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  • il y a 2 minutes
La mobilisation des agriculteurs opposés à la gestion par le gouvernement de la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), se poursuit ce samedi. «La FNSEA d'Arnaud Rousseau est à mille lieux de la situation du monde agricole», selon lui.

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Transcription
00:00Étonné par l'amateurisme de l'exécutif sur un sujet comme celui-là.
00:08D'abord, il faut savoir que les éleveurs sont en crise depuis longtemps.
00:15Ce secteur et le lait, ça ne va pas du tout et ça fait un moment que ça dure.
00:20Il faut savoir aussi qu'il y a trois mines dans les jours qui viennent,
00:25dans les jours qui viennent, autour de l'agriculture française.
00:28Il y a bien sûr cette crise, mais il y a surtout le Mercosur qui arrive à la signature le 19 et le 20.
00:40Et je ne vois pas très bien comment la France va empêcher cette signature.
00:44Le président de la République a dit, comme d'habitude, tout le contraire de tout sur le sujet.
00:48Mais nous n'avons pas la majorité de blocage pour bloquer cette affaire.
00:53Il faut savoir que l'agriculture et le commerce extérieur sont des compétences fédéralisées.
00:58Une fois qu'on signe le mandat, la France n'a plus rien à dire, sauf à trouver une majorité de blocage.
01:04On ne l'a pas.
01:05Donc, la messe est dite.
01:08Troisième champ de mine qui arrive à grands pas, c'est la situation de l'Ukraine.
01:12Car ce week-end aussi, il y a des négociations de paix.
01:15À Berlin.
01:15À Berlin.
01:16L'une des clauses, tenez-vous bien, de l'accord de paix, c'est l'entrée de l'Ukraine 1er janvier 2027.
01:25Il faut savoir que si l'Ukraine rentre dans l'Union Européenne, c'est une révolution pour l'agriculture en Europe et notamment pour la France.
01:32Il faut savoir que pour l'agriculture, c'est juste intenable en l'État.
01:37Et que l'essentiel des crédits de la PAC vont aller en Ukraine et l'essentiel des fonds structurels vont aller à l'Ukraine, compte tenu de l'écart de délabrement total de ce malheureux pays.
01:47Donc, il y a ces trois mines qui sont devant.
01:49Qu'est-ce que fait le gouvernement ?
01:51Apocalypse Now.
01:52On envoie les blindés et les hélicoptères, ça fait très très belles images de guerre civile qui auraient pu être évitées, tout simplement avec un tout petit peu...
02:00Alors, évidemment, c'est très complexe.
02:02Les conditions de l'épidémie, ce que ça fait aux animaux, le...
02:06C'est pour ça que je... Moi, je m'éloigne de cet aspect sanitaire parce que je n'ai pas la prétention.
02:11Non, mais il y a des...
02:11J'essaie juste de dire humblement, écoutez des gens qui, pendant des décennies, ont été au plus près de leur bête.
02:17Je suis d'accord. Non, mais sauf qu'à Paris, il y a des gens qui vous disent aussi, une bête vaccinée n'est plus exportable.
02:22Donc, pour les exportations, il ne faut pas...
02:24Ah, on y vient.
02:25Donc, la crainte, c'est bien ce qui a été dit par la ministre de l'Agriculture et par le patron de la FNSEA, c'est de mettre, en quelque sorte, le bovin français sous cloche.
02:37L'Europe pourrait mettre le bovin français sous cloche.
02:39Donc, c'est une autre forme de soumission.
02:41On a la soumission réglementaire, du droit européen, administrative, et puis la soumission économique.
02:46En sachant que, pour tout arranger, la FNSEA que représente M. Rousseau est un milieu de la réalité des éleveurs.
02:54Parce que M. Rousseau, lui, c'est un betteravier, un grand betteravier qui dirige un groupe industriel.
02:59Donc, lui, il fait partie de cette agriculture qui n'est pas celle du vécu du petit agriculteur avec ses 80 vaches.
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