00:00Le secrétaire général de l'OTAN, on le disait, nous devons nous préparer à l'ampleur de la guerre que nos grands-parents, arrière-grands-parents ont connue.
00:07Ça vous fait rire, vous, la guerre.
00:09Je veux bien.
00:10Oui, nous sommes la prochaine cible de la Russie et nous sommes déjà en danger à martéler ma lutte lors d'un discours adressé aux citoyens de l'Union Européenne.
00:18Il y a une volonté de faire peur, quand même.
00:20Moi, il me semble qu'il y a quelque chose là-dedans, il y a une volonté d'inquiéter.
00:25C'est-à-dire qu'il fait référence à la Seconde Guerre mondiale et à la Première Guerre mondiale.
00:28Oui, on avait compris, on n'est pas débile.
00:31C'est-à-dire, voilà, j'ai compris.
00:32Pas de capillère.
00:33Pour ceux qui en douteraient, quoi.
00:35Quand il parle de nos parents et de nos arrière-grands-parents, ce qui va nous arriver, ça va être pire que ce qu'on connu des poilus.
00:42Non, mais c'est quand, alors ?
00:43On est dans une date, je crois, c'est 2030.
00:46Écoutez, je suis ici aujourd'hui pour vous dire quelle est la position de l'OTAN et que nous devons faire pour empêcher une guerre avant qu'elle ne commence.
00:53Le secrétaire général de l'OTAN, comment voulez-vous que les enfants, après, fassent des gosses ?
00:57Comment voulez-vous que les gens croient en cet avenir, quand vous entendez cela ?
01:01Moi, je vous assure, ça a été prononcé à Berlin, c'était hier, il s'est adressé aux citoyens de l'Union Européenne pour les mettre en garde contre l'hypothèse d'une guerre contre la Russie.
01:10Nous devons nous préparer.
01:12Bon.
01:12Je suis abasourdi.
01:14Jean-Claude Darmon.
01:15Je suis abasourdi.
01:16Je pensais que l'OTAN, de toute façon, quoi qu'il advienne, était prêt au combat.
01:20C'est-à-dire, dans tous les cas, prévenir les combats.
01:23Mais d'alerter la population et de faire peur à la population, c'est d'un ridicule, vraiment ridicule.
01:28Mais Jean-Claude, ça ne t'échappe pas qu'en ce moment, les gens ont peur, par exemple, pour le cinéma, pour les restaurants, ils ne dépensent plus.
01:38C'est pas vrai.
01:39Il y a eu peur.
01:40Mais ils vivent, les gens.
01:41Justement, c'est ça le parano.
01:42Non, non, les chiffres de cinéma ne sont pas bons en ce moment.
01:45Fabien, ils ont peur, ils ont peur.
01:49Non, non, Fabien, c'est pas vrai.
01:50Ils dépensent.
01:51Ils partent en voyage.
01:52Et je suis d'ailleurs étonné, avec les crises que nous vivons, que les gens partent en vacances, sont cools.
01:58Non, non, ils présentent qu'il y a beaucoup de Français qui souvent sont pleins.
02:00Non, non, non, mais non.
02:02Il y a des chiens.
02:03Il y a M. Bompard, Alexandre Bompard, qui est le président de Carrefour, qui disait, non, ils n'osent plus dépenser.
02:08Ils sont dans la peur.
02:10Ils économisent.
02:11Il y a quelque chose qui est au-dessus de notre tête.
02:1540% des Français ne partent en vacances.
02:17On a la première qui part en Ukraine.
02:18Oui, mais ça n'a rien à voir avec la guerre en Ukraine.
02:20C'est parce qu'ils n'ont pas les moyens de partir en vacances.
02:21Il y a une inquiétude qui plane.
02:24Écoutez, les choses sont un peu paradoxales.
02:27Parce que pour le cinéma, je pense que les films ne sont peut-être pas à la hauteur de ce qu'on espère.
02:33Parce que je m'aperçois que certains disent que le livre ne marche pas.
02:37Et puis comme par hasard, Nicolas Sarkozy sort un livre.
02:39Et puis il en sort, il en vend des teubes.
02:43Et là, il n'y a pas de problème.
02:44Il faut être écrit Nicolas Sarkozy.
02:45Les gens vont acheter.
02:46Est-ce que c'est Nicolas Sarkozy ?
02:48Donc le problème du cinéma, c'est peut-être l'offre qu'on propose.
02:51T'entends Fabien ?
02:52Pas seulement.
02:53Pas seulement.
02:54Il y a aussi les plateformes.
02:55Où il y a des séries, des films à l'appel.
02:57Donc c'est normal que le cinéma paye.
03:00Oui, mais quand il y a un petit truc en plus, quand il y a le compte de Montecristo l'année dernière, ça fait 10 millions à chaque fois.
03:06Quand il y a la prouve de Gilles Lelouch, ça fait quasiment 6 millions.
03:09Une fois, deux fois par an ?
03:10Trois fois par an.
03:11Mais cette année, il n'y a même pas eu de ça.
03:13Cette année, il n'y a même pas eu une fois un film comme ça.
03:15Si, si, si.
03:16Ils ont fait trois, donc ça n'a rien à voir avec ce que je dis.
03:21Ce n'est pas le petit truc en plus, et c'est effectivement le plus gros succès.
03:24Donc on est bien en deçà de l'année dernière.
03:26L'année dernière, il y a eu plusieurs gros succès comme celui-là.
03:28Et je peux vous dire qu'il y a des établissements, les établissements CGR, qui sont des gros complexes de cinéma de province, qui ferment les portes en ce moment.
03:37C'est assez triste.
03:38On va marquer une pause.
03:40C'est vrai qu'il y a une certaine tendance du cinéma français, parfois, à ne pas forcément donner des films très populaires, très grands publics, qui rassembleraient un très grand nombre de spectateurs.
03:53Et lorsque la qualité au rendez-vous, la prise de risque aussi, parce que pour Montecristo, c'était une prise de risque importante.
04:03Cette année, notre ami Franck Dubosc a pris des risques avec un film, et ça a fonctionné pour lui.
04:08Et puis, il y a le film également de Roland Pérez.
04:20C'est un film très émouvant.
04:21J'ai beaucoup aimé son film.
04:22Avec Sylvie Hartan, qui était formidable.
04:24Les temps sont du événement.
04:25Ils ont fait entre un million et un million et demi.
04:27Ils n'ont pas fait dix millions.
04:29Il est deuxième.
04:3216h57, c'est un truc pour vous.
04:33Ça voudrait être producteur de cinéma, Jean-Claude Darbo.
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