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Dijon : un collège incendié, piste criminelle confirmée - 13/12
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il y a 6 minutes
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00
Bonsoir, soyez les bienvenus sur BFM TV.
00:03
C'est l'une des informations de la soirée.
00:05
Cet incendie au collège Champollion à Dijon, il a eu lieu la nuit dernière
00:09
et a endommagé cet établissement situé dans le quartier prioritaire des Grésilles.
00:15
La piste criminelle est jugée très probable.
00:17
Le rappel des faits avec Carl Aplon.
00:20
Une salle informatique détruite par les flammes.
00:24
Les ordinateurs ont fondu à cause de la chaleur.
00:26
En tout, une vingtaine de salles de classe de ce collège ont été dévastées par l'incendie
00:31
qui s'est déclenché la nuit dernière vers une heure du matin.
00:34
D'abord parce qu'il dénombre plusieurs départs de feu,
00:37
mais aussi parce que des substances inflammables ont été retrouvées sur les lieux.
00:41
Selon nos informations, des images de vidéosurveillance ont aussi permis de constater l'introduction
00:46
dans le collège de plusieurs individus que l'on voit également prendre la fuite.
00:50
La justice étudie plusieurs hypothèses, mais l'une d'elles est privilégiée.
00:54
Cela fait plusieurs mois que police et justice tapent très fort sur les points de deal de ce quartier.
01:04
C'est peut-être, peut-être, mais ça reste une hypothèse, une façon pour les narcotrafiquants
01:10
de nous dire si vous vous en prenez à notre business, nous on va s'en prendre à vos symboles
01:17
et on va mettre le feu à un établissement public, qui plus est un établissement d'éducation.
01:22
Le ministre de l'éducation, Edouard Geffray, a annoncé se rendre sur place lundi.
01:26
On ne touche pas à une école, à un collège ou à un lycée.
01:30
Porter atteinte à un établissement scolaire, c'est vouloir détruire ce qui permet à chacun de se construire.
01:35
C'est s'attaquer à l'avenir de nos enfants et au cœur de notre pacte républicain.
01:39
Situé dans le quartier d'Egrésie à Dijon,
01:41
le collège Champollion avait déjà été victime de tirs de mortier d'artifice cette année.
01:46
Désormais, l'établissement devra rester fermé pendant plusieurs mois.
01:51
Et on va revenir sur cette information qui a beaucoup choqué avec vous, Thibaut Chevillard.
01:54
Bonsoir.
01:55
Bonsoir.
01:55
Consultant Police Justice BFM TV, Jean-Marie Godard, bonsoir.
01:59
Bonsoir.
01:59
Merci d'être avec nous, journaliste spécialiste des questions de sécurité
02:03
et auteur de l'ouvrage Paroles de flics aux éditions Fayard.
02:06
Et Victor Hérault, bonsoir.
02:07
Bonsoir, Émilie.
02:08
Journaliste politique à Valeurs Actuelles.
02:10
Thibaut Chevillard, revenons d'abord sur les faits.
02:13
Que sait-on précisément de cette affaire ?
02:15
Eh bien, ce qu'on sait, c'est d'abord ce que le préfet de Côte d'Or, Paul Maurier,
02:20
a communiqué tout à l'heure lors d'une conférence de presse
02:22
qui avait été improvisée devant l'établissement, le collège Champollion.
02:27
Lui, fait preuve de beaucoup moins de prudence que le procureur de la République de Dijon.
02:34
Lui, il estime qu'il y a un lien entre le narcotrafic qui gangrène ce quartier et cet incendie.
02:40
Alors, il en veut pour preuve déjà l'introduction d'un commando.
02:44
Il parle d'un commando de quatre personnes qui a fait éruption dans la nuit de vendredi à samedi vers une heure du matin dans cet établissement.
02:52
Ce commando a envahi les bâtiments.
02:54
Donc, c'était la nuit dernière, la nuit du vendredi à samedi.
02:59
Exactement, la nuit dernière.
02:59
Tout à fait, voilà.
03:00
Vers une heure du matin, quatre hommes qui pénètrent à l'intérieur avec des produits incendiaires.
03:05
Une action préparée selon le préfet de Côte d'Or.
03:10
Beaucoup, une grande partie des bâtiments ont été incendiés, notamment au rez-de-chaussée.
03:18
On a découvert sur place des bouteilles de produits inflammables.
03:22
Donc, pour ça, c'est ce qui fait dire finalement au préfet de la Côte d'Or qu'il y a un lien avec le narcotrafic.
03:29
D'autant que, comme le disait le procureur de la République, depuis un bon moment,
03:32
la police, la justice pilonnent les points de deal du quartier des Grésilles à Dijon.
03:38
Et quelque part, on suppose que les dealers, se sentant gênés dans leur business,
03:44
ont décidé de s'en prendre à un symbole de la République dans ce quartier.
03:49
Donc, c'est une hypothèse parmi d'autres.
03:51
Mais en tout cas, c'est celle qui est privilégiée ce soir.
03:53
Oui, Jean-Marie Godard, quand vous voyez les éléments qui sont listés,
03:57
notamment par Thibaut Cheviard et quand on a ses premiers éléments de l'enquête,
04:01
vous aussi, vous vous dites que la piste d'un acte de représailles
04:06
à l'action de l'État contre le narcotrafic est très sérieux ?
04:11
Alors, c'est l'enquête qui le dira, mais il y a eu des précédents.
04:14
Mais vous, qu'est-ce que vous vous dites quand vous voyez ça ?
04:15
Vous vous dites que ça ressemble à des représailles après...
04:19
Si à chaque fois, vous avez des opérations de police de plus en plus régulières,
04:23
vous avez des gens qui s'en prennent à des bâtiments publics pour mettre le feu.
04:26
C'est ici qu'il y a eu un précédent avec une médiathèque
04:29
qui était déjà liée à une opération de police.
04:32
Il y a eu une bibliothèque qui avait été incendiée aussi il y a quelques mois à Grenoble
04:35
après une opération de police contre le narcotrafic.
04:40
Et là, effectivement, cet incendie-là, il intervient notamment
04:44
deux semaines après une opération de police,
04:47
notamment dans le quartier des Grésilles,
04:49
où il y a eu plusieurs interprétations.
04:50
Donc, il est tout à fait possible qu'il y ait un lien en représailles,
04:55
puisque vous dérangez notre business,
04:59
on va s'en prendre au bâtiment public.
05:02
Et quand on le peut, sur des interventions de police,
05:05
aux forces de l'ordre, à coup de mortier,
05:07
ce qui arrive aussi assez régulièrement quand la police investit un quartier.
05:11
– Oui, alors on sait que le ministre de l'Éducation nationale
05:14
doit se rendre sur place dès ce lundi.
05:17
Victor Hérault, je vous lis ce qu'il a écrit sur les réseaux sociaux.
05:21
« On ne touche pas à une école, à un collège ou à un lycée.
05:24
Porter atteinte à un établissement scolaire,
05:25
c'est vouloir détruire ce qui permet à chacun de se construire.
05:29
C'est s'attaquer à l'avenir de nos enfants
05:30
et au cœur de notre pacte républicain. »
05:33
C'est ça aussi qui est ultra choquant,
05:35
c'est qu'on s'en prend aux enfants de la République.
05:36
– Ça l'est, mais d'ailleurs c'est l'objectif.
05:38
Si l'objectif est d'intimider l'État,
05:41
là le monde du narcotrafic s'y prend bien.
05:43
Maintenant, je vais prendre le contre-pied.
05:45
Quelque part, c'est un bon signe.
05:47
Quelque part, je dis bien, là pas dans ce drame précis bien évidemment,
05:50
mais je veux dire c'est un bon signe
05:51
parce que si le monde du narcotrafic réagit
05:54
et commet des actes criminels comme cela,
05:55
qui sont assez inédits,
05:57
c'est bien que les mesures qui sont prises par le gouvernement
05:59
ou les gouvernements, les derniers gouvernements,
06:01
soient à minima les inquiètes,
06:03
à maxima dérangent leur business.
06:05
Là, ce sont des actions claires.
06:07
Je prends aussi l'assassinat de Mehdi Kessassi
06:09
en compte dans cette discussion.
06:11
Il y a un certain nombre de signaux envoyés
06:14
par le monde du narcotrafic à l'État
06:15
disant « vous allez trop loin »,
06:17
ce qui, de notre point de vue à nous,
06:18
est une bonne chose justement.
06:19
– Oui, mais vous vous dites que c'est une bonne chose,
06:21
en revanche, on peut aussi entrer dans un bras de fer très dangereux.
06:24
– Ça c'est le risque,
06:25
mais le problème, c'est une discussion très compliquée à avoir.
06:28
Effectivement, le bras de fer va être dangereux.
06:30
Mais vaut-il mieux laisser le champ libre
06:32
au monde du narcotrafic qui va s'implanter,
06:34
qui va se développer jusqu'à ce qu'il soit absolument impossible
06:37
de le faire reculer, quitte à devenir,
06:39
parce que c'est la finalité,
06:40
si on laisse absolument tout faire,
06:41
la possibilité de devenir un narco-État,
06:43
avec des narcotrafiquants qui auront des moyens de pression
06:47
sur les magistrats, sur les politiques,
06:49
sur la police, des moyens de les compromettre,
06:54
de les acheter, etc.
06:55
Soit on se dirige vers cela,
06:56
soit on entre dans le bras de fer.
06:57
Alors l'idéal serait été de ne pas laisser s'installer ces narcotrafiquants.
07:01
– Oui, mais maintenant qu'on dit ça.
07:02
– C'est trop tard, maintenant qu'on en est là,
07:03
il faut rentrer dans le bras de fer.
07:04
Évidemment, il y aura des dommages.
07:06
Celui-ci en est un exemple, évidemment, ô combien triste.
07:09
Mais il faut aller dans ce bras de fer-là.
07:11
Il y aura des réponses.
07:12
Plus il y a de réponses,
07:13
plus ça signifie qu'on porte atteinte au business des narcotrafiquants.
07:15
– Jean-Marie Godard, ce qui est important, là particulièrement,
07:19
c'est qu'on vise un collège.
07:21
Pourquoi un collège, si on se met dans la tête des gens qui ont fait ça ?
07:25
– Pourquoi un collège ?
07:26
Ça aurait pu être une médiathèque ou une bibliothèque,
07:28
comme ils l'ont déjà fait, ou un centre des impôts.
07:30
En fait, c'est juste parce que, moi, je ne pense pas
07:32
qu'il y ait une volonté de s'attaquer à l'éducation nationale.
07:36
Par contre, à ce qui représente l'État, la puissance publique.
07:40
Donc, on prend le premier bâtiment public qu'on a sous la main.
07:43
– Ah, vous pensez que là, c'est le premier bâtiment public sous la main ?
07:46
– Ça aurait pu être un centre culturel.
07:48
– Et puis, c'est très peu gardé.
07:49
C'est aussi ça, j'imagine, aussi la raison.
07:50
– Et puis, ce n'est pas énormément sécurisé.
07:53
Clairement, la nuit, il n'y a pas de sécurité privée qui protège un collège.
07:59
– Est-ce que vous ne vous dites pas que, pour le grand public,
08:01
qu'en tout cas, ça peut être plus choquant de voir une école, un collège,
08:04
un établissement scolaire ciblé qu'un bâtiment administratif, finalement ?
08:08
– Alors, peut-être, mais on rappellera aussi un contexte général.
08:12
Là, on met le feu à un collège de nuit à une heure du matin.
08:17
– On sait qu'il n'y a pas d'élèves.
08:17
– Il n'y a pas d'élèves, mais on est aussi dans un contexte
08:23
où on a régulièrement des règlements de compte à l'arme de guerre,
08:26
à la K-47, Kalachnikov, en pleine rue.
08:30
Donc, ce qui est plus inquiétant, qu'on mette le feu à un collège
08:33
ou qu'on se tire dessus en pleine rue à une heure de l'après-midi
08:36
avec les risques de balles perdues, je ne sais pas trop.
08:41
Toujours est-il qu'il y a un contexte général.
08:43
On a une loi narcotrafic importante qui a été votée
08:47
et qui est parue au journal officiel au début de l'été.
08:51
On a la mise en place d'un parquet de lutte contre la criminalité organisée
08:55
au mois de janvier, avec une volonté, en tout cas politique affichée,
08:59
de lutter contre le narcotrafic.
09:00
Cette loi, elle est quand même calquée sur notre droit terroriste,
09:06
qui sort du droit commun, et sur des lois anti-mafia italiennes.
09:10
Donc, si on applique réellement ce texte-là et qu'on se décide à le faire,
09:17
ça ne va pas se passer dans le calme.
09:18
Et en face, il va y avoir de la résistance, c'est clair.
09:20
Et on sait aussi qu'Emmanuel Macron va faire un déplacement à Marseille
09:25
sur cette question de lutte contre le narcotrafic.
09:27
Les narco-mafias ont aussi tout intérêt, il faut se mettre dans leur logique à eux,
09:32
ont tout intérêt à mettre la population de leur côté avec un mécanisme,
09:35
si je peux oser le comparatif, de la carotte et du bâton.
09:39
On sait qu'avec ces actes-là, la population est du côté des narcotraficants ?
09:42
Non, là non, mais comment dire, mon raisonnement c'est de dire,
09:46
les mafias de tout temps, et surtout en ce moment aujourd'hui en France,
09:49
à Marseille par exemple, il y a le volet social, c'est-à-dire qu'ils veulent se substituer à l'État.
09:53
Donc, il y a tout un volet social, on va distribuer de l'argent à ceux qui en ont besoin,
09:56
des fournitures scolaires, on peut assurer aussi de la protection privée.
10:00
Donc, ils remplacent les fonctions de l'État.
10:03
Et puis, ça c'est la carotte, et puis il y a le bâton derrière,
10:05
c'est si l'État commence à nous attaquer, on va brûler une école,
10:07
on va brûler des choses qui sont utiles pour la population,
10:10
quitte à, en essayant, j'imagine en tous les cas, en mettant dans leur tête,
10:13
de se dire, la population préférerait peut-être, pour un certain cas,
10:16
là où la gangrène du narcotrafic s'est vraiment installée,
10:19
se ranger du côté des narcotrafiquants en disant,
10:21
écoutez, on préfère qu'il n'y ait pas de problème, qu'il n'y ait pas d'incendie,
10:23
et en plus, ils nous aident un petit peu, quelques fois par mois,
10:25
à nous donner de l'argent en nous protégeant,
10:27
alors que là, l'État est en train de, si vous voulez, ramener la guerre dans notre quartier.
10:31
Donc, du point de vue du narcotrafiquant, c'est aussi intéressant
10:33
d'avoir, de jouer sur ces deux jambes-là, l'aide à la population et la sanction
10:37
si l'État vient s'approcher trop près de leurs affaires.
10:39
Thibaut Chevillard, on sait qu'il y avait eu des incendies, déjà, dans ce quartier,
10:43
ce n'est pas la première fois que ce quartier des Grésilles,
10:47
quartier prioritaire, est touché.
10:49
Oui, effectivement, il y avait déjà eu, dans le même quartier, au mois de mars,
10:52
une médiathèque qui avait été incendiée, un incendie criminel,
10:56
effectivement, après une opération de police,
10:58
mais, de manière générale, ce n'est pas la première fois récemment que le narcotrafic réagit.
11:04
Comme Jean-Marie Godard le rappelait tout à l'heure,
11:06
il y avait quand même une montée en puissance de la part du gouvernement
11:09
de mesures prises pour lutter contre le trafic de stupéfiants.
11:13
Ça a commencé, notamment, sous Gérald Darmanin,
11:17
puis Bruno Rotaillot, qui, même s'il était davantage sur les sujets migratoires,
11:22
a quand même repris cette pression mise sur les points de deal.
11:26
Et puis, aujourd'hui, Laurent Nunez le fait peut-être plus discrètement,
11:29
mais il continue de le faire.
11:30
Et on l'a vu, il n'y a pas si longtemps,
11:32
quand Gérald Darmanin a lancé, aujourd'hui, ministre de la Justice,
11:36
quand il a lancé ces prisons de haute sécurité,
11:38
justement, destinées à enfermer les narcotrafiquants les plus dangereux du pays,
11:42
il y a eu une série d'incendies qui a visé des maisons d'arrêt,
11:47
des prisons, des gardiens de prison qui ont été visés.
11:51
On s'en rappelle tous.
11:52
Et ça, aujourd'hui, on sait que, derrière, c'était des narcotrafiquants
11:56
qui redoutaient, finalement, la mise en place de ces prisons de haute sécurité
12:00
et qui craignaient de ne plus pouvoir gérer leur business depuis leur cellule.
12:05
Donc, on voit qu'effectivement, il y a quand même une prise de conscience
12:09
de la part de ces narcotrafiquants qui agissaient jusque-là paisiblement,
12:14
mais en tout cas, qui arrivaient à mener leurs affaires
12:17
plus ou moins tranquillement dans les quartiers.
12:20
Et aujourd'hui, ils se sentent menacés.
12:22
Oui, effectivement, ce qui les dérange, finalement,
12:25
ce n'est pas tellement qu'il y ait des saisies,
12:26
ce n'est pas tellement qu'il y ait des arrestations,
12:28
parce que des gamins de 13 ans, après, à vendre du shit,
12:30
ils en trouveront toujours.
12:31
Mais par contre, qu'on empêche les consommateurs de se rendre
12:34
sur les points de deal, ça, ça les gêne beaucoup.
12:37
Et c'est pour ça, à mon avis, qu'il y a ce type de réaction aujourd'hui.
12:39
Jean-Marie Godard, est-ce que vous pensez que d'autres établissements
12:43
autour d'autres bâtiments pourraient être sécurisés
12:45
après ces informations que l'on vient de recevoir ?
12:50
Oui, mais ça veut dire qu'il faut mettre des moyens.
12:52
Ça veut dire, soit vous allez prendre des personnes
12:55
qui sont directement dépendantes de la direction du collège,
13:00
c'est-à-dire du personnel de droit public,
13:02
soit vous allez faire appel à des sociétés de sécurité privée
13:04
pour protéger tous ces bâtiments.
13:05
Et ça a un coût, parce que vous n'allez pas pouvoir mettre
13:10
des policiers pour sécuriser toutes les écoles
13:14
de tous les quartiers sensibles de France,
13:17
parce qu'ils ne vont faire que ça.
13:19
Merci beaucoup d'avoir été avec nous pour évoquer ce sujet.
13:22
Dans un instant, on revient pour évoquer la colère
13:25
des agriculteurs aux quatre coins de la France.
13:27
Vous le verrez, nos reporters sont répartis un peu partout
13:30
dans le pays pour vous montrer ces actions
13:34
qui ont lieu en ce moment même.
13:36
Les agriculteurs disent non à la gestion de la crise
13:38
sur la dermatose nodulaire, cette maladie qui touche les bovins.
13:42
Vous allez le voir, des blocages de routes,
13:44
des feux, des manifestations.
13:45
Les agriculteurs ont décidé de ne pas s'arrêter là.
13:48
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