- il y a 2 jours
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00:00La grande interview, mon invité ce matin, c'est Carl Olive.
00:10Bonjour Carl Olive, vous êtes député ensemble pour la République des Yvelines.
00:15On va parler notamment du budget, vous avez siégé hier pour faire adopter la loi spéciale,
00:19mais l'actualité de la nuit, ce sont ces sanctions émises par l'administration Trump
00:24contre 5 Européens, dont l'ancien commissaire européen Thierry Breton,
00:28qui était d'ailleurs sur notre antenne en début de semaine,
00:30ils sont désormais interdits de territoire américain.
00:32Ce qui leur est reproché, c'est leur activisme en faveur d'une régulation de la tech
00:35et contre la désinformation.
00:38Ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler l'esprit de Noël de la part de la Maison-Blanche.
00:41Puisque vous parlez de Noël, d'abord je me permets de souhaiter un très bon Noël
00:44et de très belles fêtes de fin d'année à tous les spectateurs de CNews et d'Europe 1.
00:48Je dis aussi qu'il faut être heureux parce que c'est bon pour la santé, on l'oublie parfois.
00:53Vaut mieux faire envie que pitié, le rôle du commissaire européen Thierry Breton
00:56a tout simplement été exceptionnel, notamment sur le rôle qu'il a pu jouer
01:00dans le fait d'être finalement sur une espèce de réciprocité sur la souveraineté numérique.
01:07C'est un des grands artisans du digital service, du digital market.
01:12Oui, ça s'apparente à « on ne veut pas de vous, restez où vous êtes ».
01:16Ce n'est pas vraiment comme ça que ça se passe,
01:18surtout que dans le même temps on est capable de nous donner des leçons de morale.
01:21Vous entendez quand même les critiques de la part de Donald Trump,
01:24de son entourage aussi, sur la liberté d'expression en Europe
01:27qui serait à leurs yeux menacée avec ses volontés de réguler ?
01:31On ne va peut-être pas inverser les rôles non plus.
01:33Vous voyez, moi je trouve que Thierry Breton est un commissaire européen
01:38qui a fait un énorme travail, c'est un grand chef d'entreprise,
01:41c'est un capitaine de l'économie française.
01:44Et je pense que quand Thierry Breton parle, voyez-vous, on ne l'écoute pas en mono,
01:47on l'écoute en stéréo.
01:48C'est peut-être le message qu'il faut faire passer outre-Atlantique.
01:51Alors ces sanctions, elles interviennent après d'autres discours
01:53de la part de Donald Trump sur l'Union européenne.
01:55L'Union européenne menaçait d'effacement civilisationnel
01:58selon un document officiel de l'administration américaine.
02:02Est-ce qu'on peut dire encore ce matin, Carl Olive,
02:03que les Américains et Donald Trump sont nos amis ?
02:07Oui, franchement je pense qu'on a un partenariat évidemment historique
02:11et il faut toujours savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va.
02:13Enfin je veux dire, on est très heureux d'avoir eu l'aide américaine
02:17notamment sur des conflits mondiaux et on est très heureux encore aujourd'hui de l'avoir.
02:21Ça ne doit rien effacer.
02:23En revanche, je pense qu'on doit nous autres déjà balayer devant notre porte.
02:27Si on parle de l'Union européenne, moi j'aimerais bien qu'on ait une Union européenne
02:30qui soit beaucoup plus, je dirais, souveraine et beaucoup plus forte.
02:33Et ce qui n'est pas le cas, on a l'impression que finalement
02:36on se met des bâtons dans les roues sur un certain nombre de choses.
02:39On parlera peut-être des agriculteurs, mais j'aimerais d'abord qu'on balaye devant notre porte
02:43et on sera beaucoup plus fort, notamment à l'endroit de ce qu'on veut nous imposer du côté des Etats-Unis.
02:49On parlait de l'esprit de Noël, il n'y aura pas de budget cette année sous le sapin.
02:53Une loi spéciale a néanmoins été adoptée hier au Parlement.
02:56Vous avez siégez, vous, à l'Assemblée nationale pour voter cette loi spéciale.
03:00Pour expliquer, ça permettra de continuer à lever l'impôt ?
03:03C'est un sparadrap, c'est une mesure d'urgence, mais ça ne règle pas la situation ?
03:06Je dirais qu'on a évité la panne, mais on va rouler au ralenti.
03:11On a évité la panne parce qu'il fallait effectivement une loi spéciale
03:15pour à la fois faire en sorte que nos fonctionnaires puissent être payés,
03:20qu'on puisse également récolter l'impôt,
03:22que les collectivités puissent continuer à travailler de cette manière-là.
03:26On roule au ralenti parce que ce n'est pas ce qu'on avait imaginé dans l'idéal.
03:30On voit bien qu'on a un certain nombre de privations et d'augmentations de taxes,
03:36mais on va certainement y revenir.
03:38Maintenant, s'il faut se contenter de cette loi spéciale, d'ailleurs comme l'an passé,
03:42alors allons-y.
03:43Moi, ce que je souhaite, c'est que, comme l'a dit le Premier ministre Sébastien Lecornu,
03:47à qui il faut rendre hommage,
03:49il faut qu'au mois de janvier, l'histoire soit entendue.
03:52C'est-à-dire que nous ayons un budget.
03:54Parce que la plaisanterie, c'est quand même 12 milliards d'euros.
03:58Le coût de la loi spéciale, c'est-à-dire ?
04:00Le coût de la loi spéciale plus le PLFSS,
04:02le projet de loi de financement de la sécurité sociale.
04:06J'ai presque envie de dire le projet de loi de finance de la sécurité des socialistes.
04:10On a tellement donné aux socialistes, tellement donné...
04:12Et la faute à qui, Karl-Olive ?
04:13Qui a choisi de s'associer avec les socialistes ?
04:16Alors, je dirais qu'aujourd'hui, on a une configuration où,
04:19et c'est bien de me poser cette question, Thomas Bonnet,
04:21où finalement, on n'est plus du tout en majorité relative,
04:24en majorité absolue.
04:25Je vous le disais sur ce plateau, il fut un temps,
04:28quand je suis arrivé à l'Assemblée nationale en 2022,
04:30on n'était déjà plus en majorité absolue,
04:32mais on s'y croyait toujours.
04:34Non, les Français ont choisi une assemblée hétéroclite.
04:38Donc, il faut l'accepter.
04:39Mais jusqu'où on peut aller ?
04:40Il faut donc tout concéder aux socialistes ?
04:42Alors, sûrement pas.
04:43Alors, c'est absolument pas ce que je vous dis.
04:44Alors là, très loin...
04:45Vous vous souvenez de cette chanson des inconnus ?
04:48Rap tout.
04:48Taxe sur le foncier, taxe sur l'immobilier,
04:50taxe professionnelle, taxe sur le personnel,
04:52taxe sur l'apprentissage,
04:54taxe sur tout ce qui bouge.
04:56Les rap tous et les socialistes, aujourd'hui,
04:57c'est ça que vous nous dites ?
04:58Je dis que la taxation,
04:59les créations de taxes en long, en large, en travers,
05:02ça suffit.
05:03On est le pays, en Europe,
05:04on est le plus taxé,
05:06on est le plus imposé.
05:07Est-ce qu'on peut, dans son pays,
05:09se détendre un tout petit peu,
05:10mettre en place la valeur travail,
05:12faire en sorte que ceux qui bossent plus,
05:14eh bien, gagnent plus ?
05:15Oui, sans qu'on ait à taxer.
05:17Est-ce qu'on peut diminuer les charges patronales ?
05:19C'est de cela qu'il faudrait taper dans la fourmilière,
05:21plutôt que systématiquement, comme vous le dites,
05:23aller chercher un sparadrap,
05:25ça ne va pas, on va vous sortir une taxe.
05:27Et puis, quelque chose qui fonctionne bien,
05:28par exemple, par la prime Rénov',
05:30la prime énergétique,
05:31celle-là, on va la suspendre,
05:32parce que la loi spéciale ne nous le permet pas.
05:34Et puis, moi, j'aimerais bien qu'on arrête aussi
05:35nos forfonteries sur l'aide aux apprentis, par exemple.
05:39Il y a bon nombre d'entreprises qui regardent,
05:40et certainement des chefs d'entreprise,
05:42qui regardent comme des étudiants
05:43qui regardent votre émission
05:43et nous écoutent à la radio,
05:45qui aimeraient bien qu'on continue ces aides,
05:47entre guillemets.
05:47Mais ce n'est pas un contrat perdant-perdant,
05:49c'est vraiment un contrat gagnant-gagnant.
05:51Je le dis parce que moi, je crois à l'apprentissage.
05:53L'apprentissage, c'est un passeport pour l'emploi.
05:54Ce n'est pas une voie par défaut.
05:56Alors que, pour une fois qu'on a quelque chose
05:57qui fonctionne,
05:58mais merde, qu'on arrête finalement
06:00de se tirer une balle dans le pied.
06:02– Karl-Oliv est l'invité de la grande interview
06:03en direct sur CNews et sur Europe 1.
06:05Vous parliez des discussions qu'ils doivent reprendre.
06:08Ça reprendra sans doute au début du mois de janvier.
06:10Est-ce qu'il est temps que le Premier ministre
06:11utilise le 49-3 ?
06:13C'est finalement ce que lui demandent
06:15un certain nombre d'entre vous,
06:16même au sein de votre mouvement.
06:18– Je crois que tout le monde pense tout bas
06:20ce que François Hollande a dit
06:22il y a presque un mois et demi maintenant.
06:24Le recours au 49-3.
06:25Enfin, le 49-3, ce n'est pas un caillou dans la chaussure.
06:29C'est un outil institutionnel.
06:31Sébastien Lecornu a dit justement
06:33qu'il souhaitait qu'il y ait vraiment
06:35le chemin parlementaire.
06:37Je rends aussi hommage à la présidente
06:38de l'Assemblée nationale
06:38parce que ce rôle n'a pas été facile
06:40et elle a réussi à faire en sorte
06:41que les uns et les autres
06:43on puisse aboutir à quelque chose.
06:45– Aboutir à quoi ?
06:46Il n'y a pas eu d'accord finalement sur le budget ?
06:48– Alors, le PLFSS,
06:49on en a parlé il y a quelques instants.
06:50– Avec la suspension de la réforme des retraites,
06:52il faut le préciser quand même.
06:52– Moi, je n'ai pas voté, vous voyez ?
06:54Parce que j'étais contre cela.
06:56Je n'ai pas voté parce que j'étais contre cela.
06:58On ne peut pas avoir dit
06:59qu'en France,
07:00on est encore le pays d'Europe
07:01où on part le plus tôt 64 ans.
07:04Je ne fais aucune stigmatisation.
07:06On n'aura pu ajuster
07:06sur la réforme des retraites pour les femmes,
07:09sur les longues peines,
07:09sur les carrières pénibles.
07:13Et puis, on constate qu'en Allemagne,
07:15en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni,
07:16on part à 66-67 ans.
07:19Bon bref, là encore une fois,
07:20on a dit, allez, les retraites,
07:22on oublie.
07:22Ça fait 4 présidentielles,
07:243 présidentielles qu'on en parle,
07:24mais ce n'est pas grave, on oublie.
07:25Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne.
07:27Donc j'espère bien que, effectivement,
07:29je pense que le 49.3 est un outil
07:32qui nous permettra d'arrêter la gabegie,
07:34de partir dans tous les sens.
07:35– Donc il faut revenir sur cet engagement
07:36du Premier ministre, ce matin.
07:38– Je pense que les partis,
07:41s'ils sont responsables,
07:42d'ailleurs, quand il dit que le gouvernement
07:43et le Parlement prendra ses responsabilités,
07:46j'espère qu'à un moment donné,
07:47on permettra aux Français
07:48d'avoir un budget digne de ce nom.
07:51Effectivement, ça sera un budget
07:52qui sera un budget composite,
07:54mais au moins, nous pourrons avancer.
07:55Il faut qu'on arrête,
07:56on arrête de parler,
07:57ça fait 4 mois, 5 mois
07:58qu'on arrête de parler.
07:59On va encore faire de la discussion
08:00aux parlementaires,
08:01et pendant ce temps-là,
08:02le pays avance moins bien.
08:03– L'actualité, ce sont aussi
08:04les agriculteurs reçus à l'Elysée
08:06par le Président de la République.
08:07Bon, le Mercosur,
08:08la ratification a été repoussée d'un mois,
08:10mais ce que comprennent bien
08:11les agriculteurs,
08:12c'est qu'il n'a pas été mis
08:13complètement de côté,
08:14ce traité de libre-échange
08:15avec les pays du Mercosur.
08:17Est-ce que ce matin,
08:17vous vous dites,
08:18il faut complètement arrêter
08:19et stopper la ratification
08:21à venir de ce traité de libre-échange ?
08:23– D'abord, moi,
08:24je fais partie d'une circonscription,
08:25la 12e circonscription des Yvelines,
08:26qui est aussi une circonscription rurale
08:28avec bon nombre d'agriculteurs.
08:30Je fais un clin d'œil,
08:30notamment aux agriculteurs
08:31des Alluels-Leroy et d'Orgeval.
08:33Voyez-vous, depuis 50 ans,
08:35on a 75% d'agriculteurs en moins.
08:37Pourquoi on ne leur fait pas confiance ?
08:39On a bien vu sur ce qui se passait
08:40sur la dermatose nodulaire.
08:42Les agriculteurs disent,
08:44plutôt que, comment dire,
08:47éradiquer toute la filière bovine
08:49dès lors qu'il y a effectivement
08:50un soupçon d'empoisonnement,
08:53on pourrait les mettre en quarantaine
08:54s'ils étaient vaccinés.
08:55Écoutons les agriculteurs,
08:57écoutons les agriculteurs,
08:58et les agriculteurs demandent quoi ?
08:59Juste un contrat, encore une fois,
09:01gagnant-gagnant.
09:02Une réciprocité entre ce qu'on nous demande
09:05et ce que nous devons faire.
09:06Que ce soit à l'endroit des États-Unis
09:08ou du Mercosur,
09:09sur les viandes bovines,
09:11du Brésil, d'Argentine,
09:13ou que ce soit même au sein même de l'Europe,
09:15avec la production, par exemple,
09:17de tomates,
09:17qui est dans les normes,
09:19différente dans les exigences
09:20entre la France et l'Espagne et le Portugal.
09:23Il faut leur faire confiance aux agriculteurs.
09:25Ils savent ce qu'ils font.
09:26Et si jamais on continue, je dirais,
09:28à faire en sorte que ces gens-là
09:30sont en déficit chronique
09:32toute leur vie,
09:33alors qu'ils bossent comme des fous,
09:35très tôt le matin, etc.
09:36Un tout petit exemple.
09:38J'ai la famille en Bretagne,
09:40qui est fermière.
09:41Le coût de production d'un litre de lait,
09:4341 centimes.
09:44Le coût de revente, 38 centimes.
09:46On ne marche pas sur la tête dans ce pays.
09:47On ne peut pas faire confiance aux agriculteurs.
09:49Les agriculteurs, c'est la figure de proue.
09:50Alors, plutôt que d'aller systématiquement
09:52leur chercher le petit poison dans la tomate,
09:55on ferait bien de leur faire confiance
09:57et puis d'avancer avec eux.
09:58Et non pas à côté d'eux, voyez-vous.
10:00Ou d'attendre finalement la dernière minute
10:01pour dire, Mercosur,
10:03pause, c'est la mi-temps,
10:04on attend un mois.
10:05Bon, ben j'espère que d'ici un mois,
10:07on va trouver des solutions.
10:08Et ce soir, les produits qui seront sur les tables
10:10pour le réveillon de Noël
10:11seront le fruit du travail des agriculteurs.
10:13Donc c'est important aussi de le souligner.
10:15Car le livre, pendant que le gouvernement
10:16est engloé dans les discussions budgétaires,
10:17on n'avance pas vraiment sur les autres sujets.
10:19Je voulais vous soumettre ce chiffre
10:21qui vient du ministère de l'Intérieur
10:22sur les tentatives d'homicide
10:24qui ont augmenté de façon exponentielle.
10:27Entre 2016 et 2024,
10:29on a eu une hausse de 89%.
10:31C'est gigantesque.
10:32Est-ce que c'est, à vos yeux,
10:33l'échec d'Emmanuel Macron ?
10:35Non, ce n'est pas l'échec d'Emmanuel Macron.
10:37Il faut quand même dire les choses.
10:38Si on se dit platement les choses, Thomas Bonnet,
10:40on a le Covid qui est passé par là.
10:42On a une société qui est totalement fracturée.
10:44On ne se supporte pas.
10:45On est incapable, à l'Assemblée nationale,
10:47de pouvoir se parler entre partis politiques
10:49sous prétexte qu'on a des convictions différentes.
10:51Alors, imaginez comment ça ruisselle sur le terrain.
10:53Vous voyez aujourd'hui les maires qui sont respectés ?
10:55Vous voyez les policiers qui sont respectés ?
10:57Les enseignants qui sont respectés ?
10:58On a un logiciel qui est totalement cassé.
11:01Une fois qu'on a dit ça,
11:02il faut reprendre les sujets à bras-le-corps.
11:05Et la sécurité, c'est la première priorité des Français.
11:08C'est notre première des libertés.
11:09Alors, il nous faut absolument faire en sorte
11:11que quelqu'un qui vient toucher un policier,
11:15un élu, un pompier, un enseignant,
11:17on touche la France, on touche la République.
11:19Vous avez planché, prison, comme ça s'est passé par exemple
11:21à Poissy, votre ville, en début de semaine,
11:23un tournage illégal d'un clip de rap.
11:25Des policiers ont été pris à partie.
11:27Est-ce que vous pouvez nous raconter ce qui s'est passé ?
11:28Et quelles sont les sanctions qui attendent les auteurs de ces faits ?
11:31Bon, d'abord, ce n'est pas un microclimat, Poissy.
11:34On a certes, ça se passe depuis un an,
11:36une délinquance qui va augmenter de 9%,
11:38mais je dirais que malheureusement,
11:40ce n'est pas l'exception qui confirme la règle.
11:41Mais encore une fois, on ne doit rien laisser passer.
11:44Et effectivement, moi, je salue les forces de police municipales
11:47et nationales qui sont intervenues sur ce clip
11:51qui a été fait par des personnes
11:53qui viennent polluer le quotidien de 90% des Français.
11:57Elles ne sont pas très nombreuses.
11:58Mais celles-là, il faut absolument éradiquer
12:01cette violence, quelle qu'elle soit.
12:03Et on attend effectivement des décisions qui soient fermes.
12:06Mais je dirais que ça va un peu dans le bon sens
12:08depuis quelques temps,
12:10mais on ne peut pas s'arrêter là.
12:11C'est la raison pour laquelle, moi, j'appelle vraiment,
12:13par exemple, comme je l'avais fait à Poissy quand j'étais maire,
12:15le conditionnement d'aide non obligatoire,
12:1830 euros de réduction pour les sports,
12:19entre 12 et 17 ans, 50 euros pour la culture,
12:22en échange d'un comportement citoyen.
12:24Et si on n'a pas de comportement citoyen,
12:27c'est comme dans le sport.
12:28On est en dehors du jeu.
12:29Et quand on est hors du jeu, il y a sanctions.
12:31Il nous reste un peu moins de deux minutes.
12:32J'ai des questions rapides qui appellent,
12:34si vous pouvez, des réponses rapides.
12:35Car le livre, en direct sur CNews et sur Europe 1,
12:38vous avez peut-être vu, évidemment,
12:39le succès de cette publicité intermarchée
12:41avec ce loup, le mal-aimé.
12:43Succès international, plus d'un milliard de vues.
12:45Et pourtant, une ONG écologiste
12:46porte plainte contre cette publicité
12:50parce qu'elle ferait, selon eux,
12:51la promotion de la surpêche.
12:53Quelle est votre réaction ?
12:54C'est-à-dire que parfois,
12:55vous avez des gens qui ne font rien,
12:56mais ils le font bien.
12:57Pour une fois qu'on a, franchement,
12:59une pub qui donne le sourire à tout le monde
13:01de 7 à 77 ans,
13:03et on vient, entre guillemets,
13:04nous emmerder avec ça.
13:05Si j'avais quelque chose à dire,
13:06ce serait,
13:06Si j'avais un marteau,
13:08je cognerais le jour,
13:09je cognerais la nuit,
13:10et j'y mettrai mon cœur.
13:12Voyez-vous ?
13:13Autre question.
13:14Je pense que c'est la meilleure des réponses.
13:14Dans l'actualité,
13:15on a appris qu'on aurait un nouveau porte-avions
13:18à l'horizon 2038.
13:20Quel nom vous donneriez à ce porte-avions ?
13:23Moi, je donnerais le nom de...
13:25Je le baptiserais Arnaud Beltrame.
13:27Ces héros de France
13:28qui font que la France
13:31est ce qu'elle est,
13:32et ce qu'elle doit
13:33jamais ne cessez d'être.
13:35Arnaud Beltrame,
13:36on a baptisé
13:37un espace
13:39pour les anciens combattants
13:40à Poissy,
13:41au surlendemain,
13:41avec M. Ménassi,
13:43qui est le maire de Trèves,
13:45où malheureusement
13:46ce gendarme fabuleux
13:48a perdu la vie.
13:49Ça aurait de la gueule, hein ?
13:50Arnaud Beltrame.
13:51Porte-avions Arnaud Beltrame.
13:53L'idée est entendue.
13:55La commission sur l'audiovisuel public,
13:57les convocations ont été suspendues
13:59hier par son président.
14:00Est-ce que vous suivez
14:01les travaux de cette commission ?
14:02Est-ce que vous diriez
14:02qu'elle se déroule bien ?
14:04Est-ce que vous pouvez saluer ce matin,
14:05par exemple,
14:06le travail du rapporteur
14:07Charles Aloncle ?
14:08Je salue à la fois
14:09le travail du rapporteur
14:10M. Aloncle,
14:11je salue aussi
14:12le travail du président
14:13M. Patrus.
14:14Très honnêtement,
14:16j'ai hiérarchisé
14:17les priorités.
14:18Et moi,
14:18la priorité,
14:19c'était effectivement
14:20de pouvoir faire en sorte
14:21qu'on puisse s'entendre
14:22autant que faire se peut
14:23du côté de l'Assemblée nationale.
14:24Mais je ne doute pas
14:26un seul instant
14:26que le président et le rapporteur
14:27vont reprendre leurs travaux
14:28début d'année.
14:30Et à un moment donné,
14:31on ne s'adapte pas
14:32à une commission d'enquête
14:34comme elle est proposée
14:35par l'Assemblée.
14:36On ne l'interprète pas,
14:37on l'applique.
14:38Donc à un moment donné,
14:39il y a encore une fois
14:39des droits et des devoirs
14:40à mettre en place.
14:41Et celles et ceux
14:42qui devront être auditionnés
14:43devront répondre
14:44effectivement
14:44à l'Assemblée nationale
14:46et aux parlementaires.
14:47Vous avez été choqué,
14:48par exemple,
14:48quand vous avez entendu
14:48Yael Broun-Pivet
14:49rappeler à l'ordre
14:50le rapporteur
14:51de cette commission d'enquête ?
14:52Je ne suis pas choqué
14:53particulièrement
14:54par rapport à ce que peut dire
14:55Yael Broun-Pivet.
14:56simplement pour avoir vécu
14:59aussi un certain nombre
15:00d'auditions.
15:01Parfois,
15:01on voit bien
15:02qu'il y a une espèce
15:03de laxisme
15:04qui est aussi fait
15:04par les personnes
15:05qui viennent en audition,
15:07qui préparent cette audition
15:08comme on irait,
15:09voyez-vous,
15:10à la fête des loges.
15:11Ben non,
15:11quand on rentre
15:11à l'Assemblée nationale,
15:12on est au cœur
15:13de la démocratie française,
15:15on est dans le moteur
15:16de la démocratie
15:17et tout cela,
15:18ça se respecte.
15:19Sinon, encore une fois,
15:20tout fout le camp.
15:21Et moi,
15:21je n'ai pas envie
15:21que mon pays
15:22foute le camp
15:23parce que la France
15:24est un beau pays.
15:25La France est ce paradis
15:26peuplé de gens
15:26qui se croient en enfer.
15:28Copyright,
15:29c'est le 20 et 100.
15:30C'est le réveillant de Noël
15:31ce soir.
15:32Quel cadeau
15:33vous avez demandé
15:34au Père Noël ?
15:35Est-ce que vous avez demandé
15:35par exemple,
15:35je ne sais pas,
15:36un candidat pour 2027 ?
15:38Alors,
15:39je vais vous dire,
15:39le cadeau que je demande,
15:40c'est qu'on soit heureux
15:41en famille
15:42et que la santé
15:42soit là en lettres majuscules.
15:45Si vous me parlez de 2027,
15:46moi,
15:46je souhaite une chose
15:47qui est qu'un candidat
15:48ou une candidate unique.
15:50Sinon,
15:51on ne se posera pas
15:51la question
15:51de connaître
15:52le programme de la finale,
15:54voyez-vous.
15:55Éric Coquerel,
15:55hier à votre place,
15:56ne voulait pas souhaiter
15:58un joyeux Noël.
15:59Si je vous dis
16:00joyeux Noël,
16:01Karl-Olivre,
16:01qu'est-ce que vous répondez ?
16:02Je souhaite un très très
16:02joyeux Noël
16:03à toutes celles,
16:04à chacune et chacun
16:06de celles et ceux
16:07qui regardent ces news
16:08et qui écoutent Europe 1.
16:10Vraiment,
16:11joyeux Noël,
16:12profitez-en
16:12et puis encore une fois,
16:13comme le disait Voltaire,
16:15soyez heureux,
16:15c'est bon pour la santé.
16:17Merci Karl-Olivre,
16:17joyeux Noël à vous.
16:18C'était votre grande interview
16:19en direct sur CNews
16:20et sur Europe.
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