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  • il y a 18 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 09 décembre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
00:10Et une semaine après ce dramatique accident qui a coûté la vie à trois jeunes gens de 14, 15 et 19 ans,
00:16leur voiture, vous vous en souvenez sans doute, avait fini sa course dans une piscine dans laquelle ils s'étaient retrouvés pris au piège,
00:22et bien c'est confirmé, deux d'entre eux, les deux qui se trouvaient à l'avant, c'est-à-dire le conducteur et son passager,
00:29avait bien consommé du protoxyde d'azote, c'est ce qu'a révélé il y a une petite heure, un petit peu moins,
00:36le procureur de la République d'Alès, protoxyde d'azote, dont plusieurs associations, vous le savez, demandent l'interdiction pure et simple.
00:46A l'Assemblée nationale, c'est le jour J, pour le budget de la sécurité sociale, le vote est prévu en fin d'après-midi,
00:51et toujours beaucoup, beaucoup de suspense, puisqu'on ne sait pas précisément qui va voter quoi,
00:55on attend notamment de savoir quelle sera l'attitude des écologistes du foot avec la Ligue des champions ce soir,
01:02deux clubs français en lice, l'OM qui se déplace en Belgique sur la pelouse de l'Union Saint-Gilloise,
01:08et puis Monaco de son côté reçoit Galatasaray, c'est à suivre sur rtl.fr et sur l'application RTL à partir de 20h45.
01:16La météo, c'est doux, plutôt très lumineux aujourd'hui, une belle journée, est-ce que ça va continuer demain, Peggy ?
01:23Eh ben non, demain, c'est le retour des nuages.
01:25En même temps, ce n'est pas vraiment de saison le temps qu'on a aujourd'hui.
01:27Oui, c'est vrai, on a des températures qui sont bien au-dessus des normales et ça va continuer demain,
01:31alors les minimales seront souvent entre 9 et 11 degrés au nord comme au sud,
01:35les maximales 12 à 15 au nord, 14 à 17 au sud, jusqu'à 18 degrés à Toulon,
01:40et côté ciel, on aura beaucoup moins de soleil.
01:42Ce sera surtout bien nuageux sur la majeure partie du pays
01:45et la perturbation, on va la retrouver du sud-ouest au nord-est avec un temps plus vieux toute la journée.
01:49On va garder des nuages sur le golfe du Lyon et les Cévennes avec quelques averses qui vont faiblir au fil des heures.
01:55Ce sera bien ensoleillé toute la journée sur les Alpes et la région PACA
01:58et sur le nord-ouest du pays, après une matinée plutôt nuageuse,
02:01on va retrouver un ciel de traîne entre nuages, éclaircies, des averses
02:05et le temps sera sec et bien ensoleillé sur la Bretagne et le Côte-en-Tin.
02:08Merci beaucoup Péky, il est 13h04.
02:11Redonnons vie à nos centres-villes avec RTL.
02:15On commence avec notre gagnant du jour, notre gagnante même,
02:19chaque jour, vous le savez, depuis le 1er décembre et jusqu'au 24,
02:22RTL cache une valise dans un centre-ville.
02:25Aujourd'hui, c'était à La Roche-sur-Yon.
02:27Bonjour Stéphanie.
02:29Bonjour.
02:30Tiffany, pardon, excusez-moi, Tiffany.
02:33C'est vous qui avez gagné cette valise, elle était cachée où ?
02:37Elle était cachée à la place Joséphine qui se trouve à la place de l'ancien jardin de la mairie.
02:45Et ça a été facile à trouver ?
02:46Pas loin de la place Napoléon.
02:47Alors en fait, je vais vous expliquer un peu.
02:50Moi, quand je suis arrivée pour la chercher, les gens s'attendaient à trouver une valise.
02:56Donc, ils cherchaient partout une valise.
02:58Et moi, je me suis dit, ça ne doit pas être une valise, ça serait trop facile à trouver une valise.
03:04Et en attendant, ça m'appelait œil de lynx parce que je vois des choses, même de loin de ça, que d'autres n'auraient pas vues.
03:11Et donc, en fait, je cherchais un peu partout.
03:14Et quand là, je me suis dit, mais ça doit être plus petit.
03:17Et donc, j'ai regardé derrière, on a des chalets décoratifs avec des peluches mécaniques qui bougent à l'intérieur.
03:24Et derrière, il y avait des lampadaires.
03:26Et j'ai regardé derrière et en bas d'un lampadaire, sur une étiquette, il y avait la valise RTL.
03:32Elle était en bas d'un lampadaire ?
03:34Voilà, elle était accrochée sur un lampadaire en bas.
03:36En fait, et quand j'ai pris l'étiquette et que j'ai retourné, je me suis aperçue que j'avais gagné.
03:40D'accord.
03:40Et c'est un peu un travail en équipe.
03:42Je suis moi et ma maman qui est malvoyante.
03:45Oui.
03:45Ma maman écoute tous les jours RTL.
03:49Et donc, au bout du compte, on a fait un travail là-dessus avec le mot de passe qu'il fallait trouver.
03:55Et on a fait ça en duo.
03:56En duo.
03:57Et alors, c'est elle, en fait, qui vous a poussé à chercher ?
04:01Eh bien, en fait, on s'est poussé un peu toutes les deux.
04:05En fait, on s'est dit, une qui va écouter à la radio et moi qui vais aller sur place pour essayer de la trouver.
04:11Un travail d'équipe.
04:12Elle est à vos côtés, votre maman.
04:14Elle s'appelle comment ?
04:15Elle s'appelle Nadine.
04:16Bon, embrassez-la bien fort pour nous.
04:18Qu'est-ce qu'il y a dans cette valise, Tiffany ?
04:21Oh, alors, on a eu plein de beaux cadeaux.
04:24On a eu des bons d'achat dans les magasins de centre-ville, à l'hôtel.
04:30On a eu deux places pour aller voir Star 80 au Zénith à Nantes, avec RTL.
04:38On a eu des beaux livres.
04:40On a eu des soins.
04:44On a eu des vinyles.
04:46On a eu des beaux sacs.
04:48Enfin, on a eu tout plein de belles choses.
04:49Vous avez été gâtée.
04:50Mais c'est sympa de faire ça en famille, en duo.
04:52On avait eu un papa et sa fille qui avaient cherché.
04:55Là, c'est vous et votre maman.
04:58Oui, j'ai même vu des commerçants en train d'essayer de trouver aussi.
05:03Ah bon ?
05:04Oui.
05:05Et ça, je les voyais fouiller dans les buissons et demander aussi aux personnes qui font des espaces verts s'ils n'auraient pas trouvé la valise.
05:13Ah oui.
05:14Donc, ça avait créé une petite émulation dans le centre-ville.
05:16Oui, et c'est vrai que moi, quand il y a eu cet énigme, je me suis dit, mais la femme de Napoléon, c'est Joséphine.
05:23Bah oui, ça c'était facile quand même.
05:24Et alors là, tout de suite, je me suis dit, il n'y a pas longtemps, ils ont inauguré la place Joséphine.
05:29Je me suis dit, ça doit être ça.
05:31Et comme en fait, nous, on n'habite pas très loin de cette place-là, je me suis dit, j'ai déjà les chaussures au pied.
05:37Hop, c'est parti.
05:38Je mets le manteau et c'est parti, j'y vais.
05:40Oeil de lynx en action, donc comme on vous surnomme.
05:43Merci beaucoup Tiffany, encore bravo.
05:45Embrassez bien votre maman et passez de très très belles fêtes de Noël.
05:50À l'écoute d'RTL, bien sûr.
05:51Demain, nouvelle valise dans une nouvelle ville.
05:54Et c'est Louis Baudin, comme chaque matin, qui vous donnera le nom de cette ville à 8h30.
05:58Soyez au rendez-vous.
06:01Jusqu'à 14h.
06:03Les auditeurs ont la parole.
06:05Amandine Bégaud sur RTL.
06:06Je voulais réagir aux propos de Brigitte Macron, que je trouve assez ordurier.
06:13Après, moi, j'ai assisté au procès de Gisèle Pellicot, ayant été violé.
06:18En soutien de Gisèle Pellicot.
06:20Et comme j'étais un homme, les militantes féministes ont hurlé.
06:23Tous les hommes sont des violeurs.
06:24D'une part, Brigitte Macron a été ordurière.
06:27Ça, c'est indéniable.
06:28Mais en même temps, la violence s'appelle la violence.
06:29Et c'est vrai que certains mouvements féministes sont vraiment hyper violents.
06:34Oui, Mme Macron a droit à une vie privée.
06:36Je trouve tout à fait normal qu'elle prenne position pour ce qu'elle veut dans sa vie personnelle.
06:40C'est un peu incroyable d'exposer sa vie privée.
06:43Concernant sa remarque, elle a parfaitement raison.
06:46Les messages de François et Daniel au 3210.
06:49Vous êtes très nombreux à réagir après ces propos de Brigitte Macron,
06:53qui a donc qualifié de Salkon, des militantes féministes qui avaient interrompu le spectacle d'Harry Habitant.
06:59Propos qui ont été filmés, puis diffusés sur les réseaux sociaux.
07:04Ça se passait avant le spectacle d'Harry Habitant, dans sa loge.
07:08La première dame était venue le saluer.
07:11Et donc, ils ont été diffusés.
07:13L'Elysée insiste sur un point, assurant qu'il ne faut pas avoir dans cet échange une insulte comme ça.
07:20Mais la critique de méthodes radicales employées par ceux qui ont perturbé,
07:24samedi, masqué le spectacle d'Harry Habitant.
07:27Et vous, qu'en pensez-vous ?
07:28Je vous le disais, vous êtes nombreux à réagir.
07:30On va commencer avec vous, Anne.
07:31Bonjour, Anne.
07:31Oui, bonjour, Amandine.
07:33Vous nous appelez d'où, Anne ?
07:34De Loire-Atlantique, à la côté de Nantes.
07:36Est-ce que vous avez été choquée, vous par les propos de Brigitte Macron ?
07:40Non.
07:40Non ?
07:41Pourquoi ?
07:41Parce que j'estime que si quelqu'un doit présenter des excuses, c'est certainement pas elle.
07:45C'est tous ceux qui l'ont insultée précédemment.
07:47Et ce que je disais à Victor, c'est qu'elle-même a subi beaucoup.
07:52Où étaient toutes ces féministes-là qui défendent les femmes ?
07:55Elle, on la traite de singe, on la traite d'homme, on la traite de vieille.
07:59Enfin, je veux dire, c'est une femme.
08:00C'est une femme.
08:01Et elle méritait le respect, comme toutes les femmes.
08:06Vous avez l'impression que pour les féministes, il y a un peu deux poids deux mesures.
08:09C'est ce qu'il me semble.
08:10Et je voulais aussi parler de M. Hollande, M. Lamoral, lui, qui se promène en scooter pour aller voir sa maîtresse.
08:16Il vient faire une leçon d'éducation à Mme Macron.
08:20Ben, excusez-moi.
08:22C'est pareil, ça.
08:23Chacun voit ce midi à sa porte et voilà.
08:25Ben, j'étais pas d'accord avec ça non plus.
08:27Bon, ça vous a agacé tout ça, quand même.
08:28Ah ben, ça m'a mis sur les nerfs, je vous dis.
08:32Et sur l'usage du mot ?
08:34Elle aurait peut-être pu envoyer un autre mot.
08:35Non, écoutez, ça devient familier.
08:37On dit, enfin, pauvre conne, sale conne.
08:40Qu'est-ce qu'on dit ?
08:40On ne dit pas ça en voiture, des fois, quand on ne met pas son clignotant, machin.
08:44Moi, je dis que c'est du langage courant, maintenant.
08:46Ce n'est même pas de l'insulte.
08:47Bon, et même pour une première drème, ça ne vous choque pas ?
08:51Non, c'est une femme comme les autres.
08:52Elle a le droit de s'exprimer.
08:53Et puis, en plus, c'était privé.
08:55Et je trouve que c'est ceux qui ont diffusé ça qui ne sont pas bien.
09:01Enfin, je veux dire...
09:02Oui.
09:04C'est ça, c'était privé, il me semble, non ?
09:06Oui, c'était privé.
09:07D'ailleurs, c'est ce que dit...
09:08Quelle est la personne qui a diffusé ça ?
09:10C'est ce que dit Brigitte Macron.
09:11Brigitte Macron, elle dit, je ne vais pas réagir.
09:13C'était une scène dans un espace privé.
09:17Elle est passée voir Harry Habitant juste avant ce spectacle.
09:20Et effectivement, selon elle, ces images n'avaient pas à se retrouver sur les réseaux sociaux.
09:25Exactement, je suis d'accord.
09:26Anne, restez avec nous.
09:27On va poursuivre le débat.
09:29On va accueillir François-Emmanuel.
09:30Bonjour François-Emmanuel.
09:32Oui, bonsoir.
09:32Bonjour, pardon.
09:33Bonjour.
09:33Oui, non, mais il dit, j'étais encore un peu tôt, François-Emmanuel.
09:35Excusez-moi, oui, oui, oui.
09:36Oui, oui, un peu tôt.
09:37Vous nous appelez, d'où vous ?
09:39D'abignon.
09:39Je dis bonsoir parce qu'il fait gris.
09:41Ah ben, vous savez quoi ?
09:43Paris, il fait très, très beau.
09:44Oui, voilà.
09:45On a un grand soleil pour une fois.
09:50Je pense qu'une première dame ne doit pas répondre.
10:07Une première dame doit savoir se tenir.
10:09Elle n'aurait pas dû répondre.
10:11Et elle a une certaine prestance qu'elle doit tenir.
10:16Et vous êtes très nombreux à réagir après les propos de Brigitte Macron.
10:20qui a qualifié de sale conne des militantes féministes
10:23qui avaient interrompu le spectacle d'Harry Habitant.
10:25Beaucoup de réactions aussi.
10:26Bonjour Victor.
10:27Bonjour Amandine, bonjour à tous.
10:28Sur la page Facebook de l'émission et sur l'application.
10:31Exactement, les réactions sont partagées.
10:33Franck, si on m'avait dit un jour que je serais d'accord avec François Hollande,
10:36Brigitte Macron n'aurait jamais dû dire ça.
10:38Et puis Sylvie, je suis très choqué des paroles de Brigitte Macron.
10:41J'ai d'abord cru à un fake.
10:42Et puis quand j'ai lu ça dans le fil d'actualité, je suis tombé de ma chaise.
10:46Merci beaucoup Victor.
10:48Alors, Anne est toujours avec nous.
10:50Anne qui n'était pas du tout choquée par les propos de Brigitte Macron.
10:53Où étaient les féministes au moment où on critiquait Brigitte Macron ?
10:58C'est un peu ce que vous nous avez dit.
11:00Et on va accueillir donc à présent François Manuel.
11:02Bonjour, re-bonjour François Manuel.
11:04Re-bonjour.
11:05Dave Vignon, où il fait donc tout gris aujourd'hui.
11:08Vous, vous avez été choqué par les propos de Brigitte Macron ?
11:11J'ai été choqué pour deux raisons.
11:12La première raison, c'est que j'ai participé à une manif de soutien à Gisèle Pellicot lors de son procès.
11:18Et des manifestantes faits ultra féministes, on n'était pas nombreux en tant qu'hommes, nous ont traité de violeurs.
11:25Alors que moi-même, j'étais violé à l'âge de 12 ans.
11:27Donc j'ai très très mal vécu cette réaction de violence.
11:30Mais je pense que la violence appelle la violence.
11:32Je pense que Brigitte Macron a oublié une chose.
11:35Ce qui s'appelle le protocole.
11:36Une femme qui représente la première dame de France.
11:39Je ne suis pas du tout protocole et je ne suis pas du tout pour Emmanuel Macron.
11:42Je n'aime pas la politique.
11:43Mais une femme qui représente la France.
11:45Et qui sait qu'actuellement, tout le monde a un portable.
11:48Tout le monde filme, les réseaux sociaux, ça va très très vite.
11:50Elle ne doit pas se tenir comme ça.
11:52Mais elle était dans une sphère privée François Manuel.
11:55Elle n'est pas à la tribune d'un...
11:56Même, même, même, même.
11:58Ce n'était pas grossier, c'était vulgaire.
12:00Est-ce qu'on imagine, Madame de Gaulle, dire ça ?
12:03Est-ce qu'on imagine Anne-Emmanuel Giscard d'Estaing ou Bernadette Chirac tenir ce vocabulaire-là ?
12:08Dès l'instant où elle n'est pas chez elle.
12:11Où elle n'est pas entre quatre yeux avec Emmanuel Macron ou sa fille, etc.
12:16Il y a toujours un abruti qui a un portable qui filme et qui va diffuser.
12:21On le sait.
12:23On le sait.
12:23Elle le savait.
12:24J'ai trouvé ça très vulgaire.
12:25Et d'autre part, n'oublions pas que ça manque de dignité envers une femme.
12:29Envers les autres femmes victimes.
12:32Elle-même qui a été victime d'une rumeur, mais abominable.
12:37Abominable.
12:38Une rumeur internationale.
12:40On la fait passer pour un homme.
12:41C'est abominable.
12:42Et d'un coup, elle ne défend même pas la cause féminine.
12:44Et moi, c'est ça.
12:45Ce n'est pas l'homme violé qui parle.
12:47Parce que l'affaire Arbitant, moi, je ne la connais pas.
12:50Même si j'ai mon idée dessus.
12:52Mais je ne vais pas du tout la dire.
12:54Je ne suis pas juge.
12:55Je ne suis pas d'avocat.
12:55Mais il a bénéficié d'un non-lieu.
12:56Oui, un non-lieu, on va penser à un autre débat.
13:00On sait très bien ce que c'est qu'un non-lieu.
13:01Beaucoup de violeurs bénéficient d'un non-lieu.
13:03Mais ça, ce n'est pas le débat.
13:04Ce n'est pas le débat.
13:05Il faudra une émission entière avec des victimes pour parler d'un non-lieu.
13:09Mais ça, c'est autre chose.
13:10Ça, c'est autre chose.
13:10Je ne suis pas d'avocat.
13:11Enfin, non, je ne suis pas d'avocat.
13:13Mais je connais bien le domaine des violeurs et des violets.
13:16Donc, non-lieu, honnêtement, excusez-moi.
13:18Mais j'ai rentré à l'heure de la gorge.
13:20Du coup, ça veut dire, François Manuel, pardon, mais ça veut dire que vous comprenez complètement, finalement, ces femmes qui manifestent à chaque spectacle d'un réhabitant ?
13:28Non, alors, c'est-à-dire que je comprends.
13:31Moi, je sais qu'un réhabitant, maintenant, si je vois qu'il est dans un film, je ne vais pas le voir.
13:35Je vais boycotter comme je vais boycotter.
13:38Et Dieu sait que j'aimais Bertrand Cantat.
13:40Je n'écouterai plus jamais du Bertrand Cantat.
13:42Je crois que la violence appelle la violence.
13:44Il ne faut pas tomber dans ce piège.
13:47Les ultra-féministes n'ont pas vendu, n'ont pas aidé la cause de Gisèle Pellicot en traitant tous les hommes de violeurs et de salopards,
13:55alors que nous aussi, on a été violés.
13:57Non, non, la violence appelle la violence.
13:59Il faut tendre la main aux victimes et dénoncer les coupables.
14:04Mais si les coupables ne sont pas dénoncés par la justice, ignorons-les.
14:09Laissons ces gens, n'allons pas les voir, n'allons pas voir leur spectacle, n'allons pas les écouter.
14:14Quand un film sort avec eux, eh bien, n'y allons pas.
14:17Mais pas de violence, bordel.
14:19On a été soi-même victime de violence.
14:21Et on va refaire.
14:22C'est comme la peine de mort.
14:23Quand des gens sont pour la peine de mort, oui, mais il l'a tué.
14:26Et alors, on va faire pareil.
14:28Mais on n'a pas de figure dans ce cas.
14:29Alors, on se regarde devant un miroir.
14:31Mais je suis pareil qu'eux.
14:33Il est où l'humanisme, vous voyez ?
14:35Et là, son discours, il n'était pas grossier, il était bulgaire.
14:39Alors après...
14:40En fait, elle dit que c'est pour dénoncer les méthodes.
14:43En fait, finalement, elle pense la même chose que vous.
14:46Oui, je pense.
14:47Mais moi, je ne suis pas première dame de France.
14:51Mais moi, je sais qu'on le sait, on a tous les métiers.
14:54Tout est filmé.
14:56Je sais qu'il y a un moment, il y a une question de protocole.
14:58Il y a une question de discrétion.
15:01Et surtout, vous imaginez l'image de la France, là.
15:04Moi, je m'en fous.
15:05Moi, j'aime mon pays.
15:08Mais l'image de la France...
15:10Mais on passe...
15:11Je voudrais vous faire échanger, François-Emmanuel, avec Anne.
15:13Anne, vous entendez ce que dit François-Emmanuel ?
15:16Oui, François, je comprends.
15:18Lui, il a vécu quelque chose de grave.
15:20Alors, du coup, il a un autre regard.
15:23Mais en même temps, quand vous parlez de la France et de l'image de la France,
15:26quand M. Hollande prend son scooter pour aller voir sa maîtresse,
15:29c'est quoi l'image de la France ?
15:31On ne parle pas de viol, madame.
15:37On ne parle pas de viol.
15:39Je suis d'accord que l'image de la France...
15:41Mais M. Macron n'a pas en même temps.
15:43Écoutez Anne, François-Emmanuel, et après, vous répondrez.
15:45Anne.
15:45Mme Macron n'a violé personne, il me semble.
15:48Elle a dit un gros mot.
15:50Excusez-moi, sale con, petite con, je ne sais pas comment elle a dit.
15:54Sale con.
15:54Oui, sale con.
15:56Mais on le dit tous, ça.
15:58Elle est française.
16:00Elle est une dame française.
16:01Eh bien, elle est comme les Français.
16:02On est tous sourdis, tous des grossièretés.
16:05Vous en dites des gros mots, François-Emmanuel ?
16:07Bien sûr, vous savez...
16:08Il l'a dit tout à l'heure.
16:09Non mais, oui, oui, oui.
16:11Non, non, oui, oui, bien sûr.
16:12Oui, oui.
16:13Mais alors déjà, oui.
16:14Mais je fais une nuance entre la grossièreté et la vulgarité.
16:19Brigitte Macron, hier, n'a pas été grossière, elle a été vulgaire.
16:22L'histoire de François Hollande.
16:23Bah oui, parce que sans doute, vous êtes peut-être vulgaire, madame.
16:26Mais dans la vie.
16:28Mais quant à François Hollande avec son casque...
16:31Vous ne fâchez pas, François-Emmanuel.
16:31Non, non, non, je ne me fâche pas du tout.
16:33Je fais une juste un contra réaliste.
16:35Mais quant à François Hollande avec son casque et sa maîtresse, oui, c'était pathétique.
16:40Je suis entièrement d'accord, c'était pathétique.
16:42Et d'ailleurs, tout le monde s'est foutu de sa tronche.
16:46Tout le monde, tout le monde est vivant, enfin, travaillant beaucoup à l'étranger.
16:49Et croyez-moi, je peux vous le dire, que l'image de Hollande, c'était un type avec son scooter qui va voir sa maîtresse.
16:55C'était aussi pathétique.
16:57Alors là, je suis entièrement d'accord avec Anne.
16:59Mais là, ce n'était pas le propos.
17:00Là, on parle d'une chose qui est très grave.
17:02On parle d'une dénonciation d'un viol.
17:04On ne parle pas d'un homme, d'un homme qui va tromper sa femme, ce qui n'est vraiment pas bien, ce qui n'est pas excusable.
17:10Mais on n'est pas dans un domaine du viol, on n'est pas dans le domaine du pénal.
17:13C'est autre chose.
17:14Je le répète, cette manifestation, bien sûr qu'elle est interdite.
17:19Elle n'avait pas le droit de pénétrer comme ça dans cette salle de spectacle.
17:23Il a bénéficié d'un non-lieu, certes, et vous le disiez, ça n'est pas être acquitté ou blanchi, c'est autre chose.
17:30Mais si je vous suis, François-Emmanuel, en fait, il ne faudrait plus l'autoriser à se produire.
17:35Ah non, ce n'est pas ça.
17:37Ça, les gens font ce qu'ils veulent.
17:38C'est-à-dire que moi, en tant que public, indéniablement...
17:41Vous n'iriez pas ?
17:42Ah ben bien sûr !
17:43Chacun doit prendre sa responsabilité.
17:45Moi, je suis pour...
17:47Voilà, chacun prend sa responsabilité.
17:48Moi, arrière-arbitant, plus jamais Bertrand Cantat, plus jamais Polanski, plus jamais Depardieu, plus jamais.
17:53Bon, restez avec nous, Anne et François-Emmanuel.
17:56On va accueillir Serge. Bonjour Serge.
17:57Oui, bonjour, Amandine. Comment allez-vous ? Bonjour les auditeurs.
18:00Ça va bien. Et vous, comment allez-vous ?
18:03Ça va, ça va. J'écoute, j'écoute.
18:05Vous nous appelez de Nemours, c'est ça ?
18:06Oui, de Nemours, oui, tout à fait.
18:07Et alors, vous écoutez, vous écoutez et vous en pensez quoi ?
18:09Ben écoutez, franchement, votre auditeur appelait Mme De Gaulle sur une affaire comme ça, je trouve que c'est un peu lamentable.
18:16Je pense que tout le monde dit des gros mots.
18:19Mme Macron a eu totalement raison, dans le sens où une minorité veut faire la loi.
18:26Il a eu un non-lieu.
18:27Moi, je ne connais pas l'affaire, donc je peux vous parler de l'affaire, contrairement à votre auditeur qui doit la connaître par cœur.
18:31Parce qu'à mon avis, pour lui, c'est un violeur.
18:36Moi, je ne connais pas l'affaire.
18:37Mais je pense que si la justice déclare un non-lieu, c'est qu'il n'est pas coupable pour moi, personnellement.
18:42Et je pense que Mme Macron a raison de réagir comme ça.
18:45Comme beaucoup de Français qui réagissent, comme ça va d'ailleurs, ce n'est pas une minorité à faire la loi dans le pays et à se substituer à la justice.
18:54La justice a rendu.
18:56Maintenant, si les gens ne supportent pas cet artiste, qui le boycotte, comme disait votre auditeur,
19:01mais amener Mme De Gaulle sur un truc comme ça, comme j'ai entendu là, à votre auditeur, je trouve que c'est quand même lamentable.
19:08Excusez-moi.
19:10Je vous dis franchement ce que je pense.
19:11On fait tout un speech parce que c'est Mme Macron, mais bon, moi, ça ne me choque pas.
19:19Personnellement, je trouve qu'elle a raison.
19:21Elle a raison, totalement raison.
19:23C'est ce que vous pensez de ces associations féministes, vous aussi ?
19:27Oui, parce qu'elles sont minoritaires et elles ont la haine des hommes.
19:32Moi, je respecte les femmes.
19:33Franchement, je respecte les femmes.
19:35Et c'est hyper important de respecter les femmes.
19:37Je ne sais pas, tiens, si vous avez vu, on ne l'a pas cité, la réaction de Judith Gaudrech.
19:41Sur Instagram, l'actrice qui apporte son soutien au collectif avec ce message.
19:45Moi aussi, je suis une sale conne.
19:47Moi aussi, plutôt, sans liaison.
19:49Moi aussi, je suis une sale conne et je soutiens toutes les autres, écrit la comédienne.
19:54Ça, c'est son problème.
19:56À vrai dire, si elle les soutient, tant mieux.
19:59Pour elle, moi, personnellement, je ne les soutiens pas.
20:01Je respecte, par exemple, votre éditeur parlait, Mme Pellicot.
20:05Mme Pellicot, c'est autre chose, c'est abominable ce qu'elle a subi.
20:10Et je pense qu'il faut prendre parti pour ces gens-là qui ont subi des atrocités.
20:14Mais c'est exactement ce que fait François Manuel.
20:16En fait, François Manuel, il nous expliquait qu'il avait été victime de viol dans son enfance
20:21et qu'effectivement, il se mettait du côté des victimes en général.
20:25Je suis d'accord avec vous, mais le problème, c'est qu'il cite Mme de Gaulle.
20:29On n'est plus dans ce temps-là.
20:30On n'est plus en 1930.
20:31On est au XXIe siècle.
20:33Et je pense qu'une première dame a tout à fait le droit de parler comme elle parle.
20:37Parce que tout le monde parle pareil qu'elle.
20:40Je veux dire, c'est qu'il faut se rendre compte qu'aujourd'hui, on est au XXIe siècle
20:44et que les gens ont le droit de dire ces mots-là.
20:48Ça fait partie de la langue française.
20:49Et moi, ça ne me choque pas.
20:50Je suis comme votre première auditrice.
20:52Je pense que ces féministes devraient aller en Afghanistan.
20:55Ou en Russie, pour prendre la défense des femmes.
20:58Non, on va poursuivre le débat, Serge.
21:00Restez avec nous, Anne et François-Emmanuel également.
21:02On va poursuivre ces échanges.
21:05C'est assez intéressant parce que vous argumentez chacun vos points de vue
21:10tout en n'étant pas d'accord.
21:12On va poursuivre ces échanges dans un instant à 14h.
21:15Comme chaque jour, vous n'oubliez pas, c'est l'heure du crime.
21:18Bonjour Jean-Alphonse.
21:19Bonjour Amandine.
21:20Et aujourd'hui, une enquête entre Londres et la Côte d'Azur.
21:22Oui, tout à fait.
21:22C'est l'affaire Anthony Ashley Cooper, 66 ans.
21:25C'est le dixième comte de Chaffetzbury.
21:28Alors, il siège à la chambre des lords.
21:30C'est un ami du prince Charles.
21:31D'ailleurs, qui sera un jour, évidemment, vous le savez, roi d'Angleterre.
21:34Et c'est un lord qui met une vie de débauche sur la Côte d'Azur.
21:37Il est richissime.
21:38L'alcool, la cocaïne, les femmes, des escort girls, des sorties dans des bars de nuit.
21:44Et c'est dans ce milieu, évidemment, interlope que l'aristocrate s'est perdu.
21:49Et c'est là que se trouve la clé de sa très longue disparition et puis de sa mort épouvantable.
21:55Dans quel piège, dans quel traquenard est tombé le comte de Chaffetzbury,
22:00dans ce décor luxueux de la ville de Cannes ?
22:03Eh bien, je vous donne la réponse à 14h, dans l'heure du crime, avec les nuits fatales du lord.
22:09A tout à l'heure.
22:09Ça pourrait être un titre de film.
22:11A tout à l'heure.
22:12C'est un film.
22:13C'est un film.
22:13Ah oui.
22:14Vous voyez, c'est un film.
22:15A tout à l'heure, 14h, Jean-Alphonse, nous, on poursuit nos échanges autour des propos de Brigitte Macron.
22:22Et vous êtes très partagés.
22:24Vous continuez à nous appeler au 3210.
22:25A tout de suite.
22:26Amandine Bégaud.
22:27RTL Midi.
22:28Les auditeurs ont la parole.
22:30Meilleur marché.
22:30Vous êtes plus de 23 millions à avoir écouté RTL en septembre, puis en octobre.
22:37Sur un mois, RTL est la radio la plus écoutée de France.
22:40Les transports en commun.
22:41Amandine Bégaud.
22:44RTL Midi.
22:45Les auditeurs ont la parole.
22:48Je suis déçue.
22:49Madame Macron, ce n'est pas tes propos.
22:51Je pensais une femme classe.
22:54Je suis déçue, profondément déçue.
22:56C'est vulgaire, ça rit.
22:58Oh là là là là là là là là.
22:59Vous parlez de la sphère privée.
23:01Alors moi, la sphère privée, c'est des gens que j'aime bien quoi.
23:03Généralement, ils ne prennent pas le téléphone pour enregistrer ce que je dis et courir tout de suite sur les réseaux sociaux.
23:08Il faudrait peut-être qu'elle surveille un peu sa sphère privée parce que je pense qu'il y a des personnes qui ne sont pas très délicates.
23:14Et voilà, vous continuez à réagir.
23:16Vous êtes nombreux à réagir après ces propos de Brigitte Macron.
23:20Beaucoup de réactions aussi sur notre page Facebook, Victor.
23:24Comme Michel à Nice entièrement avec Anne, l'auditrice où étaient les collectifs féministes.
23:29Ça fait au moins huit ans que Brigitte Macron est traînée dans la boue du matin au soir.
23:33Christophe, tout ce que je regrette, c'est quand les insultants, elles s'abaissent à leur niveau.
23:37Et puis Daniel, on pue en velet.
23:39Qui ne s'est jamais lâchée en privé ?
23:41Je disais que c'est très partagé.
23:44Et alors je faisais une remarque parce qu'on pourrait se dire que parfois ce sont des questions générationnelles.
23:51Tous les auditeurs qui interviennent ont tous à peu près le même âge aujourd'hui, en tout cas sur ce sujet.
23:56Et au sein de cette même classe d'âge, vous êtes tous partagés.
23:59Serge, François-Manuel et Anne sont toujours avec nous et on va accueillir Claudine.
24:03Bonjour Claudine.
24:04Bonjour, bonjour à tous.
24:05Merci de me prendre.
24:06Mais je vous en prie, vous nous appelez de Reims.
24:08Oui, tout à fait.
24:08Bon, alors vous, vous êtes dans quel camp ? Pour ou contre ?
24:11Ah, moi je suis horrifiée de voir qu'une personne qui était proche de français montre un tel degré de vocabulaire.
24:18Elle doit être représentative.
24:20Elle, c'est la première dame.
24:22Dans sa sphère privée, elle sait très bien qu'elle est totalement, totalement épiée de partout.
24:26Qu'elle fasse, qu'elle se châtisse en vocabulaire quand même.
24:29Vous dites jamais de gros mots, Claudine ?
24:30Non, non, non.
24:31Jamais ?
24:32Non.
24:33Je suis désolée.
24:34Ou alors je serais vraiment toute seule quand je me cogne le petit doigt de pied.
24:37Non, non.
24:41Je me suis toujours appliquée à ne pas utiliser ce vocabulaire-là.
24:44Bon sang, elle en a du vocabulaire.
24:46Elle peut très bien, si elle n'est pas d'accord, elle peut très bien l'exprimer avec d'autres mots.
24:51Et puis je trouve qu'elle ne montre pas beaucoup de solidarité féminine non plus.
24:55Elle qui est jetée dans la boue et qui est maltraitée tous les jours.
25:00Bon sang, mais qu'elle se réserve aussi.
25:03Elle est représentative, c'est la première dame.
25:06Ben dites donc, bon sang.
25:07Bon, est-ce qu'elle voulait condamner ?
25:08C'est en tout cas ce que dit son entourage.
25:10C'est l'attitude et la méthode un peu radicale de ces manifestantes qui quand même sont arrivées masquées et ont perturbé le spectacle.
25:19Oui, je suis tout à fait d'accord.
25:20Ce n'est pas très agréable.
25:21Mais enfin, il y a aussi des gens, il y a des forces de l'ordre là pour les faire sortir.
25:26Ce n'est pas forcément le bon moyen.
25:28Mais vous savez, quand on est acculé et qu'on est réduit à ne plus avoir la voix qu'il peut porter,
25:36je suis désolée, on n'en peut pas les moyens qu'on a.
25:39Donc vous, ça ne vous choque pas finalement ces méthodes ?
25:43Moi, je ne suis pas tout à fait d'accord avec la méthode.
25:46Mais la fin justifie les moyens parfois.
25:51Patricia est aussi avec nous.
25:53Restez avec nous Claudine.
25:53Bonjour Patricia.
25:55Bonjour Amandine.
25:56Vous nous appelez d'où Patricia ?
25:59Eh bien, je vous appelle du Loiret, à côté de Petivier.
26:02Bon, et alors vous, au contraire, vous n'êtes pas d'accord avec Claudine ?
26:07Ah non, pas du tout.
26:08Je trouve qu'elle a bien fait d'exprimer ce qu'elle pensait.
26:12Et ce que tout le monde pense un peu quand même.
26:16Dans la limite où elles sont les personnes qui ont troublé le spectacle en s'introduisant, comment dire, par la force dans la salle la veille du passage de Mme Macron.
26:35C'est normal que Mme Macron réagisse.
26:39Bon, c'est vrai que le mot est un peu fort et un peu, comment dire, un peu...
26:45Vous trouvez ça grossier ?
26:47Oui.
26:47C'est un peu dans le rythme du temps.
26:53Enfin, disons, comme disait une autre auditrice, on l'utilise souvent ce mot.
27:00Donc, bon, maintenant, ce n'est pas du temps de Mme de Gaulle, c'est vrai.
27:07Donc, bon, elle a dit ce qu'elle pensait et ce que beaucoup de gens pensent tout bas.
27:15Vous, vous pensez ça, Patricia ? Vous auriez dit la même chose ?
27:18Tout à fait.
27:19Oh oui.
27:19Oh que oui.
27:20Pourquoi ?
27:21Oh oui.
27:22Parce que ce n'est pas normal qu'on se laisse faire dans un spectacle.
27:28et que ce soit une horde de femmes en colère qui perturbe un spectacle d'une personne
27:39qui, certes, a eu un souci d'ordre, enfin, disons, d'ordre...
27:50Il a été accusé de viol et l'enquête a abouti à un non-lieu.
27:53Voilà.
27:54Il a été accusé, mais il a été blanchi.
27:56Non, alors, c'est un non-lieu.
27:57Ce n'est pas tout à fait la même chose.
27:59C'est-à-dire qu'on a dit qu'on ne poursuivait pas.
28:02Il n'est pas acquitté.
28:04Il n'est pas acquitté, mais il a été quand même...
28:07Oui, il y a eu trois ans d'enquête et il y a eu un non-lieu.
28:10Bien sûr, qui a été d'ailleurs confirmé en appel.
28:13Donc, deux non-lieux.
28:15Deux non-lieux.
28:16Donc, bon, pourquoi se sont-elles précipitées comme ça à son spectacle ?
28:24Et le lendemain, si j'ai bien entendu,
28:27Mme Macron a dit que ça ne pourrait pas se reproduire
28:35et qu'elle était assez forte pour mettre dehors ses connasses.
28:41Non, elle n'a pas dit connasse, elle a dit selconne.
28:43Pardon, on ne dit pas un grand mot.
28:44Selconne, pardon.
28:45Mais autant être juste.
28:47Autant être juste.
28:49Mais bon, d'un autre côté, c'était un peu pour encourager M. Habitant
28:53pour un peu lui remettre du cœur à l'ouvrage, disons,
28:58puisqu'il n'allait pas tarder à rentrer sur scène.
29:00Voilà.
29:02Donc, bon, elle a dit un peu, je vous dis, elle s'est un peu emportée,
29:07mais c'était un peu pour soutenir aussi M. Habitant,
29:10parce qu'il a été certainement très choqué la veille de l'introduction dans son spectacle
29:19de ces personnes, de ces femmes qui étaient un peu, apparemment, quatre.
29:24Ce n'est pas énorme non plus.
29:25Mais bon, apparemment, elles ont fiché le bazar dans son spectacle.
29:29Oui, ça a duré quelques minutes.
29:32Edith, bonjour.
29:33Oui, bonjour.
29:34Vous êtes d'accord avec Patricia ?
29:37Alors, pas du tout.
29:39Moi, je ne m'irai pas sur le fond, puisque tout le monde en a parlé,
29:42mais j'ai beaucoup écouté ce qu'il dit depuis ce matin,
29:44et en particulier qu'on parle de se faire priver, alors que ça n'en était pas une.
29:47Pour moi, à se faire priver, c'est à la maison, avec mon mari, mes enfants éventuellement.
29:51Quand on sait qu'on est filmé, c'est déjà plus à se faire priver.
29:56Ce que les gens disent depuis ce matin, mais tout le monde dit des gros mots.
29:59D'abord, oui, on en dit tous, on n'est pas des saints,
30:01mais là, il ne s'agit pas de gros mots, il s'agit d'insultes.
30:03Alors, sur le fond, je ne valide pas qu'on vienne saccager des spectacles
30:07pour quelque cause que ce soit.
30:09Mais Mme Macron, pour moi, j'avais une certaine admiration pour elle,
30:12pour son parcours, pour son histoire, pour leur histoire.
30:14Moi, j'ai 10 ans plus que mon mari, et ça m'a toujours touchée,
30:18qu'il tienne tête au monde entier.
30:19Voilà.
30:20Mais, avant tout, son rôle, à elle, c'est de rester objective,
30:24d'être la première dame de France.
30:26Et ça baissait comme ça, à dire des grossièretés pareilles,
30:29en sachant qu'on est filmé, et en le laissant mettre sur les réseaux.
30:33Moi, franchement, je suis, je trouve ça.
30:35Je pense qu'elle ne savait pas forcément qu'elle était filmée, ou, voilà.
30:41C'est parce qu'il se dit sur d'autres ondes.
30:43Mais bon.
30:44Mais, en tout cas, pardon, ça n'est pas elle qui l'a mis sur les réseaux sociaux,
30:48et elle n'a pas donné son accord à ce que ce soit mis sur les réseaux sociaux.
30:51Tout à fait.
30:51Mais en attendant, le résultat est là.
30:53Elle a été filmée.
30:54Et surtout, je me dis, en employant ce vocabulaire,
30:58et en prenant partie, quel que soit, même s'il s'est fondé ou pas fondé,
31:02mais, comment dire, elle s'est abaissée au statut d'une femme très ordinaire.
31:07Et en fait, pour moi, la première dame de France,
31:09ben non, ce n'est pas une femme ordinaire.
31:10Ce n'est pas monsieur tout le monde.
31:11Ce n'est pas madame tout le monde.
31:13C'est quelqu'un qui devrait être au-dessus de la mêlée.
31:15Et compatir, entourer son amie, tout à fait.
31:18Elle a le droit et tout.
31:19Mais insulte, parce que là, ce n'est pas un gros mot.
31:21Elle insulte une catégorie de personnes.
31:23Elle insulte leur action, dit-elle.
31:25Oui.
31:26Non, quand on dit Falcon, excusez-moi, on insulte des gens.
31:29Et ça, je trouve ça vraiment dommage.
31:31Pour moi, la première dame, elle doit être au-dessus de tout ça.
31:34Elle doit garder une certaine noblesse, une certaine élégance.
31:37Qu'elle avait, qu'elle a toujours montré.
31:39Et d'un seul coup, boum, tout s'écroule.
31:42Enfin, je ne sais pas.
31:43Moi, je l'ai peut-être mis sur un piédestal.
31:45Je la connais que ce qu'elle a montré.
31:49Je ne connais d'elle que ce qu'elle a toujours montré.
31:51Mais là, c'est une faute pour vous.
31:53Ah oui.
31:54Mais ça veut dire qu'elle devrait présenter ses excuses.
31:56C'est ce que vous dites ?
31:57Non, je n'irai pas jusqu'à dire ça.
32:00Mais je trouve que c'est regrettable.
32:03Et elle s'est abaissée.
32:04Elle s'est rendue ordinaire.
32:07Et elle a insulté des gens, quand même.
32:09C'est une insulte.
32:10Donc après, qu'elle en privé, elle leur écrive ou qu'elle voit directement avec eux,
32:14mais pas publiquement, encore une fois.
32:16Mais je trouve ça vraiment dommage.
32:19Pour moi, c'est le statut d'une première dame de France.
32:22Qu'on adhère ou pas aux idées des uns des autres, c'est un statut à part.
32:26Et je me dis qu'elle n'a pas eu ce vocabulaire en représentation, je disais à vos collègues.
32:30Et je rappelle juste, pardon, que l'épouse d'un président en France n'a pas de statut officiel.
32:38Justement, merci beaucoup en tout cas, Edith, pour votre réaction.
32:42Merci à Patricia, Claudine, Serge, François-Manuel et Anne.
32:46Vous n'étiez pas d'accord, mais vous avez chacun pu dire ce que vous pensiez.
32:50Dans le respect des uns et des autres, c'est aussi ça.
32:53Les auditeurs ont la parole.
32:55On va se retrouver dans un tout petit instant.
32:57Changez complètement de sujet, puisqu'on va parler des maisons closes.
33:01Le Rassemblement National veut faire une proposition de loi pour les rouvrir.
33:06Est-ce que c'est une bonne idée ? Qu'en pensez-vous ?
33:09Là encore, je vous attends.
33:10A tout de suite sur RTL.
33:12Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
33:16Maladie.
33:16Jusqu'à 14h, Amandine Bégaud vous donne la parole sur RTL.
33:26Et vous entendez cette douce musique de Noël.
33:31À un peu plus de deux semaines maintenant des fêtes,
33:34on vous offre chaque jour un petit cadeau.
33:37Victor, racontez-nous tout.
33:38Exactement, puisqu'avec Jeff Debruches cette semaine sur RTL,
33:41la magie de Noël arrive chez vous.
33:43Tous les auditeurs qui passent à l'antenne
33:45remportent un coffret festif, rocher praliné, truves de Bruxelles,
33:49petits sujets de Noël et un balotin de 500 grammes à partager en famille ou entre amis.
33:54De quoi ajouter encore plus de douceur à vous faites.
33:56Bon, j'ai toujours pas eu le mien.
33:58Donc, vous êtes chargé de cette mission, Victor.
34:00Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
34:08Moi, je suis tout à fait d'accord pour la réouverture des maisons clos.
34:11Ça permettrait de sécuriser les dames qui offrent du plaisir,
34:16surtout au niveau de sécurité, quoi.
34:18Et puis, au niveau aussi d'un suivi médical qui pourrait être très, très, très bien pour elles.
34:24Je veux réagir à l'ouverture des maisons closes.
34:28Je trouve que c'est très, très bien.
34:29Premièrement, les femmes seront en sécurité.
34:32Il y a tellement de fous sur Terre en ce moment.
34:34Au point de vue médical, je trouve que c'est parfait.
34:37Et voilà, vous êtes nombreux à réagir sur ce débat autour des maisons closes.
34:43Le Rassemblement national veut les rouvrir.
34:47C'est une proposition de loi que prépare actuellement le député Jean-Philippe Tanguy
34:51pour créer des lieux, dit-il, alors coopératifs tenus par les prostituées elles-mêmes.
34:55L'idée, explique-t-il, c'est de protéger effectivement les professionnels de la prostitution.
35:00Pas forcément d'appeler ça maison close, puisque ça fait référence à aussi beaucoup d'atrocités.
35:08Mais l'idée et le principe est à peu près le même.
35:11On en parle avec vous, Philippe. Bonjour, Philippe.
35:13Bonjour, Amandine.
35:14Vous nous appelez d'où, Philippe ?
35:16De la Meuse, Amandine.
35:18Et vous, vous trouvez que c'est une bonne idée ou pas ?
35:20C'est une très bonne idée. Je trouve que là, Jean-Philippe Tanguy, je n'appartiens pas au RN.
35:24Mais je trouve qu'il a une très bonne idée.
35:25On peut s'inspirer du Luxembourg, de la Belgique, de l'Allemagne.
35:28Vous voyez au Luxembourg, vous avez des maisons closes.
35:31Et en plus, vous avez les prostituées qui ont une visite médicale obligatoire tous les mois.
35:35Et elles sont dans des lieux sécurisés.
35:37Je trouve que c'est une très bonne idée.
35:38Il n'y a pas très longtemps, je me suis dépassé dans l'Oise.
35:40Je me suis arrêté sur un petit parking pour prendre un café.
35:43Il y avait deux petites camionnettes.
35:44Et c'était deux prostituées qui pratiquaient dans leur camionnette.
35:48Alors, dans un endroit qui n'était pas très attirant.
35:51Mais aujourd'hui, on voit tellement de drôles d'individus qui traînent partout.
35:56L'idée est très bonne.
35:57Et puis, avoir un suivi médical.
35:59En France, on a entre 35 000 et 40 000 prostituées.
36:03Je trouve que c'est plus sécurisant.
36:04Et puis, avoir un suivi médical pour les maladies.
36:07Et puis, tous ces individus qui pratiquent.
36:11L'idée est bonne.
36:12Ce n'est pas parce qu'elles viennent du RN que c'est mauvais.
36:15Je trouve que c'est pertinent.
36:18Et c'est nécessaire.
36:19Et Philippe, restez avec nous.
36:21On va échanger avec Jessica.
36:23Bonjour, Jessica.
36:24Oui, bonjour.
36:25Alors, vous n'êtes pas du tout de l'avis de Philippe Baud ?
36:28Non, pas du tout.
36:29Je pense que remettre en place les maisons closes, c'est un gros retour en arrière.
36:33Dans le sens où, actuellement, les femmes demandent plus de dignité, plus de respect.
36:41Moi, ça me choque.
36:43Alors après, quand on parle qu'elles sont plus en sécurité, qu'elles auront un suivi de santé.
36:49Mais est-ce qu'on parle du bien-être de ces femmes qui sont dans les maisons closes,
36:53qui font un métier qui n'est pas comme les autres,
36:55qui est un métier qui touche à l'intimité,
36:57qui est extrêmement violent ?
37:00Je pense qu'en fait, les gens qui disent
37:02« Ouvrons les maisons closes, ça va être bien, ça va les protéger »,
37:05ça ne les protège absolument pas psychologiquement,
37:08ni dans leur physique.
37:11Je suis sidérée, en fait.
37:13Mais d'abord, c'est une demande de certaines d'entre elles.
37:16Et effectivement, quand vous entendez Philippe dire
37:19« Ben oui, mais celles qui sont, par exemple, dans des endroits pas toujours sécurisés dans leur voiture… »
37:27Alors, oui, je comprends.
37:29Donc, ce métier-là, c'est un métier de survie.
37:32Donc, ce n'est pas un projet de carrière.
37:35Je pense qu'aucune petite fille ne s'est réveillée un matin en se disant
37:37« Je vais devenir prostituée, ça va être génial ».
37:40Moi, ce que je propose, enfin, ce que je ressens,
37:43c'est que ces femmes-là, elles n'ont pas choisi leur métier.
37:45Donc, normalement, dans un monde où les choses seraient équilibrées
37:51par rapport au genre ou par rapport aux personnes qu'on est,
37:54enfin, par rapport à nos différences,
37:56s'il y avait de l'équité pour tout le monde,
38:00je pense qu'il n'y aurait eu qu'une femme qui se soumettrait à ce métier,
38:04à faire de la prostitution.
38:07Alors, Jessica, c'est très compliqué comme débat,
38:09parce qu'effectivement, je crois que certaines d'entre elles
38:12ne voudraient pas changer de métier.
38:13Si d'ailleurs, il y a parmi nos auditeurs des femmes
38:18qui se sont prostituées à un moment ou à un autre,
38:22n'hésitez pas à nous appeler au 3210.
38:23C'est intéressant aussi d'avoir votre témoignage à vous
38:27et aussi l'illustration de ce qui se passe à l'étranger.
38:32Jessica, restez avec nous. Bonjour Caroline.
38:34Oui, bonjour Amandine.
38:36Vous vouliez nous parler de ce qui se passe aux Pays-Bas.
38:38Vous nous appelez d'où, Caroline ?
38:40De Rotterdam.
38:41Ah, vous nous appelez justement de Rotterdam.
38:42D'accord, j'avais un doute.
38:45Donc, expliquez-nous comment ça se passe là-bas.
38:47Écoutez, nous, les maisons-closes que les Néerlandais appellent bordel,
38:53du mot français du coup,
38:55il y a la prostitution légale et illégale.
38:58Par exemple, tout le monde connaît le Red Light District à Amsterdam.
39:02Donc là, c'est de la prostitution légale.
39:04Donc en fait, les prostituées sont des travailleurs ou travailleuses,
39:08selon que ça inclut les femmes et les transgences.
39:11Et donc là, ils sont soumis à des contrôles médicaux aussi.
39:19Ils doivent avoir une licence pour ça.
39:23Ils sont salariés, Caroline ?
39:25Ils sont salariés, oui, oui, tout à fait.
39:27Ils ont la sécurité sociale, donc une protection santé aussi au niveau du chômage, etc.
39:32Donc ils sont soutenus par les institutions.
39:35Et puis après, il y a la prostitution illégale.
39:38Donc là, qui est punie par la loi.
39:41Également pour les clients, en fait, de ces prostituées-là.
39:47Et donc là, c'est différent.
39:51Et au niveau des Pays-Bas, ça fait partie de la mentalité assez libérale des Néerlandais, du coup.
39:59Donc ça passe bien.
40:01Et honnêtement, moi, ça fait plus de 20 ans que je vis à Rotterdam.
40:04Je n'ai pas vu de prostitution dans la rue, en fait.
40:07Et vous avez le sentiment qu'elles sont plus protégées, Caroline ?
40:13Oui, oui, oui.
40:14Qu'ils sont plus protégés ?
40:15Oui, oui, oui.
40:16D'autant plus que moi, j'ai une amie qui travaille à Amsterdam,
40:18qui a une association, en fait, pour réinsérer les drogués, les ex-prostituées, en fait.
40:24Donc qui venaient du circuit illégal.
40:26Et donc, elle s'occupe après de leur redonner une deuxième vie.
40:32Mais oui, il y a quand même une différence.
40:33Je pense que ça joue quand même au niveau de...
40:38Pour la sécurité des personnes, et pas uniquement des femmes,
40:41mais des personnes transgenres aussi.
40:44Je pense qu'au niveau de la sécurité, oui, ça doit jouer quand même.
40:47Après, avec les choses en Internet, je pense qu'il y a aussi le fait que ça se passe chez soi,
40:54derrière les rideaux chez soi, via Internet.
40:57Et ça, c'est difficile à contrôler, je pense, pour les autorités hollandaises.
41:00Jessica, vous entendez le témoignage de Caroline ?
41:04Oui, j'entends tout à fait.
41:05Après, moi, je ne suis pas sûre que pour...
41:10Par exemple, tout à l'heure, on a parlé des maisons closes en Espagne.
41:14Donc là, on avance encore le fait qu'elles sont protégées, etc.
41:18Et en fait, d'après ce que j'ai entendu, ce n'est pas le cas.
41:21Il y a toujours autant de violence, etc.
41:23Après, moi, j'ai honnêtement ce problème-là avec la maison close,
41:31dans le sens où, déjà d'une, ça va dépénaliser les consommateurs d'actes sexuels.
41:39Donc, c'est la loi 2016 qui les pénalise,
41:42donc qui rend plus coupables les prostituées.
41:44Après, moi, je ne pense pas que ça soit une autorisation de maison close,
41:51que ça soit une avancée et que ça rend service aux femmes.
41:54Parce qu'encore une fois, on est sur l'esclavage du corps d'une femme.
41:58Donc, c'est ça qui...
42:00Moi, ça me pose un problème.
42:01C'est le fait de me mettre à la place de prostituées.
42:04Alors, peut-être que vous m'avez dit,
42:05il y en a qui, ça ne les dérange pas de le faire,
42:07elles sont très contentes de le faire.
42:08Mais je pense que pour la majorité des cas de ces femmes-là,
42:12ce n'est pas ce qu'elles pensaient faire quand elles étaient petites.
42:15Non, mais vous avez raison.
42:16Aucune petite fille, et ça, vous avez complètement raison.
42:18Aucune petite fille, nous rêve d'être prostituées.
42:22Jessica, avant qu'on accueille Francine,
42:24qui est à peu près sur votre ligne aussi,
42:26je voudrais vous faire écouter ces témoignages
42:27de prostituées, justement, recueillies pour RTL par l'ENA Ménager.
42:32Écoutez.
42:32Dans un bordel, il faudrait que nous aussi, on paye quelque chose.
42:35On s'arrange avec les horaires de nos vies.
42:37Ce n'est sûrement pas pour obéir à quelqu'un
42:39qui va venir nous dire à quelle heure on doit venir vendre nos fesses.
42:41Moins d'agression sur les procédures.
42:44Un client, il ne veut pas me payer.
42:45Je veux sortir, il m'a attrapé à force.
42:47La police a pris 40 minutes pour venir.
42:50Il était déjà parti.
42:52Vous, vous travailleriez en maison close ?
42:53Sans hésiter.
42:54Au moins, ça va être moins d'agression sur les procédures.
42:58Voilà, les avis sont partagés.
43:00Et effectivement, l'argument qui revient,
43:01c'est celui de la sécurité.
43:03Bonjour Francine.
43:05Oui, bonjour.
43:06Vous m'attendez ?
43:07Oui, très bien.
43:08Ah bon, très bien, d'accord.
43:09Vous nous appelez de Paris, c'est ça ?
43:10Vous êtes avocate.
43:11Oui, c'est ça.
43:12Une médiatrice familiale, en plus.
43:14Moi, j'ai réagi ce matin parce que je me lève très tôt
43:18et j'ai entendu que c'était surtout des réactions d'hommes
43:22qui étaient très favorables à ce projet.
43:25Et donc, en tant que femme,
43:27ça m'a vraiment fait bondir
43:29parce que la prostitution, il y en aura toujours.
43:33Mais alors, l'état-tisé sert des zéro-centre comme il y a en Allemagne.
43:40Et aussi, j'ai vu un reportage en Espagne
43:43où alors ce sont des backfills, des blocs,
43:47où il y avait des parkings qui sont autour
43:50et où s'arrêtent les clients et les femmes.
43:54Ce reportage avait interviewé des prostituées
44:02qui venaient volontairement pendant trois mois
44:06et puis après, elles tournaient.
44:08Et alors, elles payent.
44:09En plus, c'est très ruineux, même pour elles,
44:11elles ne s'en sortaient pas
44:11car elles payent le bonhomme, elles payent le tenancier.
44:14Le client, il ne leur expresse presque rien.
44:17Et alors, on les voit, c'est horrible.
44:19Elles sont dans des petites tenues.
44:21Quand elles sont appelées,
44:23elles font chercher un petit paquet de sanitaires,
44:27je ne sais quoi.
44:28Enfin, bref, c'est horrible.
44:29Là, l'idée, je ne veux pas défendre la position
44:31pour le coup de cette proposition,
44:33mais là, l'idée, ça serait de créer,
44:35je cite ce que je lis,
44:36des lieux coopératifs tenus par les prostituées elles-mêmes.
44:39Oui, tu parles, tu parles.
44:40Je ne sais pas.
44:41Elles sont toutes soutenues.
44:42Elles sont toutes soutenues.
44:44Et puis alors, autre problème juridique,
44:47c'est que cette loi du 13 avril 1946,
44:50eh bien, il a fallu attendre la France
44:55à ratifier une convention des Nations Unies,
45:01des Nations Unies,
45:03du 2 décembre 1949.
45:07Elle a attendu 11 ans.
45:09Elle a attendu le 28 juillet 1960
45:11pour ratifier cette convention des Nations Unies
45:14du 2 décembre 1949
45:15pour la répression de la traite des êtres humains
45:18et de l'exploitation de la prostitution d'autrui.
45:21Ratification tardive
45:22à cause du maintien des bordels
45:24dans son empire colonial.
45:25C'est Wikipédia, ma source.
45:27Bon.
45:28Mais c'est vous, Wikipédia,
45:29ce n'est pas toujours la bonne source.
45:30Il faut voir la source de Wikipédia.
45:31Mais oui, mais vous avez raison.
45:32Historiquement, c'est bon.
45:33Je vous...
45:34Là, nous sommes dans l'histoire.
45:36Nous sommes dans l'historique.
45:37Et environ 1 400 établissements sont fermés
45:40dans 195 à Paris.
45:43Les plus connus,
45:43le Chabanel,
45:44le Cinx,
45:44la rue des Moulins,
45:45le One-to-Two,
45:46mais aussi les sinistres maisons d'abattage
45:48comme le Fourci et le Charbot.
45:50Voilà.
45:50Alors, voilà le...
45:51Alors, quant à...
45:53Quand on voit...
45:53Elles ne s'en sortent pas
45:54quand elles sont là-dedans,
45:56même si elles pensent
45:56qu'elles vont faire un petit pécule,
45:58un gros pécule
45:59pour ensuite se retirer.
46:01Ce n'est pas vrai.
46:02Elles continuent de tourner
46:03et après elles vieillissent
46:05et après, on ne les voit plus.
46:07On ne sait pas où elles sont,
46:08dans quel désert de Golbi
46:10où elles sont
46:11et ce sont des fins
46:12qui sont vraiment...
46:14Surtout dans ces centres.
46:15Encore, quand elles sont
46:16en appartement,
46:18chez elles,
46:19ce n'est pas pareil.
46:21Et d'ailleurs, bon,
46:21il y a d'envoi
46:22dans certains quartiers de l'Opéra,
46:24des voitures de luxe
46:26qui tournent.
46:27Et puis en plus,
46:27maintenant,
46:28on a aussi Internet.
46:30Oui, c'est ce que nous disait Caroline.
46:33Francine, restez avec nous.
46:34Je voudrais accueillir Éric.
46:35Bonjour, Éric.
46:37Oui, bonjour.
46:38Auditeur de France de Lens,
46:39c'est ça ?
46:40Oui, c'est ça.
46:41Bonjour, Ramandine.
46:43Merci pour votre émission
46:44et votre neutralité,
46:46ça fait du bien.
46:46Ah, ben merci à vous.
46:48Vous êtes d'accord avec Francine ?
46:49Oui, tout à fait.
46:52Pourtant, je suis un homme,
46:52donc t'en pourras ça.
46:54Et moi, j'ai eu une mère,
46:57j'ai une femme,
46:57j'ai une fille,
46:58j'ai même eu un père, etc.
47:00Et arrêtons de dire métier.
47:03C'est effectivement
47:04ce qui me gêne énormément
47:06par rapport à cette interrogation.
47:12C'est lorsqu'on dit métier.
47:14Il n'y a pas de CAP de prostitution.
47:17Il n'y a pas de prostitution.
47:20Je pense que 99% des femmes
47:23qui font cette fonction
47:27ne le veulent pas.
47:29Et donc, il faut arrêter
47:30de parler de métier.
47:33Ce n'est pas un métier.
47:35Et je pense aussi que
47:37c'est devenir un objet sexuel,
47:40femme comme aussi,
47:44si ça, on l'autorise,
47:46donc je pense qu'il faut
47:47autoriser les poupées Shine.
47:49Donc, l'ombre ne va pas bien
47:53par rapport à ça.
47:54Les poupées,
47:56c'est pédopornographique.
47:58Ça représente des enfants, Eric.
48:00Attention.
48:01Ce n'est pas la même chose.
48:02J'ai exagéré un peu.
48:05Et lorsqu'effectivement,
48:08lorsqu'on dit
48:09ma fille vit effectivement
48:11en Espagne depuis 20 ans
48:13et on parle des
48:14entre guillemets
48:15des maisons closes en Espagne.
48:17mais c'est de l'abattage.
48:21Elle vit donc à Madrid.
48:23Elles ne sont pas autogérées.
48:25C'est complètement faux.
48:27L'autogestion n'existe pas,
48:29n'existe dans aucun pays
48:31au niveau de la prostitution.
48:34D'accord ?
48:35Donc, elles sont toutes,
48:38allez, à 75% soumises.
48:41Et je pense qu'une chose,
48:42donc, il faut arrêter de dire
48:43que ce soit au niveau des médias,
48:45que ce soit des hommes politiques,
48:47que c'est un métier.
48:48Ce n'est pas un métier.
48:50Merci beaucoup, Eric.
48:51Il nous reste très peu de temps.
48:52Jean-Jacques, bonjour.
48:54Oui, bonjour, Armandine.
48:55Vous, vous pensez
48:55que c'est une bonne chose ?
48:57Ben oui, simplement
48:58pour protéger les filles
48:59qui pratiquent ce métier.
49:01Je pense que c'est une bonne chose.
49:02Ça peut éviter de la violence,
49:04de l'exploitation.
49:06Oui, oui.
49:06Pour moi, je pense que c'est une bonne chose.
49:11L'exploitation, enfin, ce métier-là,
49:13ça engendre, par le proxénétisme,
49:16de la violence.
49:18Ça serait un moyen de la contrôler,
49:20vous pensez ?
49:20Un moyen de la contrôler,
49:22de contrôler aussi un brassage d'argent,
49:25parce qu'il ne faut pas se leurrer.
49:26Les proxénètes font ça pour l'argent.
49:28Et c'est aussi mêlé
49:30avec le trafic de drogue.
49:33C'est un tout.
49:34Merci beaucoup, Jean-Jacques.
49:37Je suis désolée,
49:37je suis obligée de vous couper
49:39parce qu'on arrive à la toute fin
49:40de l'émission.
49:41Merci Francine, Jessica, Caroline et Philippe
49:44pour vos appels et vos témoignages.
49:47Et vous continuez, bien sûr, à réagir.
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