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  • il y a 8 heures
Mettez vous d'accord avec Frédéric Dabi, Arnaud Stéphan, Mehdy Raïche, Lucas Veran

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-10-10##

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Transcription
00:00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
00:00:04Et avec vous, vous le savez, au 0826 300 300 pour cette dernière émission de la semaine.
00:00:11Lundi, vous retrouvez Valérie Expert, mais là on vous attend également ce matin au 0826 300 300.
00:00:18Vous n'hésitez pas à réagir et intervenir sur cette antenne avec, non pas, ah bah ils sont trois, les trois mousquetaires.
00:00:24Il arrive, il arrive, il arrive, il arrive, il arrive, il est dans l'enfer des transports parisiens.
00:00:30Est-ce pour ça que vous êtes tous venus en vélo ?
00:00:32Exactement.
00:00:33Ils ont, alors si vous vous connectez sur Facebook, regardez comme ils sont bien.
00:00:38Non, Frédéric Dhabi.
00:00:40J'étais à TF1 LCI, donc à 100 mètres d'ici.
00:00:42Alors vous, c'est la marche à pied.
00:00:43Vous voyez qu'Anne Hidalgo a réussi à vous convertir, il y a la marche et au vélo.
00:00:46C'est ça, on ne peut pas faire de rendez-vous.
00:00:50Allez, vous les avez encore dit.
00:00:51Voilà, donc comme vous avez 4 minutes de retard, mon cher Mehdi Raich, c'est 1 euro la minute.
00:00:57C'est comme dans les équipes de foot, voilà, c'est la caisse noire qui se remplit.
00:01:01On est autour de la table ce matin avec Mehdi Raich, analyste politique, Lucas Véran.
00:01:05Bonjour, adjoint au maire de Neuilly.
00:01:07Vous l'avez entendu également, Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence lanote.com.
00:01:11Bonjour Arnaud.
00:01:12Et puis Frédéric Dhabi, le directeur.
00:01:15Bonjour Frédéric.
00:01:16Bonjour, tout de suite.
00:01:17Directeur général de l'IFOP, co-auteur avec Brice Socol, qui était là en début de semaine.
00:01:21Vous avez co-écrit tous les deux, parlons-nous tous la même langue aux éditions de l'Aube.
00:01:25Je crois que ça n'a jamais aussi bien porté son nom, votre titre.
00:01:27Et on en sort un deuxième le mois prochain qui s'appelle L'écharpe et les tempêtes.
00:01:31C'est Gérard de Villiers de la politique.
00:01:34C'est sympa.
00:01:35J'aimerais bien faire de bosser.
00:01:38Il sort des bouquins tous les 15 jours.
00:01:39Voilà, bon, on est en forme.
00:01:41C'est gentil.
00:01:42On est en forme, pourtant c'est une semaine.
00:01:44Oui, c'est vendredi.
00:01:45Mais c'est surtout qu'on sort d'une semaine politique absolument manfole.
00:01:50Quand on lit les papiers, on écoute les journalistes politiques, éditorialistes,
00:01:54plus personne ne sait comment qualifier cette séquence.
00:01:57Puisqu'on a appris dans la nuit qu'Emmanuel Macron avait envoyé un SMS et un mail
00:02:01à tous les chefs de partis politiques, sauf au RN et à LFI,
00:02:04pour venir cet après-midi à l'Elysée, 14h30.
00:02:07À 1h53.
00:02:08À 1h53.
00:02:10Donc il ne dort pas.
00:02:11Ce n'est pas lui qui l'a envoyé, mais en tout cas les services.
00:02:14Mais qu'est-ce ici ?
00:02:15C'est lui.
00:02:16C'est lui, 1h53.
00:02:17Il m'envoyait personnellement le mail ?
00:02:19Je n'avais pas cette info.
00:02:20Pour moi, c'était à 1h53.
00:02:20Les services de l'Elysée, ça a baissé.
00:02:22C'est les présidents qui ont passé le mail lui-même.
00:02:23Ils sont tous fatigués.
00:02:26Donc, que peut-il dire le chef de l'État ?
00:02:29Qu'est-ce qu'il va leur dire ?
00:02:31Il fallait aussi convier LFI.
00:02:33On a entendu tout à l'heure la conférence de presse de Jean-Luc Mélenchon,
00:02:37le Rassemblement national qui n'est pas convié.
00:02:39Alors, il y a les gagnants, les perdants, l'option le cornu qui revient dans la boucle,
00:02:43l'option Borloo qui, pour incarner ce gouvernement d'urgence,
00:02:48on le rappelle quand même, parce qu'il faut déposer ce budget 2026 dès lundi au plus tard.
00:02:54Et puis, votre sondage aussi que l'on publie avec le Figaro et Sud Radio, Frédéric,
00:02:59en cas de dissolution, si on devait voter ce dimanche,
00:03:02eh bien, le RN arrive largement en tête et on décryptera ça ensemble.
00:03:06Et puis, autre sujet également à voir tous ensemble,
00:03:10c'est qu'on fait un petit pas de côté, si vous le voulez bien,
00:03:13pour changer non pas d'air, mais parler du quotidien des Français.
00:03:16Il y a une sénatrice, les Républicains de l'Aisne, qui veut un projet de loi
00:03:21pour s'attaquer à la présence des fast-foods dans les centres-villes.
00:03:25Et au nom de la lutte contre la malbouffe, alors, bonne ou mauvaise idée ?
00:03:31Est-ce qu'effectivement, il faut réglementer ?
00:03:33En sachant qu'il y a la liberté de commerce également, on verra ce que vous en pensez.
00:03:370826 300 300, est-ce qu'il y a des auditeurs qui veulent intervenir ?
00:03:43Vous n'hésitez pas à nous rejoindre.
00:03:46Je commence avec vous, Frédéric.
00:03:49Emmanuel Macron, on le disait, qui envoie un SMS en pleine nuit
00:03:52pour convoquer les chefs de parti, qui ne convoquent pas le RN et la LFI.
00:03:55Est-ce que ça les renforce ?
00:03:57Je ne pense pas que c'est ça qui les renforce, qui renforce le RN.
00:04:00On le voit dans notre sondage, il fait du ciel pour LCI, Sud Radio et le Figaro,
00:04:04c'est que le RN apparaît comme une alternative.
00:04:06On l'a vu aussi dans notre enquête présidentielle de la semaine dernière,
00:04:09qui avait pas mal marché, si je peux dire, en termes de reprise,
00:04:12qui avait un peu saisi le monde politique.
00:04:15Le vote RN aujourd'hui, c'est un vote de masse,
00:04:18excepté les quatre supérieurs, il n'y a pas de catégorie où le RN est structurellement bas.
00:04:22Et c'est un vote d'alternative, ce n'est pas un vote d'incarnation,
00:04:25ce n'est pas je vote Marine, je vote Jordan,
00:04:27pour reprendre des éléments de discours d'adhérents ou de sympathisants RN.
00:04:31C'est l'idée dans l'électorat acquis ou potentiel du RN,
00:04:34qu'ils n'ont jamais été essayés, que c'est leur tour,
00:04:38qu'ils ne feront jamais plus mal que les autres,
00:04:40que, de toute façon, on disait que le RN au pouvoir, c'était la ruine,
00:04:44ben la ruine, ces Français nous disent, la ruine est déjà là.
00:04:47On disait que le RN au pouvoir, c'était le désordre ou des émeutes,
00:04:50les Français disent, l'insécurité est tellement forte que le désordre est déjà là.
00:04:56Donc il y a ce vote d'alternative.
00:04:57Alors le fait de ne pas être convoqué, ça fait plus que jamais,
00:05:00alors tout le monde ne va pas le remarquer,
00:05:02ça fait plus que jamais le E contre nous,
00:05:05le RN, force nouvelle qui n'a jamais été au pouvoir,
00:05:07versus, alors Jean-Marie Le Pen parlait d'établissement, je pense, à l'époque,
00:05:11tout ce qui n'est pas RN.
00:05:13LFI, ça se comprend davantage.
00:05:15Eux aussi, ils veulent jouer une sorte d'alternative sur le mode de la radicalité,
00:05:19d'une sorte de pureté, le NFP, rien que le NFP, tout le NFP,
00:05:23et ils sont sur cette logique de destitution,
00:05:26que je le répète, tout à me faire mal voir,
00:05:27mais je restitue ce qu'elle donne aux enquêtes qualitatives.
00:05:31Les Français souhaitent une dissolution pour trancher le nœud gordien de cette paralysie
00:05:36qui les rend fous.
00:05:38J'étais hier dans l'Aveyron au Congrès des maires,
00:05:40et les maires m'ont restitué ce que disent les Aveyronais.
00:05:43C'est un bout de France qui a beaucoup de valeur en termes d'écoute,
00:05:46c'est on n'y comprend rien, il faut sortir de cette panade, de ce foutoir,
00:05:49et dans ce cadre-là, la dissolution est, si je puis dire,
00:05:53la meilleure manière de revenir aux urnes et de trancher cette crise.
00:05:58Lucas, vous dites ?
00:05:59Non, mais justement, je m'interroge, moi, sur la dissolution
00:06:02comme la clé de la résolution.
00:06:04Je comprends que ce soit le discours qui, finalement,
00:06:09se trouve un terreau favorable,
00:06:11mais je pense que c'est, finalement, un risque,
00:06:15un risque très fort, parce que,
00:06:16si demain, il y avait une dissolution,
00:06:19admettons, par exemple, les 16 et 23 novembre,
00:06:21qu'elle aboutirait sur un résultat autour d'une majorité
00:06:24très relative du Rassemblement national,
00:06:27qui serait autour de 200, 220 députés.
00:06:30Alors, en effet, il faudrait, première hypothèse,
00:06:33qu'il y ait une sorte d'accord tacite de non-censure
00:06:35avec au moins 70 parlementaires.
00:06:39Bref, ça n'offrirait pas non plus une clarification
00:06:41absolument adéquate à la résolution du problème.
00:06:46La pression continuerait à être maximale
00:06:49sur la personne d'Emmanuel Macron,
00:06:50parce qu'il est, et on le voit et on le sent
00:06:54dans les verbatims des principaux responsables politiques,
00:06:57encore un motif de frustration.
00:06:59Et donc, si demain, le pire des scénarios
00:07:02serait d'avoir une démission à la suite d'une dissolution,
00:07:06alors qu'en réalité, il faudrait davantage réfléchir
00:07:08aux conditions du départ du chef de l'État
00:07:10pour ensuite offrir la possibilité au nouveau président
00:07:13de faire une dissolution.
00:07:14Je vois Arnaud qui est prêt à dégainer.
00:07:18Je vérifiais ma source, mais c'est Jules Renard qui disait
00:07:22« Le peuple, oui, mais il ne faudrait jamais voir sa gueule ».
00:07:24C'est un peu ça.
00:07:25C'est-à-dire qu'on est d'accord pour que le peuple a démocratie,
00:07:29mais il faut l'utiliser avec parcimonie et bon escient.
00:07:32Et surtout, parce que les sondages de l'excellent camarade Dhabi
00:07:41et d'autres, et de l'IFOP,
00:07:44tu y participes largement,
00:07:47donnent des résultats très mauvais
00:07:50pour les forces politiques
00:07:52qui ont structuré la vie politique française.
00:07:56Pas que le socle commun, c'est bien au-delà de ça.
00:07:58Pour les politiques, j'allais dire, nationaux,
00:08:01parce que l'adhésion aux élus locaux est très forte encore.
00:08:05Oui, mais comment dire ?
00:08:08Les élus locaux, ça va quand même impacter.
00:08:11Pour la bonne et simple raison, c'est qu'aujourd'hui,
00:08:14vous allez avoir un certain nombre de villes,
00:08:18moyennes notamment,
00:08:19où le choix de bloquer ou pas
00:08:23et la façon dont va se comporter la France insoumise
00:08:25va être déterminante pour la gauche.
00:08:28Vous avez le Parti Socialiste qui sait très bien
00:08:30que dans un certain nombre de villes,
00:08:32ça va être extrêmement compliqué de faire sans LFI.
00:08:35Ou alors, il va falloir qu'ils cèdent énormément de choses à LFI.
00:08:39Et on le voit bien,
00:08:40on voit sur les projections qui ont été faites,
00:08:43je parle surtout contrôle,
00:08:45on sait bien que par exemple,
00:08:46M. Fort, dans sa circonscription,
00:08:47ça va être très très difficile sans LFI.
00:08:50C'est-à-dire que s'il y va...
00:08:51C'est plutôt un pouvoir de nuisance.
00:08:53Ce n'est pas que LFI va gagner,
00:08:55mais ça divise des forces.
00:08:57C'est un immense pouvoir de nuisance.
00:09:00Moi, je suis très inquiet,
00:09:01parce que quand on arrive,
00:09:02en écartant d'un revers de la main,
00:09:05de dire que,
00:09:06si je suis le sondage d'hier
00:09:08de notre ami Lifop,
00:09:1149% des gens ne sont pas invités
00:09:14aujourd'hui à l'Elysée
00:09:16pour parler politique et de l'avenir du pays.
00:09:18Alors, l'explication,
00:09:19c'est parce qu'ils n'ont pas participé
00:09:20et qu'ils n'ont pas voulu aller voir Sébastien Lecande.
00:09:23Vous ne pouvez pas sortir les violons en permanence
00:09:25en disant la responsabilité,
00:09:27le pays est en danger,
00:09:29attention,
00:09:30l'instabilité, c'est très mauvais pour nous,
00:09:32le spread va exploser,
00:09:33les Allemands se moquent de nous,
00:09:35les Baltes font des blagues à notre sujet.
00:09:36C'est pas...
00:09:38Pourtant, les Baltes,
00:09:39c'est pas très drôle.
00:09:40C'est pas gentil pour les Baltes.
00:09:41Non, mais c'est pas grave.
00:09:43Ils nous entendent pas.
00:09:45Ils nous le rendent bien, d'ailleurs.
00:09:46C'est hilarant de la Baltique.
00:09:48Oh !
00:09:49On doit avoir un jingle spécial.
00:09:54Mais voilà,
00:09:55je suis très inquiet
00:09:57de cette tendance
00:09:58qu'on entend depuis quelques jours
00:10:00en disant,
00:10:00si on fait des élections,
00:10:02ça risque d'être le RN qui gagne.
00:10:04Si on fait des élections,
00:10:06on va se retrouver dans une situation
00:10:07que nous avons amenée
00:10:09avec un front républicain
00:10:12qui a été décidé comme ça,
00:10:13sur un coin de table,
00:10:15avec une conférence de presse
00:10:16hallucinante dans le noir
00:10:18du Premier ministre Attal à l'époque,
00:10:20annonçant un front républicain
00:10:23qui a produit la situation
00:10:24que nous voyons aujourd'hui.
00:10:26C'est ça qui a produit
00:10:26la situation d'aujourd'hui.
00:10:27C'est-à-dire,
00:10:28des LR élus
00:10:29avec des voix de la NFP,
00:10:31la NFP élu avec des voix
00:10:32du socle commun et de LR.
00:10:34Il ne faut pas oublier quand même.
00:10:35Le temps presse aussi,
00:10:37puisque le Président de la République
00:10:39a promis un Premier ministre
00:10:41d'ici ce soir.
00:10:42Donc on verra qui pour le casting.
00:10:44C'est loin d'être évident.
00:10:45On y revient dans un instant
00:10:46avec vous,
00:10:47chers auditeurs.
00:10:48Vous nous appelez 0826 300 300.
00:10:50Également,
00:10:51nos quatre débatteurs,
00:10:51Frédéric Dabi,
00:10:52Arnaud Stéphan,
00:10:53Mehdi Raich et Lucas Véran.
00:10:54A tout de suite.
00:10:56Sud Radio,
00:10:57le 10h midi,
00:10:58mettez-vous d'accord ?
00:10:59Christine Bouillaud.
00:11:01Sud Radio,
00:11:03le 10h midi,
00:11:04mettez-vous d'accord ?
00:11:05Christine Bouillaud.
00:11:06Alors,
00:11:07nos débatteurs,
00:11:08c'est comme à l'école,
00:11:09c'est-à-dire qu'ils sentent
00:11:09que c'est vendredi
00:11:10et c'est très agité,
00:11:11hors antenne.
00:11:12Ils sont très en forme
00:11:13parce qu'on en a besoin
00:11:14pour essayer de décrypter
00:11:15cette actualité politique
00:11:16un peu brouillonne.
00:11:19C'est le mot
00:11:20que je trouve là actuellement.
00:11:21Vous nous appelez 0826 300 300.
00:11:24Emmanuel Macron
00:11:24qui réunit cet après-midi
00:11:27à 14h30 à l'Elysée
00:11:28les chefs des partis,
00:11:29les chefs de groupes
00:11:30présents à l'Assemblée nationale,
00:11:31sauf le Rassemblement National
00:11:33et la France Insoumise.
00:11:34Alors,
00:11:34le temps presse.
00:11:35Il promet la nomination
00:11:37d'un Premier ministre
00:11:38d'ici ce soir
00:11:39après la démission
00:11:42de Sébastien Lecornu
00:11:43et donc qui,
00:11:44pour le casting,
00:11:45l'option Lecornu
00:11:47qui refait
00:11:48surface,
00:11:49faut-il le renommer
00:11:51à un poste
00:11:52où il a dit
00:11:52qu'il avait fait
00:11:53tout ce qu'il avait pu ?
00:11:55Qui veut répondre ?
00:11:55Médi ?
00:11:56Honnêtement,
00:11:58ce serait une très mauvaise idée
00:11:59parce que Lecornu
00:12:01est quelque part
00:12:01le jumeau
00:12:04de Emmanuel Macron
00:12:05je pense
00:12:06dans la tête des gens
00:12:07et donc ça serait
00:12:07un très mauvais signal
00:12:08qui serait envoyé
00:12:08d'autant plus
00:12:09que j'en ai marre
00:12:10d'entendre
00:12:10cette expression
00:12:11de gouvernement technique.
00:12:12J'en peux plus
00:12:13d'entendre cette expression.
00:12:14Pourquoi ?
00:12:14Un gouvernement technique
00:12:15ça n'existe pas
00:12:16quand vous allez devoir
00:12:17arbitrer sur le budget.
00:12:17Ce sont des choix politiques
00:12:18que vous devez faire
00:12:19sur la question de l'éducation
00:12:21sur la question de la fiscalité
00:12:22Sauf qu'il y a un accord avant ?
00:12:24Oui mais l'accord
00:12:25visiblement
00:12:25on n'est pas encore
00:12:26ils ont 48 heures
00:12:27ils ont 48 heures
00:12:28mais moi je doute
00:12:29que ça arrive jusqu'au bout
00:12:30alors il va le faire
00:12:30mais la dépréciation
00:12:32dans l'opinion publique
00:12:33est telle
00:12:33vous regardez
00:12:34la manière
00:12:35dont Emmanuel Macron
00:12:35est détesté dans l'opinion
00:12:36ce sera très compliqué
00:12:37et puis il y a aussi
00:12:38une question
00:12:38qui va devoir se poser
00:12:39c'est à mon sens
00:12:40pourquoi on va aller
00:12:41vers une dissolution
00:12:41c'est qu'il y a le spectre
00:12:42des municipales derrière
00:12:43et pour le PS
00:12:44c'est une question
00:12:45de vie ou de mort
00:12:45pour LR
00:12:46c'est une question
00:12:47de vie ou de mort
00:12:48donc on est dans
00:12:48une situation de blocage
00:12:49donc la responsabilité
00:12:50d'Emmanuel Macron
00:12:51elle n'est pas juste
00:12:52sur l'élection
00:12:52de ce qui s'est passé
00:12:53en 2024
00:12:54suite aux européennes
00:12:55et suite à la dissolution
00:12:56qu'il a menée aux législatives
00:12:57là pour moi
00:12:58il a fait une erreur
00:12:58il aurait dû démissionner
00:12:59à ce moment là
00:13:00mais il y a aussi
00:13:00une erreur fatale
00:13:01de ce qui s'est passé
00:13:02en 2022
00:13:02avec l'élection présidentielle
00:13:04qui a été escamotée
00:13:05on n'a finalement
00:13:06pas eu de débat de fond
00:13:06il n'y a pas eu de débat
00:13:07et surtout
00:13:08on voyait déjà
00:13:10à l'époque
00:13:10dans l'Assemblée nationale
00:13:11qu'il avait une majorité
00:13:12qui était somme toute relative
00:13:13il n'était pas très équilibré
00:13:14ce qui s'est passé
00:13:15ce qui se passe
00:13:16la situation que l'on a aujourd'hui
00:13:17date de 2022
00:13:18c'est à la fois la pratique
00:13:19de nos institutions
00:13:20et de ce qu'a fait Emmanuel Macron
00:13:21je ne dis pas que c'est
00:13:22l'unique responsable
00:13:23je pense que c'est
00:13:23une culture politique générale
00:13:25de nos partis
00:13:25et de nos élites politiques
00:13:26donc la seule solution
00:13:28et je rejoins
00:13:29sur ce qu'a dit Arnaud
00:13:30c'est de revenir aux urnes
00:13:31pour remettre
00:13:32les compteurs institutionnels
00:13:33à l'heure
00:13:34de ce qu'on comprend
00:13:35ou je me trompe
00:13:37avec ce tempo imposé
00:13:39par Emmanuel Macron
00:13:40qui prend quand même
00:13:41son temps dans l'urgence
00:13:42il est urgent
00:13:43de ne pas décider visiblement
00:13:45mais ce qu'on comprend
00:13:46c'est qu'on n'est pas prêt
00:13:47de retourner aux urnes
00:13:48il n'a pas l'intention
00:13:48Est-ce que vous irriez
00:13:49chez un charcutier technique ?
00:13:51C'est normalement
00:13:53dans le civil
00:13:53il est carrossier
00:13:54mais pour vous rendre service
00:13:55il fait charcutier
00:13:56je ne suis pas certain
00:13:57vous n'allez pas faire
00:13:58un restaurateur technique
00:13:59ou un médecin technique
00:14:00parce qu'il est coiffeur
00:14:01le reste du temps
00:14:01vous allez voir un médecin technique ?
00:14:02Non
00:14:02un gouvernement technique
00:14:04je suis évidemment
00:14:05que c'est une foutaise
00:14:07c'est un espèce de rêve
00:14:08technocratique
00:14:09pour éviter
00:14:10encore une fois
00:14:10de se confronter
00:14:11à la réalité du peuple
00:14:13à la réalité
00:14:14de ce qu'est devenu
00:14:15la vie politique en France
00:14:16c'est-à-dire qu'il y a
00:14:17un espèce de ras-le-bol
00:14:18mais la cible
00:14:18ce n'est pas le gouvernement
00:14:20ce n'est pas la composition
00:14:21de l'Assemblée
00:14:21je pense qu'aujourd'hui
00:14:22la cible principale
00:14:24c'est le président de la République
00:14:25je crois qu'il y a
00:14:26un vrai ras-le-bol
00:14:26du président de la République
00:14:28et une pratique politique
00:14:29qui a suffisamment duré
00:14:30Alors je partage
00:14:31ce que dit Arnaud
00:14:32je comploterai toutefois
00:14:33C'est vrai que quand on regarde
00:14:34le baromatif OBJDD
00:14:35qui est le plus ancien
00:14:36de la 5ème République
00:14:37il est à un niveau
00:14:38faiblissime
00:14:3817% de satisfait
00:14:41seul François Hollande
00:14:42a fait moins bien
00:14:43en 2013-2014
00:14:44mais il était remonté
00:14:45en 2015
00:14:46enfin ce n'est pas
00:14:47la chose la plus importante
00:14:49ce qui est très notable
00:14:50c'est la part des très mécontents
00:14:52qui illustre
00:14:53ce qui reflète
00:14:54une sorte de rejet
00:14:55épidermique
00:14:56on est sur 54-55%
00:14:58il y a des questions
00:14:58sur le départ
00:14:59d'Emmanuel Macron
00:15:00je les prends à distance
00:15:01parce que les Français
00:15:03n'en parlent pas spontanément
00:15:04ils sont plutôt
00:15:05sur une logique dissolution
00:15:06mais ce qui est très notable
00:15:08c'est que le glace
00:15:09sonne pour tout le monde
00:15:09c'est tout le personnel
00:15:11politique
00:15:11qui est complètement
00:15:13discrédité
00:15:13à l'échelle nationale
00:15:14et en contraste
00:15:16jamais les élus locaux
00:15:17que ce soit les maires
00:15:18les présidents
00:15:19de conseils départementaux
00:15:20ou régionaux
00:15:20ont une cote aussi forte
00:15:21alors si je peux me permettre
00:15:23il y a Anthony
00:15:24il y a Hervé
00:15:25depuis Anthony
00:15:26voilà je les mets dans l'ordre
00:15:27pardonnez-moi Hervé
00:15:29je suis déstabilisé
00:15:30par toutes ces situations
00:15:310826 300 300
00:15:33bonjour Hervé
00:15:34bonjour
00:15:34bonjour
00:15:35vous nous écoutez
00:15:36Sébastien Lecornu
00:15:38qui pourrait être reconduit
00:15:39comment vous voyez
00:15:41l'issue de cette journée
00:15:42que l'on annonce
00:15:43comme la journée décisive
00:15:45finalement
00:15:45en fait il n'y a rien
00:15:46de décisif
00:15:47mais bon
00:15:47pas de comment
00:15:48j'ai l'impression
00:15:49que c'est plié
00:15:49mais Lecornu
00:15:50pourquoi pas
00:15:51non non mais c'est vrai
00:15:52qu'il a un côté apaisant
00:15:53il parle normalement
00:15:54enfin on comprend tout ce qu'il dit
00:15:55c'est déjà quelques jours
00:15:56c'est terrible
00:15:57non maintenant
00:15:59moi il y a une phrase
00:16:01qui m'a profondément choqué
00:16:02qui n'a pas été repris
00:16:03par les médias
00:16:04et les grands médias
00:16:05en particulier
00:16:05sur le fait
00:16:07je voulais qu'il y avait
00:16:07une majorité absolue
00:16:09pour ne rien faire
00:16:10pour ne pas dissoudre
00:16:12moi je trouve ça
00:16:13totalement étonnant
00:16:15de dire une phrase pareille
00:16:17de dire en fait
00:16:18on se complaît
00:16:19dans l'immobilisme
00:16:20mais maintenant
00:16:23si vous voulez
00:16:23parce que le problème
00:16:25le problème
00:16:25il est directement politique
00:16:27et comme le président
00:16:29de la république
00:16:29veut tout tenir
00:16:30et ne veut pas régler
00:16:31les problèmes
00:16:32qui se posent
00:16:33à la France
00:16:33sur la insécurité
00:16:34d'immigration
00:16:35etc
00:16:35et les problèmes économiques
00:16:37par exemple
00:16:39comment ça s'appelle
00:16:41l'industrie automobile française
00:16:42qui risque
00:16:43qui risque d'être impacté
00:16:44gravement
00:16:44par la politique
00:16:46de l'Union Européenne
00:16:47sur la fin
00:16:49des voitures thermiques
00:16:50tout ça
00:16:51ce sont des problèmes
00:16:51et en fait
00:16:52moi j'ai l'impression
00:16:53aussi
00:16:54si vous voulez
00:16:54qu'on fait ça
00:16:57pour ne pas choisir
00:16:58et par le fait
00:17:01qu'un seul homme
00:17:02veut se succéder
00:17:04à lui-même
00:17:04au pouvoir
00:17:05et veut toujours tenir
00:17:06alors qu'il ne tient plus rien
00:17:07donc pour vous
00:17:09il faut repartir aux urnes
00:17:11il n'y a qu'une solution
00:17:11vous dites comme plusieurs
00:17:12écoutez
00:17:12je ne sais pas
00:17:13non mais oui
00:17:14bien sûr
00:17:14je ne sais pas
00:17:15oui c'est la seule solution
00:17:17pour retrouver
00:17:18une véritable majorité
00:17:19parce que
00:17:20tout va se recomposer
00:17:21si vous voulez
00:17:22on nous parle
00:17:24à longueur de journée
00:17:24mais ça
00:17:25c'est des éléments de langage
00:17:26comme on dit aujourd'hui
00:17:27en fait c'est la propagande
00:17:29on nous dit
00:17:29qu'il n'y aura pas
00:17:30qu'on va se retrouver
00:17:31dans la même situation
00:17:32qu'en 2024
00:17:33moi j'en suis pas sûr
00:17:35il y a des dynamiques
00:17:36que les instituts de sondage
00:17:39pourraient voir
00:17:39d'ailleurs entre parenthèses
00:17:40il y a Hervé
00:17:44il y a Frédéric
00:17:46qui va vous répondre
00:17:47sur ça
00:17:47cher Hervé
00:17:48je partage votre
00:17:49votre point de vue
00:17:51c'est très paresseux
00:17:52intellectuellement
00:17:53de dire
00:17:53il ne se passera rien
00:17:54le rapport de force
00:17:55qui sortirait d'une dissolution
00:17:57serait exactement le même
00:17:58ou il y aurait
00:17:59la même composition
00:18:00à quelques sièges près
00:18:01avec moins de députés
00:18:03du bloc central
00:18:03et une trentaine de plus
00:18:04du côté du RN
00:18:05qu'en 2024
00:18:06c'est extrêmement paresseux
00:18:07vous l'avez très bien dit
00:18:08une campagne électorale
00:18:10ce n'est pas statique
00:18:11c'est une véritable dynamique
00:18:12je reprends un exemple
00:18:13extrêmement lointain
00:18:14et je pense qu'Arnaud
00:18:15s'en souvient
00:18:16en 1993
00:18:17on disait
00:18:18je vous vieillis
00:18:19exprès
00:18:20il n'y a que Frédéric
00:18:22qui a souligné
00:18:22cet aspect-là
00:18:23en 1993
00:18:23en 1993
00:18:26on dirait que la gauche
00:18:27on disait que la gauche
00:18:28finissante
00:18:29perdrait les élections
00:18:31mais qu'elle aurait
00:18:31100 sièges
00:18:32150 sièges
00:18:33c'est terminé
00:18:34à 90 sièges
00:18:35donc on sait très bien
00:18:36qu'une dynamique
00:18:37ça peut tout emporter
00:18:38surtout si le RN
00:18:40qui a maintenant
00:18:40des alliés
00:18:41qui a des réserves de voix
00:18:42qui ne sera
00:18:44qui tend la main
00:18:44au LR
00:18:45en plus on va en parler
00:18:46qui sera moins pénalisé
00:18:47par un fonds républicain
00:18:48qui sera sans doute
00:18:49moins
00:18:49qui va exister
00:18:50qui sera sans doute
00:18:51moins efficace
00:18:52tout est possible
00:18:53Hervé
00:18:55on vous écoute
00:18:56allez-y
00:18:57si vous voulez
00:18:58non mais moi
00:18:59ce que je vois
00:18:59c'est qu'il y a
00:19:00sans doute peut-être
00:19:01il peut y avoir
00:19:02une partie de l'électorale
00:19:03si vous voulez
00:19:04qui ne résume plus
00:19:05en termes directement
00:19:06politiques
00:19:06très rationnels
00:19:07même si c'est rationnel
00:19:09c'est-à-dire
00:19:10n'importe comment
00:19:10ils vont mieux
00:19:11autre chose
00:19:11que ce qui se passe
00:19:12aujourd'hui
00:19:13voilà
00:19:13une sorte de
00:19:14dégagisme
00:19:15je résume un peu
00:19:16de dégagisme aussi
00:19:17parce qu'on est fatigué
00:19:18c'est ça que vous dites
00:19:19Hervé
00:19:20c'est la rationalité
00:19:21on nous dit
00:19:23que les gens
00:19:23qui pourraient arriver
00:19:26au couvert
00:19:26ne sont absolument nuls
00:19:28ne connaissent rien
00:19:29etc
00:19:29bon ben d'accord
00:19:30mais ceux qui sont au couvert
00:19:31aujourd'hui
00:19:32on ne peut pas dire
00:19:32que ce soit extraordinaire
00:19:33non plus
00:19:33donc on peut toujours
00:19:34essayer autre chose
00:19:35voilà
00:19:36tout simplement
00:19:36il y a Stéphane
00:19:37sur la page Facebook
00:19:38de Sud Radio
00:19:39qui nous dit
00:19:39vous voulez retourner
00:19:40aux urnes
00:19:40alors qu'il suffirait
00:19:41d'écouter les français
00:19:43c'est effectivement
00:19:45quelque chose
00:19:45qui revient souvent
00:19:46Lucas
00:19:46qu'est-ce que vous pouvez
00:19:47répondre aussi
00:19:47dans cette option-là
00:19:49en sachant qu'il y a
00:19:50des municipales
00:19:51dans 3 mois
00:19:52le retour aux urnes
00:19:53il est incontournable
00:19:54et je pense qu'il est
00:19:54souhaité par quasiment
00:19:56une totalité de français
00:19:57en revanche
00:19:57moi j'interroge juste
00:19:59sur la question du calendrier
00:20:00avec encore cette thématique
00:20:01d'une dissolution
00:20:02c'est un coup de fusil
00:20:03qu'on fait
00:20:04et il faut attendre
00:20:05d'avoir des munitions
00:20:06derrière pour le refaire
00:20:07et ça dure 12 mois
00:20:07donc il y a une part de risque
00:20:10à faire une dissolution
00:20:11si elle n'apporte pas
00:20:12de clarification
00:20:12ça c'est le premier élément
00:20:14et le deuxième élément
00:20:15je pense que sur la question
00:20:17de l'incarnation
00:20:18en effet
00:20:19le chef de l'état
00:20:20donne l'impression
00:20:20de vouloir garder la main
00:20:21et c'est ça qui cristallise
00:20:23beaucoup de tensions
00:20:24c'est pour ça que je partage
00:20:25la réflexion de Mehdi
00:20:26le cornu
00:20:27même s'il a des qualités
00:20:28éminemment personnelles
00:20:30importantes
00:20:30l'équation de le remettre
00:20:32je pense créerait
00:20:33de la frustration
00:20:34et pourquoi ne pas faire
00:20:35un pas de côté
00:20:36par exemple
00:20:36avec un gouvernement
00:20:38d'union
00:20:38autour des élus locaux
00:20:39dont Frédéric rappelait
00:20:40qu'ils avaient un crédit
00:20:41de confiance supplémentaire
00:20:42pourrait tout à fait considérer
00:20:44qu'un gouvernement
00:20:44autour des exécutifs régionaux
00:20:46pourrait être constitué
00:20:48je pense que
00:20:49des voies comme ça
00:20:50n'ont pas été explorées
00:20:51alors maintenant
00:20:51il est trop tard
00:20:52mais c'est bien dommage
00:20:53oui question aussi
00:20:54est-ce que les élus régionaux
00:20:55ont envie de quitter
00:20:56je pense que personne
00:20:57ne veut y
00:20:58je ne sais pas
00:21:02on verra
00:21:03si vous le voulez bien
00:21:05merci
00:21:05merci beaucoup Hervé
00:21:06on vous embrasse
00:21:07merci d'avoir été avec nous
00:21:09ce matin
00:21:09sur Sud Radio 0 826
00:21:11300 300
00:21:12depuis Anthony
00:21:13en région parisienne
00:21:13vous continuez
00:21:15de nous appeler
00:21:15de participer à ce débat
00:21:16avec nos quatre
00:21:19débatteurs du jour
00:21:20Frédéric Dhabi
00:21:21Arnaud Stéphan
00:21:21Mehdi Raich
00:21:22et Luc Averand
00:21:23à tout de suite
00:21:23sur Sud Radio
00:21:24Sud Radio
00:21:25Sud Radio
00:21:26parlons vrai
00:21:26Sud Radio
00:21:29le 10h midi
00:21:30mettez-vous d'accord
00:21:31Christine Bouillot
00:21:32en compagnie
00:21:33des débatteurs du jour
00:21:35Frédéric Dhabi
00:21:36directeur général de l'IFO
00:21:37Arnaud Stéphan
00:21:38fondateur de l'agence
00:21:39la note.com
00:21:39Mehdi Raich
00:21:40analyste politique
00:21:41Luc Averand
00:21:41adjoint au maire de Neuilly
00:21:43et vous également
00:21:44comme l'a fait tout à l'heure
00:21:45Hervé au 0 826
00:21:47300 300
00:21:47vous nous appelez
00:21:48pour nous dire
00:21:49qui
00:21:49à Matignon
00:21:50plusieurs noms circulent
00:21:51est-ce qu'il y a des gagnants
00:21:52est-ce qu'il y a des perdants
00:21:53ça c'est la question
00:21:54qu'on doit avoir
00:21:55aussi entre nous
00:21:57parce qu'on a vu
00:21:58et on a entendu
00:21:59beaucoup de
00:21:59on va dire
00:22:00de noms circulés
00:22:02notamment à gauche
00:22:03mais aussi à droite
00:22:04donc il y a l'option
00:22:06Le Cornu
00:22:06Bisse
00:22:07Jean-Louis Borloo
00:22:08également
00:22:08on en parlait ce matin
00:22:09sur l'antenne
00:22:09de Sud Radio
00:22:10mais qu'est-ce que l'on peut faire
00:22:12exactement
00:22:12dans le casting
00:22:14Frédéric
00:22:15vous les avez testés
00:22:16pas testés
00:22:16tous ces noms
00:22:17justement
00:22:18on le teste tous les mois
00:22:19dans le baromètre
00:22:19il faut
00:22:20Phil Bissell
00:22:20pour match
00:22:21et Sud Radio
00:22:23et un petit scoop
00:22:24on a fait entrer
00:22:25Jean-Louis Borloo
00:22:26donc on aura
00:22:26une première cote
00:22:28la semaine prochaine
00:22:29moi je rappelle quand même
00:22:30que les français
00:22:31ne sont absolument pas
00:22:32sur une logique de casting
00:22:33ils sont sur une logique
00:22:34de résultat
00:22:36moi je suis frappé
00:22:36par l'indifférence
00:22:37de plus en plus forte
00:22:38à l'égard
00:22:39donc peu importe
00:22:40l'homme
00:22:40du moment
00:22:41qu'on a un résultat
00:22:42oui qu'on est
00:22:42peut-être l'ivresse
00:22:43ou pas
00:22:43mais c'est vrai
00:22:45qu'on est dans un moment
00:22:47où ça dysfonctionne tellement
00:22:48la politique
00:22:49est malade
00:22:50elle ne joue plus son rôle
00:22:51que les français
00:22:51on est sur une logique
00:22:53d'éclipse
00:22:53du politique
00:22:54ils ne regardent plus
00:22:55la scène politique nationale
00:22:57je mettrai un
00:22:58je ferais un petit point
00:22:58quand même
00:22:59sur Jean-Louis Borloo
00:23:00alors il a
00:23:00il a plus de
00:23:01fonction nationale
00:23:03il a dit pour l'instant
00:23:04qu'il n'a pas de contact
00:23:042010 il avait quitté
00:23:06le gouvernement
00:23:06de François Fillon
00:23:07il est même un petit peu
00:23:08candidaté pour être
00:23:09premier ministre
00:23:10on s'en souvient
00:23:10ça aurait peut-être
00:23:11aidé Nicolas Sarkozy
00:23:12pour sa fin de mandat
00:23:13c'est quelqu'un
00:23:14qui a une image
00:23:15auprès des français
00:23:15étincelante
00:23:16pourquoi ?
00:23:17pas le style sympathique
00:23:18pas le côté proximité
00:23:20c'est un homme politique
00:23:21qui a fait
00:23:22qui a agi
00:23:24j'ai en contraste
00:23:25le souvenir
00:23:26d'un verbatim
00:23:27d'une électriste
00:23:27Macron
00:23:28qui disait
00:23:29mais en fait
00:23:29François Bayrou
00:23:30qu'est-ce qu'il a fait
00:23:32pour nous
00:23:32en 30 ans
00:23:33Jean-Louis Borloo
00:23:34il y a énormément
00:23:35de choses
00:23:36il a sauvé
00:23:37Valenciennes
00:23:37Toyota
00:23:38quand nos auditeurs
00:23:40payent leur femme de ménage
00:23:42ou un cours particulier
00:23:43de maths à leur enfant
00:23:44c'est par le CESU
00:23:45il y a l'ANRU
00:23:46il y a une image
00:23:47chez les français
00:23:48à tort ou à raison
00:23:48mais de quelqu'un
00:23:49qui a essayé
00:23:50de changer la vie des gens
00:23:51maintenant
00:23:52il s'est retiré
00:23:53depuis 15 ans
00:23:53on ne va pas se mentir
00:23:55à chaque crise politique
00:23:57ou locale
00:23:57ou nationale
00:23:58on abat
00:24:00ou on essaye
00:24:02de lever l'hypothèque
00:24:03Jean-Louis Borloo
00:24:03et il ne se passe rien
00:24:04je vous donne une phrase
00:24:08Jean-Luc Mélenchon
00:24:08a dit ce matin
00:24:09la responsabilité du chaos
00:24:10n'est pas à l'Assemblée
00:24:11mais à l'Elysée
00:24:12vous réfléchissez
00:24:13sur cette question
00:24:14Mémédie sur le casting
00:24:15Frédéric dit
00:24:16les français
00:24:17peu importe le casting
00:24:18qu'on va proposer
00:24:19dans la situation où on est
00:24:20il faut des résultats
00:24:21oui mais c'est aussi
00:24:22un paradoxe
00:24:23c'est que comme tout tourne
00:24:24autour de l'élection présidentielle
00:24:25finalement
00:24:27la question de l'incarnation
00:24:29je peux la comprendre
00:24:29que ce n'est pas forcément
00:24:30la question du moment
00:24:31et effectivement
00:24:32quand on est dans l'urgence
00:24:32ce qu'on veut
00:24:33c'est de l'efficacité
00:24:34la seule personne
00:24:35et je peux le comprendre
00:24:36si on se met dans la tête
00:24:37du socle commun
00:24:38ou de la Macronie
00:24:39la seule personne
00:24:39qui pourrait correspondre
00:24:40à ce profil
00:24:41c'est Jean-Luc Borloo
00:24:42parce que justement
00:24:43il n'a pas ce caractère
00:24:44de je veux me présenter
00:24:45l'élection présidentielle
00:24:46par la suite
00:24:46c'est pour ça qu'on parle
00:24:47de casting
00:24:47tout le monde
00:24:48veut être le prochain président
00:24:49moi ce qui me dérange
00:24:50c'est que
00:24:50en faisant ça
00:24:51en ne retournant pas
00:24:52aux huendes
00:24:53on casse le modèle démocratique
00:24:54le modèle démocratique
00:24:55de base
00:24:56c'est l'alternance
00:24:56le coeur de la vitalité démocratique
00:24:58c'est l'alternance politique
00:24:59il nous faut une alternance politique
00:25:01aujourd'hui
00:25:01et c'est en mon sens
00:25:03ce que veulent les français
00:25:04aujourd'hui
00:25:04donc il faut un retour aux huendes
00:25:06Arnaud
00:25:06très court
00:25:07Jean-Louis Borloo
00:25:08oui
00:25:09mais c'est toujours pareil
00:25:10on a la mémoire
00:25:11un peu courte en politique
00:25:12Jean-Louis Borloo
00:25:13c'est aussi
00:25:13la politique de la ville
00:25:14et les 40 milliards
00:25:15qui ont été déversés
00:25:16dans des plans banlieue
00:25:18qui s'appelaient à l'époque
00:25:19le plan de la ville
00:25:20et qu'on reproche beaucoup
00:25:22à droite
00:25:23de l'échiquier politique
00:25:24et ça
00:25:24ça risque de lui coûter cher
00:25:25en termes de symboles
00:25:27la deuxième chose
00:25:27la politique
00:25:28on n'a pas besoin
00:25:29c'est pas un spa
00:25:30on n'a pas besoin
00:25:31d'un prof de yoga
00:25:32comme premier ministre
00:25:32il va falloir arrêter
00:25:34quand même
00:25:35et deux yeux
00:25:36tertiaux pardon
00:25:37en politique
00:25:38c'est clair ce matin
00:25:39en politique
00:25:40ce qui compte
00:25:40au bout d'un moment
00:25:41surtout quand on est dans cette situation là
00:25:43ce qui marche
00:25:44c'est la radicalité
00:25:46et il y a un moment donné
00:25:47la clarté peut-être
00:25:48et la cohérence
00:25:48non non
00:25:48la radicalité
00:25:49dans des choix politiques
00:25:51c'est-à-dire que
00:25:51ça peut être
00:25:52la radicalité
00:25:53aussi de l'extrême centre
00:25:54c'est-à-dire
00:25:55il faut retourner la table
00:25:56il faut arrêter
00:25:57les impôts
00:25:58on va les réduire
00:25:59de cette manière là
00:26:00en revanche
00:26:01on va réduire aussi
00:26:02le chômage
00:26:03je ne supporte pas
00:26:06mais
00:26:06il y a un moment donné
00:26:07il y a un besoin
00:26:08de radicalité
00:26:09donc il y a deux choses
00:26:10qui s'opposent
00:26:11une classe politique
00:26:12qui croit
00:26:12qu'il faut un prof de yoga
00:26:13à Matignon
00:26:14et de l'autre côté
00:26:15une opinion
00:26:15qui ne se structure
00:26:16que sur des sujets
00:26:17où on a besoin
00:26:18de radicalité
00:26:18et sur la radicalité
00:26:19ça se retrouve
00:26:20notamment parce que
00:26:21les deux populistes
00:26:22gauche comme droite
00:26:22montent
00:26:23parce que ce sont
00:26:23les projets
00:26:24les plus radicaux
00:26:24et les plus clairs
00:26:25en ce sens
00:26:26donc si les gens
00:26:28vont s'entourner
00:26:28de plus en plus
00:26:29vers l'ERN
00:26:29ou de plus en plus
00:26:30vers les FI
00:26:31c'est parce qu'ils sont
00:26:32radicaux dans une situation
00:26:33où il y a de l'urgence
00:26:34donc là je rejoins Arnaud
00:26:35sur ce point là
00:26:36alors justement
00:26:37l'urgence
00:26:37on le dit
00:26:38on le répète
00:26:38c'est la présentation
00:26:39de ce budget
00:26:40que l'on doit présenter
00:26:43à l'Assemblée nationale
00:26:43absolument lundi
00:26:46donc il faut
00:26:47dès ce soir
00:26:47un Premier ministre
00:26:48dès dimanche soir
00:26:49un gouvernement
00:26:50et ensuite
00:26:51aller devant
00:26:52les parlementaires
00:26:53avec un budget
00:26:53pour pouvoir
00:26:55faire fonctionner
00:26:55le pays
00:26:56parce que ça va coûter
00:26:56de plus en plus cher
00:26:57l'une des conséquences
00:26:58et j'aimerais que
00:26:59si vous êtes
00:27:00concerné
00:27:02par cette décision
00:27:03c'est le
00:27:03on va dire
00:27:04le ralentissement
00:27:05même si pour l'instant
00:27:06la Banque de France
00:27:07dit
00:27:08bon ça tient
00:27:09sur certains secteurs
00:27:11mais la consommation
00:27:12est en train
00:27:12de s'écrouler
00:27:13en tous les cas
00:27:14les gens
00:27:14se demandent
00:27:16sur quel pied danser
00:27:17donc ils préfèrent
00:27:17épargner
00:27:18on est dans une situation
00:27:20Lucas
00:27:21où on ne joue plus
00:27:23quoi
00:27:23on ne joue plus
00:27:24ce qui est vrai
00:27:25c'est que
00:27:26le taux d'épargne
00:27:27n'a jamais été aussi élevé
00:27:28près de 19%
00:27:29selon les estimations
00:27:31le coût
00:27:32de l'instabilité politique
00:27:33c'est près de 15 milliards d'euros
00:27:35c'est 0,5 points
00:27:36de croissance
00:27:37donc c'est vrai
00:27:38qu'on a l'impression
00:27:38d'un pays
00:27:39effectivement gelé
00:27:40et qui doit avoir
00:27:41une clé de résolution
00:27:42la question
00:27:43désormais
00:27:45c'est vraiment comment
00:27:45et c'est sur les modalités
00:27:46qu'il faut s'interroger
00:27:47le réflexe un peu palmovien
00:27:49c'est de dire
00:27:49il faut tout changer
00:27:50il faut tout changer
00:27:51maintenant et vite
00:27:52mais il faut être responsable
00:27:54sur la manière
00:27:54d'imaginer
00:27:55comment le calendrier
00:27:56répond au mieux
00:27:57aux enjeux du pays
00:27:59par rapport
00:27:59au projet de budget
00:28:01évidemment
00:28:01
00:28:02on est dans une impasse totale
00:28:04le rôle
00:28:05du rapporteur général
00:28:06du budget
00:28:07qui est Philippe Juvin
00:28:08sera à mon avis
00:28:09assez important
00:28:10dans la période
00:28:11pour essayer
00:28:12d'à la fois
00:28:13être au niveau
00:28:14des attentes
00:28:14en matière budgétaire
00:28:15dans lequel
00:28:16on se trouve
00:28:17tout en essayant
00:28:18de ménager des sensibilités
00:28:19mais à partir du moment
00:28:20où vous renoncez
00:28:21au 49-3
00:28:22qu'il y a cette
00:28:23assemblée morcelée
00:28:24que menace
00:28:26sur le gouvernement futur
00:28:28un risque de censure
00:28:29permanent
00:28:30la réalité
00:28:31c'est que
00:28:31l'immobilisme
00:28:32reste quand même
00:28:33la seule certitude
00:28:34sur les quelques mois
00:28:35qui vont nous séparer
00:28:36des municipales
00:28:37à minima
00:28:38Alors la déclaration
00:28:39ce matin
00:28:39de Jean-Luc Mélenchon
00:28:42qui dit
00:28:42le chaos
00:28:42est allé liser
00:28:43la position de LFI
00:28:45comme la position
00:28:46du RN aujourd'hui
00:28:47dans ce jeu
00:28:48politique tendu
00:28:50et serré
00:28:51Frédéric
00:28:51parce que derrière
00:28:53il va falloir aussi
00:28:54pouvoir discuter
00:28:55d'un budget
00:28:55à l'Assemblée
00:28:56avec une majorité
00:28:57dont on ne voit pas très bien
00:28:58comment elle va pouvoir
00:28:59se dessiner
00:29:00sauf tout d'un coup
00:29:01est-ce qu'on se mette
00:29:02derrière une urgence économique
00:29:04Frédéric
00:29:04comment ça va se passer
00:29:05sans faire de politique fiction
00:29:07mais là on est à trois jours
00:29:08je n'en sais rien
00:29:09et voilà
00:29:09les retours terrain
00:29:11c'est que les français
00:29:11n'y comprennent rien
00:29:12il y a une logique
00:29:13de désarroi
00:29:14dont je parlais tout à l'heure
00:29:15de colère froide
00:29:16il y a deux niveaux
00:29:17l'opinion publique
00:29:18cherche à tout prix
00:29:20pour peut-être
00:29:21faire baisser
00:29:23la pression
00:29:24sur un souhait
00:29:24de dissolution
00:29:25très fort
00:29:25comme je l'ai dit
00:29:26une solution
00:29:27et qu'on revienne
00:29:27basique
00:29:28qu'on revienne
00:29:29à la normale
00:29:29qu'un gouvernement gouverne
00:29:31qui change la vie
00:29:32des français
00:29:32qu'il réforme
00:29:33etc
00:29:33on en est loin
00:29:34et puis
00:29:35on ne l'a pas dit
00:29:37ici autour de la table
00:29:37mais c'est tellement vrai
00:29:38qu'on n'y pense pas
00:29:39le calendrier électoral
00:29:41la temporalité électorale
00:29:43les élections municipales
00:29:44qui ont lieu
00:29:45dans 5 mois
00:29:46et 5 jours
00:29:47c'est le 15
00:29:48et le 22 mars
00:29:502026
00:29:51freinent beaucoup de choses
00:29:53empêchent peut-être
00:29:54le parti socialiste
00:29:55de tenter
00:29:55l'aventure
00:29:56du gouvernement
00:29:58voilà
00:29:59et puis
00:30:00également
00:30:01la proximité
00:30:02d'une prochaine élection
00:30:03présidentielle
00:30:05donc moi je vois
00:30:05avec cette
00:30:06assemblée
00:30:07introuvable
00:30:08ingouvernable
00:30:08et pour utiliser
00:30:09un mot un peu trivial
00:30:10d'une électrice
00:30:12de Macron
00:30:13dès le 8 juillet
00:30:14indémerdable
00:30:14quand on a
00:30:153 blocs à peu près
00:30:16équivalents à 30 sièges près
00:30:18comment
00:30:18et qui sont très hostiles
00:30:19les uns par rapport aux autres
00:30:20comment peut-on trouver
00:30:21des majorités
00:30:22est-ce que la solution
00:30:23qui pourrait être trouvée
00:30:25c'est
00:30:26renommer Sébastien Lecornu
00:30:28mais jouer la rupture
00:30:29non pas sur
00:30:29le chef du gouvernement
00:30:30mais sur le casting
00:30:32je repense au terme
00:30:33gouvernement
00:30:33avec une exclusion
00:30:35de toutes les personnalités
00:30:36du box central
00:30:37une exclusion
00:30:38de toutes les personnalités
00:30:39LR
00:30:40et non pas un gouvernement
00:30:42technicien
00:30:42je comprends
00:30:43je suis tout à fait d'accord
00:30:44avec Arnaud Stéphan
00:30:45là-dessus
00:30:45qu'est-ce que c'est
00:30:46la technique
00:30:47la technique
00:30:48la dimension technicienne
00:30:50quand on est dans un peuple
00:30:51éminemment politique
00:30:52étant tous les choix
00:30:53sont politiques
00:30:55à mettre à l'agenda
00:30:55la loi sur la fin de vie
00:30:57c'est politique
00:30:58tout est politique
00:30:59même le choix
00:31:00des parfums de glace
00:31:01dans un déjeuner
00:31:03à l'Elysée
00:31:03c'est politique
00:31:04pour moi
00:31:05est-ce que c'est pas
00:31:06revenir
00:31:07pardon de le dire
00:31:07à 2017
00:31:08au gouvernement
00:31:09des experts
00:31:11on se souvient
00:31:11de ce qui avait été
00:31:12très fort en 2017
00:31:13répondre à l'imaginaire
00:31:15pourquoi ne pas mettre
00:31:16une sportive au sport
00:31:18Laura Flessel
00:31:19un médecin à la santé
00:31:20c'était Agnès Buzyn
00:31:21une DRH à l'emploi
00:31:22c'était bien marché
00:31:23Pénico
00:31:24ça n'a pas marché
00:31:25ça n'a pas si mal marché
00:31:26sur les deux ans
00:31:27avant le Covid
00:31:27mais c'est vrai
00:31:28c'est la seule solution
00:31:29qui pourrait être envisagée
00:31:31voilà
00:31:31on m'a dit
00:31:31vous allez réagir
00:31:32mais à l'instant
00:31:33par exemple sur la page Facebook
00:31:34de Sud Radio
00:31:35on m'a dit
00:31:35si on comprend bien une chose
00:31:37c'est que ça continue
00:31:38de magouiller
00:31:39pour garder des places
00:31:40et nous pendant ce temps-là
00:31:42on galère
00:31:43c'est la réaction
00:31:44des auditeurs
00:31:44de Sud Radio
00:31:45qui fait partie
00:31:47de cet imbroglio politique
00:31:49qui est à Matignon
00:31:50qui est ensuite
00:31:51pour composer un gouvernement
00:31:52on y revient dans un instant
00:31:53Mehdi
00:31:53je vous donne la parole
00:31:54juste après la pause
00:31:55sur Sud Radio
00:31:55à tout de suite
00:31:56Sud Radio
00:31:57c'est vous qui donnez le temps
00:31:59Sud Radio
00:32:01le 10h midi
00:32:02mettez-vous d'accord
00:32:03Christine Bouillot
00:32:04et avec vous également
00:32:05vous n'hésitez pas
00:32:06au 0826 300 300
00:32:07également avec Frédéric
00:32:08Dhabi
00:32:09directeur général
00:32:10de l'IFO
00:32:10Parneau-Stéphan
00:32:11fondateur de l'agence
00:32:12La Note de Com
00:32:13Mehdi Raich
00:32:14analyste politique
00:32:14et Lucas Véran
00:32:15adjoint maire de Neuilly
00:32:16avant la pause
00:32:17Mehdi
00:32:18vous vouliez rebondir
00:32:19sur ce que disait
00:32:20Frédéric Dhabi
00:32:21sur cette recomposition
00:32:23potentielle
00:32:24si on repassait au jeu
00:32:25on ne vous dit
00:32:25attention
00:32:26c'est pas sûr
00:32:26en fait ce ne sont pas
00:32:27trois blocs
00:32:28qu'on observe
00:32:28ce sont des blocs
00:32:29qui sont eux-mêmes
00:32:30très fracturés
00:32:31en interne
00:32:31donc ce ne sont pas
00:32:33des majorités
00:32:34que l'on doit trouver
00:32:34en fait
00:32:35on n'est paradoxalement
00:32:36pas dans ce qu'on pourrait
00:32:37appeler la tyrannie
00:32:38de la majorité
00:32:38c'est une tyrannie
00:32:39des ultra-minorités
00:32:41donc on doit à chaque fois
00:32:42composer avec des lignes
00:32:43politiques qui sont
00:32:44très très différentes
00:32:45et comme nos cultures
00:32:46enfin notre institution
00:32:47et notamment celle
00:32:48de l'Assemblée Nationale
00:32:49fonctionne sur le fait
00:32:50majoritaire
00:32:51comme vous ne pouvez pas
00:32:51trouver de majorité
00:32:52et que vous devez concilier
00:32:54avec des minorités
00:32:54ce sont les minorités
00:32:55qui font la loi
00:32:56et vous obtenez
00:32:57ce blocage institutionnel
00:32:58donc c'est encore assez
00:32:59différent de trois blocs
00:33:00c'est vraiment des
00:33:01on est dans un pays
00:33:02qui est très très très
00:33:02très très fracturé
00:33:03en ce sens
00:33:04alors il y a un auditeur
00:33:06sur Facebook
00:33:07qui nous dit
00:33:08pour faire rire et sourire
00:33:09il dit pourquoi pas
00:33:09Emmanuel Valls
00:33:10à Matignon
00:33:11ça fait partie
00:33:13mais pourquoi pas
00:33:15imaginez
00:33:15quand il y a eu
00:33:16l'hypothèse PS
00:33:17c'est-à-dire qu'on se retrouve
00:33:19avec un parti
00:33:20qui a fait moins de 2%
00:33:21l'élection présidentielle
00:33:22qui sera à la tête
00:33:23du gouvernement
00:33:23ça n'a plus de sens
00:33:24sincèrement ça n'a plus de sens
00:33:25quand vous vous retrouvez
00:33:26avec des compositions politiques
00:33:27de la sorte
00:33:28parce que vous avez fait
00:33:29des votes barrages
00:33:30dire que l'Assemblée Nationale
00:33:32quelque part
00:33:32ne représente pas
00:33:33l'état social
00:33:33ou l'état politique
00:33:34du pays
00:33:35ce qui est vrai
00:33:36c'est que
00:33:36mais Frédéric
00:33:38pourra peut-être
00:33:38nous éclairer là-dessus
00:33:39quand on prend
00:33:40le total droite
00:33:41encore faut-il s'entendre
00:33:43sur ce qu'est la droite
00:33:44mais on dépasse
00:33:45aisément les 57%
00:33:46aujourd'hui
00:33:47le total gauche
00:33:48il avoisine les 30%
00:33:50donc il y aurait
00:33:50une forme d'incohérence
00:33:52voire même
00:33:53de
00:33:53un peu du ridicule
00:33:55de l'histoire
00:33:55que
00:33:56de mettre
00:33:57un gouvernement
00:33:58à gauche
00:33:59au moment où
00:33:59le gouvernement
00:34:00n'a peut-être
00:34:00jamais été
00:34:01autant à droite
00:34:02mais comme le dit
00:34:03Mehdi
00:34:03chaque bloc
00:34:04est lui-même
00:34:05très fracturé
00:34:06en sous
00:34:07en sous-commission
00:34:09presque
00:34:09j'allais dire
00:34:09donc c'est effectivement
00:34:10quelque chose de compliqué
00:34:11parce que chacun revendique
00:34:12aussi derrière
00:34:13vous ajoutez la guerre
00:34:14des chefs
00:34:14pour devenir
00:34:15une fois
00:34:15c'est plutôt le bloc
00:34:18du rassemblement national
00:34:19c'est le seul qui est monolithique
00:34:20et la France insoumise
00:34:22et la France insoumise
00:34:24allez on va au 0826 300 300
00:34:26on va retrouver Richard
00:34:28qui nous appelle
00:34:28depuis Toulouse
00:34:29bonjour Richard
00:34:30oui bonjour
00:34:32bonjour
00:34:32je vous écoutais
00:34:33avec attention
00:34:34sur la route
00:34:35bonjour à vous
00:34:36et en fait
00:34:38en tant que français moyen
00:34:41en fait
00:34:41je réalise
00:34:42que pour moi
00:34:43vous avez un coup de retard
00:34:44en fait
00:34:45un coup de retard
00:34:48parce qu'on est dans une vision
00:34:49micro là
00:34:50alors qu'en réalité
00:34:52ce qui va sauter à la figure
00:34:54et qui va arriver très vite
00:34:55avec des tensions
00:34:56sur l'économie
00:34:56c'est que
00:34:58c'est qu'aujourd'hui
00:34:59ce que veulent pas les français
00:35:00c'est
00:35:01ils veulent pas de guerre
00:35:02donc la position
00:35:03de mandarinienne
00:35:04et de Macron
00:35:04en battant en guerre
00:35:05avec la Russie
00:35:07les français ne la veulent pas
00:35:08l'économie de la France
00:35:10dure depuis des décennies
00:35:12avec l'Europe
00:35:13avec un euro trop fort
00:35:14on a pas les moyens de l'euro
00:35:16ça c'est
00:35:16on va le réaliser
00:35:17et à nos départs
00:35:19on aurait dû déjà le réaliser
00:35:20et ensuite
00:35:21on a une tutelle énergie
00:35:23subie
00:35:24envers l'Allemagne
00:35:26qui nous a fixé
00:35:27un prix de l'électricité
00:35:28qui est délirant
00:35:28et on achète
00:35:29de l'énergie trop chère
00:35:30parce qu'on a réussi
00:35:31à se fâcher
00:35:32avec la Russie
00:35:32pour des intérêts
00:35:33qui ne sont pas laissés
00:35:34que des français
00:35:34alors je vais pas citer tout
00:35:36plus l'immigration
00:35:36qui est inarrêtable
00:35:37avec les lois européennes
00:35:38donc en fait
00:35:39il y a un déni en France
00:35:40il y a un déni
00:35:42et on a éteint
00:35:44les gens
00:35:44qui ne veulent plus
00:35:45de la politique
00:35:46européenne
00:35:47qui veulent récupérer
00:35:49le souverainisme
00:35:49pour régler les problèmes
00:35:50et tout ce que vous annoncez
00:35:52ce dont vous parlez là
00:35:53ça va éclater
00:35:55donc vous voulez qui ?
00:35:57vous voulez quoi ?
00:35:58vous vous dites quoi Richard ?
00:35:59moi je pense
00:35:59c'est qu'on reprenne
00:36:00qu'on dise
00:36:01qu'on fasse
00:36:02qu'on fasse un bilan
00:36:04des 20 ans passés
00:36:07on dit voilà
00:36:08est-ce que
00:36:08est-ce que
00:36:09notre situation
00:36:10aujourd'hui
00:36:10s'est améliorée
00:36:11par rapport
00:36:12à notre entrée
00:36:13dans l'Europe ?
00:36:14oui non
00:36:14est-ce que
00:36:15la France
00:36:16les valeurs de la France
00:36:17se sont améliorées ?
00:36:20oui non
00:36:20est-ce que
00:36:21et voilà
00:36:22est-ce que
00:36:23la population de la France
00:36:24est beaucoup mieux intégrée
00:36:26on va dire
00:36:27donc ça c'est un bilan
00:36:29et après vous vous en tirez
00:36:30les conséquences quoi
00:36:31une dissolution
00:36:31une nouvelle élection présidentielle
00:36:34vous faites quoi ?
00:36:35et bien là en fait
00:36:36on explique
00:36:37aujourd'hui
00:36:37il y a un tabou
00:36:39je sais bien
00:36:39que vous ne pouvez pas le dire
00:36:40à l'antenne
00:36:41je sais que vous
00:36:43allez-y
00:36:43allez-y
00:36:44allez-y
00:36:44allez-y
00:36:45allez-y
00:36:46moi je n'arrive pas
00:36:48on ne peut pas le dire
00:36:49en fait
00:36:49notre position
00:36:52dans l'Europe
00:36:52nous a déclassés
00:36:53voilà
00:36:54donc c'est un Brexit
00:36:55c'est pas un tabou
00:36:56vous allez le dire
00:36:56il y a plein de partis politiques
00:36:59qui le disent
00:36:59je ne fais pas
00:37:00Richard
00:37:03on vous a perdu
00:37:04ah
00:37:04on vous perdait
00:37:05non non
00:37:06donc voilà
00:37:07donc moi je pense que
00:37:08je pense qu'il faut passer
00:37:10au coup d'après
00:37:10aujourd'hui
00:37:13le clivage
00:37:14il n'est pas gauche-droite
00:37:15c'est fini ça
00:37:16il va être entre ceux
00:37:18qui veulent ou pas
00:37:19une immigration
00:37:20imposée
00:37:21et on voit que
00:37:22les filles veulent
00:37:22l'immigration imposée
00:37:23Macron aussi
00:37:24il se retrouve
00:37:25est-ce que
00:37:26vous voulez
00:37:26en gros
00:37:27ce que je comprends
00:37:28c'est que vous voulez
00:37:28qu'on pose la question
00:37:29de la présence de la France
00:37:30au sein de l'euro
00:37:31une sorte de Frexit
00:37:32couper les frontières
00:37:33donc c'est des choses
00:37:34et des sujets
00:37:34qui vont devoir être tranchés
00:37:35je suis obligée de
00:37:36faire circuler la parole
00:37:37Richard
00:37:38vous ne bougez pas
00:37:38Frédéric
00:37:39comme j'ai beaucoup parlé
00:37:40qu'un seul petit mot
00:37:41ce que dit Richard
00:37:42est tout à fait légitime
00:37:43il a le droit de le penser
00:37:44les forces politiques
00:37:45qui défendent le Frexit
00:37:46pèsent aujourd'hui en France
00:37:48entre 1 et 2%
00:37:49du corps des élections
00:37:52c'est François Célineau
00:37:53l'UPR
00:37:53c'est Florent Philippot
00:37:54du côté des Patriotes
00:37:56le RN
00:37:56et je parle sur le contrôle
00:37:57d'Arnaud Stéphan
00:37:58parce qu'il connait bien
00:37:58ces questions
00:37:59a abandonné complètement
00:38:01le Frexit
00:38:02il parle de l'euro
00:38:03il a le droit
00:38:04de penser ce qu'il pense
00:38:05mais la part des français
00:38:07favorable
00:38:07au retour au France
00:38:08c'est maintenant environ 20%
00:38:09et il n'y a plus
00:38:10une force politique
00:38:11d'envergure
00:38:11qui défend cela
00:38:12Arnaud
00:38:14il y a quand même
00:38:15un sujet
00:38:16on en parlait
00:38:17en off
00:38:18qui est
00:38:19il faut quand même
00:38:20c'est invraisemblable
00:38:22c'est-à-dire que
00:38:23s'il y a une nomination
00:38:24d'un premier ministre
00:38:25ce soir
00:38:25quel qu'il soit
00:38:26imaginons que ce soit
00:38:27une personnalité de gauche
00:38:28puisque c'est le serpent de mer
00:38:29de ces derniers jours
00:38:30le fantasme général
00:38:31enfin un homme de gauche
00:38:33bref
00:38:33il va arriver
00:38:35avec un budget
00:38:37à défendre
00:38:37après-demain
00:38:38à l'Assemblée nationale
00:38:39qui est le budget
00:38:39fait par M. Lecornu
00:38:40je veux dire
00:38:41c'est quoi la tarte à la crème
00:38:42c'est-à-dire qu'il va
00:38:43il va être obligé
00:38:44de remettre le budget
00:38:45en discussion
00:38:47à l'Assemblée
00:38:48en cours de discussion
00:38:49avec des amendements
00:38:50de son propre gouvernement
00:38:51sur le budget
00:38:52qu'il est en train de présenter
00:38:53enfin je veux dire
00:38:54on n'est pas sorti
00:38:55de la péthaudière
00:38:56parce que la situation
00:38:58est grotesque
00:38:58donc évidemment
00:38:59qu'il va être obligé
00:39:00de nommer
00:39:00un premier ministre
00:39:02qui ne soit pas
00:39:03complètement
00:39:03rabiquement
00:39:04opposé
00:39:05aux lignes
00:39:06d'économies
00:39:07qui ont été choisies
00:39:08par Lecornu
00:39:10et en partie
00:39:10par Béroud
00:39:11parce que c'est un budget
00:39:12qui avait commencé
00:39:13à être fabriqué
00:39:14sous François Béroud
00:39:16je ne vois pas
00:39:18comment on peut avoir
00:39:19un premier ministre
00:39:19qui soit complètement
00:39:20à rebours
00:39:21des choix budgétaires
00:39:23qui ont été déterminés
00:39:24jusqu'à maintenant
00:39:24qui a été énorme
00:39:26dans le camp
00:39:27de la majorité
00:39:28du bloc
00:39:29sur la question
00:39:29des retraites
00:39:30le seul avancé
00:39:33qu'ils ont fait
00:39:33d'ailleurs
00:39:33seule réforme
00:39:34qui a été validée
00:39:34Richard
00:39:35merci Richard
00:39:37d'avoir participé
00:39:39d'avoir posé
00:39:39comment ?
00:39:41il n'y a pas
00:39:41de représentants
00:39:42mais le fond
00:39:44parce qu'en fait
00:39:45le fond du problème
00:39:46va surgir
00:39:46voilà
00:39:47on va devoir basculer
00:39:49merci Richard
00:39:50mais précisément
00:39:51Richard
00:39:51je trouve que c'est intéressant
00:39:53vous avez le droit
00:39:53de défendre
00:39:54la sortie de la France
00:39:55dans l'Union Européenne
00:39:56et de la zone euro
00:39:57mais ça précisément
00:39:59il faut un temps
00:40:00de discussion très fort
00:40:01pour pousser ce débat là
00:40:02ce débat là
00:40:03à mon sens
00:40:04c'est le débat
00:40:05d'une élection présidentielle
00:40:06et ça ne peut pas être fait
00:40:07de briquet de bois
00:40:08dans le cadre
00:40:09d'un budget
00:40:09ou à part
00:40:10réduire la contribution
00:40:12de la France
00:40:12au fonctionnement
00:40:13de l'Union Européenne
00:40:14c'est pas l'agenda
00:40:16donc définissons
00:40:18ensemble un calendrier
00:40:19qui offre
00:40:20la possibilité
00:40:21de porter des voies contraires
00:40:22moi je ne défends pas du tout
00:40:23la vision que vous avez
00:40:24mais je comprends
00:40:25qu'il faille en discuter
00:40:26et malheureusement
00:40:28ce n'est pas la période actuelle
00:40:29qui nous permettra de le faire
00:40:30donc organisons les choses
00:40:32organisons les choses
00:40:33avec un peu de sang-froid
00:40:35pour se dire
00:40:35quel calendrier
00:40:36nous permet
00:40:37de redonner
00:40:38une majorité
00:40:39une clarté
00:40:39une direction
00:40:40une trajectoire
00:40:41à la France
00:40:41on retourne toujours
00:40:42sur l'élection présidentielle
00:40:43quoi qu'il arrive
00:40:43c'est toujours le soir
00:40:45c'est le cas
00:40:47qui est le simple
00:40:48pour la police
00:40:48d'autant plus
00:40:49qu'Emmanuel Macron
00:40:51ne pouvant pas
00:40:52se représenter
00:40:53du lendemain
00:40:54de sa réélection
00:40:55tout le monde
00:40:55était déjà braqué
00:40:56sur 2027
00:40:57et ce qui est
00:40:58assez logique
00:41:00la question du calendrier
00:41:00est fondamentale
00:41:02moi je remercie Richard
00:41:03qui était depuis Toulouse
00:41:04avec nous
00:41:040826 300 300
00:41:06juste un mot
00:41:08qui est le grand perdant
00:41:09de cette séquence
00:41:10politique
00:41:11qu'on vient de vivre
00:41:12il vient de Vendée
00:41:15il a des lunettes
00:41:16et il s'appelle
00:41:18Bruno Rotaillot
00:41:20je pense que
00:41:21Bruno Rotaillot
00:41:22ne sort pas
00:41:23en très bonne posture
00:41:24de cette séquence politique
00:41:25parce qu'il aurait dû
00:41:27partir depuis longtemps
00:41:28en vérité
00:41:28Bruno Rotaillot
00:41:29se retrouve prisonnier
00:41:30de la séquence politique
00:41:32c'est un très mauvais moment
00:41:34pour partir
00:41:35il aurait dû le faire
00:41:36au moment
00:41:37peut-être des tensions
00:41:38avec l'Algérie
00:41:38ou l'histoire des visas
00:41:39ou autre
00:41:41donc il n'a pas
00:41:42le sens du timing
00:41:43lui non plus
00:41:44il n'a pas le sens
00:41:45du timing
00:41:45et surtout
00:41:47il y a une autre
00:41:48question qu'il faut se poser
00:41:50en fait aussi
00:41:50pour Bruno Rotaillot
00:41:52on est à un an et demi
00:41:53de la présidentielle
00:41:54Bruno Rotaillot
00:41:55autre chose
00:41:57que ministre de l'Intérieur
00:41:58ça vaut quoi ?
00:42:00politiquement
00:42:00voilà
00:42:01ça c'est la vraie question
00:42:02qu'il faut se poser
00:42:02c'est-à-dire que Bruno Rotaillot
00:42:03existe par sa position
00:42:06à Place Beauvau
00:42:07mais Bruno Rotaillot
00:42:08plus Place Beauvau
00:42:09à un an et demi
00:42:10d'une présidentielle
00:42:11je ne donne pas cher
00:42:12en tous les cas
00:42:1314h30 avec Laurent Wauquiez
00:42:14ils seront autour
00:42:15de la table de l'Elysée
00:42:17pour écouter Emmanuel Macron
00:42:18le gagnant c'est Laurent Wauquiez
00:42:18chez les LR
00:42:19comment ?
00:42:20le gagnant chez les LR
00:42:21c'est Laurent Wauquiez
00:42:21sans doute que le match
00:42:22se situe là
00:42:23quoi qu'il en soit
00:42:24on va faire si vous le voulez bien
00:42:25une petite pause
00:42:26l'info
00:42:27les courses
00:42:27et on se retrouve aussi
00:42:28juste après
00:42:29avec vos coups de coeur
00:42:30et vos coups de gueule
00:42:31mais également
00:42:31vous pouvez continuer
00:42:32de réagir et d'intervenir
00:42:33au 0826 300
00:42:35à tout de suite
00:42:36Sud Radio
00:42:37le 10h midi
00:42:39mettez-vous d'accord
00:42:40Christine Bouillot
00:42:4110h midi
00:42:42mettez-vous d'accord
00:42:43Christine Bouillot
00:42:44et on se retrouve également
00:42:45sur nos réseaux sociaux
00:42:46sur la page Facebook
00:42:48Sud Radio
00:42:48vous pouvez nous rejoindre
00:42:50et commenter
00:42:51interagir également
00:42:52au 0826 300 300
00:42:54également
00:42:54vous avez la parole
00:42:56avec nos 4 débatteurs
00:42:57aujourd'hui
00:42:58Frédéric Dhabi
00:42:59directeur général de l'IFOP
00:43:00Arnaud Stéphan
00:43:01fondateur de l'agence
00:43:02La Note de Com
00:43:03Mehdi Raich
00:43:04analyste politique
00:43:05et Lucas Véran
00:43:06adjoint au maire
00:43:07de Neuilly
00:43:08rapidement
00:43:10sur l'histoire
00:43:11de la consommation
00:43:12sur les questions
00:43:13économiques actuelles
00:43:15j'entendais ce matin
00:43:16le président
00:43:17de la Banque de France
00:43:17qui vient de faire
00:43:18un point régulier
00:43:20puisque tous les mois
00:43:20elle publie sa note
00:43:22de conjoncture
00:43:23qui disait que
00:43:23pour l'instant
00:43:24les indicateurs
00:43:25tenaient à peu près
00:43:26mais qu'il y avait
00:43:27quand même
00:43:27quelques signaux
00:43:28et quelques alertes rouges
00:43:29on le sent très bien
00:43:30alors je ne sais pas
00:43:31chacun en pense
00:43:32ce qu'il veut
00:43:33mais Mehdi
00:43:34Frédéric
00:43:35la consommation
00:43:36la France
00:43:36s'abstient
00:43:37de dépenser
00:43:38c'est la une
00:43:39de nos confrères
00:43:39du parisien
00:43:40aujourd'hui en France
00:43:41puisqu'il y a
00:43:42de possibles hausses
00:43:43d'impôts
00:43:43cette question du budget
00:43:44qui va conditionner
00:43:46quand même
00:43:47beaucoup de choses
00:43:47derrière
00:43:47l'emploi
00:43:49on sait qu'il y a
00:43:51un ralentissement
00:43:51des offres
00:43:52il y a certaines
00:43:52plateformes
00:43:53qui commencent
00:43:53à noter
00:43:54qu'il y a de moins
00:43:55en moins
00:43:55il y a une chute
00:43:56assez brutale
00:43:578%
00:43:57je disais
00:43:57sur une plateforme
00:43:58ce matin
00:43:58Lucas
00:43:59de cette situation
00:44:01politique
00:44:01donc va-t-on
00:44:02revenir à la raison
00:44:03rapidement pour pouvoir
00:44:04sortir de tout ça ?
00:44:05Ah non mais ce qui est vrai
00:44:06c'est que la clé
00:44:07pour un environnement
00:44:08économique positif
00:44:10c'est la confiance
00:44:11et un soupçon
00:44:13de visibilité
00:44:14sur les mois
00:44:15les années à venir
00:44:16donc
00:44:17qu'il y ait un gel
00:44:18des embauches
00:44:18tant que la situation
00:44:19n'est pas clarifiée
00:44:21les investisseurs
00:44:23seront toujours
00:44:24en retrait
00:44:24quant à la consommation
00:44:26excusez-moi
00:44:27c'est assez naturel
00:44:28que quand
00:44:28on dit
00:44:29tous les jours
00:44:30que la France
00:44:31est à deux doigts
00:44:32d'être dans la situation
00:44:33de la Grèce
00:44:34le taux d'épargne
00:44:35il augmente mécaniquement
00:44:36et les gens
00:44:37sont plus
00:44:37craintifs
00:44:38sur l'idée
00:44:39de dépenser
00:44:40leurs revenus
00:44:42donc
00:44:43manifestement
00:44:44bien évidemment
00:44:45que pour l'instant
00:44:46il faut quand même
00:44:46le souligner
00:44:47par rapport à l'Allemagne
00:44:48les fondamentaux
00:44:50de la France
00:44:50ne sont pas
00:44:51abîmés
00:44:52on est en croissance
00:44:54etc
00:44:54mais il y a plus
00:44:55un élément
00:44:56de frustration
00:44:57c'est parce qu'on a
00:44:58des fondamentaux
00:44:59qui font
00:44:59qui globalement
00:45:01tiennent la route
00:45:02que c'est d'autant plus frustrant
00:45:03de se les voir privés
00:45:05dans leur potentiel
00:45:06par juste
00:45:07une instabilité politique
00:45:08juste je fais
00:45:10une petite parenthèse
00:45:11parce que ça vient de tomber
00:45:12le prix Nobel
00:45:13de la paix
00:45:14n'est pas attribué
00:45:15à Donald Trump
00:45:15ce matin
00:45:16il a été attribué
00:45:17à l'opposante
00:45:17vénézuélienne
00:45:18Maria Corina Machado
00:45:20d'après ce qui est dit
00:45:22dans les papiers
00:45:23qui vient de tomber
00:45:24l'accord Gaza
00:45:26Israël
00:45:27est arrivé trop tard
00:45:28pour que le président
00:45:29des Etats-Unis
00:45:30décroche
00:45:31le prix Nobel
00:45:32de la paix
00:45:33voilà
00:45:33je vous livre ça
00:45:34en direct
00:45:35c'est surprenant
00:45:36vous auriez aimé
00:45:38Donald Trump
00:45:39prix Nobel de la paix
00:45:40non ?
00:45:40c'est anecdotique
00:45:41l'année prochaine ?
00:45:42oui ça arrive trop tard
00:45:42il l'aura peut-être
00:45:43l'année prochaine
00:45:43déjà il faut que les otages
00:45:44soient tous bien libérés
00:45:45il n'y a encore
00:45:46il n'y a pas de résultat
00:45:47pour l'instant
00:45:47Barack Obama l'a eu
00:45:49sans rien avoir fait
00:45:50c'est parce qu'il était
00:45:51président des Etats-Unis
00:45:52alors messieurs
00:45:54j'aimerais qu'on fasse
00:45:55vos coups de coeur
00:45:56et vos coups de gueule
00:45:57mais dis
00:45:57vous vouliez nous parler
00:45:58d'un petit robot
00:46:00oui d'un petit
00:46:01d'un énorme robot
00:46:03Nono
00:46:03comment il s'appelle ?
00:46:04Figure 03
00:46:05Figure 03
00:46:06sorti par l'industrie
00:46:08l'industrie américaine
00:46:08figure AI
00:46:10donc c'est un robot
00:46:11humanoïde
00:46:13je conseille à tout le monde
00:46:14d'aller voir
00:46:15la présentation
00:46:16la vidéo de présentation
00:46:17qui fait 6 minutes
00:46:17qui est sortie hier
00:46:18à mon sens
00:46:19je pense qu'on ne mesure pas
00:46:22la rupture civilisationnelle
00:46:24que sera l'intelligence artificielle
00:46:25encore
00:46:25on ne le mesure pas assez
00:46:27dans l'industrie
00:46:27donc ce robot là
00:46:28sera probablement
00:46:29un robot qui sera fait en série
00:46:31le prix d'achat
00:46:32est de 30 000 euros
00:46:33donc il est construit
00:46:35enfin il est conçu
00:46:36pour répondre à vos attentes
00:46:37quotidiennes
00:46:37la vaisselle
00:46:38faire votre linge
00:46:40ranger
00:46:41laver
00:46:41donc c'est très très très impressionnant
00:46:43et donc
00:46:44ah oui
00:46:44c'est vraiment impressionnant
00:46:46quand on y est
00:46:46on se croirait un peu
00:46:48comme dans le film
00:46:49avec Will Smith
00:46:51AI Robot
00:46:51AI Robot
00:46:52ça ressemble vraiment à ça
00:46:53on est vraiment dans autre chose
00:46:55et donc
00:46:56le robot du début ou de la fin ?
00:46:57oui parce que
00:46:58c'est très juste
00:47:00je n'ai pas encore
00:47:01je voulais mettre ça en avant
00:47:03parce que ça m'impressionne
00:47:05aujourd'hui
00:47:07on est encore en discussion
00:47:07sur la croissance
00:47:08l'économie
00:47:09tout ça
00:47:09mais vraiment
00:47:10ce que fait l'intelligence artificielle
00:47:11ce que sont capables
00:47:12de faire certaines industries
00:47:13avec la robotique
00:47:14va absolument tout changer
00:47:15je pense à des secteurs industriels
00:47:17pour tout ce qui est ouvrier
00:47:18on peut même imaginer
00:47:19des mondes
00:47:20où il n'existe plus
00:47:20avec des robots de la sorte
00:47:21d'ailleurs dans la vidéo de présentation
00:47:23on le voit
00:47:23dans une usine automobile
00:47:24en train de faire
00:47:25des séquences
00:47:27des tâches répétitives
00:47:28ça c'est plus commun
00:47:30j'allais dire
00:47:30mais effectivement
00:47:31quand on voit la vidéo
00:47:32il est là
00:47:33à servir le café
00:47:33à ranger
00:47:34c'est très impressionnant
00:47:35et il a dit
00:47:36il y a déjà
00:47:37un autre prototype
00:47:38qui va bientôt sortir
00:47:39donc plus le temps
00:47:40va avancer
00:47:41plus ça va vite
00:47:41pour vous c'est une
00:47:4230 000 euros
00:47:4330 000 euros ?
00:47:4430 000 euros
00:47:45c'est le prix
00:47:45d'une voiture électrique
00:47:47ah bah
00:47:47ça
00:47:48ça sera en précommande
00:47:51c'est soit vous roulez
00:47:52vert
00:47:53ou soit vous
00:47:54c'est pour ça
00:47:55qu'on peut s'arracher
00:47:56les cheveux de la tête
00:47:57parce qu'il y a
00:47:57le prix Nobel
00:47:58de physique
00:47:59le prix Nobel de physique
00:48:00a été accordé
00:48:01à une française
00:48:01un français
00:48:03pardon
00:48:03spécialiste
00:48:04de la physique quantique
00:48:06la prochaine révolution
00:48:08on sait
00:48:08c'est les ordinateurs quantiques
00:48:09et c'est l'utilisation
00:48:10du quantique
00:48:10qui n'est pas
00:48:12le quantique des quantiques
00:48:13le quantique
00:48:14voilà
00:48:14dans l'industrie
00:48:16il faut un peu
00:48:17un peu de culture
00:48:17le vendredi
00:48:18c'est sympa
00:48:18je suis la rose de charonne
00:48:22le lys dans la vallée
00:48:23et donc
00:48:24on peut s'arracher
00:48:27les cheveux de la tête
00:48:28c'est que nous avons
00:48:29et nous étions
00:48:29très en avance
00:48:30sur tout ce qui était
00:48:30quantique
00:48:31et d'utilisation
00:48:32et l'ordinateur quantique
00:48:33on l'a perdu
00:48:34puisqu'il est parti
00:48:35aux Etats-Unis
00:48:35et chez nos amis chinois
00:48:37oui bravo
00:48:39le protocole internet
00:48:42c'était nous aussi
00:48:42mais il y avait
00:48:43un haut fonctionnaire
00:48:44qui s'appelait Alain Main
00:48:45qui avait dit
00:48:45que c'était de la daube
00:48:46et qui avait préparé
00:48:47Alain Main
00:48:49qui a brouillé
00:48:49la seule nouvelle
00:48:51pour Emmanuel Macron
00:48:53c'est qu'Alain Main
00:48:53qui a déclaré
00:48:54que c'était le pire président
00:48:54de la cinquième
00:48:55en commun
00:48:55il y a un auditeur
00:48:59qui nous dit
00:48:59que les vidéos qu'on voit
00:49:00c'est de l'IA
00:49:01non non
00:49:02le prototype
00:49:04est déjà en fonctionnant
00:49:06ah d'accord
00:49:06mais de toute façon
00:49:07tout est fait pareil
00:49:08c'est une industrie IA
00:49:09j'ai vu un robot
00:49:10qui faisait du Kung-Fu
00:49:11l'autre jour
00:49:12mais par exemple
00:49:14le MIT
00:49:14tout le monde connait
00:49:15la grande université
00:49:16américaine
00:49:16un robot qui faisait du Kung-Fu
00:49:18oui bien sûr
00:49:18quoi ça sert ?
00:49:20il montrait
00:49:21qu'on arrivait
00:49:23à faire rentrer
00:49:24un certain nombre
00:49:25de données
00:49:26qui permettait au robot
00:49:27de se déplacer
00:49:27exactement comme un humain
00:49:28et d'apprendre
00:49:30des séquences
00:49:31d'arts martiaux
00:49:32ce qui est vrai
00:49:33et là je parle
00:49:33aussi en tant que jeune
00:49:35mais c'est que
00:49:36il y a un aspect
00:49:37complètement décalé
00:49:38de parler
00:49:39de manière permanente
00:49:41de la question
00:49:42de la suspension
00:49:42de l'abrogation
00:49:43de la réforme des retraites
00:49:44et de voir
00:49:45les Etats-Unis
00:49:47et la Chine
00:49:47avancer à vitesse grand V
00:49:49dans le déploiement
00:49:50de l'intelligence artificielle
00:49:51générative
00:49:51il y a vraiment un sentiment
00:49:53et d'ailleurs
00:49:53qui se traduit par
00:49:54vous savez
00:49:55les taux de sortie
00:49:56la fuite des cerveaux français
00:49:58qui au sein des grandes écoles
00:49:59à l'Ix
00:50:01à HEC
00:50:01est de plus en plus forte
00:50:03le sentiment
00:50:04il y avait un sondage
00:50:05je ne sais pas si c'était
00:50:06par l'IFOP
00:50:07ou par un de vos confrères
00:50:08mais 70%
00:50:10des élèves
00:50:10de ces grandes écoles
00:50:11ressentent un déclatement
00:50:13ces grandes étudiants
00:50:14de ces grandes écoles
00:50:15ils aiment aller d'abord
00:50:16sur ce patrie
00:50:16dans leur fonction
00:50:17c'est ça la question
00:50:20c'est qu'aujourd'hui
00:50:20souvent ils reviennent
00:50:21ils reviennent pour la bouffe
00:50:22et les maisons dans le numéro
00:50:24pour vous donner un nombre d'idées
00:50:25j'ai une amie à moi
00:50:26qui est docteur en physique
00:50:27qui a notamment
00:50:28tout ce qui est
00:50:29la technologie des lasers
00:50:31elle a travaillé à Berkeley
00:50:32notamment dans le Slack
00:50:34qui est l'équivalent du CERN
00:50:35pour tout ce qui est physique
00:50:36donc c'est vraiment une tête
00:50:37en France
00:50:38elle a regagné quoi ?
00:50:39allez
00:50:3930 000
00:50:4035 000 euros
00:50:41là-bas
00:50:41elle se fait en plus de 150 000 euros
00:50:42pour nos éditeurs
00:50:44parents
00:50:45vous imaginez l'écart
00:50:48pour des personnes
00:50:49entre le Sahel et les Etats-Unis
00:50:50oui mais après aux Etats-Unis
00:50:51il faut tout payer
00:50:53les écoles, l'éducation
00:50:54il y a des choses
00:50:55le rêve américain
00:50:58ou le rêve australien
00:50:59ou le rêve de l'expatriation
00:51:00il y a aussi du pour et du contre
00:51:02mais moi je respecte absolument
00:51:04l'ordinateur quantique
00:51:05c'est comme ça qu'on l'a perdu
00:51:06c'est-à-dire qu'il y avait
00:51:07vous allez énerver Stéphane
00:51:08il y avait des ingénieurs français
00:51:10qui étaient assaclés
00:51:11sous les néons
00:51:12qui faisaient
00:51:12gling gling gling
00:51:13sous la flotte
00:51:14on leur a dit
00:51:14tu ne veux pas venir en Californie
00:51:16avec une voiture toute neuve
00:51:17une maison toute neuve
00:51:18et voilà
00:51:18et ils y sont allés
00:51:20on leur a piqué
00:51:21tout ce qu'ils avaient amené
00:51:22et on les a renvoyés
00:51:22à sa clé
00:51:23parce que
00:51:24ça n'a pas fait le cut
00:51:25il y a Stéphane Arnaud
00:51:27qui vous dit
00:51:27oui c'est Arnaud Stéphane
00:51:29et lui c'est Stéphane
00:51:30qui dit
00:51:31arrêtez
00:51:32les ordinateurs quantiques
00:51:34on en est juste
00:51:35au niveau de la théorisation
00:51:36oui on est bien d'accord
00:51:38mais il se trouve
00:51:39que tout ce qu'on avait fait
00:51:41nous
00:51:41est parti aux Etats-Unis
00:51:43et en Chine
00:51:44voilà
00:51:44merci
00:51:45qu'est-ce qu'il nous reste
00:51:46une petite minute 15
00:51:47avant de faire
00:51:48Arnaud coup de gueule
00:51:49la réforme des retraites
00:51:50oui
00:51:51on en parlait
00:51:52je parlais de l'immense insincérité
00:51:56des politiques
00:51:57quand ils se retrouvent
00:51:58dans une situation
00:51:59qui les met personnellement
00:52:00en danger
00:52:00pourquoi
00:52:01la réforme des retraites
00:52:03pendant deux ans
00:52:04ça a été la mère
00:52:05de toutes les batailles
00:52:05vous n'imaginez pas
00:52:07si elle passe pas
00:52:07ce sont nos finances publiques
00:52:09on va insulter l'avenir
00:52:10les générations futures
00:52:11on ne se relèvera pas
00:52:12il y a un mur de la dette
00:52:13attention
00:52:14etc
00:52:14il y a un gouvernement
00:52:16on n'arrive pas à former
00:52:17une majorité
00:52:18tout le monde dit
00:52:19c'est pas grave
00:52:19on va repousser
00:52:21le régime des retraites
00:52:22c'est pas si important que ça
00:52:23c'est un sujet secondaire
00:52:25aujourd'hui
00:52:25ce qui démontre
00:52:27une immense insincérité
00:52:29et moi ce qui me dérange beaucoup
00:52:31c'est que cette insincérité
00:52:33finalement
00:52:33elle englobe
00:52:35tout le personnel politique
00:52:37alors que tout le personnel politique
00:52:39ne mérite pas
00:52:39de partir avec l'eau
00:52:40l'eau du bain
00:52:41et cette attitude
00:52:42de nous expliquer
00:52:44que finalement
00:52:44il y a un relativisme aussi
00:52:46dans la politique
00:52:47dans les priorités
00:52:48tout est priorité
00:52:49et puis tout d'un coup
00:52:50les choses ne sont plus prioritaires
00:52:51mais quand même
00:52:52la séquence sur les retraites
00:52:54a été extrêmement longue
00:52:55elle a été extrêmement dure
00:52:56il faut se rappeler
00:52:57quand même
00:52:57les mouvements sociaux
00:52:59n'en plus finir
00:53:00et bien aujourd'hui
00:53:01c'est pas grave
00:53:01donc à un moment donné
00:53:02il va falloir que les politiques
00:53:03portent un peu
00:53:04leur courage
00:53:05à deux mains
00:53:06si tenté qu'ils en aient
00:53:07nous allons faire une pause
00:53:09chers auditeurs
00:53:10et une courte pause
00:53:12dans cette émission
00:53:12on va se retrouver
00:53:13juste après
00:53:13avec le coup de coeur
00:53:14ou le coup de gueule
00:53:15mais sur le coup de coeur
00:53:16de Frédéric Dhabi
00:53:17on va revenir
00:53:17sur la panthéonisation
00:53:19de Robert Banater
00:53:20avec votre coup de coeur
00:53:22dans un instant
00:53:22à tout de suite
00:53:23Et en compagnie
00:53:32encore un gros petit quart d'heure
00:53:34comme on dit
00:53:34avec gros petit quart d'heure
00:53:36oui avec nos quatre débatteurs
00:53:37on en était à vos coups de coeur
00:53:38et vos coups de gueule
00:53:39Frédéric Dhabi
00:53:40on revient sur la séquence
00:53:42un peu d'union
00:53:44alors même s'il y a eu
00:53:44cette profanation
00:53:46absolument stupide
00:53:48idiote
00:53:49enfin dégueulasse
00:53:51peut-être une ingérence étrangère
00:53:53oui sur la panthéonisation
00:53:54de Robert Banater
00:53:55sur sa tombe à Bagneux
00:53:56je vais être tout à fait sincère
00:53:57j'étais dans un avion
00:53:58qui me ramenait justement
00:53:59de Rodej
00:54:00je n'ai pas vu la cérémonie
00:54:01mais je compte regarder
00:54:02ça ce week-end
00:54:04si j'en ai le temps
00:54:05mais je suis tombé
00:54:06hier soir
00:54:07sur quelque chose
00:54:08de très grande qualité
00:54:09sur le service public
00:54:10on lui tape souvent dessus
00:54:11donc là je vais
00:54:11montrer la qualité
00:54:13une sorte de reconstitution
00:54:15du procès de Patrick Henry
00:54:16le procès de Patrick Henry
00:54:17c'est le procès
00:54:18qui a été pour Robert Banater
00:54:19une revanche
00:54:20que son client
00:54:21Claude Bontem
00:54:22avait été
00:54:22guillotiné en 1972
00:54:24avec Roger Bontem
00:54:26avec Claude Buffet
00:54:28et dans la même
00:54:29cour d'assises
00:54:29avec le même président
00:54:30le même avocat général
00:54:32qui avait eu cette affaire affreuse
00:54:33Patrick Henry
00:54:34qui avait enlevé
00:54:34et tué
00:54:35un garçonnet
00:54:36de 6 ou 7 ans
00:54:37qui s'appelait
00:54:37Philippe Bertrand
00:54:38je connais
00:54:40il l'avait caché
00:54:41je connais cette affaire
00:54:41parce que j'avais travaillé dessus
00:54:43sur l'exploitation politique
00:54:44médiatique
00:54:45la construction du monstre
00:54:46c'était le monstre absolu
00:54:47c'est à cette occasion
00:54:48que Roger Jical avait dit
00:54:49au journal de 20h
00:54:50la France a peur
00:54:51la France a peur
00:54:52la France a peur
00:54:52ça avait été un moment
00:54:53très très fort
00:54:54de télévision
00:54:56une époque où le JT
00:54:57faisait 15 à 20 millions
00:54:59de téléspectateurs
00:55:00quasiment
00:55:00tous les soirs
00:55:02et c'est vrai que la reconstitution
00:55:03du procès
00:55:04par des acteurs
00:55:04de la comédie française
00:55:05c'est le reflet
00:55:07d'une époque
00:55:07où la peine de mort
00:55:08était très présente
00:55:09où c'était un débat
00:55:10très fort dans la société
00:55:11où les sondages
00:55:12donnaient
00:55:13systématiquement
00:55:14une majorité
00:55:15pas écrasante
00:55:15mais du 60-40
00:55:17du 66-36
00:55:18des français favorables
00:55:20au maintien
00:55:21du châtiment
00:55:22suprême
00:55:23d'ailleurs il y a eu
00:55:24quelques tweets
00:55:24qui ont été polémiques
00:55:26sur la panthéonisation
00:55:27de Robert Badinter
00:55:28sur oui
00:55:28c'est des victimes
00:55:30d'assassins
00:55:31n'ont pas été panthéonisées
00:55:32etc
00:55:32et c'est vrai que j'incite
00:55:34nos auditeurs
00:55:35à regarder cette reconstitution
00:55:36avec des acteurs
00:55:37jouant Robert Badinter
00:55:39jouant Patrick Henry
00:55:40jouant le procureur
00:55:41qui avait eu la tête
00:55:42dérogé de Bontemps
00:55:45et Buffet
00:55:45en 1972
00:55:47c'était moment d'histoire
00:55:49sachant que
00:55:50plus sur l'actualité
00:55:51de maintenant
00:55:53dans les enquêtes qualitatives
00:55:54c'est rarissime
00:55:55que les français
00:55:56appellent spontanément
00:55:57retour
00:55:58de la peine de mort
00:56:00alors qu'à une époque
00:56:00dès qu'il y avait
00:56:01un fait divers
00:56:01affreux
00:56:02ça réactivait
00:56:03le souhait
00:56:04du rétablissement
00:56:05du châtiment
00:56:05suprême
00:56:06quand on pose
00:56:07des questions
00:56:07sondagières
00:56:08fermées
00:56:08oui
00:56:09les français
00:56:09sont toujours favorables
00:56:1055-45-60-40
00:56:12et ce qui est très intéressant
00:56:14la famille politique
00:56:15est la plus en distinction
00:56:16sur le rétablissement
00:56:17de la peine de mort
00:56:18ça reste les sympathisants
00:56:19et les électeurs du RN
00:56:20alors même que Marine Le Pen
00:56:22a fait part
00:56:22de son opposition
00:56:23à un rétablissement
00:56:24de la peine de mort
00:56:24je vais continuer
00:56:27à faire tourner
00:56:28la parole
00:56:29mais effectivement
00:56:30sur cette
00:56:30cette séquence
00:56:32d'union
00:56:33du non national
00:56:34c'est presque décalé
00:56:37mais bon voilà
00:56:38c'est des choses
00:56:38qui sont
00:56:39qui font partie
00:56:40de notre quotidien
00:56:41on peut voir
00:56:42il n'y a pas eu de sifflé
00:56:43d'Emmanuel Macron
00:56:43qui s'est baladé
00:56:44sur le
00:56:44donc c'est quand même
00:56:45il y a un casting
00:56:46là aussi
00:56:47pour le premier ministre
00:56:48qui a des castings
00:56:49il est casting pour la foule
00:56:50aussi
00:56:50c'est à dire
00:56:52vous ne mettez que des sympathisants
00:56:53ou vous bloquez
00:56:54les gens autour
00:56:55de la cérémonie
00:56:56il ne peut pas faire
00:56:59un 14 juillet
00:56:59il ne peut pas aller
00:57:00déposer une gerbe
00:57:01il ne peut pas déposer
00:57:03une gerbe
00:57:04sans se faire siffler
00:57:04je ne vois pas pourquoi
00:57:05le vrai sujet là
00:57:06Lucas
00:57:07vous vouliez vous
00:57:08faire un coup de gueule
00:57:09sur nos émissions
00:57:11de gaz à effet de serre
00:57:12oui tout à fait
00:57:13et en réalité
00:57:14en faisant ce coup de gueule
00:57:16aussi montrer les limites
00:57:17de l'instabilité politique
00:57:18on a
00:57:19en effet
00:57:20une donnée
00:57:21qui vient de nous tomber
00:57:22ce matin
00:57:22c'est que la France
00:57:23finalement
00:57:24baisserait ses émissions
00:57:25de gaz à effet de serre
00:57:26seulement à hauteur
00:57:27de moins
00:57:270,8%
00:57:29cette année
00:57:29alors qu'en réalité
00:57:31elle devrait le faire
00:57:32quasiment
00:57:32à hauteur de 5%
00:57:34chaque année
00:57:34pour baisser ses émissions
00:57:36à horizon 2030
00:57:37de 50%
00:57:38et en fait
00:57:39pourquoi
00:57:40le mettre en reflet
00:57:41de l'instabilité politique
00:57:42c'est que
00:57:43pour faire baisser
00:57:44substantiellement
00:57:45les émissions de gaz à effet de serre
00:57:48il faut en effet
00:57:48des investissements
00:57:49substantiels
00:57:50et donc
00:57:50outre
00:57:51les coups de rabot
00:57:52les phénomènes d'aller-retour
00:57:53sur ma prime rénov'
00:57:54par exemple
00:57:55sur l'activité industrielle
00:57:57les émissions
00:57:58elles baissent
00:57:58à hauteur de 2,2%
00:58:00mais pas parce qu'on a
00:58:01décarboné l'industrie
00:58:02parce que
00:58:03l'industrie
00:58:04décline
00:58:05et typiquement
00:58:06vous donnez un seul exemple
00:58:07ArcelorMittal
00:58:09qui représente
00:58:10près d'un quart
00:58:12des émissions de gaz à effet de serre
00:58:13en fait
00:58:14avait un immense projet
00:58:15à hauteur de
00:58:161,2 milliard d'euros
00:58:18pour
00:58:19finalement
00:58:21faire de l'acier décarboné
00:58:22à Dunker
00:58:23tout ça
00:58:24est pour l'instant
00:58:24dans les cartons
00:58:25parce que
00:58:26en effet
00:58:26cet environnement économique
00:58:28et politique
00:58:28dans lequel on est
00:58:29amène forcément
00:58:31les acteurs
00:58:31et bien l'industrie
00:58:32c'est du temps long
00:58:32donc si ça change
00:58:34toutes les trois semaines
00:58:34c'est possible
00:58:35et précisément
00:58:35le message que j'ai envie
00:58:36de livrer
00:58:36c'est que
00:58:37pour réussir
00:58:38tout un ensemble
00:58:39sur tout un ensemble
00:58:40de données
00:58:41environnementales
00:58:42économiques
00:58:43il faut savoir
00:58:44préserver le temps long
00:58:45qui est censé
00:58:46être
00:58:46encore une fois
00:58:48un actif fort
00:58:48de la sphère publique
00:58:49c'est d'être capable
00:58:50de projeter
00:58:50à plusieurs décennies
00:58:53la France
00:58:54on décarbone pas assez vite
00:58:56la question écologique
00:58:58alors elle passe
00:58:58au 12ème plan
00:58:59très concrètement
00:59:00dans les priorités
00:59:01on s'en fout
00:59:02non je suis pas sûre
00:59:03l'Europe c'est 7%
00:59:05de la pollution mondiale
00:59:06tout le reste
00:59:07c'est la Chine
00:59:07les gens
00:59:08on nous dit
00:59:08d'acheter des voitures électriques
00:59:09elles sont fabriquées au charbon
00:59:10il y a un moment donné
00:59:12il va falloir quand même
00:59:13faire un peu de cohérence
00:59:14on pousse les gens
00:59:15à acheter
00:59:15la Chine décarbone très très vite
00:59:17pour l'instant
00:59:19les voitures électriques
00:59:19elles sont faites au charbon
00:59:20et il y a des lacs d'acide
00:59:22c'est très beau
00:59:23si vous voulez vous promener
00:59:24pour faire des photos
00:59:24il y a des lacs d'acide
00:59:25avec tout ce qui balance
00:59:27de lithium
00:59:28de différents acides
00:59:30etc
00:59:30il y a eu un très beau reportage
00:59:31très beau
00:59:32je sais pas si c'est beau
00:59:33mais il y a un reportage
00:59:34très intéressant sur Arte
00:59:35si vous voulez voir
00:59:35sur l'impact de la décarbonation
00:59:38vue de Chine
00:59:40parce que nous
00:59:40on décarbone en France
00:59:41en disant c'est merveilleux
00:59:42et puis derrière
00:59:43vous transformez des paysages
00:59:45et vous faites
00:59:46des lacs d'acide en Chine
00:59:48alors messieurs
00:59:48j'ai pas eu le temps
00:59:49de vous poser cette question
00:59:50est-ce que la proposition
00:59:51concernant les fast food
00:59:53dans nos centres-villes
00:59:54il y en a à peu près
00:59:55tous les 5 mètres
00:59:56d'en réduire le nombre
00:59:59au nom de la lutte
01:00:00contre la malbouffe
01:00:00c'est une proposition
01:00:01de l'autre
01:00:01d'une sénatrice
01:00:02LR de l'Aisne
01:00:03Lucas
01:00:04le fast food
01:00:06qui est le symbole
01:00:06de la malbouffe
01:00:08oui ou non déjà
01:00:10parce que
01:00:11oui en partie
01:00:12mais
01:00:12ça c'était du temps
01:00:13de José Bové
01:00:13ce qui est intéressant
01:00:14et en effet dans les villes
01:00:15on le voit très concrètement
01:00:16c'est qu'il y a la question
01:00:18de la nutrition
01:00:19mais en fait
01:00:20l'installation des fast food
01:00:21il y a d'autres questions derrière
01:00:23il y a la question
01:00:23des nuisances sonores
01:00:24typiquement
01:00:25l'effet des livraisons
01:00:26nous je m'en rends compte à Nui
01:00:28il y a beaucoup de riverains
01:00:29qui sont complètement insatisfaits
01:00:30d'avoir un opéra
01:00:31de moteur
01:00:32de cyclomoteur
01:00:34le balai des livraux
01:00:36exactement
01:00:36avec des sans-papiers
01:00:38qui est une réelle problématique
01:00:42et donc finalement
01:00:44il y a une question
01:00:44un peu de salubrité publique
01:00:46qui se pose derrière
01:00:47l'installation des fast food
01:00:48et on devrait avoir
01:00:49des outils juridiques
01:00:50qui permettent de se dire
01:00:51au regard de telle ou telle
01:00:52typologie de fast food
01:00:54il y a un risque
01:00:55préventif finalement
01:00:57une mesure administrative
01:00:58préventive
01:00:58qu'on devrait voir
01:00:59mais qu'est-ce que vous faites
01:00:59de la liberté du commerce ?
01:01:01c'est justement ça
01:01:02où il faut concilier
01:01:02l'idée n'est pas du tout
01:01:03d'annuler l'installation
01:01:05de fast food
01:01:05mais on devrait pouvoir
01:01:07avoir des outils
01:01:07de dire
01:01:08au regard de la manière
01:01:09dont ça se passe
01:01:10au regard de la manière
01:01:11dont il y a de la livraison
01:01:12ou non
01:01:12voilà de toute une batterie
01:01:15de critères
01:01:16au-delà du seul
01:01:17élément nutritionnel
01:01:18on pourrait avoir
01:01:19des outils juridiques
01:01:20pour réguler l'installation
01:01:21de ces commerces-là
01:01:22Mehdi, Arnaud
01:01:24la réglementation
01:01:25d'installation des fast food
01:01:26en sachant que derrière
01:01:27il y a des emplois
01:01:28il y a des maires
01:01:28qui sont d'accord avec ça
01:01:30et puis on peut parler
01:01:32du prix aussi
01:01:32aller au restaurant
01:01:33pour certains
01:01:34c'est un peu cher
01:01:34la question
01:01:36mettez-vous bien
01:01:37devant le micro
01:01:37Arnaud
01:01:37parce que c'est ça
01:01:38oui merci
01:01:39la question
01:01:40je me pose
01:01:40je réfléchis
01:01:41la question que je me pose
01:01:42c'est
01:01:43est-ce que
01:01:44et ça a d'ailleurs été le cas
01:01:45c'est à peu près
01:01:46de toutes les familles politiques
01:01:47des maires
01:01:48se posent la question
01:01:48de savoir
01:01:48est-ce que c'est normal
01:01:50que dans leur ville
01:01:50il n'y ait plus que des ongleries
01:01:52et des kebabs
01:01:53ça c'est une vraie question
01:01:54qu'on peut se poser
01:01:55est-ce que c'est normal
01:01:56que dans des villes
01:01:57où il y a très peu d'habitants
01:01:58ah bon bah d'accord
01:01:59non mais je vous pose la question
01:02:01vous parlez de ça
01:02:02mais on peut parler aussi
01:02:02il n'y a que des assurances
01:02:04ou il n'y a que
01:02:05ça ça ferme
01:02:06ça vous a pas échappé
01:02:07c'est que les banques
01:02:08et les assurances
01:02:09les bureaux
01:02:10ferment
01:02:10puisque c'est de plus en plus
01:02:13en ligne
01:02:13parce qu'ils ont
01:02:14de moins en moins
01:02:15envie d'avoir du bâti
01:02:16ou du foncier
01:02:17en électricité
01:02:18etc
01:02:19et les grandes surfaces
01:02:20qui
01:02:20c'est un autre problème
01:02:23les grandes surfaces
01:02:23on en parle depuis très longtemps
01:02:24ça a participé
01:02:26à retirer l'activité
01:02:28dans les centres-villes
01:02:28enfin si c'est pour
01:02:29si l'activité dans les centres-villes
01:02:32ça doit être des ongleries
01:02:33et des
01:02:34et des
01:02:35et des façous
01:02:35je ne suis pas sûr
01:02:36qu'on y soit
01:02:37gagnant
01:02:38et puis la deuxième chose
01:02:39c'est qu'il faut se poser aussi
01:02:40la question de savoir
01:02:41on va se parler franchement
01:02:42puisque c'est marqué
01:02:43parlons vrai
01:02:44on sait très bien
01:02:46que
01:02:46il y a aussi
01:02:48une forme d'économie
01:02:51du blanchiment
01:02:52qui passe
01:02:52par l'installation
01:02:53de certains nombres
01:02:54de commerces
01:02:55et qu'aujourd'hui
01:02:56il y a quand même
01:02:57il y a quand même
01:02:58des sandwicheries
01:02:59on ne voit pas souvent
01:02:59des clients
01:03:00alors dans sa proposition
01:03:01elle dit
01:03:01il faudrait se calquer
01:03:02sur ce qu'il existe
01:03:03aujourd'hui
01:03:03dans le code de la santé publique
01:03:04concernant les débits de boissons
01:03:06on ne doit pas dépasser
01:03:08un établissement
01:03:08pour 450 habitants
01:03:09en gros en fonction de la taille
01:03:10on ne devrait pas avoir
01:03:11tant de fast-food
01:03:12à disposition
01:03:13c'est vrai que
01:03:14sur les débits de boissons
01:03:15les pharmacies
01:03:16parfois c'est risible
01:03:19avec les différentes licences
01:03:20c'est ultra contrôlé
01:03:22pourquoi
01:03:22sur les fast-food
01:03:23qui à mon sens
01:03:25représente
01:03:26une menace
01:03:27au moins équivalente
01:03:28enfin
01:03:28si on parle de menace
01:03:30mais c'est vrai
01:03:31on a su trouver
01:03:32tout un régime
01:03:33de réglementation
01:03:34licence 3
01:03:35licence 4
01:03:35on pourrait tout à fait
01:03:37imaginer
01:03:37d'avoir un phénomène
01:03:38analogue
01:03:39sur la restauration
01:03:41on peut aussi parler
01:03:41de l'angle santé
01:03:43généralement ce sont
01:03:44des nourritures
01:03:44qui sont hyper confortables
01:03:46on nous a demandé
01:03:47de bouger toutes les 30 minutes
01:03:48donc je vais vous dire
01:03:49je vais vous saluer
01:03:51très bien
01:03:51merci beaucoup
01:03:52on va prendre nos casques
01:03:53nos casques de vélo
01:03:54non mais merci infiniment
01:03:56tous les trois
01:03:57Frédéric Dhabi
01:03:57nous a déjà quitté
01:03:58Arnaud, Stéphan, Médier, Rally
01:03:59du Caveran
01:04:00les 4 déviteurs du jour
01:04:02ils sont 2 en vélo
01:04:041 à pied
01:04:05donc ils partent faire
01:04:06leur 30 minutes
01:04:06d'activité physique
01:04:07nous dans un instant
01:04:08et 5 légumes par jour
01:04:09et 5 légumes par jour
01:04:11merci à vous
01:04:12dans un instant
01:04:13on va se poser cette question
01:04:14dans l'émission média
01:04:15la culture a-t-elle
01:04:16disparu de notre télévision
01:04:18on va recevoir
01:04:19un metteur en scène
01:04:20un des finalistes
01:04:21de The Voice
01:04:22qui sont actuellement
01:04:23sur scène à Paris
01:04:23dans cette très belle
01:04:25comédie musicale
01:04:25qui s'appelle
01:04:26Cher Evan Hansen
01:04:27primé au Grammy
01:04:29et à Broadway
01:04:30donc on revient
01:04:31dans un instant
01:04:32pour les médias
01:04:32sur Sud Radio
01:04:33à tout de suite
01:04:33Sud Radio
01:04:34le 10h midi
01:04:35mettez-vous d'accord
01:04:37Christine Bouillaud
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À suivre