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  • il y a 4 heures
Parlement Hebdo c'est le meilleur de la semaine parlementaire. Chaque vendredi, un député et un sénateur analysent les temps forts de la semaine au Sénat et à l'Assemblée nationale. Cette semaine, Kathia Gilder (LCP-AN) et Alexandre Poussart (Public Sénat) reçoivent Olga Givernet, députée Ensemble pour la République de l'Ain, et Alexandre Ouizille, sénateur PS de l'Oise. Le Sénat a adopté le budget de la Sécurité sociale après l'avoir remanié. Députés et sénateurs n'ont pas trouvé de compromis donc le texte repart à l'Assemblée. Année de Production :

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00:00Générique
00:00...
00:01Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver pour un nouveau numéro de Parlement Hebdo,
00:12l'émission qui revient sur les temps forts de la semaine au Parlement.
00:15Et comme chaque semaine, nous vous proposons un débat entre un député et un sénateur.
00:19Cette semaine, nous accueillons Olga Givernais. Bonjour.
00:21Bonjour.
00:22Députée ensemble de la République de l'Ain, ancienne ministre de l'Énergie sous Michel Barnier.
00:26Vous débattez avec Alexandre Ouizil. Bonjour.
00:29Bonjour. Et vous êtes sénateur socialiste de l'Oise.
00:32Et vous débattrez tous les deux du budget, et notamment du budget de la sécurité sociale
00:36que la majorité de droite sénatoriale a adoptée cette semaine.
00:39Mais les députés et les sénateurs ont échoué à trouver un compromis sur ce texte
00:43qui repart donc à l'Assemblée nationale.
00:46Et puis que penser de la méthode de Sébastien Lecornu ?
00:49En pleine période budgétaire, le Premier ministre a annoncé des consultations des parlementaires
00:54et l'organisation de débats à l'Assemblée sur certaines priorités, comme la défense et l'énergie.
00:59Mais d'abord, une réaction à ce vote jeudi soir de l'Assemblée nationale.
01:04Un vote en première lecture.
01:06L'Assemblée nationale a adopté une proposition de loi de la France insoumise.
01:09Elle prévoit la nationalisation des usines françaises d'ArcelorMittal.
01:14ArcelorMittal qui avait annoncé au printemps dernier un vaste plan social.
01:18Question à vous, Olga Giverney.
01:20Le gouvernement et le bloc central étaient contre cette proposition de loi.
01:23Mais est-ce que finalement la nationalisation, ce n'est pas le seul moyen de garder nos usines en France et donc nos emplois ?
01:30Non, la nationalisation n'est pas le moyen et nous l'avons expliqué pendant les débats.
01:33Nous sommes contre évidemment.
01:35ArcelorMittal a à faire face à un contexte et un marché international qui est très difficile.
01:40Nous le savons, nous le soutenons.
01:41Et nous avons une autre méthode qui est de pouvoir soutenir l'investissement pour avoir une entreprise qui soit performante sur le marché international.
01:49La nationalisation, ce serait que remettre de l'argent des Français dans une entreprise qui aujourd'hui doit trouver les solutions pour se sortir de la difficulté.
01:58Moi, ce que je déplore, c'est une proposition de loi qui vient de LFI, pas de surprise.
02:02Mais que le RN, le Rassemblement national s'abstienne dessus pour se dire en fait le parti des ouvriers.
02:09Moi, je pense que c'est irresponsable de la part de certains partis.
02:14Et puis, Alexandre Ouizil, quand même, cette nationalisation d'ArcelorMittal, ça coûterait 3 milliards d'euros à l'État.
02:19Alors, première question, est-ce qu'on en a les moyens ?
02:20Et est-ce que la nationalisation, c'est vraiment la solution pour redonner de la compétitivité à l'acier français qui est en perte de vitesse,
02:27notamment face à l'acier chinois qui est bon marché et qui s'importe très bien en Europe ?
02:31Écoutez, il faut qu'on revienne au point de départ de ce qu'est la stratégie de Mittal en Europe depuis des années.
02:35En fait, contrairement à ce que vous dites, un industriel qu'on soutiendrait et qui ferait des investissements florissants en Europe,
02:41la réalité de ce qu'est Mittal aujourd'hui, et vous le savez très bien, c'est un désengagement progressif de tous les États européens.
02:46Ça a déjà eu lieu en Belgique, ils sous-investissent depuis des années en France, les salariés le savent, ça a été documenté en CSE.
02:52Il n'y a pas de surprise sur ce qui est en train de se passer.
02:55Donc, en fait, on est face à un industriel dont la stratégie est de délocaliser hors d'Europe vers des pays à bas coût,
03:00alors que même l'entreprise, en fait, réalise des profits, aujourd'hui Mittal au niveau mondial,
03:04eh bien, pour augmenter encore cette part de profit.
03:07Donc, nous, qu'est-ce qu'on fait face à ça ? C'est ça la question qui nous est posée.
03:10Est-ce qu'on veut qu'il y ait des aciéries en Europe ?
03:11Est-ce qu'on considère que l'acier de haute qualité et de précision qui est fait à Dunkerque,
03:16qui permet de faire fonctionner nos centrales nucléaires,
03:18est-ce qu'on veut que cet acier-là, il soit fabriqué en Europe toujours ou pas ?
03:21Est-ce qu'on considère que l'acier est un sujet suffisamment important pour se dire
03:25qu'on ne veut pas, à nouveau, être en dépendance absolue vis-à-vis des Chinois ?
03:29Donc là, il y a quand même une question fondamentale qui se pose et qui appelle la nationalisation.
03:32– Il y a aussi la décarbonation qui se pose et Arcelor Mittal n'a pas rempli ses obligations.
03:38– Les obligations, d'autant plus que l'État a abondé pour pouvoir, justement,
03:42qu'il puisse changer ses fours et puis qu'il puisse se décarboner.
03:46Donc, si Arcelor Mittal veut vraiment se délocaliser,
03:49je pense qu'il aurait à rendre beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent à l'État
03:53et je crois qu'ils doivent avoir ça en tête également.
03:56Donc, c'est plutôt un partenariat qu'il faut faire,
03:58trouver les conditions d'un maintien et je suis d'accord,
04:00pour avoir notre souveraineté industrielle,
04:02nous devons maintenir nos activités industrielles sur le sol français et en Europe.
04:06– Allez, on va parler du budget de la sécurité sociale adopté par le Sénat
04:10et profondément remanié. Cécile Cixoux.
04:12– Mercredi, sans surprise, le Sénat a adopté sa version remaniée
04:21du budget de la sécurité sociale avec une majorité claire.
04:24– Pour 196 contre 119, le Sénat a adopté.
04:30– La copie votée réécrit complètement celle des députés.
04:34Le Sénat ramène notamment le déficit de la sécurité sociale à 17 milliards d'euros,
04:39bien moins que les 24 milliards d'euros votés à l'Assemblée.
04:41– Notre priorité au Sénat, ça a été de ramener ce déficit
04:45à quelque chose de beaucoup plus raisonnable,
04:48dans un contexte qui est difficile pour la France,
04:51avec des emprunts qui sont les plus hauts de la zone euro.
04:54Donc nous sommes les plus mauvais élèves en quelque sorte,
04:56donc il faut faire des efforts.
04:58Et pour faire ces efforts, évidemment, nous avons posé des mesures difficiles.
05:03– Parmi les mesures difficiles, la surtaxe sur les mutuelles,
05:07mais aussi le gel des prestations sociales
05:09et des pensions de retraite supérieures à 1 400 euros.
05:12La droite sénatoriale a également voté 12 heures de travail annuel supplémentaire.
05:17Elle a surtout rejeté la suspension de la réforme des retraites voulue par la gauche.
05:21– En fin de compte, il ne reste plus rien des avancées sociales
05:25qui ont été négociées à l'Assemblée nationale dans le cadre du PLFSS.
05:28Je le regrette, la droite sénatoriale se radicalise.
05:32– Dans la foulée, mercredi soir, une commission mixte paritaire
05:35avec 7 députés et 7 sénateurs s'est réunie, mais n'a pas trouvé d'accord.
05:40– On a pris acte que les deux versions, en première lecture,
05:43on n'est qu'en première lecture, des deux chambres présentaient des points de divergence
05:47tels qu'on ne pouvait pas arriver à un texte de compromis.
05:51– Le texte va donc reprendre la direction du Palais Bourbon pour une nouvelle lecture,
05:55puis il reviendra à la Haute Assemblée,
05:58mais là pas sûr, vu les délais, que les sénateurs engagent une nouvelle discussion.
06:01– Quand ça va revenir au Sénat, il y a des fortes chances
06:04pour que nous, on fasse une question préalable,
06:06c'est-à-dire qu'on ne discute pas de budget et que ça termine comme ça.
06:11– Le rejet plutôt que la discussion,
06:13les sénateurs savent que leur version du budget de la Sécurité sociale
06:17a trop peu de chances d'être adoptée.
06:19– Alexandre Ouizil, on comprend qu'il n'y a pas d'accord
06:22et qu'il n'y aura vraisemblablement pas d'accord
06:24entre le Sénat et l'Assemblée nationale sur ce budget de la Sécurité sociale.
06:28On est quand même loin de l'entente politique
06:30qui est recherché entre les forces politiques de droite et du centre
06:33et les forces politiques de gauche pour donner ce budget au pays.
06:35– Ce qui est sûr, c'est que ce qui s'est passé au Sénat
06:37est vraiment le… enfin, on n'a servi à rien au Sénat.
06:41Moi, je le dis avec beaucoup de regrets
06:43et je l'ai dit à Bruno Retailleau dans les débats.
06:44En fait, qu'ont fait les LR au Sénat ?
06:47Ils ont rétabli leur budget LR de comme d'habitude,
06:50comme si on n'était pas dans la situation politique qui était la nôtre,
06:53comme si on n'avait pas essayé de trouver des points de contact
06:55pour essayer de donner un budget au pays.
06:57Donc, ils ont rétabli le budget LR classique.
06:59Il n'y avait rien de plus classique dans ce qu'ils ont fait.
07:01Et donc, à la fin, les LR, ils ont voté leur budget.
07:04Donc, si vous voulez, au lieu de servir de point de travail dans la discussion
07:08et que le Sénat soit utile à la République dans le moment,
07:10en fait, on s'est retrouvé avec une commission mixte paritaire
07:12qui ne pouvait que constater un désaccord,
07:14puisque, évidemment, le Sénat n'a pas joué son rôle
07:17de tenter de trouver quelque chose.
07:19Et puis, j'entends maintenant ça sur la forme et sur la manière,
07:21et puis sur le fond.
07:22J'entendais la rapporteure sur le budget de la Sécurité sociale
07:26dire qu'il faut que tout le monde fasse des efforts
07:28avec une logique très dolorise qu'elle a eue pendant tous les débats.
07:30Je veux dire aussi que le Sénat a supprimé la CSG patrimoine
07:34qui avait été créée à l'Assemblée.
07:35Donc, des efforts sur les pensions et les prestations sociales,
07:40mais pas d'efforts sur ceux qui vivent essentiellement
07:42de revenus du patrimoine.
07:44Soyons sérieux, on n'est pas du tout dans le cadre d'un compromis.
07:46Il faut que tout le monde fasse des efforts,
07:48dit la rapporteure au Sénat, et pourtant...
07:50Sauf les LR.
07:52Alors, est-ce que vous comprenez cette position des LR,
07:54les anciens alliés du Bloc central,
07:57qui refusent tout compromis avec la gauche ?
07:59Leur position, c'est simplement, effectivement,
08:01de ne pas aider le gouvernement
08:02dans sa volonté de consensus avec le PS.
08:05Donc, ils ont fait une position au Sénat radicale,
08:09qui a fait que, de toute manière,
08:11ça a bloqué toute convergence possible.
08:13Et finalement, on va dire peut-être que ce n'est pas plus mal,
08:15l'Assemblée aura de toute manière le dernier mot.
08:17C'est juste dommage que le Sénat a choisi
08:20de faire une méthode de posture,
08:23et nous aurons à redébattre,
08:26et nous aurons aussi peut-être à refaire des efforts.
08:29En tout cas, il va y avoir un système d'entonnoir.
08:31Nous sommes en deuxième lecture.
08:32Donc, première lecture, chacun joue sa partition.
08:34OK, le Sénat l'a fait.
08:36Deuxième lecture, là, il va falloir vraiment,
08:38vraiment prendre ses responsabilités.
08:39Nous avons une semaine jusqu'à dimanche
08:41pour avoir des débats.
08:43Nous souhaitons, nous, au groupe,
08:45Ensemble pour la République,
08:46de pouvoir l'accompagner au mieux,
08:49évidemment, si on n'a pas de nouvelles surprises
08:52dans ce qui peut être demandé en termes d'amendements.
08:54– Pardon, et un mot sur ce qu'a dit Hervé Marseille,
08:57le président du groupe Centris,
08:58que vous avez vu à l'image.
08:59En fait, ce que dit Hervé Marseille,
09:00quand il dit question préalable,
09:01c'est qu'il veut que ça aille très vite
09:03en dernière lecture à l'Assemblée nationale,
09:05puisqu'en fait, il sait que la mauvaise comédie,
09:07ça ne sert à rien de la faire deux fois.
09:08– Donc, c'est en fait ça qu'il est en train de dire.
09:09Quand il dit rejet préalable,
09:10c'est parce qu'il faut qu'il y ait une lecture
09:12dans chaque chambre, potentiellement,
09:13et donc ensuite que ça termine à l'Assemblée nationale
09:15pour le dernier mot de l'Assemblée nationale.
09:17Voilà en fait ce qu'il y a derrière,
09:18ce qu'il est en train de dire.
09:19– Donc, parlons de ces enjeux du débat
09:20à l'Assemblée nationale
09:21sur ce budget de la sécurité sociale.
09:22On le rappelle, le Sénat a rejeté
09:24la suspension de la réforme des retraites,
09:25qui était une mesure de compromis
09:26entre les socialistes
09:27et le gouvernement de Sébastien Lecornu.
09:29Alexandre Ouizil, vous êtes confiant sur le fait
09:30qu'au final, dans la copie du budget,
09:33il y aura cette mesure,
09:34cette suspension de la réforme des retraites ?
09:35– C'est l'acte par lequel les socialistes
09:38ont consenti de rentrer en débat,
09:42malgré le fait que pour la troisième fois,
09:43on leur nommait un Premier ministre du Bloc central.
09:46Enfin, je veux dire, rendez-vous compte,
09:48je ne mets même pas ça dans la discussion.
09:49Pour moi, c'est évident, c'est quelque chose,
09:51peut-être qu'il faudra poser ma question
09:54de l'autre côté du banc,
09:55mais pour moi, les choses, elles sont évidentes.
09:57Le sujet, c'est quoi ?
09:58Le sujet, c'est est-ce que les acquis
09:59qui ont été obtenus en partie 1 et en partie 2
10:02qui nous ont, nous, poussés sur le PLFSS
10:05à pouvoir voter la partie recette du PLFSS,
10:08est-ce que ces enjeux-là et ces points-là
10:11se retrouveront ou est-ce qu'il va y avoir
10:12une volonté de détricotage ?
10:14Évidemment, s'il y a des tricotages,
10:15il n'y aura pas de PLFSS pour les socialistes,
10:17pour que les choses, elles, soient claires,
10:18que les choses, elles, soient...
10:19Non, mais il faut quand même dire les choses aux gens.
10:21Soit ce qui a été obtenu à l'Assemblée
10:23en première lecture, la CSG patrimoine,
10:25la réforme des retraites,
10:27le dégel des prestations et des...
10:29Donc, ce qui a été obtenu,
10:30ce qui ressortait des débats,
10:33s'ils retrouvent et dans ce cas-là,
10:34il y a des bonnes raisons de faire passer ce PLFSS,
10:36soit elles n'y sont pas
10:37et il n'y a pas de bonnes raisons de le faire passer.
10:38La clé dépend aussi du vote du Bloc central,
10:41Bloc central qui s'est abstenu
10:43lorsque la suspension de la réforme des retraites
10:45était discutée.
10:46Est-ce que si cette suspension de la réforme
10:49est maintenue dans le texte final du budget de la Sécu,
10:51vous votez ou pas ?
10:52Écoutez, comme on l'a dit,
10:54il y a plein d'autres mesures
10:56où il faut trouver l'équilibre de tout cela.
11:00Donc, oui, nous souhaitons aider, soutenir.
11:02On sait que le projet de loi de finances
11:04de la Sécurité sociale, c'est le point dur
11:06puisque, en fait, sur le budget,
11:08il y a une possibilité de loi spéciale,
11:10mais ce n'est pas le cas sur la Sécurité sociale.
11:13Donc, il y a eu des débats au sein de notre groupe.
11:15Nous, nous laissons la possibilité
11:16d'avoir encore des débats
11:17au gré des amendements qui seront votés.
11:21qui seront votés,
11:22mais l'objectif, c'est de quand même
11:23pouvoir atterrir sur un budget
11:25de la Sécurité sociale,
11:26ce qui redessinerait un chemin politique
11:28ensuite pour toutes les réformes
11:30que pourrait porter Sébastien Lecornu
11:32par la suite,
11:33et notamment sur l'énergie,
11:34je tiens à le dire,
11:35puisqu'il a fait une annonce quand même
11:36cette semaine,
11:37où il voulait retravailler
11:38sur la baisse de l'énergie.
11:40On va en parler de ces débats
11:42annoncés par Sébastien Lecornu,
11:43mais sur le budget de la Sécurité sociale,
11:44quelle est votre intention ?
11:45Est-ce que vous acceptez
11:46tout ce qui a été voté
11:46en première lecture à l'Assemblée
11:48et ce qu'Alexandre Ouizil appelle
11:49des acquis de la gauche sur ce texte,
11:53ou est-ce que vous voulez les détricoter ?
11:54La question, en fait,
11:55c'est déjà ce qui a été acquis, évidemment,
11:57ce qui a été aussi mis de côté.
11:59Je rappelle que la taxe Zoukman
12:00n'aura pas la possibilité de...
12:03Dans le budget de l'État.
12:04Mais en fait,
12:05on va aussi regarder la question
12:07de l'équilibre qui va pouvoir se faire
12:09sur la suite des débats sur le PLF.
12:12Donc moi, je ne veux pas m'avancer
12:13là pour le moment,
12:14et non plus au sein de notre groupe,
12:15vous le savez,
12:16ça se décide toujours,
12:17sur une réunion de groupe
12:19juste avant le vote final
12:21quand on regarde la copie globale
12:23de ce qui se fait.
12:25Donc, encore une fois,
12:26nous sommes positifs,
12:27nous voulons aider,
12:29nous voulons soutenir la possibilité
12:31d'avoir un budget de la Sécurité sociale.
12:33C'est important,
12:34notamment pour baisser le déficit.
12:36Le sort de ce budget de la Sécu
12:37dépend notamment de ce que va faire
12:39le Bloc central
12:40et ce qu'un compromis est possible
12:41entre Bloc central et socialiste.
12:43En tout cas, ce que j'ai vu
12:45sur le PLFSS,
12:46je ne dirai pas la même chose
12:47sur le PLF,
12:47et on parlera du PLF,
12:48du projet de loi de finances,
12:49à mon avis, plus tard.
12:50Mais sur le PLFSS,
12:52sur ce qui s'est passé
12:52en première lecture,
12:53il y a eu en effet
12:54la construction
12:55à l'Assemblée nationale
12:56de quelque chose
12:57qui ressemble
12:58à une possibilité de compromis
12:59qui a amené le vote
12:59pour des socialistes
13:00sur la partie recette.
13:01Donc, si cet esprit-là,
13:03sur le projet de loi de finances
13:04de la Sécurité sociale,
13:04est maintenu,
13:05se retrouve,
13:06alors évidemment,
13:07sur ce texte,
13:08il y a un chemin.
13:09Et alors, on le rappelle,
13:10le Sénat a commencé
13:11après l'adoption du budget
13:12de la Sécurité sociale,
13:13le Sénat a commencé
13:14l'examen du budget de l'État,
13:15le projet de loi de finances.
13:17Si on se projette
13:17un petit peu
13:18dans le mois de décembre,
13:19Alexandre Noisy,
13:20mathématiquement,
13:20la solution pour que
13:21ce budget de l'État
13:22passe à l'Assemblée,
13:24ce serait l'abstention
13:25de la gauche,
13:25notamment l'abstention
13:26des socialistes.
13:26À quelles conditions
13:27les socialistes pourraient
13:28s'abstenir
13:29sur ce budget de l'État ?
13:34Et bien les choses en tête,
13:35c'est l'abstention
13:36des socialistes,
13:37des verts
13:38et des communistes
13:39qu'il faut obtenir.
13:40Donc l'abstention
13:40de trois groupes politiques
13:42de gauche.
13:43Donc il faut parler
13:44à tous ces groupes politiques.
13:45Je note,
13:46vous êtes ancien ministre
13:47de l'Énergie,
13:48notons que sur ce budget,
13:49l'énergie n'est pas bien traitée.
13:51Je vois opiner,
13:52donc vous êtes d'accord avec moi
13:53que sur ce budget...
13:54Nous voulons travailler
13:55à améliorer pour les Français...
13:57C'est une manière positive
13:58de le dire,
13:58mais vous dites la même chose que moi.
14:00Donc il y a tout un tas
14:01de questions environnementales
14:02qui ne sont pas du tout
14:03traitées par ce budget.
14:04C'est un tas de questions.
14:05Donc l'abstention,
14:06elle est, à mon avis,
14:07à rechercher
14:08avec ces trois groupes politiques.
14:10Et c'est un point
14:10qui est essentiel.
14:11Maintenant, sur le fond,
14:12moi, mes inquiétudes,
14:13je les partage avec vous
14:13sur ce budget,
14:15sur ce qui arrive.
14:17Autant sur la sécurité sociale,
14:18il y a eu la volonté
14:18de trouver des compromis.
14:20Autant, je trouve,
14:21que sur la question du budget,
14:22vous êtes sans compromis
14:24avec nous.
14:25Vous êtes...
14:25Non mais, allez-y,
14:26si vous voulez,
14:27je vous en prie.
14:27Justement, c'est la question
14:28du prochain débat,
14:29puisque le Premier ministre,
14:30lui, veut croire
14:31qu'il y a encore
14:32un espoir d'adopter ce budget.
14:33Il propose une nouvelle méthode
14:35des débats
14:35sur des thèmes importants
14:36stratégiques de ce budget
14:37pour tenter de réunir
14:38des majorités.
14:40Stéphanie Despierre.
14:44La France aura-t-elle
14:46un budget à Noël ?
14:47À quoi pourrait-il ressembler ?
14:49Beaucoup de questions
14:50sans réponse
14:51et un casse-tête politique.
14:53Depuis Matignon lundi,
14:54le Premier ministre
14:55donne quelques indices.
14:57Pas d'ordonnance,
14:58dit-il,
14:58pas de loi spéciale
15:00pour l'instant.
15:00mais une nouvelle méthode
15:02de nouvelles consultations
15:03des partis.
15:05De ces discussions,
15:06petit à petit,
15:07le gouvernement n'exclut pas
15:08de les verser
15:09à des débats spécifiques
15:12à l'Assemblée nationale
15:12et au Sénat
15:13qui pourraient donner lieu
15:14à des votes ad hoc
15:16pour permettre justement
15:17de créer ce cadre
15:18de compromis
15:20pour l'avenir.
15:21Objectif,
15:22rendre concrets
15:22des compromis
15:23sur plusieurs fronts.
15:24Le déficit,
15:25la réforme de l'État,
15:27l'énergie,
15:27l'agriculture
15:28ou encore la sécurité.
15:29Encore faudra-t-il
15:31trouver une majorité ?
15:33Le Parti Socialiste
15:34veut y croire.
15:35Je suis toujours partant
15:35pour le débat
15:36parce que je crois
15:37que ce serait une folie
15:39que de refuser
15:40que le Parlement
15:41joue son rôle.
15:42Je souhaite
15:42que nous puissions
15:43y arriver
15:43et je pense
15:44que nous allons y arriver.
15:45Existe-t-il
15:45une voie de passage ?
15:47Les députés
15:47sont renvoyés
15:48à leurs responsabilités
15:49mais dans les couloirs
15:50du Palais Bourbon,
15:52la méthode Lecornu
15:53peine à séduire.
15:54S'ils commencent
15:55à découper le budget
15:56en tranches,
15:57en morceaux,
15:58etc.,
15:58ça veut dire
15:58qu'à la fin,
15:59ils ont dans l'idée
15:59de faire passer
16:00une loi spéciale.
16:01Il fait perdre du temps
16:01au payé
16:02et donc il doit partir
16:02le plus vite possible
16:03et notamment
16:04pour faire aussi échouer
16:06un budget
16:07qui est d'une cruauté
16:08absolument inouïe.
16:09Nul ne sait encore
16:10si le locataire
16:11de Matignon
16:11parviendra
16:12à matérialiser
16:13un consensus.
16:14Le premier débat
16:15thématique
16:16consacré à la défense
16:17est prévu
16:18le 10 décembre.
16:20Olga Givernais,
16:20juste avant de revenir
16:21sur cette méthode
16:22de Sébastien Lecornu,
16:23un peu étrange
16:23d'organiser des débats
16:24à la fin de l'année
16:25en pleine période budgétaire,
16:26juste sur le budget de l'État,
16:27quelles mesures sociales
16:29vous êtes prêts
16:29au sein du Bloc central
16:30à donner à la gauche
16:31pour qu'il s'abstienne
16:32et fasse passer ce budget
16:33et donne un budget à la France ?
16:34Pour le budget ?
16:35Pour le budget de l'État.
16:36Je pense que ça ne va pas
16:36s'arrêter ici.
16:39Je pense qu'il faut regarder
16:40encore une fois
16:41ce qui va pouvoir se passer.
16:42On rappelle que ce budget
16:44n'est pas passé
16:45donc il va falloir
16:46refaire tout le processus
16:48mais je crois simplement
16:50qu'il faut maintenir
16:51les discussions,
16:52il faut maintenir
16:52les discussions aussi
16:53avec le Sénat
16:54et de voir comment
16:55ça pourra évoluer
16:57par la suite.
16:58Mais je vous dirais
16:59pour le budget,
16:59je pense que le chemin
17:01est beaucoup plus étroit
17:02et heureusement
17:03qu'on a cette possibilité
17:04de loi spéciale
17:05ce qui n'empêchera pas
17:06d'avoir une nouvelle fois
17:08une discussion budgétaire
17:09en début d'année,
17:10évidemment.
17:10Sur cette méthode
17:11de Sébastien Lecornu,
17:12d'organiser des débats
17:14sur la défense,
17:15sur l'énergie
17:15en pleine urgence budgétaire
17:17à la fin de l'année,
17:18c'est un peu étrange.
17:19Je trouve que c'est intéressant
17:20d'isoler certains sujets
17:22qui tiennent à cœur.
17:24L'énergie me tient à cœur
17:25et je crois
17:26qu'on n'a pas encore réussi
17:27à trouver la bonne équation
17:28pour faire enfin baisser
17:30durablement le prix de l'énergie.
17:32On s'est commencé,
17:33déjà à moins 15%
17:34au mois de février.
17:36Les prix de marché baissent,
17:37ce serait incompréhensible
17:38pour les Français
17:39de ne pas avoir une baisse
17:40sur les factures.
17:42Ça doit pouvoir se matérialiser
17:43aussi dans des décisions budgétaires
17:45et donc de fiscalité.
17:46Alexandre Bouysil,
17:47même s'il y a des votes
17:48à l'issue de ces différents débats,
17:49il n'y aura pas d'avancée législative.
17:52Finalement,
17:52est-ce que ça sert
17:53à quelque chose pour vous,
17:54ces différents débats
17:54proposés par Sébastien Lecornu
17:56en pleine période budgétaire ?
17:58On peut débattre
17:59de l'avenir du pays,
18:00c'est toujours intéressant.
18:01Je ne veux pas dire le contraire.
18:02La question,
18:03c'est que la priorité,
18:04elle n'est pas là.
18:05Moi, je n'ai pas de problème
18:06à ce qu'il y ait des débats
18:06qui soient organisés
18:07et on participera au débat,
18:08on ne l'a jamais fui.
18:09Au contraire,
18:10ce sont des sujets
18:11qui nous intéressent
18:11et qui nous préoccupent.
18:12Il n'y a pas de sujet là-dessus.
18:14La réalité,
18:14c'est que l'urgence,
18:15c'est quand même
18:16à la question budgétaire.
18:17Je pense qu'on peut tous
18:18en être conscients
18:19et partager ça.
18:20Je vous entendais dire
18:21il y a quelques instants
18:22que le chemin est plus étroit
18:23pour le budget.
18:24C'est clair.
18:25C'est clair que pour nous,
18:26aujourd'hui,
18:27le budget,
18:27il n'y a vraiment pas grand-chose
18:28qui est satisfaisant
18:30dans le budget.
18:30En fait,
18:31après la version,
18:32après le rejet,
18:32puis ce qu'on va faire au Sénat,
18:34où, à mon avis,
18:34les LR vont être
18:35sur la même logique
18:35de pure posture
18:37de rétablissement
18:37de leur budget classique,
18:39à mon avis,
18:39on va se retrouver
18:40avec quelque chose
18:40qui va être de très...
18:41Je vais juste au bout
18:42parce que je pense
18:43que c'est important.
18:43Mais je vous dis aussi
18:44que l'idée de dire
18:45on repousse en janvier
18:46en se disant
18:47qu'on aura les socialistes
18:49à petit feu
18:50n'est pas non plus
18:50une bonne idée.
18:51Je ne pense pas
18:51que ce soit l'idée.
18:53Je pense qu'il y a vraiment
18:54un calendrier.
18:55Je vous dis aussi
18:56que si c'est ça l'idée,
18:58ça ne se passera pas comme ça.
18:59Ce n'est pas forcément l'idée,
19:01mais effectivement,
19:02on a un calendrier contraint
19:03et on s'est mis
19:03deux autres contraintes.
19:04Ce n'est pas de 49-3
19:05et pas d'ordonnance.
19:07Mais du coup,
19:07ce n'est pas prioritaire.
19:08C'est débat en plein
19:09alors qu'on se demande
19:10comment ce budget
19:10va pouvoir passer.
19:11C'est quand même
19:12des débats avec vote.
19:13C'est souvent qu'on propose
19:14des débats sans délibération.
19:16On peut les faire plus tard.
19:17Sur la question de la défense,
19:19je pense que pour engager
19:21et notamment sensibiliser
19:23le fait qu'il faut sacraliser
19:25ce budget de défense
19:26et notamment dans le budget,
19:28je pense que c'est bien
19:29de pouvoir sortir
19:30la thématique.
19:32Effectivement,
19:33avec ce débat sur la défense
19:34organisée à l'Assemblée nationale
19:36et puis aussi dans le contexte
19:37de la création
19:38du service national,
19:40création annoncée jeudi
19:42par Emmanuel Macron,
19:43un service militaire volontaire.
19:45C'est une bonne idée,
19:45Alexandre Ouysil,
19:46ce service ?
19:47Franchement,
19:47c'est très difficile
19:48de se prononcer
19:48parce que vous avez
19:49un président de la République
19:50qui n'informe absolument personne,
19:53qui à mon avis
19:54a des difficultés
19:55à accepter
19:55d'être un personnage secondaire
19:56de ce qui est en train
19:57de se dérouler
19:57et qui tout d'un coup
19:58improvise quelque chose.
19:59Honnêtement,
19:59je ne sais pas vous,
20:00nous les parlementaires,
20:01on l'a appris à la télé.
20:03C'est quand même ça
20:04l'histoire de ce truc.
20:05Il faut être sérieux,
20:06on parle de défense,
20:07on parle d'un sujet
20:08extrêmement important.
20:09Nous,
20:09on est prêts à tout regarder
20:10sur ces sujets-là.
20:11Je rappelle que la priorité absolue,
20:13c'est quand même
20:13d'exécuter
20:15cette loi de programmation militaire.
20:17Je rappelle que dans le cadre
20:17de la stratégie de défense
20:19du pays,
20:20il y a 26 000 jeunes
20:21aujourd'hui
20:21qui s'engagent
20:22dans les armées
20:23du brevet
20:26à Bac plus 5
20:27avec des postes.
20:28Je rappelle que
20:28dans le cadre
20:29de cette loi de programmation militaire,
20:30il y a l'idée
20:30de doubler
20:31la réserve nationale.
20:33Donc comment
20:33ce que propose
20:34le président
20:35comme ça
20:35balancé au milieu
20:37de la table
20:38sans que personne
20:39ne soit au courant de rien
20:39s'inscrit dans ce cadre-là.
20:41Donc nous,
20:41on est prêts à discuter
20:42de la chose militaire
20:43parce que le lien
20:43entre la défense
20:44et l'armée
20:44et la population
20:46dans le moment
20:46que nous traversons
20:47est essentiel,
20:48est important.
20:49Mais franchement,
20:49je ne sais pas vous,
20:50moi,
20:51on l'a appris comme ça.
20:52Alors vous,
20:52comment vous avez réagi
20:53à ces annonces ?
20:54Les questions sont légitimes.
20:55On en parlait entre nous.
20:56Moi,
20:56je suis présidente,
20:57co-présidente
20:58du groupe d'études
20:58industrie de défense.
20:59Donc c'était plutôt
21:00sur la partie industrie
21:01mais quand même
21:01la question des moyens humains
21:03qui sont mis à disposition
21:05de nos armées
21:06interrogeaient beaucoup.
21:07Donc c'était des discussions.
21:08Il y a cette proposition
21:09et je trouve ça légitime
21:10qu'on puisse répondre
21:11aux questions par nous-mêmes,
21:12par les débats
21:13et le cadrage
21:14que l'on veut donner.
21:15Si on alloue
21:16des moyens financiers,
21:17évidemment,
21:18quelle est l'action
21:19qui est proposée
21:20finalement aux Français
21:21pour démontrer
21:22que nous montons
21:23en compétences
21:24sur le sujet.
21:25Donc créer des vocations,
21:26c'est nécessaire.
21:27Il y avait avant
21:27le service national universel,
21:29le SNU,
21:30qui était sur format
21:31très restreint.
21:33Là,
21:33on crante une fois de plus
21:35pour avoir quelque chose
21:36de militarisé
21:37mais toujours
21:39sur la base du volontariat.
21:41Non,
21:41moi,
21:41j'ai quand même,
21:41pardon,
21:41juste une question
21:42mais quand même
21:42qui est une curiosité
21:43pour comprendre
21:44le niveau de déconnexion
21:44du président de la République.
21:45Vous l'avez appris
21:46comme nous à la télé ou pas ?
21:47Non,
21:47c'est des discussions
21:47que nous avons déjà
21:48et au sein
21:49de la Commission Défense
21:51et dans les groupes
21:52de travail.
21:53Donc à un moment donné,
21:53il y a bien quelqu'un
21:54qui doit prendre une décision.
21:55Alors peut-être
21:56que votre groupe
21:57n'a pas été consulté
21:58particulièrement
21:58au Sénat.
22:00Je ne sais pas
22:01si vous êtes
22:01à la Commission Défense
22:02ou si vous aviez identifié.
22:05Mais moi,
22:05je sais que les commissaires
22:06très impliqués
22:07sur le sujet
22:08qui connaissent
22:09d'ores et déjà
22:09la volonté
22:10d'avoir cette loi
22:11de programmation
22:11et de monter
22:12en compétence
22:13avaient mis
22:15ce sujet
22:15sur la table.
22:16Alors en tout cas,
22:17le Premier ministre
22:17Sébastien Lecornu
22:18veut créer davantage
22:19de consensus
22:20au sein des parlementaires
22:21en organisant
22:22ses débats
22:23avec vote
22:23sur ses priorités
22:24pour le pays.
22:25Mais est-ce que
22:26vous pensez,
22:26Alexandre Louisville,
22:27que ça va vraiment
22:28permettre de résoudre
22:29notre crise politique
22:30actuelle
22:31et que l'erreur initiale
22:32de Sébastien Lecornu,
22:33ce n'est pas
22:33d'avoir renoncé
22:34au 49-3 ?
22:35D'ailleurs,
22:35François Hollande,
22:36l'ancien président
22:36de la République,
22:37dit qu'il ne faut pas
22:38se priver du 49-3
22:39en cette fin d'année ?
22:41Écoutez,
22:41moi je ne suis pas
22:41constitutionnaliste,
22:43je suis parti socialiste,
22:44pas parti déconstitutionaliste,
22:45donc ce qui m'intéresse
22:46à la fin,
22:46je vous avoue,
22:47au-delà des questions
22:47de procédure,
22:49c'est ce qu'il y a
22:49dans le budget.
22:50Donc les débats
22:51sur 40...
22:52C'est le PS
22:52qui demandait
22:52l'abandon du 49-3 ?
22:54Je suis d'accord,
22:54même si vous savez,
22:55au sein de chez nous,
22:55ça a pu provoquer
22:56qu'un certain nombre
22:57de discussions
22:57entre les uns
22:58et les autres,
22:58vous le rappelez,
22:58et que ça a eu
23:00quand même
23:01des effets extrêmement
23:01bénéfiques sur le débat,
23:03sur le fait
23:03qu'il y a eu
23:03un débat parlementaire,
23:04on a retrouvé
23:05des gens en séance
23:05qu'on n'avait pas vus
23:06depuis longtemps.
23:07Bon bref,
23:07tout ça a malgré tout
23:08permis d'avoir
23:09un débat de qualité.
23:11La question,
23:11c'est juste,
23:12moi ce qui m'intéresse,
23:13c'est le fond.
23:14En fait,
23:14je veux dire
23:14que ça passe par...
23:16La modalité de passage,
23:17elle est secondaire
23:18par rapport
23:18à la question du fond.
23:19Est-ce que l'école,
23:22l'écologie,
23:23l'environnement,
23:25l'énergie
23:25seront sacrifiées
23:27pour ne pas mettre
23:28sa contribution
23:28les plus riches de ce pays ?
23:29C'est ça, moi,
23:30ma question.
23:30C'est ça que je regarde
23:32dans ce budget.
23:33Donc, j'attends de savoir
23:34ce qui sortira des débats
23:35et à la réalité,
23:36si ces sujets sont traités,
23:38a priori,
23:39tout ça n'y aura même pas besoin
23:39puisqu'il pourrait y avoir
23:40une abstention
23:41des uns et des autres
23:41qui fera faire passer ce budget.
23:43Est-ce que vous êtes d'accord
23:44avec ce que dit le sénateur,
23:45la modalité de passage,
23:46peu importe la modalité de passage,
23:48du moment qu'on vote
23:49quelque chose à la fin ?
23:51Non, pas quelque chose à la fin,
23:52quelque chose de précis.
23:53Quelque chose de précis,
23:54mais qui t'apprends
23:54un budget de compromis
23:56avec la gauche.
23:56Quitte à prendre un budget
23:58passé par un 49-3 de compromis,
24:00comme on dit ?
24:01Si à 49-3,
24:02du coup,
24:02il n'y a plus de vote,
24:03mais ça veut dire
24:04qu'il peut potentiellement
24:04y avoir entente
24:05sur la copie finale
24:06qui est présentée au 49-3.
24:08Moi, c'est la question
24:09que je pose
24:09puisque François Hollande
24:10l'a évoqué à un moment donné,
24:12le Premier ministre
24:13est dans une situation délicate.
24:15S'il a dit pas de 49-3
24:16et que finalement,
24:17ceux qui l'avaient demandé
24:18en premier,
24:19on pourrait se dire
24:20que c'est peut-être
24:21la meilleure façon
24:22d'atterrir sur une copie
24:24qui nous conviendrait.
24:25Donc, les Français
24:26ne vont plus comprendre.
24:27Il faudra nous expliquer
24:28si dans ce cas-là
24:29et si cette nouvelle voie
24:31de passage est ouverte,
24:33comment est-ce qu'on
24:33l'explique aux Français ?
24:34Parce que c'est compliqué.
24:36On s'est enlevé
24:37des outils de convergence.
24:40Ça a amené tous les débats,
24:41les heures de débats
24:42que nous avons pu faire.
24:44On est arrivé là.
24:45Moi, je pense qu'il ne faut
24:47surtout rien s'empêcher.
24:50Mais les stop and go,
24:51les allers-retours
24:52sur lesquels nous étions
24:56accablés au niveau
24:57du gouvernement
24:58ou de la majorité,
24:59on se rend compte également
25:00que les oppositions
25:01elles-mêmes
25:01ne sont pas capables
25:03de converger.
25:04Donc, vraiment,
25:04je pense qu'il va falloir
25:05céder les uns les autres.
25:07Non, mais en fait,
25:08si vous voulez,
25:08nous, le sujet,
25:09c'est quoi aujourd'hui ?
25:10C'est qu'il ne faut pas
25:11mettre la charrue avant les bœufs.
25:12Notre sujet premier,
25:13c'est est-ce qu'il y a
25:14les éléments d'un compromis
25:15sur la table ?
25:15Vous parlez de 49-3
25:16de quoi que ce soit.
25:17Je veux dire,
25:17s'il n'y a pas
25:17les éléments de compromis,
25:1849-3, ça ne passera pas.
25:20En fait, c'est juste ça.
25:21La question, c'est 49-3,
25:23abstention de tous
25:23les groupes de gauche
25:24ou les solutions,
25:25elles sont diverses.
25:26Tout le monde les connaît,
25:27tout le monde les a
25:27à peu près en tête autour de la table.
25:28S'il n'y a pas d'éléments
25:29d'un compromis,
25:30ce qui est le point de départ
25:31sur le budget,
25:32et aujourd'hui,
25:32il n'existe pas,
25:33alors on aura un problème,
25:35quoi qu'il arrive.
25:35Merci beaucoup à vous deux
25:36d'avoir participé à ce débat.
25:38On se retrouve
25:38la semaine prochaine,
25:39même lieu, même heure.
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