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  • il y a 4 mois

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Transcription
00:00Et puis c'était un jugement attendu, celui du Marocain de 47 ans soupçonné d'avoir profané la tombe du soldat inconnu.
00:08C'était ton début de semaine en allumant sa cigarette avec la flamme.
00:11Oui, en situation régulière jusqu'en octobre, l'homme avait déclenché la colère du monde politique
00:17avec en tête de file le ministre de l'Intérieur, Bruno Rotaillot, déterminé à lui retirer son titre de séjour.
00:23Hier, le verdict est tombé. Jean-Baptiste Martier, alors que l'individu risquait un an de prison et 15 000 euros d'amende,
00:30il repart avec trois mois avec sursis.
00:32Oui, pas de peine ferme donc, il ressort libre mais avec des obligations de soins, lui qui est alcoolique et bipolaire.
00:38Trois mois de prison avec sursis, c'est bien moins que les réquisitions du parquet.
00:42Le ministère public avait requis plutôt un an de prison, dont dix mois avec sursis.
00:47Dans le box, le prévenu, le regard dans le vide a du mal à justifier son geste.
00:51Je regrette, j'ai commis la bêtise du siècle, je m'excuse auprès de tous les Français, de tous les militaires, clame-t-il en pleurant.
00:58A la cour, il explique travailler la journée sur un chantier proche des Champs-Elysées.
01:02Il s'est ensuite alcoolisé et n'avait pas de feu.
01:05Il est alors allé allumer sa cigarette avec la flamme du monument.
01:08Le prévenu assure avoir commis son geste sans réfléchir et sans arrière-pensée.
01:13C'est là une 29e condamnation pour ce Marocain arrivé en France en 1987 au titre du regroupement familial.
01:20Il est désormais libre mais bientôt en situation irrégulière, sans titre de séjour.
01:24Après l'annonce de Bruno Rotailleau de vouloir lui retirer ses papiers, des papiers initialement valables jusqu'en octobre prochain.
01:30Jean-Baptiste Marti, journaliste au service Police-Justice pour Europe 1.
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