Des agriculteurs manifestent contre la politique d'abattage des troupeaux affectés par la dermatose nodulaire bovine, en particulier dans le Sud-Ouest, là où des foyers de la maladie ont été détectés ces derniers jours. De son côté, le gouvernement défend sa politique, tout en annonçant la vaccination prochaine d'un million de bovins supplémentaires.
00:00Je voudrais vous faire réagir, Thierry Arnaud, sur une déclaration de la ministre de l'Agriculture, Annie Gennevar, ce soir, dans Sud-Ouest, elle dit ce soir,
00:07il n'y a plus aucun foyer actif de dermatose, ce qui signifie que le gouvernement persiste et signe et dit que c'est la bonne solution.
00:16Oui, il n'y a pas de doute dans l'esprit du gouvernement sur le choix de la méthode, depuis le début.
00:22Elle considère que c'est le reflet du consensus scientifique et c'est le reflet d'une approche qui consistait à éradiquer le virus de la manière la plus radicale
00:31et donc la plus efficace possible et qu'il valait mieux sacrifier quelques troupeaux plutôt que de voir le virus se répandre un peu partout de manière beaucoup plus importante.
00:45Et donc le choix, il a été fait comme cela jusqu'à présent.
00:48Ensuite, qu'il n'y ait plus de foyer actif, c'est aussi une façon de dire que la température peut redescendre et que les abattages,
00:54à partir du moment où il n'y a plus de foyer actif, il n'y a plus forcément de raison d'abattre des troupeaux.
01:00Cela étant posé, si j'ai bien écouté les vétérinaires qui se succèdent sur notre antenne depuis plusieurs jours, voire plusieurs jours maintenant,
01:07certains nous expliquent aussi qu'il n'y a pas de certitude dans la matière,
01:12parce qu'on peut avoir des porteurs sains que les vétérinaires eux-mêmes ne sont pas à même de détecter
01:18et que ça, ça reste une vraie interrogation pour la suite également.
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