00:00 Un parcours exceptionnel, un homme politique comme on n'en fait plus, parce qu'il était profondément enraciné.
00:06 Il y avait une forme d'identification entre l'homme et puis sa ville, Marseille, jusqu'à l'accent, jusqu'à ses rondeurs, jusqu'à son tempérament.
00:14 Il a en réalité connu toutes les responsabilités de la 7e République. Il était maire, président d'intercommunalité, président de région, député, sénateur.
00:25 Et il était franchement extrêmement attachant. Et je regrette bien sûr sa disparition.
00:32 Vous inspirez de lui en tant que président de groupe ? Est-ce qu'il y a des choses qui vous inspirent ?
00:36 Non, parce que c'est impossible d'imiter Jean-Claude Gaudin. On n'a pas le même physique, on n'a pas le même accent, on n'a pas le même tempérament.
00:46 Mais si, je retiens quand même de lui cette capacité à rassembler. Il avait toujours cette volonté de rassembler au-delà des sensibilités.
00:57 Ça ne veut pas dire que de temps en temps, il n'y avait pas des coups de gueule.
01:00 Je me souviens d'un certain coup de gueule à l'agent Claude Gaudin qui faisait résonner la salle Médicis en Réunion-Vauv.
01:08 Mais on pleure tous sa disparition. C'est un grand serviteur de l'État, de la République, puis aussi de sa si chère ville de Marseille qui disparaît.
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