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00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Maté.
00:12Bonsoir à toutes et à tous du football, ce soir dans les informés, on continue sur France Info
00:17de vous faire vivre le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026 aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada.
00:24Une certitude, l'Afrique du Sud face au Mexique, ce sera le match d'ouverture.
00:27Le 11 juin, on connaît aussi tous les adversaires de la France, le Sénégal, la Norvège et un barragiste.
00:33Ce sera soit l'Irak, la Bolivie ou le Sorinam.
00:35On va largement y revenir pour en parler avec nous dans le studio de France Info.
00:39Il joue les prolongations.
00:40Nathalie Yannetta, bonsoir.
00:42Bonsoir Victor, bonsoir à tous.
00:43Directrice des sports de Radio France.
00:45Bonsoir Xavier Montférenci.
00:46Bonsoir Victor, bonsoir à tous.
00:47Une des grandes voix du football sur France Info.
00:49Bonsoir Kevin Vessières.
00:50Bonsoir.
00:50Fondateur du FC Géopolitics qui décrypte les enjeux internationaux autour du foot.
00:56C'était auteur de ce livre sur ses 22 histoires insolites sur la Coupe du Monde.
01:00À vos côtés Véronique Reissoult comme tous les vendredis soirs.
01:02Bonsoir Véronique, présidente de Backbone Consulting, notre vigie sur les réseaux sociaux.
01:07Et bonsoir Guillaume Naudin.
01:08Bonsoir.
01:08Chroniqueur international à RFI, la fabrique du monde, tous les matins sur RFI.
01:14Quels adversaires pour l'équipe de France l'été prochain au Mondial de football ?
01:20Ça y est, c'est tombé.
01:21Xavier Montférenci, on savait que ce serait le groupe I pour la France.
01:24On l'a fait depuis un moment.
01:25Et ça y est, on connaît tous les adversaires des Bleus.
01:26On connaît effectivement.
01:27Et on sait que ça va être corsé pour l'équipe de France.
01:30Il ne faut pas avoir peur de le dire.
01:31Le Sénégal, déjà pour le premier match, ce sera le 16 juin.
01:36Peut-être à New York.
01:37En tout cas, on sait que c'est sur la côte Est pour les Bleus que ça se passe.
01:40A priori, pas trop de mouvements pour l'équipe de France.
01:42Ça, ça rassure Didier Deschamps.
01:44C'est un des groupes qui voulaient, ce groupe I.
01:46Oui, c'est effectivement une des trajectoires, on va dire, jusqu'au demi-finale.
01:51Parce qu'effectivement, derrière, vous restez sur la côte Est potentiellement pour les 16e, pour les 8e.
01:56Et pour les quarts, ça, Didier Deschamps, il adore.
01:58Peu de déplacements.
02:00En revanche, ce qu'il n'aime pas, c'est sûr.
02:02C'est ce qu'il a face à lui.
02:04Sénégal et surtout la Norvège, c'était vraiment l'adversaire à ne pas prendre dans le chapeau 3.
02:09La Norvège d'Erling Haaland, il y aura un duel entre Bappé et Haaland.
02:13C'est peut-être le plus gros match du premier tour de la Coupe du Monde, tout groupe confondu.
02:18En tout cas, l'une des plus belles affiches de ce début de mondial, ça, c'est sûr.
02:21Vous confirmez ça, Nathalie ?
02:22La Norvège qui a fini première de son groupe.
02:23On rappelle Erling Haaland, l'attaquant qui fait peur à tout le monde, celui de Manchester City.
02:27Et Erling Haaland qui est un serial buteur, effectivement.
02:30Mais je serais moins inquiète quand même que Xavier, l'équipe de France, on ne va pas se raconter d'histoire, fait partie des grands favoris.
02:38Si ce n'est le favori.
02:38On savait qu'on ne peut pas tomber sur des très gros en plus dès le début.
02:41À un moment, il faut quand même gagner des matchs.
02:43À 48 équipes déjà, c'est beaucoup plus simple, entre guillemets, que le plateau est forcément moins relevé puisqu'il y a des novices.
02:51Donc, bon, voilà, la Norvège, le Sénégal, évidemment, pour les jeunes qui ont quand même déjà un peu plus de 30 ans, peut-être qu'ils se souviendront.
03:00Et les plus anciens que nous sommes, évidemment, personne n'a oublié ce match d'ouverture en 2002.
03:05Mais les temps ont tellement changé.
03:06Un match cauchemar pour les Bleus.
03:07Et puis, on aura un barragiste.
03:08Alors, effectivement, là, pour le coup, ce sera très exotique.
03:11Jamais la France n'a rencontré ni l'Irak, ni la Bolivie, ni le Surinam.
03:14Donc, ce sera une surprise au mois de mars.
03:16Au mois de mars prochain.
03:17Guillaume Naudin, peut-être, sur ce tirage des Bleus, on a entendu Xavier Montferrand et Nathalie Aneta dire
03:23« c'est un peu dur, entre guillemets ».
03:25Et ça ne l'est pas trop ? Quel est votre avis ?
03:27Moi, je pense que l'équipe de France, effectivement, fait partie des grands favoris.
03:30Elle n'est pas la seule, quand même.
03:31Il y a d'autres équipes qui pourraient...
03:33Avec l'Espagne, évidemment.
03:36Vous parliez, Nathalie, de gros matchs.
03:39Moi, je pense que le Brésil-Maroc, également, du premier tour, va être très, très intéressant.
03:44Est-ce que l'équipe de France peut s'inquiéter ?
03:47A priori, non.
03:48Ce qui serait bien, c'est que ce dernier gros match, il soit le dernier match du groupe.
03:52Ça, oui.
03:52Pour monter en puissance.
03:53C'est le dernier.
03:54Ce sera le 26 juin.
03:55C'est le dernier match de l'équipe de France dans son groupe.
03:57Parce qu'on a toutes les dates ou pas ?
03:58Parce qu'il faut attendre demain pour le calendrier.
04:00Pour avoir le détail des matchs, exactement, des stades, ça sera définitif demain.
04:05On a une première tendance.
04:07Les dates, c'est sûr.
04:08France-Sénégal, le premier match des Bleus.
04:09Le 16 juin, on commence face à notre fantôme de 2002.
04:13Il faut régler la mire tout de suite.
04:16Le deuxième match contre ce barragiste, donc Irak, Surinam ou Bolivie, le 22 juin.
04:22Et vous terminez contre la Norvège le 26 juin, en étant a priori déjà qualifié pour les 16e et en jouant la première place du groupe.
04:31Grosso modo, c'est ça le scénario avec probablement des matchs à New York, Philadelphia et Boston.
04:36Peut-être à Toronto, mais ce n'est pas la première option.
04:39C'est vrai que le match contre le Sénégal n'est pas gagné d'avance.
04:42En ouverture de la Cour du Monde pour le premier match, c'est toujours compliqué.
04:45C'est un des plus gros pièges que rencontre l'équipe de France depuis bien, bien des années.
04:49Aucun match n'est gagné d'avance par principe, Kevin Bessière.
04:52Surtout avec un France-Sénégal qui rappelle des mauvais souvenirs.
04:55Mais après, comme l'expliquait très bien Nathalie Neguyaneta, c'est qu'il y a 48 équipes.
05:00Il y a même le meilleur troisième qui peut être qualifié au niveau des groupes.
05:03Donc, même s'il y a en tout cas une sortie de parcours, l'équipe de France pourra toujours s'en sortir.
05:08C'est vrai que le groupe n'a pas l'air facile sur le papier, mais la France fait partie des favoris.
05:10Alors, quand même, à une exception près, c'est que pour pouvoir être protégé jusqu'au bout,
05:14quatre équipes sont protégées.
05:16Impossible de se rencontrer avant la fin.
05:18C'est une des nouveautés, le Sénégal aux Etats-Unis.
05:20Il y a l'Espagne, il y a l'Argentine, il y a l'Angleterre et il y a la France.
05:24Mais à une condition, c'est qu'il faut terminer premier de son groupe.
05:27Donc, ça, pour le coup, c'est quand même toujours, on le sait, l'objectif, c'est de toujours terminer premier du groupe
05:34pour sortir dans la meilleure position.
05:35Et l'autre nouveauté, Nathalie ou Xavier, c'est qu'il y a plus d'équipes, on l'a dit, 48,
05:38et que les deux premiers sont qualifiés, les trois meilleurs huitièmes aussi.
05:42En gros, il faut vraiment se rater pour ne pas être au rendez-vous des 16e.
05:46Ça, c'est une nouveauté aussi, on ne passera pas en huitième tout de suite.
05:47Il faut se rater, mais sincèrement, on vient de découvrir le tirage, on est encore en train de travailler dessus.
05:51Et je me rends compte qu'en fait, si vous terminez deuxième derrière la Norvège, ce qui peut vraiment arriver,
05:56attention, là, je ne fais pas paniquer, mais ça peut tout à fait arriver.
06:00Là, vous partez sur la route, entre Dallas, New York, Miami, Atlanta.
06:04Là, vous êtes on the road, vous êtes vraiment à l'américaine sur la route.
06:06Vous êtes en train de regarder vos billets, Xavier, pour l'été prochain.
06:09C'est que je sais que ça, ce scénario-là, Didier Deschamps, il le déteste.
06:16Ils ont le traumatisme de l'Euro 2021, où ils considèrent que ce n'est pas ce qu'ils ont logé dans des hôtels,
06:21notamment à Budapest, où ils ont perdu le huitième de finale.
06:26Clairement, ils font un lien entre ça.
06:27Là, vous êtes deuxième, la Côte du Monde, ce n'est plus la même.
06:31Ce n'est plus la même.
06:32Donc, franchement, je suis d'un naturel inquiet et je suis traumatisé par le France-Sénégal de 2002,
06:40très sincèrement, mais là, il ne faut pas se rater.
06:42C'est tout jeune à l'époque, Xavier.
06:43Oui, mais c'est vrai, mais bon.
06:45Ce qui veut Didier Deschamps, c'est revivre, comme vous le disiez dans un reportage aujourd'hui,
06:48la campagne de Russie, c'est-à-dire 2018, où ils n'ont pas bougé,
06:51ils ont gardé même temps de base pendant la compétition.
06:53Il y a la possibilité, là.
06:54Il a vraiment cette possibilité-là de vivre cette campagne façon Istra en 2018,
07:00mais il faut terminer premier du groupe.
07:01Voilà, il ne veut pas bouger, peut-être le rappeler,
07:03parce qu'aussi, il y a des kilomètres et des kilomètres entre certaines villes hautes cette année.
07:09Il veut que les joueurs soient coupés dans leur retraite.
07:11Ça a bien marché à Istra, ça a bien marché au Qatar,
07:15même si le contexte était différent.
07:17Donc, il veut ça, il veut ça.
07:19Véronique Raissot, on ne nous a pas encore entendu des réactions sur les réseaux sociaux
07:22à ce tirage de la France qu'on va rappeler ce soir, le Sénégal, la Norvège,
07:25et puis un barragiste, on l'a dit, soit l'Irak, soit la Bolivie, soit le Sorinam,
07:29on sera fixé au mois de mars.
07:30À priori, il suit vos conseils,
07:32parce que c'est à peu près les mêmes angoisses que l'on voit s'exprimer.
07:35Un petit traumatisme, visiblement, sur France-Sénégal,
07:38qui n'est pas passé,
07:39même sur les espaces où il y a plutôt des jeunes qui s'expriment.
07:42Donc, peut-être que la légende a perduré.
07:45En tout cas, voilà.
07:46Et il y a, évidemment, comme toujours, quand on parle de foot,
07:48non seulement beaucoup de volume,
07:49mais beaucoup de recommandations sur ce qu'il faut faire.
07:51On vous dit beaucoup de volume, c'est beaucoup de messages.
07:53Oui, pardon, beaucoup de messages et beaucoup de recommandations sur ce qu'il faut faire,
07:57pas faire, quelle est la bonne tactique, comment on va s'y prendre.
08:00Évidemment, des pronostics et des commentaires pour chacune des...
08:04Enfin, voilà, des...
08:05On dit quoi ? Des poules, des...
08:06Je ne sais pas comment...
08:07Oui, c'est ça, des groupes, oui, des poules, des groupes, effectivement.
08:09Mais quand vous regardez les volumes par pays,
08:13c'est le Brésil.
08:14Je mets de côté les États-Unis,
08:16parce qu'en plus, comme ils sont organisateurs,
08:17c'est là où il y a le plus de messages.
08:19Mais le Brésil commande beaucoup
08:20et aussi, ils sont très inquiets, visiblement,
08:22sur les équipes qu'ils vont affronter,
08:23parce qu'il y a des tas de messages qui expliquent.
08:26Donc, Nathalie, il y a l'état.
08:27Regarde les vidéos.
08:28Je suis désolée, ce truc s'est déclenché.
08:30C'est officiel.
08:30Je pensais que vous regardiez la cérémonie en direct pour nous...
08:34Non, parce que je pense qu'elle est terminée.
08:35Non, on peut la regarder sur YouTube.
08:38Et je peux vous dire qu'il y a beaucoup de gens
08:40qui sont en train de la regarder sur YouTube en direct,
08:42parce que c'est quand même une chaîne
08:43qui a plus de 24 millions d'abonnés.
08:47Et quand on regarde le nombre de drapeaux
08:49qui défilent sur le chat à côté,
08:51de commentaires, il y a beaucoup de monde qui est en train de...
08:52Vous nous parlez, Guillaume Naudin,
08:53avant qu'on ne commence cette émission
08:55de cette poule de la France,
08:57en nous disant France-Sénégal,
08:58ça, c'est un match sur RFI qui va faire parler.
09:00C'est vrai, c'est toujours un match intéressant sur RFI.
09:03Et puis, il y a effectivement ce souvenir de 2002.
09:06Et puis, on en...
09:06On rappelle les bleus champions du monde en 98.
09:08C'était une confiance qui arrive.
09:10Ils ont déjà la deuxième étoile couvue sur le maillot, ou presque.
09:13Ils ont déjà visité à Marcoussi, ça, c'est le rugby.
09:16À Clairefontaine.
09:17Et il y avait cette publicité, effectivement,
09:20de l'équipementier de l'équipe de France
09:21qui causait, pendant la publicité,
09:23littéralement la deuxième étoile sur ce maillot.
09:26Et ça s'est mal terminé.
09:28Bien pour le Sénégal aussi.
09:29On pense toujours, regrettez pas Boubadiop.
09:31C'est marqué pour le Sénégal.
09:32Quart de finalistes du mondial,
09:33leur meilleure performance,
09:34c'est vraiment...
09:35Ça a été un mondial incroyable pour le Sénégal.
09:38Donc, on espère que ça va pas se rejouer, quoi.
09:40J'ai dit, si on regarde rapidement...
09:41C'est la quatrième participation, quand même, du Sénégal.
09:44C'est effectivement un pays qui aime la Coupe du Monde.
09:48Si on jette un coup d'œil aux autres poules,
09:50aux autres chocs qui nous attendent pour ce mondial...
09:53Alors, on a parlé de ce Brésil-Maroc,
09:55qui sera très joli.
09:56Il y aura un Brésil-Écosse aussi.
09:57Alors là aussi, les plus anciens se souviennent.
09:59C'était le match d'ouverture de 1998 au Stade de France.
10:03Il y a un Angleterre-Croatie,
10:07qui sera, dès le premier tour, assez relevé.
10:11Un Argentine-Algérie.
10:12Oui, franchement, là, c'est très vintage, en plus.
10:15Mais oui, ça va être une affiche extrêmement suivie.
10:20Et évidemment, un Espagne-Uruguay.
10:23C'est pas mal, quand même, dès le premier tour.
10:25Vous avez un Allemagne-Côte d'Ivoire,
10:27qui est pas mal aussi.
10:28Non, non, il y a vraiment quelques...
10:29C'est assez équilibré, au final, les tirages.
10:33Le premier tour est assez intéressant.
10:34Pourquoi la France est passée du groupe...
10:37Je ne sais plus, c'était H à I, tout à l'heure.
10:40Enfin, ils ont échangé avec l'Argentine, tout à l'heure.
10:41Justement, pour des questions de phase de groupe,
10:44et ensuite, par quel côté vous allez redescendre en termes de tableau.
10:48D'accord, on a eu le suivi, ce mystère.
10:50Kevin Vessière, sur ce tirage au sort, plus globalement,
10:53et une nouvelle fois, sur le parcours qui attend la France.
10:56Moi, après, sur le tirage au sort, sur le côté géopolitique,
10:59contrairement, en tout cas, à l'édition de 2022,
11:01où on avait eu un Iran-États-Unis, et aussi un Serbie-Suisse,
11:05il y a moins, en tout cas, de matchs avec un enjeu, on va dire, géopolitique.
11:09Mais après, pour le parcours de l'équipe de France,
11:11comme l'aurait expliqué, en tout cas, Xavier,
11:13c'est vrai que ça va beaucoup se jouer.
11:14Finalement, on va se voir avec cette Coupe du Monde sur trois pays,
11:17avec des distances très importantes.
11:19Et finalement, en fait, c'est ces déplacements
11:21qui vont aussi impacter les performances des différentes équipes.
11:24Et donc, ce sera des paramètres à prendre en compte,
11:25et pas forcément que sur le sportif et sur le terrain.
11:28Oui, parce qu'il y a aussi trois heures de décalage horaire
11:30entre une côte et l'autre.
11:31Ça peut être compliqué à gérer.
11:33Quatre fusées horaires, oui, effectivement.
11:35Quatre fusées horaires qui jouent,
11:36et 4 500 kilomètres de différence, par exemple,
11:39entre Vancouver et Miami.
11:41Vraiment, le vrai point positif pour les Bleus sur ce tirage,
11:44c'est la localisation géographique.
11:46Ça va de Philadelphie à Toronto au maximum.
11:50Vous êtes vraiment tous premier tour dans cette zone.
11:52Et si vous faites bien le travail,
11:54vous y êtes quasiment jusqu'au bout.
11:56Jusqu'en demi-finale, vous faites juste un saut à Dallas
11:58pour revenir éventuellement en finale à New York.
12:01Mais si vous ne faites pas le boulot, tout déraille.
12:05On peut rappeler le calendrier ou pas pour les Bleus pour l'instant.
12:07Oui, France-Sénégal le 16 juin.
12:10France contre Baragis, donc Irak, Bolivie ou Surinam le 22 juin.
12:15Et France-Norvège le 26 juin, a priori,
12:19avec des matchs qu'aux Etats-Unis.
12:20Là, match pour la première place, a priori,
12:22ce sera une bonne tête de finale du groupe.
12:25A priori.
12:26Et Afrique du Sud, Mexique, on l'a dit, le 11 juin,
12:28pour lancer ce mondial.
12:30On parlait de géopolitique avec vous, Kevin Vessières.
12:32On a eu la Russie en 2018.
12:34On a eu le Qatar en 2022.
12:36On est encore sur une édition très politique.
12:38On l'a vu encore tout à l'heure avec Donald Trump.
12:40Une édition très politique.
12:41Mais ce qui est quand même intéressant,
12:42c'est que pour 2018, Russie,
12:44ou pour 2022, Qatar,
12:44on n'était plus dans une phase
12:45où finalement, c'était le pays hôte
12:47qui accueillait le monde
12:48et qui faisait en sorte d'accueillir le monde
12:50en mettant notamment un FIFA Pass
12:53pour aider les supporters à venir en Russie,
12:55avec le Qatar qui fait beaucoup de réformes
12:57aussi pour accueillir son pays.
12:58Là, pour le cas des États-Unis
13:00et avec Donald Trump,
13:01on n'est plus dans l'impression
13:02que c'est finalement le monde
13:04qui doit s'adapter aux pays hôtes,
13:06notamment avec les différents...
13:07On le voit déjà avec le travel ban,
13:09avec aussi Donald Trump
13:10qui instrumentalise beaucoup cette compétition.
13:13Et on a pu le voir d'ailleurs
13:14durant la cérémonie pour le tirage au sort,
13:17puisqu'en fait, vous avez eu,
13:19en tout cas, le Premier ministre canadien
13:20et la présidente mexicaine
13:21qui sont venus en tout cas tirer les boules,
13:22qu'on tirait la main à Gianni Infantino
13:24d'une manière très protocolaire.
13:25Et après, Donald Trump est arrivé
13:26et il est passé hors du protocole
13:29et Gianni Infantino lui a dit
13:30« Fais ce que tu veux,
13:33en tout cas, il n'y a pas de problème là-dessus. »
13:34Donc ça illustrait déjà un petit peu ce côté
13:36où c'est une Coupe du Monde
13:37félicitement co-organisée,
13:39mais qui est très instrumentalisée
13:40et très personnifiée par Donald Trump.
13:41– Co-organisée, il y a 82 matchs sur 104
13:44qui vont jouer aux États-Unis.
13:45– Ça va jouer surtout aux États-Unis.
13:47Le protocole, il a déjà été cassé,
13:49on va dire plusieurs fois par Donald Trump,
13:50pour ça qu'il a tenu la Coupe du Monde
13:51dans le bureau Oval à la Maison-Blanche,
13:53ce qui normalement ne se fait pas.
13:54– Ça ne se fait pas trop,
13:55mais effectivement, il y a une proximité
13:57qui a été entretenue, voulue,
13:58par Gianni Infantino avec Donald Trump
14:00depuis le début,
14:01président de la FIFA.
14:03Depuis le début,
14:03il a été plusieurs fois dans le bureau Oval,
14:05il était invité à la cérémonie d'investiture,
14:07il a été à la cérémonie de présentation
14:11du plan de paix en Égypte.
14:15La FIFA, depuis le mois de juillet,
14:17loue des bureaux dans la Trump Tower.
14:19Donc il y a une proximité qui a été voulue
14:21par Gianni Infantino.
14:23– Avec un bail de 4 ans.
14:25Alors que la Coupe du Monde,
14:25on est certain que ça va s'arrêter le 19 juillet.
14:28– Il y a une proximité qui a été voulue
14:30et Donald Trump, même à un moment,
14:32il a tenté dans le bureau Oval
14:34de dire à Gianni Infantino,
14:35mais est-ce qu'on ne pourrait pas,
14:36nous, aux États-Unis,
14:36récupérer tous les matchs ?
14:37Gianni Infantino a dit,
14:39non, là, ça va peut-être être
14:40un petit peu compliqué.
14:41– On n'a jamais vu ça, Nathalie,
14:42à un rapport aussi proche
14:45entre un président de la FIFA
14:46et un dirigeant.
14:47– Honnêtement, le foot a toujours été
14:49les Coupes du Monde plus que le reste
14:51un outil pour les dirigeants
14:54tels qu'ils soient.
14:55On se souvient vraiment
14:56que ça a toujours été le cas.
14:57C'est vrai que depuis 2018,
14:59l'image qui nous a tous frappés,
15:01c'est la présence, par exemple,
15:02de Vladimir Poutine
15:03dans le vestiaire de l'équipe de France
15:05qui venait de remporter
15:05cette Coupe du Monde.
15:07Ça, normalement, ça n'arrive jamais
15:08que le président du Pays Haut
15:09s'invite dans le vestiaire du vainqueur.
15:12Ensuite, on sait que là,
15:14Gianni Infantino s'est installé,
15:15vous avez raison, à Miami
15:16depuis un petit moment.
15:18Il habite là-bas,
15:19mais il avait fait déjà ça
15:20avant de s'installer,
15:22avant que la Coupe du Monde
15:23ait lieu au Qatar.
15:24Il s'était installé à Doha
15:25pendant plusieurs années.
15:26Donc, il veut être un chef d'État,
15:28Gianni Infantino.
15:30C'est exactement la posture
15:31qui est la sienne.
15:32– Il a un rang de chef d'État.
15:33– Il a un rang de chef d'État.
15:35– Il dirige une organisation
15:38qu'il y a plus de pays que l'ONU.
15:40– C'est pas de 200.
15:41– Il y a le pape pour le Vatican
15:45et il y a Gianni Infantino,
15:47en tout cas le président de la FIFA,
15:49lui, a politisé sa fonction et son rôle.
15:53– On voit ça d'ailleurs
15:53dans plusieurs reportages,
15:54des témoignages d'Évier Montferrand,
15:56de gens qui disent
15:57qu'ils rêvent, Gianni Infantino,
15:58d'être en quelque sorte le pape.
16:00Je ne sais pas si c'est le pape du football.
16:01– La problématique est vraie
16:02pour toutes les fédérations internationales.
16:04Là, on parle beaucoup de Gianni Infantino
16:06parce que c'est le football.
16:07C'est vrai avec toutes les fédérations
16:09qui ont leur drapeau, leur hymne
16:11et parfois, ça confine au ridicule.
16:14Je le vois sur le handball, par exemple.
16:17On est là avec un drapeau, un hymne,
16:19enfin, j'ai envie de dire,
16:20mais c'est place aux nations.
16:22Il y a vraiment ce côté,
16:23je suis président de la fédération internationale,
16:25je suis un chef d'État.
16:27– Avec ce paradoxe, Kevin Vessière,
16:29que Gianni Infantino est le premier à dire,
16:32et ce n'est pas le seul,
16:33il ne faut pas politiser le sport
16:34et le football en particulier.
16:35– Il ne faut pas le politiser pour lui,
16:37en tout cas, quand la FIFA est mise en difficulté.
16:38Après, c'est vrai que c'est intéressant
16:39de le comparer à un chef d'État,
16:41mais moi, je trouve qu'il a même plus
16:42qu'un rôle de chef d'État.
16:43Il veut en tout cas avoir un rôle au-delà,
16:46notamment du fait qu'il y ait déjà
16:47plus de pays membres au sein de la FIFA
16:49que de l'ONU.
16:50Et puis, on peut le voir aussi
16:51dans ces cérémonies,
16:52il a remis un prix de la paix à Donald Trump.
16:55Du coup, il veut en tout cas
16:55instituer de nouveaux prix
16:57qui concernent la FIFA
16:58pour conformer en tout cas
17:00son organisation.
17:00– Ça, pour le coup,
17:01c'est totalement inédit.
17:02Le président de la FIFA
17:02qui remet un prix de la paix
17:04de la FIFA
17:05pour en plus le remettre
17:06à un responsable politique derrière.
17:07Donc, ça politise d'autant plus le débat,
17:09mais c'est une ligne politique
17:10qui arrange la FIFA.
17:12– On a dit, Nathalie,
17:13que c'était une sorte de consolation
17:14du prix Nobel de la paix
17:15que Donald Trump n'avait pas vu.
17:16– En tout cas,
17:16sans vouloir faire de mauvais esprits,
17:18ce prix a été quand même annoncé
17:19et créé le 5 novembre,
17:21c'est-à-dire lorsqu'on a appris
17:22que Donald Trump
17:22n'aurait pas le prix Nobel de la paix.
17:24– Il est arrivé juste après,
17:25Guillaume Naudin.
17:26– Absolument.
17:28On ne voyait pas tellement
17:28qu'il pouvait griller la politesse
17:31à Donald Trump sur ce prix.
17:34Et effectivement,
17:34depuis le 5 novembre,
17:35depuis l'élection,
17:36il y a eu une proximité,
17:37une volonté quasiment de bromance,
17:40comme on dit maintenant,
17:42entre Gianni Infantino
17:43et Donald Trump.
17:44C'est clair.
17:45– Xavier Montferrand,
17:46ce prix,
17:47Donald Trump,
17:47juste avant de le recevoir,
17:48a dit,
17:49je le mérite,
17:49clairement,
17:50il n'y avait aucun doute
17:50sur le fait qu'il l'aurait
17:51de toute façon.
17:51– Non, mais il a certainement
17:52été institué pour lui remettre.
17:54Donc, bon,
17:54à vrai dire,
17:55ce n'est pas vraiment l'enjeu.
17:57On l'a vu avec sa petite médaille
17:59autour du cou,
18:00Donald Trump,
18:01oui, c'est…
18:03En fait,
18:03Gianni Infantino,
18:04dans ce rôle-là,
18:05là, c'est parce que c'est
18:06Donald Trump
18:07et que c'est polarisé
18:08et que…
18:09Mais Gianni Infantino
18:10n'est pas tout à fait
18:11un chef d'État
18:12et presque un pape.
18:13Il y a un côté œcuménique
18:14qu'il y a dans le côté
18:15responsable religieux.
18:18C'est un peu ça.
18:18Le football étant une religion,
18:19on est entre le chef d'État
18:20et le pape
18:22et c'est ça, en fait,
18:23c'est ça un peu le rôle
18:24de Gianni Infantino,
18:25en tout cas,
18:26le rôle auquel il aspire.
18:28Et en même temps,
18:28Kevin Messier,
18:29ce prix de la FIFA
18:31pour la paix,
18:31il reste absolument symbolique.
18:33Il a quelle portée ?
18:34Non, il reste en tout cas symbolique
18:35et en tout cas,
18:36c'est pour les images
18:37et c'est pour renforcer
18:38en tout cas la relation
18:39entre Donald Trump
18:40et Infantino
18:40qui perdura peut-être après,
18:42on ne sait pas.
18:43Mais en tout cas,
18:43ce qui est intéressant aussi
18:44pour la FIFA,
18:44c'est qu'au sein de la FIFA,
18:45il n'y a pas véritablement
18:46de contre-pouvoir
18:47ou contrairement à d'autres organisations
18:48comme le CIO
18:49où on a eu une élection
18:50avec beaucoup de candidats.
18:52Pour Gianni Infantino,
18:53son troisième mandat,
18:54il a été réélu par applaudissement
18:55sans opposition
18:57et du coup,
18:58s'il est effectivement
18:59ce grand pape du football,
19:00est-ce qu'il ne va pas aussi
19:01changer les règles
19:01pour faire perdurer
19:02son règne ?
19:05Il l'a déjà fait
19:06en ouvrant la Coupe du Monde
19:07à autant de pays.
19:09C'est plus de recettes,
19:10c'est aussi plus de votes.
19:12Oui, absolument.
19:12Et c'est très important
19:13le volet économique,
19:15le volet financier.
19:16Quand vous avez 104 matchs
19:17dans 82,
19:18je crois aux Etats-Unis,
19:19c'est ce que vous disiez,
19:19Nathalie,
19:20pour avoir vécu aux Etats-Unis
19:22et pour être allé au stade
19:23aux Etats-Unis,
19:24les spectateurs,
19:25ils dépensent vraiment
19:27beaucoup d'argent.
19:28Donc, ce sont des matchs
19:29qui sont comparés là-bas
19:30aux Etats-Unis.
19:32On nous explique
19:32que c'est 104 matchs
19:35de l'importance du Super Bowl.
19:37Donc, les gens vont dépenser
19:38énormément d'argent.
19:39C'est de l'argent
19:40qui va revenir à la FIFA.
19:41Donc, aux fédérations
19:43qui en sont membres,
19:44il y en a 211.
19:45Et donc, en fait,
19:46Janine Fontino,
19:47il solidifie son rôle.
19:50Il veut asseoir son pouvoir
19:52pour plusieurs années,
19:53pour longtemps.
19:54Oui, puisqu'on estime déjà
19:55que les retombées économiques
19:56du futur mondial,
19:57du prochain mondial,
19:57seraient à peu près
19:58de 8 milliards d'euros,
19:59ce qui est 2 milliards de plus
20:00que le Qatar.
20:01Véronique Reissoult,
20:02est-ce qu'il y a des commentaires
20:02de la part des internautes
20:03justement sur ce prix
20:05remis à Donald Trump ?
20:06Et puis, on l'a dit,
20:07sur cette bromance
20:07avec Janine Fontino.
20:09Si je vous le mets dans l'ordre,
20:10on va mettre de côté
20:10le tirage,
20:11les pronostics, etc.
20:13Le deuxième sujet,
20:14c'est évidemment
20:14le prix de la paix.
20:16Autant vous dire
20:17qu'il n'est pas pris au sérieux.
20:18Et encore,
20:19je suis aimable en disant
20:20pas pris au sérieux.
20:22C'est énormément de commentaires
20:24partout dans le monde,
20:24là pour le coup,
20:25où les uns et les autres
20:26disent peut-être bromance,
20:27mais sincèrement,
20:28c'est ridicule.
20:29Il est détourné,
20:30il est moqué.
20:31Je vous invite à aller voir
20:32sur certaines plateformes
20:33parce que les internautes
20:35sont créatifs.
20:35Après,
20:37il y a un autre sujet
20:38autour de ça
20:39qui revient à cette histoire
20:40d'argent,
20:40c'est que quand il parle
20:41de la FIFA,
20:42il y a beaucoup,
20:43beaucoup,
20:43beaucoup de commentaires
20:44autour de la corruption,
20:46de la réalité de,
20:46je ne sais pas si c'est
20:47un chef d'État
20:48ou un pape,
20:49mais pour beaucoup de gens,
20:51son pouvoir est trop grand
20:52et cet afflux d'argent
20:54ne fait que renforcer
20:55les sujets autour
20:56de la corruption.
20:57Puis après,
20:58il y a un sujet
20:58dont ils ont beaucoup parlé.
21:00Alors,
21:00le prix des billets
21:01aux États-Unis,
21:02c'est un des sujets
21:02les plus commentés,
21:04mais c'est le fait
21:05que Donald Trump
21:07ait touché la coupe,
21:08vivement,
21:09ça choque énormément
21:10les gens.
21:11C'est quelque chose
21:12qui est une espèce
21:13de sacrilège.
21:15Ça,
21:15plus le prix de la paix,
21:17plus la corruption,
21:19on ne peut pas dire
21:19que les commentaires
21:20soient très aimables
21:21donc on va rester
21:21sur le tirage
21:22quand on veut être positif.
21:23On parlait du prix
21:24des billets,
21:25Xavier Montferrand,
21:26pour les supporters français
21:27qui vont se déplacer là-bas,
21:28il va falloir aussi
21:28sortir le chéquier
21:30ou le portefeuille.
21:32Ça peut le dire
21:33et on parlait effectivement
21:33du consommateur
21:35sur un match
21:36comme ça.
21:37Après,
21:38il ne faut pas non plus
21:38trop surévaluer ça.
21:41Le consommateur américain
21:43n'est pas le consommateur
21:44international
21:45d'un match de football.
21:49C'est vrai
21:50que les Américains,
21:50quand ils vont
21:51à un match,
21:51consomment énormément
21:53en merchandising,
21:54en nourriture.
21:56C'est assez impressionnant.
21:57C'est vraiment
21:58un moment de dépense
22:00assez fou.
22:02Une famille dépense
22:031000 dollars
22:03sur un match.
22:041000 dollars sur un match.
22:05Mais oui,
22:05en achetant un maillot,
22:06une main,
22:07un truc,
22:07un machin,
22:084 hot dogs,
22:094 fois des bières,
22:118 fois des bières,
22:1212 fois des bières.
22:12Parce que c'est conçu
22:13pour durer très longtemps.
22:14Exactement.
22:15Particulièrement
22:16au baseball.
22:16On va falloir alloger
22:17les matchs de football.
22:19Ça dure 3 heures.
22:20Donc on dépense
22:21toute l'après-midi.
22:22Après,
22:22ça va demander
22:23un certain budget
22:24pour y aller.
22:25Pour les Français,
22:25on peut estimer
22:26à peu près
22:26ou pas du tout ?
22:27Il y a des associations
22:29de supporters français
22:29qui ont considéré
22:30que s'ils veulent vivre
22:32plusieurs matchs,
22:34dont quasiment
22:34l'intégralité
22:35des matchs
22:35de l'équipe de France,
22:36eux aussi,
22:37ils attendaient
22:37de savoir
22:38où ça va tomber
22:38parce que ce n'est pas
22:39exactement le même prix
22:40suivant là où on joue.
22:42Ils estimaient
22:42qu'il fallait consacrer
22:44au moins 5000 euros.
22:455000 euros par personne
22:46pour suivre la compétition.
22:48On parlait des bleus.
22:50On va peut-être rappeler
22:50Xavier Montferrand
22:51ce qui les attend
22:52pour ceux qui nous rejoignent
22:53sur France Info
22:54dans les informés.
22:55Le premier match,
22:56groupe I,
22:58le premier match,
22:58France-Sénégal.
22:59France-Sénégal
23:00le 16 juin.
23:02Ensuite,
23:02le deuxième match,
23:03France contre soit Irak,
23:05soit Bolivie,
23:05soit Surinam.
23:06On le saura fin mars,
23:07début avril.
23:08Le 22 juin
23:09et la probable,
23:11et on l'espère,
23:12finale de groupe
23:13contre la Norvège
23:14le 26 juin.
23:16Avec, pour l'instant,
23:17on va dire de la chance,
23:18alors peut-être pas au tirage
23:19que vous le disiez,
23:20mais sur la trajectoire
23:21au moins physique,
23:22les stades
23:22dans lesquels vont jouer
23:23les bleus,
23:24la fameuse chance
23:24de Didier Deschamps
23:25pour rester poli.
23:28New York,
23:28Philadelphia,
23:29Boston et peut-être
23:30un match à Toronto,
23:31mais c'est quand même
23:32assez compact
23:33et ça lui permettrait
23:34effectivement de voir
23:35un peu plus loin
23:36que ses phases de groupe.
23:37Pour rester à l'est
23:38des Etats-Unis,
23:39Nathalie Annetta,
23:40ce sera la DRDDR
23:41pour Didier Deschamps,
23:43sa dernière compétition.
23:43C'est sa quatrième
23:47Coupe du Monde d'affilée.
23:48Jamais aucun sélectionneur
23:49n'aura fait ça
23:50quand vous lui posez
23:51cette question.
23:51Il dit évidemment
23:52jamais personne
23:52n'est resté aussi longtemps.
23:54Néanmoins,
23:55il ne faut pas bouder
23:55son plaisir,
23:56se qualifier
23:57quatre fois de suite
23:58pour une compétition.
23:59Ce n'est pas donné
24:00à tout le monde.
24:01La France est devenue
24:02désormais une nation d'élite,
24:04mais c'est vrai
24:05que la nouvelle génération
24:06ne sait pas ce que c'est
24:07que de regarder
24:08une compétition
24:09sans son équipe
24:09à la télé.
24:10La douleur que ça provoque.
24:11Nous, nous sommes assez vieux
24:12autour de cette table
24:13pour l'avoir vécu.
24:15Voilà, c'est grâce
24:16à Didier Deschamps
24:17en partie.
24:18C'est vrai que l'équipe
24:18de France aujourd'hui
24:19fait partie de cette élite
24:21footballistique.
24:22On vous fait vivre
24:22beaucoup de souvenirs
24:23douloureux,
24:24Xavier Monferron,
24:24ce soir.
24:25On est désolé.
24:25Le Sénégal en 2002,
24:2694.
24:28Les Etats-Unis,
24:29effectivement,
24:29depuis 98,
24:31si je ne me trompe pas,
24:31nous sommes là
24:32à chaque fois.
24:33Xavier Monferron.
24:35Effectivement,
24:35les jeunes ne savent pas
24:38la chance qu'ils ont
24:39et ne se rendent pas compte
24:40que...
24:41Les jeunes français,
24:41parce que les jeunes italiens,
24:42en revanche,
24:43oui, c'est pas faux.
24:44Il dérouille.
24:45Il dérouille.
24:45C'est quelques années
24:46que c'est un peu difficile.
24:47Moi qui ai grandi
24:47avec mes deux premiers
24:48coups du monde
24:48en 90 et en 94,
24:50je sais le traumatisme
24:51que c'est de ne pas avoir
24:52son équipe au Mondial.
24:53Après, je me suis bien rattrapé.
24:55Franchement, je ne suis pas
24:55le plus à peu.
24:55Les Italiens,
24:56Nathalie Annetta,
24:57qui pourraient d'ailleurs
24:57ne pas être là une nouvelle fois.
24:59La troisième fois d'affilée,
25:00oui, s'ils ne passaient pas
25:01les barrages du mois de mars.
25:02Qu'est-ce qui leur arrive
25:03à ces Italiens ?
25:04Eh bien, voilà, ça reste...
25:05Alors, c'est peut-être
25:06le grand paradoxe.
25:07Je pense que l'Italie
25:07est un très grand pays de football
25:09qui n'a plus de grandes équipes.
25:11Alors que la France
25:11a de grandes équipes
25:13mais n'est pas
25:14un grand pays de football.
25:14Ils ont gagné l'euro
25:15quand même les Italiens.
25:16Oui, alors c'était
25:17un concours de circonstances
25:19en 2021,
25:20une équipe habitée.
25:20Tout ça, ce sont des choses
25:21qui peuvent arriver
25:22mais ça ne dit pas
25:23une immanence
25:25dans la manière
25:25de fabriquer des champions
25:27et une formation italienne
25:28qui est en perdition.
25:29Donc, voilà,
25:30mais ça reste
25:30un grand pays de football
25:31sans grande équipe nationale.
25:31On verra s'ils sont
25:32du côté des Etats-Unis,
25:33du Mexique et du Canada
25:35l'été prochain.
25:36On continue à parler
25:36bien sûr de ce tirage
25:37au sort du mondial.
25:392026,
25:39les enjeux sportifs
25:40et géopolitiques.
25:42La seconde partie
25:42des informés
25:43dans un instant.
25:44Il est 20h30
25:44sur France Info.
25:50Et l'info,
25:51c'est avec vous,
25:51Stéphane Milhomme.
25:52Et sous la neige
25:53de Washington,
25:53la France connaît maintenant
25:54ses adversaires de l'été
25:56pour la Coupe du Monde
25:57sur le continent américain.
25:58Les Bleus affronteront
25:59dès le 16 juin
26:00le Sénégal.
26:01la Norvège le 26
26:02et un barragiste.
26:03Cette dernière équipe
26:04sera connue en mars
26:05et ce sera soit
26:06la Bolivie,
26:07le Suriname
26:08ou l'Irak.
26:09Le Mexique affrontera
26:10l'Afrique du Sud
26:11en match d'ouverture
26:12le 11 juin
26:13à Mexico.
26:14Des rencontres également
26:15au Canada
26:15et bien sûr
26:16aux Etats-Unis
26:17à partir du 9 juin.
26:19La poursuite
26:19de l'examen
26:20du budget
26:20de la sécurité sociale.
26:21Une majorité
26:22de députés
26:23a déjà voté
26:24la partie recette
26:25cet après-midi
26:26en seconde lecture
26:27et les députés
26:28rétablissent maintenant
26:29la création
26:30d'un réseau
26:31France Santé.
26:32C'était le souhait
26:33du Premier ministre
26:34Sébastien Lecornu.
26:35Pour améliorer
26:35l'accès aux soins,
26:37le Sénat avait supprimé
26:38cette mesure
26:39la qualifiant
26:39de coquille vide.
26:41Une enquête est ouverte
26:42par le parquet de Rennes
26:43après un survol
26:44de drones
26:44la nuit dernière
26:46au-dessus
26:46d'un site militaire
26:47sensible de Brest,
26:49la base qui abrite
26:50les sous-marins
26:51de la dissuasion
26:51nucléaire française.
26:52A ce stade,
26:53le procureur
26:54affirme qu'aucun lien
26:55avec une ingérence
26:56étrangère
26:57n'est établi.
26:58Pas de pilote
26:59identifié,
27:00pas de drone
27:00abattu,
27:01les fusillés marins
27:02ont procédé
27:03à un tir
27:03de brouilleur
27:04et non pas
27:05d'arme à feu
27:05lors de l'intrusion
27:06et toujours
27:07selon le magistre.
27:08L'Union européenne
27:09afflige une amende
27:10de 120 millions d'euros
27:11au réseau social
27:12X pour plusieurs
27:13manquements
27:13aux règles européennes
27:15sur le numérique
27:15avec cette vive réaction
27:17et au plus haut niveau
27:18des Etats-Unis.
27:19Pour le secrétaire d'Etat
27:20Marco Rubio,
27:22l'amende
27:22contre le réseau social
27:23d'Elon Musk
27:24représente
27:25une attaque
27:26contre le peuple
27:26américain.
27:28Ça commence
27:28très fort
27:29pour le Téléthon,
27:30plus de 4 millions d'euros
27:31déjà récoltés
27:31à 20h.
27:33L'an dernier,
27:33c'est un total
27:34de 96 millions d'euros
27:35que vous aviez donnés.
27:37Alors pour cette 39e édition,
27:39un petit rappel
27:40des fondamentaux.
27:40Vous composez le 36-37
27:42pour les promesses
27:43ou bien direction
27:44Internet,
27:45le site du Téléthon
27:46pour permettre
27:46de donner de l'argent
27:47pour de nouvelles recherches
27:48contre les malades.
27:49Il a dit rare.
27:51France Info
27:5320h, 21h
27:55France Info
27:57Les informés
27:57Victor Matel
27:59Avec toujours
28:00dans le studio
28:00de France Info
28:01Nathalie Aneta
28:02directrice des sports
28:03de Radio France
28:04Xavier Montferrand
28:04journaliste
28:05à la direction
28:06des sports
28:07Kevin Vessière
28:07fondateur du FC
28:08Géopolitique
28:10ce qui décrypte
28:10les enjeux
28:11autour du football
28:12enjeux internationaux
28:13et géopolitiques
28:14Véronique Reissult
28:15présidente de Backbone Consulting
28:17et spécialiste
28:17des réseaux sociaux
28:18et Guillaume Naudin
28:19chroniqueur international
28:20à RFI
28:21c'est la fabrique
28:22du monde.
28:23On continue bien sûr
28:24à décrypter
28:25ce tirage au sort
28:26du mondial
28:272026.
28:28On peut le rappeler
28:29une nouvelle fois
28:30la France
28:30qui affrontera
28:31l'été prochain
28:32à partir du mois de juin.
28:34Xavier Montferrand
28:34on nous redonnera
28:35toutes les dates
28:36la Norvège
28:36bien sûr
28:37le Sénégal
28:38et puis un pays
28:39barragiste
28:39Nathalie Aneta
28:40je vois que vous
28:41levez déjà le doigt.
28:42Non mais parce que
28:43nous sommes en train
28:44de calculer
28:45la suite
28:46du programme
28:47de l'équipe de France.
28:47Je suis allé vous interroger dessus
28:48si elle se calme qui ?
28:50Ça s'annonce un peu corsée.
28:51Alors la bonne nouvelle
28:51c'est que vous avez
28:52un 16ème de finale
28:53si vous parliez.
28:53Ça veut dire qu'elle a une mauvaise
28:54je le sens.
28:55Plutôt calme.
28:57Après ça se gâte.
28:59Après ça se gâte.
29:00On rappelle la nouveauté
29:00il y aura des 16ème de finale
29:02qui se rencontrent
29:03un 3ème de groupe
29:043ème du groupe
29:05CDFGH
29:06enfin bon bref
29:07vous avez un 3ème de groupe.
29:08Mais en fait
29:10si la France finit
29:101ère de son groupe
29:12elle peut rencontrer
29:13dès les 8ème de finale
29:14l'Allemagne
29:15si elle finit 2ème
29:17elle peut rencontrer
29:18le Brésil.
29:19Si l'Allemagne finit 1ère aussi ?
29:20Oui d'accord.
29:20C'est à dire que
29:21c'est pas un avantage du coup.
29:22D'accord c'est pas un avantage.
29:23Voilà.
29:24Et rencontrer
29:25si la France finit 2ème
29:26potentiellement
29:27un France-Brésil
29:28à ce moment là
29:30mais si la France
29:31on pourrait jouer
29:31en radicale d'ici là
29:32la cascade
29:33la cascade de la France
29:35si elle finit 1ère
29:36c'est 8ème de finale
29:37l'Allemagne
29:37quart de finale
29:38les Pays-Bas
29:39demi-finale
29:39l'Espagne.
29:41C'est à dire
29:41c'est un tunnel européen
29:43c'est difficile
29:45de faire pire.
29:46Vous êtes champion du monde
29:47et champion d'Europe.
29:47C'est difficile de faire pire.
29:48Vous êtes vraiment champion.
29:49C'est pas mal.
29:50Sacré programme Guillaume.
29:51C'est difficile de faire pire.
29:52Effectivement
29:53le dernier euro
29:55ne s'est pas arrêté
29:55en demi-finale
29:56contre l'Espagne.
29:57C'est ça qui s'est passé.
29:57Vous ne leur portez pas
30:00la poisse tout de suite.
30:01Je pense que c'était
30:01la bonne équipe
30:02à éviter en demi-finale
30:03pour atteindre la finale.
30:03C'est vraiment
30:04la chance de Didier-Echamps
30:06n'a pas frappé sportivement.
30:08C'est en terminant premier
30:10du groupe.
30:12Est-ce qu'on sait déjà
30:13ce qui se passe
30:13si on termine deuxième ?
30:14Si on termine deuxième
30:15on sait pardon
30:16que c'est le Brésil
30:17qu'on n'est pas bien quand même.
30:19Le Brésil n'a pas déjà
30:21gagné contre le Maroc.
30:23Il faut se méfier.
30:24C'est vrai.
30:24Très belle équipe.
30:26Il faut se méfier effectivement.
30:27Ça permet peut-être
30:27de redire un mot
30:28sur les favoris
30:29parce qu'on sait
30:29qu'il y a l'intelligence artificielle
30:31qui travaille toute seule
30:32pour nous dire
30:32que ce sera telle ou telle équipe.
30:34L'Espagne notamment
30:35qui serait la grande favorite
30:36devant le Brésil,
30:38devant l'Angleterre,
30:39la France, etc.
30:40Qu'est-ce que vous en pensez vous ?
30:41C'est la grande favorite
30:41l'Espagne avec la France.
30:43C'est incontestable
30:43à la fois par son palmarès
30:45et par son style de jeu
30:46et par la qualité intrinsèque
30:48de ses joueurs.
30:49Soyons honnêtes.
30:49On a l'habitude,
30:52les Espagnols,
30:53quand ils se mettent à gagner,
30:54ils ne lâchent pas l'affaire
30:55pendant plusieurs compétitions d'affilée.
30:58Après, bien sûr,
30:58la France fait partie
31:00des très grands favoris
31:01parce que là aussi,
31:02il y a aussi un renouvellement
31:03de générations.
31:05Didier Deschamps,
31:06il en a vu passer des générations
31:07et toutes,
31:08en dehors de l'accident
31:09des huitièmes de finale de 2021,
31:11sont allées soit en demi-finale,
31:13soit en finale,
31:13soit ont remporté un titre.
31:16Après, il y a toujours
31:18des outsiders.
31:20Est-ce que ce sera
31:20à un moment,
31:21le moment de l'Angleterre,
31:23par exemple ?
31:24Déjà, est-ce que ce sera
31:25le moment de l'Angleterre,
31:26par exemple ?
31:27Et puis, il y a évidemment
31:28les Sud-Américains,
31:30dont l'Argentine
31:30de Lionel Messi
31:32qui jouera sa sixième
31:34Coupe du Monde
31:35avec Cristiano Ronaldo.
31:36C'est le record.
31:37C'est le Portugal.
31:38Est-ce qu'on est sûr
31:38qu'il va jouer Lionel Messi ?
31:39Oui, oui, a priori.
31:41Il a redit en tout cas
31:42qu'il voulait être là.
31:43Il sera peut-être champion
31:44des Etats-Unis
31:45ce week-end, d'ailleurs.
31:47C'est le seul titre
31:47qui lui manque.
31:48Attention, on peut oublier
31:49le Portugal.
31:49Oui, le Portugal,
31:50effectivement.
31:50Le Portugal, pour moi,
31:51fait partie des favoris.
31:52Il a gagné la Ligue des Nations
31:54cette année.
31:55Tiens, on parlait de géopolitique.
31:56Peut-être que ça rejoint
31:57plus l'histoire,
31:57mais en France-Allemagne,
31:58ça rappelle quelques souvenirs
31:59qui est une vise.
32:00On parlait effectivement
32:01de souvenirs de Coupe du Monde.
32:02Moi, je ne l'ai pas connu
32:03ce match de 1982,
32:04mais je sais qu'il a lisé
32:05pas mal de souvenirs.
32:06Vous aviez mon ferant
32:07non plus dans le moment.
32:07Non, c'est bon.
32:08Merci pour votre délicatesse.
32:13On parlait des nations
32:14historiques du football
32:15pour l'Allemagne et le Brésil,
32:16même si on les rencontre
32:17effectivement au huitième de finale.
32:18C'est plutôt des nations
32:19historiques qui, pour l'instant,
32:19sont en reconstruction
32:20au niveau de leur sélection
32:21nationale et qui font peut-être
32:23moins peur que l'Espagne,
32:25l'Argentine ou l'Angleterre.
32:26Mais après, lors des grandes
32:27compétitions, il y a aussi
32:28ces grandes équipes
32:29qui peuvent aussi se révéler.
32:30Tiens, vous gardez la main,
32:31Kevin Vessières, comme on dit.
32:32On l'a dit, ce mondial
32:33se jouera principalement
32:35aux Etats-Unis,
32:36mais il y a aussi le Canada
32:37et le Mexique.
32:38On sait que les relations
32:39ne sont pas faciles,
32:42c'est le moins que l'on puisse dire,
32:42entre Donald Trump
32:43et ses homologues canadiens
32:45et mexicains.
32:46Où est-ce que va se loger
32:47la géopolitique
32:48d'ici le mois de juin ?
32:49De toute façon,
32:50c'est vrai que,
32:50comme on a pu le dire,
32:51sur les 104 matchs,
32:53il y en a plus des trois quarts
32:54qui vont avoir lieu
32:54aux Etats-Unis.
32:56Donc c'est vrai que
32:56quand cette Coupe du Monde,
32:58en tout cas,
32:58a été voulue,
32:59organisée sur trois pays,
33:01il y avait une volonté
33:02finalement de renforcer
33:02les liens au niveau
33:03de l'Amérique du Nord
33:04et avec aussi le Mexique.
33:06Mais depuis la présidence
33:06de Donald Trump,
33:07en tout cas,
33:07ce n'est plus du tout le cas,
33:08avec des relations
33:09qui sont beaucoup plus
33:09attendues.
33:11Et puis surtout,
33:11Donald Trump
33:12qui monopolise la parole
33:13et qui multiplie
33:15les événements
33:15pour cannibaliser
33:18cette Coupe du Monde
33:18avec la création
33:19d'une task force
33:20en mars dernier,
33:21alors que finalement,
33:21la compétition avait déjà lieu.
33:23Et je pense qu'on va
33:24assez peu voir finalement
33:25le Canada et le Mexique
33:27sur le plan
33:28en dehors de la Coupe du Monde.
33:30Après, peut-être
33:30que sur le plan
33:31qui est intéressant aussi
33:32avec une Coupe du Monde
33:33et aussi avec l'aléa sportif,
33:35notamment aussi avec le football
33:36où parfois des petites équipes
33:37peuvent en tout cas
33:38avoir des résultats différents.
33:39C'est peut-être
33:40que le Mexique
33:40ou le Canada
33:41vont se révéler,
33:41les Etats-Unis
33:41vont tomber très vite
33:42et ça peut créer
33:43un autre récit
33:44par la suite.
33:45La géopolitique, finalement,
33:46peut être influencée
33:47par les résultats sportifs,
33:48Guillaume Nodin ?
33:49Oui, absolument.
33:50Après, il faut se souvenir
33:52que Donald Trump,
33:53les deux premiers pays
33:55qu'il a attaqués
33:55en arrivant
33:56avec ses droits de douane,
33:57c'était le Mexique
33:58et le Canada.
34:00Et il y a une vraie défiance
34:04maintenant au Canada
34:05vis-à-vis des Etats-Unis
34:07pour y être allé très récemment.
34:09Si l'équipe de France
34:10joue un match à Boston,
34:12par exemple,
34:13je ne suis pas sûr
34:13qu'il y ait beaucoup de Français
34:14qui descendent de Montréal
34:15parce que la dernière fois
34:16que moi,
34:17j'ai passé cette frontière
34:18par la route,
34:18c'était au mois de juin.
34:19Il n'y avait personne,
34:20aucun Canadien
34:21ne veut aller aux Etats-Unis.
34:23Il y a une rancœur
34:25qui est assez extraordinaire
34:26et je pense que c'est
34:27un peu pareil au Mexique.
34:28On va voir à l'occasion
34:30des Jeux Olympiques d'hiver
34:32cette rancœur
34:33parce qu'il y a un sport
34:34où les Américains
34:35et les Canadiens rivalisent.
34:37C'est le hockey sur glace
34:38évidemment
34:39puisqu'il n'y a pas les Russes
34:41qui sont normalement
34:41la très grande nation de hockey
34:44et c'est dans ces matchs de hockey
34:46et notamment du championnat nord-américain,
34:49la fameuse NHL,
34:50qu'on a vu
34:51les protestations canadiennes
34:52les plus virulentes.
34:54Rarement le sport
34:56avait à ce point
34:58pris la politique
35:00et la défense de son pays
35:01de cette manière-là.
35:02Les Canadiens
35:03ont estomaqué réellement
35:05tous les observateurs
35:06spécialistes du sport
35:08en Amérique du Nord.
35:09Ça peut être un feuilleton
35:10cette histoire, c'est vrai.
35:11Avec le hockey qui arrive
35:12au mois de février
35:13qu'on vivra sur France Info
35:16pendant les géos d'hiver,
35:17c'est vrai que ça peut
35:18être un petit feuilleton
35:20jusqu'à la Coupe du Monde.
35:20Jeux olympiques en Italie.
35:22Oui, à Milan.
35:23À Milan, effectivement.
35:25Guillaume Naudin,
35:26on a parlé effectivement
35:27des droits de douane
35:27avec le Mexique,
35:29avec le Canada.
35:30Depuis, ça a continué.
35:31Il y a la lutte contre le narcotrafic
35:32avec le Mexique.
35:34Il y a l'annexion,
35:34la volonté d'annexion
35:35de Donald Trump du Canada.
35:37Alors ça s'est un petit peu calmé.
35:38Je crois qu'il y avait
35:39une petite rancœur personnelle
35:40vis-à-vis du précédent Premier ministre,
35:43Justin Trudeau.
35:44Ça s'est un petit peu calmé
35:45avec Marc Carney.
35:46Mais effectivement,
35:48comme je vous le disais,
35:49il y a une vraie défiance
35:50et les Canadiens
35:53ne savent pas trop
35:53comment essayer
35:55de ramener les choses
35:57à un niveau
35:58un peu plus raisonnable.
36:00Parce que, par exemple,
36:01quand il est allé en Asie,
36:04Donald Trump,
36:04il devait rencontrer,
36:06pour le Forum de la paix,
36:06il aurait pu rencontrer
36:08le Premier ministre canadien.
36:09Il a refusé
36:10de le prendre au téléphone,
36:11ne serait-ce que même
36:12de le croiser cinq minutes.
36:13Donc voilà,
36:14l'ambiance n'est pas
36:15exactement au beau fixe.
36:16Sur ces liens Mexique
36:17et Canada
36:18avec Donald Trump,
36:19Véronique Ressoult ?
36:20Les Canadiens,
36:21effectivement,
36:22qui, a priori,
36:23n'étaient pas dans l'animosité.
36:26Aujourd'hui,
36:26ce n'est que des critiques.
36:28Il n'y a pas
36:28de commentaires positifs.
36:30Voir même,
36:31ils considèrent
36:31que leur vrai allié,
36:33c'est l'Europe
36:33et qu'on devrait
36:34même créer
36:35une alliance
36:36Europe-Canada.
36:38Et il y a d'ailleurs
36:39pas mal d'accords commerciaux
36:40qui sont en train
36:40de se développer aujourd'hui.
36:42Donc,
36:43entre l'Europe
36:44et le Canada,
36:45plus spécifiquement,
36:46d'ailleurs,
36:46la France,
36:47l'Allemagne
36:47et le Canada.
36:48Et donc,
36:48on voit bien que,
36:50oui,
36:51je ne sais pas si le sport
36:51pourra résoudre le sujet,
36:53mais les Canadiens
36:53sont très remontés.
36:54Après,
36:55le Mexique,
36:55c'est une relation
36:56qui est plus compliquée.
36:57Il ne s'exprime pas
36:58tout à fait
36:58de la même façon.
37:00Et autour
37:00de cette Coupe du Monde,
37:01ça fait partie
37:02des points
37:02qui interrogent.
37:04C'est clairement
37:05comment est-ce que
37:06les supporters
37:07vont se comporter,
37:08sachant qu'on parle
37:09des équipes.
37:10Mais il y a aussi
37:10les supporters,
37:11le coup pour venir,
37:12l'envie de venir
37:13et quelle équipe
37:14peut soutenir.
37:15Kevin Vessière,
37:16on a évoqué déjà
37:17tout à l'heure
37:17ces histoires
37:18de visa,
37:19de qui pourra
37:20finalement aussi
37:20rentrer dans le pays
37:21pour voir la compétition.
37:23C'est un peu l'inverse
37:24en quelque sorte
37:24des Jeux Olympiques
37:25de Paris l'an dernier
37:27où on avait l'impression
37:27que la France
37:28accueillait le monde.
37:29Cette fois,
37:29c'est Donald Trump
37:29qui choisit finalement
37:30qu'il rentre
37:31ou qu'il ne rentre pas ?
37:32Alors,
37:32je pense qu'il y a quand même
37:33la création
37:33d'un FIFA Pass
37:34pour aider les supporters.
37:35Par contre,
37:35après pour le travel ban
37:36qui concerne 19 ressortissants
37:38de pays,
37:39ça va concerner
37:39les supporters de Haïti
37:40et les supporters iraniens.
37:42Après,
37:42à voir aussi
37:43avec la politique internationale
37:44de Donald Trump
37:44si ça ne va pas être
37:45un moyen de pression
37:46vis-à-vis d'autres pays
37:47avec qui il veut
37:48imposer des sanctions.
37:51Mais ce qui est sûr,
37:51en tout cas,
37:52oui,
37:52c'est que cette compétition
37:53va être instrumentalisée
37:54politiquement.
37:55Et aussi,
37:56un point qu'on a peu évoqué,
37:58c'est l'instrumentalisation
37:58politique interne
37:59puisqu'on sait
38:00qu'il y a pas mal
38:01de villes démocrates
38:02qui accueillent
38:03cette compétition
38:03et que Trump,
38:04en tout cas,
38:04a déjà fait tomber
38:06la menace
38:06le fait qu'il pourrait
38:07délocaliser ses matchs
38:08même s'il n'en a pas
38:09le pouvoir
38:09si, en tout cas,
38:10il y avait les conditions
38:11sécuritaires qui ne seraient pas
38:12réunies.
38:12Los Angeles,
38:12San Francisco notamment.
38:13Et derrière ça,
38:14en fait,
38:14finalement,
38:14c'est qu'il prépare le terrain
38:15pour les élections
38:16du mandat,
38:17notamment vis-à-vis
38:18des Républicains
38:18contre les démocrates.
38:19Il y a quelques jours,
38:21des associations
38:21des droits,
38:23des défenses des libertés
38:23étaient réunies
38:24à Washington
38:25pour dire,
38:26écoutez,
38:27c'est quand même
38:28un problème
38:28d'arriver dans un pays
38:29où,
38:30dans les 11 villes américaines
38:32où il y a des matchs
38:33qui sont programmés,
38:34il y a eu plus de 90 000
38:35arrestations
38:36de la police
38:37de l'immigration
38:38et on reprochait,
38:41grosso modo,
38:41à Janine Fantino
38:42après la Russie,
38:44après le Qatar,
38:45d'avoir dit
38:45on va faire
38:46une belle Coupe du Monde
38:47pour les droits de l'homme
38:47et de ne pas tenir
38:49ses promesses,
38:50de laisser faire ça,
38:51de valider ça
38:52donc avec l'assentiment
38:54de la FIFA.
38:54Et c'était problématique.
38:56Effectivement,
38:56le travel ban
38:57pour les Iraniens,
38:59pour les Haïtiens,
39:00potentiellement
39:00pour des barragistes
39:01également,
39:03ça peut être
39:04évidemment problématique.
39:05On peut imaginer,
39:06Nathalie Annetta
39:07ou Xavier Montferrand
39:08qu'avec cette Coupe du Monde,
39:10justement,
39:10Donald Trump
39:10a douci,
39:11en quelque sorte,
39:12certaines règles
39:13pour justement
39:13montrer une bonne image,
39:14le fameux soft power.
39:15Alors,
39:16il semblerait
39:16que ce soit plutôt
39:17l'averse
39:17qui se produise.
39:18Donald Trump
39:19veut au contraire
39:19montrer comment ça fonctionne
39:21chez lui
39:21et c'est qui le patron.
39:23C'est vrai que normalement,
39:24la FIFA,
39:25à la main,
39:26sur une organisation,
39:27on doit mettre
39:29au service
39:30de l'organisateur
39:32quand on est pays hôte
39:33la sécurité,
39:33on doit garantir
39:34les transports,
39:35mais néanmoins,
39:36c'est la FIFA
39:37qui est seule décideur.
39:38On voit
39:38comme Gianni Infantino
39:39est gênée
39:40à l'idée de dire
39:40il est impossible
39:42de délocaliser des matchs
39:43parce que c'est la FIFA
39:44qui commande.
39:45Normalement,
39:45c'est le discours
39:46qu'il doit tenir.
39:48C'est tout à fait normal.
39:49Il ne le dit pas
39:50comme il ne dit pas
39:51la sécurité
39:52qui normalement,
39:53quand on organise
39:53un grand événement sportif,
39:55on fait appel
39:55à des polices
39:56du monde entier
39:57parce que c'est aussi
39:58comme ça
39:58que ça fonctionne.
39:59C'est un événement international.
40:00Et puis chacun sait gérer
40:01ses supporters
40:02et c'est très important
40:03ce savoir-faire mélanger.
40:04Les Qataris
40:05l'avaient évidemment fait.
40:06Là,
40:06pour la première fois,
40:07alors on est encore
40:08un peu loin de l'événement,
40:09mais les services
40:11de sécurité
40:11commencent à s'inquiéter
40:12puisqu'ils n'ont pas encore
40:13été sollicités
40:14par les services américains.
40:16Donc on voit bien
40:17qu'adoucir,
40:19ce n'est pas
40:20le deuxième prénom
40:21de Donald Trump.
40:21C'est plutôt
40:22l'inverse
40:23qu'il souhaite affirmer.
40:25C'est comme ça
40:26que ça marche
40:26et c'est moi qui décide.
40:27Parce qu'une coupe du monde,
40:28c'est un moyen
40:28d'envoyer des messages
40:29de toute façon.
40:30Il va à nouveau montrer
40:31qu'il est au centre du monde,
40:32Kevin Vessière,
40:32Donald Trump.
40:33Oui, mais c'est ce que
40:33j'avais pu en tout cas dire
40:35aussi par rapport à la Russie
40:36et par rapport au Qatar
40:37où le message,
40:37c'était un peu
40:38on s'ouvre au monde
40:39et venez en tout cas
40:40découvrir notre pays
40:41et aussi notre culture.
40:42Là, pour Donald Trump,
40:43en tout cas,
40:43c'est plutôt de dire
40:44voilà les États-Unis,
40:45on est la première puissance mondiale
40:46et quand vous venez chez nous,
40:48vous conformez à nos règles.
40:49Avec quatre fuseaux horaires,
40:50on l'a dit,
40:51pour cette coupe du monde.
40:51Il va y avoir le casse-tête,
40:52on l'a dit tout à l'heure
40:53Xavier Montferrand,
40:54pour savoir
40:55où est-ce que la France
40:56va jouer,
40:56dans quelle ville,
40:57dans quel stade.
40:58Il va y avoir le casse-tête
40:59aussi pour les diffuseurs français,
41:01d'avoir les meilleurs horaires
41:02pour que nous ayons une chance,
41:04nous,
41:04de voir ces matchs
41:05à une heure décente,
41:06si je puis dire.
41:06Alors,
41:07on sait à peu près
41:09à quelle horaire
41:09on va être mangé,
41:10entre guillemets,
41:11parce que ça reste
41:12sur la côte Est
41:13pour les Français,
41:15donc on a quand même
41:17le moins de...
41:18Pardon,
41:18on n'a pas d'équipe
41:19sud-américaine.
41:20On n'a pas d'équipe
41:20sud-américaine.
41:21Oui, ça joue sur le fait
41:22que ça joue.
41:23Effectivement,
41:23je n'avais pas regardé encore
41:25s'il y a potentiellement
41:27la Bolivie.
41:27Oui.
41:28Potentiellement,
41:28il y aura un match
41:29peut-être en pleine nuit
41:30contre la Bolivie
41:32s'ils se qualifient,
41:34mais c'est vrai
41:34qu'avec le Sénégal
41:35et la Norvège,
41:35on aura des horaires
41:36plutôt aménagés
41:37On va dire occidentaux.
41:39Oui, occidentaux.
41:40Plutôt européens.
41:41Pour ces matchs-là,
41:42ça va dire...
41:4320h-21h chez nous
41:43et des matchs
41:44plutôt en journée.
41:46Journées aux Etats-Unis.
41:47Oui, effectivement.
41:48Ce sera ça.
41:49On sera demain
41:50à 18h30
41:50parce que c'est encore
41:51la spécificité
41:53de ce tirage au sort
41:54qui est très,
41:55très compliqué.
41:56Ils refont une cérémonie
41:58beaucoup plus courte
41:59demain,
42:00toujours au Kennedy Center
42:01de Washington,
42:02la FIFA,
42:03pour annoncer
42:03les horaires,
42:04les stades précisément
42:07et donc
42:07les différentes affiches.
42:08Pourquoi vous ne pouvez pas
42:09les connaître ce soir ?
42:10Parce que justement
42:11pour des questions
42:11de décalage horaire,
42:12de fuseau,
42:13de diffuseur,
42:13qui paye combien ?
42:15Parce qu'à la fin,
42:16c'est quand même toujours
42:16le nerf de la guerre.
42:18Ceux qui payent le plus,
42:19les très, très gros
42:20diffuseurs,
42:21qu'ils soient américains,
42:23qu'ils soient
42:23asiatiques,
42:26eux,
42:26ils mettent beaucoup d'argent
42:27pour avoir acquis
42:27les droits de cette Coupe du Monde.
42:28donc ils veulent aussi
42:29des horaires
42:30qui les arrangent
42:31pour les affiches.
42:32Tout ça,
42:32quand vous avez
42:33104 matchs
42:34à projeter,
42:35c'est très compliqué.
42:36Donc,
42:36il fallait 24 heures de plus.
42:38Et on va peut-être redonner,
42:39Xavier,
42:39parce que ça fait un bon quart d'heure
42:40qu'on ne l'a pas dit,
42:41les adversaires de la France
42:42pour ce mondial.
42:43Donc,
42:44en ouverture de la compétition
42:47pour la France,
42:48le 16 janvier,
42:49le 16 juin,
42:51donc France-Sénégal.
42:52On prend un peu de patience.
42:54Le France contre un barragiste,
42:56donc Irak, Bolivie ou Suriname,
42:58le 22 juin.
42:59Et pour terminer,
43:00le France-Norvège,
43:01le 26 juin.
43:03A priori,
43:04ça sera une Coupe du Monde.
43:06En tout cas,
43:06un premier tour uniquement
43:08américain,
43:10états-unien
43:10pour les bleus.
43:12Si vous voyez apparaître Toronto
43:13dans le programme demain,
43:14c'est qu'on parlait des négociations,
43:16etc.,
43:16c'est que c'est apparu au dernier moment.
43:17Je croyais que vous alliez dire
43:18que je me suis trompé,
43:19mais j'allais dire non,
43:19j'espère quand même
43:20que vous avez bien regardé.
43:21A priori,
43:22la première,
43:23si je m'en tiens,
43:24la première mouture de la FIFA,
43:26vous avez un France-Sénégal
43:27à New York,
43:28le 16 juin,
43:30je vais y arriver,
43:30le France contre un barragiste
43:31à Philadelphie,
43:33le France-Norvège à Boston,
43:35mais ça peut changer.
43:36Et si vous terminez premier
43:37de ce groupe,
43:38vous rejouez à New York,
43:40si vous êtes premier de ce groupe
43:42et que vous jouez le 30 juin
43:43à une équipe plutôt facile
43:46parce que ce sera un des troisièmes.
43:47Un des troisièmes, oui.
43:48Mais effectivement,
43:49vous pouvez péquer la cascade.
43:50Le chemin,
43:51c'est ça,
43:51on le connaît,
43:53c'est la côte Est,
43:54donc de toute façon
43:54pour la phase de poule.
43:56Et derrière,
43:57c'est la côte Est aussi,
43:58si vous faites le boulot.
43:59C'est New York,
44:00Philadelphie,
44:01Boston.
44:01Jusqu'à la mi-finale,
44:03là, c'est Dallas.
44:03Et après,
44:04vous retournez à New York
44:05éventuellement pour la finale.
44:05Je veux dire que comme,
44:08je pense que les internautes
44:10font comme vous,
44:10essayent de décortiquer.
44:12Il y a,
44:12vous savez,
44:12des tas de sites
44:13où vous avez des paris
44:14sur qui va gagner,
44:15pas gagner, etc.
44:16La France était bien devant.
44:18Ça s'est écroulé.
44:19On descend,
44:20on descend.
44:20Les Espagnols
44:21viennent de nous doubler.
44:22La France est derrière,
44:24l'Angleterre et l'Argentine
44:25et on descend.
44:27Donc on mettième place
44:28pour l'instant.
44:29Pour le moment,
44:29on est deuxième
44:30à 14% derrière l'Espagne
44:31qui est à 16%.
44:32Donc ça ne joue à pas grand-chose.
44:33Mais on voit bien
44:34qu'on descend.
44:35Et quand on regarde
44:36les commentaires,
44:37c'est calcul là.
44:38Ils disent,
44:38ah bah oui,
44:38mais alors...
44:39Donc on le rappelle,
44:40un potentiel
44:43huitième de finale
44:43contre l'Allemagne,
44:44un quart contre les PUA
44:45et une demi-finale
44:46contre l'Espagne.
44:47Si tout se passe bien.
44:48D'où l'Espagne qui monte.
44:50Voilà.
44:50C'est ça.
44:51Finalement,
44:51tout ce qu'on disait au début
44:52sur, ah bah c'est chouette,
44:53tête de série,
44:54on ne peut pas tomber
44:54ni sur l'Angleterre
44:56ni sur les autres
44:56avant la finale.
44:58C'est justement
44:58pour ne pas tomber
44:59contre l'Angleterre
45:00qu'on se retrouve
45:01dans ce tableau-là.
45:02Je rappelle,
45:03puisque c'est pour
45:04que l'Espagne
45:04et l'Argentine
45:05ne se rencontrent pas
45:07et que la France
45:08ne rencontre pas
45:08l'Angleterre.
45:09En fait,
45:10ça,
45:10c'est une mauvaise idée.
45:12Peut-être que c'est
45:12l'enseignement
45:13de la nouveauté
45:14de ce tirage
45:15qu'on va peut-être
45:16suggérer d'arrêter.
45:17On verra ça
45:18le 19 juillet,
45:19le jour de la finale,
45:21si la France s'il est.
45:21Vous avez auprès de la FIFA.
45:24On rappelle cette nouvelle formule,
45:2648 équipes
45:26contre 32 auparavant.
45:28Le fait aussi
45:28qu'on évite peut-être
45:29Kevin Huessière,
45:30ce qu'on appelle
45:30normalement
45:30les groupes de la mort
45:32avec une ou deux équipes
45:33éliminées d'entrée.
45:34Là, du coup,
45:34ça n'arrivera pas.
45:35Avec les meilleurs troisièmes,
45:37en tout cas,
45:37on ne va pas y assister.
45:38Après, par contre,
45:39il y a quand même
45:39des groupes assez intéressants
45:40à suivre
45:41et c'est ça qui fait aussi
45:43le sel de cette Coupe du Monde
45:43avec notamment
45:44des nouvelles nations
45:45comme Haïti
45:45qu'on a hâte de voir
45:46sur le terrain.
45:46Et on l'a dit,
45:47ce Brésil-Maroc,
45:48notamment,
45:49dans les premiers matchs,
45:51Guillaume Naudin,
45:52on le disait,
45:52tout est politique.
45:53Nathalie évoquait
45:54ce fameux Kennedy Center
45:55où a eu lieu
45:55tout à l'heure
45:56la cérémonie à Washington.
45:58Là aussi,
45:58c'est politique.
45:59On est tout près
45:59de la Maison-Blanche.
46:00Normalement,
46:01le tirage au sort,
46:01il devait avoir lieu
46:02à Las Vegas,
46:03mais Donald Trump a dit
46:03non, je veux que ce soit
46:04chez moi.
46:05Oui, et c'est vraiment
46:06chez lui puisque
46:06depuis,
46:08c'est une des premières
46:09institutions qu'il a repris
46:10en main en arrivant
46:11à la Maison-Blanche.
46:16et qui décide
46:17quelles manifestations culturelles,
46:19parce que c'est
46:19un centre culturel national,
46:21le Kennedy Center,
46:22quelles manifestations culturelles
46:23peuvent se produire
46:24au Kennedy Center,
46:25quels artistes
46:26en sont dignes.
46:27Et effectivement,
46:29on a bien compris
46:30que Donald Trump
46:31voulait mettre la main
46:32sur les images
46:34de cette Coupe du Monde
46:35et se mettre en avant.
46:37Vous vous souvenez
46:37qu'au moment
46:38de la Coupe du Monde
46:39des clubs,
46:41qui était une sorte
46:41de répétition générale
46:43l'été dernier,
46:44c'est lui qui a remis
46:45un souvenir douloureux
46:45pour Xavier Montserrat.
46:46qui a remis la coupe
46:47aux joueurs de Tchèque-G.
46:48Il est resté sur la photo,
46:50alors que ça ne se fait
46:51pas du tout habituellement.
46:52C'est conforme
46:54à l'image de Vladimir Poutine
46:55dans les vestiaires
46:56de l'équipe de France.
46:57Ça ne arrive jamais.
46:58Ils ont ce pouvoir-là
47:00et cette vision-là.
47:01Il y a eu l'émir au Qatar aussi
47:01qui remet cette cape
47:03à Messi
47:04qui soulève
47:05la Coupe du Monde.
47:06Ça aussi,
47:07c'est un geste éminemment politique.
47:08Ils ont une autre vision
47:09d'utilisation du sport
47:10parce qu'ils savent
47:10à quel point les images
47:12et le sport est puissant
47:14et le football
47:14est le sport le plus puissant.
47:16Mais ça veut dire aussi,
47:16Nathalie,
47:17qu'on les laisse faire.
47:17Je ne sais pas si c'est juste
47:18Djaline Fantino,
47:19le président de la FIFA,
47:20mais en tout cas,
47:21il n'y a pas un protocole
47:22qui dit que vous n'entrez pas
47:23dans le vestiaire.
47:23Il existe.
47:25Il est même extrêmement strict.
47:27Ils s'en affranchissent.
47:29Voilà,
47:29ils s'en affranchissent
47:30tout seuls,
47:31on va dire.
47:31Qu'est-ce qu'on retient
47:31finalement de cette soirée,
47:33de ce tirage au sort ?
47:34On a un peu pataugé,
47:36il nous faut quand même
47:36être honnête.
47:37On vous attend.
47:37Vous avez entendu ça
47:38dans les infarits.
47:39On vous entendait.
47:39Il y avait un côté
47:41chiffré des lettres
47:41ou le prix.
47:42On ne comprenait pas bien,
47:43il y avait beaucoup de consonnes
47:45et très peu de voyelles.
47:46Pourquoi le I vient
47:47avant le H ?
47:48Voilà,
47:48c'est ça,
47:49on a réussi à éclaircir.
47:50Ce qu'on retient,
47:51c'est surtout que franchement,
47:53le parcours est assez corsé
47:54pour l'équipe de France
47:55quand même.
47:55Et que même si
47:57les bleus sont favoris,
47:58les bleus doivent se sortir
47:59en tête de ce groupe,
48:01doivent y aller,
48:01le parcours,
48:02il est quand même semé
48:02d'embûches
48:03et que le tirage aurait pu
48:04être beaucoup plus simple,
48:06mais qu'il est compliqué.
48:07Et ce qu'on retient aussi,
48:08c'est ce qu'on redoutait,
48:09c'est qu'il y a en fait
48:09deux compétitions
48:10et que la vraie
48:11Coupe du Monde
48:12commence à partir
48:13des 16e de finale
48:13là où ils sont 32,
48:14c'est-à-dire le format
48:15habituel.
48:16Un peu ce qu'on voit
48:17en balle par exemple.
48:18Exactement,
48:19une espèce de tour préliminaire
48:20qui ne sert pas à grand-chose.
48:21Il y aura quand même
48:22des beaux matchs
48:23et des belles affiches
48:24dans ce premier tour,
48:26ce qui est quand même
48:28assez réjouissant.
48:29On sait que pour que
48:30l'enthousiasme monte
48:32à la fois pour ceux
48:33qui l'organisent
48:33mais aussi pour ceux
48:34qui le regardent,
48:35le couvrent
48:36et dans les grands pays,
48:37il faut qu'il y ait
48:37des matchs qui pimpent
48:39un peu dès le début
48:40et là il y en a
48:41quand même quelques-uns.
48:42Le risque c'était
48:42qu'il n'y en ait
48:43quasiment pas.
48:45Donc il va y avoir
48:46de la tenue.
48:47On n'a pas parlé
48:48des toutes petites équipes
48:49type Haïti,
48:50Cap-Bert, etc.
48:51Est-ce qu'on a une chance
48:52de sortir de ces poules
48:53ou c'est totalement possible ?
48:54Peut-être,
48:54encore une fois,
48:55il y a les meilleurs
48:563e qui vont sortir.
48:58Donc il suffit
48:59qu'ils fassent
49:00un match nul
49:02et que les deux favoris,
49:04eux par exemple,
49:04se neutralisent
49:05et ils peuvent tout à fait
49:06terminer 3e
49:08de leur groupe.
49:09Ça peut arriver,
49:10c'est ça aussi
49:11la magie de cette compétition
49:12et se retrouver du coup
49:13en 16e de finale
49:14à chaque compétition.
49:15Il y a des équipes
49:16qu'on n'attendait pas
49:17qui surgissent.
49:18Des équipes éliminées
49:19alors qu'on pensait
49:19qu'elles étaient favorises.
49:20qui frappent l'Argentine
49:22dès le premier match
49:23au Qatar
49:24a surgi aussi
49:26avec Hervé Renard
49:27et tous ces joueurs
49:28qui se sont donc qualifiés
49:30pour le deuxième tour.
49:32Il y a toujours
49:33des équipes
49:33qui se faufilent,
49:34qui y arrivent,
49:35qui tiennent tête aux grosses
49:36et qui peut-être
49:37peuvent faire la surprise.
49:38Alors sûrement pas
49:39pour être dans le carré final.
49:40Ça, c'est très compliqué.
49:42C'est réservé à une élite.
49:43Mais avec un 16e de finale,
49:45on peut avoir
49:45des petites équipes
49:46qui sont là.
49:47Ça va être quand même dur
49:49pour le Curaçao
49:50qui est dans le groupe
49:51de l'Allemagne,
49:51de l'Équateur
49:52et de la Côte d'Ivoire.
49:53Pour le Cap-Bert
49:54avec l'Espagne,
49:55l'Arabie Saoudite
49:56et l'Uruguay.
49:57Il n'y a pas de place
49:58pour un troisième,
49:58c'est ça que je veux dire.
50:01Haïti avec le Brésil,
50:02le Maroc et l'Écosse.
50:03Bon courage.
50:04Donc oui,
50:05les tout petits
50:06ne seront pas au rendez-vous
50:07des 16e, je pense.
50:08Je voulais voir
50:08si vous connaissez bien
50:09vos...
50:10On parait ?
50:10On parait, il y en aura un.
50:12Ah, les paraits
50:12qui sont lancés.
50:13Xavier Montferrand,
50:13est-ce que vous connaissez
50:14sur le bout des doigts
50:15vos entraîneurs français
50:16du Mondial ?
50:17On a parlé d'Hervé Renard.
50:18Oui, il y a Hervé Renard,
50:20Didier Echamp,
50:20ils sont quatre.
50:21Il y a Rudi Garcia.
50:23Avec la Belgique
50:24et avec le Cap-Bert.
50:25Sébastien Minier.
50:26Voilà, exactement.
50:27Bravo, je ne vous ai pas piégé.
50:28Guillaume Naudin,
50:29qu'est-ce que vous retenez
50:30de ce tirage au sort
50:31et de ce qu'on a vécu
50:31ces dernières heures ?
50:32Ce que je retiens,
50:34d'abord, c'était long.
50:36C'est vrai.
50:37C'était long
50:37et c'était quand même
50:39un spectacle sur mesure
50:40pour Gianni Infantino
50:42et Donald Trump.
50:44Ils ont vraiment
50:44bien donné le ton
50:45de ce qu'ils avaient
50:49l'intention de faire
50:50de cette Coupe du Monde.
50:52Après, c'était un show
50:53quand même à l'américaine,
50:55très bien réglé.
50:56Même si je suis un peu surpris
50:58qu'il y ait autant de retard,
50:59normalement,
50:59ce n'est pas le cas aux Etats-Unis.
51:00C'est un grand jour
51:01et un sport formidable,
51:02a dit Donald Trump.
51:03Est-ce qu'il s'y connaît
51:03un peu en football,
51:04en soccer,
51:05comme on dit aux Etats-Unis ?
51:05Je ne crois pas
51:06que ce soit son sport préféré
51:07et la dernière fois
51:08qu'il a parlé sport,
51:09c'était lors d'un match
51:11de la NFL
51:11entre les Commanders
51:13de Washington.
51:14Non, c'était
51:14le football américain.
51:17Il était même intervenu
51:18sur Fox pendant le match
51:20pour commenter le match.
51:21Il est plus golf
51:22que le reste.
51:24Il a souvent voyé
51:25des pics au baseball,
51:27sur les stades vides,
51:28la NFL,
51:29avec tout le problème
51:30des joueurs
51:30qui mettaient le genou
51:32au sol
51:32dans son premier mandat,
51:34notamment Colin Kaepernick.
51:35donc il a un rôle,
51:38il a une histoire contrariée
51:40avec le sport américain
51:41de Donald Trump.
51:42Ça, c'est assez intéressant.
51:43Son truc,
51:43c'est les sports de combat
51:44et c'est le MMA.
51:46Il soutient son MMA
51:47et lui,
51:48son sport,
51:49c'est le golf.
51:50Kevin Messier,
51:51sur ce point
51:52ou sur cette cérémonie
51:52qu'on a vécue ?
51:54En tout cas,
51:54on a pu le dire,
51:55effectivement,
51:55Donald Trump
51:56qui instrumentalise
51:57cette compétition.
51:58Après,
51:58sur le côté soccer,
52:00on a pu voir
52:00Infantino lui poser une question
52:02par rapport à ce qu'il retournait
52:03comme souvenir
52:04et le premier qu'il a dégainé,
52:05c'est sur
52:06le Unor Cosmos et Pelé.
52:07Donc,
52:07on voit que finalement,
52:08il s'accroche toujours
52:09à des souvenirs.
52:11On ne sait même pas parfois
52:11si c'est vraiment des souvenirs
52:12parce qu'on sait que par rapport
52:13à son rapport au sport
52:14est aussi lié un peu
52:15à des filouteries
52:17ou à de la triche,
52:17notamment au niveau du golf.
52:19Donc,
52:19c'est un rapport au sport
52:20qui témoigne aussi
52:21de son rapport
52:22à la politique
52:23et aux relations internationales
52:24où c'est toujours à lui
52:25d'être mis en avant
52:26même si parfois,
52:26il faut outrepasser les règles.
52:27Avec une enquête
52:28du Huffington Post
52:29qui révélait
52:30que sa propre pratique
52:31du golf
52:31coûtait finalement
52:32aux contribuables américains
52:33des millions de dollars
52:34parce qu'il y passait
52:35du temps à jouer
52:36au lieu d'être
52:37à la Maison-Blanche.
52:38Un dernier mot,
52:38Véronique Reissolt aussi
52:39sur tout cela.
52:40Ce que les gens
52:41ont surtout retenu
52:42dans l'ensemble des commentaires,
52:43c'est Trump sa place.
52:45Beaucoup de commentaires
52:46autour du prix de la paix.
52:49C'est finalement ça
52:49qu'ils ont retenu ce soir
52:50et une immense complexité
52:52à la compréhension
52:53de l'attribution
52:54des pays
52:56dans chacun des groupes.
52:58Évidemment,
52:58dans ces cas-là,
52:59il y a toujours
52:59des petites théories
53:00de complot,
53:01mais je crois que
53:02dans tous les tirages
53:03à chaque fois,
53:03ça n'est pas spécifique.
53:05Il y a toujours
53:05un petit bout de complot
53:06d'organisation
53:07de ce n'était pas
53:08si clair que ça.
53:09Mais globalement,
53:10oui,
53:10c'est la place de Trump
53:11et ses propos
53:12autour de ça
53:13qui ont été retenus.
53:14Est-ce qu'il y aura
53:15un tome 3
53:15de votre livre
53:16après la prochaine
53:16Coupe du Monde ?
53:17Il y aura une réédition
53:18en tout cas,
53:19mais après cette prochaine
53:21Coupe du Monde,
53:21peut-être effectivement
53:22qu'on pourra en dire beaucoup
53:25et commenter en tout cas
53:25cette relation
53:26Trump-Infozino
53:27et pour la suite notamment
53:28avec des Coupes du Monde
53:28très politiques,
53:29notamment en Arabie Saoudite
53:30en 2034.
53:31Pour l'instant,
53:32on en est à 22 histoires
53:33insolites sur la Coupe du Monde
53:34de foot,
53:34c'est aux éditions Max Milot.
53:36Merci Kevin Bessier,
53:37fondateur du FC Géopolitics.
53:39Merci Guillaume Naudin,
53:40chroniqueur international
53:41à RFI.
53:42Merci Nathalie,
53:42merci Xavier,
53:43service de l'espoir
53:44de Radio France
53:45et merci Véronique Reissoult.
53:47Très bonne soirée à tous.
53:49L'info continue
53:49sur France Info.
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