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  • 08/12/2023
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Elisabeth Lévy, Benoit Perrin et Salomon Malka, ancien rédacteur en chef de l’arche, auteur du livre “Dieu, la République et Macron” publié aux éditions du Cerf

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2023-12-08##

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News
Transcription
00:00 Voici le grand débat du jour.
00:03 [Musique]
00:09 C'est une remise de prix justement pour saluer la lutte contre l'antisémitisme du président de la République.
00:15 Et il n'y a absolument aucune ambiguïté.
00:17 À l'occasion de ce prix, il y a eu cet allumage de bougie. Je pense que c'est une erreur.
00:21 Comment vont réagir les représentants des autres religions à qui on oppose la laïcité
00:26 pour expliquer que les symboles religieux n'ont pas leur place au sein de la République ?
00:30 Comment est-ce qu'on défend la laïcité quand on se comporte ainsi ?
00:34 Et donc cette bougie de Hanouk a allumé hier soir à l'hélice en présence d'Emmanuel Macron.
00:39 La scène provoque forcément un tollé chez eux.
00:42 Ils y voient une entorse de la laïcité.
00:44 Même le président Ducriff, ce matin sur Suedradio, a critiqué cette séquence.
00:48 Mais le chef de l'État défend au contraire une cérémonie respectueuse de la République et de la Concorde.
00:52 Un signal de soutien face à la montée de l'antisémitisme, ajoute la Première Ministre.
00:57 Oui et parlons vrai, est-ce que pour vous il s'agit d'une atteinte à la laïcité ?
01:01 Est-ce que pour vous, Macron a commis une erreur politique, une faute politique ?
01:05 Est-ce que vous dites à 52% est-ce que c'est une atteinte à la laïcité ?
01:08 Vous dites oui à 28%. Est-ce que c'est symbolique simplement
01:11 pour montrer qu'il lutte contre l'antisémitisme 12% ?
01:14 Ou est-ce que c'est insignifiant, on ne devrait même pas en parler ?
01:16 Vous dites oui à 8%. On attend vos appels au 0826 300 300.
01:20 Notre invité pour en parler, Salomon Malka, était avec nous, journaliste et écrivain,
01:24 ancien directeur de la revue L'Arche et collaborateur au Figaro Vox.
01:28 Et ce livre, pardon, qui sera peut-être un film, tiens.
01:31 Oui, "Dieu, la République et Macron, cuisine et confession" s'est publié aux éditions du Cher,
01:36 c'est sorti il y a 4 ans et demi.
01:37 Pourrait jouer le rôle de Dieu ? Non, c'est déjà pris par Philippe Billiard.
01:40 Il est question de Dieu aussi, il est question d'histoire juive, parce que je raconte là-dedans.
01:47 Je n'ai pas été à la cérémonie de Hanoukka à l'Elysée,
01:50 mais j'ai été à la Synagogue de la Victoire, il y a 2-3 ans,
01:55 où Emmanuel Macron était invité pour le Nouvel An juif.
02:01 Et le grand rabbin Corsia a pris la parole.
02:07 Il y avait une ferveur dans la salle, tout le monde s'interrogeait,
02:12 le président dans la choule, c'est un peu comme dans l'histoire juive.
02:15 Et il n'a pas dit un mot.
02:19 Et il est sorti, et il a fait expliquer par sa porte-parole à l'époque,
02:26 qu'il n'avait pas le droit, la Constitution le lui interdisait,
02:30 il ne pouvait pas prendre la parole dans une synagogue.
02:33 Et d'ailleurs en sortant, il y a quelqu'un qui lui a dit,
02:37 "Bravo monsieur le président pour votre discours",
02:40 et il dit "oui c'est le discours le plus facile que j'ai jamais fait".
02:45 - Petit tour de table avant de revenir à vous Salomon Malka,
02:49 Philippe Bilger, vous penchez de quel côté vous ?
02:53 - C'est une faute politique.
02:54 - D'abord je remercie Salomon de m'avoir fait comprendre
02:57 que j'étais invité ce soir au vrai bois.
03:01 Non mais plus sérieusement, je crois à la fois que c'est insignifiant,
03:06 que c'est une faute politique parce que non seulement la transgression de la laïcité
03:12 et les fluctuations d'Emmanuel Macron dans sa lutte contre le poison de l'antisémitisme
03:18 avec des attitudes très étranges surprenantes,
03:22 pendant ce temps-là on continue à interdire des crèches au nom de la laïcité.
03:27 Et troisième élément, faute politique,
03:29 troisième élément, je crois que cet événement est révélateur
03:34 de l'étrange psychologie d'Emmanuel Macron
03:37 qui ne peut jamais admettre la moindre erreur.
03:41 Comme si en réalité il fallait qu'en permanence il se justifia par rapport à lui-même.
03:48 Ça me pose un problème sur ce plan-là.
03:51 - Ça c'est très répandu chez les politiques.
03:54 - Pas à ce point-là.
03:55 - Pas à ce point-là vous avez raison.
03:57 Non mais alors moi d'abord, Salomon, qu'on appelle "Shalomo".
04:02 - C'est mon petit nom.
04:05 - A dit que, quelqu'un lui avait dit que c'était un signe d'indépendance,
04:09 oui c'est un signe d'indépendance par rapport à notre constitution.
04:12 Deuxièmement, il nous prend, et là je vais dire nous les juifs, pour des buses.
04:17 Donc il refuse, moi c'est pas qu'il ne soit pas allé à la marche,
04:20 c'est simplement qu'il n'a pas voulu être en première ligne
04:24 dans la lutte contre l'antisémitisme parce qu'il avait peur de froisser je ne sais qui.
04:28 En fait je sais, mais bon.
04:30 Ce qui d'ailleurs est une insulte pour les je ne sais qui,
04:33 en fait je pense qu'il y a beaucoup de musulmans qui sont eux aussi contre l'antisémitisme,
04:37 et je l'espère et je ne vois pas pourquoi il faudrait se cacher pour mener ce combat.
04:42 - Et dont certains étaient à la marche d'ailleurs.
04:44 - Et comme il n'a pas voulu s'associer à ceux-là, c'est après la petite claque, le petit câlin.
04:49 C'est un truc de pervers narcissique ça, vous savez d'alterner les...
04:53 Maintenant vous faites un petit câlin.
04:54 Il nous prend pour des buses.
04:55 Le combat contre l'antisémitisme, il avait toute sa légitimité dedans,
04:59 c'est un combat politique.
05:00 Il n'a aucune légitimité à faire cela à l'Élysée.
05:04 Moi j'ai allumé mes petites lumières de Chanukah,
05:06 parce que c'est une très jolie fête chez moi, c'est comme ça qu'on fête.
05:09 Ça me paraît très bien.
05:11 Et je ne sens pas du tout que le président est du côté des juifs dans ce combat
05:17 parce qu'il a fait cela.
05:18 En plus, si vous voulez, on déboulonne des statues de la Vierge...
05:22 - Aux Saint-Michel, du côté de l'île de Rive.
05:26 - On antiquine les maires qui mettent des crèches,
05:28 alors que c'est vraiment une tradition culturelle.
05:30 Et j'attends, je me demande si le 24 décembre il aura piscine,
05:33 ou s'il va souhaiter un bon Noël, une bonne fête de la nativité,
05:38 et pas des bonnes fêtes de fin d'année,
05:40 à tous nos concitoyens catholiques et chrétiens.
05:44 Mais je trouve ça... Enfin vraiment, c'est ni fait ni à faire.
05:48 - Benoît Perrin.
05:49 - Alors, est-ce qu'il y a une attente à la laïcité ?
05:51 Moi je pense que vraiment non, il ne faut quand même pas exagérer.
05:53 Je trouve que c'est une tempête dans un verre d'eau, franchement.
05:56 Je trouve que c'est aller dans le sens des malades, en quelque sorte,
06:01 qui ont fait de la laïcité quasiment une religion, avec ses dogmes.
06:04 Et parmi les dogmes, il y a le fait que les politiques
06:06 ne doivent rien avoir avec la religion.
06:08 Et je suis vraiment... Je m'en méfie,
06:10 et je me méfie aussi des politiques qui considèrent
06:12 qu'il faut se soumettre à toutes les caprices des religions.
06:15 Moi je pense qu'il faut une position médiane,
06:17 c'est-à-dire un peu comme le général de Gaulle,
06:19 qui était a priori quand même un pieu, un fervent catholique,
06:22 et qui considérait qu'un responsable politique
06:25 devait, dans le cadre de ses fonctions,
06:27 ne pas mettre en avant telle ou telle...
06:30 enfin, pratiquer sa religion.
06:31 Exemple, comme vous le savez très bien,
06:33 dès lors qu'il allait, en tant que président de la République,
06:35 dans une messe officielle, il ne communiait pas.
06:37 Ce qui ne l'empêchait pas d'aller à l'église le dimanche matin.
06:40 Et je pense que cette position me semble être la meilleure,
06:42 c'est-à-dire qu'un homme politique doit être distant
06:44 vis-à-vis des religions, mais à distance raisonnable.
06:47 Deuxième point, et je pense que ça c'est l'essentiel,
06:49 mais ça vous l'avez dit, c'est une faute politique majeure,
06:51 c'est une maladresse, il a voulu se rattraper
06:54 de tout ce qu'a expliqué Elisabeth à l'instant,
06:56 et c'est la maladresse des malhabiles.
07:00 - Je rejoins tout à fait ça,
07:04 je veux dire qu'il a essayé peut-être de...
07:07 je crois que c'est Elisabeth Borne qui a dit,
07:09 qui a minoré un peu la chose,
07:12 en disant "il a voulu faire un signe à la communauté juive
07:15 après son absence à la manifestation contre l'antisémitisme".
07:20 Mais la majorité, enfin beaucoup de juifs français
07:26 considèrent qu'il a mal fait de ne pas aller à la manifestation,
07:33 d'une erreur déjà, de ne pas aller à la manifestation
07:38 contre l'antisémitisme.
07:40 Il a réparé les choses par...
07:45 il y a un problème quand même avec...
07:48 vous avez rappelé que j'ai fait un livre là-dessus,
07:50 il a un problème avec la loi de 1905,
07:54 il ne sait pas trop comment, par quel biais l'attraper.
07:57 Alors il a joué un peu de tous les registres là-dessus,
08:02 tantôt il veut modifier la loi de 1905,
08:09 la remanier, la réinitialiser,
08:13 et tantôt il veut sauvegarder ce périmètre,
08:17 et c'est un pilier, la loi de 1905 est un pilier.
08:22 Et ça c'est quand même un peu embêtant.
08:26 Il a promis à plusieurs reprises un grand discours sur la laïcité,
08:31 j'ai pas l'impression que ce discours ait été tenu jusqu'à présent.
08:37 - Donc pour vous c'est une entorse à la loi de 1905 quand même ?
08:40 - Oui, je pense que c'est une entorse à la loi de 1905.
08:45 Si vous voulez, dans le livre je parle de...
08:50 j'évoque le cas de la fameuse scène mythique de les obsèques de Johnny Hallyday,
08:57 où il est là, il est devant la tombe,
08:59 il prend le goupillon et il le repose.
09:03 Il prend le goupillon, il hésite, et puis il reprend et il le donne à sa femme.
09:13 Je crois que cette hésitation était très saine,
09:17 parce que dans cette hésitation, finalement, il y a toute la loi de 1905 qui est contenue.
09:23 - Allez, Philippe Bilger...
09:26 - Il semble d'ailleurs qu'il ait fait plus, il disait "ça n'est pas une cérémonie",
09:33 il a fait un acte très précis qui montrait qu'il a mis un bout de foi et de respect dans cette...
09:41 Mais je continue à penser, pardon, de me citer moi-même,
09:46 c'est un moyen peut-être d'avoir raison.
09:49 - C'est pas idiot, je vais faire ça maintenant.
09:51 - Je pense que c'est dérisoire.
09:54 - Mais c'est dérisoire, mais c'est une faute politique.
09:59 Et derrière tout cela, en permanence, il y a toujours chez Emmanuel Macron
10:06 un désir de réparer les erreurs vielles,
10:09 mais aussi quelque chose qui relève d'un souci de transgression minime ou grave.
10:16 Un homme, il ne peut rien faire comme les autres.
10:19 - Il y a quelque chose dont on parle assez peu, c'est que les autres cultes étaient présents,
10:23 c'est-à-dire qu'il n'y avait pas que des juifs.
10:25 C'est intéressant de le dire aussi, parce que j'entends parler d'Anouka...
10:30 - C'est quand même une fête juive.
10:32 - Oui, mais Elizabeth, il y avait d'autres représentants des autres religions...
10:38 - Ils étaient là pour assister à une célébration...
10:40 - Non, ils étaient là pour voir la remise du bruit.
10:44 - D'accord, mais je ne comprends pas d'ailleurs comment on peut dire que ce n'est pas une entorse à la loi de 1905,
10:51 là pour le coup c'est quand même le premier magistrat, on dit, le premier responsable de l'État.
10:57 - Élu, le premier perso de l'État.
10:59 - En plus, je rappelle d'ailleurs que ça n'empêchera pas évidemment les juifs qui vont à la synagogue
11:04 de prier pour la France comme chaque sabbat, dans toutes les synagogues de France,
11:08 ce qui mérite d'être signalé, ce n'est pas rien, et c'est important.
11:13 Mais le vrai dérisoire, en fait, dans un autre climat, si vous voulez,
11:18 où il n'y aurait pas une telle crispation des identités,
11:21 où il n'y aurait pas la question de l'islam évidemment, et de l'islamisme,
11:25 qui se pose à nous, si vous voulez, et qui demande une remise en cause de la laïcité,
11:30 comme le prouve encore le sondage qui est sorti hier,
11:33 peut-être que dans d'autres périodes ce serait passé crème, comme on dit.
11:37 Mais en ce moment, c'est vraiment, vraiment une faute.
11:41 - Allez, 0826, on revient dans quelques instants, Christophe qui est avec nous du Val d'Oise.
11:46 - Bonsoir Christophe.
11:47 - Bonsoir.
11:48 - Et vous voulez réagir suite à cette question, à nous caliser, c'est antilaïque,
11:52 vous êtes 28% à dire oui pour le moment, une faute politique 52, symbolique 12 et insignifiant 8,
11:57 on vous écoute Christophe du Val d'Oise.
11:59 - Vous avez le droit de vous citer vous-même, comme Philippe Bilget.
12:02 - Non mais sûr, tu as le droit de citer Philippe Bilget.
12:05 - Bien sûr.
12:06 - Bien sûr, allez-y.
12:08 - Libération et incompréhension ce matin, lorsque j'ai entendu ça.
12:12 Le président de la République ne sait plus où aller, ne sait plus ce qu'il fait, c'est pas possible.
12:17 Que penser de la population du monde entier qui le regarde ?
12:21 Le président de la République nous représente, nous les Français.
12:25 Qu'est-ce qu'ils peuvent penser aujourd'hui ?
12:27 Est-ce qu'on imagine, on va parler de De Gaulle tout à l'heure,
12:29 est-ce qu'on imagine De Gaulle allumer la bougie de Hanka à l'Elysée ?
12:34 C'est pas possible.
12:35 A un moment où le gouvernement israélien pilonne le peuple palestinien,
12:39 les femmes et les enfants en première ligne, c'est un très très mauvais signe.
12:43 Je ne comprends pas.
12:45 - Alors on va faire réagir tout le monde.
12:47 Imagine-t-on le général De Gaulle, ça m'a rappelé un certain François Fillon
12:50 qui parlait de, comment il s'appelle, de Sarkozy mis en examen.
12:54 - Ah oui, la mise en examen.
12:55 - Vous citiez le général De Gaulle, mais est-ce qu'il n'y a pas quand même une question qui se pose ?
12:58 C'est vrai que vu la situation, c'était vraiment pas le bon moment.
13:02 - Non, excusez-moi, alors ça vraiment, ça me choque que vous fassiez le lien.
13:06 - Non mais je pose la question.
13:07 - Non, ça me choque qu'on fasse le lien, je suis navrée d'abord.
13:10 Si vous voulez, oui, Israël tue des civils, mais ça n'est pas leur but,
13:14 contrairement à celui du Hamas.
13:16 Leur but est de démilitariser Gaza, c'est-à-dire de se défendre.
13:20 Après on peut tout à fait critiquer tout ce qu'on veut de la politique israélienne,
13:23 mais ça n'est pas en lien avec la laïcité, elle ne va pas évoluer avec la situation au Proche-Orient.
13:30 C'est quoi cette histoire ? Je suis désolé.
13:32 - Salomon Malka.
13:33 - Je rejoins tout à fait ce qui vient d'être dit,
13:37 mais je note quand même que ce grand écart à propos de Hanoukka
13:43 fait penser aussi au grand écart sur le plan diplomatique et politique
13:51 dans la guerre Israël-Hamas de la part du président Macron.
13:55 - Ah, c'est vrai qu'il a dit tout et le contraire.
13:57 - Voilà, voilà, donc il y a eu au début...
13:59 - Au début il voulait faire la coalition Daesh contre le Hamas.
14:04 - Et ensuite dans une intervention à la BBC, il prend le contre-pied,
14:09 il déclare qu'il faudra 10 ans pour réindiquer le Hamas.
14:12 - Alors il paraît qu'il y a eu des passages coupés à la BBC, ça je vous le dis aussi,
14:15 mais qu'après il avait appelé le président israélien Isaac Herzog
14:18 pour s'expliquer qu'il y avait eu des moments coupés, etc.
14:21 C'est pour remettre vraiment en contexte.
14:23 - Oui, après quand au général de Gaulle et à la communauté juive,
14:32 il a reçu très souvent le grand rabbin Kaplan avec qui il était...
14:38 enfin ils étaient très complices, un peu comme aujourd'hui
14:46 le grand rabbin Korsia avec Emmanuel Macron.
14:50 Et quand il avait fait, souvenez-vous, quand il avait fait son discours
14:55 "peuple sûr de lui-même et dominateur",
14:58 le grand rabbin Kaplan est allé le voir,
15:02 et il a essayé de le persuader que quand il disait "peuple d'élite,
15:07 sûr de lui-même et dominateur", c'était plutôt,
15:11 et quand on le met dans le contexte du reste de sa conférence de presse,
15:15 c'était plutôt un... comment... un éloge, un compliment.
15:19 - Et vous savez ce que de Gaulle avait répondu au grand rabbin Kaplan ?
15:23 Il lui avait répondu "de Gaulle antisémite".
15:26 Vous y croyez, monsieur le grand rabbin ?
15:28 C'est le grand rabbin Kaplan qui l'avait raconté.
15:30 - Merci beaucoup Salomon Malka d'avoir été avec nous,
15:33 un journaliste écrivain, ancien directeur de la revue...
15:38 - On veut nos chances, on veut nos chances.
15:40 - ...L'Arche et collaborateur de Figaro Vox, et ce livre, Philippe ?
15:44 - "Dieu, la République et Macron, cuisines et confessions"
15:47 publié aux éditions du Cerf.

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