La haine anti-flic se manifeste désormais sous forme de festivals. Ces acteurs se défendent derrière la liberté d'expression et ils sont difficiles à faire interdire. Exemple à Toulouse et Lyon.
00:00Un festival comme celui-ci, la Cap Party à Toulouse, propose des projections, des conférences et bien sûr une soirée musicale.
00:08Mais certains débats interrogent, notamment cette conférence sur l'abolition de la police.
00:14Le maire de Toulouse avait pris un arrêté pour l'interdire.
00:16Contacté, il nous informe que les organisateurs ont refusé de signer cet arrêté, mais que cette conférence a bien été annulée.
00:24Je me félicite de l'arrêt de l'événement honteux dit à Cap Party après que la police municipale a notifié, à ma demande et avec le suivi attentif de mon collègue, l'interdiction que j'ai dû prononcer.
00:35Histoire similaire à Villeurbanne. Le Lyon Antifa-Fest, présenté comme le rendez-vous incontournable des cultures antifascistes, avait pourtant été interdit par la préfecture.
00:45Le tribunal administratif de Lyon a annulé l'interdiction préfectorale. Les concerts ont pu être organisés.
00:52L'exercice de la liberté d'expression est une condition de la démocratie et l'une des garanties du respect des autres droits et libertés.
00:59La préfète doit prendre les mesures nécessaires à l'exercice de la liberté de réunion.
01:04Une liberté d'expression qui pose problème pour la préfecture, notamment suite à la diffusion de cette vidéo.
01:10Je pense que tu pètes quelques trucs quand même, non ?
01:12Je me dis, pas mal, tu vois, tu vas péter deux, trois petits lieux stratégiques, tu fous le bordel.
01:18Une vidéo diffusée il y a trois semaines qui n'a pourtant pas empêché les organisateurs d'inviter cette rappeuse au festival à la dernière minute.
Écris le tout premier commentaire