- il y a 5 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 12 décembre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:08Avec Amandine Bégaud.
00:11Et à la une, une personne toujours en garde à vue après ces incidents qui ont eu lieu hier autour d'une exploitation touchée par la dermatose nodulaire dans l'Ariège.
00:21L'abattage du troupeau a finalement débuté ce matin, abattage sous très haute sécurité.
00:27Dans l'actualité également ce chiffre, Cartel vous révélait dès ce matin, nos collégiens perdent chaque année 10 millions d'heures de cours faute de profs.
00:34Chiffre de la Cour des comptes sur l'année 2023-2024, ça représente 9% de cours en moins, en moyenne et par élève si vous êtes ou si vous avez été concerné.
00:45Appelez-nous au 3210, j'attends vos témoignages.
00:49Et puis on l'apprend à l'instant, tous les petits colis importés dans l'Union Européenne seront à partir du 1er juillet prochain soumis à une taxe.
00:583 euros par colis, ça a été validé par les ministres de l'économie de l'Union Européenne.
01:02Je vais faire réagir Thierry Cotillard, le patron des Mousquetaires, qui est toujours avec nous et avec qui vous allez échanger dans un instant.
01:09Avant cela, notre météo avec vous, Anthony Kazmarek, pardon, je vous ai oublié.
01:13Tout à l'heure, commençons par le temps d'aujourd'hui, il va vous mettre au sud une nouvelle fois.
01:18Exactement, sur une bonne moitié sud du pays, au sud d'une ligne qui passe par La Rochelle, Tours, Orléans, Paris, Nancy, Strasbourg.
01:25Le temps est plutôt lumineux avec juste un petit voile de nuages entre la côte atlantique et la région centre.
01:30Et puis deux exceptions quand même dans cette moitié sud où là les nuages dominent encore.
01:34Ils seront présents encore jusqu'à ce soir dans le Val-de-Saône, entre Dijon et Lyon.
01:38Et près de la Méditerranée, là on a ce qu'on appelle des entrées maritimes, donc des nuages poussés par le vent marin.
01:42Mais ailleurs, au sud, c'est du soleil.
01:45Et puis au nord, la grisaille est toujours aussi présente, avec même deux-trois gouttes sur la Bretagne et le Cotentin.
01:50Et peut-être l'espoir d'avoir quelques éclaircies en Lorraine, en Alsace ou encore vers le Pas-de-Calais.
01:55Mais le tout dans une douceur toujours présente pour tout le monde.
01:59Entre 9 et 13 degrés sur la moitié nord, 9 à Strasbourg, 12 à Paris et à Lille.
02:04Et 13 à 17 degrés sur la moitié sud, 14 à Bordeaux, 16 à Marseille, 17 à Biarritz et à Toulon.
02:10Bon, et notre week-end ?
02:11Même problème.
02:12Ah bon ?
02:13Où la grisaille va-t-elle persister ?
02:14C'est difficile à prévoir en fait, c'est à voir si elle se dissipe ou pas.
02:17Il suffit d'un degré de plus ou de moins et d'une rafale de vent plus forte pour qu'elle se dissipe ou pas.
02:22Donc logiquement, d'après le scénario choisi par Météo France, cette grisaille va dominer et samedi et dimanche sur la moitié nord,
02:29au nord d'une ligne Bordeaux-Lyon, mais aussi vers la vallée de la Garonne.
02:32Ailleurs, logiquement, le soleil devrait s'imposer dans l'après-midi, après la dissipation des brouillards.
02:38On a juste un mince espoir de soleil peut-être près des côtes de la Manche, uniquement demain, entre la Bretagne, la Normandie et le Nord-Pas-de-Calais.
02:45Ailleurs, au nord, ça restera très gris avec des brouillards, mais toujours une relative douceur en cours de journée, avec 7 à 13 degrés au nord et 10 à 18 au sud.
02:54Merci beaucoup, Anthony. Il est 13h03.
02:57Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
03:01Amandine Bégaud sur RTL.
03:03Et vous avez la parole, bien sûr, on va parler consommation, pouvoir d'achat, avec Thierry Cotillard, le patron des Mousquetaires,
03:10qui regroupe notamment les magasins intermarchés, qui est avec nous, et qui a accepté.
03:15Merci à vous, parce que ce n'est pas forcément un jeu facile d'échanger comme ça avec les auditeurs,
03:19qui sont très bienveillants, je vous rassure, mais chacun dit ce qu'il a à dire, malgré tout.
03:26Thierry Cotillard, je voulais vous faire réagir sur cette info qu'on a apprise il y a quelques instants,
03:31les petits colis importés dans l'Union Européenne, notamment ceux venus d'Asie,
03:36qui vont être soumis à une taxe, 3 euros, à partir du 1er juillet prochain.
03:40Vous dites quoi ? Enfin ?
03:42Enfin, on l'a réclamé.
03:44Notre syndicat de la distribution l'avait demandé.
03:46Je vais être très clair, cueillir des nouveaux compétiteurs, ça fait partie de la règle du jeu,
03:51parce qu'en plus il y a des ruptures technologiques.
03:52Mais ce qui n'était pas acceptable, c'est que les règles du jeu soient différentes.
03:56Nous, on importe, toutes les enseignes de distribution importent des produits de Chine,
03:59mais on est obligé de se conformer au Nord.
04:01Il y a des produits chinois dans vos magasins, enfin plein de choses.
04:04Mais la règle du jeu n'était pas la même, puisque le niveau de contrôle n'était pas suffisant.
04:07Donc 3 euros, j'ai envie de vous dire, c'est un début.
04:103 euros par colis, ce n'est pas rien.
04:11Mais bon, quand le produit peut valoir beaucoup plus,
04:17ça ne sera pas suffisamment dissuasif pour stopper la déferlante chinoise
04:21des 800 avions qui déboulent en Europe tous les jours.
04:24Donc je pense que l'Europe a mis une base.
04:27J'ai l'impression, et ce n'est pas une impression,
04:29j'ai la certitude que Serge Papin, le nouveau ministre du Commerce et des PME,
04:33s'est emparé du sujet.
04:34à lui, peut-être, de proposer une taxe additionnelle française,
04:38encore de quelques euros.
04:40Qu'est-ce que vous lui demandez ?
04:41J'en fais la demande, parce que très honnêtement,
04:43à 3 euros, on va passer d'800 avions à 600,
04:45mais ça ne va pas stopper le phénomène.
04:46Il faut quoi, 10 euros ?
04:48Au moins 10, ça. Ce serait une bonne proposition.
04:50Bon, la proposition est faite.
04:52On verra ce qu'en dit le ministre,
04:54qui a été à la tête d'une enseigne de grande distribution
04:58pendant des années et des années.
04:59Bonjour Sandra.
05:01Bonjour.
05:02Vous nous appelez d'où ?
05:04Des Yvelines.
05:05Des Yvelines.
05:06Et alors, qu'est-ce que ça vous a inspiré,
05:09ces affaires de pouvoir d'achat ?
05:12Alors, moi, pour le dire,
05:15quand vous dites non, ça n'augmente pas, ça n'augmente pas,
05:18si, moi, il y a des choses, je vois...
05:23Sandra, juste, pardon, vous êtes sur au parleur
05:24ou avec des écouteurs ?
05:26Oui, j'ai mis mon casque.
05:30Ça ne vous ennuie pas de l'enlever,
05:31parce qu'en fait, on entend plein de bruits.
05:34Ça fait de l'écho ?
05:35Oui, ça fait un peu d'écho.
05:36Ah oui, j'en entends.
05:37Alors, attendez.
05:39Hop.
05:39Hop.
05:44Ah ben, on a perdu Sandra.
05:45Alors, comme ça, on va la rappeler tout de suite.
05:48Je pense qu'elle a raccroché en même temps.
05:50En attendant, on va retrouver Benoît.
05:54Bonjour Benoît.
05:56Oui, bonjour Amandine.
05:56Bonjour M. Coutillard.
05:57Bonjour Benoît.
05:58Vous nous appelez d'où Benoît ?
06:00De Chivreval, dans l'Aisne.
06:01Qu'est-ce que vous aviez envie de dire
06:03ou de faire remarquer à Thierry Coutillard ?
06:05M. Coutillard, j'aimerais demander
06:07comment ça se fait que d'un seul coup,
06:08vos prix ont baissé depuis quelques mois.
06:10Vous avez battu les records
06:12en niveau des baisses des prix
06:13par rapport à votre concurrence,
06:15parce que moi, j'ai intermarché
06:17et j'ai un concurrent juste à côté.
06:20D'accord.
06:20Et depuis, j'avais arrêté un intermarché
06:22parce que je trouvais que les prix
06:23étaient très excessifs.
06:24Et je me rends compte que depuis 4-5 mois,
06:27vous avez baissé les prix,
06:28mais alors vers le bas.
06:29Comment ça se fait que vous avez réussi
06:31à baisser les prix aussi bas
06:33au niveau fruits et légumes ?
06:35Moi, je peux vous dire,
06:36j'ai acheté un chauffeur chez vous
06:37à 1,99 €.
06:38La concurrence qui est à 50 mètres,
06:40il était à 2,99 €.
06:44De France en plus.
06:45Alors Benoît, Thierry Coutillard vous répond.
06:47Alors, il y a trois prix en fait.
06:49Je vais peut-être prendre le temps d'expliquer.
06:51Il y a trois prix qu'on ne va pas trop toucher.
06:53C'est toutes les grandes marques
06:54qui vont être négociées au 1er mars.
06:55Une fois que le prix est calé,
06:57ce sera à peu près celui-là toute l'année.
06:59Il bouge juste en fonction des prix de nos concurrents.
07:01Et à peu près les mêmes.
07:02Et à peu près les mêmes.
07:02Dans toutes les enseignes, il faut reconnaître.
07:03Par contre, ce que Benoît souligne,
07:05c'est la politique qu'on a eue
07:06sur deux lignes de prix.
07:08Le marché du fruits et légumes,
07:10c'est un marché en fonction de l'offre, de la demande.
07:12Toutes les semaines, les prix évoluent.
07:14Donc, nous, effectivement, sur le chou-fleur,
07:16c'était certainement un arrivage
07:17qu'on avait eu à un prix intéressant.
07:18On l'a répercuté aux consommateurs.
07:20Et là où Benoît, effectivement, a raison,
07:22on a eu une politique
07:23vraiment beaucoup plus agressive
07:26sur les prix de notre marque de distributeurs.
07:28On a fait le pari de se dire
07:29on va baisser notre marge
07:30et on en vendra plus
07:31parce qu'aujourd'hui,
07:33la marque de distributeurs
07:34est attendue des consommateurs.
07:35C'était 30%.
07:36Aujourd'hui, c'est plutôt 35%.
07:38Et comme c'est l'attente première des Français,
07:41parce qu'il y a 20% d'écart
07:42avec les grandes marques,
07:43on a décidé de serrer nos marges,
07:45de baisser drastiquement les prix
07:46et ça fait des volumes
07:48qui compensent, évidemment,
07:49la marge en taux.
07:50Donc, c'est ça qu'a observé Benoît,
07:52mais c'était une vraie stratégie d'enseigne
07:53qu'on a enclenchée après le printemps
07:55pour se dire
07:55il faut continuer à faire un effort sur les prix.
07:57Benoît, restez avec nous.
07:59On a retrouvé Sandra.
08:00Bonjour, Sandra.
08:00Oui, elle m'a dit...
08:02Pardon, désolée.
08:03Non, non, je vous en prie.
08:04Vous, vous faites vos courses
08:05toutes les semaines, j'imagine ?
08:06Non, non, non.
08:09Justement, moi, je prépare, en fait...
08:11Moi, j'ai un fils handicapé,
08:13donc, en général,
08:14je fais les courses
08:15toutes les 3-4 semaines.
08:17Ce que je fais,
08:18je prépare pour les 3 semaines
08:21qui suivent pour mon fils
08:22des purins mixés.
08:24Et du coup, je le fais régulièrement.
08:26Mais non, les prix,
08:28long prix ont augmenté.
08:30J'ai été obligée de me limiter
08:31sur un certain nombre de trucs.
08:33Je ne mange pas de viande rouge.
08:34J'achète maintenant
08:37que très rarement du chocolat
08:39parce que le prix a été mis
08:42à prix 50%.
08:44Je suis obligée de me limiter.
08:48Je ne fais pas de folie, rien.
08:50Et c'est très compliqué.
08:52C'est compliqué.
08:53Combien par...
08:54Donc, toutes les 3-4 semaines,
08:56votre caddie,
08:57vous savez à peu près
08:58le prix du caddie ?
09:00Ou pas ?
09:00Autour de 250.
09:03250 euros ?
09:04250, 300.
09:06Ça dépend des semaines.
09:07Et vous n'avez pas du tout
09:09l'impression que ça évolue ?
09:11Vous avez l'impression
09:12que ça progresse
09:13par rapport à, je ne sais pas,
09:13il y a 3-6 mois ?
09:14Non, je n'ai pas l'impression
09:16que ça baisse du tout.
09:18Pas du tout.
09:20Après, moi,
09:20ce sont les légumes.
09:21Il y a certaines fois,
09:22je m'arrange aussi
09:23pour prendre de l'antigazine
09:24et des choses comme ça.
09:27Je prends rarement
09:30des produits...
09:31Pour les boîtes de conserve,
09:33si pour faire des compotes
09:34de mon fils,
09:34je prends des produits
09:35marques distributeurs,
09:37pas à premier prix,
09:38mais marques distributeurs.
09:39Mais même comme ça,
09:40moi, j'ai été obligée
09:41de faire un choix
09:41entre manger correctement
09:46et prendre quelqu'un
09:47pour m'aider à la maison
09:48avec mon fils.
09:50Sandra, restez avec nous.
09:51Il y a un autre auditeur
09:52qui nous a laissé
09:53un message sur le sujet.
09:54On l'écoute
09:54et Thierry Cotillard
09:55vous répond.
09:56Voir les prix baisser
09:57dans les magasins,
09:58vous plaisantez ou quoi ?
09:59Moi, je me souviens
10:01quand mon compagnon
10:01était encore là
10:02en 2018,
10:04puisqu'il est décédé
10:04en 2018,
10:06nous faisions les courses
10:06une fois la semaine.
10:08À deux,
10:08nous en avions pour 60 euros.
10:10Là, actuellement,
10:11je suis toute seule.
10:12Je fais les courses
10:13toutes les semaines,
10:13j'en ai pour plus de 80 euros.
10:15Et vous appelez ça
10:16les prix qui baissent ?
10:17Voilà pour ce message.
10:20C'est vrai qu'on entend
10:21Thierry Cotillard
10:22l'inflation qui ralentit,
10:24il y a tout un tas
10:24de produits qui baissent
10:25et je suis comme Sandra
10:27même si j'ai une situation
10:30plus confortable,
10:31mais je fais mes courses
10:32et sincèrement,
10:32le ticket de caisse,
10:33il ne bouge pas.
10:34Ce que dit Sandra,
10:35c'est exactement
10:35ce qu'on entend tous les jours.
10:37Vous savez,
10:38j'ai aussi mes propres magasins
10:40et c'est ce qu'on entend
10:41parce que ce qu'il faut retenir,
10:44c'est que les 20%
10:44qu'on a pris n'ont pas été digérés
10:46des consommateurs.
10:47C'est ça en fait.
10:48Ce qu'on a pris
10:48pendant le Covid.
10:49On a pris pendant le Covid
10:50et surtout la guerre en Ukraine
10:52ou l'énergie a explosé,
10:53etc.
10:54Et ces 20%
10:55quand quelque chose
10:56était à 5 euros
10:57et qui est passé à 6,50,
10:58on a toujours la mémoire
11:00du 5 euros
11:00et on a espoir
11:01que le 6,50 baisse,
11:02ce qui ne sera pas le cas.
11:04Et quand vous rajoutez
11:05à cette base 100
11:06qui est passée à 120,
11:08des hausses exceptionnelles
11:09à cause de pénuries
11:10sur le café et le chocolat
11:11qu'on reprend encore 20%,
11:13ça paraît fou.
11:14Mais il y a des produits
11:15qui ont baissé.
11:16L'huile par exemple,
11:17je me souviens,
11:17ça avait flambé aujourd'hui.
11:19Et donc la réalité,
11:20c'est qu'il y a une différence
11:21entre le ressenti
11:22du réel.
11:24Le réel,
11:24c'est que l'inflation
11:25l'année dernière,
11:26enfin cette année en 2025,
11:27c'est 1%.
11:27Donc c'est bien la preuve
11:28que les prix ne bougent plus
11:30des très fortes hausses.
11:31Mais il y a aussi,
11:32et il faut le dire,
11:33il y a des bonnes nouvelles.
11:34Alors qu'est-ce qui baisse beaucoup ?
11:35L'huile d'olive
11:35était à 9,53.
11:37Vous imaginez un billet
11:38de 10 euros
11:38pour un lit d'huile d'olive,
11:39elle est à 6,78
11:40au moment où je vous parle.
11:42Le sucre avait explosé.
11:441,41 euros,
11:45il est aujourd'hui
11:45chez nous
11:46à 1,03 euros.
11:48Et je vous parlais
11:48du blé qui a baissé,
11:4914% sur les 10%
11:51de l'année d'avant,
11:52c'était 89 centimes.
11:53On était presque
11:53à 1 euro.
11:54C'est fini,
11:55on est revenu pour le coup
11:56au prix d'avant
11:56à 61 centimes.
11:57Donc les pâtes vont baisser
11:58du coup ?
11:59Les pâtes, la farine,
12:00le sucre.
12:00Les biscuits aussi
12:01ou ce n'est pas la même ?
12:01Ça va dépendre du biscuit.
12:03S'il y a du chocolat,
12:04ça va encore augmenter.
12:05C'est ça le problème.
12:06Et quand on est aujourd'hui
12:07sur moins 25%
12:08sur les glaces,
12:09vous savez quelle solution
12:10on a trouvé
12:11avec les industriels ?
12:12Sur les glaces ?
12:12Les bûches glacées.
12:14Ah, les bûches glacées
12:14parce que je me disais
12:15que ce n'est pas du tout
12:15la saison des glaces.
12:16La bûche glacée,
12:17si, on va en manger
12:18dans 15 jours.
12:19Moins 25% ?
12:19Moins 25%.
12:20Elle n'est pas au chocolat.
12:21Et bien voilà.
12:22C'est qu'en fait,
12:22on a mis d'autres ingrédients,
12:23du caramel, etc.
12:24Il y a beaucoup moins de chocolat
12:25et ça fait que la moyenne
12:26des bûches est à moins 25.
12:27Thierry Cotillard,
12:28vous restez avec nous.
12:28On continue d'échanger
12:29avec les auditeurs
12:30dans un tout petit instant.
12:31A tout de suite sur RTL.
12:33Envoyez-nous vos messages
12:34sur l'application RTL
12:35ou appelez-nous
12:36au 30 de 10.
12:37On l'équipe.
12:40RTL.
12:42Cette semaine sur RTL,
12:45la magie de Noël
12:46arrive chez vous.
12:47Tous les auditeurs
12:48qui passent à l'antenne
12:49remportent un coffret festif,
12:51rochers pralinés,
12:52truffes de Bruxelles,
12:54petits sujets de Noël
12:55et un balotin
12:56de 500 grammes
12:57à partager
12:57en famille
12:58ou entre amis.
12:59De quoi ajouter
13:00encore plus de douceur
13:01à vos fêtes.
13:03Jusqu'à 14h.
13:05Les auditeurs ont la parole.
13:07Amandine Bégaud
13:08sur RTL.
13:10Et Thierry Cotillard,
13:11le patron des Mousquetaires
13:12est toujours avec nous
13:13pour échanger aussi
13:14avec vous
13:15pour répondre
13:16à vos questions
13:17et vous en avez beaucoup
13:18puisque comme
13:19nous tous,
13:19vous faites vos courses
13:20tous les jours,
13:21toutes les semaines
13:22ou plus.
13:24Victor,
13:24bonjour.
13:25Bonjour Amandine,
13:26bonjour à tous.
13:27On a beaucoup de messages
13:27aussi sur les réseaux sociaux.
13:29Exactement.
13:29Et sur notre application RTL,
13:31Claude à Versailles
13:31nous écrit
13:32« Je ne vois pas la baisse
13:33des prix dans les hyper.
13:34Je suis retraité,
13:35mon pouvoir d'achat
13:36est limité.
13:36Je regarde et guette
13:37les promotions chaque semaine
13:39pour faire mes courses.
13:40Et puis une question
13:41de Corinne à Issoudun,
13:42Intermarché baisse les prix.
13:44Mais nous,
13:44dans une petite ville de l'Indre,
13:46on nous a fermé Intermarché
13:47parce que ce n'était pas
13:48assez rentable,
13:49nous a-t-on dit.
13:50Alors pourquoi
13:50cette politique d'intermarché ?
13:53Merci beaucoup Victor.
13:55Est-ce qu'on peut répondre
13:55à Corinne ?
13:56Corinne,
13:57alors la politique
13:59d'intermarché,
13:59c'est surtout pas
14:00de fermer des intermarchés.
14:02La seule chose
14:03par rapport
14:03à certains concurrents,
14:05c'est que chez Intermarché,
14:07chez Mousquetaires,
14:07on fait vivre
14:08un couple d'adhérents
14:09qui est propriétaire
14:10de son magasin.
14:11Donc quelque part,
14:12chaque unité
14:13doit pouvoir
14:13les rémunérer
14:14après avoir payé
14:16le loyer,
14:16l'électricité,
14:17etc.
14:17Et donc si on en est arrivé là,
14:19c'est que certainement
14:20le couple qui gérait
14:21ce point de vente
14:21ne gagnait pas leur vie
14:22et ont dû cesser l'activité.
14:24Voilà l'explication
14:25sur cette ville.
14:26Autre auditeur.
14:28Bonjour Nicolas.
14:30Bonjour.
14:31Vous nous appelez d'où ?
14:32Seine-Maritime,
14:33Petit-Ville.
14:34Et vous aussi,
14:36vous ne voyez pas
14:37les prix bouger ?
14:39Absolument pas,
14:39je les vois augmenter,
14:40oui,
14:40mais pas bouger.
14:41L'inflation,
14:43vous dites que l'inflation
14:44régresse,
14:44ok,
14:44elle régresse,
14:45mais elle continue
14:46de progresser quand même,
14:46même si elle progresse
14:47de 0,9 ou de 0,7
14:48ou de 0,5,
14:50elle continue de progresser.
14:51Et avant,
14:52on faisait un sac de course,
14:55on va dire,
14:55pour 50 euros
14:56grand maximum,
14:57maintenant,
14:57c'est 100 euros
14:58le sac de course.
14:59Pour les mêmes courses ?
15:00Pour les mêmes courses.
15:01Quand vous dites avant,
15:01c'était avant quand ?
15:03Avant la Covid,
15:05avant l'Ukraine,
15:06avant tout.
15:07Parce qu'on dit,
15:08oui,
15:08ça a augmenté
15:09de 20%
15:10pendant le Covid,
15:10mais c'est jamais redescendu.
15:12Après,
15:13ça a augmenté
15:13pendant l'Ukraine,
15:14c'est jamais redescendu.
15:15Donc,
15:16voilà quoi.
15:17Et ça ne redescendra jamais,
15:18Thierry Cotillard ?
15:19Non,
15:19non,
15:20c'est le combat
15:21qu'on va avoir
15:22avec certaines marques,
15:23certains industriels
15:24pour essayer d'obtenir
15:25les baisses
15:25qu'on répercute
15:25à nos consommateurs.
15:27Mais en fait,
15:27il y a une raison
15:28purement économique,
15:29c'est-à-dire que
15:29quand vous prenez
15:30chaque acteur
15:31de la chaîne alimentaire,
15:33je commence par l'agriculteur,
15:34la loi EGalim
15:35a fait qu'à juste titre,
15:37on achète
15:37un peu plus cher
15:40à un moment,
15:41l'orange va pu être produit
15:42au Brésil,
15:43le jus d'orange va flamber.
15:44Donc,
15:45cette partie-là,
15:45je dirais,
15:46elle ne va pas baisser
15:47dans les années qui viennent.
15:48Et le deuxième maillon
15:49le plus important,
15:50quand vous allez voir
15:51industriel,
15:52il vous dira
15:52que les salaires
15:53ont suivi
15:54à l'inflation augmentée,
15:56que même si l'électricité
15:57a baissé,
15:57c'est toujours plus haut
15:58qu'à l'époque
15:59quand les prix étaient attractifs.
16:01Donc,
16:01la somme
16:01de chaque revenu
16:03de chaque acteur
16:04fait qu'il y aura
16:05peut-être un point,
16:06deux points à aller chercher,
16:06mais jamais,
16:07il faut bien le dire
16:08à nos auditeurs,
16:08jamais nous ne retournerons
16:10au prix d'avant
16:10la guerre en Ukraine.
16:12Merci beaucoup,
16:12Nicolas,
16:13pour votre question.
16:14Autre question,
16:14c'est celle d'Arnoux.
16:15Bonjour.
16:16Oui,
16:17bonjour Amandine
16:17et bonjour M. Cotillard.
16:18Bonjour Arnoux.
16:20Bonjour.
16:20Je ne remets pas du tout
16:21en cause
16:22votre modèle économique.
16:23J'ai travaillé un peu
16:23en distribution
16:24en tant que fournisseur.
16:27Je dirais juste
16:28que l'augmentation des prix,
16:28bien sûr,
16:29qu'elle va continuer
16:30à se faire d'un an à l'année
16:31parce que les coûts augmentent,
16:32parce que chez les fournisseurs,
16:33les coûts augmentent,
16:34chez vous,
16:34les coûts augmentent aussi,
16:35mais ils augmentent aussi
16:36les coûts
16:37parce que chaque année,
16:39il y a des négociations commerciales,
16:41ce qu'on appelait
16:41les marges arrières
16:42ou ce qu'on appelle
16:43en fait le coût
16:44d'être présent
16:45dans tous les magasins,
16:47pas plus chez vous d'ailleurs,
16:47chez tout le monde.
16:49Et en fait,
16:49un fournisseur,
16:50quand dans une négociation commerciale,
16:52il y a une augmentation
16:53du coût de présence
16:55dans votre magasin,
16:56eh bien,
16:56quelle est la seule solution
16:57pour le fournisseur
16:58de récupérer cet argent
17:00qu'il perd ?
17:01Eh bien,
17:01c'est de le mettre
17:02dans le tarif.
17:02Donc,
17:03vous participez aussi
17:04dans le cadre
17:05de vos négociations annuelles
17:07avec les fournisseurs
17:08à l'augmentation des prix.
17:09Alors,
17:09peut-être qu'il y a
17:10un système vertueux
17:11peut-être à imaginer
17:12en se disant
17:12on baisse un peu
17:14nos coûts
17:14de présence
17:16des produits,
17:17de marques
17:17dans les magasins
17:18en contrepartie
17:18d'une baisse des tarifs.
17:20Mais si c'est pardon,
17:21c'est quoi ces coûts de présence ?
17:22Alors,
17:22en fait,
17:23il faut expliquer,
17:23monsieur vient de la distribution,
17:25enfin,
17:25à travailler avec la distribution.
17:26Je prends juste une minute
17:27parce que c'est extrêmement structurant.
17:29En fait,
17:29la loi française
17:30ne permet ni à Carrefour
17:32ni à Inter
17:33de négocier le tarif.
17:35Le tarif,
17:35il est à 3 euros,
17:37ce sera 3 euros.
17:38Et le tarif ?
17:38Le tarif de l'industriel,
17:40du produit.
17:41Donc,
17:41moi,
17:41je suis un industriel.
17:42Je vends une bouteille de soda.
17:43On va prendre un exemple.
17:45Vous arrivez avec vos bouteilles.
17:45Je viens et je vous dis,
17:46voilà,
17:47ma bouteille,
17:47je vous la vends 2 euros.
17:482 euros,
17:49je ne peux pas négocier 2 euros.
17:51Pourquoi ?
17:51En revanche,
17:52je dois,
17:53c'est ce que prévoit la loi française,
17:54vous proposer des services
17:55qui vont être des contreparties
17:58qui vont me permettre
17:59de baisser le prix
18:00parce que vous allez me faire des remises.
18:01Je vais vous dire,
18:01écoutez,
18:01vous serez dans tous les intermarchés.
18:03Moins 1%.
18:04En tête de gondole.
18:05En tête de gondole,
18:06un demi-point.
18:06Et puis,
18:07d'ailleurs,
18:07vous avez une innovation
18:08qui est géniale.
18:08Je vais la prendre,
18:09mais ce sera un demi-point.
18:10Et donc,
18:10le 2 euros,
18:11en fait,
18:12va baisser
18:12pour arriver
18:13au prix final
18:15qu'on va acheter
18:16et qu'on va pouvoir revendre
18:17avec notre marge
18:18aux consommateurs.
18:20Et donc,
18:20là où,
18:20effectivement,
18:21monsieur a raison,
18:22c'est à partir du moment
18:23où le tarif est négocié
18:24comme ça avec des remises,
18:25mettez-vous à la place
18:26d'un industriel,
18:27il ne va pas commencer à 2
18:28puisqu'il sait
18:29qu'on va grignoter.
18:30Donc,
18:30il commence à 6 ou à 7
18:31parce que c'est le jeu.
18:33Là où,
18:33si vous voulez,
18:34c'est intéressant
18:35parce que c'est un débat
18:36euro-central,
18:37pas euro-central,
18:37vous avez dû en entendre parler.
18:38Comme ça,
18:39c'est très spécifique
18:40à la loi française
18:41de ne pas négocier le tarif.
18:42Qu'est-ce que font
18:43les distributeurs français ?
18:44On ne l'a pas fait
18:45pendant des années.
18:46On est en train de passer
18:47pour ces nouvelles négociations
18:48par une plateforme
18:49qui se trouve
18:50à l'étranger
18:51et qui permet
18:52de comparer
18:53le prix d'achat
18:54de cette bouteille
18:54avec le prix
18:55que payent les Allemands
18:56puisqu'on s'est unis
18:57avec les Allemands
18:58pour regarder.
18:59Et qu'est-ce qu'on constate ?
19:00On constate des écarts
19:01qui peuvent aller
19:02de 5 à 10 voire 15%
19:04selon les produits
19:05en défaveur de la France.
19:06Et on peut espérer
19:07un jour payer
19:07comme en Allemagne ou pas ?
19:08Aujourd'hui,
19:09le français paye 7%
19:10plus cher ses courses.
19:12Eh bien,
19:12c'est le combat
19:12que nous allons mener.
19:13Et en passant par
19:14un pays étranger
19:16qui est un bureau d'achat
19:17qui revendra
19:18à la centrale d'achat
19:19intermarché.
19:20Et donc ça,
19:21ce sera possible.
19:21C'est le schéma
19:22qu'on essaye de mettre en place.
19:24Très décrié des industriels
19:25parce qu'évidemment,
19:26on va aller prendre
19:27un peu de leurs marges
19:27et de leurs résultats.
19:29Mais au service du consommateur,
19:30c'est pour ça qu'on l'assume.
19:31Bon, avant de vous laisser partir,
19:33Thierry Cotillard,
19:33on voulait quand même revenir
19:34sur ce spot de pub
19:36qui cartonne.
19:37500 millions de vues,
19:39c'est ce chiffre
19:39que vous nous avez donné.
19:40Et très sincèrement,
19:41depuis ce matin,
19:42on a eu plein,
19:43plein de messages d'auditeurs
19:44à ce sujet.
19:45Écoutez.
19:46J'ai été vraiment émerveillée
19:47par cette publicité,
19:49le scénario,
19:50le look est vraiment
19:51trop mignon,
19:52les animaux,
19:54les dessins,
19:55même la musique.
19:57Puis la fin est vraiment
19:58trop mignonne
20:00et j'ai été ému
20:01de voir ce petit loup.
20:02Je l'ai déjà regardé
20:03plusieurs fois
20:04depuis hier soir
20:05et je m'en lasse pas.
20:07Je trouve que c'est super.
20:08Ça montre
20:09le savoir-faire français
20:10parce qu'on a des talents,
20:11on a des créatifs
20:12dans ce pays
20:13qui méritent
20:14d'être mis en avant
20:15et d'avoir
20:15ce genre de succès.
20:16Ce spot-là justement
20:17a été fait avec passion,
20:19avec vraiment
20:19une touche d'humanité
20:21à l'heure
20:21où l'intelligence artificielle
20:22prend le dessus.
20:24Le premier loup,
20:24il vivait dans la forêt
20:25et il n'avait pas de copains.
20:30En même temps,
20:31si tu ne mangeais pas
20:31tout le monde...
20:32Je suis un loup.
20:33Qu'est-ce que tu veux
20:33que je mange ?
20:34Déjà, pas des gens.
20:35Des carottes,
20:36des champignons,
20:37des fruits,
20:37des légumes.
20:38Ça chasse comment
20:38les légumes ?
20:40Laisse ton bébé.
20:43Pour le plaisir,
20:43on se les remit.
20:45Christelle,
20:45bonjour.
20:46Christelle, bonjour.
20:48Ça devrait l'entendre.
20:49Ah, vous êtes...
20:50Ah là là,
20:51mais c'est dingue,
20:52j'en ai des trissons.
20:54Il faut que je vous explique
20:55quand même.
20:55Bonjour d'abord,
20:56je suis désolée.
20:57Bonjour, je vous en prie.
20:58Vous nous appelez de Laval,
20:59c'est ça ?
20:59Oui, c'est ça,
21:00exactement, oui.
21:01Et j'étais sur mon vélo
21:02elliptique
21:03dans la salle de sport
21:04où on a des petits écrans
21:06et puis j'ai pris la pub
21:07en cours de route.
21:08C'était déjà
21:08le dessin animé.
21:09J'avais un sourire B.A.
21:11Les gens à côté de moi
21:12me regardaient
21:12parce que j'avais mon casque
21:14qui n'entendait pas,
21:15qui ne voyait pas
21:15ce que je faisais,
21:16ce que je regardais.
21:17Et puis ensuite,
21:18quand j'ai vu la fin de la pub,
21:20je me suis dit
21:20ça ne m'étonne pas.
21:21Ça ne m'étonne pas de vous.
21:23Ça fait des années
21:24que j'essaye de trouver
21:26le site ou une adresse mail
21:28pour vous remercier
21:29pour toutes les pubs,
21:31les spots publicitaires de radio.
21:33Alors là,
21:34mais j'éclate de rire.
21:35Je pouffe,
21:36mais je suis très bon public,
21:38certes.
21:39Mais je vous assure,
21:40il y a très longtemps
21:41que je voulais vous remercier
21:42pour tout.
21:42C'est sympa.
21:43L'acteur choisi,
21:44il est génial
21:45quand il prend sa voix d'ado,
21:46quand il fait des blagues
21:49à deux balles,
21:50comme on dit,
21:50mais ça marche.
21:51Ça marche à chaque fois.
21:51Vous n'êtes pas payé
21:52par Intermarché.
21:53Vous ne travaillez pas
21:54chez Intermarché.
21:55Je vous assure.
21:57Non, mais je vous assure.
21:59C'est génial.
21:59Vous, Christelle,
22:00parce que vous êtes plein
22:02à avoir laissé des messages,
22:03à avoir réagi.
22:04Depuis deux, trois jours,
22:06je regarde sur les réseaux sociaux
22:07aussi,
22:07il y a plein de gens
22:08et ce qu'on disait
22:08avec Thierry Cotillère,
22:09ça vient du monde entier.
22:11Comment vous expliquez,
22:12vous, ce succès ?
22:14Eh bien, c'est ça.
22:15C'est ça.
22:15C'est l'agence qu'ils ont
22:17mais depuis longtemps
22:18que ce soit des films.
22:19Pourquoi celui-là,
22:20il cartonne encore plus
22:21que les autres ?
22:22Mais parce que c'est craquant,
22:23c'est doux,
22:24c'est bienveillant,
22:24il y a du partage.
22:26Les dessins sont magnifiques.
22:28Il n'y a pas de photos,
22:29ça, c'est certain.
22:30La musique,
22:31il y a toujours une chanson
22:32mais qui tape dans l'île.
22:34Mais tout, tout.
22:35Et ça fait du bien.
22:36C'est génial.
22:37Les enfants pourraient regarder.
22:39Mes petits-enfants
22:40n'ont pas le droit aux écrans.
22:41Ils ne sont trop qu'ils n'ont pas le droit.
22:42Mais je me dis ça,
22:44j'aimerais montrer
22:45à ma grande petite fille
22:46de trois ans et demi,
22:47je suis sûre
22:48qu'elle va craquer
22:48devant ce loup tout gentil.
22:50Et la peluche-loup,
22:52vous êtes pour aussi, Christelle ?
22:53Ah bah écoutez,
22:54si elle sort l'année prochaine,
22:56je pense que oui, oui.
22:58Il y a déjà des petits hérissons,
22:59des petits écureuils
23:00comme j'ai vu dans les films.
23:02Dans le dessin animé.
23:03Mais le loup,
23:03c'est sûr que je craque.
23:05C'est fou Thierry Cotillère
23:07ce qu'elle provoque cette pub.
23:08Non mais ça dit aussi
23:08beaucoup de choses,
23:09peut-être de l'état d'esprit
23:10des Français aujourd'hui.
23:11Ce que j'allais vous dire,
23:12c'est que,
23:12bon déjà,
23:13ça nous touche énormément
23:14et puis je pense que
23:15les gens de l'agence
23:16vont être ravis
23:17de la reconnaissance
23:18du boulot qu'ils font
23:18parce que c'est vraiment
23:19des gens passionnés.
23:20Ils le font avec vraiment amour
23:21et on en reçoit en retour
23:22donc c'est génial.
23:24Non, ça prouve certainement
23:25l'état dans lequel on est.
23:27C'est-à-dire qu'on a besoin
23:29de se rattacher
23:30à ce petit loup
23:31comme dit Christelle
23:32qui est mignon et tout
23:33pour sourire
23:34ou même pour certains
23:35avoir une petite larme.
23:37Donc écoutez,
23:38nous, d'apporter du bonheur
23:39aux Français
23:40à un moment comme Noël,
23:41on l'avait rêvé.
23:42Et dans un contexte politique
23:43qui était compliqué.
23:44Qui est quand même hyper compliqué.
23:46Les fins de mois sont difficiles,
23:47on l'a dit pour un tiers
23:48des Français.
23:49Si on réussit ce pari
23:50de rendre Noël
23:50un peu plus joyeux
23:51et avec un vivre ensemble
23:53puisque c'était ça
23:54le message meilleur
23:56pour le monde de demain,
23:57c'est Paris réussi en fait.
23:59Hervé, bonjour.
24:00Vous aussi,
24:00vous l'avez adoré
24:01cette pub en quelques mots.
24:03Oui, bonjour Amandine.
24:04Bonjour Thierry Cotillard.
24:06Écoutez,
24:07c'est un conte de Noël.
24:08Je me suis arrêté
24:09quand j'ai entendu Cloquo.
24:10Cloquo, pardon.
24:12Je me suis dit
24:12en regardant
24:13mais quelle est cette pub ?
24:14Je ne savais pas
24:15que c'était encore
24:16la pub intermédiaire.
24:16Où en ont-nous arrivé ?
24:18Quelle va être la chute ?
24:20J'ai été ému.
24:21Et en fait,
24:21en voyant la fin,
24:22j'ai pensé
24:22au petit chaperon rouge.
24:24Écoutez, bravo
24:25parce qu'il y a
24:25un formidable suspense
24:26et une montée
24:27en tension formidable.
24:30Quand on voit
24:30l'enfant au début
24:31qui ouvre le cadeau
24:32avec l'intérieur le loup
24:34et puis toute la famille
24:35qui a l'intablé
24:36qui mange
24:36et ensuite,
24:38on voit cette forêt
24:39cette forêt
24:39avec le grand méchant loup
24:41qui est là,
24:42qui se dresse
24:42et qui dit
24:43manger tout le monde.
24:45Et à côté de ça,
24:46on voit l'écorreuil
24:47qui tombe de l'arbre
24:50parce que le loup
24:51secoue l'arbre
24:52et le loup
24:53qui va faire ses courses
24:54et qui est là
24:55pour manger de la viande.
24:57Et après,
24:57on termine
24:58par toujours pareil,
25:00la tablée,
25:00mais les légumes,
25:00les légumes qui sont coupés.
25:02C'est vrai
25:03qu'il y a tout à voir,
25:04tout à percevoir.
25:06Le verre d'eau aussi
25:06qui est présent.
25:07On peut la revoir
25:07plein de fois.
25:08On peut la revoir
25:09parfois.
25:09Vous verrez plein de choses
25:10à chaque fois.
25:10Et en fait,
25:11à la tablée,
25:12quand le loup arrive,
25:12tout le monde s'en va.
25:13Mais là,
25:14le loup,
25:14il n'est pas là
25:15pour justement
25:15manger tout le monde.
25:16C'est un gentil loup.
25:19Et bien sûr,
25:19cette musique derrière,
25:20moi je dis,
25:21mais c'est formidable.
25:23Thierry Cotillard.
25:24Ce qui est marrant,
25:24c'est qu'effectivement,
25:25on réhabilite le loup.
25:26C'est-à-dire,
25:27on l'a connu
25:27dans le petit chaperon rouge,
25:28on l'a connu
25:29avec les trois petits cochons.
25:30Il avait un rôle pas sympa.
25:32Et là,
25:32en fait,
25:33on va chercher peut-être
25:34le meilleur
25:35ou le bon
25:35dans chacun.
25:38Et donc,
25:38c'est aussi le message
25:39subliminal qu'on passe.
25:40Donc,
25:41c'est top.
25:41En tout cas,
25:42merci de ces commentaires.
25:43Ça fait plaisir.
25:44Eh bien,
25:44merci à tous
25:45de nous avoir appelés
25:46Hervé Christelle.
25:48Merci à vous,
25:49Thierry Cotillard,
25:49d'être venu.
25:50d'avoir joué le jeu aussi,
25:51d'échanger avec les auditeurs.
25:52Et c'est important aussi
25:53de faire de la pédagogie
25:54pour expliquer
25:55comment se forment ces prix
25:57et pourquoi finalement
25:58toutes ces baisses
25:59dont on nous parle tout le temps,
26:00on ne les voit pas forcément
26:01à la caisse.
26:02Merci beaucoup.
26:02Merci à vous.
26:03À très bientôt.
26:04Il est 13h28,
26:05à 14h,
26:06comme chaque jour.
26:07Vous avez rendez-vous
26:07avec Jean-Alphonse Richard,
26:09l'heure du crime.
26:10Jean-Alphonse,
26:11au programme,
26:12aujourd'hui,
26:13l'affaire Giz...
26:14Non,
26:14pas du tout.
26:15L'affaire Steven D'Abioul.
26:16D'Abioul.
26:17D'Abioul, pardon.
26:17On va en Belgique,
26:18ce n'est pas grave,
26:19on va en Belgique
26:19avec l'affaire Steven D'Abioul.
26:21Alors,
26:22affaire très intéressante
26:23et instructive
26:23parce que dans cette histoire,
26:25on raconte tout simplement
26:26la naissance d'un tueur en série.
26:28Il a été interpellé
26:29à 26 ans,
26:29Steven D'Abioul.
26:31On va compter déjà
26:32dans son sillage
26:321, 2 et 3 victimes.
26:35Ce sont des femmes,
26:35elles ont la cinquantaine,
26:37des voisines
26:37qu'il connaissait bien.
26:38Ce sont des crimes sexuels.
26:40En 8 ans,
26:41D'Abioul a donc déjà fait
26:423 victimes.
26:43Il avait 18 ans
26:44quand il a commencé
26:45à tuer.
26:47Et c'est un tueur
26:47d'habitude.
26:48Ça arrive ça
26:48chez les tueurs en série.
26:49C'est un tueur d'habitude.
26:50Ils tuent toujours
26:51dans le même quartier.
26:52Et ils passent à l'acte
26:53toujours au mois de juin.
26:54Vous voyez,
26:54c'est une espèce
26:55de métronomie criminelle.
26:57C'est l'affaire Steven D'Abioul,
26:59le tueur du 20 juin
27:00dans l'heure du crime.
27:02A tout à l'heure.
27:02A tout à l'heure,
27:0314h,
27:04Jean-Alphonse.
27:05Dans un instant,
27:05on va parler du manque de profs.
27:0810 millions de cours
27:10d'heures perdues.
27:1210 millions d'heures
27:12de cours plutôt perdues.
27:13Dans ce sens-là,
27:14c'est mieux.
27:14faute de profs.
27:16Ce sont les chiffres
27:16publiés par la Cour des comptes
27:18pour le collège.
27:19Ça fait 9% de cours en moins
27:21pour nos élèves.
27:23Vous réagissez.
27:24Si vous avez été dans ce cas-là,
27:26n'hésitez pas à nous appeler.
27:27Je vous attends au 3210.
27:28A tout de suite.
27:30Jusqu'à 14h,
27:32Amandine Bégaud
27:33vous donne la parole
27:34sur RTL.
27:35Si pensent
27:36sur magasin-u.com
27:38RTL s'engage
27:40pour redonner vie
27:41à nos centres-vives.
27:42Vous le savez,
27:44tous les jours
27:45depuis le 1er décembre,
27:47RTL cache
27:49une valise RTL
27:51dans un centre-ville.
27:52Et alors,
27:53pour la première fois
27:53depuis le 1er décembre
27:54à cette heure-ci,
27:55nous n'avons toujours
27:56pas de gagnants.
27:57La valise RTL du jour
27:59est cachée
28:00à Montluçon
28:01dans l'Allier.
28:02Et donc,
28:03vous ne l'avez toujours
28:03pas trouvée.
28:05Peut-être que le premier indice
28:06était difficile.
28:07Trop difficile.
28:08Je vous en donne
28:08un nouveau.
28:10Écoutez bien
28:10si vous êtes à Montluçon
28:12ou dans le coin.
28:13Là où le centre-ville
28:15est piquant,
28:16la boutique en question
28:17est toujours
28:18à l'essai.
28:19Je répète,
28:21là où le centre-ville
28:22est piquant,
28:22la boutique en question
28:23est toujours
28:24à l'essai.
28:25Je vous rappelle,
28:26le premier indice
28:26qui vous avait été donné
28:27par Olivier Dauvert
28:28ce matin,
28:29ceux qui surveillent
28:31révèlent.
28:32C'est vrai que c'était
28:32assez mystérieux.
28:34Si vous trouvez la valise,
28:35il faut donner un code
28:36et le code du jour,
28:37c'est RTL,
28:38toujours avec vous.
28:40Allez,
28:40Montluçon,
28:41vous allez y arriver.
28:4213h33.
28:45Amandine Bégaud,
28:46RTL Midi,
28:47les auditeurs ont la parole.
28:50Allez,
28:50on va parler d'école
28:51avec ce chiffre
28:52assez hallucinant.
28:5410 millions d'heures
28:55de cours perdues
28:56par les collégiens
28:57chaque année,
28:58faute de preuves.
28:59Ce sont les chiffres
29:00de la Cour des comptes
29:01qu'RTL vous révélait
29:02dès ce matin
29:03sur l'année scolaire
29:042023-2024.
29:06Ça représente 9%
29:07de cours en moyenne
29:09par élève.
29:11Bonjour Frédéric.
29:13Bonjour.
29:13Vous nous appelez d'où Frédéric ?
29:15De Culeaux-Béon,
29:16dans l'Ain.
29:17Dans l'Ain.
29:18Et alors vous,
29:18votre fils est directement
29:20concerné par ces absences
29:22répétées de profs ?
29:24Oui,
29:24puisque depuis la rentrée
29:26de septembre,
29:27comme 78 autres enfants
29:30du collège
29:30de Culeaux-Béon,
29:32ils sont privés
29:32de profs de français.
29:33Pas du tout
29:34de cours de français
29:35depuis septembre ?
29:36Quelques cours de français
29:37mis en place
29:38par l'équipe enseignante
29:39et la principale
29:40pour essayer
29:41de combler.
29:43Mais malheureusement,
29:45à cause de la situation,
29:47des absences
29:48qui sont déclarées
29:49au dernier moment,
29:51rien de mis en place.
29:53C'est fou ça.
29:53Donc une classe de 6e,
29:54on le rappelle.
29:556e et deux classes
29:56de 4e.
29:57Mon fils est en 6e
29:58et il y a deux classes
29:59de 4e de concerné.
30:00Et il y avait
30:01un enseignant
30:02au début de l'année
30:03qui avait été nommé
30:04pour cette classe ?
30:05Qu'est-ce qui s'est passé ?
30:06La titulaire
30:07avait prévenu
30:07de son absence
30:08puisqu'elle avait
30:08un congé maternité.
30:10Oui,
30:10c'est une bonne raison.
30:11Oui.
30:12Quelques jours
30:12avant la rentrée,
30:13le remplaçant prévu
30:15a été affecté
30:16à un autre collège.
30:18Donc on s'est retrouvé
30:19sans personne.
30:20Un mois après,
30:21une autre remplaçante
30:22a été nommée.
30:24Elle a fait
30:25quelques heures de cours,
30:26une ou deux.
30:27Et depuis,
30:28elle est absente.
30:29Mais c'est complètement fou.
30:31Et j'imagine
30:32que ça vous met en colère
30:34et tous les parents
30:35doivent être comme vous
30:36d'ailleurs ?
30:36Oui,
30:37surtout que faisant aussi
30:39partie de l'association
30:40des parents d'élèves,
30:40on a sollicité le rectorat
30:42qui n'a même pas
30:42dénié nous répondre.
30:44Ils ne vous ont pas répondu ?
30:45Non.
30:45Par contre,
30:46comme on a fait paraître
30:47un article dans la presse locale,
30:48ils ont répondu.
30:50Mais par un message bateau
30:52qui faisait tout ce qu'ils pouvaient.
30:54Et aujourd'hui,
30:55on a fait notre deuil
30:56du premier trimestre
30:57puisque les conseils de classe
30:59sont passés.
31:00Mais on se demande
31:01s'il ne faut pas écrire
31:02au Père Noël
31:03pour avoir un prof
31:04en janvier
31:04devant les enfants.
31:06Vous pouvez passer
31:07un message au ministre
31:07de l'Éducation nationale.
31:09On lui fera passer.
31:10Qu'est-ce que vous allez
31:10lui dire ?
31:11Oui, on a aussi...
31:12Là, l'antenne d'RTL,
31:13vous pouvez lui parler
31:15directement.
31:16On transmettra.
31:16Lui parler.
31:17Je souhaiterais simplement
31:18que nos enfants
31:19du collège de Culloze
31:20aient un professeur
31:21de français
31:22début janvier.
31:23Et est-ce que vous avez envisagé
31:25un recours en justice ?
31:27Il y a de plus en plus
31:28de parents
31:28qui portent plainte
31:30contre l'État.
31:32Alors bon,
31:32à l'arrivée,
31:34c'est une faible indemnisation
31:35compte tenu du préjudice
31:38subi
31:38qui n'est sans doute
31:39pas à la hauteur.
31:40Mais symboliquement,
31:41est-ce que c'est quelque chose
31:42auquel vous avez songé ?
31:43Aujourd'hui,
31:45je pense qu'on verra ça après.
31:47Pour nous,
31:47la priorité,
31:48c'est qu'il y ait quelqu'un
31:49devant les enfants
31:50plutôt.
31:50Et aujourd'hui,
31:52ils ont normalement
31:534h30 de français
31:54par semaine.
31:55Ils ont perdu
31:56une soixantaine d'heures.
31:58On ne se fait pas d'illusions,
31:59elles ne seront pas rattrapées,
32:00mais on voudrait
32:01qu'ils arrêtent
32:02d'en perdre.
32:03Et à la maison,
32:04vous essayez du coup
32:04de combler un peu ?
32:06On essaye, oui.
32:08On s'est un peu
32:09organisé à la maison
32:10en achetant
32:11un livre de révision
32:12pour la sixième.
32:14Mais voilà,
32:14ce n'est pas suffisant.
32:17Et puis,
32:18ce n'est pas votre métier
32:19non plus.
32:20Il faut bien le reconnaître.
32:22Merci beaucoup,
32:23Frédéric,
32:23pour votre témoignage.
32:25Merci de l'avoir pris
32:25notre appel.
32:26Merci beaucoup.
32:27Bonjour, Françoise.
32:29Bonjour, Amandine.
32:30Vous nous appelez d'où ?
32:31Je vous appelle
32:32du Poitou,
32:33à côté de Poitiers.
32:34Et alors,
32:35vous,
32:35c'est votre fils
32:36qui est enseignant
32:37en prof contractuel ?
32:39Exactement.
32:39Mon fils est enseignant
32:41en prof contractuel
32:42depuis une douzaine
32:43d'années,
32:45a toujours été assidu
32:47à toutes les missions
32:48qu'on lui confiait.
32:50Et puis,
32:50là,
32:51depuis la rentrée,
32:52aucun appel.
32:53Le rectorat
32:54est souvent présent
32:55et on l'a mis
32:57au placard,
32:59on va dire.
32:59Non mais attendez,
33:00on manque de profs
33:01et il y a des profs
33:01contractuels disponibles
33:02et ils ne sont pas appelés ?
33:03Justement,
33:04je lui faisais part
33:04l'autre jour
33:05d'une information
33:06que vous avez émise
33:07sur RTL,
33:08sur Reims.
33:10Il n'y avait
33:11pas de profs non plus.
33:12Pourquoi ?
33:13Parce qu'il n'y a pas
33:13de budget.
33:14Oui,
33:14à Reims,
33:15on n'a pas renouvelé,
33:15c'est ce qu'on disait,
33:16prolongé ou renouvelé
33:17le contrat des contractuels.
33:19Voilà.
33:19Et effectivement,
33:20il y a plusieurs classes
33:21qui se retrouvaient
33:21sans enseignant.
33:23Mais c'est un problème
33:23de budget ?
33:25C'est ce qu'on a dit
33:27sur Reims.
33:28Maintenant,
33:29sur les autres académiques.
33:30Mais à votre fils,
33:30on lui dit quoi ?
33:32On ne lui dit rien.
33:33On ne l'a pas appelé
33:34depuis le début de l'année.
33:36Alors qu'il a eu
33:37toujours des missions,
33:38qu'il a toujours honoré
33:39avec succès
33:41parce que
33:41tous les proviseurs
33:43ont été très satisfaits.
33:44Il a eu des appréciations
33:45très bonnes.
33:47Et puis là,
33:47depuis...
33:48Alors,
33:48il appelle le rectorat.
33:50C'est vrai que pour avoir
33:51le rectorat,
33:51comme disait l'auditeur
33:52précédent,
33:54c'est comme si on
33:55appelait le verre-noël.
33:56Personne répond.
33:58Il a fait des stationnements
34:01assez souvent
34:02devant le rectorat.
34:03ça n'ouvre pas.
34:06Donc,
34:06il perd un petit peu...
34:06Oui,
34:07enfin,
34:07j'imagine que
34:07s'ils avaient besoin de lui,
34:08ils l'appelleraient.
34:10Eh bien,
34:10oui.
34:11Non,
34:11non,
34:11mais ça paraît
34:12complètement fou.
34:13Françoise,
34:13restez avec nous.
34:14On va poursuivre la discussion
34:15dans un instant
34:16et retrouver notamment
34:17Didier.
34:18Mais restez bien avec nous.
34:18A tout de suite.
34:19Oui.
34:21Jusqu'à 14h,
34:23Amandine Bégaud
34:24vous donne la parole
34:25sur RTL.
34:26Et on continue
34:36à évoquer ces chiffres
34:37qui nous ont tous surpris.
34:4010 millions d'heures perdues
34:42fausses de profs
34:43au collège chaque année.
34:44Ça représente quand même
34:459% des heures de cours
34:46d'un collégien en moyenne.
34:49Bonjour Géraldine.
34:50Bonjour.
34:51Vous êtes vous-même enseignante.
34:53Alors,
34:54je l'ai été,
34:54je ne le suis plus.
34:55Oui.
34:56Voilà.
34:56Et donc,
34:57comme je disais
34:57à votre collègue,
34:59c'est qu'il y a un système
35:00dans l'éducation nationale
35:01et dans les rectorats
35:02qui fait que
35:03quand vous avez un arrêt
35:05de 15 jours,
35:06pour 15 jours,
35:07vous n'êtes pas remplacé.
35:09Et comme les médecins
35:10souvent font des arrêts
35:11de 15 jours
35:12parce qu'eux,
35:13ils ont aussi
35:13une obligation légale,
35:15quand c'est renouvelé
35:16encore 15 jours,
35:17de nouveau,
35:17il n'y a pas de remplaçant.
35:19Voilà.
35:20Donc,
35:20ainsi de suite,
35:21il peut y avoir
35:21des professeurs
35:23qui ont des pathologies
35:24qui sont pas
35:25bien.
35:26Et donc,
35:27ils demandent
35:28des arrêts plus longs
35:29mais on ne leur donne pas
35:29parce que,
35:30d'un côté,
35:31médicalement,
35:32on ne le fait pas.
35:33Et de l'autre,
35:33le rectorat
35:34se glisse dans cette faille
35:36pour ne pas remplacer.
35:37Et pardon,
35:40mais quand,
35:42tout à l'heure,
35:43j'oublie le prénom
35:45de l'auditeur
35:45qui était avec nous
35:46qui nous disait
35:46que son fils
35:47de sixième
35:48n'avait pas d'enseignant,
35:50je crois que c'est Frédéric,
35:51n'avait pas d'enseignant
35:52de français
35:53depuis le début
35:54de l'année
35:54et que c'est une jeune femme
35:56qui est en congé maternité,
35:57ce qu'on peut tout à fait
35:58bien sûr comprendre.
35:59Mais alors ça,
35:59c'est quelque chose
36:00de prévu
36:01et qui dure
36:01plus de 15 jours.
36:03Mais oui,
36:03mais quand moi,
36:04j'ai été,
36:05quand j'ai prévenu
36:05au bout de trois mois
36:07de grossesse
36:07que je serai en arrêt
36:08en congé maternité,
36:10à la rentrée,
36:11quand j'ai été
36:13en congé maternité,
36:14il n'y avait personne.
36:15Ils n'avaient personne.
36:16Ils n'anticipent pas
36:17et en plus,
36:18il y a une crise
36:19de la profession
36:20mais ils n'anticipent pas.
36:21Ce que je disais
36:22à votre collègue aussi,
36:23moi j'ai eu
36:23une rupture conventionnelle.
36:25Ils l'ont décidé,
36:26ils le savaient
36:27que j'allais partir.
36:29Je l'ai su 15 jours
36:30avant les vacances
36:31de Noël
36:32que j'obtenais
36:33ma rupture conventionnelle
36:34et sur le courrier,
36:36je devais partir
36:36au 1er janvier.
36:38C'est-à-dire 15 jours,
36:39Madame,
36:40au revoir,
36:40vous dégagez.
36:41Je savais qu'il n'y aurait
36:42pas de remplaçant derrière.
36:44J'ai envoyé
36:44un premier mail au rectorat,
36:46un deuxième,
36:47un troisième
36:47pour dire,
36:48moi je veux bien finir l'année,
36:49vous n'aurez personne.
36:51Je n'ai jamais eu
36:52de réponse.
36:53Les élèves du lycée
36:55n'ont pas eu
36:56de prof de français
36:57de janvier à juin.
36:59Ce sont des collègues
37:00qui quand elles avaient
37:01un peu le temps,
37:02les pauvres,
37:02ont pris des heures
37:03pour me remplacer.
37:05J'ai envoyé un mail
37:06à la rectrice
37:07en février
37:08pour dire,
37:08moi je veux bien revenir.
37:10Laissez-moi juste revenir,
37:11faites-moi un contrat particulier,
37:13je reviens juste
37:14pour finir l'année.
37:16Ils n'ont jamais
37:16répondu à mes mails.
37:18Ils ont préféré
37:18que des élèves
37:19n'aient pas cours
37:20pendant six mois
37:20au lycée.
37:22Et pardon,
37:23mais quand vous entendez
37:24Françoise,
37:25dont le fils est contractuel,
37:26professeur de géographie
37:28et à qui on ne donne
37:29pas de mission,
37:30le rectorat ne l'appelle pas,
37:32il essaye de joindre
37:32le rectorat.
37:33Ça paraît quand même fou.
37:35C'est une galgie,
37:36c'est une catastrophe.
37:38Mais de toute façon,
37:39ça fait des années.
37:40Parce que, pardon,
37:40le professeur contractuel,
37:41il est payé ou pas ?
37:43Oui, il sera payé.
37:44Mais quand il n'y est pas,
37:45il n'est pas payé.
37:47Donc, ça veut dire
37:47que tous les mois
37:48où il ne travaille pas,
37:50il n'est pas payé.
37:50Il n'a rien du tout.
37:52Mais j'ai entendu
37:53il y a quelques semaines
37:54vous avez annoncé
37:55qu'il y avait un rectorat
37:56qui avait rompu
37:58tous les contrats.
37:59Mais non,
37:59mais c'est une catastrophe.
38:01On serait dans un lycée
38:02parisien très chic
38:03dans lequel les ministres
38:04et ils ont leurs enfants.
38:06Je peux vous dire
38:06qu'il y a des remplaçants
38:07et il y en aurait direct.
38:08Ah oui,
38:08vous pensez que ça joue ça aussi ?
38:10Mais ça a toujours été comme ça.
38:12Mais toujours,
38:12toujours,
38:13toujours.
38:14Ce n'est pas nouveau
38:14ce dont vous parlez.
38:16Mais ça ne vient pas
38:17des professeurs.
38:18Les professeurs,
38:18ils sont comme tout le monde.
38:19Il y a des fois,
38:19ils sont malades.
38:21Et les professeurs
38:22ne sont pas plus absents
38:24et plutôt moins d'ailleurs
38:25quand on regarde
38:27le nombre d'arrêts maladie
38:29sur un an.
38:32Si vous regardez les chiffres,
38:33non.
38:33Ce n'est pas vrai.
38:36Il faut bien regarder les chiffres.
38:37Les professeurs
38:38ne sont pas plus absents.
38:39C'est exactement
38:39ce que je vous dis Géraldine.
38:41J'étais en train de vous dire
38:42que contrairement
38:42à ce que beaucoup pensent,
38:44les professeurs
38:45sont plutôt moins absents
38:46que le reste
38:47de la population française.
38:49mais moi,
38:50j'allais travailler
38:51avec des béquilles.
38:52J'allais travailler malade
38:53parce qu'on sait
38:53qu'il n'y a personne.
38:55C'est une catastrophe.
38:56Ils n'en ont rien
38:57à faire.
38:58Rien à faire.
38:59Géraldine,
39:00restez avec nous.
39:00On va accueillir Didier.
39:03Bonjour Didier.
39:03Oui, bonjour Amandine.
39:04Il faut des profs
39:05pour monter le spectacle
39:07avec le loup
39:07et un CM2
39:08qui aient le rôle principal.
39:09Ça, ce serait une très bonne idée.
39:12Je veux bien
39:13essayer de mettre ça en scène.
39:16Vous seriez très bien,
39:17certainement.
39:18Écoutez,
39:19il y a deux problèmes.
39:20Il y a un problème immédiat,
39:21enfin immédiat,
39:22ça fait 15-20 ans quand même.
39:24C'est un problème
39:24d'intendance
39:25et de logistique.
39:26J'ai pas mal de militaires
39:27autour de moi
39:28parce que vous savez...
39:29Vous avez été
39:29professeur de musique, vous.
39:31Oui,
39:31je suis enseignant retraité
39:32et en conservatoire.
39:34Le problème est le même,
39:34on n'en parle jamais,
39:35mais le problème est le même.
39:36Et pour l'arrêté
39:39de nomination
39:39du contractuel,
39:41il faut sortir
39:42la feuille du tiroir
39:44et pour quel que soit l'acte,
39:46il faut un ordre de mission.
39:47Et pour l'ordre de mission,
39:48il faut qu'il soit signé
39:49par quelqu'un.
39:50Tout ça,
39:51c'est de la logistique
39:51et tout vient
39:53de cette haute administration
39:54qui dysfonctionne complètement.
39:58Et on ne peut pas imputer
39:59le ministre,
39:59le ministre ne peut pas
40:00être derrière chaque agent.
40:02Et ça, c'est une chose,
40:03je veux dire,
40:04le quasi court terme.
40:05Mais quand on élève
40:07un petit peu le débat,
40:09il y a un problème
40:09d'attractivité de la profession.
40:11Oui, mais regardez,
40:12pardon,
40:13je vous coupe, Didier,
40:14mais le fils de Françoise
40:15qui est professeur contractuel
40:17en géographie
40:17et qu'on n'appelle pas,
40:20il y en a des profs quand même.
40:21Ah ben oui,
40:22il y en a une dans la famille.
40:23Mais alors ?
40:24Pour l'instant,
40:24j'ose espérer,
40:26mais elle ne s'inquiète pas,
40:27elle n'a pas un tempérament à ça.
40:29Mais je prie tous les jours
40:30pour qu'on ne la retire pas
40:31parce qu'elle est en classe prépa.
40:33Elle a des élèves en classe prépa.
40:36Imaginez les élèves
40:36de classe prépa
40:37qui n'ont pas de profs de physique
40:38pendant un mois.
40:41Oui, oui,
40:41mais ce que je veux dire,
40:43c'est qu'on nous dit tout le temps
40:44et on comprend cet argument.
40:46On manque d'enseignants,
40:48on a du mal à les recruter,
40:49donc maintenant,
40:50c'est pour ça qu'on va les recruter
40:51à Bac plus 3
40:52et plus comme auparavant.
40:56Il faut revaloriser leur salaire.
40:58Bien sûr, tout ça,
40:58on entend.
40:59Mais moi, ce qui me surprend,
41:00c'est qu'il y ait
41:01des enseignants disponibles
41:03et qu'on ne fasse pas appel à eux.
41:05C'est la logistique.
41:06Vous savez,
41:07j'ai une formule,
41:08je vais vous la dire.
41:09Au rectorat,
41:09si vous écrivez,
41:10on va vous répondre
41:11nous examinons votre dossier.
41:13Et par téléphone,
41:14ma collègue est en réunion,
41:15je lui envoie un mail
41:16pour qu'elle vous rappelle.
41:17J'ai été victime de ça,
41:18je peux vous dire
41:19que je vis un drame effroyable.
41:21Mais c'est fou.
41:22Enfin, il y a de quoi...
41:23L'État,
41:23je le dis tout haut sur RTL,
41:25l'État, mon employeur,
41:26me doit 400 000 euros de salaire.
41:27Non.
41:28Si.
41:29Ah, mais c'est pas rien.
41:30Notre pauvre ami Julien Courbet
41:32ne peut rien faire.
41:33C'est vrai ?
41:33Vous l'avez appelé ?
41:34Ils ont passé des heures,
41:35oui, il y a deux ans.
41:36Ils ont passé certainement des heures.
41:38Ils ne peuvent rien faire.
41:40Et le recours au fonds secret de Matignon
41:42n'est plus possible.
41:43C'est un décret.
41:44Mais pardon,
41:45comment ils vous doivent
41:45400 000 euros qui...
41:47Parce que j'ai été victime
41:49d'une perte d'emploi
41:49après une mutation pas obtenue
41:51tout en étant titulaire.
41:52Mais après ça,
41:53très vite confirmé,
41:55ni révoqué,
41:55ni démissionnaire.
41:56Mais après,
41:57nous examinons votre dossier.
41:58J'étais même éligible
41:59à une priorité administrative
42:01que je n'ai jamais pu obtenir.
42:05S'il n'y a pas de dialogue,
42:06on m'a répondu,
42:07mais vous savez très bien
42:08que M. le recteur
42:08ne reçoit pas les enseignants.
42:10Bon, Didier,
42:11restez avec nous.
42:12On va poursuivre ses échanges
42:13et notamment retrouver Stéphane
42:16dont la fille en sixième
42:18n'a pas eu de prof de français
42:20toute l'année dernière
42:21et pas que pas de prof de français d'ailleurs.
42:23A tout de suite.
42:23Amandine Bégaud,
42:26RTL Midi,
42:26les auditeurs ont la parole.
42:27Santé, bougez plus.
42:30Jusqu'à 14h,
42:32les auditeurs ont la parole.
42:33Amandine Bégaud sur RTL.
42:35Et on continue à évoquer
42:38ces heures perdues
42:40faute d'enseignants.
42:4110 millions d'heures perdues
42:43chaque année au collège.
42:45Ce sont des chiffres publiés ce matin
42:47par la Cour des Comptes.
42:48Bonjour Stéphane.
42:50Bonjour.
42:51Vous nous appelez d'où d'abord Stéphane ?
42:54Le Célémarne.
42:55Et donc votre fille l'an dernier
42:57n'a pas eu de prof de français
42:59ni d'anglais,
42:59c'est ça toute l'année ?
43:01De toute l'année, oui.
43:01C'est incroyable.
43:02Et elle a fini toute l'année scolaire
43:05sans professeur de sport.
43:07Donc attendez,
43:08pas de prof de français ?
43:09J'en ris, mais c'est pas drôle.
43:11Pas de prof de français,
43:12pas de prof d'anglais,
43:13donc toute l'année ?
43:14Toute l'année.
43:15Et la fin, pas de sport ?
43:16Et à partir de janvier,
43:18après les vacances scolaires,
43:19plus de sport.
43:20J'imagine que vous et d'autres parents
43:23êtes montés au créneau.
43:25Exactement,
43:25et on est restés sans réponse.
43:27Le directeur,
43:28tout ce qu'il savait nous dire,
43:29c'est on fait le nécessaire,
43:30on fait le nécessaire.
43:30Au bout d'un moment,
43:32on s'est énervés,
43:33donc ça nous retombait
43:33un petit peu le dessus
43:34parce qu'on n'était pas compréhensifs.
43:37Et à savoir qu'on habite
43:38dans des petits villages
43:39et donc on a des collèges référents.
43:43Et du coup,
43:44on a changé d'établissement
43:46et là,
43:46elle a commencé sa cinquième.
43:48Et elle a été reçue
43:50parce qu'elle tourne
43:51sur toutes les matières
43:53à la 14-15 de moyenne,
43:55sauf en français et en anglais
43:58où elle tourne à 7 et 9.
43:59Ah oui,
44:00donc ça a eu des conséquences
44:01sur son niveau.
44:03Exactement,
44:03donc elle a été reçue
44:04par son professeur principal
44:05et elle a dit
44:06ben oui,
44:06mais le problème,
44:07c'est que moi l'année dernière,
44:08je n'ai pas eu de français,
44:09je n'ai pas eu d'anglais.
44:10Et là,
44:10son professeur principal
44:12lui a dit
44:12mais là,
44:13tu es une menteuse.
44:14Ah oui,
44:15il ne voulait pas la croire.
44:16C'est vrai que ça paraît
44:16assez incroyable quand même,
44:17pas de français,
44:18pas d'anglais.
44:18En sixième,
44:19ça fait beaucoup.
44:20Exactement,
44:21et du coup,
44:22je n'ai plus rendez-vous,
44:22on n'a plus rendez-vous,
44:23on y a été
44:24parce qu'on va pas
44:25refaire connaissance aussi
44:26parce que ce n'est pas
44:26le même collège
44:27et on lui a confirmé
44:29déjà que ce n'était pas
44:31une menteuse
44:31et qu'effectivement,
44:35elle n'avait pas eu
44:35de professeur de français
44:36mais elle ne l'a même pas
44:37rencontrée.
44:37et elle a commencé
44:39l'année avec un professeur
44:41avec le nom
44:41de ces professeurs
44:43qu'on n'a jamais rencontrés.
44:45Et donc,
44:46vous l'avez changé
44:46d'établissement
44:47à cause de ça ?
44:48Ah bah oui.
44:49Oui.
44:50Et les lacunes,
44:53elles sont rattrapables
44:54d'après les enseignants
44:56de cette année ?
44:57Bah oui,
44:57parce que même
44:58avec son argent de poche,
44:59elle s'était acheté
45:00des passeports.
45:01Non,
45:01pour réviser ?
45:02Pour réviser,
45:03donc on lui a dit
45:04de pas faire ça.
45:04Mais ça veut dire
45:05que c'est fan aussi
45:05qu'elle en a souffert.
45:07Ah bah,
45:08elle a parfaitement compris
45:09qu'il allait y avoir
45:10un décalage.
45:12Elle fait beaucoup de sport,
45:13donc on va pas dire
45:14qu'elle est en compétition,
45:15mais elle comprend que
45:16s'il manque quelque chose,
45:19elle risque d'être en retard.
45:21Bon,
45:21il faut espérer que là,
45:23si les profs sont là,
45:25elles puissent rattraper
45:26ce retard assez rapidement.
45:28À cet âge-là,
45:28ça va quand même vite,
45:29mais c'est vrai que
45:29un an quand même,
45:30sans cours de français
45:31et sans cours d'anglais,
45:32je trouve ça assez stupéfiant.
45:33Voilà.
45:34Merci beaucoup,
45:35en tout cas Stéphane,
45:36pour votre témoignage.
45:37Merci à vous Françoise
45:38et Didier aussi
45:39de nous avoir appelés
45:41sur ce sujet.
45:42Je lançais un appel
45:43un peu désespéré
45:44parce qu'à Montluçon,
45:46la valise n'avait pas été trouvée,
45:47mais elle a été trouvée.
45:48Redonnons vie à nos centres-villes
45:50avec RTL.
45:52Et la gagnante,
45:53c'est vous Aurélie.
45:53Bonjour Aurélie.
45:55Oui,
45:55bonjour RTL.
45:56Bon,
45:57bravo d'abord.
45:59Merci à vous.
46:00Ça a été quand même
46:01une sacrée galère.
46:02C'est la première fois
46:03depuis le 1er décembre
46:04que la valise n'ait pas trouvée
46:06avant RTL.
46:07Très dure à trouver.
46:08C'est vrai ?
46:09Vraiment.
46:10Ah bon,
46:10elle était cachée où ?
46:11Depuis ce matin,
46:1313 kilomètres.
46:14Non,
46:14vous avez fait 13 kilomètres.
46:15Un sprint à l'arrivée,
46:1613 kilomètres dans la ville
46:17de Montluçon
46:18que j'ai découvert,
46:19redécouvert.
46:20Vous étiez à pied ?
46:21Très agréable.
46:22À pied,
46:23voilà.
46:24La marche,
46:25et pour finir,
46:25un petit sprint
46:26500 mètres,
46:27on va dire peut-être,
46:28de course
46:29et un sprint à l'arrivée
46:30à la boutique éphémère
46:31où une très gentille
46:33commerçante m'a accueillie
46:34avec la valise.
46:35C'est le deuxième indice
46:36qui vous a été ?
46:38Le deuxième indice,
46:39oui.
46:39Le premier,
46:40j'ai eu un petit peu de mal.
46:41Je suis passée plusieurs fois
46:42devant cette boutique
46:43en me disant
46:44peut-être ici,
46:45en bas du château,
46:46effectivement,
46:47magnifique château
46:47à Montluçon.
46:50Mais voilà,
46:51j'ai attendu
46:51le deuxième indice.
46:52Vous en avez croisé
46:53d'autres, Aurélie,
46:54qui cherchaient comme vous ?
46:55Oui,
46:55on était assez nombreux
46:57à chercher,
46:57effectivement.
46:58Ça fait plaisir
46:59de voir beaucoup de gens
47:00qui s'investissent.
47:02Moi,
47:03je trouve ça formidable.
47:03C'était très agréable.
47:06En plus,
47:06sous le soleil,
47:07il y a Montluçon.
47:08Vraiment merveilleux.
47:09Très bonne matinée.
47:1113 kilomètres
47:12quand même
47:13dans les rues
47:13de Montluçon.
47:15Sacré parcours.
47:17Pour ceux
47:17qui ne connaissent pas
47:18Montluçon,
47:19donnez-nous
47:19deux,
47:19trois choses
47:20à voir absolument.
47:22On a le château
47:23de Montluçon,
47:24le Mupop,
47:26toutes les petites rues
47:28commerçantes
47:29de Montluçon.
47:31le Mupop,
47:33c'est le musée
47:34de la musique.
47:36Un musée
47:37à visiter absolument
47:39quand on vient
47:40sur Montluçon.
47:40Il y avait quoi
47:41dans cette valise,
47:42Aurélie ?
47:43Pour l'instant,
47:44je ne l'ai pas encore
47:45ouverte.
47:45je me suis remise
47:47de mes émotions.
47:49Et si on l'ouvrait
47:49ensemble ?
47:51Si nous l'ouvrions ensemble,
47:53c'est une bonne idée.
47:54Ouvrons-la.
47:56Ouvrons-la, Lise.
47:58Si vous devez poser
47:59le téléphone.
47:59C'est mon anniversaire
48:00avec un petit peu d'avance.
48:01C'est quand votre anniversaire ?
48:03Demain.
48:04Ah bon ?
48:05C'est formidable.
48:06Vous avez vu
48:07comme c'est bien fait ?
48:08Vous voyez,
48:09la vie est bien faite
48:09des fois.
48:11Vraiment.
48:12Je vais ouvrir
48:13la valise.
48:14Allez-y,
48:14ouvrez-la.
48:16Je rappelle quand même
48:17pour ceux qui nous rejoignent,
48:18c'est la première fois
48:18que cette valise
48:19a mis autant de temps
48:20à être retrouvée
48:21depuis le 1er décembre
48:22et le début de cette opération.
48:23Chaque jour,
48:24RTL cache une valise RTL
48:26dans un centre-ville.
48:28Et pour être très honnête,
48:28moi, depuis le début,
48:29je trouvais que
48:30les auditeurs
48:31l'ont trouvée assez vite,
48:32aux alentours
48:33de 9h30-10h.
48:35Et bien là,
48:35il a fallu attendre
48:3613h15-13h30 même.
48:39Aurélie,
48:40il y a quoi alors ?
48:41Alors,
48:42qu'est-ce qu'il y a
48:42dans cette valise ?
48:43Elle est lourde en tout cas.
48:44Je ne sais pas ce qu'il y a.
48:45J'espère que ce n'est pas fragile.
48:46J'espère que vous avez
48:47rien cassé, oui.
48:49Non, j'espère.
48:50Alors,
48:51oulala,
48:52beaucoup de choses.
48:53Waouh !
48:54Ah oui !
48:55Ah oui !
48:56Donc,
48:57les commerçants
48:57ont été très généreux
48:58sur Montluçon.
48:59effectivement,
49:00on a au bon chocolat,
49:02voilà.
49:03Ma gourmandise
49:03va pouvoir fonctionner.
49:07Éric Chaminade,
49:08photographe.
49:10Nous avons Bouchara,
49:12Belle Échique,
49:13l'Institut,
49:14beaucoup de commerces
49:15que je remercie
49:16du reste énormément.
49:18Le Château Saint-Jean,
49:19l'Iguane.
49:20Bon,
49:20écoutez,
49:20vous avez été gâtés.
49:22Vraiment très gâtés.
49:23Merci à tous les commerçants
49:25qui ont participé
49:25en tout cas.
49:26Nous aussi,
49:27on les remercie.
49:28Je suis vraiment comblée.
49:29Merci beaucoup.
49:30En tout cas,
49:30je suis encore sous
49:31le choc de l'émotion
49:32pour tout vous dire.
49:32Bon,
49:32on vous embrasse Aurélie.
49:34Merci à tous les commerçants
49:35de Montluçon
49:35et à ceux des autres
49:36au centre-ville
49:37qui ont participé.
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