Des agriculteurs manifestent contre la politique d'abattage des troupeaux affectés par la dermatose nodulaire bovine, en particulier dans le Sud-Ouest, là où des foyers de la maladie ont été détectés ces derniers jours. De son côté, le gouvernement défend sa politique, tout en annonçant la vaccination prochaine d'un million de bovins supplémentaires.
00:00Il aura à toute façon tous les moyens de faire un peu plus, ne serait-ce que la prise en charge de la vaccination.
00:07Encore faut-il, et la question a été posée, savoir si les doses seront quand même disponibles en quantité suffisante.
00:14Oui, parce que là, pour l'instant, ce n'est pas certain.
00:17Il en faudrait combien des doses pour que tous les troupeaux puissent être vaccinés en France ?
00:24On est quand même sur un cheptel assez conséquent de bovins.
00:27Donc, c'est plusieurs millions de doses qu'il faudrait, sans oublier le fait que le tissu rural vétérinaire n'est là aussi pas suffisamment étendu.
00:36Donc, il faudra suffisamment de personnel vétérinaire pour pouvoir garantir cette vaccination.
00:42D'autre part, cette vaccination, même si l'État prend en charge un certain nombre de financements de cette vaccination,
00:48plus les compensations financières pour les pertes de cheptel, encore faut-il rappeler que la vaccination, elle n'est pas immédiate.
00:55Elle ne protège pas immédiatement de la maladie l'animal.
00:59Oui, mais c'est toujours mieux que rien.
01:00Mais c'est toujours mieux que rien.
01:02Il faut attendre un certain temps, en tout cas, avant que ça ne puisse marcher.
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