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  • il y a 12 heures
Avec Laurent Raimondo, pizzaïolo à Menton

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##C_EST_A_LA_UNE-2025-12-09##

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News
Transcription
00:01Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Patrick Roger.
00:05Il est 7h12 sur Sud Radio, c'est à la une ce matin, excédé par des vols et des plaintes inutiles.
00:12Il fait sa propre police, c'est Laurent Raimondo qui est avec nous,
00:17qui tient une pizzeria à Menton dans les Alpes-Maritimes.
00:23Bonjour Laurent Raimondo.
00:26Bonjour.
00:26Merci d'être avec nous. Vous avez publié une vidéo, ce week-end on l'a vu,
00:32dans laquelle vous décidez d'intervenir vous-même, avec un bâton à la main pour faire fuir les auteurs.
00:39Parce que les auteurs de dégradation sur des distributeurs de nourriture.
00:43Pourquoi alors ? Parce que vos plaintes n'aboutissent pas, c'est ça ?
00:49Nos plaintes n'aboutissent pas. Depuis plus d'un an, des plaintes sont déposées.
00:53Il n'y a aucun retour, donc je me suis fait justice moi-même.
00:56Oui, alors c'est-à-dire les plaintes parce qu'il y avait beaucoup de vols devant vous.
01:03Comment ça se passe en fait, ces vols justement ?
01:07En fait, j'ai des caméras dans mon local qui filment matin, midi et soir, la nuit.
01:12Et quelques mois après l'ouverture de mon local,
01:16je subis tout le temps des dégradations, des vols sur mes machines.
01:21Des pertes que vous estimez à combien à cause de ces vols ?
01:27Perte d'exploitation, 35 000 euros.
01:29Ah oui, 35 000 euros.
01:32Ah oui, sur l'année 2025, il y a 35 000 euros de pertes de non-ventes de pizzas, de friandises, tout ça, de boissons et compagnie.
01:39Oui, bon, et vous êtes allé déposer plainte, et qu'est-ce que l'on vous dit alors ?
01:45Ben, on pose plainte, on dépose, on donne des images, on donne des vidéos, on donne des numéros de téléphone,
01:50parce qu'on arrive à trouver des numéros de téléphone, et aucun retour.
01:54C'est-à-dire, vous trouvez les numéros de téléphone de qui ? Des voleurs ?
01:58Ben, des voleurs, parce que quand on diffuse des vidéos sur les réseaux sociaux,
02:01les voleurs nous appellent pour s'excuser.
02:02Oui, oui, ils nous appellent pour s'excuser, et ils viennent au restaurant,
02:09mais ils vous disent, on a dégradé, mais on n'a pas les moyens pour vous rembourser.
02:12Donc, moi, j'apporte tout ça à la police, et puis, voilà, il n'y a pas de retour.
02:16Et qu'est-ce que vous dit la police quand vous montrez, justement, les vidéos,
02:20et que vous les diffusez sur les réseaux ?
02:22Est-ce qu'ils vous disent, non, mais attendez, monsieur Laurent Raimondo,
02:25c'est interdit de faire ça, non ?
02:28Non, les premières fois où je suis venu, on ne m'a jamais dit que c'était interdit, et qu'on n'a pas dit.
02:32Jamais.
02:33La dernière fois, j'ai été appelé, quand il y a eu l'effet avec le bâton,
02:38le lendemain, j'étais au commissariat, on m'a dit que les vidéos, plus ou moins, attention, voilà.
02:44Mais voilà, ils ont des vidéos, ils auraient pu faire des recherches,
02:48ils auraient pu faire l'interpellation, ils auraient pu faire pas mal de choses.
02:51Oui, c'est ça.
02:52Et vous intervenez avec un bâton à la main.
02:57Vous n'avez pas peur que les voleurs eux-mêmes aient des moyens plus efficaces que les vôtres ?
03:02Non, vous savez, quand on est décidé à faire quelque chose, on n'a peur de rien, monsieur.
03:08Oui, c'est ça.
03:10Et avec votre bâton, vous réussissez à faire fuir ces voleurs ?
03:17Voilà, ce matin-là, trois sont rentrés, j'en ai fait sortir deux parce que sur les autres caméras,
03:24sur les autres vidéos, ce n'étaient pas des gars connus, mais surtout le troisième, celui-là qui prend deux coups,
03:31lui, ça faisait plusieurs fois qu'il venait, qu'il tapait, qu'il donnait des coups du pied sur les machines.
03:35Voilà, c'était un habitué, c'était un bon client.
03:38Un bon, mauvais client, effectivement, Laurent.
03:43Un bon, mauvais client.
03:44Un bon, mauvais client.
03:45Un client qui mange gratuitement.
03:46Oui, mais qui sont ces voleurs, alors ?
03:49Puisque vous les avez quasiment identifiés, ils sont du coin, autour de chez vous, à Menton ?
03:55Bon, alors, la plupart, c'est des lycéens du lycée pas loin du monde distributeur.
04:01Mais j'ai beaucoup de vidéos de gens adultes qui ne sont pas passés encore sur les réseaux sociaux.
04:07Enfin, que j'ai diffusées sur les réseaux sociaux, mais que les télés n'ont pas encore diffusées sur la télé.
04:13Oui, oui, c'est ça.
04:14Bon, vous ne trouvez pas que c'est quand même dangereux de vouloir se faire justice ou police soi-même ?
04:18Parce que c'est illégal, Laurent Raimondo, non ?
04:20Mais comment on fait alors ?
04:22Comment on fait si la police...
04:24Alors attention, quand je dis la police, ce n'est pas forcément la faute de la police.
04:28Peut-être qu'eux n'ont plus les moyens d'intervenir ou au-dessus d'eux, on leur dit, écoutez, classez ça, nous avons d'autres choses à faire, peut-être.
04:37C'est un peu ce qu'ils vous disent, Laurent Raimondo, que vous allez les voir ou pas, les policiers ?
04:41Non, non, non, non, non, eux, ils vous prennent la plainte et puis voilà, on vous tient au courant, on vous tient au courant.
04:47Est-ce que vous en avez discuté avec les commerçants autour de vous, les autres ? Est-ce qu'ils sont concernés de la même manière ?
04:53Ah ben, beaucoup sont concernés, beaucoup subissent des dégradations, mais beaucoup ne parlent pas, monsieur, beaucoup ont peur, beaucoup ont peur des représailles, tout ça, mais moi je n'en ai rien à foutre, des représailles.
05:05Alors c'est ce que j'allais dire, vous n'avez pas peur des représailles, Laurent Raimondo, vous ?
05:09Non, non, pas du tout, pas du tout, parce que s'il faut passer la marge numéro 2, on passe la marge numéro 2.
05:14Ah ben, c'est quoi la marge numéro 2 ?
05:15Ah ben, si ça arrivait, vous le verrez sur les réseaux.
05:19Ah ben oui, bon, soyez quand même prudents, vigilants, bien sûr, Laurent Raimondo, parce que comment ça peut évoluer, en fait, tout ça ?
05:30Là, a priori, les lycéens sont convoqués au commissariat, avec les parents, mais moi je voudrais bien que les numéros des adultes que j'ai donnés, je voudrais bien que cela soit interpellé aussi.
05:45Oui, oui, complètement. Et les parents, qu'ils viennent un peu s'expliquer pour leurs gamins, quoi, aussi, hein, Laurent Raimondo ?
05:51Exactement, exactement, exactement. Hier soir, j'ai eu une mère d'élève qui m'a appelé, qui était toute affolée, toute...
05:59J'ai expliqué un peu la chose, et elle est convoquée ce matin au commissariat.
06:04Au commissariat. Bah écoutez, on vous rappellera, Laurent Raimondo, pour prendre des nouvelles et savoir comment ça évolue.
06:09Merci, en tout cas, d'avoir été avec nous sur Sud Radio.
06:12Soyez prudents, quand même, hein, Laurent Raimondo, du côté de Menton.
06:16Et je salue, d'ailleurs, au passage, tous les auditeurs, parce qu'on a beaucoup d'auditeurs, effectivement, dans cette région, entre Nice et Cannes,
06:22et tout autour, ces deux grandes agglomérations, dans les Alpes-Maritimes.
06:26Merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
06:28Sous-titrage Société Radio-Canada
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