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Les Vraies Voix avec Madi Seydi, Samuel Botton et Priscillia Ludosky
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00:00Le sujet, il vous passionne, c'est l'un des gros sujets de cet été.
00:03On en parle avec Madi Saidi, avec Samuel Botton, avec Priscilla Ludovski.
00:08Voici le coup de projecteur.
00:11Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
00:15Le Conseil constitutionnel a tranché hier en censurant la disposition la plus contestée de la loi
00:22qui prévoyait la réintroduction sous condition d'un pesticide interdit de la famille des néonicotinoïdes.
00:30Les sages ont en revanche validé les simplifications administratives accordées aux plus gros élevages
00:36ainsi qu'à la construction d'ouvrages de stockage d'eau à finalité agricole.
00:40La loi sera promulguée donc par Emmanuel Macron dans sa nouvelle version.
00:45Plus généralement, ça pose des débats et nous vous suggérons cette question sur le compte X de Sud Radio.
00:52Vous êtes nombreux à réagir.
00:54L'utilisation de pesticides dans l'agriculture est pour vous inacceptable.
00:58Vous dites oui à 26%.
01:00Risqué, vous dites oui à 24%.
01:03Souhaitable, vous dites oui à 10%.
01:05Nécessaire, vous dites oui à 40%.
01:08Il est très intéressant de voir la nuance entre souhaitable et nécessaire.
01:12Je vous laisse réagir.
01:13En tout cas, nous en parlons donc bien sûr avec nos vrais voix, mais aussi avec Jean-Marc Gauvernatori, conférencier à l'ONU, auteur de nombreux livres sur le sujet et coprésident d'Écologie au centre.
01:24Voilà, je rappelle qu'Écologie au centre est une écologie qui n'est pas très à gauche, donc pas très punitive si je veux.
01:29Essayer de resynthétiser.
01:33On est d'accord, Jean-Marc Gauvernatori ?
01:35C'est de l'écologie intelligente.
01:37Par exemple, en matière de pesticides de synthèse, on ne dit pas qu'il faut zéro pesticides de synthèse, mais l'utilisation de pesticides de synthèse devrait être l'exception et pas la règle.
01:47Et aujourd'hui, malheureusement, dans notre pays et en Europe, la règle, c'est encore beaucoup de pesticides de synthèse, d'où toutes les maladies que nous connaissons.
01:55Bon, autour de la table, on continue.
01:57Priscilla Ludosky, qu'est-ce qui, dans cette loi du plomb, vous semblait relever du bon sens ?
02:06Parce qu'il y avait quand même des points positifs.
02:08Est-ce que vous en voyez dans cette proposition de loi du plomb ?
02:12Que ce soit la loi du plomb ou une autre, je trouve qu'on régresse à chaque fois.
02:18Alors, j'entends ce que dit le monsieur, mais je trouve parfois que c'est dans la radicalité qu'on entend les voix qui alertent, malheureusement.
02:27Et je ne sais pas exactement tout ce qu'il y avait de potentiellement positif dans cette loi.
02:32Le fait de protéger les agriculteurs, notamment sur une concurrence déloyale au niveau européen ?
02:37Mais je pense que c'est au niveau européen qu'il faut agir à ce moment-là.
02:39En fait, on n'interdit pas les importations avec des règlements différents qui sont au détriment des agriculteurs ici et dans les Outre-mer.
02:49Et à côté de ça, on crie à tort et à travers que les pesticides sont...
02:54Et c'est la réalité, la mutuelle des agriculteurs dit que la première cause de décès des agriculteurs au-delà du suicide,
02:59ce sont leurs enfants et eux qui sont victimes des pesticides.
03:02Donc au bout d'un moment, est-ce qu'on ne peut pas se mettre autour de la table ?
03:09L'année Covid, c'est l'année 2020, je l'appelle l'année Covid,
03:13où il y avait eu une convention citoyenne sur les questions essentielles, et notamment celle de l'agriculture.
03:18Et je pense qu'il faut mettre autour de la table les acteurs concernés, notamment les agriculteurs,
03:21pour savoir comment faire pour avoir une agroécologie.
03:24Je pense qu'on y est, on a des exemples qui fonctionnent d'agroforesterie, d'agroécologie,
03:28et ils font sans pesticides.
03:29Parce que la nature fait bien les choses, à un moment donné, au-delà d'expérimenter,
03:33il faut pouvoir commencer à rentrer dans ce modèle-là.
03:35Et en fait, les agriculteurs peuvent être mis autour de la table.
03:37Moi, ce que je voyais dans la crise, quand on a eu des agriculteurs qui sont montés à Paris
03:40pour dénoncer leurs conditions de vie,
03:44à aucun moment on se dit, il faut peut-être mettre en place un espace démocratique
03:47qui leur permette de co-construire ces solutions.
03:49Et peut-être que parmi ces solutions, il y aurait des alternatives,
03:52comme ce que dit le monsieur.
03:53Peut-être qu'ils ne diront pas le zéro pesticide,
03:55mais peut-être qu'ils auront à cœur de contribuer à un nouveau plan.
03:57Et je trouve que ce n'est pas le cas, ça manque.
03:59Et même les agriculteurs qui sont dans les territoires d'outre-mer
04:01dénoncent cette loi et disent qu'elle n'accompagne pas réellement les agriculteurs.
04:05Bon, Jean-Marc Gouvernatori, le monsieur.
04:09Pardonnez-moi, je n'ai pas beaucoup de mémoire.
04:12Bon, Jean-Marc Gouvernatori, sur la première partie de ce que vient de nous dire Priscilla Ludowski,
04:18qu'est-ce qu'on peut faire ?
04:18Vous avez été candidat aux élections européennes.
04:21Qu'est-ce que concrètement on peut faire ?
04:23On va essayer de régler cette question de l'Europe, déjà,
04:26parce qu'en n'étant pas armeuse égale,
04:29on ne peut pas dire aux agriculteurs, vous ne vous défendez pas.
04:35Donc, est-ce qu'il y a moyen de faire pression sur l'Europe
04:37pour que cette loi-là, qui empêche les pesticides,
04:40soit suivie par les 26 autres ?
04:44D'abord, il faut bien me passer le message partout.
04:47Environnement préservé, c'est santé préservée.
04:50Donc, ce qui est capital, c'est qu'on est tous prioritairement intéressés
04:53par notre santé propre, et le décideur politique devrait aussi avoir comme priorité
04:57la santé des individus, parce que c'est aussi un coût financier colossal.
05:00Le premier coût financier de la France, c'est la maladie, 300 milliards d'euros,
05:05entre autres à cause des pollutions, et entre autres à cause des pesticides.
05:08Mais pour que ça réussisse, il faut une coopération entre le décideur politique
05:12et le consommateur.
05:13Le consommateur, il a évidemment son relevé.
05:16En matière d'acétamipride, ça concerne principalement les noisettes et les betteraves,
05:20mais il est capital qu'enfin, sur tous les produits,
05:23bon, parlons d'alimentation, puisque c'est le sujet de la minute,
05:27mais il est capital que l'étiquetage montre clairement l'origine des produits,
05:32mais de façon très claire.
05:33Parce que le consommateur ne doit pas consommer des produits importés
05:36tant qu'on ne peut pas les interdire,
05:38qui sont produits avec des éléments qui sont nocifs pour la santé.
05:41On va y revenir, Jean-Marc, on va y revenir.
05:45Évidemment, il y a plein de questions.
05:48Mais sur l'histoire de l'Europe, parce que je reviens sur ce que disait Priscilla Ludovski,
05:54alors vous disiez, il faut qu'on se parle, donc peut-être en 26 langues,
05:57enfin, en Belgique, ça devrait poser moins de problèmes.
06:00Voilà.
06:00Mais est-ce qu'il y a moyen de faire pression sur le Parlement européen
06:06pour que ces pesticides, en tout cas les très dangereux,
06:09soient interdits sur l'ensemble de la communauté européenne ?
06:12C'est possible ou pas ?
06:13Bien sûr qu'il y a moyen de faire pression,
06:15sauf que sur 27 pays, il y en a 26 qui le veulent.
06:18Donc là, vous êtes très minoritaire.
06:20Donc, il ne faut pas croire que la solution ne vient que du politique, M. Brandel.
06:24La solution, elle vient du politique et du consommateur.
06:26Mais pour ça, il faut que le consommateur puisse savoir.
06:30Donc, la mesure de l'étiquetage est une mesure capitale.
06:33Ça coûte zéro et chacun prend ses responsabilités.
06:36Et à partir du moment où vous avez une grande majorité des députés européens
06:40qui valident l'utilisation de l'acétamipride,
06:43eh bien, sur ce sujet-là, par exemple,
06:45mais aussi sur les autres pesticides de synthèse,
06:47il faut informer le consommateur qui, lui, à un moment donné, a fait un choix.
06:51Oui, le choix, il est tout de suite fait.
06:52C'est celui du moins cher, m'a dit Saïdi.
06:54Non, c'est ça le problème, quoi ?
06:55Oui, c'est sûr, c'est celui du moins cher.
06:57Mais la réalité, c'est que chez le consommateur, c'est comme chez le politique.
07:02Chez le politique, en réalité, personne ne parle de la même voix.
07:04Mais chez le consommateur, c'est aussi la même chose.
07:06Il y a quand même une certaine partie de gens chez les consommateurs
07:09qui vous disent « Ah ben oui, mais c'est normal, il faut les utiliser ».
07:12Vous en avez d'autres qui sont peut-être plus nuancés
07:14et qui ont peut-être un regard peut-être plus souple sur la question des pesticides.
07:21Mais c'est hyper compliqué, en réalité.
07:23Là, il vient d'être dit, justement, que 26 pays sur 27 étaient pour.
07:28Comment on fait ?
07:29Oui, c'est quand même terrible, ça.
07:30C'est-à-dire que même nos amis allemands,
07:32on est assez proches politiquement sur les avancées et tout ça ?
07:35Oui, oui, oui, effectivement, jusqu'à un certain point.
07:38Moi, je préfère les pays bas, par exemple.
07:39Oui, mais la vérité, c'est que les pays n'ont que des intérêts et rarement des amis.
07:43C'est ça, la vérité.
07:45Et c'est hyper compliqué.
07:46Depuis tellement d'années, on a le même discours.
07:48C'est hyper compliqué.
07:49Comment est-ce qu'on peut tolérer qu'en France,
07:50nos agriculteurs soient soumis à certaines normes ?
07:53Et des normes assez drastiques, quand même.
07:54Et qu'en Ukraine, par exemple, c'est le contraire.
07:57Et qu'on accepte que ces produits puissent venir en France et qu'ils soient vendus.
08:01Parce que la consultation sur le compte X de Sud Radio,
08:04vous continuez de voter,
08:05mais on va dire que ceux qui sont plutôt défenseurs de la cause,
08:11des agriculteurs qui disent qu'on en a besoin,
08:13disent beaucoup plus que ces pesticides sont nécessaires,
08:18dans le sens obligation pour vivre dans la concurrence, j'entends bien,
08:23plutôt que souhaitables.
08:24Parce que souhaitables, et il y a inacceptables et risqués quand même.
08:28Samuel Bauton, on ne s'en sort pas de l'Union Européenne.
08:30C'est un échec terrible de l'Union Européenne, cette question, non ?
08:33Alors, oui et non. C'est-à-dire, déjà, il faut bien recentrer le débat
08:36sur les raisons et pourquoi de la loi Dupland.
08:39Donc, c'est une question qui a plusieurs points de vue
08:41et plusieurs angles de considération.
08:42Le premier, il est démocratique.
08:44La façon dont cette loi est passée a été votée,
08:47l'absence de débat, le fait qu'une pétition derrière arrive à la remettre en cause.
08:51Conseil constitutionnel, qui est invalide, etc.
08:54Et après, il y a, de mon point de vue, la vraie question.
08:56Et il faut changer d'angle, ce n'est pas la question des pesticides.
08:59C'est des pesticides, oui, mais pourquoi faire ?
09:01Qu'est-ce qu'on fait avec ça ? Dans quel sens ? Quelle agriculture ?
09:04Et donc, à partir de là...
09:05Jean-Marc Gouvernatori va nous le dire, mais continuez.
09:07Je vais finir, parce qu'on attaque la loi Dupland sur les mauvais axes.
09:10Donc, il y a effectivement le discours
09:12« Les pesticides, c'est mal, c'est mauvais pour la santé. »
09:14Mais, comme vous l'avez dit justement, M. Gouvernatori,
09:17c'est des pesticides qui sont réintroduits
09:18sur la culture de la betterave et de la noisette.
09:21Donc, c'est très encadré.
09:22Et surtout, on est sur des agricultures
09:25qui ne sont pas nourricières,
09:26mais qui sont plutôt pour la transformation en sucre,
09:29dont c'est un cas très particulier.
09:30Et on me dit, il faut sauver l'agriculture.
09:33D'accord ? Mais ça ne s'applique pas ici.
09:35Vous pourrez me le tourner de toutes les manières.
09:36Aujourd'hui, sur cette question de la loi Dupland,
09:38ce n'est pas forcément la première considération.
09:40Et enfin, il faut régler la question des pesticides,
09:43parce que, de toute façon, pour l'instant,
09:45vous êtes bloqués et j'y reviendrai après.
09:47C'est des pesticides qu'on introduit
09:49pour l'industrie agroalimentaire,
09:51ou est-ce qu'on l'introduit pour de l'agriculture locale
09:53et de la consommation directe aux consommateurs ?
09:55Et enfin, je conclue là-dessus,
09:57il y a effectivement la question de la compétitivité,
09:59du cadre de l'Union Européenne,
10:01et il faut surtout accompagner les transformations.
10:03Et c'est là où j'ai peut-être un désaccord
10:05avec vous, Priscilla, sur ce point,
10:07et sur les exemples que vous avez donnés.
10:08Parce que Priscilla dit, il faut aller fort,
10:11il faut taper fort.
10:11Et elle a raison.
10:12Et elle a raison.
10:13Mais il faut prendre en compte aussi
10:17les problématiques que sont les nôtres,
10:20l'agriculture telle qu'elle est en France
10:22et comment elle a évolué ces 30-40 dernières années.
10:25Il faut repenser le modèle agricole.
10:27Et ça, il y a trois piliers.
10:28C'est l'économique, l'humain et le technique.
10:31Et là, aujourd'hui, malheureusement,
10:33j'ai le sentiment qu'on est,
10:34passez-moi l'expression, un peu à poil sur ce sujet.
10:36Bon. Alors, Jean-Marc Gouvernatori...
10:38D'où la Convention citoyenne sur l'agriculture.
10:40Par exemple. Voilà.
10:41Et c'était votre proposition.
10:42Jean-Marc Gouvernatori,
10:43vous connaissez très bien cette émission,
10:45Les Vrais Voix.
10:46Les gens qui sont autour de la table
10:47sont forcément des gens brillants.
10:49Et vous en avez été.
10:50Alors, répondez...
10:51Répondez à ces brillantes petites remarques.
10:56Allez-y, Jean-Marc Gouvernatori.
10:58Il faut bien savoir que l'élément acétamipride,
11:01c'est une goutte dans l'océan.
11:03L'agriculture française utilise autour de 100 000 tonnes
11:06de pesticides de synthèse chaque année.
11:10C'est-à-dire 3 kg à l'hectare.
11:12Donc, on fait partie des grands consommateurs
11:14de pesticides de synthèse,
11:16un peu moins que le Brésil,
11:17un peu moins que les États-Unis,
11:19mais selon les calculs,
11:20parce qu'il y a quelques différences,
11:22selon les experts,
11:23par rapport à l'Espagne ou l'Allemagne.
11:25Donc, on est déjà...
11:26L'acétamipride, c'est qu'un des problèmes.
11:28La problématique, elle est bien plus globale que ça.
11:30C'est pourquoi il faut fonctionner avec le consommateur
11:33et par la pédagogie,
11:34parce que peut-être que le consommateur peut aussi évoluer
11:36dans son bol alimentaire.
11:38Pardon, Jean-Marc,
11:41mais ce que dit Samuel Botton,
11:42parce que lui, il voulait recentrer...
11:44Moi, j'ai posé la question
11:45pour concerner un maximum de personnes.
11:47On se recentre, OK,
11:48allons-y, sur l'acétamie, etc.
11:50Hein, voilà.
11:52Oui, oui, oui.
11:54C'est-à-dire que je l'ai dit à chaque fois
11:55en l'ayant sous les yeux,
11:56et là, je ne l'avais plus, je ne l'avais perdu.
11:58Bon, bref.
11:59Bétrave et noisette uniquement.
12:01Donc, là, ça concerne pas tout le monde.
12:02Je serai à devoir vous dire le mot lobby.
12:04Oui, oui, oui, voilà.
12:06Mais ça, même si ce n'est que sur les bétraves
12:09et que sur les noisettes,
12:10et que c'est un produit de transformation,
12:12on se le prend en pleine figure.
12:14C'est ça, Jean-Marc Gouvernatori ?
12:16En l'état, oui.
12:18Maintenant, le fait que le Conseil constitutionnel
12:20ait bloqué, ça,
12:21bon, moi, je trouve que c'est très bien.
12:22Mais il y en a plein d'autres
12:23de pesticides de synthèse
12:24qui provoquent des maladies
12:25chez les consommateurs et les agriculteurs.
12:28Il y a le métalaxie,
12:29il y a les glyphosates.
12:30Il y a des éléments qui font
12:32qu'à un moment donné,
12:33il faut se dire la vérité.
12:34Soit la santé, c'est la priorité,
12:37soit la santé n'est pas la priorité.
12:39Si la santé est la priorité,
12:40et c'est évident qu'elle devrait l'être,
12:42eh bien, on tend vers une agriculture
12:44qui consomme de moins en moins
12:45de pesticides de synthèse.
12:47Et dans le même temps,
12:47vous envoyez des milliers d'agriculteurs
12:49à l'abattoir.
12:50Non, attention, je ne dis pas
12:51que je suis contre ce que vous venez de dire.
12:52Pas nécessairement.
12:52Attention, mais c'est juste
12:54prendre en compte l'équilibre.
12:55Samuel, oui, terminez votre phrase.
12:56Juste prendre en compte
12:57l'équilibre écologique
12:59qui est nécessaire.
13:01Et prendre en compte
13:01le point que j'évoquais,
13:03cet équilibre de transformation
13:05de la mentalité agricole
13:06et de son mode de fonctionnement.
13:08Et ça, malheureusement,
13:09c'est comme les véhicules thermiques.
13:11L'horizon, ce n'est pas 2035,
13:12c'est plutôt 2050.
13:14Mais il faut l'accompagner dès maintenant.
13:15Voilà, alors chacun répond.
13:17Donc Priscilla Ludovski
13:18voulait rajouter quelque chose.
13:19Non, mais ce que je dis,
13:20c'est qu'il y a des agriculteurs
13:21qui sont d'accord avec le fait
13:23qu'il faut changer de modèle.
13:25Mais à quel moment
13:26on commence à le faire ?
13:27Quand est-ce qu'on s'y met ?
13:27Quand est-ce qu'on les met
13:28autour de la table ?
13:29On leur donne les outils
13:30pour faire ce qu'il faut.
13:31C'est ça aussi.
13:32Et qu'ils aient les moyens
13:32de vivre pendant
13:33qu'on fait cette transition-là aussi.
13:34Et après, dans l'ordre,
13:35c'était vous, Jean-Marc Governatori.
13:37Non, mais la base,
13:38c'est évidemment
13:39un marché unique,
13:40règle unique.
13:41Or, ce n'est pas le cas.
13:42Donc c'est une faute du politique,
13:44évidemment,
13:45que de mettre en concurrence
13:46nos paysans
13:46avec des paysans
13:47qui jouent avec d'autres règles du jeu.
13:48C'est comme si vous faites
13:49un match de foot,
13:50vous, vous n'utilisez que les pieds
13:51et en face,
13:52ils ont le droit d'utiliser les mains.
13:52Ça ne peut pas fonctionner.
13:54En l'État, c'est bien ça.
13:55Donc c'est aux décideurs politiques
13:56de faire ce qu'il faut,
13:58mais le consommateur aussi
13:59peut jouer en rôle
14:00à travers sa consommation quotidienne,
14:01mais aussi à travers son vote.
14:03Et il est clair que
14:04lorsqu'il y a peu de votes écologiques,
14:06effectivement,
14:07le gouvernement a tendance
14:09à se laisser aller
14:09et à se dire,
14:10tant pis,
14:10on verra plus tard.
14:11Pour résoudre des problèmes
14:13de court terme,
14:14alors qu'il prépare
14:14des problèmes de moyens
14:15et longs termes.
14:16M'a dit ça, il dit.
14:17Oui, moi, je pense
14:18qu'il faut complètement
14:19repenser l'agriculture
14:19et encore,
14:20faut-il qu'on soit d'accord
14:21sur la conception
14:22qu'on a de l'agriculture.
14:23Alors oui,
14:23il faut tout repenser,
14:24mais comment ?
14:25Rien que nous,
14:25entre Français,
14:26on n'arrive pas
14:26à se mettre d'accord.
14:27Avec les Européens,
14:28ce n'est même pas la peine.
14:30Donc je crois
14:30qu'il faut tout reconstruire.
14:31Alors évidemment,
14:32ça ne va pas se faire
14:32en 10 ans, en 20 ans.
14:34Je pense que ça va être
14:35sur du long terme
14:35et surtout avoir
14:37de vrais objectifs.
14:38Ailleurs,
14:38dans le monde,
14:38ça fonctionne.
14:39Certains arrivent
14:40à être agriculteurs.
14:42Alors évidemment,
14:43ce n'est peut-être
14:43pas de l'intensif,
14:44mais ils arrivent
14:45à cultiver,
14:46à faire de l'agriculture,
14:48à nourrir les gens
14:49de manière correcte.
14:50En évident,
14:51toutes ces maladies
14:52qu'on voit arriver
14:53de partout.
14:53Et là,
14:53on a des cancers
14:54qui débarquent de partout.
14:55Il y a de plus en plus
14:56de cancers infantiles.
14:57On n'en avait pas avant.
14:58Il y a bien une raison
14:59qui pourrait expliquer cela.
15:01Mais je crois
15:02qu'il y a aussi
15:02une question de conception.
15:03Comment on veut vivre ?
15:04Comment on veut manger ?
15:05Et encore,
15:06il faut qu'on soit d'accord
15:07sur l'agriculture
15:08qu'on veut demain.
15:09Et ça,
15:09ce n'est pas réglé.
15:10Alors,
15:10ce qui ressort de ça
15:11et Jean-Marc Gouvernatori
15:12pour la conclusion,
15:13hier,
15:13on parlait finalement
15:14des agriculteurs
15:15qui étaient
15:16des premiers écologistes.
15:18On en a parlé
15:19dans l'actualité
15:19avec Claude,
15:20etc.
15:21Des écologistes
15:22ont très politisé
15:24la question
15:25et finalement,
15:27il y a une césure
15:27entre agriculture
15:28et écologie.
15:30Comment réconcilier
15:31les deux parties ?
15:32Ça sera la conclusion.
15:33Jean-Marc Gouvernatori.
15:35D'une part,
15:36mettre en place
15:37marché unique,
15:38règle unique.
15:39Sinon,
15:39on ne peut pas avoir
15:40un marché unique.
15:40Il faut évidemment
15:41que nos agriculteurs
15:42soient à égalité
15:43de norme
15:43avec les autres.
15:44Et d'autre part,
15:45pour le cas
15:45de l'acétamitride,
15:46je rappelle que ça se présente
15:47sous forme de poudre blanche
15:49et je vous suggère
15:50d'éviter les poudres blanches.
15:51Oh, la conclusion !
15:56Merci Jean-Marc Gouvernatori.
15:58Merci Priscilla Ludovski,
16:01Madi Seydi
16:01et Samuel Botton.
16:03Vous m'avez accompagné
16:03pour la dernière
16:04avant les vacances.
16:05On reviendra avec
16:05Judith Béler
16:06pour la dernière semaine
16:07et puis après,
16:07on verra ce qui se passera
16:08dans la vie de chacun.
16:09En tout cas,
16:10c'est un vrai plaisir.
16:11Merci à notre
16:12exceptionnelle réalisatrice,
16:14Marie,
16:16qui s'appelait Faille
16:17et puis qui,
16:18entre-temps,
16:18dans le mois de juillet,
16:19s'est appelée Le Gall.
16:20C'est marrant.
16:20Pourquoi Faille ?
16:21Parce que Faille
16:22et puis après Le Gall.
16:23Faille, F-A-Y-E ?
16:24Voilà, c'est ça.
16:25J'aime bien ça.
16:25Ah, oui, oui.
16:27Ça, j'aime bien.
16:27Voilà.
16:28Merci à toute l'équipe.
16:29Il y a quelque chose
16:30de sénégalais dans Faille,
16:31en fait.
16:32Il y avait Apollo Faille,
16:33un grand basketeur.
16:34Ah aussi.
16:35Merci à vous tous
16:36dans un instant des infos
16:37et pour ceux qui partent
16:38comme moi,
16:39bonnes vacances.
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