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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00– Lundi 15 décembre 2025 pour Andini Live numéro 1770 sur CNews, première chaîne d'info de France.
00:00:09Bonjour et bienvenue en direct à la Une.
00:00:12L'information de l'ennemi, c'est bien sûr l'identité des assaillants de l'attaque terroriste et antisémite en Australie,
00:00:18puisqu'on a appris qu'il s'agissait d'un père et de son fils.
00:00:21C'est quasiment du jamais vu dans l'histoire des attaques terroristes.
00:00:24Le père âgé de 50 ans a été neutralisé et le fils âgé de 24 ans est dans un état grave mais stable à l'hôpital.
00:00:32Mais ces gens ne sont pas des inconnus pour la justice et en particulier le fils sur lequel la police enquêtait les dernières infos de la nuit dans un instant.
00:00:40Mais intéressons-nous tout d'abord aux victimes.
00:00:42Et parmi elles, il y a, vous le savez, un jeune français de 27 ans qui s'appelle Dan Elkayam, originaire de Seine-Saint-Denis.
00:00:49Dan a grandi dans une famille très soudée, attachée aux valeurs de respect et de travail.
00:00:54Après des études en informatique et en ingénierie, il avait rapidement trouvé sa voie dans le secteur des nouvelles technologies.
00:01:00Sportif, aventurier, il avait fait le choix de quitter la France pour s'installer à Sydney.
00:01:05Attiré par la qualité de vie australienne et les opportunités professionnelles, il travaillait dans une entreprise spécialisée dans les systèmes informatiques.
00:01:13Écoutez le témoignage de son frère qui a été joint par nos confrères de France Info.
00:01:17C'était une personne en or.
00:01:20On est quatre frères et sur quatre frères, pour moi, c'est le plus gentil de tous.
00:01:23C'était quelqu'un d'extraordinaire.
00:01:25C'était quelqu'un qui profitait de la vie, pas du tout matérialiste, qui avait la valeur des choses et qui aimait voyager.
00:01:33Vraiment, il avait la joie de vivre.
00:01:36Voilà, témoignage de son frère.
00:01:37Là encore, on va y revenir dans un instant.
00:01:39Il y a énormément de témoignages, vous l'imaginez, sur les réseaux sociaux après cette attaque.
00:01:43Je vous propose d'en écouter deux.
00:01:45Celui tout d'abord de cet avocat des droits de l'homme qui est très connu dans la communauté juive.
00:01:49Il venait de déménager d'Israël vers l'Australie.
00:01:52Il avait survécu aux attentats du 7 octobre en Israël.
00:01:56Et hier, sur la plage en Australie, il a été blessé.
00:01:59J'ai survécu au 7 octobre.
00:02:03Je vivais en Israël les 13 dernières années.
00:02:05Je suis venu ici seulement pour travailler avec la communauté juive, pour combattre l'antisémitisme, les sanguinaires et leur haine dévastatrice.
00:02:12C'est la raison pour laquelle je suis ici.
00:02:14Vous savez, nous vivons à travers le pire.
00:02:16Nous allons surmonter cette épreuve.
00:02:18Autre témoignage sur les réseaux, celui de ce jeune Français qui était en train de courir à quelques mètres de la plage australienne où a eu lieu l'attaque.
00:02:25Il a arrêté sa course et a témoigné en direct sur les réseaux.
00:02:29Ok les gars, apparemment il y a un mec avec un gun, il a commencé à tirer sur des gens.
00:02:35Juste à côté de l'endroit où j'habite.
00:02:38J'étais en train de courir.
00:02:39Il y a 50 mecs qui me disent arrête de courir, il ne va pas dans cette direction, il n'y a pas dans cette direction.
00:02:42Il y a un mec avec un gun et tout.
00:02:44Il y a tout le monde qui court.
00:02:46Moi je ne les écoutais pas, je continue de courir.
00:02:48Je me dis ils se foutent de notre gueule, c'est un...
00:02:50Bref, un gros dinguerie.
00:02:53Voilà l'horreur bien évidemment.
00:02:54Nous parlerons aussi bien sûr de ce héros, Ahmed Al-Armed.
00:02:58Un vendeur de fruits de 43 ans qui s'est glissé entre les voitures, garé, qui a sauté sur le tireur, le ceinturant et l'empêchant d'utiliser son arme.
00:03:07Il a même récupéré son arme comme vous le voyez sur les images.
00:03:10Ahmed qui a été blessé par balle mais ses jours ne sont pas en danger selon les dernières informations.
00:03:15Et malgré ce drame en Australie qui aurait dû appeler au respect des tensions, ont éclaté hier soir à Amsterdam cette fois.
00:03:21En marge d'une célébration de la fête juive de Hanouka organisée dans un lieu culturel emblématique de la capitale néerlandaise.
00:03:27Alors que l'événement se déroulait sous haute surveillance, plusieurs centaines de manifestants pro-palestiniens se sont rassemblés à proximité du site
00:03:34avec même des slogans français puisqu'ils chantaient également « Tout le monde déteste la police ».
00:03:39C'est incroyable d'entendre des slogans français à Amsterdam.
00:04:05Et dans cette ambiance, la tension montre également entre Arthur et le député Emmerick Caron.
00:04:10Et les deux hommes ont eu des échanges tendus sur les réseaux sociaux autour de l'antisémitisme.
00:04:14L'animateur producteur Arthur a d'ailleurs décidé d'utiliser l'humour pour lutter contre l'antisémitisme
00:04:20avec un véritable dessin animé sur Emmerick Caron.
00:04:22On regarde un extrait puis vous le verrez en intégralité tout à l'heure.
00:04:26Martine, je crois que je vais avoir besoin d'un coup de main.
00:04:28Ah oui ? Qu'est-ce qui se passe ?
00:04:29Monsieur Caron me demande de lui prendre un rendez-vous chez le dentiste.
00:04:31Il y a une méchant trache de dents.
00:04:33Il n'y a pas que de dents qui l'a la rage.
00:04:34Martine, Martine, Martine, c'est pas drôle.
00:04:36Pardon ?
00:04:36Aucune blague sur Monsieur Caron n'est drôle.
00:04:38Bah s'il a besoin d'aller chez le dentiste, prendre lui un rendez-vous chez le dentiste.
00:04:41Oui, sauf qu'il refuse les dentistes sionistes.
00:04:43Alors, faut en choisir un d'autre.
00:04:44Demain, j'en ai trouvé un qui est disponible là, dans l'heure.
00:04:46Bon, bah le problème est réglé.
00:04:47Mais non, le problème n'est pas réglé puisqu'il est situé à Ville Juif.
00:04:50Aïe.
00:04:50Ville Juif, Martine.
00:04:51Ça va frotter.
00:04:52Alors, j'en ai bien trouvé un autre qui est disponible un peu plus tard dans l'après-midi, mais...
00:04:55Mais ?
00:04:55Il est à 60 kilomètres de chez Monsieur Caron.
00:04:57Dans un sus à roue, 60 kilomètres, c'est vite passé.
00:04:59Sauf que ça pose un autre problème.
00:05:00Ah zut !
00:05:00Monsieur Caron refuse de se servir de Waze.
00:05:02Oh bah pourquoi, dis donc ?
00:05:03Parce que ça vient de l'état génocidaire.
00:05:05Ah !
00:05:06Donc, on retrouve l'adresse, ça va frotter.
00:05:08Ça va frotter.
00:05:08Bah, j'ai de lui une terre-t'en-papier, alors.
00:05:10Tu crois ?
00:05:10Ça m'étonnerait que les sionnistes aient aussi inventé le papier.
00:05:12Bon, Martine.
00:05:13C'est pas une bague sur Monsieur Caron, là.
00:05:15Voilà, vous verrez l'intégralité de ce dessin animé dans cette émission.
00:05:18Dans le reste de l'actualité en France, nous reviendrons sur l'incendie criminel à Dijon,
00:05:23incendie du collège Champollion.
00:05:25Lors d'une conférence de presse, le préfet de Côte d'Or, Paul Mourier,
00:05:27a fait part de sa conviction très claire d'un lien entre le narcotrafic qui grand graine ce quartier
00:05:32et cet incendie.
00:05:33Il a même évoqué des représailles par rapport à l'action de l'État.
00:05:36Ce collège à Dijon restera fermé plusieurs mois.
00:05:41Dans la nuit de vendredi à samedi, un incendie a ravagé une partie de l'établissement
00:05:46situé dans le quartier d'Egrésie.
00:05:49Pour le parquet de Dijon, l'origine criminelle est privilégiée.
00:05:53En lien avec le narcotrafic local, désormais, près de 500 élèves se retrouvent privés de leur collège.
00:05:59C'est pas acceptable qu'ils brûlent le collège par rapport au truc qui se passe dehors.
00:06:03Déjà, je pense que ça va être chiant d'aller dans d'autres collèges s'ils nous inscrivent dans d'autres.
00:06:09Et puis, j'espère qu'il va rouvrir avant l'année prochaine.
00:06:13J'ai vu les couloirs, les salles étaient brûlées.
00:06:16Ça m'écurait un peu.
00:06:18Ça ne sert à rien de s'attaquer à un collège ou s'attaquer à des écoles ou même des médiathèques.
00:06:24Les autorités ont annoncé la mise en place de cellules d'écoute psychologiques dès ce lundi.
00:06:29Pour beaucoup de parents, l'inquiétude domine.
00:06:32C'était la médiathèque il n'y a pas très longtemps.
00:06:34C'était l'école primaire il n'y a pas très longtemps.
00:06:38C'est dommageable pour tout le monde et on est assez impuissants face à ça.
00:06:42Une enquête pour dégradation volontaire par incendie est en cours.
00:06:45Plusieurs mois de travaux seront nécessaires avec l'objectif d'une réouverture pour la rentrée prochaine.
00:06:52Et toujours dans l'actualité, ces routes bloquées, ces barrages, ce déversement de lisiers,
00:06:55ces manifestations dans tout le sud-ouest qui est en train de se mobiliser pour soutenir les éleveurs.
00:07:00Avant la venue à Toulouse de la ministre de l'Agriculture, dont il conteste la gestion de la thermatose nodulaire.
00:07:08Du lisier déversé, des routes bloquées par des tracteurs ou des pneus.
00:07:12En Occitanie, comme dans plusieurs régions françaises, la colère des agriculteurs ne faiblit pas.
00:07:17C'est dans cette région que se rend cela dit Annie Gennevar.
00:07:20La ministre de l'Agriculture va assister au début de la vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse.
00:07:26C'est un défi que nous allons relever avec les éleveurs.
00:07:30Vacciner dans les temps les plus rapides possibles un million de bêtes parce que c'est le chemin pour lutter contre la maladie.
00:07:39La vaccination ciblée, mais également l'abattage des troupeaux contaminés.
00:07:43Telle est la stratégie du gouvernement.
00:07:45Une méthode dont se félicite la ministre de l'Agriculture.
00:07:47On a un protocole qui a très bien fonctionné.
00:07:52Ça marche et je veux rassurer les éleveurs qui nous écoutent et rassurer la population.
00:07:57Non, le virus n'est pas aux portes de chaque élevage.
00:08:01Les choses sont et resteront sous contrôle si les choses sont bien faites.
00:08:07Le gouvernement reste très prudent quant à une possible généralisation de la vaccination.
00:08:12Un million de bêtes ont déjà été vaccinées pour un coût de 20 millions d'euros.
00:08:15Voilà, beaucoup de choses à voir dans cette émission.
00:08:18On va y aller tout de suite et on débute avec les tops et les flops d'audience des Prime.
00:08:22C'est avec Mister Audience et Ask Kevin.
00:08:24Pas temps.
00:08:24Vendredi soir, nouveau succès pour la série de France de Astrid et Raphaël qui a permis à la chaîne d'arriver largement en tête avec un très joli score de 4 millions de téléspectateurs.
00:08:35Les autres chaînes sont quant à elles loin derrière sous les 2 millions.
00:08:38TF1 est arrivé deuxième avec le nouveau jeu d'Arthur, Bataille Navale, qui a amusé 1,9 million de personnes.
00:08:44Avec son Prime spécial d'affaires conclue, France 3 n'a fait qu'un million et demi.
00:08:48Et sur M6, Pékin Express a encore eu du mal à s'imposer avec seulement 1,3 million de personnes.
00:08:53Samedi soir, France 3 est arrivé très largement en tête avec un joli score de plus de 4 millions de téléspectateurs devant le téléfilm meurtre en pays catalan.
00:09:01Sur France 2, le jeu de Cyril Ferro 100% logique a bien résisté en frôlant la barre des 3 millions, mais surtout en dépassant la Star Academy sur TF1.
00:09:09Sur la une, le télécroché a réalisé un score moyen.
00:09:12Ce sont 2,848,000 personnes qui ont assisté à l'élimination de Léo, qui ne participera donc pas à la tournée.
00:09:19La soirée a surtout été marquée par le gros bit d'M6, dont le magazine de Julien Courbet Arnaque a été largement battu par échappé belge sur France 5,
00:09:27qui intéressait 978,000 personnes.
00:09:29Et à soirée, qui de TF1 et France 2 a remporté la soirée ciné du dimanche ?
00:09:33Eh bien, le match a été très serré, mais c'est la une qui est arrivée en tête avec le film Red One,
00:09:38qui a rassemblé 3,328,000 personnes.
00:09:41France 2 a quant à être réunie, près de 3,100,000 personnes.
00:09:44Avec le film Mes très chers enfants, avec Jodiane Balasco, Didier Bourdon et Marie Louberie.
00:09:48Sur France 3, les enquêtes de Vera a bien résisté à 2,8 millions.
00:09:51Mais du côté d'M6, le magazine Capital a encore eu du mal à s'imposer avec 1,5 million de téléspectateurs.
00:09:57Mister Audience vous dit à demain.
00:10:00Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi aujourd'hui.
00:10:04Lino Delacroix, bonjour.
00:10:05Bonjour.
00:10:06Merci d'être avec nous, journaliste à la frontière.
00:10:07Franck Tapirot, communicant, bonjour.
00:10:09Merci d'être avec nous.
00:10:10Axel Ronde, bonjour.
00:10:11Porte-parole CFTC Police.
00:10:13Eric Revelle, éditorialiste politique, bonjour.
00:10:15Et Mathias Leboeuf, journaliste et docteur en frontière.
00:10:17Bonjour Jean-Marc.
00:10:17Bonjour.
00:10:18Et merci également d'être avec nous.
00:10:19Dans un instant, on va revenir sur Dan.
00:10:22Vous savez, c'est ce Français qui est mort en Australie.
00:10:25Mais auparavant, je vous propose de regarder ces images qui circulent sur les réseaux sociaux.
00:10:29Images de ces scènes de panique en Australie qui ont eu lieu lorsque le tireur a commencé à ouvrir le feu.
00:10:37C'est passé ?
00:10:43Est-ce que ça se passe ?
00:10:44¿En ce que ça se passe ?
00:10:45Il y a ce que ça se passe ?
00:10:48Il y a ce que ça passe ?
00:10:50Il y a ce que ça se passe ?
00:10:52Il y a ce qu'on fait.
00:10:54Il y a rocette.
00:10:55On imagine la peur, la frayeur avec les sons qui résonnent et ces coups de feu qui résonnent.
00:11:15Félix Perolas nous a rejoint. Bonjour Félix. Merci d'être avec nous.
00:11:18On va parler de Dan. Dan, c'est ce Français de 27 ans qui fait partie des victimes.
00:11:22Je trouve important de commencer en parlant de lui, Dan, qui est originaire de Seine-Saint-Denis.
00:11:27Oui, il avait 27 ans et vivait en Australie depuis un an.
00:11:31Il était ingénieur, plus précisément, analyste informatique depuis décembre 2024.
00:11:36Il faisait du foot, il était globetrotter en somme.
00:11:39Toute la vitalité qu'on peut prêter à un jeune homme de 27 ans.
00:11:42Il était originaire du Bourget en France et issu d'une fratrie de quatre frères.
00:11:47Son décès a suscité à juste titre les mois dans tout le pays.
00:11:51A commencer par Emmanuel Macron.
00:11:53Je pense à sa famille et à ses proches et leur exprime la pleine solidarité de la nation.
00:11:58Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud, s'est également exprimé et parle d'une immense tristesse.
00:12:04Le maire du Bourget, ville où est originaire Dan Elkayam, a également salué sa mémoire.
00:12:10La perte d'un enfant, loin des siens, dans des circonstances aussi tragiques, nous bouleverse profondément, a-t-il écrit.
00:12:16Le Quai d'Orsay est en contact avec la famille pour rapatrier le corps.
00:12:19Et donc, on peut en ce moment même ne penser qu'à sa famille et à ses proches.
00:12:24Et ce que je peux vous dire, c'est que le PNAT a également annoncé que parmi la quarantaine de blessés, une personne de nationalité française a été identifiée.
00:12:31Le PNAT, c'est le parquet terroriste.
00:12:33C'est le parquet national anti-terroriste, bien évidemment.
00:12:35Merci beaucoup Félix pour ces informations.
00:12:37Franck, on s'aperçoit qu'en 2025, aujourd'hui, on meurt parce qu'on est juif à 27 ans.
00:12:41On meurt parce qu'on est juif et on meurt aussi face à cette banalisation.
00:12:45Ce qui est incroyable, c'est qu'on le voit depuis maintenant deux ans, l'Australie, dès le 8 octobre, et il faut le rappeler,
00:12:52dès le 8 octobre était le premier pays où des manifestations hurlaient devant l'Opéra de Sydney, en arabe,
00:13:00Taïbar, Taïbar, Al-Yahoud, à mort les juifs.
00:13:02Le 8 octobre, c'est-à-dire qu'il y avait encore des terroristes présents sur le sol israéliens,
00:13:07qu'il y avait déjà en Australie ce genre de manifestations.
00:13:11Donc, ça vous montre à quel point ce genre d'événements n'ont pas été pris au sérieux par les autorités.
00:13:16Et un peu partout dans le monde, on regardait aux Etats-Unis, on regardait à Harvard, on regardait à Columbia,
00:13:20on a eu exactement les mêmes manifestations, les mêmes manifestations de haine.
00:13:24Et finalement, on a banalisé la haine du juif, et à force de banaliser, on en arrive à ce genre de terreur incroyable,
00:13:31mais surtout, quand on voit la façon dont ça s'est passé,
00:13:34parce que moi j'ai regardé tout à l'heure une vidéo aussi terrible de 5 minutes,
00:13:37où on voit les deux tireurs qui étaient un père et son fils,
00:13:41pendant 5 minutes avant d'être inquiétés par les policiers.
00:13:43Moi je me dis, mais comment c'est possible que dans un pays comme l'Australie,
00:13:47avec une fête comme Hanoukka qui est une fête, en plus qui rassemble des gens pour célébrer les lumières,
00:13:52célébrer la résistance aussi des juifs face à l'oppression,
00:13:55ça a été cela à l'origine,
00:13:56comment est-ce qu'on peut laisser deux tireurs pendant 5 minutes surarmés,
00:14:00sans une riposte policière ?
00:14:02C'est terrible qu'on voyait la vidéo, parce que vous vous demandez si les Etats ont compris,
00:14:05si les nations ont compris.
00:14:07C'est bien de faire des petites phrases, comme le chef de l'Etat ou Jean-Noël Barrault,
00:14:12mais est-ce qu'ils se rendent compte, eux aussi, depuis 2 ans,
00:14:14la situation, par exemple, des Juifs en France ?
00:14:16450 000 Juifs, c'est la 3ème population juive au monde,
00:14:22après les Etats-Unis et Israël,
00:14:23et il y a aujourd'hui un climat de haine des Juifs sans précédent,
00:14:28et je pense qu'on fait tout en plus pour mettre de l'huile sur le feu,
00:14:31avec la reconnaissance, par exemple...
00:14:32On en parlera tout à l'heure, on parlera de l'aspect politique de l'heure.
00:14:34Mais tout ça fait partie de ce climat.
00:14:36Et donc les Juifs, aujourd'hui, les Français juifs ne sont évidemment,
00:14:40pourtant Dieu sait si le gouvernement fait beaucoup de choses pour les sécuriser,
00:14:43notamment Laurent Nouniès, quand il était préfet aujourd'hui,
00:14:46ministre de l'Intérieur,
00:14:47mais aujourd'hui c'est vrai qu'on a une cible dans le dos,
00:14:50aujourd'hui quand on est Juif.
00:14:51Ça veut dire qu'aujourd'hui on ne peut pas avoir un événement dans le monde
00:14:53où que ce soit, où il y a des Juifs sans sécurité maximum.
00:14:57Alors c'est impossible aujourd'hui.
00:14:58C'est terrible.
00:14:59On le pensait encore jusqu'à hier matin, mais je pense que...
00:15:01Je pense que c'est ce qu'on tue les Australiens.
00:15:03J'ose croire que c'est pour ça qu'il n'y avait pas une forte présence policière.
00:15:06J'ose le croire.
00:15:06Admettons-moi, je ne le crois pas.
00:15:08Je pense qu'on a aussi une problématique de nommer les choses.
00:15:11Regardez, même la FP n'ose pas parler de terrorisme.
00:15:14Hier, on a attendu une heure entre cet attentat
00:15:17et la deuxième déclaration du Premier ministre australien
00:15:19pour entendre le mot terrorisme, juif, Hanoukka et islamisme.
00:15:24C'est-à-dire qu'à un moment, quand on a peur de nommer les choses,
00:15:26ça veut dire qu'on est en deçà de la réalité.
00:15:28Alors on va s'intéresser au profil des assaillants
00:15:30parce que ça aussi c'est intéressant le profil de ces assaillants
00:15:33puisqu'on a appris cette nuit que c'était un père et son fils.
00:15:35Alors ça aussi c'est quasiment du jamais vu.
00:15:37On va en parler dans un instant avec Claude Moniquet.
00:15:39Un père et son fils qui se sont attaqués à l'arme lourde.
00:15:42On l'a vu sur les images.
00:15:43Tout d'abord, je vous propose de faire le portrait de ces assaillants
00:15:47et on en parle avec Claude juste après.
00:15:48Sur ces images amateurs,
00:15:50les deux terroristes sont retranchés sur une passerelle.
00:15:53L'un d'eux, vêtu d'un pantalon blanc,
00:15:55va être mortellement touché par le tir d'un policier.
00:15:58L'autre, vêtu de noir, va riposter pendant plusieurs minutes
00:16:01avant d'être touché à son tour.
00:16:03Dès le lendemain, la police locale donne des précisions
00:16:06sur le profil de ces agresseurs,
00:16:08dont l'un était connu des services de renseignement.
00:16:10Nous pouvons affirmer que seuls deux suspects
00:16:14ont été impliqués dans l'incident d'hier.
00:16:16L'un est décédé, le second est actuellement à l'hôpital,
00:16:20dans un état critique mais stable.
00:16:22Les délinquants sont un homme de 50 ans
00:16:23et un homme de 24 ans, père et fils.
00:16:28Concernant le fils qui a survécu,
00:16:30les médias australiens révèlent qu'il s'agirait de Navid A.
00:16:34Son permis de conduire aurait été retrouvé sur les lieux,
00:16:36indiquant une origine pakistanaise.
00:16:38Toujours d'après la presse australienne,
00:16:41il est maçon mais aurait perdu récemment son emploi.
00:16:44Navid A a étudié à l'université centrale de Sydney
00:16:47mais également à l'université d'Islamabad, capitale du Pakistan.
00:16:52Dans les heures qui ont suivi l'attaque,
00:16:54plusieurs perquisitions ont été menées par la police,
00:16:57notamment au domicile de Navid A,
00:16:58situé dans la banlieue ouest de Sydney.
00:17:00Plusieurs armes à feu ont été saisies à ces occasions.
00:17:03Le père décédé, âgé de 50 ans,
00:17:06était titulaire d'un permis de port d'armes
00:17:08et possédait légalement six armes à feu.
00:17:11Des explosifs avaient également été retrouvés
00:17:13dans le véhicule de l'un des suspects,
00:17:16suggérant un projet d'une violence encore plus importante.
00:17:19Alors on est en direct avec Claude Moniquet,
00:17:22notre expert terrorisme et renseignement.
00:17:24Bonjour Claude, merci d'être en direct avec nous.
00:17:26C'est vrai, je le disais, c'est assez rare quand même
00:17:28d'avoir le père et le fils impliqués
00:17:30dans une attaque terroriste ensemble.
00:17:32Bonjour Jean-Marc, oui c'est rare.
00:17:34J'ai un peu fouillé dans nos bases de données.
00:17:37Et en Occident, on a connu beaucoup de fratries
00:17:41impliquées dans le terrorisme.
00:17:42Par exemple en France, on a eu les frères Klein,
00:17:45les frères Kouachi bien entendu,
00:17:47les frères Abdeslam le 13 novembre.
00:17:51On a eu à Boston les frères Tsarnaïef,
00:17:54les deux Tchétchènes qui avaient attaqué
00:17:56le Marathon de Boston.
00:17:58Mais un père et un fils, on n'a jamais eu en Occident.
00:18:00C'était une première.
00:18:02Il y a un cas, un précédent qui est identifié,
00:18:04c'est en 2018, en mai 2018,
00:18:06mais c'est en Asie, en Indonésie,
00:18:08un groupe de 13 terroristes
00:18:12dans lequel il y avait deux ensembles,
00:18:14le père-fils, avaient attaqué trois églises
00:18:17chrétiennes dans des attaques suicides
00:18:19et avaient fait 15 morts.
00:18:20Mais en Europe, aux États-Unis,
00:18:23en Australie, dans le monde développé,
00:18:25dans le monde occidental,
00:18:26on n'avait jamais vu ça.
00:18:28Ce qui est la plus intéressante encore,
00:18:30d'ailleurs, c'est que la radicalisation,
00:18:32apparemment, pour ce qu'on comprend,
00:18:34s'est passée dans le sens fils-père.
00:18:36C'est le fils qui avait été repéré par les services spéciaux australiens,
00:18:40l'ASIO, en 2019,
00:18:42à l'âge de 18 ans,
00:18:43parce qu'il avait des fréquentations
00:18:45qui étaient des islamistes radicaux.
00:18:48Et à l'époque, les analystes du renseignement
00:18:50avaient jugé que lui-même n'était pas dangereux
00:18:53et ne présentait pas de risque de passage à l'acte.
00:18:55On voit qu'ils se sont assez lourdement trempés.
00:18:58Ce qui est intéressant, vous le dites,
00:19:00c'est qu'en fait, il est fiché depuis qu'il a 18 ans.
00:19:02Donc là, il en a 24.
00:19:03Ça veut dire que ça fait 6 ans
00:19:04que ce garçon avait été repéré.
00:19:076 ans pendant lesquels, visiblement,
00:19:09on l'a laissé faire, quand même.
00:19:11Alors, en fait, les Australiens...
00:19:12Alors, il ne s'explique pas encore clairement sur les faits,
00:19:16mais les services australiens disent
00:19:17qu'ils l'ont interrogé à l'époque,
00:19:20qu'ils ont vu qu'il fréquentait effectivement
00:19:22des gens qui étaient des radicaux,
00:19:23mais que lui-même ne semblait pas être particulièrement radicalisé.
00:19:27Donc, ça semblait être des relations amicales de jeune homme.
00:19:32Alors, cela étant plus étrangement quand même,
00:19:35on nous dit qu'une enquête avait été réactivée à son sujet
00:19:38il y a 6 mois.
00:19:40Ça, on ne s'explique pas encore pourquoi,
00:19:42mais ça montre qu'il y a quelques mois, en tout cas,
00:19:44il avait à nouveau attiré l'attention des services de renseignement
00:19:48et peut-être, probablement, pour des raisons plus fondamentales.
00:19:52Plus fondamentales, peut-être parce que lui-même,
00:19:54à ce moment-là, était perçu comme étant radicalisé.
00:19:57Et radicalisé, les deux hommes l'étaient,
00:20:00puisqu'ils avaient prêté le serment d'allégeance de Bahia
00:20:03au groupe Etat islamique,
00:20:05qu'on a d'ailleurs retrouvé deux drapeaux du groupe Etat islamique
00:20:09dans leur véhicule.
00:20:09Merci beaucoup, Claude Moniquet, spécialiste terrorisme et renseignement.
00:20:12Merci pour toutes ces informations.
00:20:14Axel Ronde, on voit à quel point le travail des services de renseignement
00:20:18est capital dans toutes ces affaires.
00:20:20C'est-à-dire qu'ils ont bien travaillé au début, j'ai envie de dire.
00:20:22C'est-à-dire qu'ils l'ont repéré très vite,
00:20:23puisqu'ils l'ont repéré à 18 ans.
00:20:26Mais ensuite, on ne sait pas ce qui s'est passé.
00:20:29Mais en tout cas, il a pu passer à l'action 6 ans plus tard.
00:20:31Oui, c'est ça.
00:20:32Et il faut être extrêmement vigilant.
00:20:34C'est vrai qu'il ne faut pas attendre des drames.
00:20:37Nous, en France, on a failli qu'on attende ces séries d'attentats meurtrières
00:20:41pour réformer l'ensemble des services de renseignement
00:20:43et qu'il puisse y avoir un coordinateur du renseignement
00:20:46qui puisse les partager entre services pour travailler plus efficacement.
00:20:51C'est actuellement le cas.
00:20:52Nous en détectons énormément, surtout de jeunes mineurs
00:20:55qui veulent commettre des projets d'attentats.
00:20:59Au début du mois, au Barin, deux jeunes ont été interpellés
00:21:02qui voulaient cibler justement nos compatriotes de la communauté juive,
00:21:06puisque leur but, c'était d'attaquer certainement des synagogues
00:21:12ou des lieux de rassemblement.
00:21:14On sait que malheureusement, dans notre pays,
00:21:18des individus ont ce projet mortifère d'attaquer en priorité
00:21:22soit des marchés de Noël, soit des cibles de la communauté juive.
00:21:28Donc, Laurent Nunes, d'ailleurs, actuellement, a donné des instructions
00:21:32extrêmement claires, nettes et précises.
00:21:34Il faut mettre des patrouilles dynamiques, justement,
00:21:38autour des lieux de culte juif,
00:21:40mais aussi pendant toute la période de Noël et du Nouvel An.
00:21:44On sait que des projets d'attentats, malheureusement, sont prévisibles.
00:21:50Je sais que la communauté du renseignement n'est pas très étonnée
00:21:53qu'il y a eu une attaque, puisqu'on le sait très bien
00:21:55qu'on sentait venir qu'il y allait y avoir quelque chose
00:21:59dans un des pays occidentaux.
00:22:01D'ailleurs, en Allemagne, un groupe a été aussi interpellé ce week-end.
00:22:06Trois ou quatre individus ont été interpellés,
00:22:10qui avaient pour but d'attaquer un marché de Noël à la voiture bélier.
00:22:14Et voilà, on est dans une situation extrêmement difficile.
00:22:19En tous les cas, pour les services de renseignement,
00:22:20on travaille en permanence 24 heures sur 24 à détecter tous ces profils.
00:22:26Il n'y a pas du bas du spectre de terrorisme ou d'individus
00:22:31plus ou moins radicalisés, on ne sait pas trop.
00:22:32Non, nous, on les traite comme tous en étant une possibilité
00:22:36des bombes à retardement.
00:22:37Et c'est pour ça qu'il faut avoir énormément de moyens.
00:22:40C'est pour ça que les services de renseignement ont beaucoup de moyens.
00:22:42Alors, on va en parler dans un instant,
00:22:44on parlera de la situation en France,
00:22:45à la fois sur le plan de la sécurité et sur le plan politique,
00:22:47avec le rôle de LFI dans tout ça.
00:22:49Mais juste avant qu'on fasse le CNews Info,
00:22:50je voulais quand même qu'on s'arrête sur le geste héroïque d'Armed,
00:22:52parce que ce serait dommage de ne pas en parler.
00:22:55Cet homme qui s'est jeté sur un des terroristes qui lui a saisi l'arme.
00:22:59On regarde le sujet, on fera le CNews Info juste après.
00:23:02C'est un geste héroïque au milieu de la barbarie.
00:23:06Alors que l'un des assaillants fait usage de son arme,
00:23:08un passant se jette sur lui,
00:23:10l'attrape par le coup, le désarme, puis le tient en joue.
00:23:14Son intervention fait reculer l'individu
00:23:16et permet de sauver de nombreuses vies.
00:23:19Selon plusieurs médias australiens,
00:23:20ce héros s'appelle Ahmed.
00:23:22Son cousin donne de ses nouvelles.
00:23:25Le docteur a dit qu'il était OK.
00:23:26Il a été opéré, mais on espère que ça va aller.
00:23:29C'est un héros.
00:23:30Il a reçu deux balles, l'une dans le bras,
00:23:32l'autre dans la main.
00:23:34Quelques minutes après l'attaque,
00:23:35le geste de ce vendeur de fruits de 43 ans
00:23:38est devenu viral.
00:23:39De nombreux internautes ont applaudi cet acte courageux.
00:23:43Quand on réalise que le héros désarme le terroriste
00:23:45alors qu'il est sous le feu de ceux qui sont sur le pont,
00:23:48il doit être célébré mondialement.
00:23:49Un juste parmi les justes,
00:23:51que cette publication lui parvienne
00:23:53et qu'il sache qu'il a notre reconnaissance éternelle.
00:23:56Un acte de bravoure salué également par le Premier ministre australien.
00:24:00Nous pensons également à toutes les personnes soignées pour leurs blessures,
00:24:03dont beaucoup sont en vie aujourd'hui,
00:24:07grâce au courage et à la rapidité d'intervention
00:24:09de la police de Nouvelle-Galle du Sud
00:24:13et des secouristes qui se sont précipités à leurs secours,
00:24:15ainsi qu'au courage des Australiens ordinaires
00:24:18qui, sans hésiter, se sont mis en danger
00:24:21pour assurer la sécurité de leurs compatriotes.
00:24:25Ahmed a reçu le soutien d'autres passants
00:24:27après avoir saisi l'arme de l'assaillant.
00:24:30Orminable, Ahmed, et on précise également,
00:24:32parce que ce n'est pas beaucoup dit,
00:24:33je trouve qu'il a été blessé quand même,
00:24:34il a pris des balles, il a été blessé,
00:24:36il a été à l'hôpital,
00:24:37heureusement ces jours ne sont pas en danger,
00:24:38mais voilà, geste fabuleux
00:24:39et je voulais vraiment qu'on le souligne ce matin.
00:24:41On va faire le CNews Info
00:24:42et juste après on va continuer à parler d'antisémitisme
00:24:45et des insoumis en particulier,
00:24:47alors qu'on condamnait ce qui s'est passé en Australie,
00:24:49mais qui, dans le même temps, mettent de l'huile sur le feu.
00:24:51On en parle dans un instant, tout de suite,
00:24:52le CNews Info, c'est avec Sommayal Abidi.
00:24:56Ils ont voté à l'unanimité
00:24:58lors d'une assemblée générale
00:25:00qui s'est tenue ce matin.
00:25:01Les salariés du Louvre se sont prononcés
00:25:03en faveur d'un mouvement social reconductible
00:25:05pour protester contre des conditions
00:25:07de travail dégradées et un manque de personnel.
00:25:10Les portes du musée resteront donc fermées.
00:25:13Suite de l'attaque sanglante de Sydney,
00:25:16le parquet antiterroriste français
00:25:17ouvre une enquête en cause.
00:25:18la présence d'un de nos ressortissants
00:25:20parmi les 15 victimes.
00:25:22Dan Elkayam, dont vous découvrez le visage à l'écran,
00:25:25était un ingénieur de 27 ans
00:25:26installé en Australie depuis 2024.
00:25:30Et puis, la mère du journaliste Christophe Glez
00:25:32demande la grâce présidentielle à Alger
00:25:34après la condamnation de son fils
00:25:36à 7 ans de prison ferme
00:25:37pour apologie du terrorisme.
00:25:39Une condamnation qui continue de susciter
00:25:41de vives réactions en France.
00:25:43Merci beaucoup.
00:25:44On vous retrouve tout à l'heure en 11h30
00:25:45pour faire un nouveau point sur l'actualité.
00:25:47Après l'attaque terroriste qui s'est produite hier en Australie,
00:25:50il y a eu des condamnations.
00:25:51Des condamnations de la part des insoumis,
00:25:54par exemple.
00:25:54Mais dans le même temps,
00:25:55il y a certains propos qui font
00:25:57qu'on se pose des questions
00:25:58sur le comportement des insoumis
00:26:00et sur ce qu'ils ont vraiment au fond d'eux
00:26:02et s'ils ne jouent pas l'hypocrisie
00:26:03vis-à-vis de tout ça.
00:26:05Pour entamer ce débat,
00:26:06je vous propose d'écouter Jacques Serret
00:26:07qui était ce matin sur CNew,
00:26:09journaliste politique à Europe.
00:26:11Le terrorisme est l'abomination mondiale
00:26:13de notre époque, dit-il.
00:26:14Il ne nomme pas ce terrorisme.
00:26:16Il prend soin de ne pas utiliser
00:26:18le terme d'islamiste.
00:26:19Ce même Jean-Luc Mélenchon
00:26:21qui, souvenez-vous, l'an dernier
00:26:21avait osé que l'antisémitisme
00:26:23était résiduel en France.
00:26:25Alors même que les chiffres
00:26:26montent une forte augmentation
00:26:28des actes antisémites dans le pays.
00:26:29C'est pourquoi ce message
00:26:30du leader des insoumis
00:26:31a suscité beaucoup de réactions.
00:26:33Pas vous, pas aujourd'hui.
00:26:34Shannon Seban, par exemple,
00:26:36le qualifie de pompier pyromane
00:26:38et lui demande de garder le silence.
00:26:40Même réaction indignée
00:26:41de la part de Jean-Sébastien Ferjou,
00:26:43le fondateur d'Atlantico,
00:26:44qui rappelle que Jean-Luc Mélenchon
00:26:45dirige un mouvement
00:26:46qui fait estrade commune
00:26:48avec des gens tels Elias Dimzalén
00:26:49appelant l'Intifada
00:26:51dans les rues de Paris
00:26:51ou encore qui se félicite
00:26:53de la libération du terroriste
00:26:54Georges Ibrim Abdallah.
00:26:56Elle est fille qui veut empêcher
00:26:57le chanteur franco-israélien Amir
00:26:59de se produire en concert.
00:27:00Elle est fille qui veut empêcher Israël
00:27:02de participer à l'Eurovision.
00:27:04Une hypocrisie également dénoncée
00:27:06sur les réseaux au sujet
00:27:07de Marine Tondelier.
00:27:09La secrétaire nationale
00:27:09d'Europe Écologie-Lévers
00:27:10s'est dite horrifiée
00:27:11par cet attentat antisémite.
00:27:13Ce à quoi lui a répondu,
00:27:14par exemple,
00:27:15Raphaël Antoven.
00:27:16Vous enlacez,
00:27:17ça la mourit.
00:27:18Vous déroulez le tapis vert
00:27:19à Médine et ses quenelles.
00:27:20Puis vous vous indignez
00:27:21de l'antisémitisme
00:27:22quand il tue.
00:27:23Hashtag tartuffe.
00:27:25Voilà, l'hypocrisie
00:27:26de cette gauche
00:27:26ne passe plus inaperçue.
00:27:28Romain, elle est désormais dénoncée.
00:27:30Leurs hommages sont devenus
00:27:31tout simplement inaudibles.
00:27:33Mélodie Huchard,
00:27:33bonjour,
00:27:34journaliste politique à AC News.
00:27:36Hypocrisie de la part des insoumis ?
00:27:37Hypocrisie,
00:27:38il y a deux options.
00:27:39Soit les insoumis
00:27:40se sont dit qu'effectivement
00:27:41il fallait lutter
00:27:42contre l'antisémitisme
00:27:43et qu'ils allaient revoir
00:27:44toute leur stratégie
00:27:45depuis le 7 octobre.
00:27:46Honnêtement,
00:27:46je pense que vous n'y croyez
00:27:47pas plus que moi.
00:27:47Donc, on voit une hypocrisie.
00:27:49Pourquoi ?
00:27:50Alors, c'est évidemment
00:27:51qu'il faut condamner,
00:27:51mais pourquoi les insoumis
00:27:52quand ça se passe en Australie
00:27:53et qu'il y a des morts,
00:27:54ils montent au créneau
00:27:55et qu'à chaque fois
00:27:56qu'il y a des actes antisémites
00:27:57en France,
00:27:58ils ne condamnent pas.
00:27:58Est-ce que l'antisémitisme
00:27:59est à condamner à l'étranger
00:28:01et pas en France ?
00:28:01On voit bien
00:28:02que leurs actes
00:28:03ne sont pas du tout
00:28:03en cohérence avec ces réactions.
00:28:05On voit qu'hier,
00:28:06ils ont d'ailleurs été très nombreux.
00:28:07Il n'y a pas que Jean-Luc Mélenchon.
00:28:08Toute la classe politique
00:28:09qui appartient à la France insoumise
00:28:10a dénoncé.
00:28:11Le seul problème,
00:28:12c'est que quand en France
00:28:13il y a des attaques,
00:28:14des menaces,
00:28:14ils ne condamnent pas
00:28:15et pire,
00:28:16ils participent.
00:28:16Jacques Serret
00:28:17citait un certain nombre
00:28:19de personnes
00:28:19qu'il fréquente
00:28:20qui sont totalement antisémites
00:28:21et qui sont liés
00:28:22à des mouvements islamistes
00:28:23et dans ces cas-là,
00:28:24ça ne les gêne pas.
00:28:24Il y a vraiment
00:28:25une indignation à deux vitesses
00:28:27qui est extrêmement étrange.
00:28:29Je ne comprends pas.
00:28:29En réalité,
00:28:30je n'arrive pas à m'expliquer
00:28:31pourquoi cette condamnation hier
00:28:32alors que depuis le 7 octobre,
00:28:33ils n'ont jamais rien.
00:28:34Moi, je pense que c'est
00:28:35pour qu'ils ne se prennent pas
00:28:35des reproches
00:28:36quand ils vont sur les plateaux télé
00:28:37en plus où on leur dit
00:28:37« Ah, mais vous n'avez pas condamné
00:28:38ce qui s'est passé en Australie. »
00:28:40Oui, mais je pense que c'est pour ça.
00:28:41Je pense que c'est une façon
00:28:42de se protéger.
00:28:43Lino Delacroix,
00:28:43est-ce qu'il y a une hypocrisie
00:28:44pour vous ?
00:28:45Évidemment,
00:28:45elle est absolue
00:28:46pour une raison très simple.
00:28:47C'est qu'on a pu dire
00:28:47qu'en fait,
00:28:48tout le corps insoumis a réagi.
00:28:49Je ne suis pas nécessairement d'accord.
00:28:50Moi, j'ai suivi avec attention
00:28:51les déclarations
00:28:52de tout le parti.
00:28:54Et par exemple,
00:28:55Rima Hassan
00:28:56qui est autant engagée
00:28:57sur la question à l'international,
00:28:59elle a évidemment vu
00:29:00ce qui s'est déroulé.
00:29:01Elle a évidemment vu l'horreur,
00:29:02les vidéos.
00:29:02Vous parliez avant
00:29:02d'une vidéo de 5 minutes.
00:29:03Elle a duré 10 minutes,
00:29:04cette vidéo.
00:29:05Effroyable, sidérante.
00:29:06Ou en l'occurrence,
00:29:07elle aurait pu réagir.
00:29:08Pas un mot.
00:29:08Pas un mot sur Instagram, Twitter,
00:29:10rien du tout.
00:29:10Dans l'occurrence,
00:29:11effectivement,
00:29:11c'est une hypocrisie absolue.
00:29:13Son silence,
00:29:14il est éloquent.
00:29:14Éric Revelle.
00:29:15On peut même aller plus loin
00:29:16puisqu'on parle de Mme Hassan.
00:29:18C'est se rappeler
00:29:19qu'elle a écrit,
00:29:22d'ailleurs repris par Manon Aubry
00:29:24qui était l'invité hier
00:29:25de CNews et d'Europe 1
00:29:26dans une interview très violente.
00:29:28Rima Hassan dit
00:29:28« Dans 100 ans,
00:29:29Israël aura disparu. »
00:29:32En fait, ça encore plus précis.
00:29:35Et Manon Aubry,
00:29:35on va écouter les deux
00:29:36puisque vous faites
00:29:36le conducteur de cette émission.
00:29:38Donc, on va commencer.
00:29:40On l'écoute et on commence après.
00:29:44On écoute Rima Hassan tout d'abord.
00:29:46C'est la juge
00:29:47qui m'avait dit
00:29:49« Vous allez être
00:29:50interdit de territoire
00:29:51pour 100 ans. »
00:29:52Je lui ai dit
00:29:52« Israël ne survivra pas 100 ans. »
00:29:54Bah oui.
00:29:56Ça, c'était devant la juge.
00:29:58C'est la meilleure réponse
00:30:00à apporter.
00:30:01Bah oui, je crois.
00:30:01Moi, j'étais très arrogante
00:30:03et très dans la défiance
00:30:04avec eux tout le temps.
00:30:05Oui, je leur disais
00:30:05« Chute ! »
00:30:07Ce que j'adorais faire,
00:30:11c'était aussi taper fort
00:30:12sur la porte tous les jours
00:30:13jusqu'à ce que quelqu'un vient.
00:30:15Il y avait vraiment
00:30:15un truc presque animal,
00:30:18tu vois,
00:30:18dans la réaction que j'ai eue
00:30:19à la confrontation
00:30:21avec Israël
00:30:22et les Israéliens
00:30:23et notamment
00:30:24ces Israéliens,
00:30:25c'est-à-dire la police,
00:30:26l'armée, etc.
00:30:27Et ce que j'adorais faire,
00:30:28c'était taper
00:30:29très fort sur la porte
00:30:30jusqu'à ce que quelqu'un vienne
00:30:31et là, je lui disais
00:30:32« Ramène-moi l'huile d'olive
00:30:33de Palestine. »
00:30:36« J'en ai besoin
00:30:37pour mes cheveux. »
00:30:38« Énorme ! »
00:30:39Et il pétait les flancs.
00:30:41Il me disait
00:30:41« Mais tu te crois où ?
00:30:43Tu te prends pour qui ? »
00:30:44Israël ne survivra pas
00:30:45à 100 ans,
00:30:45c'est ce que je retiens
00:30:46parce que le reste,
00:30:47on s'en fout un peu.
00:30:48Mais ce qui est important,
00:30:49c'est ça.
00:30:49C'est-à-dire qu'elle serait contente
00:30:51qu'Israël ne survive pas
00:30:52à 100 ans
00:30:52et on a demandé hier
00:30:53à Manon Aubry
00:30:54ce qu'elle pensait
00:30:54de cette déclaration.
00:30:55Est-ce que ça aussi,
00:30:56elle le condamne ?
00:30:57Réaction.
00:30:58Je réponds sans problème
00:30:59sur Imas.
00:30:59Alors, elle a raison
00:31:00de dire ça ou pas ?
00:31:01Bien sûr qu'elle a raison
00:31:01de dire ça.
00:31:02Pourquoi est-ce qu'elle a raison ?
00:31:02Parce que l'État d'Israël
00:31:04ne tiendra pas un siècle.
00:31:04D'abord, le fait...
00:31:05Elle a raison.
00:31:06Vous savez qu'aujourd'hui,
00:31:08commettre des crimes de guerre
00:31:09et des crimes contre l'humanité,
00:31:11raison pour laquelle
00:31:12le gouvernement israélien
00:31:14est poursuivi
00:31:15par la Cour pénale internationale,
00:31:16oui, ça précipite
00:31:18à la chute d'un État.
00:31:19Voilà.
00:31:20Elle a raison de dire ça,
00:31:20Éric Revelle.
00:31:21Attendez, c'est un scandale absolu.
00:31:23En plus, ça parle
00:31:23de crimes contre l'humanité.
00:31:25Amnistie internationale
00:31:25s'est réveillée
00:31:26deux ans plus tard
00:31:27pour qualifier
00:31:28les actes terroristes
00:31:29du Hamas
00:31:29de crimes contre l'humanité.
00:31:31Et Madame Aubry,
00:31:32Manon Aubry,
00:31:34parle de crimes
00:31:34contre l'humanité
00:31:35et oublie que
00:31:36certains députés
00:31:37et les fistes
00:31:38ont expliqué
00:31:38que le Hamas
00:31:39c'était des résistants.
00:31:40Donc, si vous voulez,
00:31:41tout ça...
00:31:41Pardon, mais c'est
00:31:42d'une hypocrisie totale.
00:31:44Je dirais même,
00:31:45parce que je n'ai pas
00:31:46d'autres termes,
00:31:47c'est d'une mauvaise foi crasse.
00:31:49Ça vous va ?
00:31:50C'est correct comme mot encore.
00:31:51C'est d'une mauvaise foi crasse.
00:31:52Vous êtes libre de parler.
00:31:55Et hier,
00:31:55j'ai écouté
00:31:56avec beaucoup d'attention
00:31:57l'interview de Manon Aubry
00:31:58sur Europe 1 et CNews
00:32:00et c'était d'une violence.
00:32:03Enfin,
00:32:04il y a une certaine haine...
00:32:05Dans ces mots, vous voulez dire ?
00:32:06Ah oui,
00:32:07mais c'est absolument incroyable.
00:32:08La façon dont elle réagissait,
00:32:10dont elle interpellait les gens.
00:32:11Ça me fait frémir
00:32:12parce que je me dis
00:32:13si un jour,
00:32:13je ne parle pas de la gauche,
00:32:15je parle de l'extrême gauche,
00:32:16de cette extrême gauche-là.
00:32:17C'est l'arrivée au pouvoir.
00:32:19Je serais inquiet
00:32:19pour nos métiers,
00:32:20Jean-Marc.
00:32:21Voilà,
00:32:21et pour la liberté d'expression.
00:32:22Ils appellent à la globalisation
00:32:25de l'intifada.
00:32:26On a des dizaines de vidéos
00:32:27où dans toutes leurs manifestations,
00:32:28il y a des gens qui sont à côté.
00:32:30Donc,
00:32:30ils pourraient être choqués
00:32:31au moins quitter l'assemblement.
00:32:32Mais non,
00:32:32pas du tout.
00:32:33Quand on globalise l'intifada,
00:32:34quand on est le porte-parole
00:32:36du Hamas,
00:32:36parce que
00:32:37qui parle justement
00:32:38de destruction de l'État d'Israël ?
00:32:40Bon,
00:32:40il y a l'Iran,
00:32:40c'est dans sa constitution.
00:32:42Il y a le Hamas
00:32:43qui,
00:32:43depuis toujours,
00:32:44a dit que
00:32:45leur seul objectif,
00:32:46ce n'était pas un État palestinien,
00:32:47c'était de détruire Israël
00:32:49pour remplacer Israël
00:32:51par un État palestinien.
00:32:52On est exactement...
00:32:53C'est ce qu'elle vous dit,
00:32:53en fait.
00:32:54Quand elle vous dit
00:32:54Israël dans 100 ans n'existera plus,
00:32:56c'est exactement ça.
00:32:56On cherche les liens
00:32:57entre les islamistes
00:32:58et les insoumis.
00:32:59Mais ils sont tous les jours.
00:33:00On ne veut pas les écouter,
00:33:01on ne veut pas les entendre.
00:33:02C'est pour ça qu'on parle de taquillat.
00:33:04Il n'y a plus de taquillat.
00:33:05Depuis deux ans,
00:33:05il n'y a pas de taquillat.
00:33:07Ils disent,
00:33:07ils écrivent,
00:33:08ils filment,
00:33:09ils répètent,
00:33:10ils récidivent
00:33:10et on parle encore de...
00:33:12On a peut-être un doute,
00:33:13mais cette commission
00:33:14qui ne sert à rien
00:33:15devrait plutôt regarder
00:33:16ce qu'ils disent tous les jours
00:33:17sur les plateaux
00:33:18et voir les liens évidents,
00:33:20les liens d'abord d'idéologie,
00:33:23de vision.
00:33:23Ils ont le même objectif
00:33:24ou pas que le Hamas.
00:33:25Donc je suis désolé,
00:33:26mais le lien,
00:33:27il est là.
00:33:27Il est devant nous.
00:33:28Et personne ne condamne.
00:33:29C'est-à-dire que...
00:33:30Quand vous voyez par exemple
00:33:31le discours de Rima Hassan
00:33:31qui est très violent quand même
00:33:32dans le fond
00:33:33parce qu'elle dit ça
00:33:33avec un grand sourire
00:33:34comme elle le fait toujours
00:33:35et puis un petit visage,
00:33:37je m'amuse, etc.
00:33:37Elle vous dit quand même
00:33:38Israël dans 100 ans
00:33:39n'existe plus.
00:33:39Exactement.
00:33:40Et derrière,
00:33:40vous avez Manon Bré
00:33:41qui vous dit
00:33:41non mais elle a raison,
00:33:42je ne condamne pas,
00:33:43elle a tout à fait raison.
00:33:44Donc en fait,
00:33:44ils sont tous dans la même ligne.
00:33:45L'objectif,
00:33:46c'est la destruction d'Israël.
00:33:48Point final.
00:33:48Mathias Leboeuf.
00:33:50Quelle est la question ?
00:33:51Je ne vais pas réagir
00:33:52à ce que vous entendez
00:33:53depuis tout à l'heure
00:33:53ou je vous réveille.
00:33:53Je vais réagir
00:33:54à ce que je viens d'entendre.
00:33:56Je trouve ça assez indécent
00:33:58de faire de la petite politique intérieure
00:34:02sur un drame
00:34:03comme celui
00:34:04qui s'est passé à Sydney.
00:34:05Qui fait de la petite politique intérieure ?
00:34:07Tous autour de ce plateau.
00:34:10Je vous ai entendu accuser
00:34:12la France insoumise
00:34:14alors que Jean-Luc Mélenchon
00:34:16a fait une déclaration
00:34:18pour condamner.
00:34:19Alors,
00:34:20il ne dit rien,
00:34:20ça ne va pas.
00:34:21Vous applaudissez Rima Hassan ?
00:34:22Non,
00:34:23je n'applaudis pas Rima Hassan.
00:34:24Vous savez très bien
00:34:24que je ne porte pas Rima Hassan
00:34:25dans mon cœur.
00:34:26Vous applaudissez Manon Aubry
00:34:27quand elle dit
00:34:29qu'on ne peut pas condamner
00:34:30Rima Hassan
00:34:30qui dit que dans 100 ans
00:34:31Israël n'existe pas ?
00:34:31Il paraît que LFI
00:34:33est passionnément antisémite.
00:34:35Vous,
00:34:35vous êtes passionnément
00:34:36anti-France insoumise.
00:34:38Je veux bien l'admettre.
00:34:39Moi,
00:34:40je revendique.
00:34:40Je veux bien l'admettre.
00:34:42Je n'ai pas de souci.
00:34:42Quand j'entends
00:34:43la France insoumise
00:34:43dire ça,
00:34:44je l'admets.
00:34:44Sauf que je pense
00:34:45que ça vous aveugle
00:34:46et que ça vous amène
00:34:48à dire des choses
00:34:49indécentes
00:34:50par rapport aux victimes.
00:34:52Pardon ?
00:34:53Pardon ?
00:34:54On ne fait pas de petite politique.
00:34:54Je dis des choses indécentes
00:34:55par rapport aux victimes ?
00:34:56Vous faites de la petite politique.
00:34:57C'est un gag là.
00:34:58Vous faites de la petite politique.
00:34:58C'est vous qui essayez
00:34:59de faire de l'humour.
00:35:00Vous faites de la petite politique
00:35:01partisane.
00:35:03Non mais ne me dites pas
00:35:04que je dis des choses.
00:35:05Juste d'un mot.
00:35:05Attendez,
00:35:06vous ne me dites pas
00:35:08qu'on dit des choses indécentes
00:35:09par rapport aux victimes.
00:35:10Vous ne me dites pas ça
00:35:11parce que ça c'est faux.
00:35:12Et justement,
00:35:13depuis tout à l'heure,
00:35:13on parle des victimes.
00:35:14Pourquoi parler
00:35:16de la France insoumise
00:35:18et de l'antisémitisme
00:35:19de la France insoumise ?
00:35:20Parce qu'ils ont un rôle.
00:35:21Parce qu'ils ont un rôle
00:35:21dans tout ça.
00:35:22Parce qu'ils alimentent
00:35:23l'antisémitisme en France.
00:35:24Parce qu'ils sont une des raisons
00:35:26de la montée en puissance
00:35:27de l'antisémitisme en France.
00:35:28Si vous ne voulez pas le voir,
00:35:29je veux bien.
00:35:30Mais ça existe.
00:35:31Et quand on dit
00:35:32Israël va disparaître dans 100 ans,
00:35:33on en fait partie.
00:35:34Il ne suffit pas
00:35:34d'affirmer une chose
00:35:35pour qu'elle soit vraie.
00:35:36Donc ce n'est pas vrai.
00:35:36Ils n'ont aucun rôle.
00:35:37Il faut encore la prouver.
00:35:38Ils n'ont aucun rôle.
00:35:39Je vous rappelle une chose.
00:35:40Ils n'ont aucun rôle
00:35:40dans la montée de l'antisémitisme.
00:35:42Je vais vous répondre.
00:35:43Je vous rappelle une chose.
00:35:44Il y a une commission d'enquête
00:35:45qui n'a rien démontré.
00:35:46Alors vous allez dire
00:35:47que ce n'est pas la bonne
00:35:47commission d'enquête.
00:35:48Et deux,
00:35:49il n'y a aucune condamnation.
00:35:51Aucune condamnation juridique.
00:35:52Si ce que vous dites est vrai,
00:35:54portez plainte.
00:35:55Que la LICRA porte plainte.
00:35:57Il faut instruire.
00:35:58Il faut instruire,
00:35:59il faut juger,
00:35:59il faut condamner.
00:36:00C'est factuel.
00:36:00C'est factuel.
00:36:02Mais les collègues procédures
00:36:03sont gelés par le Parquet de Paris.
00:36:04On est obligés d'aller ailleurs
00:36:05pour déposer plainte.
00:36:06Vous le savez.
00:36:07J'ai une plainte contre Manuel Bompard.
00:36:09Je pense qu'elle va arriver
00:36:10dans les quelques mois
00:36:11qui viennent.
00:36:12Parce qu'il m'a accusé
00:36:13d'avoir créé une milice armée juive.
00:36:15Vous savez,
00:36:15cette paranoïa
00:36:16qui prend des LF
00:36:17pour une milice armée.
00:36:18Il a dit à la télé,
00:36:19il a demandé à M. Retailleau
00:36:21de venir m'arrêter
00:36:22quand j'étais ministre de l'Intérieur.
00:36:23C'est de la diffamation.
00:36:24On va voir.
00:36:26Je crois que cette plainte
00:36:27va aller au bout.
00:36:27Mais on a été au Parquet de Nanterre
00:36:29justement
00:36:29pour que ça aille plus loin
00:36:33avec un gros congélateur
00:36:33où il met toutes les plaintes
00:36:35contre les insoumis.
00:36:36Il n'y a pas une instruction,
00:36:37vous le savez très bien,
00:36:38contre les insoumis à Paris.
00:36:39Pourquoi ?
00:36:40Pourquoi ?
00:36:41Expliquez-moi.
00:36:42Moi, je vous le demande.
00:36:44Moi, je suis d'accord avec vous
00:36:45sur une chose.
00:36:46C'est que mal nommer les choses,
00:36:48comme dit Camus,
00:36:49c'est ajouter du malheur au monde.
00:36:51Effectivement,
00:36:52il s'agit d'un attentat terroriste
00:36:54antisémite islamiste.
00:36:55Donc, il n'y a absolument
00:36:56pas à se cacher derrière les mots.
00:36:59Il n'y a pas de périphrase à avoir.
00:37:01Et bien évidemment
00:37:01que c'est éminemment condamnable.
00:37:03Ça, c'est la première chose.
00:37:05Après, encore une fois,
00:37:07arriver à, comment dire,
00:37:09à instrumentaliser ça
00:37:10pour faire de la politique intérieure...
00:37:11Arrêtez avec ce mot instrumentalisé.
00:37:13À chaque fois qu'il se fasse un truc,
00:37:14on dit qu'on instrumentalise.
00:37:15Ça ne veut rien dire,
00:37:16on instrumentalise.
00:37:17On essaie de comprendre.
00:37:18Et moi, je vous le redis,
00:37:19encore une fois,
00:37:20pour moi,
00:37:21et pourquoi j'essaie de comprendre
00:37:22via LFI,
00:37:23parce que je vous le redis,
00:37:24LFI alimente l'antisémitisme
00:37:25en France.
00:37:26Si vous, vous n'êtes pas d'accord,
00:37:27c'est votre droit.
00:37:28Vous trouvez qu'il défend
00:37:29de l'antisémitisme ?
00:37:30Non.
00:37:31Il y a eu...
00:37:33Les déclarations de LFI
00:37:35sont assez claires.
00:37:36Est-ce que les déclarations
00:37:37de Rima Hassan sont claires ?
00:37:38Mais je ne parle pas de...
00:37:39Mais elle fait partie de LFI.
00:37:40Pourquoi vous l'excluez ?
00:37:41Pourquoi vous l'excluez ?
00:37:43Je ne veux pas défendre Rima Hassan.
00:37:44Est-ce que les déclarations
00:37:45de Manon Aubry sont claires ?
00:37:47Non.
00:37:47Bon, ben alors, voilà.
00:37:48Justement.
00:37:49Elles sont claires.
00:37:50Pour moi, elles sont très claires.
00:37:50Elles sont claires dans l'autre sens.
00:37:52Elles veulent l'extermination,
00:37:53la disparition de l'État d'Israël.
00:37:55C'est très clair.
00:37:56Mais encore une fois,
00:37:57on connaissait la politique.
00:37:59Vous avez Jean-Luc Mélenchon
00:38:00qui joue au Petit Père des Peuples.
00:38:01Pourquoi ?
00:38:01Il n'est encore pas de présidentielle
00:38:03dès aujourd'hui.
00:38:04Il est en train de calmer tout le monde.
00:38:04Oui, mais à ce compte-là,
00:38:05on peut se moquer
00:38:06la position d'enquête.
00:38:08Je suis très surpris
00:38:08de voir défendre les insoumis là-dessus.
00:38:10Qu'est-ce qu'il fait ?
00:38:11Lui, il fait exprès de condamner
00:38:12et les autres,
00:38:13il les laisse alimenter.
00:38:14C'est la dialectique politique.
00:38:15Vous avez toujours...
00:38:16C'est le même mécanisme
00:38:17comme la haine anti-polis.
00:38:20Quand ils critiquent la police
00:38:22en disant que la police tue,
00:38:26avec Israël,
00:38:27exactement le mec mécanisme
00:38:29à faire arrêter
00:38:29de se voiler la face.
00:38:30Je me voile la face.
00:38:31Bien sûr, mais complètement.
00:38:34C'est ce qu'il y a un petit
00:38:35critique de permanence.
00:38:37Je suis un dimide.
00:38:38Éric Revelle.
00:38:38Je me voile la face
00:38:39au sens...
00:38:40Éric Revelle.
00:38:41Moi, j'ai beaucoup de respect
00:38:42pour mon voisin de gauche.
00:38:45Je m'attendais à tout,
00:38:46M. Leboeuf,
00:38:47sauf à ça.
00:38:48Ou alors...
00:38:49Moi aussi.
00:38:51J'essaie juste d'être honnête,
00:38:53Éric.
00:38:54Juste d'être honnête.
00:38:55Moi aussi.
00:38:56Conquête, non mais...
00:38:57Juste une chose,
00:38:58c'est que Conquête...
00:38:58Continue à parler tout seul.
00:38:59Non, non, je vous laisse parler.
00:39:00Allez, Éric.
00:39:01Non, je voulais vous dire simplement
00:39:02que ce qui m'inquiète beaucoup,
00:39:03vous voyez,
00:39:03quand vous essayez
00:39:04de trouver des excuses,
00:39:06de parler d'instrumentalisation,
00:39:08c'est que dans ces cas-là,
00:39:09dites clairement
00:39:09que la gauche républicaine
00:39:11que vous représentez
00:39:12s'alliera à LFI
00:39:14pour les prochaines élections.
00:39:14Vous voyez,
00:39:15au moins,
00:39:15au moins,
00:39:16au moins,
00:39:16ce serait plus clair.
00:39:17Au moins,
00:39:18ce serait plus clair.
00:39:19Et les Français
00:39:20qui nous regardent
00:39:20seraient informés de la sorte.
00:39:22Vous voyez ?
00:39:22Justement,
00:39:22merci de me donner l'occasion.
00:39:24Oui, oui,
00:39:24parce que c'est un inquiet.
00:39:25Je ne suis pas un homme politique,
00:39:27donc je ne représente pas
00:39:27la gauche républicaine.
00:39:28Vous représentez une sensibilité
00:39:29de la gauche république ?
00:39:30C'est pas une insulte.
00:39:31Très bien,
00:39:31non, non,
00:39:31c'est pas une insulte.
00:39:33Je pense que la gauche républicaine,
00:39:36la social-démocratie de gauche,
00:39:39ne doit pas s'allier
00:39:40avec la France.
00:39:41Pourquoi vous les défendez, alors ?
00:39:42Je ne les défends pas.
00:39:43Oui, vous les défendez.
00:39:44Parce que l'honnêteté,
00:39:45si vous voulez...
00:39:46Mais nous,
00:39:46on est mal honnêtes
00:39:47et vous êtes honnêtes.
00:39:47Heureusement qu'on a
00:39:48un homme honnête
00:39:48sur ce plateau.
00:39:49Non, c'est pas ce que je veux dire.
00:39:50Je ne suis pas en train
00:39:52de vous dire
00:39:52que vous n'êtes pas honnêtes,
00:39:54bien évidemment.
00:39:55Et je voulais ajouter une chose,
00:39:57parce que,
00:39:57comme l'a dit Franck également,
00:39:59je pense que,
00:40:00dans l'antisémitisme,
00:40:01il y a un continuum.
00:40:03C'est-à-dire qu'il y a
00:40:04le pire,
00:40:05les attentats terroristes
00:40:06tels qu'on vient de les voir,
00:40:08mais ça peut commencer
00:40:09par une insulte,
00:40:10par une injure.
00:40:13D'où mon lien
00:40:13avec la France insomnière.
00:40:14Voilà.
00:40:15Et donc,
00:40:16je pense qu'effectivement,
00:40:17la France insoumise
00:40:18joue avec,
00:40:20entre guillemets,
00:40:21je l'ai déjà dit sur ce plateau.
00:40:22Justement,
00:40:23c'est pour ça que j'étais surpris
00:40:23de votre position tout à l'heure.
00:40:25Parce que,
00:40:26quand Jean-Luc Mélenchon
00:40:27fait,
00:40:28entre guillemets,
00:40:28amende honorable,
00:40:29et qu'il déclare...
00:40:31Vous n'êtes pas naïf
00:40:32à ce point-là.
00:40:33Oui,
00:40:34alors je sais,
00:40:35vous allez nous sortir
00:40:36la taquia,
00:40:37il dissimule,
00:40:38il n'y a plus de taquia.
00:40:39Franchement,
00:40:40il condamne ouvertement,
00:40:42prenez acte
00:40:43de cette condamnation.
00:40:44J'en prends acte,
00:40:45mais je prends acte
00:40:45aussi des propos de Rima San,
00:40:47on peut prendre tous les éléments.
00:40:50Je vais vous poser une question.
00:40:51Si quelqu'un
00:40:52comme Jean-Luc Mélenchon
00:40:54que vous détestez...
00:40:56Je ne le déteste pas,
00:40:58c'est ces idées que je déteste,
00:40:59ce n'est pas lui.
00:41:00Si quelqu'un comme Jean-Luc Mélenchon
00:41:01condamne fermement
00:41:03et clairement
00:41:03cet ignoble attentat
00:41:06et effroyable attentat,
00:41:07pourquoi vous ne vous réjouissez pas
00:41:09de cette condamnation ?
00:41:11Tout simplement...
00:41:11Est-ce que j'ai mis un mot
00:41:12sur Jean-Luc Mélenchon ?
00:41:13Je vous parle de Rima San
00:41:15et de Manon Aubry
00:41:15depuis tout à l'heure.
00:41:16Au départ, le sujet,
00:41:17c'était Jean-Luc Mélenchon.
00:41:18Non, le sujet, c'est...
00:41:18Non, vous savez lire ?
00:41:19Antisémitisme,
00:41:20la gauche serait-elle...
00:41:21Juste une chose.
00:41:21Lino, moi, je me réjouis...
00:41:23On fait passer à la parole.
00:41:25Lino ?
00:41:25Deux choses.
00:41:26La première, c'est qu'en l'occurrence,
00:41:27on peut recommander également
00:41:28les propos de Jean-Luc Mélenchon
00:41:29de Thomas Porte pour une raison très simple.
00:41:30C'est la question sémantique.
00:41:32Il ne mentionne jamais
00:41:32un des problèmes,
00:41:33en tout cas,
00:41:34de ce qui s'est déroulé,
00:41:36de l'horreur,
00:41:36de la barbarie qui s'est déroulée,
00:41:37c'est l'islam.
00:41:38Il ne le mentionne à aucun moment.
00:41:39Et dans un second temps,
00:41:40vous défendez la France insoumise,
00:41:42la France insoumise,
00:41:42c'est ceux qui font la violence
00:41:44ou en tout cas les appels
00:41:44à la haine,
00:41:45à la violence
00:41:45comme un logiciel,
00:41:47comme un intermédiaire.
00:41:48La France insoumise
00:41:49compte en ses rangs
00:41:49un porte-parole.
00:41:50Même Raphaël Arnaud
00:41:51qui appelle à la violence
00:41:52qui amènent à mettre une balle
00:41:53dans la tête d'Alice Cordier.
00:41:54Dans un second temps,
00:41:54Rima Hassan,
00:41:55l'année dernière,
00:41:56déclarait que François-Xavier Bellamy,
00:41:58pour une incoïntence prétendue
00:41:59avec l'État d'Israël,
00:42:00ne dormirait plus sur ses deux oreilles.
00:42:01C'est le parti que vous défendez.
00:42:02Je vous écoute
00:42:05et je veux juste rectifier une chose.
00:42:08Je ne défends pas
00:42:09la France insoumise.
00:42:10Je défends
00:42:11ce que moi je pense être la vérité.
00:42:13Et encore une fois,
00:42:14ce que je veux vous dire,
00:42:15c'est que si Jean-Luc Mélenchon
00:42:17bouge sur ce terrain-là,
00:42:19si Jean-Luc Mélenchon
00:42:20condamne assez clairement
00:42:22cet acte terroriste,
00:42:23réjouissez-vous de ça.
00:42:25Réjouissez-vous.
00:42:27On en reparle tout à l'heure
00:42:28à 11h30 de toute façon
00:42:29parce qu'on va parler
00:42:30du reste de l'actualité.
00:42:31On va partir tout de suite
00:42:32en direct à Dijon.
00:42:33Dijon, vous le savez,
00:42:34vous allez voir les images du direct.
00:42:36Dijon, où le collège Champollion
00:42:38de Dijon a été incendié.
00:42:40Et Laurent Nunez,
00:42:41ministre de l'Intérieur,
00:42:42est en train d'arriver.
00:42:43Vous voyez ces images en direct.
00:42:45Il arrive avec Édouard Geffray,
00:42:46ministre de l'Éducation nationale.
00:42:48C'est un collège
00:42:49qui a été incendié
00:42:51et sans doute
00:42:52en raison de ce qui se passe autour,
00:42:54en raison du narco-trafic
00:42:56puisque le préfet de Côte d'Or,
00:42:58Paul Maurier,
00:42:59a fait part de sa conviction
00:43:00très claire d'un lien
00:43:01entre le narco-trafic
00:43:03qui gangrène le quartier
00:43:05et cet incendie.
00:43:06Il s'agirait,
00:43:08selon le préfet lui-même,
00:43:09de représailles
00:43:10par rapport à l'action de l'État
00:43:12dans la lutte contre le trafic de drogue.
00:43:14Il appartient à la justice
00:43:15de le déterminer.
00:43:17Le ministre de l'Intérieur
00:43:18est sur place
00:43:20en ce moment.
00:43:22Je voudrais nous envoyer spéciaux
00:43:23dans un instant,
00:43:23mais je vous propose
00:43:24de regarder un peu
00:43:25quelles sont les réactions
00:43:27dans la région
00:43:27depuis deux jours,
00:43:30depuis l'incendie criminel
00:43:31de ce collège
00:43:32avec nos équipes
00:43:33qui se sont rendues sur les lieux.
00:43:34Nouvelle épisode de violence
00:43:39dans le quartier d'Egrésille
00:43:40à Dijon.
00:43:41Ce collège restera fermé
00:43:43plusieurs mois
00:43:44après un incendie
00:43:44vraisemblablement criminel.
00:43:47Sur place,
00:43:48les habitants
00:43:48se disent excédés
00:43:49par la situation.
00:43:50C'est un quartier
00:43:51qui est un peu compliqué,
00:43:52l'Egrésille.
00:43:54Il y a déjà eu
00:43:54quelques incendies,
00:43:56il y a des trafics,
00:43:57il y a déjà eu
00:43:57des tirs de mortier
00:43:58à la rentrée
00:43:59sur cet établissement.
00:44:01Je ne sors pas de chez moi,
00:44:02j'ai peur,
00:44:03à part le matin.
00:44:04Oui, c'est tout.
00:44:05Ça se dégrade
00:44:06de plus en plus.
00:44:08Ils ont brûlé
00:44:09la bibliothèque,
00:44:10maintenant s'ils brûlent
00:44:11les écoles,
00:44:12c'est terrible.
00:44:13Mais c'est les voyous
00:44:14qui gouvernent.
00:44:16Pour le procureur
00:44:16de Dijon,
00:44:17la piste de représailles
00:44:19liée au démantèlement
00:44:20de points de deal
00:44:21dans le quartier
00:44:22est privilégié.
00:44:23Le combat a été
00:44:24très important,
00:44:25il a porté ses fruits
00:44:26avec une situation
00:44:27qui s'était
00:44:28tout doucement améliorée
00:44:30avec moins d'insécurité,
00:44:33moins de guetteurs,
00:44:35un trafic
00:44:36beaucoup moins apparent.
00:44:37Malheureusement,
00:44:38c'est peut-être
00:44:38ce qu'ont voulu
00:44:39nous faire payer
00:44:42les trafiquants
00:44:43si c'est bien eux
00:44:44qui sont à l'origine
00:44:44de cet incendie.
00:44:46En attendant,
00:44:46les conclusions
00:44:47de l'enquête.
00:44:48Au Grésil,
00:44:49beaucoup redoutent
00:44:50que cet incendie
00:44:51ne soit qu'un épisode
00:44:52de plus
00:44:52d'un quartier gangréné
00:44:54par le trafic de drogue.
00:44:55Retour en direct
00:44:59sur ces images
00:45:01avec Laurent Nunes,
00:45:01ministre de l'Intérieur,
00:45:02Édouard Geffray,
00:45:03ministre de l'Éducation nationale.
00:45:05Les deux sont sur place.
00:45:06On va rejoindre
00:45:06également l'un des envoyés
00:45:08spéciaux de CNews,
00:45:09François Tiskevich,
00:45:10qui est sur place.
00:45:10François,
00:45:11avec les deux ministres
00:45:12qui viennent d'arriver
00:45:13dans une ambiance
00:45:14plutôt inquiète
00:45:17de la part
00:45:17à la fois des enseignants
00:45:19et de la part
00:45:20également des habitants
00:45:21de ce quartier.
00:45:21Alors,
00:45:30est-ce que François Tiskevich
00:45:31m'entend ou pas ?
00:45:32Oui,
00:45:33Jean-Marc,
00:45:33c'est exact.
00:45:34On peut actuellement
00:45:35voir que Laurent Nunes
00:45:37discute avec le personnel
00:45:38éducatif de l'établissement.
00:45:43Vous m'entendez ?
00:45:44On vous entend très bien.
00:45:46Le personnel de l'établissement
00:45:48qui est à l'encontre
00:45:48du ministre de l'Intérieur
00:45:49et qui sont ensemble.
00:45:51avec le personnel éducatif
00:45:52de l'établissement
00:45:52qui a été touché
00:45:54par l'incendie dans la...
00:45:58Visiblement,
00:46:05une prise de parole
00:46:06qui est en train
00:46:06de se faire en direct
00:46:07sur place directe
00:46:10du ministre de l'Intérieur
00:46:12qui salue les gens
00:46:20et qui est en direct
00:46:23de ceux...
00:46:23Il n'y aura pas
00:46:24de prise de directe
00:46:25pour le moment
00:46:25puisqu'ils doivent
00:46:26actuellement
00:46:27se rendre
00:46:28dans le bâtiment.
00:46:31Bon,
00:46:32voilà,
00:46:32on a vraiment
00:46:32des problèmes de liaison.
00:46:33Élonie Huchard,
00:46:34c'est un déplacement
00:46:35qui est important
00:46:36pour le ministre
00:46:37parce que c'est
00:46:38une fois de plus
00:46:39la preuve
00:46:39que dans certains quartiers
00:46:40tout est contrôlé
00:46:41par les dealers
00:46:43puisque l'incendie
00:46:44qui s'est déroulé
00:46:44serait sans doute
00:46:45dû à ces dealers
00:46:47qui ont voulu montrer
00:46:48que c'était à eux
00:46:49et qu'ils faisaient
00:46:49ce qu'ils voulaient.
00:46:50Oui,
00:46:50c'est d'ailleurs pour ça
00:46:51qu'il y a à la fois
00:46:52le ministre de l'Éducation nationale
00:46:53parce que bien évidemment
00:46:54ça touche un collège
00:46:55mais le ministre de l'Intérieur
00:46:56et tout le déplacement
00:46:57depuis ce matin
00:46:58a vraiment été pensé
00:46:59sur ses deux pieds,
00:47:00sur la séquence
00:47:00qu'on voit sur les images
00:47:01effectivement
00:47:02les deux ministres
00:47:03vont visiter le collège
00:47:04vont voir les dégâts
00:47:05et vont rencontrer
00:47:06les personnels
00:47:07mais plus en amont
00:47:08dans la matinée
00:47:09ils sont allés
00:47:09au rectorat
00:47:10de l'Académie Dijon
00:47:11ils sont allés
00:47:11à l'hôtel de police
00:47:13également pour faire
00:47:14le point sur l'enquête
00:47:15donc on voit bien
00:47:15qu'il y a ces deux enjeux
00:47:17malheureusement
00:47:18aujourd'hui c'est Dijon
00:47:19mais ça n'est pas
00:47:19la première fois
00:47:20que ça arrive
00:47:20ni à Dijon
00:47:21et évidemment encore moins
00:47:22dans les autres villes
00:47:23je vous rappelle
00:47:23ce chiffre de la Cour des comptes
00:47:24c'est 79% des communes
00:47:26aujourd'hui
00:47:26qui sont touchées
00:47:30qui vont s'en prendre
00:47:31aux établissements publics
00:47:32parce que c'est malheureusement
00:47:33une guerre de territoire
00:47:34et donc ces dealers
00:47:35qu'est-ce qu'ils vont attaquer ?
00:47:36Eh bien ce qui représente l'Etat
00:47:37ça peut être une mairie
00:47:38un collège
00:47:38une école
00:47:39tout ce qui fait aussi
00:47:40et ce qui fait fonctionner
00:47:41une commune
00:47:41c'est un moyen pour eux
00:47:42très clairement
00:47:43de mettre la pression
00:47:43Eric Revelle
00:47:44c'est important quand même
00:47:45de voir que le ministre
00:47:46va sur place
00:47:47que le ministre de l'éducation
00:47:49est également sur place
00:47:50après c'est de la com'
00:47:51parce que je ne vois pas
00:47:52ce qu'ils peuvent faire
00:47:53et je ne vois pas
00:47:53ce qu'ils peuvent dire
00:47:54Oui mais j'aurais signé
00:47:55la présence
00:48:00mais qui est maintenant
00:48:01le président de l'association
00:48:02des départements de France
00:48:04donc évidemment
00:48:05il est du coin
00:48:06François Sauvadet
00:48:07mais pourquoi je parle
00:48:08d'un personnage important
00:48:09de la République
00:48:09parce que précisément
00:48:11quand on brûle une école
00:48:13on brûle un double symbole
00:48:14on montre qu'il y a
00:48:15une société parallèle
00:48:16qui est celle du narcotrafic
00:48:17qui veut abattre la République
00:48:19en abattant un symbole
00:48:20de l'école
00:48:21qui est à la fois
00:48:22le symbole de l'éducation nationale
00:48:23et du savoir
00:48:25donc en fait
00:48:26et on voit les images
00:48:27du collège incendier
00:48:28voilà cette contre-société
00:48:29qui est en train
00:48:30de se mettre en place
00:48:31qui s'est mise en place
00:48:32elle attaque directement
00:48:33le symbole
00:48:34le plus puissant
00:48:35de la République
00:48:35qui est une école
00:48:37un collège
00:48:37le savoir
00:48:38et en même temps
00:48:40l'endroit
00:48:41où la République
00:48:42met de l'argent
00:48:43et de la croyance
00:48:44c'est-à-dire
00:48:44l'éducation nationale
00:48:45Axel Ronde
00:48:45c'est très symbolique
00:48:46finalement
00:48:46ce qui s'est passé
00:48:47dans ce collège
00:48:48c'est-à-dire que
00:48:49les narcotrafiquants
00:48:51veulent montrer
00:48:51que c'est chez eux
00:48:52c'est nous
00:48:53qui sommes chez eux
00:48:54c'est l'état français
00:48:55qui est chez les narcotrafiquants
00:48:56et c'est eux
00:48:57qui ont la main
00:48:57Tout à fait
00:48:58on est vraiment dans
00:48:59l'écho
00:49:00enfin narco-terrorisme
00:49:02puisque de toute façon
00:49:03c'est ce qui a été
00:49:05maintenant défini
00:49:06en tous les cas
00:49:06ce sont les directives
00:49:08du ministère
00:49:08de l'intérieur
00:49:09et de la justice
00:49:11de qualifier cela
00:49:12comme ça
00:49:12en tout cas
00:49:13de prendre les choses
00:49:14comme ça
00:49:14de travailler
00:49:15sur du renseignement
00:49:17comme on a fait
00:49:17avec le renseignement
00:49:18de le duplier
00:49:19sur la police judiciaire
00:49:21pour pouvoir traiter
00:49:22ce narcotrafique
00:49:23parce qu'on voit bien
00:49:24la cible
00:49:26qu'ils ont eue
00:49:27c'est pour montrer
00:49:27comme vous avez dit
00:49:28très bien
00:49:29c'est chez nous
00:49:29venez travailler
00:49:30avec nous
00:49:31l'école
00:49:32ça ne sert absolument
00:49:33à rien
00:49:33venez charbonner
00:49:35avec nous
00:49:35venez faire de l'argent
00:49:36c'est ça leur objectif
00:49:39faire venir
00:49:40ces enfants soldats
00:49:41de plus en plus
00:49:42dans leur trafic
00:49:43en leur donnant
00:49:45les moyens
00:49:45de se développer
00:49:47dans les différents
00:49:48points de deal
00:49:49que nous démontelons
00:49:50quotidiennement
00:49:50en France
00:49:51puisque nous n'arrêtons pas
00:49:52de les interpeller
00:49:54d'interpeller tous ces individus
00:49:55mais vous avez affaire
00:49:56à des jeunes
00:49:56des jeunes de 12
00:49:5813
00:49:5814 ans
00:49:58qui sont dans ce trafic
00:50:00de drogue
00:50:01qui sont maintenant
00:50:02les principaux
00:50:04si vous voulez
00:50:04même victimes
00:50:05puisqu'ils s'entretuent
00:50:06entre eux
00:50:06quand vous avez un gamin
00:50:07de 12 ans
00:50:08qui se prend 4 balles
00:50:09parce qu'il est dans
00:50:10un point de deal
00:50:11on est vraiment
00:50:12dans cette situation
00:50:14de terrorisme
00:50:15et le ministre
00:50:18de l'intérieur
00:50:19a tout à fait raison
00:50:20de venir sur place
00:50:21de montrer l'autorité
00:50:22la fermeté de l'Etat
00:50:24aussi de visiter
00:50:25le commissariat
00:50:26qui manque cruellement
00:50:27de moyens à Dijon
00:50:28la police judiciaire
00:50:30elle-même manque aussi
00:50:31de moyens et d'enquêteurs
00:50:32donc il va falloir
00:50:33que tout l'Etat
00:50:35se réveille
00:50:36et en tous les cas
00:50:37donne des moyens
00:50:38à la police
00:50:38et à la justice
00:50:39parce qu'on ne peut pas
00:50:40travailler l'un sans l'autre
00:50:41Franck Tapirot
00:50:41avec ces images
00:50:42en direct du collège
00:50:43dans lequel se trouvent
00:50:44les ministres actuellement
00:50:45moi je pense que
00:50:46si c'est une action
00:50:47de communication
00:50:48je suis complètement
00:50:49sur cette ligne là
00:50:49il y a quelques temps
00:50:50j'avais lancé
00:50:51le narcoterrorisme
00:50:52suite à
00:50:52vous savez l'utilisation
00:50:53de la vidéo maintenant
00:50:54vous savez les DZ mafia
00:50:55non seulement ils terrorisent
00:50:57leur quartier
00:50:58mais ils les filment
00:50:59en disant
00:50:59on est chez nous
00:51:00donc encore une fois
00:51:01maintenant on sait
00:51:01que ce sont les terroristes
00:51:02on sait d'ailleurs
00:51:02les liens entre ce narcotrafic
00:51:04et l'islamisme radical
00:51:05et le djihadisme
00:51:06parce qu'il y a quelques temps
00:51:07il y a 20 ans
00:51:08ils étaient dos à dos
00:51:08maintenant ils sont
00:51:09main dans la main
00:51:10et l'un aide à financer l'autre
00:51:11d'ailleurs ils agissent ensemble
00:51:12pour cadrer
00:51:13comme on dit
00:51:14l'aspect sécuritaire
00:51:15d'une ville
00:51:15vous savez où ils disent
00:51:16à un maire en gros
00:51:16moi tu me laisses faire mon trafic
00:51:18je garantis
00:51:19un la sécurité
00:51:20et deux on vote pour toi
00:51:21et ceux qui me diront
00:51:23que c'est pas vrai
00:51:24devraient remonter
00:51:25dans les annales
00:51:25puisqu'il y a plus de 20 ans
00:51:26quelques villes d'ailleurs
00:51:27très proches de Paris
00:51:28utiliser déjà
00:51:29cette forme de
00:51:31de collaboration
00:51:32donc si c'est
00:51:33de la communication
00:51:34que le mot
00:51:35narcotrafic disparaisse
00:51:37qu'on parle de
00:51:37narcoterrorisme
00:51:38et qu'on utilise
00:51:39à ce moment là
00:51:40des forces spéciales
00:51:41contre ce flambe
00:51:42c'est toute la question
00:51:43c'est toute la question
00:51:44de savoir si on peut utiliser
00:51:44ou pas des forces spéciales
00:51:45on peut pas continuer
00:51:46il y a un parti
00:51:47qui va être mis en place
00:51:48à l'artire du 1er janvier
00:51:49justement
00:51:49qui va traiter
00:51:50ces affaires
00:51:51comme telles
00:51:52Lino Delacroix
00:51:53vous qui êtes sorti
00:51:53du collège
00:51:54il y a 6 mois
00:51:54quand
00:51:55quand
00:51:56tu as résisté lui
00:52:00c'est ça
00:52:00quand on voit
00:52:01ce qui se passe
00:52:02quand même aujourd'hui
00:52:02c'est des lieux
00:52:03de savoir
00:52:03qui sont attaqués
00:52:04oui
00:52:04non seulement
00:52:05ce sont des lieux
00:52:05de savoir
00:52:06mais ce qui me sidère
00:52:06le plus dans ce qu'on a pu voir
00:52:07c'est les riverains
00:52:08c'est à dire qu'en l'occurrence
00:52:09ils ne montrent pas leur nom
00:52:10ils ne montrent pas leur visage
00:52:11et ils l'expliquent très bien
00:52:12ils l'ont explicité
00:52:12ce quartier est aux mains des voyous
00:52:14et alors
00:52:15moi j'ai une empathie
00:52:15mais absolue envers eux
00:52:16parce que là
00:52:17c'est terrible
00:52:18ils sont
00:52:18comme vous le disiez juste avant
00:52:19ils sont sidérés
00:52:20ils ne peuvent plus vivre
00:52:21donc en l'occurrence
00:52:22ces images
00:52:22elles sont terribles
00:52:23alors ce que va faire
00:52:24le ministre de l'Intérieur
00:52:25j'espère et j'exhorte
00:52:26évidemment
00:52:26à une intervention là-bas
00:52:28mais qu'est-ce qu'il pourra faire
00:52:28c'est ce que vous disiez avant
00:52:29qu'est-ce qu'il pourra concrètement faire
00:52:30pas grand-chose
00:52:31il va annoncer la présence
00:52:32peut-être de policiers
00:52:33pendant une semaine
00:52:34la CRS
00:52:35je ne sais pas combien
00:52:36qui va venir
00:52:36qui va passer une semaine
00:52:37et qui va repartir
00:52:38et dire la République
00:52:39ne reculera pas
00:52:40voilà exactement
00:52:41et la République
00:52:42gagne toujours
00:52:43Mathias
00:52:43oui moi je suis assez d'accord
00:52:45pour parler aussi
00:52:46de narcoterrorisme
00:52:48je pense que c'est
00:52:48le mot juste
00:52:50et d'ailleurs
00:52:50il y a un lien commun
00:52:52enfin un lien
00:52:53entre le narcoterrorisme
00:52:54et le terrorisme islamiste
00:52:56et même
00:52:56comme on l'a vu à Sydney
00:52:57c'est quoi ce lien
00:52:59c'est la logique
00:52:59de l'obscurantisme
00:53:00on a des gens
00:53:02qui combattent
00:53:03pour étendre les ténèbres
00:53:04et d'ailleurs
00:53:05Hanoukka
00:53:06c'est la fête des lumières
00:53:07il faut lutter
00:53:08contre ça
00:53:09et je crois
00:53:10qu'il faut lutter
00:53:10en étendant les lumières
00:53:12justement
00:53:13la France
00:53:13et le pays des lumières
00:53:15ou en tout cas
00:53:16une partie de la France
00:53:18et l'héritage des lumières
00:53:19il faut revendiquer ça
00:53:20vraiment
00:53:21et lutter absolument
00:53:22contre cet obscurantisme
00:53:25ce nouvel obscurantisme
00:53:26qui s'attaque
00:53:26effectivement
00:53:27comme l'a dit Eric
00:53:28à des lieux de savoir
00:53:29et puis à des personnes éclairées
00:53:30écoutez on va surveiller ça
00:53:32de toute façon
00:53:33on nous dit
00:53:33qu'il devrait prendre la parole
00:53:34aux alentours de midi
00:53:35après sa visite
00:53:36dans ce collège
00:53:37donc on va suivre ça
00:53:37et vous le vivrez bien évidemment
00:53:38en direct sur ces news
00:53:39on va faire une pause
00:53:40on va vous parler des agriculteurs
00:53:41dans un instant
00:53:41qui sont toujours en colère
00:53:44et qui attendent alors eux aussi
00:53:45de pied ferme
00:53:46la ministre de l'agriculture
00:53:48et puis on parlera
00:53:49on reviendra sur l'antisémitisme
00:53:50et parce que je voudrais vous montrer
00:53:51ce qu'a fait Arthur
00:53:52à propos d'Emeric Caron
00:53:54puisqu'il a fait un véritable dessin animé
00:53:55sur Emeric Caron
00:53:57vous verrez ça
00:53:57pour condamner
00:53:58l'antisémitisme caché
00:53:59d'Emeric Caron
00:54:00on va vous le montrer en intégralité
00:54:01ce dessin animé
00:54:02dans un instant
00:54:04et franchement c'est très bien fait
00:54:05et utiliser l'humour
00:54:06pour combattre l'antisémitisme
00:54:07c'est pas mal du tout
00:54:07on fait la pause
00:54:09et juste après
00:54:10le CNews Info
00:54:10à tout de suite
00:54:1111h34 sur CNews
00:54:20merci d'être en direct
00:54:20avec nous
00:54:21dans un instant
00:54:21on va parler des agriculteurs
00:54:23avec le gouvernement
00:54:24qui est en alerte
00:54:25mais tout de suite
00:54:25le CNews Info
00:54:26et c'est avec Somaïa Labidi
00:54:27deux ministres au chevet
00:54:31des autorités de Dijonès
00:54:33vous allez découvrir
00:54:33les images
00:54:34de l'arrivée
00:54:34de Laurent Nouniès
00:54:36et Edouard Geoffray
00:54:36après l'incendie volontaire
00:54:38qui a eu raison
00:54:39d'un collège
00:54:39du quartier des Grésilles
00:54:41la piste des représailles
00:54:43de narcotrafiquants
00:54:43est envisagée
00:54:44dans ce quartier
00:54:45qui était connu
00:54:45pour abriter
00:54:47l'un des points de deal
00:54:47le plus important
00:54:48du département
00:54:49alors que la France
00:54:51a demandé le report du vote
00:54:52en 2026
00:54:53la commission européenne
00:54:54espère toujours
00:54:55signer l'accord commercial
00:54:56avec le Mercosur
00:54:57d'ici samedi
00:54:58et ce malgré
00:54:59la mobilisation
00:55:00des agriculteurs européens
00:55:01contre ce traité
00:55:02de libre-échange
00:55:03avec l'Amérique latine
00:55:04et puis de leur côté
00:55:06les agriculteurs français
00:55:07maintiennent la pression
00:55:08ils poursuivent
00:55:09leur blocage
00:55:09sur la 63
00:55:10et la 64
00:55:11dans le sud-ouest
00:55:12au coeur de la colère
00:55:13l'abattage systématique
00:55:15des troupeaux
00:55:15en cas de dermatose
00:55:17la ministre de l'agriculture
00:55:18Annie Gennevar
00:55:19est attendue sur place
00:55:20dans la journée
00:55:21effectivement
00:55:22et la pression montre
00:55:23on va en parler tout de suite
00:55:24merci beaucoup
00:55:24Somaïa Labidi
00:55:25on vous retrouve à midi
00:55:27routes bloquées
00:55:27barrages
00:55:28déversement de l'isier
00:55:29manifestation
00:55:29tout le sud-ouest
00:55:30est en train de se mobiliser
00:55:32pour soutenir les éleveurs
00:55:33avant la venue à Toulouse
00:55:35de la ministre de l'agriculture
00:55:36une vue nue
00:55:37qui se fera sous tension
00:55:38on fait le point
00:55:39tout de suite
00:55:40sur la situation
00:55:40du l'isier déversé
00:55:43des routes bloquées
00:55:44par des tracteurs
00:55:45ou des pneus
00:55:45en Occitanie
00:55:47comme dans plusieurs régions françaises
00:55:48la colère des agriculteurs
00:55:50ne faiblit pas
00:55:50c'est dans cette région
00:55:52que se rend cela dit
00:55:52Annie Gennevar
00:55:53la ministre de l'agriculture
00:55:55va assister au début
00:55:56de la vaccination
00:55:56contre la dermatose
00:55:58nodulaire contagieuse
00:55:59c'est un défi
00:56:00que nous allons relever
00:56:01avec les éleveurs
00:56:03vacciner dans les temps
00:56:05les plus rapides possibles
00:56:06un million de bêtes
00:56:07parce que c'est le chemin
00:56:09pour lutter
00:56:11contre la maladie
00:56:12la vaccination ciblée
00:56:13mais également
00:56:14l'abattage
00:56:15des troupeaux contaminés
00:56:16telle est la stratégie
00:56:17du gouvernement
00:56:18une méthode
00:56:19dont se félicite
00:56:20la ministre de l'agriculture
00:56:21on a un protocole
00:56:23qui a très bien fonctionné
00:56:25ça marche
00:56:26et je veux rassurer
00:56:27les éleveurs
00:56:28qui nous écoutent
00:56:29et rassurer la population
00:56:30non le virus
00:56:32n'est pas aux portes
00:56:33de chaque élevage
00:56:34les choses sont
00:56:36et resteront sous contrôle
00:56:37si les choses sont bien faites
00:56:40le gouvernement
00:56:41reste très prudent
00:56:42quant à une possible
00:56:43généralisation
00:56:44de la vaccination
00:56:45un million de bêtes
00:56:46ont déjà été vaccinées
00:56:47pour un coût
00:56:48de 20 millions d'euros
00:56:49on le disait
00:56:50le gouvernement
00:56:51est en alerte
00:56:52et le président de la république
00:56:53aussi
00:56:53oui parce que
00:56:54l'entourage du président
00:56:55Jean-Marc
00:56:56nous fait savoir
00:56:56qu'il suit au plus près
00:56:57évidemment la situation
00:56:58des agriculteurs
00:57:00qu'il les soutient
00:57:00je cite toujours
00:57:01son entourage
00:57:02comme il le fait
00:57:02depuis le premier jour
00:57:03et qu'il n'a qu'une boussole
00:57:04le président de la république
00:57:05protéger ceux qui nous nourrissent
00:57:06et qui pour beaucoup
00:57:07éprouve une grande souffrance
00:57:09il va plus loin
00:57:09il parle aussi
00:57:10de ce fameux Mercosur
00:57:12où il explique que
00:57:12pour lui en tout cas
00:57:13pour l'instant
00:57:14le compte n'y est pas
00:57:15et que les exigences françaises
00:57:16n'ont pas été remplies
00:57:17ça c'est en réalité
00:57:18pas une grande surprise
00:57:19encore cette semaine
00:57:19il y a des sénateurs
00:57:20qui vont demander
00:57:20qu'on saisisse
00:57:21la cour de justice
00:57:22de l'Union Européenne
00:57:23pour ne pas avoir
00:57:24à ratifier ce traité
00:57:26et effectivement
00:57:26Annie Gennevar
00:57:27ça va être une visite
00:57:28sous tension
00:57:29il y a l'étude
00:57:30d'un protocole allégé
00:57:31qui est en train
00:57:31d'être étudié en ce moment
00:57:32au ministère de l'Agriculture
00:57:34après on rappelle quand même
00:57:35il y a eu jusqu'à 109 foyers
00:57:37d'épidémie
00:57:38on est à deux foyers
00:57:39encore actifs aujourd'hui
00:57:40ce qui veut dire
00:57:41évidemment c'est toujours compliqué
00:57:42pour les éleveurs
00:57:43mais que ce qui a été mis en place
00:57:44quand même a fonctionné
00:57:45mais je ne comprends pas
00:57:45vous dites
00:57:46Emmanuel Macron dit
00:57:47qu'il soutient les éleveurs
00:57:48oui et que c'est ça
00:57:49je vous rappelle cette phrase
00:57:51parce que je suis sûre
00:57:51que vous allez l'apprécier
00:57:52qu'il les soutient
00:57:53comme au premier jour
00:57:54parce que sa seule boussole
00:57:55c'est de protéger
00:57:56ceux qui nous nourrissent
00:57:57j'ai un peu de mal
00:58:05à comprendre
00:58:06j'ai raison d'être surpris
00:58:08mais c'est décidément
00:58:08cette fin de quinquennat
00:58:10est un naufrage
00:58:11je vais vous dire pourquoi
00:58:11parce qu'il suspend
00:58:12la retraite
00:58:13en disant
00:58:14on verra un peu plus tard
00:58:15en 2027
00:58:15sous-entendu
00:58:16quand je n'y serai plus
00:58:17là le Mercosur
00:58:18ça va être terrifiant
00:58:19parce que la séquence politique
00:58:20pour le gouvernement
00:58:21on a vu des images
00:58:22où les gendarmes
00:58:23à leur corps défendant
00:58:24sont obligés de charger
00:58:25avec des blindés
00:58:25des hélicoptères
00:58:26nos agriculteurs
00:58:27on a derrière
00:58:28normalement
00:58:28la signature du Mercosur
00:58:29mais elle va être
00:58:30sans doute repoussée
00:58:31cette semaine
00:58:32et puis vous avez aussi
00:58:33une augmentation
00:58:33sur le gazole
00:58:35des tracteurs
00:58:36donc la séquence politique
00:58:37elle est redoutable
00:58:37et la seule chose
00:58:38que dit le chef de l'état
00:58:41pardonnez-moi
00:58:41c'est courage fuyant
00:58:42c'est-à-dire
00:58:43le traité du Mercosur
00:58:44j'avais dit
00:58:46qu'on ne signerait pas
00:58:46puis là
00:58:47j'espérais que vous étiez
00:58:48endormis
00:58:48mais en fait
00:58:49vous vous êtes réveillés
00:58:50parce qu'il y a eu
00:58:51cette affaire
00:58:51d'abattage de troupeaux
00:58:54en fait
00:58:54j'ai vraiment le sentiment
00:58:55Jean-Marc
00:58:56que ce pouvoir
00:58:57est enroulible
00:58:59non mais il les soutient
00:59:00vous comprenez quoi
00:59:01quand il dit
00:59:01je les soutiens
00:59:02je les soutiens
00:59:03comme au premier jour
00:59:04ça veut dire quoi
00:59:04il y a des traités
00:59:05de libre-échange
00:59:05qui ont fait du bien
00:59:06à certains secteurs
00:59:07de l'agriculture française
00:59:08mais celui-ci là
00:59:09le traité du Mercosur
00:59:10les clauses de sauvegarde
00:59:12c'est Bruxelles
00:59:13qui décide
00:59:13les clauses miroir
00:59:14on va importer
00:59:15des céréales
00:59:17de la viande bovine
00:59:18avec des produits
00:59:20qui sont interdits
00:59:20en France
00:59:21donc tout ça
00:59:22le contrôle
00:59:24le contrôle
00:59:25aussi bien au départ
00:59:26qu'à l'arrivée
00:59:26personne n'est capable
00:59:27de contrôler quoi que ce soit
00:59:28donc pardonnez-moi
00:59:30le courage fuyant
00:59:31du président de la république
00:59:32il est quand même
00:59:33franchement hallucinant
00:59:34en fait là vraiment
00:59:35dans la pire séquence
00:59:36de communication politique
00:59:37parce que
00:59:38j'ai toujours pensé
00:59:39que la communication
00:59:39c'était le passeport
00:59:40de l'action politique
00:59:41mais quand on est
00:59:42dans le même sens
00:59:43il ne faut pas opposer
00:59:44communication et politique
00:59:45parce que c'est grâce
00:59:46à la com
00:59:46qu'on arrive à faire passer
00:59:47un message
00:59:48mais là
00:59:48on est encore une fois
00:59:49comme je l'avais dit
00:59:50ici il y a quelques temps
00:59:50dans le moonwalk
00:59:51présidentiel
00:59:52on a l'impression
00:59:53qu'il avance
00:59:54en fait il recule
00:59:54on a l'impression
00:59:55qu'il défend
00:59:55en fait il leur tape dessus
00:59:56et lui est convaincu
00:59:57quand il vous parle
00:59:58il est convaincu
00:59:59qu'il leur fait du bien
01:00:00qu'il les soutient
01:00:01en fait
01:00:02si soutenir quelqu'un
01:00:03c'est lui mettre la tête
01:00:04sous l'eau
01:00:04si soutenir quelqu'un
01:00:05c'est aller vers le Mercosur
01:00:07qui comme on l'a dit
01:00:08aujourd'hui
01:00:08met les agriculteurs français
01:00:10dans des normes
01:00:11qui ne sont pas les leurs
01:00:12c'est-à-dire qu'ils vont
01:00:13accepter de faire venir
01:00:14en France
01:00:14des produits qui ont été
01:00:15développés avec
01:00:16des produits
01:00:17des techniques différentes
01:00:18et interdites en France
01:00:19donc c'est quoi soutenir
01:00:21donc peut-être qu'en termes
01:00:22sémantiques
01:00:23le mot soutenir
01:00:24c'est aussi aider quelqu'un
01:00:25qu'on est en train de taper
01:00:26Mathias Leboeuf
01:00:27ah oui je suis assez d'accord
01:00:28avec ce que vous venez de dire
01:00:29Franck
01:00:29en fait on est en pleine
01:00:31dissonance cognitive
01:00:32c'est-à-dire
01:00:32qui frise la schizophrénie
01:00:34c'est ça
01:00:34on a d'une part
01:00:35une politique
01:00:36qui est forcément néfaste
01:00:38pour ces agriculteurs
01:00:39et puis il y a les mots
01:00:41il y a le discours
01:00:41et là
01:00:43Macron
01:00:44comme d'habitude
01:00:44se paye de mots
01:00:45en croyant que
01:00:47les autres vont être dupes
01:00:49c'est-à-dire que
01:00:49les agriculteurs
01:00:50eux-mêmes
01:00:51vont se payer
01:00:52de ces mots-là
01:00:52mais ça prouve
01:00:53à quel point
01:00:53il est complètement
01:00:54décorrélé du réel
01:00:55il est hors sol total
01:00:57hors sol
01:00:57Nina de la Croix
01:00:58alors mais
01:00:59ce qui est édifiant
01:01:00c'est de voir
01:01:01deux actualités
01:01:01dont on a pu parler
01:01:02la première
01:01:02ça a été justement
01:01:03à Dijon
01:01:04des narcotrafiquants
01:01:05qui brûlent une école
01:01:06ils se filment
01:01:07ils saluent la chose
01:01:08en fait il y a une impunité totale
01:01:10et de l'autre côté
01:01:10on a des agriculteurs
01:01:11qui ont des revendications légitimes
01:01:13qui évidemment
01:01:13tirent la sonnette d'alarme
01:01:14sur la question du Mercosur
01:01:16quelles sont les conséquences
01:01:17hélicoptères, flashball
01:01:18enfin on a une répression
01:01:18qui est absolue
01:01:19mais les français
01:01:20ce qu'ils souhaitent
01:01:20c'est qu'il y en ait autant
01:01:21en l'occurrence
01:01:21pour les narcotrafiquants
01:01:23il y a eu des lacrymos
01:01:25et l'utilisation d'hélicoptères
01:01:26pour la répression des agriculteurs
01:01:27enfin les français
01:01:28en attendent d'eux-mêmes
01:01:29justement pour ce qui s'est
01:01:30notamment passé à Dijon
01:01:31et sur la question
01:01:31du narcotrafic
01:01:32c'est intéressant ça
01:01:33que ça le ronde
01:01:33ce que dit Ino
01:01:34parce que ça les français
01:01:35honnêtement
01:01:36moi j'ai parlé avec
01:01:37beaucoup de gens ce week-end
01:01:37personne n'a compris
01:01:38ce qui s'est passé
01:01:39avec ces agriculteurs
01:01:40c'est-à-dire que
01:01:40vous avez vu deux actualités
01:01:42et c'est vrai
01:01:42quand on les met en parallèle
01:01:43d'un côté vous avez
01:01:44les narcotrafiquants
01:01:44qui tiennent un quartier
01:01:45qui incendent une école
01:01:46et de l'autre
01:01:47vous avez ces agriculteurs
01:01:48qui manifestaient vendredi
01:01:51et on leur envoie
01:01:52des hélicoptères
01:01:52enfin il y a un truc
01:01:54qui ne va pas
01:01:55c'est mou avec les durs
01:01:58et fort avec les mous
01:02:01sans dire que les agriculteurs
01:02:02sont mous
01:02:02mais en tout cas
01:02:02en général
01:02:03ils sont plutôt respectueux
01:02:04et pas violents
01:02:04oui bien évidemment
01:02:06et vous savez
01:02:06mes collègues
01:02:07j'imagine
01:02:08n'avaient pas vraiment
01:02:09c'est pas eux qui décident
01:02:11c'est pas eux qui décident
01:02:12mais sachez que
01:02:13dans des matières de l'ordre
01:02:13comme ça
01:02:14opposer agriculteurs
01:02:15fonctionnaires de police
01:02:16ou de gendarmerie
01:02:17c'est pas quelque chose
01:02:18de bien vraiment
01:02:20mais les Français
01:02:20ont été choqués
01:02:21par ces images
01:02:21mais vous savez
01:02:22les policiers aussi
01:02:23on va pas se mentir
01:02:24même si on doit
01:02:25effectivement obéir aux ordres
01:02:26et c'est ce qu'on fait
01:02:27mais en tous les cas
01:02:28mettre tous ces moyens
01:02:30on aimerait bien
01:02:30oui qu'on les mette
01:02:32plutôt sur
01:02:32sur des individus violents
01:02:35sur des quartiers
01:02:36où on le sait
01:02:36qui sont tenus
01:02:38par des mafias
01:02:39et bon comme on dit
01:02:40force doit rester là
01:02:41à la loi
01:02:42mais elle doit rester à la loi
01:02:43enfin en tous les cas
01:02:43cette force
01:02:44sur tout le territoire national
01:02:45et pas simplement
01:02:46sur une partie
01:02:48en tous les cas
01:02:49sachez que
01:02:49en tant que syndicaliste
01:02:50nous on soutient
01:02:51fortement les agriculteurs
01:02:53et à la CFTC
01:02:54encore plus
01:02:54c'est important ça
01:02:55c'est important
01:02:56c'est important
01:02:57parce qu'il y avait un papier
01:02:58dans le journal du dimanche
01:02:59hier
01:03:00qui donnait la parole
01:03:01de manière anonyme
01:03:02à des gendarmes
01:03:03vous savez on parle souvent
01:03:04du consentement à l'impôt
01:03:05on est peut-être arrivé aussi
01:03:07à un moment donné
01:03:07dans la société française
01:03:08un consentement
01:03:09à l'autorité
01:03:10de ceux qui la représentent
01:03:11pourquoi je vous dis ça ?
01:03:12parce qu'il y avait des témoignages
01:03:13de gendarmes
01:03:13dans le GDD d'hier
01:03:14qui disaient
01:03:15on comprend pas
01:03:16ce qu'on fait là
01:03:17bien sûr
01:03:19on est obligé
01:03:19d'obéir aux ordres
01:03:21certains disaient même
01:03:22je vais déposer
01:03:24des arrêts de travail
01:03:25il y avait ce papier
01:03:25dans le GDD
01:03:26qui était très éclairant
01:03:27parce que quand
01:03:28les gendarmes
01:03:28qui sont des militaires
01:03:29commencent à remettre
01:03:31en cause
01:03:32potentiellement
01:03:33les ordres
01:03:34qu'on leur donne
01:03:34ça veut dire
01:03:35que la société va mal
01:03:36Justement
01:03:36Laurent Nunez
01:03:37a demandé au préfet
01:03:39si vous voulez
01:03:39de négocier
01:03:41plutôt que
01:03:41d'envoyer
01:03:42des véhicules
01:03:44sans tort
01:03:44on est
01:03:45le ministre de l'Intérieur
01:03:47a bien compris
01:03:48justement
01:03:48cette problématique
01:03:50et
01:03:50on rappelle que
01:03:51les centaures
01:03:51c'est les blindés
01:03:52c'est les véhicules
01:03:53blindés
01:03:54quand même
01:03:54quand on dit centaure
01:03:55on sait peut-être
01:03:55pas ce que c'est
01:03:56ça veut dire
01:03:57qu'on a envoyé
01:03:57des véhicules blindés
01:03:58on a envoyé
01:03:58des hélicoptères
01:03:59et depuis l'hélicoptère
01:04:01on lançait des lacrymos
01:04:01je ne suis pas sûr
01:04:03depuis l'hélicoptère
01:04:03mais oui
01:04:04vous n'avez pas vu les images
01:04:04on a montré les images
01:04:06c'est ça qui était choquant
01:04:08moi je n'avais jamais vu ça
01:04:08de l'hélicoptère
01:04:11ils lançaient les lacrymos
01:04:12sur les manifestants
01:04:13c'était peut-être un test
01:04:13pour Dijon
01:04:14on ne sait jamais
01:04:14les images étaient incroyables
01:04:18je n'avais jamais vu ça
01:04:19jusque-là
01:04:19on a l'impression
01:04:21que les agriculteurs
01:04:22sont une menace
01:04:22au même titre
01:04:23que peuvent être
01:04:24les narcotrafiquants
01:04:25qu'on traite
01:04:26avec plus d'égard
01:04:27d'une certaine mesure
01:04:28donc là c'est pareil
01:04:28il y a une espèce
01:04:29de dissonance cognitive
01:04:30on n'arrive pas à comprendre
01:04:31et je crois effectivement
01:04:32que même les forces
01:04:33de l'Etat
01:04:34ne comprennent plus
01:04:36pourquoi elles sont là
01:04:37et quel est l'usage
01:04:38qu'on fait d'elles
01:04:38c'est-à-dire
01:04:39je crois qu'un certain
01:04:40nombre de gendarmes
01:04:41ont même un peu
01:04:42baissé les armes
01:04:42devant
01:04:43comme les gilets jaunes
01:04:45n'oublions pas
01:04:46je crois qu'il y a aussi
01:04:47les forces de l'ordre
01:04:48face aux agriculteurs
01:04:49on leur a donné
01:04:50des consignes très différentes
01:04:51on se rappelle par exemple
01:04:52que Bruno Retailleau
01:04:52avait dit
01:04:53on fait évidemment attention
01:04:55il ne faut pas qu'il y ait
01:04:55de débordements
01:04:56bien entendu
01:04:56mais on est face
01:04:57à des agriculteurs
01:04:58les agriculteurs
01:04:59n'attaqueront jamais
01:05:00les forces de l'ordre
01:05:00n'attaqueront jamais
01:05:01des gens dans la rue
01:05:02donc il y a une sorte
01:05:03de bienveillance
01:05:04et il y a peut-être aussi
01:05:05un moment donné
01:05:05où ces hommes de terrain
01:05:06on leur dit une fois
01:05:07les agriculteurs
01:05:08ne sont pas des hommes dangereux
01:05:09on y va calmement
01:05:10la fois d'après
01:05:11il faut sortir le gros dispositif
01:05:13donc ce sont aussi
01:05:13des personnes
01:05:14qui ont un libre-arrivée
01:05:14et qui se disent
01:05:15effectivement
01:05:16est-ce que ça vaut le coup
01:05:16de faire autant
01:05:17face à des agriculteurs
01:05:18on n'est pas en manifestation
01:05:19face à 200 black blocs
01:05:20alors Nunez au début
01:05:21a parlé d'infiltration
01:05:22de l'extrême gauche
01:05:23mais plus il attendrissait
01:05:25la réponse graduée
01:05:26des forces de l'ordre
01:05:27moins il en parlait
01:05:27mais au début il en a parlé
01:05:28il a dit
01:05:29attendez on est obligé
01:05:30de taper un peu
01:05:30parce qu'il y a de l'extrême gauche
01:05:32qui s'est infectré
01:05:32c'est un coup de l'hélicoptère
01:05:33Juste Axel
01:05:37on vous parlait
01:05:38des images
01:05:39de l'hélicoptère
01:05:40Kevin Vatan
01:05:41vient de les retrouver
01:05:41il va nous les montrer
01:05:42regardez
01:05:43ce sont ces images
01:05:44ces images
01:05:45qui ont choqué
01:05:46l'hélicoptère
01:05:46est en haut
01:05:47et on va voir
01:05:49voilà
01:05:49ils envoient
01:05:52de l'hélicoptère
01:05:52je ne suis pas sûr
01:05:53que ce soit de l'hélicoptère
01:05:54parce que comme c'est des tirs
01:05:56on les tire sur 100 mètres
01:05:57ça descend
01:05:59regardez
01:06:00oui mais on les tire en cloche
01:06:01donc elle monte
01:06:02si vous voulez
01:06:02et ça redescend
01:06:03je ne sais pas
01:06:04parce que comme c'est de nuit
01:06:05et qu'il y a un projecteur
01:06:05je pense qu'il l'éclaire plutôt
01:06:06mais une technique
01:06:07d'un hélicoptère
01:06:08ça serait une nouveauté
01:06:10que je ne connais pas
01:06:11le tir en cloche
01:06:12il ne passe pas loin de l'hélicoptère
01:06:13oui oui dans ce cas là
01:06:14c'est un décalage
01:06:15en tout cas voilà
01:06:17on voulait vous montrer les images
01:06:18c'est vrai que ça a été présenté
01:06:20par tous les spécialistes
01:06:21depuis vendredi
01:06:22comme des tirs
01:06:22depuis l'hélicoptère
01:06:23on pourra peut-être
01:06:23en demander justement
01:06:24au service de communication
01:06:25du ministère de l'intérieur
01:06:26on leur posera la question
01:06:28ils utilisent ce genre de technique
01:06:29au boulot il le dit
01:06:30voilà ce qu'on pouvait vous dire
01:06:34juste donc je voulais terminer
01:06:35en vous montrant
01:06:35ce dessin animé
01:06:36qui a été fait
01:06:37par l'animateur Arthur
01:06:38concernant Émeric Caron
01:06:40qui a décidé
01:06:40Arthur
01:06:41d'utiliser l'humour
01:06:42contre l'antisémitisme
01:06:44supposé ou réel
01:06:45d'Émeric Caron
01:06:46alors ça dure un peu plus de minutes
01:06:47je voulais vraiment
01:06:48vous le passer en entier
01:06:49regardez
01:06:50Martine je crois
01:06:52que je vais avoir besoin
01:06:52d'un coup de main
01:06:53ah oui qu'est-ce qu'il se passe
01:06:54monsieur Caron me demande
01:06:54de lui prendre un rendez-vous
01:06:55chez le dentiste
01:06:56j'ai un méchant trache de dents
01:06:58il n'y a pas que de dents
01:06:59qu'il a la rage
01:06:59Martine c'est pas drôle
01:07:01aucune blague sur monsieur Caron
01:07:02n'est drôle
01:07:03il a besoin d'aller chez le dentiste
01:07:04pour lui un rendez-vous
01:07:05chez le dentiste
01:07:05oui sauf qu'il refuse
01:07:06les dentistes juillet
01:07:07sionistes
01:07:08alors faut en choisir un autre
01:07:09j'en ai trouvé un
01:07:10qui est disponible là
01:07:11dans l'heure
01:07:11bon bah le problème est réglé
01:07:12le problème n'est pas réglé
01:07:13puisqu'il est situé
01:07:14à Ville Juif
01:07:14ça va frotter
01:07:16alors j'en ai bien trouvé
01:07:17un autre qui est disponible
01:07:18un peu plus tard
01:07:18dans l'après-midi
01:07:19mais il est à 60 km
01:07:21de chez monsieur Caron
01:07:22dans la Suisse à roue
01:07:28parce que ça vient
01:07:28de l'état génocidaire
01:07:30donc pour trouver l'adresse
01:07:31ça va frotter
01:07:33achète lui une terre-t'en papier
01:07:34alors
01:07:34tu crois
01:07:35ça m'étonnerait
01:07:35que les sionistes
01:07:36a aussi inventé le papier
01:07:37bon Martine
01:07:38c'est pas une bague
01:07:39sur monsieur Caron
01:07:39il a également
01:07:40d'autres exigences
01:07:41il refuse d'avoir mal
01:07:42il faut qu'il demande
01:07:44une anesthésie
01:07:44sauf qu'il refuse également
01:07:45l'anesthésie
01:07:46oh bah ça alors
01:07:46il dit que le principe actif
01:07:47provient des laboratoires
01:07:48Teva
01:07:48et Teva est une entreprise
01:07:50sioniste
01:07:51ah bah oui donc
01:07:52ça va frotter
01:07:52ça va frotter
01:07:53ça va frotter
01:07:53il a ajouté à ça
01:07:54que dans tous les cas
01:07:54il refuse de s'habiller
01:07:55pour y aller
01:07:56il refuse de s'habiller
01:07:57il refuse
01:07:58il va pas y aller en pyjama
01:07:59ah non non
01:07:59il va pas y aller en pyjama
01:08:00non
01:08:00il refuse de s'habiller
01:08:02tout court
01:08:02oh
01:08:03il dit que l'industrie du textile
01:08:05est contrôlée par les sionistes
01:08:06un peu comme dans la vérité
01:08:07si je ment
01:08:07c'est ça
01:08:08en 1997
01:08:09il peut peut-être
01:08:10bah faut lui dire
01:08:10que 30 ans plus tain
01:08:11le seul truc qui reste
01:08:12de cette époque
01:08:13c'est
01:08:13c'est quoi
01:08:14sa coupe de cheveux
01:08:15mais Martine arrête
01:08:16il est coiffé
01:08:17comme un vendeur de tissu
01:08:18des années 90
01:08:18en sentier
01:08:19on parle de blague
01:08:19sur monsieur Caron
01:08:20ah mais c'est pas une blague
01:08:21bon je fais comment
01:08:21si je résume
01:08:22il te faut un dentiste
01:08:24qui ne soit pas juif
01:08:24un sioniste
01:08:25ça fait différence
01:08:26pour que monsieur Caron
01:08:27s'y rende mais sans GPS
01:08:28ça c'est très important
01:08:29afin de se faire arracher
01:08:30une dent sans souffrance
01:08:31mais sans anesthésie
01:08:32et tout ça à poil
01:08:34bah si
01:08:35j'ai ta solution Christian
01:08:36ah oui
01:08:37mais faut donner de ta personne
01:08:38je t'écoute
01:08:39tu vas te rendre au domicile
01:08:40de monsieur Caron
01:08:40en guise d'anesthésie
01:08:42tu vas lui bourrer la gueule
01:08:43au schnapps
01:08:43c'est un alcool allemand
01:08:44donc ça devrait pas poser de problème
01:08:45et une fois qu'il est
01:08:47regrette défoncé
01:08:47tu lui arraches ta dent
01:08:48toi-même
01:08:49au marteau
01:08:50et à la faucille
01:08:51ça devrait lui plaire
01:08:52ça marteau et faucille
01:08:52là non plus
01:08:55c'était pas une blague
01:08:56bon voilà donc
01:08:57ce petit clip
01:08:59qui a été mis
01:08:59Franck
01:09:00c'est vrai que voilà
01:09:01vous qui êtes un homme
01:09:01de communication
01:09:02c'est formidable
01:09:02bah oui
01:09:03d'abord l'humour
01:09:04est désarmant
01:09:05toujours
01:09:05en plus l'humour juif
01:09:07alors parfois l'humour juif
01:09:08je dis que c'est un pléonase
01:09:09parce que
01:09:09quand on est juif
01:09:10vaut mieux qu'on ait de l'humour
01:09:11avec tout ce qui nous arrive
01:09:12depuis maintenant plus de 3500 ans
01:09:13mais c'est vrai que là
01:09:15c'est une façon de montrer qu'on peut
01:09:17très bien ridiculiser
01:09:18et faire de l'ironie
01:09:19sur une personne
01:09:20qui nous agresse
01:09:21on sera beaucoup plus fort
01:09:22pourquoi ?
01:09:23parce qu'on va se redresser
01:09:24à un public beaucoup plus large
01:09:25je suis persuadé que cette vidéo
01:09:26même dans le camp d'Emerick Caron
01:09:28même s'il est de plus en plus réduit
01:09:29parce que depuis qu'il est
01:09:30en bisbille avec Yanafi
01:09:32je suis persuadé que
01:09:33eux aussi vont rire
01:09:34je suis pas sûr
01:09:34ah si
01:09:35je suis pas sûr qu'il est beaucoup
01:09:36ah bah vous savez
01:09:37à chaque fois qu'on fait une vidéo
01:09:38et bravo à Arthur là-dessus
01:09:39bravo à l'humour
01:09:41exactement bravo à l'humour
01:09:42dans un instant
01:09:43c'est Sonia Marocon
01:09:43on se retrouve devant direct à Pandère 2h35
01:09:45à demain
01:09:45et d'ici là soyez prudents
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