Un manque de soutien à Christophe Gleizes ? / Montée de l'insécurité en France

Sud Radio

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Transcript

00:00:00ont été hospitalisés en psychiatrie en 2023.

00:00:03Et puis on termine avec un mot de basket.

00:00:05C'est la 14e journée d'Euroleague aujourd'hui.

00:00:07Un choc déjà à 19h30 entre Monaco et Paris.

00:00:11Lyon de son côté joue chez La Poel-Telavive.

00:00:13C'est une rencontre à suivre à partir de 20h05.

00:00:17Excellente matinée à tous.

00:00:20Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.

00:00:25Et nous allons nous mettre d'accord aujourd'hui, jeudi 4 décembre.

00:00:28Bonjour à toutes et à tous, merci de nous rejoindre pour ces deux heures d'infos sur Sud Radio.

00:00:33Bonjour Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank Éducation.

00:00:37Et vous êtes également journaliste à la revue L'Hémicycle.

00:00:40Bien sûr.

00:00:41Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête.

00:00:44Bonjour à vous.

00:00:44Bonjour à tous.

00:00:45Mathieu Bachelon, communicant, président de M2B Conseil.

00:00:48Bonjour Valérie, bonjour à tous.

00:00:49Et Baptiste Ménard, bonjour.

00:00:51Bonjour.

00:00:51A vous de vous retrouver.

00:00:52Tout le monde aussi, mais c'est vrai que Baptiste, ça fait longtemps que vous n'êtes pas venu.

00:00:55Maire adjoint de Monts-en-Barrel.

00:00:57Ça se prépare les municipales ?

00:00:59Absolument, on est à fond là.

00:01:00Vous êtes à fond ?

00:01:01Bon, écoutez.

00:01:02On va revenir sur la condamnation de Christophe Gleize.

00:01:06Hier, en appel, condamné à 7 ans de prison en Algérie.

00:01:11Il y a eu beaucoup de relais pour Boilem Samsal.

00:01:13Il va falloir se mobiliser aussi pour Christophe Gleize.

00:01:16On va en parler dans un instant.

00:01:17Un bac plus 5, est-ce bien utile ?

00:01:19On a profité de la présence de Gilbert Azoulay pour traiter de ce sujet, parce que les choses sont en train de changer.

00:01:27Et c'est vrai.

00:01:28Alors, il y a le livre de Laurent Alexandre qui a beaucoup de succès.

00:01:31Et d'Olivier Babaut.

00:01:32Que je conteste un peu pour partie.

00:01:36Ne faites plus d'études, mais là, un bac plus 5 est-ce bien utile.

00:01:397e1 aujourd'hui du Parisien.

00:01:41Qui laisse encore ses enfants sortir seuls dans la rue ?

00:01:43Est-ce que vous avez peur pour vos enfants ?

00:01:45On voit que l'âge auquel les parents laissent leurs enfants aller seuls à l'école a changé.

00:01:50Il est plus tardif, parce que les gens ont peur de laisser leurs enfants dans la rue.

00:01:55Et puis, si on a le temps, on parlera de la proposition de Louis Sarkozy.

00:01:58J'ai cru que c'était le Gorafi hier, quand c'est apparu comme ça.

00:02:02Supprimer les lignes blanches, supprimer les feux rouges, supprimer un certain nombre de panneaux de signalisation.

00:02:10On va en reparler avec vous.

00:02:12Et évidemment, je voulais qu'on commence par la condamnation en appel de Christophe Glaze.

00:02:18Moi, je suis un petit peu étonnée du peu de soutien.

00:02:21Peut-être même à commencer par nous.

00:02:23On a beaucoup parlé de Boilem Samsal, beaucoup moins parlé de Christophe Glaze.

00:02:27Néanmoins, son incarcération, sa condamnation est absolument scandaleuse.

00:02:32Et il est emprisonné pour apologie du terrorisme,

00:02:35pour être allé interroger les membres d'un club de foot cabile.

00:02:40Je trouve que le monde du sport est très silencieux.

00:02:42Au PSG, rien dit.

00:02:44Beaucoup de gens du foot, des clubs de Ligue 1, de Ligue 2 ont parlé.

00:02:47Et il y a eu un silence assez assourdissant.

00:02:51Un silence qui hurle dans la nuit, comme dirait Bachung.

00:02:54Et c'est vrai qu'on attendait une réaction collective de tous pour se mobiliser,

00:02:59comme on sait se mobiliser d'ailleurs pour plein de sujets.

00:03:01Et c'est très bien.

00:03:02Et là, ça mériterait.

00:03:04Moi, je pense que Boilem Samsal appartenait à une sorte d'espace intellectuel.

00:03:08Et c'est vrai que ses soutiens étaient très clairement des anciens ministres, des personnalités.

00:03:11Vous les receviez ici.

00:03:12Oui, oui, on a eu Arnaud Benedetti.

00:03:15Christophe, c'est un journaliste d'un magazine SoFoot.

00:03:17J'allais dire un magazine impertinent.

00:03:20Un magazine qui va dans les recoins de la société.

00:03:23C'est vrai que je trouve ça très dommage que tout le monde ne se lève pas comme un seul homme pour le défendre.

00:03:29Même l'équipe, ce matin, qui n'en fait pas sa une, qui ne le met pas en une.

00:03:33C'est un journaliste sportif.

00:03:35Ça parle de sport.

00:03:36Ça parle d'une équipe de foot.

00:03:38Je crois que vous vouliez, Mathieu Bachelon, en faire au départ votre coup de gueule.

00:03:41Je vous ai dit qu'on en parlait.

00:03:43Ce que dit Gilbert est assez juste.

00:03:46Boilem Samsal était très entouré.

00:03:48Et tant mieux.

00:03:49Et Christophe Gleize n'a pas peut-être ce soutien de la part d'un public très institutionnel.

00:03:57parce qu'il n'a pas la même assise, il n'a pas la même notoriété que Boilem Samsal.

00:04:02Et rappeler, encore une fois, le caractère.

00:04:05Voilà, c'est un procès stalinien.

00:04:09En plus, il a fait un mea culpa parce qu'il est allé avec un visa touristique et non pas un visa...

00:04:14Il faut quand même le rappeler ce qui lui est reproché et la réalité des faits.

00:04:20Il est donc journaliste à SoFoot.

00:04:21SoFoot, qui est un excellent magazine qui, pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas,

00:04:26a réussi à sortir le football uniquement de ce qui était souvent le cas en France.

00:04:31On commande des résultats et on commande des faits de jeu,

00:04:33alors qu'on sait que, et Gilbert, je pense, elle sera d'accord avec moi,

00:04:36le football, ce n'est pas que ça.

00:04:37Il y a un côté, bien évidemment, sociologique, culturel.

00:04:39Et Christophe Gleize fait partie de cette tradition,

00:04:43ce grand journalisme qui est à SoFoot, d'aller interroger des personnes.

00:04:49Et donc, il était en Algérie pour faire un reportage sur un club kabyle.

00:04:52Je crois que c'était sur la JSK, la jeunesse sportive kabyle.

00:04:54C'est un club mythique du championnat algérien,

00:04:56qui d'ailleurs est victime depuis des années d'arrangements de la part du pouvoir algérien

00:05:01afin de l'empêcher de gagner des titres.

00:05:04Puisqu'il vaut mieux que ce soit des équipes proches du régime,

00:05:06donc des équipes d'Alger qui gagnent.

00:05:08Et donc, la JSK est généralement toujours...

00:05:10Mais la JSK est un club extrêmement populaire en Algérie,

00:05:13et notamment auprès de la diaspora berbère et kabyle en Europe.

00:05:16Et donc, Christophe Gleize était allé faire un reportage

00:05:19pour interroger les dirigeants du club.

00:05:21Et il a été arrêté parce qu'on lui reproche d'avoir été en contact

00:05:24avec un dirigeant qui aurait été...

00:05:26Il y a quand même beaucoup de conditionnels.

00:05:28Qui aurait été un membre d'un parti autonomiste kabyle.

00:05:32Voilà, donc on voit le côté, comme pour Boilem-Sansal,

00:05:34c'est à peu près exactement les mêmes ressorts.

00:05:36C'est totalement arbitraire.

00:05:37C'est complètement arbitraire.

00:05:38On avait vu avec Boilem-Sansal le fait que la justice algérienne

00:05:43ne respectait pas les droits de la défense,

00:05:45et ne respectait pas le fait que l'avocat puisse...

00:05:49que la défense puisse être dissociée d'une opinion.

00:05:55Là, on voit qu'ils ont aussi un problème avec le journalisme,

00:05:58où ils n'arrivent pas à dissocier le fait qu'un journaliste

00:06:01peut aller interroger des personnes,

00:06:02et qu'il n'est pas de proximité.

00:06:04Très clairement, ça n'a rien à voir.

00:06:05Très clairement, ça sent l'enfumage,

00:06:07et c'est un procès politique.

00:06:09Et la France doit, encore une fois,

00:06:12montrer, à mon avis, être ferme.

00:06:13Montrer quoi ?

00:06:14Montrer quoi ?

00:06:15On a montré quoi ?

00:06:16On a montré quoi avec Boilem-Sansal, franchement ?

00:06:19Boilem-Sansal, j'en sais, on a déjà eu cette discussion ici.

00:06:22Le résultat est qu'il a tout de même été libéré,

00:06:26et après, on en avait parlé ici,

00:06:30on va pas refaire le débat,

00:06:30mais c'est la diplomatie qui est rentrée,

00:06:33seul le résultat compte, on va dire.

00:06:36Et donc, pour Christophe Gleize,

00:06:38je pense surtout, il faut, j'espère,

00:06:39que les réseaux diplomatiques s'activent

00:06:41pour le libérer au plus vite.

00:06:43Alors, Samuel ?

00:06:44Objectivement, pourquoi aujourd'hui,

00:06:45parce qu'il faut qu'on comprenne

00:06:46pourquoi il n'y a pas vraiment de mobilisation,

00:06:48pourquoi il n'y en a pas eu pour l'instant ?

00:06:50Déjà, parce que pour Boilem-Sansal,

00:06:51comme vous l'avez dit,

00:06:52c'est un écrivain,

00:06:53il y avait ce côté écrivain,

00:06:54pas journaliste.

00:06:55Et écrivain, ça n'a pas forcément

00:06:56la même aura, la même image,

00:06:57aujourd'hui en France,

00:06:58qu'un journaliste.

00:06:59Ça, c'est le premier point.

00:06:59Le deuxième point,

00:07:00c'est que les deux affaires

00:07:01étaient concomitantes,

00:07:03et on a commencé à parler

00:07:04de Boilem-Sansal,

00:07:04donc on ne va pas parler,

00:07:05c'est logique, c'est comme ça,

00:07:07en communication,

00:07:07ça a moins marqué les esprits,

00:07:09l'affaire de Christophe Gleize

00:07:10a moins marqué les esprits.

00:07:11Le troisième point,

00:07:12c'est que Boilem-Sansal,

00:07:14dès le début,

00:07:21normal, au début,

00:07:22si vous regardez l'extérieur,

00:07:23sauf qu'on voit bien

00:07:24avec le résultat aujourd'hui

00:07:25que ça ne l'est pas du tout.

00:07:26Donc malheureusement,

00:07:27on a un Français

00:07:27qui est aujourd'hui en prison

00:07:28pour 7 ans,

00:07:29si on n'arrive pas

00:07:30à le sortir de là avant.

00:07:32Visiblement,

00:07:33il est accusé

00:07:33pour des motifs ridicules

00:07:37qui ont été exposés

00:07:38juste avant.

00:07:40Vous parliez à l'instant,

00:07:40Valérie,

00:07:41de la diplomatie,

00:07:43en vous demandant

00:07:44ce que la France allait faire,

00:07:45et effectivement,

00:07:46on a l'impression

00:07:47qu'on a été assez mauvais

00:07:49sur la affaire Boilem-Sansal.

00:07:50On peut dire,

00:07:50le résultat,

00:07:51c'est qu'il est là,

00:07:51mais pendant un moment,

00:07:52quand même,

00:07:53je regardais tout à l'heure

00:07:54un article du service public

00:07:55qui disait qu'on avait l'impression

00:07:57que la situation était pacifiée

00:07:58entre la France et l'Algérie.

00:07:59Moi, j'ai l'impression

00:07:59que c'est la France

00:08:00qui pense que la relation

00:08:01est pacifiée

00:08:02et que, pour l'instant,

00:08:03on se prend des crachats,

00:08:05des insultes

00:08:06et qu'on se moque pas mal de nous.

00:08:07On a eu ce débat

00:08:09sur les visas étudiées en France,

00:08:10mais c'est qu'une partie

00:08:11du problème

00:08:11des dignitaires algériens

00:08:13qui vont se faire soigner en France.

00:08:15Bref,

00:08:15on a l'impression

00:08:15que la France,

00:08:16elle ne s'est pas

00:08:16tapé du poing sur la table

00:08:18et là, concrètement,

00:08:19il va falloir...

00:08:20Je ne vois pas comment

00:08:21le gouvernement

00:08:21ne pourrait pas monter au créneau

00:08:23puisqu'on a quelque chose

00:08:24de très clair.

00:08:24On a un jeune homme

00:08:25qui a 36 ans

00:08:26qui risque de rester

00:08:277 ans en prison.

00:08:28C'est ça.

00:08:28Normalement,

00:08:28si on suit la logique

00:08:29de la condamnation,

00:08:30c'est qu'il va rester

00:08:307 ans en prison

00:08:31pour des motifs,

00:08:33encore une fois,

00:08:34un peu étranges

00:08:34et là,

00:08:36ce n'est pas qu'une question

00:08:36de justice,

00:08:37c'est une question de diplomatie.

00:08:38Est-ce que la France

00:08:39va agir pour faire en sorte

00:08:40que cet homme

00:08:41puisse être sorti des jeunes

00:08:46qui n'ont pas besoin

00:08:46de faire une enquête ?

00:08:47Le président de la République

00:08:49s'est exprimé

00:08:49et il exprime

00:08:51sa profonde inquiétude

00:08:52et il promet

00:08:53d'agir pour la libération.

00:08:55Est-ce que ça sert

00:08:56à quelque chose

00:08:56de dire ça ?

00:08:57Il est un peu obligé

00:08:58de le faire, mais...

00:08:59Le point de faire,

00:09:00c'est lui.

00:09:00Je rejoins en tout cas

00:09:01l'expression

00:09:02qui a été celle

00:09:03de Reporteur sans frontières

00:09:05qui a qualifié

00:09:05cette décision

00:09:06de complètement aberrante.

00:09:07Moi, je trouve que c'est

00:09:08très bien qu'on en parle

00:09:09ce matin

00:09:09parce que ce n'est pas seulement

00:09:10je suis d'accord

00:09:11la diplomatie doit faire son travail

00:09:12et donc tact,

00:09:13mais à un moment donné,

00:09:14il faut aussi rendre visible

00:09:15ce qui est inaccessible.

00:09:17C'est pour ça qu'on en parle.

00:09:18Voilà, c'est pour ça

00:09:19que c'est très bien de le faire

00:09:20parce que s'agissant

00:09:21de Christophe Gleiz,

00:09:23il a été complètement invisibilisé

00:09:24et je ne fais pas

00:09:26de hiérarchie

00:09:27entre les situations.

00:09:28C'est la première chose

00:09:29que j'ai dit.

00:09:29C'est pour ça.

00:09:30On a ici beaucoup parlé

00:09:31de Boilem-Samsal.

00:09:32On citait Christophe Gleiz

00:09:34mais on n'avait pas pris

00:09:35vraiment la mesure

00:09:37de tout ça.

00:09:39Et Christophe Gleiz,

00:09:40je le répète,

00:09:40a demandé pardon.

00:09:42Il a dit

00:09:42je réclame votre clémence.

00:09:44Il a dit qu'il avait fait

00:09:45des erreurs

00:09:45malgré ses bonnes intentions.

00:09:47Il avait vraiment fait

00:09:48profil bas.

00:09:50Et hier,

00:09:50j'entendais

00:09:51l'ex-ambassadeur de France

00:09:53qui disait

00:09:53mais il est...

00:09:55Alors,

00:09:55il a dit

00:09:55ce n'est pas l'otage

00:09:56mais il est au cœur

00:09:57d'une guerre aussi

00:09:57entre la France

00:09:58et l'Algérie.

00:09:59Entre l'indépendance

00:10:00de la Kabylie

00:10:01parce qu'il y a un enjeu

00:10:02cette semaine également.

00:10:04Donc,

00:10:04il y a une volonté

00:10:05de marquer

00:10:06pour l'Algérie

00:10:07son imprémature

00:10:10sur ces sujets-là.

00:10:11et il est au milieu

00:10:12de tout ça.

00:10:13Donc,

00:10:14que faire effectivement

00:10:15la diplomatie ?

00:10:16Il n'y a pas énormément

00:10:17de choses à faire.

00:10:18Il semble être une victime

00:10:19collatérale

00:10:20d'enjeux géopolitiques

00:10:20et politiques internes

00:10:22de l'Algérie

00:10:22vis-à-vis de la Kabylie.

00:10:230-826-300-300.

00:10:27J'imagine que vous avez

00:10:28vous aussi été choqués

00:10:29par cette condamnation.

00:10:31On a Xavier en ligne

00:10:32avec nous.

00:10:32Bonjour Xavier.

00:10:34Bonjour Valérie.

00:10:35Bonjour Sud Radio.

00:10:36Bonjour.

00:10:37Comment donc

00:10:38condamner en appel

00:10:39de nouveau

00:10:40à 7 ans de prison ?

00:10:42Comment est-ce que vous

00:10:43vous comprenez

00:10:44les choses ?

00:10:45Écoutez,

00:10:48j'ai pris connaissance

00:10:49de ça

00:10:50hier soir.

00:10:52J'avais entendu parler

00:10:53de cette affaire.

00:10:54En même temps

00:10:55que je vous parle,

00:10:55je lis un article

00:10:56assez fouillé

00:10:57dans le monde.

00:10:57et ça semble

00:10:59quand même

00:10:59assez incroyable

00:11:00que l'Algérie

00:11:02continue

00:11:03à nous emprisonner

00:11:06de manière arbitraire

00:11:07des concitoyens français.

00:11:09C'est quand même

00:11:10très désagréable

00:11:12et ça finit

00:11:14par bien faire

00:11:14cette histoire.

00:11:17Bon,

00:11:18moi j'aimerais bien

00:11:18que les autorités françaises

00:11:20soient moins silencieuses

00:11:21même si

00:11:22on a vu

00:11:23qu'avec

00:11:23Boilem sans salle

00:11:24c'était pas forcément

00:11:25le fait de taper

00:11:26du poing sur la table

00:11:27et de s'agiter

00:11:27qui permettait

00:11:28d'être efficace

00:11:28en diplomatie.

00:11:30Mais j'espère

00:11:30que la diplomatie française

00:11:33va réussir

00:11:34à le faire sortir

00:11:35plus rapidement

00:11:35que prévu

00:11:36qu'il puisse être gracié

00:11:38parce que vous voyez

00:11:39ce qui s'est passé

00:11:40pour Boilem sans salle

00:11:41on peut très bien

00:11:41l'imaginer

00:11:42pour Christophe Glees.

00:11:45Mais bon,

00:11:46c'est gênant en fait

00:11:47globalement

00:11:47si on prend du recul

00:11:48c'est gênant

00:11:48tous ces régimes

00:11:49régimes politiques

00:11:51un peu dictatoriaux

00:11:52où on se sert

00:11:55de la vie des hommes

00:11:56pour faire des pressions

00:11:57diplomatiques

00:11:58parce qu'en fait

00:11:58c'est ça

00:11:58l'histoire

00:11:59je crois

00:11:59c'est la question

00:12:00on met en balance

00:12:03la vie d'un homme

00:12:04la vie d'un journaliste

00:12:05qu'on va emprisonner

00:12:06contre en gros

00:12:08des intérêts

00:12:09obscurs

00:12:10nous en tant que citoyens

00:12:11ou même

00:12:12journalistes français

00:12:13on n'a pas toutes les infos

00:12:14il doit y avoir

00:12:15des enjeux

00:12:16des intérêts

00:12:16derrière

00:12:17peut-être

00:12:17géopolitiques

00:12:18évidemment

00:12:19mais de quelle nature

00:12:20des enjeux pétroliers

00:12:21des enjeux

00:12:22politiques en coulisses

00:12:24de réélection

00:12:25de services secrets

00:12:27de qu'est-ce que c'est

00:12:28derrière l'histoire

00:12:28c'est curieux tout ça

00:12:30oui oui

00:12:31non mais c'est

00:12:31ça interroge

00:12:32et au fond de nous

00:12:34on se sent quand même

00:12:35on sent qu'on

00:12:38la relation avec l'Algérie

00:12:40reste très très très

00:12:41compliquée

00:12:42et inquiétante

00:12:44malgré tout

00:12:45vous êtes nombreux

00:12:46sur le Facebook

00:12:47de Sud Radio

00:12:48à demander

00:12:48pourquoi les joueurs de foot

00:12:51ne se mobilisent pas

00:12:52c'est une vraie question

00:12:52il y en a quelques-uns

00:12:53il ne faut pas non plus

00:12:54non oui

00:12:55il y a le FC Nantes

00:12:56il y a plusieurs

00:12:57il y a l'entraîneur

00:12:57Roi

00:12:58Eric Roi

00:12:59on parle des Benzema

00:13:02Zidane

00:13:03Zidane qui est cabille

00:13:04dont le fils joue

00:13:06en Algérie

00:13:06je crois que tout le monde

00:13:07attendait une sorte de message

00:13:09de sa part

00:13:09mais bon

00:13:10Stéphane me dit

00:13:11vous vous rappelez

00:13:12la mobilisation

00:13:12pour les rugbymans

00:13:13qui avaient été accusés

00:13:14d'avoir frappé une femme

00:13:15il y avait eu effectivement

00:13:16bon c'est pas exactement

00:13:17la même chose non plus

00:13:18parce que c'est compliqué

00:13:19aussi on peut comprendre

00:13:20que certains hésitent

00:13:22à tacler

00:13:23c'est pas spécifique

00:13:24à Christophe Grasse

00:13:25pour le coup

00:13:25malheureusement

00:13:26le milieu du football

00:13:27n'est pas connu

00:13:27pour sa capacité d'engagement

00:13:28et de mobilisation

00:13:29quelle que soit la cause

00:13:30d'ailleurs

00:13:30sauf pour Naël

00:13:31pardon

00:13:32sauf pour Naël

00:13:33non mais voilà

00:13:35les fois où ils sont sortis

00:13:37à contrario Valérie

00:13:37ils se sont pas tous

00:13:38mobilisés pour Naël

00:13:39non pas tous

00:13:40c'est vrai

00:13:40mais il y a eu

00:13:41quelques visages iconiques

00:13:42qui ont tenu des propos

00:13:44qui pouvaient prêter

00:13:45à discuter

00:13:45allez on se retrouve

00:13:47avec vous

00:13:48dans un instant

00:13:49est-ce que vous laissez

00:13:50vos enfants sortir

00:13:52seuls

00:13:52aller à l'école

00:13:53seuls dans la rue

00:13:54c'est un grand dossier

00:13:55du Parisien ce matin

00:13:56assez frappant

00:13:58assez étonnant

00:13:59les parents sont de plus en plus

00:14:00inquiets

00:14:00et tardent

00:14:02de plus en plus

00:14:03à laisser sortir

00:14:03leurs enfants

00:14:04seuls dans la rue

00:14:050 826 300 300

00:14:06on vous attend

00:14:08et on jouera

00:14:09tout de suite après

00:14:09pour gagner des cadeaux

00:14:12sous le grand sapin

00:14:12Sud Radio

00:14:13Sud Radio

00:14:14c'est votre opinion

00:14:16qui compte

00:14:16j'adore Sud Radio

00:14:17et alors

00:14:18des choses positives

00:14:20à prendre

00:14:20Sud Radio

00:14:22le 10h midi

00:14:23mettez-vous d'accord

00:14:24Valérie Expert

00:14:26et je suis passée

00:14:27devant notre sapin

00:14:28Sud Radio

00:14:29et nous allons jouer

00:14:30avec vous

00:14:31le sapin de Noël

00:14:33Sud Radio

00:14:34alors j'ai mon petit sac

00:14:37avec le petit flocon de neige

00:14:39j'ouvre le petit papier

00:14:41et donc vous allez jouer

00:14:42en envoyant sapin

00:14:44par SMS

00:14:44au 72018

00:14:46pour gagner un lecteur

00:14:47de livres audio

00:14:48de la marque Prose

00:14:51c'est un lecteur

00:14:53c'est le premier lecteur

00:14:53de livres audio

00:14:54simple

00:14:55sans appli

00:14:55sans écran

00:14:56avec 20 000 livres disponibles

00:14:58vous nous appelez

00:14:59non vous ne nous appelez pas

00:15:02vous envoyez un SMS

00:15:03au 720

00:15:04et vous pouvez gagner

00:15:05de magnifiques cadeaux

00:15:06tout au long de la journée

00:15:07sur Sud Radio

00:15:08et ce jusqu'au 24 décembre

00:15:11alors reprenons

00:15:12nos débats

00:15:14reprenons nos débats

00:15:15et ce dossier du Parisien

00:15:16que j'ai trouvé

00:15:16assez intéressant

00:15:18et assez symptomatique

00:15:19de l'époque

00:15:20les parents ont de plus en plus

00:15:22peur de ne pas

00:15:23de laisser leurs enfants

00:15:24seuls dans la rue

00:15:25le grand dilemme

00:15:26des parents

00:15:27alors à la fois

00:15:28ils ne veulent pas

00:15:28leur donner de portable

00:15:29parce que c'est pas bien

00:15:30et en même temps

00:15:32ils sont inquiets

00:15:33donc ils retardent

00:15:34l'âge auquel

00:15:35les enfants

00:15:35vont seuls

00:15:36à l'école

00:15:37et c'est vrai

00:15:38qu'on est passé

00:15:39de 10 ans et demi

00:15:41à 11 ans et demi

00:15:42vous qui avez des enfants

00:15:43je crois que vous êtes

00:15:44celui qui a des enfants

00:15:45en âge d'aller à l'école

00:15:47comment ça s'est passé

00:15:49chez vous ?

00:15:50c'est à dire que

00:15:51le petit dernier

00:15:52est toujours un peu

00:15:52sur ses fesses

00:15:53on a été de plus en plus

00:15:54paradoxalement

00:15:55de plus en plus

00:15:56attentif

00:15:57à ce genre de sujet

00:15:58alors qu'on était content

00:16:00quand l'aîné prenait

00:16:01un peu d'indépendance

00:16:02quand le deuxième

00:16:02et puis le troisième

00:16:03on est un peu plus

00:16:03sur ses fesses

00:16:04et un peu plus

00:16:05sur son dos

00:16:05avec le téléphone

00:16:06parce qu'ils ont

00:16:07beaucoup plus tôt

00:16:07que ça le téléphone

00:16:08mon aîné

00:16:09il l'a eu vachement tard

00:16:10finalement

00:16:11alors que le petit

00:16:11dès la sixième

00:16:13même presque avant

00:16:13il l'avait

00:16:14et donc c'est vrai

00:16:15qu'on se pose des questions

00:16:16on check

00:16:16soit on l'accompagne

00:16:18ou on check

00:16:18à espace régulier

00:16:20pour savoir

00:16:21où est-ce que tu en es

00:16:21quand est-ce que tu rentres

00:16:22et c'est vrai

00:16:23que ça crée une pression

00:16:24mais c'est vrai

00:16:25que l'environnement

00:16:25nous pousse à ça

00:16:26alors je ne vais pas vous dire

00:16:27que j'habite le quartier

00:16:27le plus mal fréquenté de Paris

00:16:29mais ça veut dire

00:16:31qu'il y a des zones

00:16:31je suis convaincu

00:16:32où on se pose véritablement

00:16:34ce genre de questions

00:16:34il y a la route

00:16:35mais il y a la malveillance

00:16:36des adultes aussi

00:16:37il y a ces deux données

00:16:39on va reparler peut-être

00:16:40tout à l'heure

00:16:40de ce chiffre incroyable

00:16:437 conducteurs sur 10

00:16:45transgressent

00:16:46les règles au volant

00:16:47non mais les gamins

00:16:48qui se sont fait taper dessus

00:16:49qui se sont fait

00:16:50qu'il y avait un téléphone

00:16:51pour se faire braguer

00:16:52leur téléphone

00:16:52qui se sont pris

00:16:53un coup de couteau

00:16:53ça a interpellé

00:16:54Elias

00:16:55oui c'est ça

00:16:56le jeune Elias

00:16:56et ça ne se passait pas

00:16:57à l'est de Paris

00:16:59ou alors ça se passait

00:17:00à l'ouest

00:17:00Mathieu vous avez des enfants

00:17:03moi j'ai une fille

00:17:03elle vient d'avoir 10 ans

00:17:05elle a eu 10 ans

00:17:06la semaine dernière

00:17:06elle est encore

00:17:07à l'école primaire

00:17:08alors du coup

00:17:09pour le coup

00:17:10on l'accompagne

00:17:12elle ne se balade pas

00:17:13toute seule

00:17:14mais je me projette

00:17:16en disant

00:17:16que moi ce que j'ai vécu

00:17:17quand j'étais petit

00:17:18j'ai grandi aussi à Paris

00:17:19donc on peut faire

00:17:21une comparaison

00:17:22moi c'était pareil

00:17:23dans mes souvenirs

00:17:24mes parents ont commencé

00:17:25à me laisser aller seul

00:17:27au collège

00:17:27donc en 6ème

00:17:28a priori je pense que

00:17:30c'est ce qu'on va faire aussi

00:17:31pour notre fille

00:17:32mais avec effectivement

00:17:33des outils technologiques

00:17:34qui existent

00:17:36et qui n'existaient pas

00:17:36à l'époque

00:17:36on a un traceur

00:17:37et on réfléchit aussi

00:17:41à priori

00:17:41avec mon épouse

00:17:42à utiliser cette technologie

00:17:44qui bien évidemment

00:17:45vu mon âge

00:17:46étant donné mon âge canonique

00:17:47vous vous en goûtez

00:17:48n'existez pas

00:17:49à l'époque

00:17:49j'étais moi-même

00:17:50au collège

00:17:51après

00:17:51je vous avoue

00:17:53que je suis assez partagé

00:17:54pour commenter

00:17:55ces chiffres

00:17:57et ces décisions

00:17:59parce que je n'arrive pas

00:18:01à savoir

00:18:01si

00:18:02c'est un phénomène

00:18:04si nouveau que ça

00:18:05parce que pour le coup

00:18:06moi je me rappelle

00:18:06quand même

00:18:07quand j'étais petit

00:18:08et puis si on regarde

00:18:10les actualités

00:18:10dans les années 60-70

00:18:12il y a toujours eu

00:18:13malheureusement

00:18:15des enlèvements d'enfants

00:18:17des violences

00:18:18il ne faut pas idéaliser

00:18:19le passé

00:18:19il y a toujours eu cette peur

00:18:20bien sûr

00:18:20vous avez raison

00:18:21je ne sais pas si

00:18:22il y a

00:18:24beaucoup plus d'actes

00:18:27et une menace

00:18:27plus forte

00:18:28ou si il y a

00:18:29une prise de conscience

00:18:30peut-être plus grande

00:18:32de la part

00:18:32des familles

00:18:33et des parents

00:18:34et puis je pense

00:18:34qu'il y a une différence

00:18:35entre vous qui habitez

00:18:36à Mont-Saint-Bas

00:18:37entre les grandes

00:18:39communes

00:18:40mais qui existaient

00:18:41pour le coup

00:18:41déjà autrefois

00:18:42il y a une trentaine

00:18:43ou une quarantaine

00:18:44d'années

00:18:44la région

00:18:45et puis certains quartiers

00:18:46il faut le dire

00:18:47on voit aussi

00:18:47que c'est un phénomène

00:18:48assez global

00:18:49c'est pas que le fait

00:18:50d'être

00:18:50on voit que les enfants

00:18:52sont moins dehors

00:18:52en règle générale

00:18:53pas que pour le fait

00:18:54d'aller à l'école

00:18:55il y a aussi des questions

00:18:56je pense

00:18:57il y a des questions

00:18:57effectivement

00:18:58de menaces de sécurité

00:18:59et il y a aussi

00:19:01des changements pratiques

00:19:02qu'on peut peut-être déplorer

00:19:03qui sont qu'il y a

00:19:05on voit

00:19:06les enfants sont plus

00:19:06souvent chez eux

00:19:07je vais parler

00:19:09comme un vieux con

00:19:09mais il y a aussi

00:19:11le phénomène des écrans

00:19:12on voit

00:19:12les gamins

00:19:13jouent moins dehors

00:19:14et moi je le vois même

00:19:15enfin à mon petit niveau

00:19:17je le vois même

00:19:17certaines fois avec ma fille

00:19:18ou les copines de ma fille

00:19:19quand ils vont dans des squares

00:19:20ou des choses comme ça

00:19:21il y a le côté

00:19:23ils aiment rentrer

00:19:23ils aiment

00:19:24voilà

00:19:24il y a le côté écran

00:19:26qui est assez addictif

00:19:27et il y a moins le côté

00:19:28on sort

00:19:30on aime

00:19:31on se court

00:19:31il y a le côté dehors

00:19:33qui joue un peu moins

00:19:34moi mon fils a 3 ans

00:19:35donc je l'amène à l'école

00:19:36je ne vais pas le laisser y aller

00:19:37je ne vais pas le laisser y aller

00:19:38tout seul

00:19:39je peux même s'il est autonome

00:19:40et qui sait où

00:19:40on va faire attention

00:19:42je vais apprendre

00:19:43il va vous dire

00:19:44non il n'y a pas de vent

00:19:45c'est la honte

00:19:45je vais apprendre les règles

00:19:47du code de la route

00:19:48puisqu'on en parlera tout à l'heure

00:19:49sur le traversé

00:19:50on regarde etc

00:19:51non mais je pense que

00:19:52ce qui est vrai

00:19:53c'est que

00:19:54je rejoins un peu

00:19:55ce que tu as dit

00:19:56sur ça a toujours existé

00:19:58moi je pense quand même

00:19:58que internet a exacerbé

00:20:00et multiplié peut-être aussi

00:20:03les risques

00:20:03et donne un sentiment

00:20:05aux parents

00:20:06une inquiétude

00:20:08par rapport à tous

00:20:09les faits divers

00:20:10que l'on voit etc

00:20:10et deuxième élément

00:20:12les enfants

00:20:13effectivement

00:20:13dans leur pratique de jeu

00:20:15ont aussi évolué

00:20:15la montée en puissance

00:20:17des écrans

00:20:18a fait que

00:20:19ils sont plus

00:20:21à la maison

00:20:21ils jouent plus

00:20:22sur leur écran

00:20:23qu'auparavant

00:20:25avant

00:20:25moi je suis désolé

00:20:26alors ça fait peut-être

00:20:27un peu vieux con aussi

00:20:28pourtant j'ai 31 ans

00:20:29mais quand j'étais plus jeune

00:20:31on jouait

00:20:32on allait dehors

00:20:32on prenait notre vélo

00:20:33etc

00:20:33on voit de moins en moins

00:20:34et puis dernier élément

00:20:3631 ans vieux con

00:20:37ça va qu'un peu de marge

00:20:37c'est ce qu'elle dit

00:20:38mais la jeunesse

00:20:39n'est pas ça bien durable

00:20:40mais c'est ce que disait

00:20:41l'historien je crois

00:20:43ou le professeur d'université

00:20:45dans l'interview

00:20:46là du parisien

00:20:46il disait aussi

00:20:47qu'il y avait la question

00:20:47de comment les villes

00:20:49s'adaptent

00:20:50ou non aux enfants

00:20:50et la visibilité des enfants

00:20:53et ça je pense que c'est aussi

00:20:53très intéressant

00:20:54et très important

00:20:55et avec les élections municipales

00:20:56qui arrivent

00:20:57ça peut être intéressant

00:20:58de travailler

00:20:58ce que disait Baptiste

00:20:59qui est paradoxal

00:21:00c'est que les enfants

00:21:02sont plus à la maison

00:21:02et sont sur les écrans

00:21:04ils sont connectés

00:21:04alors qu'on sait que

00:21:05les menaces sont souvent

00:21:06aussi désormais sur les réseaux

00:21:08et que la chambre

00:21:09la chambre de l'enfant

00:21:10ou la maison

00:21:11qui était un lieu

00:21:11un safe place

00:21:13comme on dit en très bon français

00:21:14n'est plus le cas aujourd'hui

00:21:16il faut surtout

00:21:16leur interdire les écrans

00:21:17je sais que c'est difficile

00:21:18c'est la guerre

00:21:20moi j'ai mis un truc

00:21:21pour contrôler

00:21:22l'utilisation du téléphone

00:21:24un outil

00:21:25je vous donne la parole

00:21:26Samuel au retour

00:21:27et on aura Liliane

00:21:29qui veut réagir

00:21:30à ce sujet

00:21:30est-ce que

00:21:31vous laissez vos enfants

00:21:33ou quelle est l'expérience

00:21:34avec vos petits-enfants

00:21:35est-ce qu'ils vont

00:21:36à l'école seuls

00:21:37et quelles sont vos craintes

00:21:38en fait

00:21:39de laisser vos enfants

00:21:40je parle de 10-11 ans

00:21:41dans la rue

00:21:42d'accord

00:21:42Valérie expert

00:21:43et on est de retour

00:21:46avec vous

00:21:46on a Liliane en ligne

00:21:47bonjour Liliane

00:21:48oui bonjour

00:21:50bonjour à tout le monde

00:21:51vous avez des enfants

00:21:52des petits-enfants

00:21:53j'ai mon grand-fils

00:21:56qui est adolescent

00:21:57et on est concerné

00:21:59par le sujet

00:22:01voilà

00:22:02parce que

00:22:02on a une tâche

00:22:04en gratte et difficile

00:22:06de faire un équilibre

00:22:07entre les dangers

00:22:09qui sont dans l'ordinateur

00:22:11à la maison

00:22:11et lorsqu'ils sortent

00:22:14sans créer

00:22:15une paranoïa générale

00:22:17et essayant

00:22:18de leur donner confiance

00:22:20dans la vie

00:22:22dans le milieu

00:22:23social

00:22:25et tout ça

00:22:26c'est très compliqué

00:22:27nous vivons

00:22:29dans une ville

00:22:30où quand même

00:22:31on a de la chance

00:22:32parce que c'est tout de même

00:22:33assez sûr

00:22:35on va dire

00:22:36sauf que maintenant

00:22:37les dangers

00:22:38on n'est pas capable

00:22:41de les prévenir

00:22:43de les imaginer

00:22:44puisque même

00:22:45dans les petites villes

00:22:47dans les villages

00:22:48les enfants

00:22:50se font agresser

00:22:51même tuer

00:22:51ces dernières années

00:22:53donc

00:22:54il y a du deal

00:22:56il y a du deal

00:22:57et puis regardez

00:22:58ce qui s'est passé

00:22:59cet accident dramatique

00:23:00avec ces trois jeunes

00:23:01adolescents

00:23:03et on a retrouvé

00:23:04du protoxyde d'azote

00:23:05donc le danger

00:23:07est partout

00:23:08et sur le chemin

00:23:09de l'école

00:23:09ils vont loin

00:23:10à l'école

00:23:10vos enfants

00:23:11Liliane ?

00:23:12alors c'était

00:23:13l'école

00:23:14elle n'est pas très loin

00:23:16de la maison

00:23:17j'ai un enfant

00:23:18qui était quand même

00:23:19très sûr de lui

00:23:21et qu'à 7 ans

00:23:21il a demandé

00:23:22d'aller tout seul

00:23:23à l'école

00:23:23et son père

00:23:27il était tellement

00:23:28traumatisé

00:23:29qu'il le suivait

00:23:30derrière

00:23:30sans que l'enfant

00:23:31le voie

00:23:32du coup il s'est fait

00:23:34arrêter

00:23:34vous suivez des enfants

00:23:36je comprends

00:23:39c'est sûr

00:23:39qu'il y a toujours

00:23:40eu cette angoisse

00:23:41merci Liliane

00:23:42de nous avoir appelé

00:23:43merci d'écouter

00:23:44Sud Radio

00:23:44Stéphane nous dit

00:23:46interdire les écrans

00:23:47et à l'école

00:23:48on leur demande

00:23:49de les utiliser

00:23:49pour leur devoir

00:23:50expliquez-moi

00:23:51les écrans

00:23:53sont les nouvelles

00:23:53nounous

00:23:54etc

00:23:54il y a la corrélation

00:23:56qui est faite

00:23:57mais il y a aussi

00:23:57le danger

00:23:58de l'agression

00:23:58on pense

00:23:59Samuel

00:24:01avec vous

00:24:01on va y venir

00:24:02à mon avis

00:24:03un mot important

00:24:04qui n'a pas été encore

00:24:05prononcé

00:24:05c'est le mot

00:24:06insécurité

00:24:06le fait est que

00:24:08l'insécurité

00:24:08augmente malheureusement

00:24:09en France

00:24:09et que le sentiment

00:24:10d'insécurité

00:24:11qui est corrélé

00:24:11à la sécurité

00:24:12ça a été prouvé

00:24:13par une étude

00:24:14notamment reprise

00:24:15par le Figaro

00:24:15et bien fait que

00:24:16les gens ont peur

00:24:17pour leurs enfants

00:24:17c'est tout bête

00:24:18vous n'avez pas envie

00:24:19que vos enfants

00:24:19se fassent agresser

00:24:20on parlait des différentes

00:24:21attaques vis-à-vis

00:24:22des enfants

00:24:23et des adolescents

00:24:23il y a 15-20 ans

00:24:26on ne parlait pas

00:24:27de coups de couteau

00:24:27sur les adolescents

00:24:28je vous rappelle

00:24:29qu'on parlait au début

00:24:29de raquettes

00:24:30des raquettes

00:24:31des adolescents

00:24:31qui se faisaient

00:24:32prendre leur téléphone

00:24:32ensuite

00:24:33sont arrivées

00:24:34les agressions

00:24:35avec plusieurs agresseurs

00:24:36qui tapaient

00:24:36par terre des enfants

00:24:37des adolescents

00:24:38donc fin primaire

00:24:39ou début collège

00:24:40jusqu'au lycée

00:24:41ensuite il y a eu

00:24:42la multiplication

00:24:42des coups de couteau

00:24:43donc avec des jeunes

00:24:44malheureusement

00:24:45le jeune Elias

00:24:45qui s'est fait tuer

00:24:46et ça

00:24:47ça n'existait pas

00:24:48dans les proportions

00:24:50d'aujourd'hui

00:24:50en tout cas

00:24:50on n'en parlait jamais

00:24:51il y avait une certaine

00:24:52insouciance

00:24:53donc effectivement

00:24:54quand l'insécurité augmente

00:24:55on perd cette insouciance

00:24:56et les parents

00:24:57naturellement

00:24:58ont peur pour leurs enfants

00:24:59ils vont moins

00:25:00les laisser aller à l'école

00:25:01je me souviens

00:25:02on parlait

00:25:02chacun a témoigné

00:25:03de son passé

00:25:04nous il y avait

00:25:05une insouciance

00:25:05pour aller à l'école

00:25:06où beaucoup d'enfants

00:25:07allaient seuls à l'école

00:25:09rentraient seuls à l'école

00:25:10assez tôt

00:25:10c'est-à-dire avant

00:25:11même 10-11 ans

00:25:12vous allez me dire

00:25:12ils habitaient dans le quartier

00:25:13on n'habitait pas

00:25:13un quartier particulièrement

00:25:15huppé

00:25:15mais il n'y avait pas

00:25:17d'insécurité

00:25:17partout

00:25:19sur la partie écran

00:25:20on en a parlé

00:25:21en off

00:25:22mais effectivement

00:25:23avant il y avait déjà

00:25:24les consoles

00:25:24moi je n'aime pas trop

00:25:25parler du terme écran

00:25:26parce que c'est trop large

00:25:27qu'est-ce que ça veut dire

00:25:27écran ?

00:25:28sur un écran

00:25:29vous pouvez lire un livre

00:25:30aujourd'hui

00:25:31est-ce que c'est

00:25:32un jeu vidéo

00:25:33très intéressant

00:25:34est-ce que c'est un jeu

00:25:35type casino

00:25:36sur le mobile

00:25:37qui est abrutissant

00:25:38bref

00:25:38et toutes sortes de choses

00:25:40vous le disiez

00:25:41vous-même Valérie

00:25:42effectivement parfois

00:25:43l'écran est devenu

00:25:43un peu la nounou

00:25:44et donc l'enfant

00:25:45s'habitue à être

00:25:46toujours avec l'écran

00:25:46et peut avoir

00:25:48par exemple

00:25:48et avoir du mal

00:25:52ou également dans le train

00:25:53et du coup

00:25:53avoir du mal à sortir

00:25:54et moi je pense

00:25:56que c'est regrettable

00:25:56que vous parliez

00:25:58tout à l'heure

00:25:58des squares

00:25:59mais typiquement

00:25:59je vous rappelle

00:26:01il y a 15-20 ans

00:26:02c'était normal

00:26:03qu'à 10-11 ans

00:26:05parfois avant

00:26:0612 ans

00:26:06on prenait le vélo

00:26:07on sortait

00:26:08on rentrait tard

00:26:09quand je dis tard

00:26:10c'était 19h

00:26:11en fait quand la nuit

00:26:12commençait à tomber

00:26:13selon la période de l'année

00:26:14et les parents ne se posaient

00:26:16pas tellement de questions

00:26:17et à l'époque

00:26:17il n'y avait pas

00:26:18la nécessité de traceurs

00:26:19il y avait pourtant

00:26:20évidemment

00:26:21il y avait des enlèvements

00:26:22d'enfants

00:26:22il y en avait

00:26:23comme il y a toujours eu

00:26:24mais il y avait quand même

00:26:26franchement plus d'insouciance

00:26:28et à mon avis

00:26:28parce qu'il y avait

00:26:29tout simplement

00:26:29plus de sécurité

00:26:30mais ce qu'on observe

00:26:31en tout cas

00:26:31dans les grandes villes

00:26:33c'est aussi

00:26:33c'est les craqueux

00:26:37c'est ces gens

00:26:38qui sont

00:26:38les cinglés

00:26:40il y en a là aussi

00:26:40vous allez me dire

00:26:41toujours eu

00:26:41mais vous rencontrez

00:26:43quand même plus souvent

00:26:43des individus inquiétants

00:26:45quand je dis inquiétants

00:26:46c'est des malades mentaux

00:26:47qui sont en liberté

00:26:48moi ce qui me frappe

00:26:49il y a ça aussi

00:26:50d'une part

00:26:50mais c'est surtout

00:26:51un peu des zones

00:26:52d'endroit

00:26:52des zones où

00:26:53on peut plus

00:26:54traîner

00:26:54des quartiers autodieux

00:26:55regarder Aubervilliers

00:26:56c'est frappant

00:26:59de se dire

00:26:59on peut plus

00:27:00se trimballer tranquille

00:27:00on te dit

00:27:01il ne faut pas

00:27:02que tu traînes

00:27:02et d'ailleurs

00:27:03je me demande même

00:27:04comment les gens

00:27:05font plus réhabiter

00:27:05parce qu'on voit

00:27:06les gens qui disent

00:27:07on vit dans la peur

00:27:08et tout ça

00:27:08c'est devenu des zones

00:27:09de non-droit

00:27:10c'est presque

00:27:10les films apocalyptiques

00:27:11des années 80

00:27:12vous savez

00:27:12où il y avait des zones

00:27:13de non-droit

00:27:14où tout le monde

00:27:15faisait son business

00:27:15un peu en toute liberté

00:27:17et c'est ça qui m'étonne le plus

00:27:18c'est que

00:27:19d'accepter ces zones

00:27:20qui échappent à la république

00:27:22qui échappent à la loi

00:27:22qui échappent à la règle

00:27:24et ça

00:27:25je me demande

00:27:25si ça ne traduit pas

00:27:27une dérive

00:27:28de notre société

00:27:29je rappelle

00:27:30simplement

00:27:30sur les statistiques

00:27:31les statistiques

00:27:32à l'époque de Vidoc

00:27:34il y avait beaucoup plus

00:27:34de violence qu'aujourd'hui

00:27:35ça veut dire que

00:27:36tendentiellement

00:27:37c'est un peu baissé

00:27:38mais le problème

00:27:39c'est qu'on en parle

00:27:39beaucoup plus

00:27:40quand il y a quelqu'un

00:27:41qui se fait dessouder

00:27:42ou un gamin

00:27:42qui se fait agresser

00:27:43on le sait dans la seconde

00:27:45et ça s'est amplifié

00:27:46par les réseaux sociaux

00:27:47et donc

00:27:47je n'arrive pas à mesurer

00:27:49réellement

00:27:50ce qui relève

00:27:50de l'amplification

00:27:51et du retentissement

00:27:53médiatique que ça crée

00:27:54et de la valeur

00:27:55statistique

00:27:56on sait que l'insécurité

00:27:57a augmenté

00:27:57je ne vous parlais pas

00:27:58évidemment de l'époque

00:27:58de Vidoc

00:27:59je vous parle d'il y a

00:27:5930-40 ans

00:28:00en gros

00:28:01si on regarde

00:28:01l'évolution de l'insécurité

00:28:02depuis la fin

00:28:02de la seconde guerre mondiale

00:28:03et bien

00:28:04on sait qu'elle augmente

00:28:05il y a des solutions

00:28:06on peut discuter

00:28:08des solutions

00:28:08on sait que la justice

00:28:09est laxiste

00:28:09mais le sujet pour moi

00:28:11c'est

00:28:11on a parlé d'abord

00:28:12des zones où

00:28:13encore il y a quelques années

00:28:14on avait la liberté

00:28:15de laisser ses enfants

00:28:16jouer au foot

00:28:17faire du vélo

00:28:18etc

00:28:18aller voir les copains

00:28:21même à l'instant

00:28:22effectivement des zones

00:28:22qui étaient déjà en insécurité

00:28:24et qui sont encore

00:28:25davantage en insécurité

00:28:25où là effectivement

00:28:26les enfants

00:28:27ils ne peuvent plus sortir

00:28:28les adolescents

00:28:28parce que

00:28:29qui en endroit

00:28:30peut-être

00:28:30vous parlez des dealers

00:28:31à l'instant

00:28:31va leur proposer

00:28:32de faire le guetteur

00:28:34etc

00:28:34donc il y a des zones

00:28:36qui sont encore plus difficiles

00:28:37dont on n'a pas parlé

00:28:38jusqu'ici

00:28:39où effectivement

00:28:39les gamins

00:28:40ne peuvent plus sortir

00:28:42mais là-dessus aussi

00:28:43parce que tout se tient

00:28:45j'ai vu que le Premier ministre

00:28:47avait reconduit

00:28:47la question de la santé mentale

00:28:49comme cause

00:28:49grande cause nationale

00:28:50il y a quand même

00:28:51des sujets aussi

00:28:53effectivement

00:28:53de manque de moyens

00:28:55et donc de personnes

00:28:57qui subissent

00:28:59des troubles psychiatriques

00:29:00qui sont aujourd'hui

00:29:01laissés à l'abandon

00:29:02qui errent

00:29:03dans nos communes

00:29:04dans nos rues

00:29:05et qui posent des problèmes

00:29:06pour eux-mêmes

00:29:07et pour les autres

00:29:08donc là aussi

00:29:08je veux dire

00:29:09quand on prend ces sujets-là

00:29:10il faut vraiment

00:29:11les prendre à bas le corps

00:29:12et entendre

00:29:13tous ces éléments

00:29:14et regarder comment

00:29:15effectivement

00:29:15on peut lutter efficacement

00:29:17parce que pour les gens

00:29:18qui habitent

00:29:19ces secteurs-là

00:29:20alors là effectivement

00:29:21il n'est absolument pas question

00:29:22de pouvoir laisser son enfant

00:29:24sans surveillance

00:29:25quelques minutes

00:29:26que ce soit

00:29:27on continue à parler

00:29:28de nos enfants

00:29:28avec ce dossier

00:29:29que vous avez coordonné

00:29:30cher Gilbert

00:29:32pour le parisien

00:29:32est-ce que ça sert encore

00:29:34à quelque chose

00:29:34de faire des études

00:29:35faire 5 ans d'études

00:29:36pour accéder

00:29:38à des bons postes

00:29:39un bac plus 5

00:29:40est-ce que ça sert

00:29:40à quelque chose

00:29:41et est-ce que

00:29:42moi j'ajouterais

00:29:42est-ce que ça vaut

00:29:43encore quelque chose

00:29:44le nombre d'entrepreneurs

00:29:46qui vous disent

00:29:47j'ai un bac plus 5

00:29:48ils sont inaptes au travail

00:29:50ils ne connaissent rien

00:29:51c'est inquiétant

00:29:53alors moi

00:29:54je ne vais pas vous dire

00:29:55aujourd'hui

00:29:56que ça ne sert à rien

00:29:56de faire des études

00:29:57vous Mathieu

00:29:59vous n'êtes pas d'accord ?

00:30:00non mais on a déjà eu

00:30:00aussi cette discussion

00:30:01je pense que

00:30:03il y a toujours

00:30:04bien évidemment

00:30:05à chaque génération

00:30:06des personnes

00:30:08qui malgré leurs études

00:30:09malgré leur CV

00:30:10ne sont pas bons

00:30:11ne travaillent pas

00:30:12je ne suis pas persuadé

00:30:16que c'était là

00:30:16encore mieux avant

00:30:17et que la génération

00:30:18d'aujourd'hui

00:30:19qui connaît

00:30:20d'autres difficultés

00:30:21que ses aînés

00:30:22soient forcément

00:30:22tirouflants

00:30:23ou nuls

00:30:23ce discours

00:30:24m'agace beaucoup

00:30:26à chaque fois

00:30:26et c'est pour ça

00:30:28que je monte en craignant

00:30:28à chaque fois

00:30:29pour dire que

00:30:30la jeunesse

00:30:32n'est pas si catastrophique

00:30:34qu'on veut bien

00:30:34moi je la trouve catastrophique

00:30:36je peux vous dire

00:30:36que ce soit

00:30:37et ça fait un moment

00:30:38que ça dure

00:30:38et que vous interrogez

00:30:40des chefs d'entreprise

00:30:41qui embauchent

00:30:41des Bac plus 4

00:30:425

00:30:43qui se demandent

00:30:43ce qu'ils ont fait

00:30:44pendant leurs études

00:30:44vous avez en tourisme

00:30:45je vous donne juste un exemple

00:30:46quelqu'un qui a fait

00:30:48un Bac plus 4

00:30:48qui ne sait pas

00:30:49où est le Mont-Saint-Michel

00:30:50quelqu'un qui croit

00:30:51que la gare du Nord

00:30:51il y a un aéroport

00:30:52c'est un exemple

00:30:55mais vous en avez d'autres

00:30:56dans des librairies

00:30:57des chefs d'entreprise

00:30:59à qui vous parlez

00:31:00des restaurateurs

00:31:00qui vous racontent

00:31:02des choses

00:31:02mais ahurissantes

00:31:03j'ai envie de vous dire

00:31:05heureusement

00:31:05qu'ils ont fait

00:31:06un Bac plus 4

00:31:06parce que ça aurait été pire

00:31:08c'est là où je reviens

00:31:09il y a des formations

00:31:12qui n'y assurent pas

00:31:13il y en a plein

00:31:13et d'ailleurs

00:31:14le ministère

00:31:15est en train de faire

00:31:16le ménage aujourd'hui

00:31:17sur la certification

00:31:17et la labellisation

00:31:18notamment pour avoir accès

00:31:19aux donations

00:31:20on a vu quand même

00:31:22des suivis

00:31:23laissez-le présenter

00:31:26le dossier

00:31:26allez

00:31:27oui non

00:31:28ce que j'ai tendance

00:31:29à vous dire

00:31:29c'est que

00:31:30parce qu'il n'y a jamais eu

00:31:30autant

00:31:31ça commence comme ça

00:31:31jamais une génération

00:31:32n'a raconté autant

00:31:33de diplômés

00:31:33de niveau master

00:31:34on aime les Bac plus 5

00:31:36en France

00:31:36c'est vrai

00:31:37mais vous verrez aussi

00:31:38que les entrepreneurs

00:31:38aiment les Bac plus 5

00:31:40c'est-à-dire que

00:31:40avoir des Bac plus 5

00:31:42dans son staff

00:31:42c'est plutôt chic

00:31:43d'ailleurs

00:31:44la fonction publique

00:31:45moi j'ai juste

00:31:46une petite aparté

00:31:46c'est pour les concours

00:31:47de catégorie C

00:31:48c'est-à-dire

00:31:49qui seraient au niveau

00:31:50Bac pro

00:31:50on recrute parfois

00:31:51des docteurs

00:31:51donc même eux

00:31:52n'ont pas joué le jeu

00:31:53ce que je veux dire

00:31:53c'est que

00:31:54vaut mieux

00:31:54moi je suis convaincu

00:31:56qu'avoir une capacité

00:31:57d'attraction

00:31:57de culture générale

00:31:59peut-être pas assez

00:31:59vous l'avez dit

00:32:00mais une capacité

00:32:01de réflexion

00:32:02et de discernement

00:32:03parce que

00:32:04je vous en parlerai

00:32:04tout à l'heure

00:32:04avec l'IA

00:32:05si justement

00:32:06nos jeunes ne sont pas formés

00:32:08pour apprendre

00:32:08et apprivoiser la machine

00:32:10ça va être terrible

00:32:11je vais vous dire

00:32:12ça va être terrible

00:32:12maintenant

00:32:13qui est trop de Bac plus 5

00:32:15peut-être

00:32:15parce que

00:32:15ça dépend des secteurs

00:32:16exactement

00:32:17j'anime un colloque

00:32:19la semaine prochaine

00:32:19ça sera le futur du travail

00:32:21quelqu'un me disait

00:32:22il y a un sujet

00:32:22sur la grande transmission

00:32:23qu'est-ce que c'est

00:32:24la grande transmission

00:32:25c'est des millions

00:32:26des centaines de milliers

00:32:27d'artisans

00:32:28qui ne trouveront pas

00:32:29de successeurs

00:32:30c'est des milliards

00:32:31premiers employeurs de France

00:32:33ça c'est des vrais sujets

00:32:34donc il y a peut-être

00:32:35une garde de triage

00:32:36à faire sur

00:32:37les Bac plus 5

00:32:38parfois

00:32:38c'est vrai qu'on a

00:32:38beaucoup de sociologues

00:32:39et de psychologues

00:32:40en France

00:32:40ça c'est vrai

00:32:41aussi à l'université

00:32:42est-ce qu'on a besoin

00:32:43d'autant de sociologues

00:32:44et de psychologues

00:32:44je vous pose la question

00:32:45ou de Staps

00:32:45donc il y a peut-être

00:32:47besoin de rationaliser

00:32:48un peu la production

00:32:49de diplômés du supérieur

00:32:50mais jamais

00:32:51jamais il ne faudra dire

00:32:52moins de diplômés

00:32:53moins d'études

00:32:54en France

00:32:55et partout ailleurs

00:32:55d'ailleurs l'économie

00:32:56de la connaissance

00:32:57c'est la solution

00:32:58on ne combattra pas

00:33:03de la recherche

00:33:03ça c'est définitif

00:33:05on y revient

00:33:06dans un instant

00:33:07alors est-ce que les études

00:33:08servent encore

00:33:08à quelque chose

00:33:09les Bac plus 5

00:33:10indispensables

00:33:12pour accéder

00:33:13à de bons postes

00:33:13oui certainement

00:33:14dans certains secteurs

00:33:15à tout de suite

00:33:16Cette année

00:33:18les plus beaux cadeaux

00:33:19sont au clé du sapin

00:33:20Sud Radio

00:33:21envoyez dès maintenant

00:33:22sapin

00:33:23au Sud Radio

00:33:24le 10h midi

00:33:25mettez-vous d'accord

00:33:26Valérie Expert

00:33:27c'est un sujet

00:33:28qui fait débat

00:33:29c'est le moins

00:33:30qu'on puisse dire

00:33:30faire 5 ans d'études

00:33:32est-ce que ça sert

00:33:33à quelque chose

00:33:33est-ce que ça permet

00:33:34aujourd'hui

00:33:35d'accéder à de bons postes

00:33:36alors Samuel Lafon

00:33:37écoutez Valérie

00:33:39je vais prendre le sujet

00:33:40à l'envers

00:33:40et mettre les pieds

00:33:41dans le plat

00:33:41je pense qu'on subit

00:33:43une très grande arnaque

00:33:44pour des générations entières

00:33:46et notamment les français

00:33:46des classes populaires

00:33:47qui n'ont pas forcément

00:33:48les moyens

00:33:48de payer de longues études

00:33:50à leurs enfants

00:33:51et auxquels on dit

00:33:51si vos enfants

00:33:52ne font pas Bac plus 3

00:33:53Bac plus 4

00:33:54Bac plus 5

00:33:55ils n'auront rien

00:33:55et ça c'est malheureux

00:33:56parce que ça laisse des gens

00:33:57vraiment sur le carreau

00:33:58or on parlait

00:34:00hors antenne du niveau

00:34:01effectivement

00:34:03du nombre de diplômés

00:34:04mais est-ce qu'il y a

00:34:05le niveau en face

00:34:06est-ce qu'on peut seulement

00:34:07poser la question

00:34:07évidemment

00:34:09on a créé le système LMD

00:34:10donc licence master doctorat

00:34:12le système européen

00:34:13c'est pas que la France

00:34:13européen

00:34:14pour pouvoir échanger

00:34:15entre les pays

00:34:16avec le système Erasmus

00:34:17etc

00:34:18et avoir des diplômes

00:34:19et les ECTS

00:34:20qui valident les diplômes

00:34:22à l'international

00:34:23ça a du bon

00:34:24mais il faut bien voir aussi

00:34:26que derrière

00:34:26on peut avoir des années

00:34:27durant lesquelles

00:34:28certains étudiants

00:34:29n'apprennent pas grand chose

00:34:29ou ils ressortent de leurs études

00:34:30en ne sachant pas faire

00:34:32un certain nombre de choses

00:34:32c'est-à-dire que concrètement

00:34:34pourquoi je vous dis

00:34:34que je vous prends le sujet

00:34:35à l'envers

00:34:35c'est qu'on est contraint

00:34:37à rester pendant 5 ans

00:34:38jusqu'au bout du diplôme

00:34:39ils ont l'impression

00:34:40eux-mêmes

00:34:41je ne vous parle même pas

00:34:41d'avis extérieur

00:34:42de ne pas savoir faire

00:34:43des choses très concrètes

00:34:44et c'est pas seulement

00:34:45alors évidemment

00:34:45il y a eu toute une polémique

00:34:47justifiée

00:34:47auprès de certains organismes

00:34:49privés

00:34:49qui se servaient

00:34:51d'une labellisation

00:34:52qui avait été un peu

00:34:53simple

00:34:53pour délivrer des diplômes

00:34:55bac plus 3

00:34:55bac plus 4

00:34:56bac plus 5

00:34:57justement

00:34:57beaucoup auprès

00:34:59de français

00:34:59des classes moyennes

00:35:00des classes populaires

00:35:01on disait à leurs parents

00:35:02il faut absolument

00:35:03que vos enfants fassent ça

00:35:04sinon ils sauront rien

00:35:04dans leur vie

00:35:05c'est pas seulement

00:35:05ils sauront rien

00:35:06ils sont obligés d'être ça

00:35:07et ils sont obligés

00:35:08de suivre ce parcours

00:35:08et bien moi je trouve ça

00:35:09extrêmement dommageable

00:35:10parce que concrètement

00:35:11aujourd'hui

00:35:11on fait des études

00:35:13de plus en plus longues

00:35:14pour faire parfois

00:35:15l'équivalent

00:35:16des métiers

00:35:17qu'on faisait auparavant

00:35:18avant on faisait pas bac plus 5

00:35:19pour devenir enseignant

00:35:20mais il y a deux choses

00:35:25dans ce que vous dites

00:35:26il y a à la fois

00:35:27les parcours de formation

00:35:28qui sont à revoir

00:35:29moi je suis désolé

00:35:30dans les universités

00:35:31par exemple

00:35:31nous avons

00:35:32un enseignement académique

00:35:34qui est très important

00:35:35théorique très important

00:35:37mais il manque la pratique

00:35:38et les étudiants

00:35:39eux-mêmes demandent

00:35:40des stages

00:35:41demandent d'avoir des passerelles

00:35:42avec le monde de l'entreprise

00:35:43avec l'ISTAR

00:35:44donc ça il faut le revoir

00:35:44après il y a une deuxième chose aussi

00:35:46parce qu'il faut tout se dire

00:35:47vous pouvez pas non plus dire

00:35:49faut-il encore

00:35:49faire 5 ans d'études

00:35:51mais quand vous faites

00:35:515 ans d'études

00:35:52pour être payé

00:35:54après 1400 euros

00:35:55par mois

00:35:56comme c'est le cas

00:35:57par exemple

00:35:57des enseignants

00:35:58ou d'autres

00:35:59d'un certain nombre

00:35:59de professions

00:36:01vous pouvez vous poser

00:36:02la question aussi

00:36:02donc il faut marcher

00:36:04sur les deux jambes

00:36:04il y a à la fois

00:36:05la question des parcours

00:36:06de formation

00:36:07qui sont à revoir

00:36:07il faut redonner

00:36:08une dimension pratique

00:36:09il y a une question aussi

00:36:10de revalorisation

00:36:11des filières

00:36:11moi je suis désolé

00:36:12on dit qu'il y a

00:36:13des problèmes de chômage

00:36:14etc

00:36:14il manque énormément

00:36:16de français

00:36:18dans les filières

00:36:18les filières de bouche

00:36:20etc

00:36:20sur lesquelles il y a

00:36:21des formidables carrières

00:36:22et des très beaux salaires

00:36:23mais il faut arrêter

00:36:25de dévaloriser ça

00:36:26en considérant

00:36:27que si on fait ça

00:36:27on est un moins que rien

00:36:28parce que c'est aussi

00:36:28ce qui est dit parfois

00:36:29et il y a aussi

00:36:30la question effectivement

00:36:31après de la valorisation

00:36:32y compris

00:36:33le salariat

00:36:34mais c'est compliqué

00:36:35de globaliser aussi

00:36:36parce que bac plus 5

00:36:37bac plus 5

00:36:39bac plus 5

00:36:41en sociologie

00:36:41c'est pas la même chose

00:36:42qu'un bac plus 5

00:36:43parce que les ingénieurs

00:36:44on en a besoin

00:36:45l'ingénieur français

00:36:46qui a bac plus 5

00:36:47parfois bac plus 6

00:36:47avec une spécialisation

00:36:48il est recruté

00:36:50dans le monde entier

00:36:50il est accueilliste

00:36:51sur tapis rouge

00:36:52donc on a quand même

00:36:53des formations d'excellence

00:36:53même si je suis persuadé

00:36:54que prenons le cas

00:36:55de la sociologie

00:36:55qui est une filière

00:36:56effectivement

00:36:57même si je suis persuadé

00:36:57qu'il y a pas mal de personnes

00:36:58qui ont un bac plus 5

00:36:59en sociologie

00:37:00qui pourraient

00:37:00avec un accompagnement pratique

00:37:02faire du très bon boulot

00:37:05en entreprise

00:37:06il faut décloisonner les choses

00:37:07moi je le disais

00:37:08je l'ai vécu il y a 20 ans

00:37:09ça n'a pas changé

00:37:10quand on fait des études

00:37:11qui peuvent être

00:37:12par exemple des études littéraires

00:37:13des études classiques

00:37:14des études on va dire

00:37:15les humanités

00:37:15qui je reste persuadé

00:37:16font du bien

00:37:17à la culture générale

00:37:19et moi j'ai eu ensuite

00:37:20en tant que manager

00:37:21des personnes

00:37:22qui ont fait ces études là

00:37:23qui étaient des gens très bien

00:37:24parce qu'ils avaient

00:37:25déjà une capacité à l'époque

00:37:26une capacité à écrire

00:37:27qui est un vrai plus

00:37:28même si à l'IA

00:37:29ça reste quand même

00:37:30un vrai plus

00:37:30de savoir écrire

00:37:31de savoir argumenter

00:37:32de savoir organiser

00:37:33ces idées

00:37:33ça sert après

00:37:34dans le monde du travail

00:37:35sauf que ces personnes là

00:37:36sont dans des filières

00:37:37qui n'ont absolument

00:37:38aucune passerelle

00:37:39avec le monde extérieur

00:37:39notamment avec le monde

00:37:40de l'entreprise

00:37:40parce que

00:37:42et ça je mets les pieds

00:37:42dans le plat

00:37:43et je l'ai vécu

00:37:43la plupart des mandarins

00:37:44dans les universités

00:37:45et la plupart des associations

00:37:46étudiantes qui sont

00:37:47sous un contrôle

00:37:48vraiment d'extrême gauche

00:37:49ne veulent pas

00:37:50donc ils préfèrent envoyer

00:37:52au casse-pipe

00:37:52des générations entières

00:37:53qui si elles ne veulent pas

00:37:54faire de concours

00:37:55rentrer dans la fonction publique

00:37:56ou enseigner

00:37:56se retrouvent au milieu du quai

00:37:58alors que je reste persuadé

00:37:59comme c'est le cas

00:38:00dans des pays anglo-saxons

00:38:01alors je ne veux pas

00:38:02dire que tout va bien

00:38:04dans les pays anglo-saxons

00:38:04c'est un autre sujet

00:38:05mais on peut avoir

00:38:05par exemple en Allemagne

00:38:07des personnes qui vont faire

00:38:08qui vont être spécialistes

00:38:09je ne sais pas

00:38:10de la littérature fin de siècle

00:38:11à Vienne

00:38:11et qui vont ensuite

00:38:12travailler dans une entreprise

00:38:13au RH

00:38:14en com

00:38:15parce que

00:38:15les recruteurs vont acheter

00:38:17entre guillemets

00:38:18un savoir-être

00:38:20une attitude

00:38:20une capacité

00:38:21à réfléchir

00:38:22et à penser

00:38:22on voit par exemple

00:38:24que l'apprentissage

00:38:24l'apprentissage est une filière

00:38:26qui marche très bien

00:38:26il y a beaucoup de jeunes

00:38:27qui aiment bien l'apprentissage

00:38:28parce qu'il y a à la fois

00:38:29la côté théorique

00:38:30et à la fois le côté

00:38:31le savoir

00:38:33qu'on va leur enseigner

00:38:34et en même temps

00:38:34la manifestation concrète

00:38:35et les deux s'en briquent très bien

00:38:37dernière chose

00:38:37Baptiste a raison

00:38:38il faut arrêter

00:38:39ce qui est très français aussi

00:38:40le mépris

00:38:41qui s'est installé

00:38:42depuis une cinquantaine d'années

00:38:44pour les filières techniques

00:38:45et les filières artisanales

00:38:46alors qu'on sait que

00:38:47il y a des fleurons

00:38:48qui sont formidables

00:38:49dans l'industrie

00:38:50dans les métiers de bouche

00:38:51dans l'artisanat

00:38:51il y a du boulot

00:38:52et des jeunes

00:38:53qui peuvent avoir

00:38:54des carrières extraordinaires

00:38:55ça ne change pas

00:38:55alors Marie nous dit

00:38:56Marie c'est une fidèle auditrice

00:38:58qui a élevé des enfants

00:39:00comme elle dit

00:39:01de la fameuse incompétente

00:39:03aide sociale à l'enfance

00:39:04ils sont tous passés

00:39:05par l'apprentissage

00:39:06ils sont tous heureux

00:39:07dans leur vie professionnelle

00:39:08mais en France

00:39:09on continue à considérer

00:39:10que ces gosses

00:39:11ils ne sont pas intelligents

00:39:12ce qui est une ineptie

00:39:12parce qu'il y a un modèle unique

00:39:14parce qu'il y a un modèle unique

00:39:15qui est défendu

00:39:15qui est souvent

00:39:16pardon mais pour moi c'est essentiel

00:39:17je reviens sur cette citore

00:39:18de Bac plus 5

00:39:19il faut rappeler

00:39:20que les premières victimes

00:39:21de cette mode

00:39:21du Bac plus 5

00:39:22avant c'était Bac plus 3

00:39:23mais Bac plus 4

00:39:24Bac plus 5

00:39:24les premières victimes

00:39:26ce sont les personnes

00:39:27qui se font arnaquer

00:39:28pardon mais c'est une arnaque

00:39:29quand on leur dit

00:39:29vous faites Bac plus 5

00:39:30mais vous avez raison

00:39:30faites Bac plus 5

00:39:31et après vous avez un salaire

00:39:32qui est très bas

00:39:32parfois on se plaint des jeunes

00:39:33en disant

00:39:34mais les jeunes ne veulent rien faire

00:39:34mais attendez

00:39:35vous leur avez dit

00:39:36que s'ils ne faisaient pas Bac plus 5

00:39:37ils ne seraient rien dans leur vie

00:39:38et après ils se sont en suivi

00:39:39quand ils ont fait Bac plus 5

00:39:40mais pardon

00:39:40moi j'appelle ça une arnaque

00:39:41il faut arrêter

00:39:42de pousser tout le monde

00:39:43à aller vers des diplômes

00:39:44de plus en plus long

00:39:45si derrière concrètement

00:39:46les études sont

00:39:47on peut parler même

00:39:48du contenu des années

00:39:49pardon mais quand on est passé

00:39:50à 5 ans plutôt que 4 ans

00:39:52par les premières années

00:39:53comme ça

00:39:53les années étaient allongées

00:39:55artificiellement

00:39:56et on avait les mois de 7 ans

00:39:57où il n'y avait quasiment pas de cours

00:39:58donc au bout d'un moment

00:39:59il faut se rendre compte

00:40:00que pendant ce temps là

00:40:01ce sont des études

00:40:01pour la plupart des familles

00:40:03c'est des logements à payer

00:40:03c'est de l'argent

00:40:05qui ne rentre pas

00:40:05dans les poches

00:40:06des personnes qui font des études

00:40:07et ça peut être difficile

00:40:09évidemment quand vous avez

00:40:09beaucoup de moyens

00:40:10vous pouvez dire

00:40:10bon je peux payer

00:40:12une école privée

00:40:13je peux faire en sorte

00:40:14que mes enfants

00:40:15mes fils, mes filles

00:40:17soient logés

00:40:18pendant un certain nombre de temps

00:40:18même ils comprendent Crous

00:40:19mais en logement privé

00:40:20le temps de faire des études

00:40:21mais la plupart des gens

00:40:22ne peuvent pas

00:40:23et donc vous les confrontez

00:40:25vous les mettez face à un mur

00:40:26en disant

00:40:26regardez vos enfants

00:40:27s'ils ne font pas Bac plus 5

00:40:29ils ne sauront rien

00:40:29et en même temps

00:40:29vous n'avez pas les moyens

00:40:30de le faire

00:40:30parce que vous n'avez pas

00:40:31de pouvoir d'achat

00:40:31donc je trouve juste

00:40:32que ce système est scandaleux

00:40:33et qu'il faut qu'on sorte

00:40:34complètement du monopole

00:40:36du Bac plus 5

00:40:36on parle de l'apprentissage

00:40:37on parlait des métiers manuels

00:40:38le problème c'est que

00:40:39il faut le dire concrètement

00:40:40dans l'idée médiatique actuelle

00:40:42tout le monde va logiquement

00:40:44vers le Bac plus 5

00:40:45moi je vous rappelle

00:40:45je termine là-dessus

00:40:46je parlais avec un enseignant

00:40:47de classe littéraire

00:40:48moi j'ai fait Bac littéraire

00:40:49et philo

00:40:50de différentes études

00:40:51mais notamment de la philo

00:40:52et j'ai un professeur de philosophie

00:40:54qui me parlait justement de ça

00:40:56du niveau des étudiants

00:40:57et des sélections

00:40:58avant c'était beaucoup plus dur

00:41:00d'aller jusqu'au niveau

00:41:02Bac plus 4 ou Bac plus 5

00:41:03si bien qu'il y a beaucoup

00:41:04d'étudiants qui s'arrêtaient avant

00:41:05mais eux faisaient autre chose

00:41:06derrière

00:41:07et on leur disait pas

00:41:07comme vous le disiez à l'instant

00:41:08vous êtes obligés d'aller jusqu'au bout

00:41:09et tant pis si vous êtes pas

00:41:11prof de je ne sais quoi

00:41:12derrière

00:41:12si vous n'arrivez pas

00:41:13en train d'éducation nationale

00:41:14le niveau a baissé dans les études supérieures

00:41:15parce que je pense

00:41:15qu'il a baissé aussi avant

00:41:17et que du coup

00:41:17ils arrivent en fin de parcours

00:41:20où ils récupèrent des personnes

00:41:21qui ont accumulé

00:41:22beaucoup de

00:41:23je suis d'accord avec ce que vous avez

00:41:25au cours du parcours

00:41:26ce que me dit pardon un auditeur

00:41:27c'est le niveau s'est effondré

00:41:28l'éducation nationale

00:41:29est constituée d'anciens élèves

00:41:31dont le niveau est de plus en plus faible

00:41:32mais quelle perte de temps

00:41:32mais quelle perte de temps pour ces gens là

00:41:34pardon pour moi c'est horrible

00:41:35on les sacrifie

00:41:36évidemment vous êtes dans les meilleurs collèges

00:41:38les meilleurs lycées parisiens

00:41:39très bien

00:41:40vous savez que vos enfants

00:41:40ils vont étudier

00:41:41ils ne vont pas perdre leur temps à l'école

00:41:42mais dans toutes les zones

00:41:44pas forcément les zones à problème

00:41:46mais même dans les collèges

00:41:47ou des lycées moyens

00:41:48vous avez des études

00:41:50des collégiens

00:41:50des lycéens

00:41:51qui perdent leur temps

00:41:52et qui arrivent

00:41:52juste pour terminer

00:41:53qui arrivent avec un niveau scolaire

00:41:55oui parce que je pense

00:41:56c'est un sujet qui est fondamental

00:41:57et dont on parle trop peu

00:41:58qui est avec un niveau qui est bas

00:42:00et en fait

00:42:01ils arrivent parfois

00:42:02ils sont décondencés de l'université

00:42:04et on leur a fait

00:42:04perdre leur temps

00:42:05et on fait perdre de l'argent

00:42:06à leur famille

00:42:07alors oui alors je voudrais

00:42:08d'abord le mouvement

00:42:09consiste à l'allongement des études

00:42:10c'est pas un mouvement

00:42:11franco-français

00:42:11c'est aux Etats-Unis

00:42:13regardez

00:42:13mais qu'est-ce qu'on remplit

00:42:14d'ailleurs est considérable

00:42:15aux Etats-Unis

00:42:16c'est là la bulle spéculative

00:42:17autour d'un état

00:42:17est considérable

00:42:18parce que les familles s'endettent

00:42:19on est à 26% de diplômés

00:42:21du supérieur

00:42:22à bas de plus 5

00:42:22on n'est qu'à 3% de plus

00:42:24que les autres

00:42:24faut pas dire non plus

00:42:25qu'on est complètement

00:42:26parti dans les tours

00:42:27sur ce sujet là

00:42:28non mais qu'est-ce qu'on remplit

00:42:28qu'est-ce qu'on met dedans

00:42:29non mais là où

00:42:30je reviens sur le système

00:42:33il a perdu un peu la tête

00:42:34peut-être

00:42:35c'est simplement

00:42:35qu'il faut remettre

00:42:36je prends un exemple

00:42:37très concret

00:42:37l'IUT

00:42:38vous connaissez

00:42:39le BUT

00:42:4060% poursuivent leurs études

00:42:42alors qu'on a besoin

00:42:43de ces techniciens supérieurs

00:42:44pour le marché

00:42:45et pour les entreprises

00:42:45c'était en 2 ans

00:42:46c'est passé en 3 ans

00:42:47oui c'est passé en 3 ans

00:42:47mais c'est très bien

00:42:48mais ça c'est normal

00:42:48parce que le niveau

00:42:49il est plus dense

00:42:50il est plus exigeant

00:42:52il y en a qui arrivaient

00:42:52à bosser après 2 ans

00:42:53après 2 ans

00:42:54oui mais ça donne

00:42:54c'est le niveau bâture

00:42:55ce que je veux dire

00:42:57c'est qu'il faut peut-être

00:42:58remettre un peu

00:42:59les vraies valeurs

00:43:00des diplômes

00:43:00à leur bon niveau

00:43:01pour répondre aux entreprises

00:43:02tout simplement

00:43:03on va prendre

00:43:05on va

00:43:06voilà on a notre gagnante

00:43:08pour notre

00:43:09le sapin de Noël

00:43:09Sud Radio

00:43:10et c'est

00:43:13c'est une gagnante

00:43:14c'est Annie

00:43:15qui a gagné

00:43:16qui va remporter

00:43:17ce lecteur de livres audio

00:43:19de la marque

00:43:20Prose

00:43:21Prose c'est un lecteur

00:43:22c'est le premier lecteur

00:43:23de livres audio

00:43:24simple

00:43:24sans appli

00:43:25et sans écran

00:43:26on en parlait

00:43:26avec plus de 20 000 livres

00:43:28disponibles

00:43:29ça s'adresse évidemment

00:43:30aux enfants

00:43:31j'espère

00:43:31que vous en ferez

00:43:33bon usage

00:43:34et merci d'avoir envoyé

00:43:36sapin

00:43:36par SMS

00:43:38au 7-20-18

00:43:41et c'est toute la journée

00:43:42sur Sud Radio

00:43:43jusqu'au 24 décembre

00:43:45plein de cadeaux

00:43:45à gagner

00:43:46et nous on se retrouve

00:43:47dans un instant

00:43:47pour évoquer avec vous

00:43:49vos coups de coeur

00:43:49vos coups de gueule

00:43:50on va parler

00:43:51de squatteur

00:43:52on va parler

00:43:53également

00:43:54de laïcité

00:43:56à tout de suite

00:43:57Sud Radio

00:43:58parlons vrai

00:44:003 Happy Landica

00:44:018

00:44:02As

00:44:025

00:44:0312

00:44:0410

00:44:047

00:44:05et 3

00:44:05pour le quintet

00:44:06en réunion

00:44:073

00:44:07course et 4

00:44:08à Pau

00:44:08ma sélection

00:44:09du jour

00:44:09le 9

00:44:10Bélance

00:44:10Sud Radio

00:44:15le 10h midi

00:44:16mettez-vous d'accord

00:44:17Valérie Expert

00:44:18nous sommes de retour

00:44:21avec vous

00:44:21pour commenter

00:44:22l'actualité

00:44:23avec Gilbert Azoulay

00:44:25directeur général

00:44:26de Newstank

00:44:27éducation

00:44:27journaliste

00:44:28pour l'hémicycle

00:44:29et puis vous avez

00:44:30coordonné

00:44:30cet excellent

00:44:31hors série

00:44:32sur les études

00:44:33supérieures

00:44:34les bacs plus 5

00:44:36on en a parlé

00:44:37assez longuement

00:44:37on continue

00:44:39donc de débattre

00:44:40avec Samuel Laffont

00:44:41porte-parole

00:44:41de Reconquête

00:44:42Mathieu Bachelon

00:44:43communiquant

00:44:44président de M2B

00:44:45conseil

00:44:46et Baptiste Ménard

00:44:47maire adjoint

00:44:47de Mons

00:44:48en Barrel

00:44:49alors c'est l'heure

00:44:50de passer

00:44:50à vos coups de coeur

00:44:52et vos coups de gueule

00:44:52qui sont des sujets

00:44:53qui sont dans l'actualité

00:44:54Baptiste

00:44:55vous voulez revenir

00:44:56vous sur une proposition

00:44:57de Jérôme Gage

00:44:58absolument

00:44:58pour une fois

00:44:59je fais un coup de coeur

00:45:00coup de coeur

00:45:00sur la proposition

00:45:02formulée par Jérôme Gage

00:45:04de créer

00:45:05un défenseur

00:45:07de la laïcité

00:45:08qui serait donc

00:45:09une autorité

00:45:09constitutionnelle

00:45:10indépendante

00:45:11et qui serait

00:45:12chargée

00:45:13de veiller

00:45:14au bon respect

00:45:15de ce principe

00:45:17fondamental

00:45:18il y a eu

00:45:20des tentatives

00:45:21il y a eu

00:45:21des propositions

00:45:21là l'idée

00:45:22c'est que

00:45:22on va fêter

00:45:23les 120 ans

00:45:24de la grande loi

00:45:26de 1905

00:45:27donc c'est aussi

00:45:27une manière

00:45:28de la remettre

00:45:29en valeur

00:45:30et puis surtout

00:45:30d'adresser

00:45:31un signal important

00:45:32à un moment

00:45:33où la laïcité

00:45:34est attaquée

00:45:34de toutes parts

00:45:35et donc

00:45:36cette autorité

00:45:37constitutionnelle

00:45:38indépendante

00:45:38aurait vocation

00:45:40à veiller

00:45:40au respect

00:45:41de la laïcité

00:45:42la liberté

00:45:42des consciences

00:45:43le respect

00:45:44de toutes les croyances

00:45:45la garantie

00:45:45du libre exercice

00:45:46de culte

00:45:48l'égalité

00:45:48des citoyens

00:45:49devant la loi

00:45:49quelle que soit

00:45:50leur religion

00:45:51et bien sûr

00:45:52de veiller à la neutralité

00:45:54des administrations publiques

00:45:56ce serait un peu

00:45:56sur le même modèle

00:45:57que le défenseur

00:45:58des droits

00:45:59un mandat de 6 ans

00:46:01qui ne serait pas

00:46:02renouvelable

00:46:03et qui permettrait

00:46:04à chaque citoyen

00:46:05de saisir cette autorité

00:46:07dès lors qu'il constaterait

00:46:08qu'un service public

00:46:09ne fonctionnerait pas

00:46:10ne serait pas

00:46:11en respect

00:46:12de cette application

00:46:14et même

00:46:15cette autorité

00:46:16pourrait aussi

00:46:16s'autosaisir

00:46:17lorsqu'elle constaterait

00:46:18qu'il y aurait

00:46:19des manquements

00:46:20et pourrait aussi

00:46:20formuler des propositions

00:46:22moi je crois

00:46:22que c'est vraiment

00:46:23très important

00:46:24parce que

00:46:25je suis très attaché

00:46:26à notre devise républicaine

00:46:27liberté, égalité, fraternité

00:46:28mais moi j'y ajoute

00:46:29bien volontiers

00:46:30la laïcité

00:46:31et je considère

00:46:32que c'est un principe

00:46:33intemporel

00:46:35et universel

00:46:36qui mérite

00:46:37d'être défendu

00:46:38promu

00:46:39et préservé

00:46:40pour moi c'est un machin

00:46:41je vous le dis

00:46:43comme je pense

00:46:43c'est un machin

00:46:45supplémentaire

00:46:45on a eu

00:46:46l'observatoire

00:46:47de la laïcité

00:46:47c'est ce que j'allais dire

00:46:48il ne faut pas que ça devienne

00:46:49l'épouvantable

00:46:50l'observatoire

00:46:51de la laïcité

00:46:52avec M. Cadenne

00:46:53qui avait

00:46:55une conception

00:46:56totalement

00:46:56anglo-saxonne

00:46:57de la laïcité

00:46:58je ne sais pas

00:46:59si tu te rappelles

00:47:00de ça

00:47:00je pense que

00:47:01pour le coup

00:47:01je ne fais pas ce procès

00:47:02à Jérôme Guet

00:47:03que je connais un peu

00:47:04je le pense sincère

00:47:06sur cette démarche

00:47:06mais l'observatoire

00:47:07de la laïcité

00:47:09était vraiment

00:47:11sur une conception

00:47:12complètement

00:47:12qui ne me semblait

00:47:14pas du tout républicaine

00:47:15de l'approche

00:47:17en fait

00:47:19sur le papier

00:47:20c'est intéressant

00:47:20je pense que Jérôme Guet

00:47:22ne peut pas être suspecté

00:47:24de ne pas être

00:47:25un défenseur sincère

00:47:27des principes républicains

00:47:28en revanche

00:47:29attendons de voir

00:47:30parce que

00:47:31il ne faut pas

00:47:33que ça devienne

00:47:34un énième

00:47:35machin

00:47:37qui vienne s'ajouter

00:47:38dans un miffin

00:47:38administratif

00:47:39couteau déjà

00:47:39moi j'attends surtout

00:47:40la réaction

00:47:42des troupes

00:47:42de Jean-Luc Mélenchon

00:47:43pour savoir

00:47:43ce qu'ils vont

00:47:44encore être reprochés

00:47:46à Jérôme Guet

00:47:46et puis

00:47:47j'ai hâte

00:47:48qu'ils puissent

00:47:48discuter de laïcité

00:47:49on discutera

00:47:51dans la niche

00:47:52socialiste

00:47:52de la semaine prochaine

00:47:53ce qui est

00:47:55c'est qu'on veut

00:47:56donner un label

00:47:56aux médias

00:47:57on veut donner

00:47:57en gros

00:47:58avec un observateur

00:47:59enfin avec un

00:48:00médiateur

00:48:01un label

00:48:02pour ce qui est

00:48:02laïc ou pas

00:48:03vraiment on en est

00:48:04à taguer

00:48:05à peu près

00:48:05toutes les dimensions

00:48:06de la société

00:48:07et moi ça me pose question

00:48:09parce qu'on n'arrive plus

00:48:10à vivre ensemble

00:48:10sans se mettre des garde-fous

00:48:11à chaque fois

00:48:12pour savoir ce qui dérive

00:48:13ou ce qui sort du cadre

00:48:14ça ça m'inquiète un peu

00:48:15quand même

00:48:16on verra

00:48:17si ça va passer

00:48:18mais c'est un sujet

00:48:19très complexe

00:48:20très compliqué

00:48:21et c'est un petit peu

00:48:22ceci

00:48:24on peut reconnaître

00:48:24on dit souvent

00:48:26que la gauche

00:48:27ne saisit pas

00:48:28de ces sujets-là

00:48:28on peut

00:48:28pour le coup

00:48:29mais Jérôme Guet

00:48:30il est au moins

00:48:30très engagé

00:48:31on peut reconnaître

00:48:31que j'ai

00:48:32l'ensemble des socialistes

00:48:33et l'ensemble des socialistes

00:48:35parce que c'est porté

00:48:36quand même dans la niche

00:48:36je salue Jérôme Guet

00:48:38j'en ai fait un coup de cœur

00:48:39mais quand même

00:48:39ce qui va faire

00:48:40une vraie différence

00:48:40avec LFI

00:48:41parce qu'aujourd'hui

00:48:41on voit très bien

00:48:42que le PS

00:48:43est tiré de toutes parts

00:48:44alors qu'il y a l'opportunité

00:48:46comme la plupart des parties

00:48:47de gauche en Europe

00:48:48de se séparer

00:48:49de cette extrême gauche

00:48:50en Espagne

00:48:51vous voyez le PSOE

00:48:52le Podemos

00:48:54donc l'équivalent de LFI

00:48:54qui s'est cassé la figure

00:48:55et le PSOE

00:48:56qui remonte

00:48:57c'est pareil

00:48:58que le SPD en Allemagne

00:48:59et Die Linke

00:49:00qui finalement

00:49:01donc l'équivalent de LFI

00:49:02en Allemagne

00:49:02qui descend

00:49:03et en fait

00:49:03on voit encore

00:49:04que le PS

00:49:05est tiraillé

00:49:06mais qu'il a tout intérêt

00:49:07pour la France

00:49:08pour les Français

00:49:08vous savez

00:49:09je ne suis pas de gauche

00:49:09je ne suis pas socialiste

00:49:10mais il a tout intérêt

00:49:11pour la France

00:49:12pour les Français

00:49:12de ne pas être toujours lié

00:49:15à LFI

00:49:16à Jean-Luc Mélenchon

00:49:17qui est largement

00:49:18mais vous me reconnaîtrez

00:49:19je pense Valérie

00:49:20le sait

00:49:20que je me suis toujours

00:49:21opposé à l'accord

00:49:23avec la France

00:49:23dont j'ai considéré

00:49:25que c'était une reddition

00:49:26pour ce que nous étions

00:49:27ce que nous sommes

00:49:28ce que nous portons

00:49:29et les attachements

00:49:30justement

00:49:31singulièrement

00:49:32à la laïcité

00:49:33mais aussi

00:49:33à une conception

00:49:34de la République

00:49:35et à une conception

00:49:36de l'Europe

00:49:36donc je n'ai aucun problème

00:49:38sur le sujet

00:49:38et je considère

00:49:40que des initiatives

00:49:40comme celles que nous prenons

00:49:41permettront

00:49:42permettra

00:49:43aux Français

00:49:44de voir

00:49:45qu'il existe

00:49:46une gauche

00:49:46profondément républicaine

00:49:48dans ce pays

00:49:48et que cette gauche républicaine

00:49:50elle a de l'avenir

00:49:51quelques réactions

00:49:52de nos auditeurs

00:49:53Marie nous dit

00:49:53c'est dingue

00:49:53il suffit de respecter

00:49:54la loi sur la laïcité

00:49:56pas besoin d'en rajouter

00:49:57ça tombe tout le sens

00:49:59il faudrait la respecter

00:49:59et bah oui

00:50:00il faudrait la respecter

00:50:00donc pourquoi un machin de plus

00:50:02pourquoi un machin de plus

00:50:03je veux dire

00:50:03il y a une loi

00:50:04François nous dit

00:50:05et qu'est-ce qu'on fait

00:50:06des horaires pour femmes

00:50:07dans les piscines municipales

00:50:09Cathy nous dit

00:50:10des couches

00:50:11encore des couches

00:50:12voilà

00:50:12c'est un petit peu

00:50:13ce que je disais

00:50:13un machin

00:50:14et François nous dit

00:50:15si la gauche est laïcard

00:50:16envers les cathos

00:50:17par contre contre les musulmans

00:50:18c'est pas la même chose

00:50:19justement

00:50:20ben là c'est une méprise

00:50:21sur ce qu'est la laïcité

00:50:23justement

00:50:23bon

00:50:24on verra

00:50:25on verra

00:50:26on verra

00:50:27on va continuer

00:50:27alors Mathieu

00:50:29vous c'est un coup de coeur

00:50:29mais c'est un coup de coeur

00:50:30alors on s'est pas concerté

00:50:31mais ça concerne aussi

00:50:32la niche socialiste

00:50:33pour le coup

00:50:33qui est assez riche

00:50:35la semaine prochaine

00:50:36puisque alors

00:50:37il y a une proposition de loi

00:50:38qui a déjà été adoptée

00:50:39en commission des lois

00:50:40et qui je l'espère

00:50:41va peut-être être adoptée

00:50:43en séance

00:50:43le garde des sceaux

00:50:44a donné a priori

00:50:45des signes positifs

00:50:46c'est pour la présence

00:50:48d'un avocat

00:50:49auprès des enfants

00:50:51et de l'enfance en danger

00:50:52alors sans rentrer dans les détails

00:50:54parce que c'est un petit peu

00:50:54technique et un peu complexe

00:50:55il faut juste savoir

00:50:56qu'aujourd'hui

00:50:57le code de procédure pénale

00:51:00notamment pour les mineurs

00:51:02prévoit qu'ils soient

00:51:03ceux qui sont

00:51:04dans une affaire pénale

00:51:05ou qui ont commis

00:51:06une infraction

00:51:07ou une agression

00:51:07peuvent être accompagnés

00:51:08d'un avocat

00:51:09mais ce n'est pas

00:51:10donc c'est automatique

00:51:10ce n'était pas le cas

00:51:11aujourd'hui

00:51:12pour les enfants

00:51:13qui sont victimes

00:51:14notamment dans la matière civile

00:51:15à savoir en réalité

00:51:17les enfants qui sont

00:51:18à l'aide sociale à l'enfance

00:51:20dont la cellule familiale

00:51:21a explosé

00:51:22qui n'ont plus de parents

00:51:23mais qui peut avoir

00:51:24des sujets

00:51:24notamment

00:51:24de placement

00:51:26et autres

00:51:27des problèmes administratifs

00:51:28et cela permettrait

00:51:29qu'ils soient accompagnés

00:51:30par un avocat

00:51:31donc c'est une proposition de loi

00:51:33qui est portée

00:51:34par une députée socialiste

00:51:35du Val d'Oise

00:51:36qui s'appelle

00:51:36Aïda Adizadeh

00:51:37Aïda Adizadeh

00:51:37et il faut aussi souligner

00:51:40parce qu'on est dans un environnement

00:51:43actuel

00:51:44où le travail parlementaire

00:51:45ne fonctionne plus trop

00:51:46où les français

00:51:48à juste titre

00:51:49n'arrivent pas

00:51:50à comprendre

00:51:50comment fonctionnent

00:51:51le Sénat

00:51:51et l'Assemblée

00:51:52quand là

00:51:53il y a eu

00:51:54un travail

00:51:55mené par une députée socialiste

00:51:57mais avec

00:51:57vraiment

00:51:58j'ai l'impression

00:51:58un consensus

00:52:00de la part

00:52:00de plusieurs familles politiques

00:52:02et avec le rôle

00:52:03j'aimerais les saluer

00:52:04de mes amis

00:52:04du Conseil National des Barreaux

00:52:05et de sa présidente

00:52:06Julie Couturier

00:52:07qui ont fait un très bon travail

00:52:08c'est un sujet

00:52:08qui porte

00:52:09moi à l'époque

00:52:09je travaillais déjà avec eux

00:52:10un sujet

00:52:11qui est porté

00:52:12depuis

00:52:125-6 ans

00:52:14il se trouve

00:52:16qu'il avait déjà

00:52:18été adopté

00:52:19en 2022

00:52:21mais que

00:52:22les problèmes politiques

00:52:25à l'époque

00:52:25avaient fait que

00:52:26la loi n'était pas allée

00:52:27au bout

00:52:27j'espère que

00:52:28cette proposition de loi

00:52:29sera adoptée

00:52:30la semaine prochaine

00:52:31parce qu'il en va

00:52:32vraiment de la protection

00:52:33des enfants

00:52:33qui sont

00:52:34on le voit

00:52:35on le sait

00:52:36l'aide sociale à l'enfance

00:52:37ne fonctionne pas bien

00:52:38il y a beaucoup d'enfants

00:52:39qui se retrouvent très seuls

00:52:41et le fait qu'ils puissent

00:52:42être accompagnés

00:52:43par des avocats

00:52:44qui en plus

00:52:44sont

00:52:45c'est pas n'importe quel avocat

00:52:46ils doivent

00:52:46ils suivent une formation

00:52:48très spécifique

00:52:49pour pouvoir accompagner

00:52:50les enfants

00:52:51pour pouvoir leur parler

00:52:52pour pouvoir

00:52:52les comprendre

00:52:53ils ne sont pas que

00:52:54des accompagnateurs juridiques

00:52:55ils jouent aussi un rôle

00:52:56d'accompagnateurs de vie

00:52:58de tuteurs

00:52:58donc voilà

00:52:59j'espère que cette proposition

00:53:00de loi

00:53:01qui a déjà été

00:53:02adoptée en commission

00:53:03le sera aussi

00:53:04la semaine prochaine

00:53:04lors de la niche

00:53:05socialiste

00:53:06à l'Assemblée

00:53:07c'est là

00:53:07c'est une unanimité

00:53:09ce matin

00:53:09voilà

00:53:10je vous propose

00:53:12qu'on marque une petite pause

00:53:13et puis on va parler

00:53:14des squatteurs

00:53:15et de ce cas

00:53:16qui a été largement commenté

00:53:17mais on peut

00:53:18effectivement

00:53:19en parler

00:53:20cette femme

00:53:21qui a fait évacuer

00:53:22des squatteurs

00:53:23de chez elle

00:53:24et qui a été condamnée

00:53:25et ça pose la question

00:53:27des squats

00:53:28bien évidemment

00:53:28à tout de suite

00:53:29Sud Radio

00:53:30Sud Radio

00:53:32le 10h midi

00:53:34mettez-vous d'accord

00:53:35Valérie Expert

00:53:36et nous sommes ensemble

00:53:37avec vous jusqu'à 11h30

00:53:39pour commenter l'actualité

00:53:40alors Samuel Laffont

00:53:41c'est un coup de gueule

00:53:42dont on a beaucoup

00:53:44entendu parler

00:53:45ça a été commenté

00:53:46assez abondamment

00:53:46mais vous vouliez revenir

00:53:48sur cette affaire

00:53:49celle de Carine Lelouch

00:53:51donc cette femme

00:53:51qui a fait évacuer

00:53:52des squatteurs

00:53:53de chez elle

00:53:53et qui a été

00:53:54elle-même condamnée

00:53:55pour cela

00:53:55Oui cher Valérie

00:53:56les auditeurs de Sud Radio

00:53:58ont déjà dû entendre

00:53:59parler de cette affaire

00:54:00donc Carine Lelouch

00:54:01qui avait un logement

00:54:02squaté

00:54:02a fait appel

00:54:03à des personnes

00:54:04pour déloger

00:54:05expulser les squatteurs

00:54:06elle s'est fait condamnée

00:54:07c'est logique

00:54:08dans la loi actuelle

00:54:09mais évidemment

00:54:10ça choque

00:54:10de très nombreux français

00:54:11et quand je le dis

00:54:12de très nombreux français

00:54:13ça choque bien au-delà

00:54:14de la sphère

00:54:15politico-médiatique

00:54:16habituelle

00:54:16on a vu le footballeur

00:54:18Grégory Coupé

00:54:19qui s'est exprimé

00:54:20de son sujet

00:54:21mais pas juste une fois

00:54:22qui est engagé

00:54:23sur le sujet

00:54:23moi j'ai vu

00:54:25Armand Daltay

00:54:26qui retweetait

00:54:28les pétitions

00:54:29moi j'ai lancé

00:54:30une pétition

00:54:30avec Damoclès

00:54:31contre les squatteurs

00:54:32pour améliorer

00:54:33la loi sur le squat

00:54:34parce qu'on voit

00:54:35qu'il y a des trous

00:54:35dans la raquette

00:54:36et j'ai envie de dire

00:54:37que même Guillaume Casbarian

00:54:38qui était à l'origine

00:54:39de la dernière loi

00:54:40l'a reconnu

00:54:40il y a des trous

00:54:41dans la raquette

00:54:41et il faut d'urgence

00:54:42qu'on comble ces trous

00:54:43puisque

00:54:44ce sont des personnes

00:54:46qui sont victimes ensuite

00:54:47les personnes qui sont squatées

00:54:48qui perdent des logements

00:54:49pour lesquels

00:54:50elles ont économisé

00:54:51toute leur vie

00:54:52qui ont des logements

00:54:53qui sont parfois

00:54:53fortement dégradés

00:54:54qui parfois sont même

00:54:55à la rue

00:54:55enfin bref

00:54:55des situations

00:54:57tout à fait sordides

00:54:58donc il faut absolument

00:54:59mettre fin

00:55:00à combler ce trou

00:55:02dans la raquette

00:55:02défendre les victimes

00:55:04et non les squatteurs

00:55:05et pour ça que la pétition

00:55:06qu'on a annoncé

00:55:07avec Damoclès

00:55:07elle est déjà

00:55:08à 110 000 signataires

00:55:09et elle a même été

00:55:10communiquée

00:55:12et envoyée

00:55:14sur les réseaux sociaux

00:55:14par Karine Lelouch

00:55:15qui voit qu'on agit

00:55:17pour faire en sorte

00:55:17que Damien Lelouch

00:55:18elle a été condamnée

00:55:20cette situation est passée

00:55:21mais il y a d'autres français

00:55:22qui sont dans la même condition

00:55:23aujourd'hui

00:55:23elle a pris 12 mois

00:55:26de prison

00:55:26plus elle doit verser

00:55:27des intérêts

00:55:28aux squatteurs

00:55:29mais il y avait

00:55:32il y avait eu

00:55:33à un moment

00:55:33une avancée

00:55:35qui avait été proposée

00:55:36il me semble

00:55:37Mathieu Bachelot

00:55:38la loi Casbarian

00:55:39a modifié

00:55:40alors je ne suis pas

00:55:40un expert du sujet

00:55:41mais je sais que

00:55:41la loi Casbarian

00:55:42a assoupli

00:55:44les conditions

00:55:44pour permettre

00:55:45des conditions

00:55:47d'expulsion

00:55:47et tout

00:55:48ce qui est dramatique

00:55:49c'est qu'on voit

00:55:49effectivement

00:55:50si on est républicain

00:55:51on se dit

00:55:51qu'on ne fait pas appel

00:55:52on ne fait pas justice

00:55:55soi-même

00:55:56c'est pour le coup

00:55:57qu'il est condamné

00:55:57mais ces situations

00:55:59arrivent lorsque

00:55:59la puissance publique

00:56:00est faible en réalité

00:56:01et c'est un aveu de faiblesse

00:56:03c'est-à-dire qu'on voit

00:56:04que les personnes

00:56:05se sentent démunies

00:56:06se sentent abandonnées

00:56:08et normalement

00:56:10force reste à la loi

00:56:10mais pour le coup

00:56:11c'est un vrai sujet

00:56:12parce qu'il y a

00:56:14des personnes

00:56:15dans ce pays

00:56:15qui ne sont pas

00:56:16des multipropriétaires

00:56:17qui ne sont pas

00:56:18des nantis

00:56:19et qui ont travaillé

00:56:21et qui ont accumulé

00:56:22un petit pécule

00:56:23et qui ensuite

00:56:23ont décidé d'acheter

00:56:24un bien

00:56:24et essayer de le mettre

00:56:25en location

00:56:26pour améliorer

00:56:26les fins de mois

00:56:27on doit les rappeler

00:56:29que le droit

00:56:31à la propriété

00:56:32reste dans tout

00:56:33état démocratique

00:56:34un des principes fondamentaux

00:56:35au même titre

00:56:36que le droit à la liberté

00:56:37le droit à se déplacer librement

00:56:39il y a un vrai sujet

00:56:41et quel que soit

00:56:43le sujet

00:56:44lorsque

00:56:45les gens

00:56:46commencent

00:56:47à ne plus

00:56:48avoir confiance

00:56:49en la puissance publique

00:56:50et à vouloir se substituer

00:56:51à la puissance publique

00:56:52c'est un signal

00:56:53faible

00:56:55enfin même plus très faible

00:56:56de faiblesse de l'état

00:56:58qui doit être corrigée

00:56:58parce que sinon

00:57:00on arrive dans une société

00:57:01où chacun va se

00:57:02pour le coup

00:57:03se faire juste soi-même

00:57:04et ça arrivera

00:57:05et elle a vendu

00:57:06son bien à perte

00:57:07ce que nous dit

00:57:08un auditeur

00:57:08elle a été obligée

00:57:09de le vendre

00:57:10parce que

00:57:10et là le sujet

00:57:11vraiment dépasse

00:57:12la plupart des clivages politiques

00:57:13et à part peut-être

00:57:15quelques personnes

00:57:15qui voudraient faire

00:57:16de la caricature

00:57:17en expliquant que

00:57:17les propriétaires

00:57:18qui sont squattés

00:57:19sont forcément des nantis

00:57:21qui auraient

00:57:21plein de propriétés

00:57:22on sait que c'est

00:57:22pas du tout le cas

00:57:23et d'ailleurs

00:57:24dans les différentes affaires

00:57:25qui ont été

00:57:25ces dernières années

00:57:26c'est des gens

00:57:28qui étaient modestes

00:57:28qui avaient un ou deux

00:57:29logements

00:57:30et donc voilà

00:57:31il faut simplement

00:57:31qu'on puisse à nouveau

00:57:33faire confiance à la loi

00:57:34à la puissance publique

00:57:35et donc faire en sorte

00:57:36que ces squatteurs

00:57:37puissent être expulsés rapidement

00:57:37parce que squatteurs

00:57:38c'est aussi des locataires

00:57:40qui refusent de payer

00:57:41on peut aussi

00:57:43enfin ça peut

00:57:44et il y a le phénomène

00:57:46Airbnb

00:57:46où vous louez votre logement

00:57:48et vous vous retrouvez

00:57:49avec des gens

00:57:50qui ne payent pas

00:57:50et qui ne veulent pas partir

00:57:51donc il y a quand même

00:57:53une problématique

00:57:54assez importante

00:57:55je ne sais pas

00:57:55si vous avez été confronté

00:57:56vous

00:57:57je n'ai pas été confronté

00:57:58à ce problème

00:57:59mais effectivement

00:58:00c'est une vraie difficulté

00:58:02et c'est souvent

00:58:03effectivement

00:58:03des français

00:58:05avec des revenus modestes

00:58:06et qui se retrouvent

00:58:07dans des situations

00:58:08parfois très très délicates

00:58:10parce qu'ils se retrouvent

00:58:11à devoir payer

00:58:12les charges

00:58:13d'une part

00:58:15les traites

00:58:15de remboursement

00:58:16du crédit immobilier

00:58:17en étant privés

00:58:19des ressources

00:58:21qui sont afférentes

00:58:22donc effectivement

00:58:22il faut regarder

00:58:23ce qui peut être corrigé

00:58:24là-dessus

00:58:25assez rapidement

00:58:26sur ce coup-là

00:58:26c'est ce que tu dis

00:58:27il faut vraiment

00:58:27que l'État prenne

00:58:28ses responsabilités

00:58:29et puisse agir vite

00:58:30parce que

00:58:31oui

00:58:32parce qu'à chaque fois

00:58:33c'est des 6 mois

00:58:34des années

00:58:34que ça dure

00:58:36et leurs ressources

00:58:37elles ne sont pas là

00:58:37pour des familles

00:58:38qui en ont besoin

00:58:38normalement ça doit être

00:58:39en 72 heures

00:58:40théoriquement selon la loi

00:58:41que le préfet devrait faire

00:58:42intervenir la police

00:58:43et donc la puissance publique

00:58:44plutôt que

00:58:45entre guillemets

00:58:45des gros bras

00:58:46pour faire en sorte

00:58:47que les squatters

00:58:48soient expulsés tout de suite

00:58:49pourquoi ?

00:58:50mais c'est un cercle vicieux

00:58:52de ne pas agir tout de suite

00:58:53puisque les propriétaires

00:58:54vont avoir

00:58:54pour certains du mal

00:58:55et on le voit

00:58:56on manque de logements en France

00:58:57donc il y a des propriétaires

00:58:58qui

00:58:59je ne dis pas que c'est le seul sujet

00:59:00mais qui peuvent avoir peur

00:59:02de mettre leurs biens en location

00:59:03vous parlez d'Airbnb

00:59:04mais pas seulement

00:59:05effectivement les locations générales

00:59:06parce qu'ils n'ont pas envie

00:59:07de se retrouver dans une situation

00:59:08surtout quand en plus

00:59:09ils ont comme vous le disiez

00:59:09à l'instant

00:59:10un prix en face

00:59:12à rembourser

00:59:12où ils ont besoin

00:59:13d'avoir les revenus

00:59:13de la location

00:59:14et puis il y a les charges

00:59:15il y a tout un tas de choses

00:59:16mais après je ne sais pas

00:59:17comment ça se passe

00:59:18quand vous avez un locataire

00:59:19qui ne paye pas

00:59:20quand il est considéré

00:59:21comme squatter

00:59:22mais en même temps

00:59:23il est là depuis des mois

00:59:24donc comment ça se passe

00:59:25mais il y a

00:59:26c'est visiblement en tout cas

00:59:27un phénomène

00:59:28en pleine expansion

00:59:28et c'est le nouveau sujet qui monte

00:59:29c'est les locataires

00:59:31qui ne payent plus

00:59:33c'est le nouveau sujet

00:59:34en plus des squatter

00:59:34parce que c'est deux choses différentes

00:59:35il y a le squatter

00:59:36la personne qui vient chez vous

00:59:37qui change le compteur électrique

00:59:39qui change les clés etc

00:59:39la personne qui reste en logement

00:59:41sans payer

00:59:41et puis il y a le phénomène

00:59:42d'Airbnb

00:59:43absolument

00:59:44les impayés

00:59:45c'est le problème

00:59:45des entreprises aujourd'hui

00:59:46je peux vous le dire

00:59:47parce qu'après

00:59:48c'est vrai que c'est deux

00:59:49situations différentes

00:59:50parce qu'il y a aussi

00:59:51pour le coup

00:59:51les pouvoirs publics

00:59:53notamment les collectivités

00:59:54territoriales

00:59:55et notamment les mairies

00:59:56qui aident parfois

00:59:57des locataires

00:59:58qui ont parfois

00:59:59des difficultés passagères

01:00:00mais ils ne sont pas

01:00:01dans une logique de squat

01:00:02irrégulier

01:00:04du logement

01:00:05donc c'est des situations

01:00:06différentes

01:00:07mais avec parfois

01:00:08des conséquences similaires

01:00:09pour le propriétaire

01:00:10du logement

01:00:11absolument

01:00:12un auditeur me dit

01:00:14dans un pays civilisé

01:00:15à partir du moment

01:00:16où tu ne payes pas ton loyer

01:00:17où tu essayes de voler

01:00:18la propriété de quelqu'un

01:00:19tu dois aller en prison

01:00:20automatiquement

01:00:21je ne sais pas

01:00:23d'où il nous appelle

01:00:23mais d'où il écrit

01:00:24il n'est pas

01:00:25chez nous

01:00:26ça prend deux ans

01:00:27comme partout ailleurs

01:00:28oui c'est ça

01:00:28et c'est très long

01:00:29et effectivement

01:00:30si vous faites un recours

01:00:31c'est extrêmement long

01:00:32et même si vous gagnez

01:00:34ce n'est pas évident

01:00:35que le commissaire

01:00:36exécute

01:00:37et puis dans quel état

01:00:38vous trouvez votre logement

01:00:39on a vu des photos

01:00:40et des vidéos de logement

01:00:41qui étaient complètement détruits

01:00:43je ne parle même pas

01:00:43du côté sentimental

01:00:44quand c'était un bien de famille

01:00:46bien sûr

01:00:47Gilbert Azoulay

01:00:49pour vous c'est un coup de gueule

01:00:51alors coup de gueule

01:00:53je ne sais pas trop

01:00:53en tout cas

01:00:54c'est un cri d'alarme

01:00:56au moment où le président

01:00:57Emmanuel Macron

01:00:57souhaite interdire

01:00:58les téléphones au lycée

01:00:59vous avez dû entendre

01:00:59à la rentrée 2026

01:01:00l'interdiction avait déjà été faite

01:01:02au collège

01:01:02la dernière fois

01:01:04j'y vois un signal

01:01:04avec le succès qu'on sait

01:01:06j'y vois un signal

01:01:07de prise de conscience

01:01:08à toi enfin compris

01:01:09que l'intelligence

01:01:10ne se cultive pas

01:01:11avec un smartphone

01:01:12mais avec l'acquisition

01:01:13des fondamentaux

01:01:14Mathieu tu es d'accord avec moi

01:01:15j'espère qu'il faut comprendre

01:01:16digérer, transformer

01:01:17pas simplement observer

01:01:18sur son téléphone

01:01:19dans un autre registre

01:01:20un Sciences Po

01:01:20Rennes

01:01:21Juliette

01:01:22sait de quoi on parle

01:01:23Sciences Po Rennes

01:01:24a choisi d'interdire

01:01:26les ordinateurs

01:01:27en amphi

01:01:27au profit de la prise de notes

01:01:29sur des papiers

01:01:29tout simplement

01:01:30pour faciliter l'apprentissage

01:01:32je vous dis enfin

01:01:33on réfléchit

01:01:34sérieusement

01:01:35à la meilleure manière

01:01:36d'apprendre

01:01:37de façon plus profonde

01:01:38et pas simplement

01:01:39l'impression d'apprendre

01:01:40c'est un reboucle

01:01:41avec la discussion

01:01:42des bacs plus 5

01:01:42alors on n'en est pas

01:01:44encore au bac là

01:01:44digital

01:01:45qu'on se rassure

01:01:46mais il est bon

01:01:46de rappeler

01:01:47que le numérique

01:01:47n'est pas la garantie

01:01:48de l'acquisition

01:01:49des connaissances

01:01:50surtout au moment

01:01:50où on découvre

01:01:51que l'IA

01:01:51ça rend paresseux

01:01:53notre cerveau

01:01:53travaille beaucoup moins

01:01:54quand l'IA réfléchit

01:01:55pour nous

01:01:55c'est ce qu'on appelle

01:01:56le délestage cognitif

01:02:00le MIT

01:02:00il a fait des tests

01:02:02MIT c'est la prestigie

01:02:03de l'université américaine

01:02:04l'activité cérébrale

01:02:06diminue

01:02:07quand on utilise

01:02:07alors

01:02:08chat GPT

01:02:09copilote

01:02:09Jiminy

01:02:09le chat

01:02:10j'ai aussi tout le monde

01:02:11comme ça

01:02:11alors je ne préconise pas

01:02:13un arrêt total

01:02:13des usages numériques

01:02:14à l'école

01:02:15ça sert quand même

01:02:16à quelque chose

01:02:16mais il faut quand même

01:02:17que le cerveau travaille

01:02:18pour en créer

01:02:19les connaissances

01:02:20et je pense qu'à l'avenir

01:02:21il sera fondamental

01:02:22de réengager l'étudiant

01:02:23pour ne pas faire du digital

01:02:25le substituer à la réflexion

01:02:26je préviens tout le monde

01:02:27la machine

01:02:28elle ne doit pas réfléchir

01:02:30à notre place

01:02:31c'est un outil

01:02:32qu'il faut comprendre

01:02:32et contrôler

01:02:33c'est pour ça qu'il faut

01:02:34faire des études

01:02:35même de la philo d'ailleurs

01:02:36c'est ce que disait quelqu'un

01:02:37l'IA nous imposera

01:02:38à faire plus de philo

01:02:38et de sociologie

01:02:40et toutes ces sciences molles

01:02:41pour produire des hommes

01:02:43et des femmes

01:02:43qui ne sont pas

01:02:44des acteurs passifs

01:02:45face à la machine

01:02:46parce que je repense toujours

01:02:49à Terminator et Skynet

01:02:51c'est le scénario

01:02:52que je redoute

01:02:53mais lisez

01:02:56alors demain

01:02:56c'est l'invité

01:02:57d'André Bercoff

01:02:59et Céline Alonso

01:03:00Alain Bentolila

01:03:01qui a publié un livre

01:03:02que je vous encourage à lire

01:03:04Demain la barbarie

01:03:05par an

01:03:05et un stit

01:03:05même combat

01:03:06et c'est un livre

01:03:07sur l'illettrisme

01:03:08je le cite souvent ici

01:03:10parce que le livre

01:03:10est saisissant

01:03:11tant il nous parle

01:03:13de nous

01:03:14de nos enfants

01:03:15et de l'illettrisme

01:03:16ce n'est pas

01:03:17ne pas savoir lire

01:03:18c'est ne pas savoir décrypter

01:03:20c'est ne pas savoir comprendre

01:03:21c'est-à-dire que

01:03:22vous dites

01:03:22Gilbert est allé à l'école

01:03:25il a acheté des pommes

01:03:26vous racontez cette histoire

01:03:27vous demandez à l'enfant

01:03:28de le restituer

01:03:29il vous dit

01:03:30il y a des pommes

01:03:31chez Gilbert

01:03:31enfin c'est

01:03:32non non mais

01:03:33c'est

01:03:33et c'est

01:03:34une grande majorité d'enfants

01:03:35milieux

01:03:36socio-professionnels

01:03:38tout confondu

01:03:39je n'ai pas parlé

01:03:39d'étudier

01:03:40mais quand on fait

01:03:41créer un texte par l'IA

01:03:42les gens ne rêvent pas

01:03:43à citer des phrases

01:03:44que le texte a écrit

01:03:45alors que quand ils l'ont écrit

01:03:46par eux-mêmes

01:03:47avec le stylo à l'ancienne

01:03:48ils arrivent à restituer

01:03:49des phrases

01:03:50donc ça rend paresseux

01:03:51et d'ailleurs

01:03:51dans les radios

01:03:52on voit l'activité cérébrale

01:03:54elle s'éteint

01:03:55quand on se sert de l'IA

01:03:56donc c'est vraiment

01:03:57c'est extrêmement flippant

01:03:58moi c'est pour ça

01:03:59que je préconise

01:04:00un de faire des études

01:04:00peut-être une ouverture

01:04:02culturelle plus grande

01:04:03pour pouvoir maîtriser

01:04:05peut-être pas tous mal plus simple

01:04:07mais en tout cas

01:04:07il faut qu'on soit capable

01:04:08de réagir et de maîtriser

01:04:10cette machine

01:04:10parce qu'elle va nous bouffer

01:04:11je vous rappelle que

01:04:1230 000 personnes ont été virées

01:04:13au profit de l'IA chez Amazon

01:04:14mais c'est le cas

01:04:15dans beaucoup de boîtes

01:04:16il y a eu une conférence

01:04:17qui a été faite

01:04:17dans le monde de la finance

01:04:18une personne sur deux

01:04:19dans cette boîte

01:04:20n'aura plus d'emploi

01:04:20c'était des traders

01:04:21n'aura plus d'emploi

01:04:22dans quelques années

01:04:23parce que l'IA

01:04:23c'est bon pour les experts comptables

01:04:25c'est bon pour les avocats

01:04:26donc il faut vraiment

01:04:27se mobiliser sur ce sujet

01:04:29Merci à tous les quatre

01:04:31dans un instant

01:04:32je recevrai Elisabeth Quint

01:04:34et elle sera avec nous

01:04:36dans l'émission Média

01:04:37à tout de suite

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