- il y a 3 jours
Aude Durand, directrice générale déléguée du groupe Iliad (maison mère de Free), était l'invitée de François Sorel dans Tech & Co, la quotidienne, ce jeudi 4 décembre. Elle s'est penchée sur l'objectif de l'événement AI Pulse à Station F, l'écart de financement de l'IA entre l'Europe et les États-Unis, le risque d'une bulle de l'IA, et l'intégration de l'IA dans la stratégie de Free, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
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00:00Tech & Co, la quotidienne, l'invité.
00:30AI Pulse, Aude, première question, où sommes-nous ici et pourquoi ce rendez-vous ?
00:36Nous sommes à Station F, qui est le plus grand incubateur de startups au monde.
00:41On le voit, ça grouille de monde ici.
00:43Ça grouille tout le temps de monde ici, c'est ça qui est incroyable.
00:45C'est un lieu très emblématique et qui correspond très bien
00:48à ce que nous souhaitons organiser quand nous montons AI Pulse.
00:52L'objectif, c'est un événement qui va se situer au juste milieu
00:56entre les événements extrêmement techniques, comme les salons Neuro-IPS
01:01qui se déroulent en ce moment, qui sont vraiment accessibles
01:03uniquement à des chercheurs très pointus sur le domaine,
01:06et puis des événements, je veux dire, plus institutionnels,
01:09qui apportent plus de valeur à des profils execs,
01:13dans des fonctions support, plutôt autour de la tech.
01:17Nous, on a ici une audience qui vient, qui est vraiment une audience,
01:21on dit de AI Builders, c'est-à-dire des gens qui construisent l'IA
01:25au quotidien, pas forcément que des scientifiques,
01:28mais aussi beaucoup d'ingénieurs qui essaient d'implémenter au quotidien
01:31l'IA dans leur système, à travers toutes les industries,
01:35toutes les entreprises, et donc qui aimeraient savoir
01:38quelles sont les nouvelles grandes tendances dans l'IA
01:41et en apprendre un petit peu plus avec un fonds.
01:43D'accord. Donc on va dire que ce sont des gens qui sont sensibilisés déjà à l'IA,
01:46qui travaillent, mais qui essaient de se mettre au top niveau, en tous les cas,
01:50en échangeant entre pairs, en quelque sorte.
01:53Exactement. Et donc effectivement, il y a énormément de conversations
01:56qui vont avoir lieu toute la journée et qui viennent aussi écouter des gens
02:00qui sont, pour le coup, très spécialisés dans certains domaines de l'IA
02:04et qui vont leur apporter une fenêtre sur ce qui arrive l'année prochaine
02:08et comment ils peuvent s'y préparer. En ce moment, la grande tendance,
02:11un nouveau clé, c'est les World Models.
02:14Avec des invités prestigieux qui sont venus ici,
02:17est-ce que vous pouvez nous en citer quelques-uns ?
02:19Ce matin, on a eu le plaisir d'accueillir Yann Lequin
02:21pour sa première intervention publique depuis son annonce
02:25qu'il a choisi de quitter Meta à la fin de l'année
02:28pour monter son propre labo, sa propre start-up,
02:32qui va justement travailler sur les World Models.
02:35Et puis à ses côtés...
02:36C'est intéressant de suivre la nouvelle aventure de Yann Lequin.
02:39C'est ça, et on a cru comprendre qu'il allait recruter également en France et en Europe.
02:45Donc c'est une bonne opportunité aussi pour les talents de l'écosystème.
02:48À ses côtés, on avait Pim De Witt, qui est le CEO de General Intuition.
02:53Alors, ce n'est pas très connu comme ça.
02:55Ils seront tout à l'heure avec nous, d'ailleurs.
02:57Voilà, ils méritent d'être connus vraiment
02:59parce qu'ils détiennent un jeu de données extraordinaire
03:04pour lequel Sam Altman était prêt à payer 500 millions de dollars quand même.
03:07Qui est un jeu de données constitué sur la base de clips que les joueurs de jeux vidéo enregistrent pendant leur session.
03:16Mais qui n'est pas juste une simple vidéo qui enregistre les interactions que le joueur a avec l'environnement.
03:21C'est l'IA génératif spatial, c'est ça ?
03:23Voilà, en fait, c'est ça.
03:24Ces interactions du joueur dans l'environnement 3D simulé du jeu vidéo, ça va permettre d'entraîner des modèles
03:30qui sont capables de mieux percevoir leur environnement, de comprendre les conséquences des actions.
03:35Et c'est comme ça qu'on va vers ce qu'ils appellent les world models.
03:38C'est-à-dire des modèles capables non simplement de prédire le prochain mot dans une phrase
03:44ou la prochaine image dans une vidéo, mais vraiment la suite logique, l'enchaînement de toutes les actions.
03:49Comprendre un peu la physique newtonienne, essayer de modéliser tout ça.
03:53Et c'est comme ça qu'on ira de plus en plus vers de supers applications de robotique.
03:57Ils veulent aussi implémenter par exemple des personnages de jeux vidéo qui sont générés par l'IA générative
04:02et qui pourraient réagir d'une manière naturelle face à des vrais joueurs.
04:05Ça va être intéressant, mais on en parlera tout à l'heure avec un porte-parole de Jenny Roland.
04:09Oui, j'imagine que vous avez des spécialistes sur le sujet.
04:12Mais ce n'est pas qu'une application pour les jeux vidéo, c'est vraiment aussi pour les industriels.
04:16C'était un exemple, bien sûr.
04:18Alors, on est dans un contexte aussi évidemment où on parle beaucoup de souveraineté.
04:22Beaucoup de boîtes européennes et françaises sont mises en avant ici.
04:27Quand on voit que ça s'accélère du côté des États-Unis avec des investissements qui sont colossaux, voire démesurés de la part évidemment d'OpenEye,
04:36mais aussi Google et Microsoft, Anthropit, etc.
04:41Comment voyez-vous justement cet écart de financement de l'IA ?
04:46Est-ce que, un, on a notre chance, malgré tout, parce qu'on ne joue pas dans la même cour, quoi qu'on dise ?
04:52Et même si on a, comme on dit, les meilleurs spécialistes en IA, les meilleurs mathématiciens, est-ce que ça peut suffire ?
05:00Je pense que dans tous les gens que vous croiserez aujourd'hui à l'événement, vous ne trouverez pas un pessimiste sur le futur de l'IA en Europe.
05:06On y croit tous pour la simple et bonne raison que, oui, il y a les talents, il y a aussi les ressources.
05:11D'ailleurs, Scaleway est une des entreprises qui construit les infrastructures numériques, les plateformes cloud,
05:17pour les développeurs qui sont ici aujourd'hui et qui ont besoin de ces plateformes pour développer de l'IA.
05:21Et donc, l'investissement aujourd'hui, il est là, il est présent. Il y a plein de gens qui sont prêts à financer.
05:27Ce qu'il faut réussir à faire, c'est créer de la demande auprès des entreprises européennes, auprès des pouvoirs publics européens.
05:34Parce qu'il ne faut pas se leurrer, les écosystèmes, notamment aux États-Unis, de start-up, ils peuvent bénéficier d'une forte demande, y compris publique.
05:44Il faut quand même réaliser qu'aux États-Unis, le gouvernement fédéral fait des commandes de 200 millions de dollars à OpenAI, en fait.
05:53Et c'est complètement normal et c'est perçu comme complètement normal.
05:56Et donc, c'est peut-être quelque chose qui manque en Europe de pouvoir stimuler la demande.
06:00Et les commandes publiques, les marchés publics, ce n'est pas la première fois qu'on en parle.
06:04Ce n'est pas la première fois qu'on en parle, mais j'insiste, ce n'est pas que le public.
06:06Il y a aussi l'écosystème privé. Il faut redonner confiance dans le fait que la technologie européenne est parfaitement à la pointe.
06:12Et parmi les intervenants qu'on avait ce matin, on avait Niels Eguidour qui vient de fonder sa start-up Gradium.
06:18Qui sera aussi sur le plateau de Tech&Co tout à l'heure.
06:20Voilà, parfait. Et qui est un exemple formidable du fait qu'on est capable de créer des technologies qui sont incomparables avec ce qui se fait ailleurs dans le monde,
06:28en l'occurrence sur la techno-voie IA. Et c'est un atout majeur. Et je pense que l'Europe a aussi une carte à jouer sur les world models.
06:38Sachant d'ailleurs, j'en profite, Yann Lequin nous a dit ce matin que pour les world models, la nécessité d'avoir des quantités pharaoniques de puissance de calcul disponible n'est pas si forte.
06:54Il faut peut-être arrêter de croire ce que disent les autres acteurs internationaux qui vont essayer sans arrêt de montrer qu'il y a une barrière à l'entrée en disant qu'il faut des centaines de milliards, des mille milliards pour essayer d'avoir une chaîne.
07:09Ce qui fait bien l'affaire de Nvidia d'ailleurs. Cela dit, on a tous besoin de Nvidia aujourd'hui. Mais en fait, on peut très bien investir des montants significatifs mais plus raisonnables et arriver à de très bons résultats.
07:22D'ailleurs, de la contrainte née l'innovation. Et je pense que tous les chercheurs ici en Europe cherchent à faire de l'IA plus optimisé et peut-être moins gourmand dans l'énergie.
07:30Alors j'imagine que vous observez ce marché qui grossit, grossit. On ne parle que d'IA aujourd'hui. On investit des sommes, je disais tout à l'heure, qui sont stratosphériques.
07:38Est-ce que vous avez peur d'une bulle ? Est-ce que vous imaginez que tout ça puisse, un peu comme ça s'est passé il y a 25 ans avec l'arrivée de l'Internet, une espèce d'explosion, de surenchère qui va au chaos ?
07:54Je pense que la question de la bulle, il faut la prendre au cas par cas selon les entreprises. Il y a peut-être des entreprises survalorisées. Il y a peut-être ce phénomène qui est localisé.
08:01On voit ce qui se passe par exemple aux Etats-Unis avec OpenAI, Nvidia investit dans OpenAI qui achète des processeurs, en tout cas des GPU à Nvidia, Microsoft qui est là, enfin, et tout cet écosystème qui tourne comme ça.
08:12Oui, c'est sûr. Mais justement, ce n'est pas cet écosystème-là qu'on a envie de regarder. C'est tout ce qui se crée autour. Il y a des choses extrêmement concrètes, une communauté de scientifiques extrêmement forte qui quand même sous-tend toute la recherche en IA.
08:26Et ça, ce n'est pas une révolution technologique qui est basée sur du vent. Il y a vraiment de la recherche et des avancées significatives dans le domaine. Il y a toutes les start-up.
08:34On voit que le modèle économique, excusez-moi, je vous coupe, est compliqué quand même. OpenAI aujourd'hui, on n'est pas sûr de son modèle économique. Alors, ils font des choses incroyables, comme Mistral d'ailleurs.
08:43Et ils ont quand même 800 millions d'utilisateurs de chaque hebdomadaire.
08:47Oui, mais ils ont 5% d'abonnés et on voit que c'est parfois compliqué avec les entreprises.
08:51Mais c'est sûr qu'on est trop tôt pour avoir trouvé parfaitement le modèle économique sur cette technologie. Je pense que ça, c'est une certitude.
08:58Mais est-ce qu'on ne va pas le trouver trop tard avant que ça explose ? Parce que là, il y a des...
09:02Non, mais est-ce que la bulle fait partie du processus de destruction créatrice qui vient avec toute nouvelle révolution technologique ? Peut-être.
09:09Mais est-ce que ça veut dire pour autant qu'il faut laisser tomber, qu'il faut s'arrêter là, regarder passer le train ?
09:15Je pense que ce serait la pire des conclusions à tirer pour l'Europe. Donc, au contraire, soyons plus malins, mais continuons à investir.
09:23Vous êtes donc, je le disais, la directrice générale déléguée du groupe Iliade. Iliade, c'est Free.
09:29Est-ce que l'intelligence artificielle chez Free, opérateur télécom majeur, a un impact ?
09:35Est-ce que ça a changé des choses chez Free ? Que ce soit Free mobile ou Free tout court ?
09:40Iliade, c'est Free en France, mais c'est aussi un opérateur en Italie, en Pologne, des investissements dans les opérateurs en Suède, au Pays-Baltes.
09:47Et en fait, on a une communauté qui s'est créée entre toutes les équipes qui travaillent sur la data et sur l'IA chez ces différents opérateurs.
09:55Et on commence effectivement à avoir vraiment créé de la valeur grâce à l'IA.
10:00Alors, l'IA générative, mais aussi l'IA, je dirais, plus traditionnelle du machine learning, des algorithmes.
10:07Des algorithmes, mais ça qui existe, j'ai envie de dire, depuis pas mal de temps.
10:10Bien sûr, mais qui peuvent aujourd'hui être un peu dopés par des modèles agents et tout ce qui va arriver dans les prochaines années.
10:16Nous, les cas d'usage prioritaire, ils sont beaucoup sur l'optimisation de nos réseaux, la consommation énergétique,
10:22en modulant la puissance d'émission en fonction du besoin réel de nos abonnés en temps réel.
10:28Et ça, c'est de l'IA prédictive ?
10:30On peut faire de la prédiction en fonction de l'historique de consommation qu'on voit, mais vraiment au plus près, sur chaque antenne, à chaque heure de jour ou de la nuit.
10:39Et donc, c'est extrêmement intéressant de voir comment on peut moduler ça.
10:43Et puis, c'est assez vertueux parce que ça fait baisser la facture énergétique et on consomme moins d'énergie et vous économisez de l'argent.
10:50Tout le monde s'y retrouve.
10:51Tout le monde s'y retrouve.
10:51Donc, ça, c'est vraiment quelque chose qui est fondamental pour nous.
10:55Et après, on a d'autres applications, par exemple, sur le marketing, où on travaille aussi avec de l'IA générative pour essayer d'être plus créatif.
11:04On peut avoir des applications sur l'assistance aux abonnés, tout en gardant notre ADN forte de proximité avec les abonnés qu'on a mis en place depuis plusieurs années.
11:13Mais justement, en essayant de pouvoir donner plus de temps à nos conseillers pour peut-être aller chez les abonnés et résoudre des problèmes qu'on n'arrive pas à résoudre à distance au téléphone.
11:24Et les aider à mieux se former, à rester à la page sur toutes les innovations, toutes les offres qu'on sort régulièrement.
11:31Très récemment, on a sorti une nouvelle offre de Mobile VPN, le premier VPN sur mobile au monde.
11:38Y compris dans l'abonnement Free Mobile.
11:39Et compris dans l'abonnement Free Mobile, qui est intégré dans notre réseau mobile, en fait. Et c'est ça, l'innovation.
11:43Donc, il n'y a plus un logiciel à installer pour avoir accès à un VPN. Tout est complètement intégré.
11:48Et quand on sort cette offre-là, il faut qu'instantanément, toute notre population commerciale et tous nos conseillers soient en capacité d'en parler à nos abonnés.
11:56Et pour former nos conseillers sur ces nouvelles offres, l'IA offre un formidable outil pour faire ça de façon ludique, de façon rapide et itérative.
12:05Et donc, ça fait partie des cas d'usage qu'on a.
12:08Cette offre VPN, qui est très intéressante, a d'ailleurs été assez controversée, en tout cas discutée, commentée.
12:14Parce que c'est vrai qu'aujourd'hui, on essaie de mettre en place des garde-fous pour éviter les contenus pour adultes, pour les moins de 18 ans, etc.
12:23Et c'est vrai qu'avec un VPN, de manière naturelle, on contourne tout ça.
12:28Comment vous avez géré cette com ?
12:30Sur l'accès aux mineurs, ce n'est absolument pas un sujet, puisqu'aujourd'hui, quand vous êtes un parent qui paye une ligne free mobile pour son enfant,
12:39vous avez complètement la maîtrise sur sa console abonnée et donc la possibilité ou non de lui donner accès à la VPN.
12:45Donc ça, pour le coup, ce n'est pas du tout un sujet sur lequel il peut y avoir polémique.
12:49Est-ce que vous avez d'autres exemples de l'IA ?
12:53Vous parliez tout à l'heure de SAV, etc.
12:56On évoque, souvent, moi, je reçois des patrons qui disent, finalement, notre SAV va être bouleversé par l'IA générative, etc.
13:03Vous y croyez ou finalement, vous y revenez un petit peu parce que, suite à l'emballement qu'on pouvait avoir sur ces technologies,
13:09on se rend compte que ce n'est pas encore forcément au point ?
13:13Il y a des petites déceptions, malgré tout, sur l'IA ou pas ?
13:17Je pense que ce n'est pas une déception, mais c'est une réalisation qu'on a eue très vite, déjà, il y a deux ans,
13:24qu'il fallait vraiment qu'on monte une équipe dédiée qui soit capable de gérer la personnalisation des modèles d'IA
13:32pour comprendre finement nos offres, nos produits.
13:35Et ce n'est pas intuitif de pouvoir faire expliquer par une IA comment fonctionne une Freebox.
13:45Et donc, il faut qu'on ait...
13:46Il faut toujours un humain qui parle derrière.
13:48Non, mais pour que l'IA devienne de plus en plus pertinente sur le sujet, de toute façon, il va falloir beaucoup l'entraîner,
13:54il va falloir beaucoup d'exemples.
13:56Et encore une fois, je pense que notre objectif premier, ce n'est pas de remplacer nos conseillers,
13:59c'est plutôt de savoir solutionner rapidement des problèmes qui sont fréquents et qui sont peu graves.
14:07Je pense qu'on serait tous surpris du nombre d'appels qu'on reçoit encore pour des gens qui ne savent pas comment changer leur mot de passe.
14:12Mais au contraire, de pouvoir, nous, du coup, mettre de l'humain sur les sujets qui tiennent vraiment à cœur de nos abonnés.
14:21Quand il y a une manipulation qu'ils n'arrivent pas à faire ou une configuration où là, on peut passer plus d'énergie avec nos agents sur le terrain.
14:30Un petit conseil de SAV qui m'est arrivé, éteignir, allumer la boxe.
14:33Ça règle déjà pas mal de problèmes avant d'appeler les hotlines.
14:38Question concernant aussi, on va dire, l'actualité des télécoms en ce moment, Aude.
14:43On parle d'une éventuelle consolidation des télécoms.
14:46On sait qu'en tout cas, il y a des bruits très, très puissants qui montrent que SFR, l'opérateur télécom serait à vendre.
14:54Il y a eu d'ailleurs une offre qui a été conjointe entre Orange, vous-même et Bouygues Télécom qui a été très vite refusée quasiment instantanément par Patrick Drahi qui est le patron d'SFR.
15:05J'imagine que vous ne pouvez pas dire grand-chose, mais cette consolidation, est-ce que vous l'attendez ? Est-ce qu'elle est souhaitable ?
15:11Écoutez, évidemment, c'est une négociation qui ne peut se faire qu'avec la plus grande confidentialité.
15:18Donc, je ne peux pas véritablement en parler.
15:20Maintenant, si on a remis une offre, c'est qu'on croyait en cette offre et qu'on considère que c'est une bonne solution pour l'écosystème télécom en France
15:29et pour assurer la continuité de service à tous les abonnés.
15:31Il y a aussi quand même une crainte de voir les prix augmenter si on passe de 4 opérateurs à 3, alors qu'on sait que Free a été, on va dire, l'initiateur des baisses de prix.
15:41Vous serez vigilant justement sur les hausses de prix si vous passez à 3 opérateurs ?
15:45Écoutez, ça fait maintenant 3 ans que Xavier Niel s'est engagé à ne pas augmenter le prix du forfait Free et du forfait à 2 euros pour un quinquennat,
15:55sachant que ça faisait déjà 2 quinquennats qu'on ne l'augmentait pas.
15:58Donc, je pense qu'on est plutôt bien positionnés pour garantir que l'intérêt de nos abonnés soit préservé.
16:05Merci beaucoup, Aude Durand, déjà de nous avoir reçus à l'occasion de cette AI Pulse et d'avoir répondu à nos questions.
16:12Vous êtes directrice générale déléguée du groupe Iliad. Merci beaucoup.
16:14Sous-titrage Société Radio-Canada
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