Le gouvernement a étendu vendredi les zones de vaccination obligatoire contre la dermatose bovine dans le Sud-Ouest face «à la dégradation soudaine de la situation sanitaire», dans un contexte de colère grandissante d'éleveurs contre la stratégie d'abattage de troupeaux jusqu'ici déployée. Selon Arnaud Rousseau, président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricole, «il est encore possible de tenir cette maladie».
00:00Je le dis de manière compréhensible avec les autres pays, nous ne voulons pas nous des maladies sanitaires des autres pays et donc il y aura quelque chose qui se passera.
00:11Je le dis aussi parce que, pardonnez-moi je vais boire un peu, je le dis aussi parce que dans le moment dans lequel nous sommes, nous pensons encore qu'il est possible de tenir cette maladie.
00:22Et c'est la raison pour laquelle la FNSEA a demandé hier à la ministre d'augmenter la zone vaccinale pour faire en sorte qu'au-delà des zones réglementées, on puisse vacciner tout l'arc pyrénéen et s'assurer ainsi que non seulement on va protéger les animaux dans les Pyrénées,
00:41mais qu'on va protéger le reste du pays qui aujourd'hui est exempt de dermatose, à l'exception des zones réglementées qui restent dans le Doubs et dans le Jura.
00:53Voilà la situation dans laquelle nous sommes.
00:58Quel est le risque demain de voir la maladie déraper ?
01:01J'ai entendu un certain nombre d'agriculteurs dire mais pour protéger nos troupeaux, il n'y a qu'à tout vacciner.
01:07C'est probablement ce qui se passera si la maladie n'est pas sous contrôle.
01:11Ce n'est pas ce que nous souhaitons. Nous souhaitons appeler à la responsabilité individuelle.
01:17Parce que si ça devait être le cas, encore une fois, les frontières sont fermées et les impacts seront manifestes.
01:23Pourquoi je dis ça ? Parce que la ministre, Mme Gennevard, a fermé il y a un mois pour 15 jours le commerce.
01:29Cela s'est traduit par des baisses de prix, par ailleurs injustifiées, notamment des broutards, mais aussi des petits veaux laitiers et du marché.
01:42Et que si la France ne peut plus sortir d'animaux, la conséquence immédiate sera un impact majeur sur le revenu des producteurs.
Écris le tout premier commentaire