Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 mois

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00A votre avis, Julien Aubert, on a l'impression, comme je le disais un peu en introduction,
00:05je rappelle que vous êtes vite président des Républicains, vous êtes en directeur européen,
00:08on a l'impression qu'il y a une ombre, puisque en ce moment même,
00:12Sébastien Lecornu est en train de recevoir la gauche,
00:13on a une ombre d'un retour de la gauche au pouvoir.
00:17Comme si Bruno Rotaillot, l'LR, donc vous, vous êtes un peu mis de côté,
00:23que vous laissez place à la gauche. Moi, c'est ce que je ressens, non ?
00:26Oui, il y a une volonté. En fait, le macronisme ne sait pas s'il peut être de droite ou de gauche,
00:31il aimerait bien associer les deux.
00:34Et après l'échec de ce qui s'est passé ce week-end,
00:38on sent qu'effectivement, il cherche éventuellement à voir si ce n'est pas possible
00:41de se perpétuer avec un Premier ministre de gauche.
00:44Sauf que, d'abord, c'est demandé évidemment à son propre bloc de se sacrifier lui-même,
00:50parce que, je dirais, c'est quand même la seule réforme structurelle.
00:53On n'est pas d'accord avec la réforme des retraites,
00:55c'est la seule réforme structurelle de cette majorité,
00:58enfin, cette ex-majorité à son actif.
01:03Et puis, deuxièmement, la question qu'on devrait se poser,
01:05c'est est-ce que la France peut se payer, entre guillemets,
01:08à un gouvernement de gauche au vu des délires ?
01:12Oui, c'est ça. Est-ce que la France...
01:14Oui, oui, et on est quand même peut-être au bord d'avoir effectivement un gouvernement de gauche.
01:19Lorsque Marine Le Pen, elle dit, voilà, que ça a assez duré,
01:22aujourd'hui, elle assure qu'elle va censurer tout gouvernement,
01:25et que la plaisanterie, elle a assez duré.
01:27Elle aussi, elle sent que c'est la gauche qui est en train de pointer au gouvernement, c'est ça ?
01:30Oui, après, Marine Le Pen, elle avait aussi dit, il y a quelques jours,
01:35qu'elle se sentait plus proche d'Olivier Faure sur le programme économique que de Bruno Retailleau.
01:39Donc, il faut aussi toujours mesurer, si vous voulez, avec doigté,
01:42ce que les uns et les autres peuvent dire.
01:44Ce qui est certain, si vous voulez, c'est que, en réalité,
01:46il n'y a qu'une élection présidentielle qui permettrait de clarifier les choses,
01:50avec une majorité de Français.
01:52Mais on s'en éloigne, ce matin.
01:55Il n'en veut pas, je dirais que c'est la lecture de la dissolution.
01:57On s'éloigne même de la dissolution.
01:59Voilà, et sur les législatives, ce qui est vrai aussi,
02:03c'est que ça permettrait, à mon avis, de permettre aux Français de s'exprimer.
02:06Après, on n'est pas certain qu'au lendemain de la législative,
02:08on y verrait plus clair.
02:09On peut très bien aussi avoir une solution de perpétuation du bazar actuel.
02:15Donc, moi, j'ai plutôt envie de dire, je dirais, au pouvoir,
02:19choisissez, parce que c'est vous qui avez expliqué que la droite et la gauche étaient terminées.
02:23On voit bien que vous essayez de maintenir ce système artificiel, ça ne fonctionne pas.
02:26Vous n'aurez pas les deux en même temps.
02:28Choisissez si, pour l'intérêt de la France, vous voulez une politique de droite ou une politique de gauche.
02:33Et puis ensuite, posons-nous la question.
02:35En tout cas, moi, c'est très clair de là où je vous parle.
02:38Je pense, si vous voulez, que vu la fragilité de nos finances,
02:40la fragilité de l'économie française,
02:42la dernière chose dont nous avons besoin,
02:45c'est M. Fort, Premier ministre, et Mme Castel, ministre de l'Économie.
02:48M. Fort, Premier ministre, et Mme Castel, ministre de l'Économie.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations