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  • il y a 9 minutes
Bruno Cayzac, colonel de gendarmerie, évoque la crise agricole. ««Le problème se concentre autour de la vaccination»», selon lui.

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Transcription
00:00Le point que je retire des différents contacts que j'ai eus dans le milieu professionnel en préparant cette émission.
00:05Par rapport à La Réunion, le gros avantage qu'avait la gestion de crise à La Réunion, c'est que les animaux n'étaient pas dédiés à l'exportation.
00:13Donc que les animaux soient vaccinés et qu'ils restent sur le territoire réunionnais, ça ne posait pas de difficultés à l'export.
00:18Or, si j'ai bien compris, toute la question du statut de pays indemne est liée à la vaccination généralisée ou pas d'un cheptel.
00:27Si vous vaccinez, vous ne pouvez plus exporter.
00:29Donc le problème de vacciner à La Réunion ne se pose pas dans la mesure où le cheptel, lui, il n'est pas destiné à être exporté.
00:34Ni la viande ni le lait.
00:36Et le deuxième point, et là je vais rebondir sur ce que vous disiez, sur le fait qu'il faille ou non, malheureusement, éliminer tout un troupeau sans le sélectionner.
00:48Et ce point qui m'a été soulevé, c'est le problème de l'incubation de la maladie, qui peut aller jusqu'à presque 4 semaines, 28 jours, 30 jours, parfois jusqu'à 45 jours en fonction des animaux.
00:58Donc il est vraiment matériellement, techniquement impossible de savoir, quand on arrive dans un troupeau,
01:03on peut très bien avoir une bête qui n'a aucun signe visible de la maladie, mais qui est en fait en train d'incuber.
01:12Et le problème, c'est ce que j'ai entendu aussi tout à l'heure de la part d'un autre vétérinaire,
01:15c'est que si on veut vacciner des bêtes dont on ne sait pas si elles sont déjà touchées,
01:18mais si elles le sont, la vaccination s'effondre, elle le sait.
01:21Mais alors, ce qui est frappant...
01:22Sous-titrage Société Radio-Canada
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