- 10/06/2025
Mettez vous d'accord avec Frédéric Fougerat, Gilles Platret, Samuel Lafont et Sophie De Menthon
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NewsTranscription
00:00Êtes-vous d'accord ? Valérie Expert.
00:02De retour dans le studio de Sud Radio pour les débats avec vous.
00:0608... Ben non, on ne prend pas d'appel, c'est un vieux réflexe qui est revenu.
00:110826 300 300, mais vous pouvez aussi nous appeler, mais on n'a personne au standard.
00:14Donc ça se prendra dans le vide.
00:16Pour commenter l'actualité, Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique,
00:22Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête,
00:24Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône, bonjour,
00:27et Frédéric Fougera, président de Tenkan Paris, vous êtes spécialiste en communication,
00:32vous avez publié Anthologie de la Com aux éditions Bréal StudiRama.
00:38Dernière minute, une surveillante d'un collège blessé au couteau par un élève
00:42lors d'un contrôle à l'entrée de ce collège, on va en reparler évidemment.
00:47Le bateau pour Gaza, cinq Français refusent leur expulsion et seront présentés à un juge.
00:52Ce blocus humanitaire à Gaza pour Emmanuel Macron est un scandale et une honte
00:56et Marine Le Pen qui dénonce une Europe wokiste, empire marchand ultra-libérale.
01:01Bref, un retour aux fondamentaux du RN.
01:03Beaucoup de sujets avec vous, je ne sais pas si on aura le temps de tout traiter.
01:09Frédéric, on va commencer avec vous, c'est un coup de cœur ?
01:11Oui, c'est un coup de cœur, je vais un peu vous arnaquer parce que j'ai un coup de gueule,
01:14un coup de cœur en même temps.
01:15Ça tombe bien.
01:16J'avais imaginé au départ faire un coup de gueule contre le travel ban de Donald Trump
01:20qui vient de publier une nouvelle liste de pays dont les ressortissants sont interdits de territoire.
01:24Alors, il ne s'agit pas ici de contrôler l'immigration, ce qui peut parfaitement s'apprécier et s'expliquer,
01:29mais tout simplement d'interdire l'accès aux Etats-Unis à certaines nationalités.
01:33Pour moi, c'est une humiliation de plus pour notamment des millions d'Africains
01:36et je pense particulièrement à mes amis congolais et togolais
01:38qui se voient déclarer « persona don grata » sans raison, sans avoir rien fait.
01:42juste en fait subir la politique, des mesures politiques,
01:46mais qui ont des impacts sur les populations civiles,
01:49même si on peut parfaitement vivre sans se rendre aux Etats-Unis.
01:51Ça me permet aussi, en parallèle, de dire que souvent nous Français,
01:55nous sommes 10 millions par an à voyager hors Union européenne.
01:59On ne réalise pas souvent la chance qui est la nôtre de voyager
02:01sans contraintes bureaucratiques, sans visas.
02:04On est le passeport français, c'est un des passeports qui est le plus ouvert vers le monde.
02:07Et cette chance-là, on ne la mesure pas parce que ça nous paraît juste normal de voyager,
02:11de passer les frontières, ce qui n'est pas le cas et loin d'être le cas pour tout le monde.
02:15Alors j'avais un coup de cœur quand même, je vous partage mon coup de cœur
02:18parce qu'ici comme ailleurs d'ailleurs, on a la gâchette facile pour les critiques,
02:22mais quand il y a des bonnes nouvelles, il ne faut pas s'en priver.
02:24Je voulais revenir sur les retombées économiques directes des Jeux Olympiques
02:29qui sont bien supérieures à ce qui a été prévu.
02:31Quand on parle Jeux Olympiques, on parle souvent budget, on parle souvent catastrophe économique.
02:35Là, c'est plus d'ailleurs de probablement plus de 76 millions d'euros
02:40qui seront reversés au sport français en économie directe.
02:45Je dis probablement parce que les comptes s'arrêteront seulement à la fin du mois,
02:48donc il y aura encore peut-être quelques rentrées.
02:50Mais c'est quoi ces bénéfices d'ailleurs ?
02:52En fait, ce sont les bénéfices directs du merchandising, des places,
02:56de tout ce qu'a généré en entrée directe les Jeux Olympiques.
03:00Après, il y a des bénéfices indirects, il y a aussi des coûts qui ne sont pas forcément associés à ça,
03:04mais en tout cas ça, c'est de l'argent direct qui va en pourpartie au comité,
03:08qui va 100% au sport, c'est le contrat qui est passé avec le comité d'organisation.
03:14Ça va en partie au comité national olympique, en partie au comité international olympique
03:19qui a dit qu'il allait en reverser à la France, mais ça on verra.
03:21Et puis c'est supposé pour 60% aller au sport français.
03:25Maintenant, il n'y a plus qu'à espérer qu'il soit bien également réparti sur le territoire,
03:28que tout le monde puisse en bénéficier et qu'il profite notamment au sport qui en ont le plus besoin.
03:32Donc ça, c'est une affaire à suivre.
03:34Oui. Commentaire, Samuel ?
03:36J'ai une réaction. Alors, sur l'immigration, je ne vais pas en parler davantage,
03:38parce qu'on traite souvent le sujet ici.
03:41Mais ce n'est pas une question d'immigration, Samuel.
03:42Ce n'est pas une question d'immigration.
03:43Ce sont des ressortissants de pays qui ne peuvent plus accéder aux Etats-Unis.
03:49En revanche, sur l'influence du sport, c'est extrêmement important,
03:51puisque j'ai déjà eu l'occasion de le dire sur ce plateau.
03:54On a eu trois événements majeurs, là, sportifs, qui ont fait parler de la France dans le monde entier.
03:58Les JO, extrêmement réussis.
04:00Évidemment, on avait tous des craintes sur la sécurité.
04:03Les moyens ont été mis pour qu'on puisse vivre en sécurité à Paris,
04:06comme on ne vit jamais en sécurité à Paris, malheureusement.
04:09On a le PSG.
04:11Quoi qu'on pense des propriétaires du PSG,
04:13qui a gagné la Ligue des Champions avec un score 5-0,
04:17qui est historique et qui mettra peut-être des décennies avant d'être dépassé.
04:21Pour ceux qui sont à Paris et qui circulent dans les rues, je ne sais pas vous,
04:23mais moi, je n'ai jamais vu autant de personnes circuler, notamment des touristes,
04:26circuler avec un sac du PSG à la main, puisqu'ils sont allés faire leurs emplettes,
04:30notamment parce qu'ils considèrent maintenant que c'est un grand club,
04:33un club important pour la France.
04:35Et ça avait été dit d'ailleurs par Marquinhos, qui est un joueur de l'équipe,
04:38et par Louis-Henriquet, qui est l'entraîneur,
04:40qu'en fait, ils avaient aussi gagné pour la France.
04:41Et c'est ce que vaut le monde entier.
04:43Troisième événement sportif, Roland-Garros, finale historique, la plus longue,
04:47qui a marqué énormément de gens.
04:48Certains disent que c'est la plus belle finale que j'ai jamais vue.
04:51Je ne sais pas, je ne pourrais pas juger là-dessus.
04:52Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est que ça a marqué plein de gens dans le monde entier,
04:55et que ça fait partie des quatre tronnois majeurs.
04:57Pourquoi je dis ça ? Parce qu'en termes d'influence,
05:00souvent, on ne parle que d'économie directe,
05:02on parle d'investissement étranger,
05:04on parle peut-être des chefs d'entreprise
05:08qui vont se rendre à l'étranger avec des ministres,
05:10avec le président, c'est important.
05:12Mais l'influence directe auprès des populations,
05:14on en parle très peu en France, alors que,
05:16et je termine là-dessus,
05:17les pays dont l'influence a augmenté
05:19ces dernières années, notamment le Japon,
05:21les années 80-90 et encore 2000,
05:24notamment la Corée, sont des pays
05:25qui ont une stratégie d'influence auprès des populations
05:27avec des produits culturels importants.
05:29Et ça, je trouve qu'on ne l'utilise pas
05:32assez en France, on n'a pas souvent l'esprit.
05:34Un petit bémol, quand même,
05:36sur votre enthousiasme
05:37sur les bénéfices.
05:39Les Jeux olympiques ont quand même coûté
05:419 milliards d'euros,
05:43donc 3 à 5 milliards,
05:45dont 3 à 5 milliards d'agents publics.
05:49Je n'ai pas dit le contraire,
05:49j'ai parlé de retombées directes.
05:51Non, mais on a l'impression
05:52que les retombées directes,
05:54il y a quand même un endettement énorme
05:56pour ces Jeux olympiques.
05:57Oui, mais d'habitude,
05:58on perd du fric partout.
05:59Non, mais j'ai dit, c'était...
06:00Non, non, mais c'est vrai,
06:01d'habitude, on perd du fric.
06:02On n'en perd pas vraiment
06:04parce que c'est quand même
06:04un investissement auprès du monde entier.
06:06Donc, ça a quand même été mieux
06:08que ce qu'on sait.
06:09Il y a bien un coût,
06:10il est très important,
06:11c'est aussi un investissement
06:12sur l'avenir,
06:13donc difficilement mesurable à date.
06:14Mais c'est moins pire.
06:16Mais il y a aussi des retombées.
06:18Les retombées sont positives.
06:18Quand tu pourrais ne pas y en avoir,
06:20et elles sont surtout
06:20au bénéfice du sport
06:21et des Français
06:22qui vont pratiquer le sport
06:23des plus jeunes.
06:24Ça a été un événement
06:25effectivement incroyable.
06:27Une agence d'événementiel
06:28formidable aussi.
06:29On se retrouve dans un instant
06:31avec vous sur Sud Radio.
06:33Sud Radio.
06:33Sud Radio.
06:34Parlons vrai.
06:35Parlons vrai.
06:35Sud Radio.
06:36Parlons vrai.
06:38Sud Radio.
06:39Le 10h midi.
06:41Mettez-vous d'accord.
06:42Valérie Expert.
06:43Et nous sommes ensemble
06:44avec vous
06:44pour commenter l'actualité
06:46avec Frédéric Fougera,
06:47spécialiste en communication.
06:49On essaie.
06:50On essaie.
06:51Président de Tenkan Paris.
06:52Vous avez publié
06:53Anthologie de la com
06:54aux éditions Bréal
06:55Studieramage.
06:55Il plâterait
06:56maire de Chalon-sur-Saône.
06:58Samuel Laffont
06:58porte-parole de Reconquête
06:59et Sophie de Menton,
07:00chef d'entreprise
07:01et présidente du mouvement éthique.
07:03On ne va pas revenir.
07:03On ne va pas revenir.
07:04On ne va pas revenir.
07:05On va revenir sur le discours
07:07de Marine Le Pen hier
07:08qui dénonce une Europe
07:09wokiste,
07:10empire marchand ultra-libéral.
07:12On va revenir sur le blocus
07:14humanitaire à Gaza
07:15avec Emmanuel Macron
07:15qui dénonce un scandale
07:17et une honte.
07:18On parlera également
07:19de ce bateau pour Gaza
07:20avec des Français
07:21qui refusent leur expulsion
07:23qui seront présentés
07:24à un juge.
07:24Et on pourra s'interroger
07:25sur un excès de zèle
07:27peut-être du ministre
07:28des Affaires étrangères
07:29concernant cette affaire.
07:31Et puis une surveillante
07:31de collège
07:32blessée au couteau.
07:33Son pronostic vital
07:35est engagé.
07:36Elle a été blessée ce matin
07:37alors qu'elle contrôlait
07:38des sacs
07:39à l'entrée d'un collège.
07:41Bref, vos coups de cœur
07:43et vos coups de gueule
07:44avec
07:46la surveillante ce matin
07:49est décédée.
07:50La surveillante
07:52est décédée.
07:53Oh, quelle horreur !
07:54C'est un peu...
07:55Quelle horreur !
07:56C'est selon CNews.
07:58Selon CNews,
07:58donc on attend
08:00peut-être la confirmation
08:01mais son pronostic vital
08:02était engagé.
08:04Donc imaginez
08:04que dans un collège...
08:05C'est dingue !
08:06Ça change tout d'ailleurs.
08:08Bah oui, ça change
08:09ça change tout effectivement
08:10et on pensera
08:11à Emmanuel Macron
08:12qui nous reproche
08:13de parler
08:14de faits divers
08:16et de brainwasher
08:17avec tous ces sujets.
08:19Je pense que les gens
08:20sont plus préoccupés
08:21par ça
08:21que par les océans
08:22même s'il faut se préoccuper
08:23évidemment des océans.
08:24Qu'est-ce qu'on va faire du môme ?
08:25Bah...
08:26On en reparlera.
08:27On va essayer
08:28de parler peut-être
08:30d'autres choses
08:32avec vous Sophie
08:33de coup de cœur
08:34de...
08:34Vous avez droit de...
08:35De coup de gueule, excusez-moi.
08:35Voilà, de coup de gueule.
08:37Allez-y, c'est open bar aujourd'hui.
08:39Oui, un petit coup de gueule
08:40parce qu'il est régulier.
08:43C'est Parcoursup.
08:44Moi, j'ai autour de moi
08:45plein de jeunes
08:47qui n'ont pas encore passé le bac,
08:48qui n'ont pas encore
08:49les résultats du bac.
08:50J'en ai une en particulier
08:51qui a 15 de moyenne partout,
08:54qui a écrit partout
08:55pour faire du droit,
08:56qui...
08:56On lui annonce
08:57qu'elle est 12 millièmes
08:59sur la liste d'attente.
09:02Elle n'a pas de réponse.
09:03C'est un mur muet
09:05avec impossible
09:07d'avoir quiconque
09:07au bout du fil.
09:08Vous avez des mômes.
09:10Alors, bon,
09:10on a les notes de l'année mère.
09:11Pourquoi il y a le bac ?
09:12Parce que le bac,
09:13à la limite,
09:14elle aura reçu
09:15la réponse avant.
09:16Parcoursup,
09:17les parents sont rongés
09:18parce qu'évidemment,
09:19il y a...
09:19D'abord,
09:20les jeunes sont plus doués
09:21avec tout ce qui est informatique.
09:23C'est quoi le problème
09:23de Parcoursup ?
09:25Alors, le problème...
09:26C'est une usine à gaz ?
09:27Alors,
09:27c'est une...
09:28C'est une usine à gaz
09:30à la française.
09:32On fait des demandes
09:33à un moment
09:34où l'enfant
09:35n'a pas fini,
09:37il n'a pas passé son bac,
09:38etc.
09:38Mais on regarde
09:38le parcours de notes très bien.
09:41Ça dépend des notes
09:42et on se demande
09:43comment c'est fait.
09:44Ensuite,
09:45c'est envoyé
09:45à toutes les facs.
09:47Il a fait son choix avant.
09:49Après ça,
09:49on nous dit
09:50qu'il faut qu'il passe un an
09:51pour réfléchir
09:52à ce qu'il va faire.
09:52Mais là,
09:53il faut qu'il fasse son choix
09:53trois mois avant son bac.
09:56Et ensuite,
09:58vous avez un mur aveugle.
10:00On vous dit...
10:00Vous avez 15 de moyenne partout.
10:01On vous dit
10:02que vous êtes
10:024 millième
10:04pour être éventuellement accepté.
10:08Donc, ça ne va pas.
10:09Donc, en conclusion,
10:10ça ne va pas.
10:10Qu'est-ce qu'on fait ?
10:12Alors,
10:12je ne suis pas spécialiste
10:13de ce qu'il faut faire
10:14pour l'orientation.
10:15En tout cas,
10:16il y a un problème.
10:17Il y a un vrai problème.
10:18Je pense d'abord
10:18qu'il faut parler aux parents.
10:20Il faut que les jeunes
10:21puissent s'exprimer.
10:22Il faut qu'il y ait
10:22un lieu de rencontre.
10:23C'est aveugle.
10:24La réponse va être donnée.
10:25Vous aurez la réponse
10:26à telle date.
10:27Puis, alors,
10:27il y a un message le lendemain.
10:28Non, c'est retardé du jour.
10:30C'est horrible.
10:31Donc, vraiment.
10:32Parcoursu,
10:33ça ne va pas tous les ans.
10:34Deuxième coup de gueule.
10:35Ça va être juste un mot.
10:36Vous voulez dire ?
10:37Le système actuel
10:38véritablement
10:40pose question
10:41puisqu'il y a plein de gens
10:42qui s'en plaignent
10:43et qui ont l'impression
10:43de ne pas avoir de réponse.
10:44Je pense que c'est
10:44le souci fondamental.
10:45C'est que si vous utilisez
10:46ce genre de système
10:47et que les gens sont
10:48dans l'inconnu jusqu'au bout,
10:49eh bien,
10:50ça crée de frustration
10:51et on se demande exactement
10:52comment sont faits les choix.
10:54Je ne vous dis pas
10:54que le système plus ancien
10:56auquel j'ai fait face
10:57était mieux.
10:58Mais en l'occurrence,
10:59à l'époque,
10:59eh bien,
11:00vous faisiez votre dossier
11:01fac par fac.
11:02Voilà.
11:03C'est pas mal, ça, je trouve.
11:04Et donc, les facs,
11:05vous aviez une date par fac.
11:06Alors, ça peut être embêtant.
11:08Il fallait faire des papiers différents.
11:09On envoyait par courrier.
11:10Mais à part certaines universités
11:12qui vous disaient
11:12il faut telle moyenne
11:14et si vous ne l'avez pas,
11:15vous ne pouvez pas entrer dedans.
11:16Les autres,
11:17elles vous recevaient.
11:17Et puis,
11:18bon, ça peut être compliqué.
11:20Le bac, ça sert à quoi alors ?
11:21Et la question derrière,
11:22c'est aussi évidemment
11:22celle du bac.
11:23On le voit quand même
11:26les mauvais effets du système.
11:27Effectivement,
11:28ça met la fin en raison.
11:30Ce n'est pas forcément facile
11:30de revenir en arrière aujourd'hui.
11:32Mais,
11:32ça balade un peu les élèves
11:34sur la carte de France
11:35d'une manière assez aveugle.
11:37Je pense en particulier
11:37aux écoles d'infirmières.
11:39Nous, on a relevé
11:40le fait que
11:41de ne pas pouvoir
11:42aller au plus près de chez soi
11:44pouvait décourager des vocations.
11:46Parce que ça renchérit
11:47forcément le coût des études.
11:48Et que vous pourriez avoir
11:50des candidats
11:51candidates
11:51vraiment dans la proximité
11:53des écoles existantes
11:54qui seraient tout à fait
11:55en capacité de les accueillir.
11:57Et ça conforterait
11:58les vocations
11:58en réglant
11:59un certain nombre
12:00de soucis financiers
12:01dus à l'éloignement.
12:02Donc voilà,
12:02je prends ce micro-exemple
12:03parce que
12:04c'est un secteur
12:05excessivement tendu.
12:06Comme vous le savez,
12:07on a besoin de vocation
12:08d'infirmiers,
12:09d'infirmières.
12:10Et ce système-là
12:11tend à décourager
12:12des gens
12:13qui pourraient le devenir
12:13au bénéfice
12:14du système de santé.
12:15pardon pour rebondir
12:16mais c'est très important
12:17puisqu'effectivement
12:18il n'y a pas seulement
12:19un choix de filière
12:20mais il y a des coûts
12:21pour la famille
12:21il y a l'impression
12:22que le système
12:22est aveugle à ça
12:23alors que tout le monde
12:24ne peut pas se déplacer
12:25ça coûte une fortune
12:25ça coûte une fortune
12:27de devoir payer un logement
12:29vous savez qu'il y a un problème
12:30au niveau de logement
12:31se déplacer
12:32il y a des gens
12:33qui font des choix
12:33la plupart des français
12:34font des choix
12:34parce qu'ils peuvent se permettre
12:36d'avoir à côté de chez eux
12:38de poursuivre leurs études
12:39à côté de chez eux
12:39mais il y a des gens
12:43hier j'avais
12:44la propriétaire
12:46du petit salon de coiffure
12:47où j'étais
12:49qui m'a dit
12:50si elle est acceptée nulle part
12:51je repars à l'étranger
12:52souvent c'est les
12:54non mais souvent
12:55ce sont les enfants
12:56qui partent à l'étranger
12:56c'est la famille
12:57carrément
12:59elle me dit
13:00j'en peux plus
13:00il y a de plus en plus
13:01d'élèves qui partent
13:03quand on pense
13:04à médecine ou vétérinaire
13:05qui partent en Roumanie
13:06faire leurs études
13:07rapidement
13:08deuxième coup de gueule
13:08très rapidement
13:09mais c'est très important
13:10parce que vous allez
13:11vous connaissez Valérie
13:12vous allez
13:14hurler
13:15hurler
13:16alors moi j'ai un coup de gueule
13:18vous savez que j'avais
13:19je le précise
13:20parce que
13:21vous avez commencé votre vie
13:22deux coups de coeur
13:22qui finissent en deux coups de gueule
13:23voilà
13:24j'étais président du syndicat
13:25du marketing
13:25j'ai lancé pratiquement
13:27le télémarketing en France
13:28c'était pas SVP
13:29c'était ma concurrente
13:30mais ça fait rien
13:31mais c'est très très bien
13:33et aujourd'hui
13:35nous sommes tous
13:36harcelés
13:37de coups de fil
13:38par des automates
13:40d'appels
13:41c'est ça le vrai problème
13:42de marchandage
13:43avec des voix enregistrées
13:44surtout l'état
13:45d'ailleurs
13:46beaucoup
13:46et
13:47alors évidemment
13:48ils ont fait une loi
13:48alors qu'il y a un syndicat
13:50extrêmement efficace
13:51et ils ont fait une loi
13:53ce qui fait que
13:54ça va être interdit
13:55au mois de mai
13:56de faire des appels
13:57de lancer des appels
13:58à des gens
13:59qui ne l'ont pas demandé
14:00c'est formidable
14:01en 2026
14:01l'approche d'application
14:03c'est 2026
14:04on fait une loi
14:05mais il faudra plus d'un an
14:05pour l'appliquer
14:06le démarchage téléphonique
14:08je dis ça
14:09à tous ceux qui nous écoutent
14:10c'est quelque chose de fondamental
14:11si c'est bien géré
14:12ce qui est épouvantable
14:13c'est les automates
14:14souvent ce ne sont pas des PME
14:15souvent vous avez
14:16mais nous sommes bien d'accord
14:17mais il y a d'autres systèmes
14:19mais au lieu de tout interdire
14:20sans faire la différence
14:21il fallait
14:22il y a une charte éthique
14:24du secteur
14:24qui peut être mise en place
14:25le Sénat avait déjà
14:26durci la loi
14:27on avait droit à deux appels
14:29sur 60 jours
14:30etc
14:30et c'était contrôlé
14:32il faut valoriser
14:34les outils qui existent aujourd'hui
14:35comme Bloctel
14:36qui a été mis en place
14:38qui ne fonctionnent absolument pas
14:39qui ne fonctionnent pas du tout
14:40absolument pas
14:41il faut l'améliorer
14:42bah oui
14:42donc en gros vous dites
14:45il faudrait un peu plus de nuances
14:47mais c'est insupportable
14:48le marketing téléphonique
14:50c'est insupportable
14:50Valérie oui
14:51c'est insupportable
14:52vous avez des boîtes
14:53vous savez le nombre d'emplois
14:54que ça va supprimer
14:55je m'en fous
14:56je m'en fous
14:58mais quittez cette émission
14:59mais ma mère
15:00n'en peut plus
15:01de ces appels
15:02n'en peut plus
15:0410 par jour
15:05il y a un harcèlement téléphonique
15:06sur les personnes âgées
15:08je ne les fais pas moi-même
15:09non mais donc
15:09je ne suis pas
15:11un automate d'appels
15:12je dis qu'il faut
15:13absolument
15:14laisser une part
15:16aux PME
15:16qui ont besoin de prospect
15:18et maintenant
15:18avec ce système
15:19ça veut dire qu'on ne pourra plus
15:20donner ses coordonnées
15:21à un artisan
15:22en disant
15:22tiens appeler un tel
15:22de ma part
15:23mais non
15:24ça n'a rien à voir
15:24non mais si
15:25c'est dans la loi
15:26la loi aveugle
15:28et bête
15:28et inadaptée
15:29va tuer un secteur
15:31qui est effectivement
15:32très nuisible
15:33Valérie
15:34je voulais que je vous parle
15:35d'une loi
15:35après je donnerai la parole
15:36à Gilles Platret
15:37c'est un peu pour détendre
15:38l'atmosphère
15:39j'ai appris ça ce matin
15:40grâce à Gilles Ganzman
15:41on va réécouter
15:42une nouvelle loi
15:43une nouvelle interdiction
15:44les chiens vont être interdits
15:45d'aller sur les marchés
15:47écoutez
15:48tiens interdits
15:49les jours de marché
15:50Amigo le chien
15:51ne peut plus montrer
15:52le bout de sa truffe
15:53dans les allées
15:53de ce marché
15:54de bord de mer
15:54personne n'a jamais vu ça
15:56pourtant il existe
15:57une poignée de municipalités
15:58en France
15:58qui appliquent cet arrêté
15:59dans le Gers
16:00dans l'Ain
16:01et dans d'autres villes bretonnes
16:02comme Dinard
16:03ici à Cinquay-Portrieux
16:04la mesure est en vigueur
16:05depuis un mois
16:06elle s'applique à tous les chiens
16:07même ceux en laisse
16:09ou dans les bras
16:09alors c'est pas partout
16:10c'est pas une mesure
16:11c'est comme nos kids
16:12c'est comme nos kids
16:13alors c'est ce que j'allais dire
16:14j'ai eu l'esprit d'escalier
16:15j'ai pas réfléchi
16:16je préfère qu'on interdise
16:17les poussettes dans les marchés
16:19que les chiens
16:20moi je veux bien
16:20je vous le cible de vos propos
16:21mais je trouve que
16:23effectivement
16:24tout interdire
16:25c'est épouvantable
16:26je sais pas
16:26est-ce qu'il y a une raison
16:27une cause locale
16:28l'hygiène
16:29pourquoi l'hygiène
16:29ils estiment que c'est pas
16:31il est dit que le chien
16:33fait pipi
16:33les chiens font pipi
16:34sur les stands
16:35l'ordre de chien
16:36vos beaux médecins
16:37alors après
16:39il faut vraiment voir
16:39les circonstances locales
16:40on va reparler d'un arrêté
16:41dans quelques instants
16:42mais je vois mal
16:43comment on pourrait
16:44porter atteinte
16:45à la qualité sanitaire
16:47des produits
16:47uniquement parce que
16:48des chiens se promènent
16:49dans les allées
16:50alors évidemment
16:50s'ils montent sur les étals
16:51c'est différent
16:52enfin moi j'ai pas vu
16:53beaucoup de chiens
16:54monter sur les étals
16:54les marchés de chalons
16:56donc en tout cas
16:56ils sont les bienvenus
16:57non mais 130 euros
16:58ou 150 euros d'un an
17:00c'est une catégorie
17:02pour répondre à monsieur le maire
17:03je suis ni pour ni contre
17:04parce que le problème
17:05c'est pas les chiens
17:06c'est les propriétaires
17:06qui sont actuellement
17:07c'est dégueulasse
17:08c'est comme les enfants
17:09dans nombre de pays
17:11vous voyez des gens
17:11qui se promènent
17:12avec leurs chiens
17:13et une petite bouteille d'eau
17:14parce que dès que le chien
17:15a uriné
17:15même un tout petit chien
17:16immédiatement
17:17ils arrosent le trottoir
17:18ils nettoient
17:18et pour prendre l'exemple
17:19d'aujourd'hui
17:20encore une fois
17:20ni pour être pour
17:21ni pour être contre
17:21mais hier je me promenais
17:22dans la rue
17:23il y avait un commerçant
17:24qui était en train
17:24de se faire livrer
17:25des caisses d'aliments
17:26et il y a une personne
17:27qui est passée avec son chien
17:28et qui a uriné
17:28sur les caisses d'aliments
17:30voilà
17:30les propriétaires
17:31sont dégueulasses
17:32en matière de com' publique
17:33c'est très compliqué
17:33de dire à ses concitoyens
17:34vous vous comportez très mal
17:36vous êtes des gros dégâts
17:38on essaie d'être incitatif
17:39c'est très compliqué quand même
17:40non je suis désolée
17:42il y a un coup de coeur
17:42c'était épouvantable
17:44il y a encore 6-7 ans
17:45aujourd'hui
17:46les gens ont un petit sac plastique
17:47et ramassent
17:48globalement
17:49ça progresse peut-être
17:50mais lentement
17:51beaucoup
17:51on remarque une pause
17:53et on va revenir avec vous
17:54sur l'arrêté
17:56que vous avez pris
17:56dans votre ville de Chalon
17:58sur Saône
17:58vous avez interdit
18:00le drapeau palestinien
18:02vous avez été
18:03la justice a suspendu
18:05l'arrêté
18:06il y avait un appel
18:07ce matin
18:07on va en parler avec vous
18:08dans un instant
18:09Sud Radio
18:10Parlons Vrai
18:12Parlons Vrai
18:12Sud Radio
18:13Parlons Vrai
18:14Valérie Expert
18:15et nous sommes ensemble
18:16pour commenter l'actualité
18:18jusqu'à midi
18:19alors la fête des pères
18:20c'est dimanche
18:21et vous le saviez
18:22parce que la fête des mères
18:23à chaque fois que je le disais
18:24les gens le découvraient
18:25et donc à l'occasion
18:26de la fête des pères
18:27toute la journée
18:29sur Sud Radio
18:29nous vous offrons
18:30un bracelet
18:31de la collection
18:31lettre de la marque
18:32Le Vent à la Française
18:34de très jolis bracelets
18:35made in France
18:36confectionnés à la main
18:37la collection
18:39vous permet
18:40d'exprimer
18:40votre créativité
18:42en personnalisant
18:43votre propre bracelet
18:44donc vous nous appelez
18:450826 300 300
18:47et vous pourrez gagner
18:48un de ces bracelets
18:49pour offrir
18:50à votre papa
18:51un bracelet électronique
18:52un bracelet
18:53c'est malin
18:54c'est pas bien ça
18:55allez
18:56on attend vos appels
18:58Gilles Platret
18:59votre coup de projecteur
19:01sur cet arrêté
19:02vous étiez venu
19:02en parler
19:03chez André Bercoff
19:04cet arrêté
19:05que vous avez pris
19:06pour interdire
19:06les drapeaux palestiniens
19:08dans les manifestations
19:09alors
19:10en fait
19:11il faut replacer ça
19:11dans le contexte
19:12le contexte
19:12c'était
19:13la série des meutes
19:14qui a émaillé
19:15le paysage français
19:16dans la nuit
19:17du 31 mai
19:17au 1er juin
19:18à la suite
19:19de la victoire
19:20du PSG
19:20qu'on évoquait
19:21tout à l'heure
19:22sauf que
19:23là
19:23on était confronté
19:24à une bande organisée
19:26déterminée
19:27de 200 jeunes
19:28environ
19:28venus des quartiers
19:30d'habitat social
19:31qui ont déferlé
19:32sur le centre-ville
19:33c'est la première fois
19:34en réalité
19:34qu'à Chalon
19:35ville tranquille
19:3647 000 habitants
19:37sur les bords de Saône
19:39en pleine Bourgogne
19:40est confronté
19:41à ce genre de phénomène
19:42donc c'est pas un hasard
19:43et ce qui s'est passé
19:43à Chalon
19:44s'est passé ailleurs
19:44et au milieu de l'émeute
19:46puisque les jeunes
19:47étaient vraiment là
19:47non pas pour fêter la victoire
19:48parce que ça c'était
19:49la première salve
19:50d'automobilistes joyeux
19:51et klaxonnants
19:52et ça ça s'est très bien passé
19:53mais ils étaient là
19:54pour faire partir
19:55des fumigènes
19:56et très rapidement
19:56détourner les mortiers
19:58d'artifices
19:58pour les diriger
19:59en direction des forces
20:00de l'ordre
20:00et les caillasser
20:01avec tout ce qui leur
20:01tombait sous la main
20:02et au milieu de tout ça
20:03et je le dis
20:05en ayant pris le temps
20:07non seulement
20:07de regarder les événements
20:08en direct
20:09mais surtout d'avoir
20:10relu les caméras
20:11de vidéoprotection
20:12parce qu'il ne faut pas
20:13parler dans le vide
20:14il faut regarder les images
20:15et comme officier
20:15de politique judiciaire
20:16je peux le faire
20:17le maire a ce pouvoir
20:19et par conséquent
20:20les drapeaux palestiniens
20:21étaient un signe
20:23de ralliement
20:24et ils ont concouru
20:26à rassembler
20:26les émeutiers
20:27à les exciter
20:28et à les jeter
20:30contre les forces
20:31de l'ordre
20:31vous aviez en particulier
20:32un émeutier
20:33je pourrais y revenir
20:34qui portant le drapeau
20:35palestinien
20:36et l'arborant
20:37véritablement
20:37de la main gauche
20:39tenait des pavés
20:40de la main droite
20:40pour les jeter
20:41en direction
20:41des forces de l'ordre
20:42et d'ailleurs
20:43il a été arrêté
20:44et comme on est en France
20:45il a été immédiatement
20:46relâché
20:46et il ne sera jugé
20:47qu'au mois de janvier
20:48en revanche
20:48la suite de ça
20:50c'est l'arrêté
20:51que j'ai pris
20:51pour interdire
20:53l'exposition
20:54du drapeau palestinien
20:55sur une durée
20:57qui est une durée
20:57limitée dans le temps
20:58trois mois
20:59et j'ai pris un deuxième arrêté
21:00où j'ai réduit
21:01à deux mois
21:01puisque le premier
21:02a été suspendu
21:03par la justice
21:03à la demande
21:04du parti socialiste
21:05de quelques associations
21:06d'extrême gauche
21:07et donc
21:08l'arrêté
21:09en fait
21:09est circonscrit dans le temps
21:10dans l'espace
21:11évidemment c'est sur Chalon
21:12je n'interdis pas
21:13des manifestations
21:14pro-palestiniennes
21:15mais par contre
21:16je ne veux pas
21:16que le drapeau
21:17soit arboré
21:18pendant une durée
21:19pour calmer les esprits
21:20et surtout
21:21ne pas inciter de nouveau
21:22à l'émeute
21:23et en fait
21:23le coup de gueule
21:24peut-être
21:25si je veux reprendre
21:25la formule
21:26de l'exercice
21:27auquel nous nous livrons
21:28ce matin
21:28c'est simplement
21:29le coup de gueule
21:30contre les faux naïfs
21:32j'entends parfaitement
21:33que le drapeau palestinien
21:34peut être
21:35un signe sincère
21:37d'une volonté
21:37que la situation humanitaire
21:39s'apaise à Gaza
21:40voire trouve
21:41une solution définitive
21:42par la création
21:43pourquoi pas
21:44moi j'y crois peu
21:44mais en tout cas
21:45j'admets qu'on puisse
21:46le défendre
21:46d'un état palestinien
21:47dans un avenir
21:48plus ou moins proche
21:49ça je le reconnais parfaitement
21:50mais aujourd'hui
21:51ne pas voir
21:52que sur le territoire français
21:54le drapeau palestinien
21:55devient un signe de ralliement
21:57de l'émeute
21:57qu'avait-il à faire
21:58au milieu
21:59de ce rassemblement
22:00de jeunes
22:00face à la police
22:02à la suite
22:02d'une victoire
22:03du PSG
22:04il n'avait rien à faire
22:05et en fait
22:05il est devenu
22:06par l'intervention
22:08progressive
22:08de l'Iran d'abord
22:09et de l'Algérie
22:10aujourd'hui
22:11il est devenu
22:12un signe de ralliement
22:13pour précipiter
22:15le chaos en France
22:16et c'est ça
22:17que je veux dénoncer
22:17aujourd'hui
22:18parce que derrière
22:18la situation de Chalon
22:19on verra bien
22:20ce que le juge dit
22:21puisque le deuxième jugement
22:23sur le deuxième arrêté
22:24c'est ce matin
22:25au tribunal administratif
22:26de Dijon
22:26de toute façon
22:27je ne cèderai pas
22:28si nous ne gagnons pas
22:29nous irons en appel
22:30au conseil d'état
22:31mais nous verrons bien
22:31j'attends sereinement
22:32la décision du juge
22:33toujours est-il
22:34qu'aujourd'hui
22:35la difficulté
22:36c'est de ne pas reconnaître
22:37ce qui se cache
22:38derrière la prolifération
22:39du drapeau palestinien
22:40ça n'est pas simplement
22:41l'étendard
22:43d'une cause humanitaire
22:44c'est devenu
22:44un objet politique
22:45qui est agité
22:46dans nos quartiers
22:47pour semer le chaos
22:48en France
22:48et je le dis
22:49avec une certaine gravité
22:51on m'avait interrogé
22:52il y a quelques mois
22:52sur la mission
22:53que nous avions mis en place
22:54et qui va rendre
22:55dans quelques mois
22:55son rapport
22:56sur l'antrisme iranien
22:58en France
22:58la république islamique d'Iran
23:00est derrière
23:01ces manœuvres
23:02elle agit également
23:03de plus en plus
23:04c'est une vraie difficulté
23:06pour nous en France
23:06avec les services secrets iraniens
23:08elle s'est rapprochée
23:09des services secrets
23:10algériens
23:11pardonnez-moi
23:11elle s'est rapprochée
23:12des services secrets algériens
23:13et par conséquent
23:14elle est en capacité
23:15aujourd'hui
23:16de semer le chaos
23:17en France
23:17par des jeux d'influence
23:19de jeter des jeunes émeutiers
23:20dans les rues
23:21et c'est ce qui s'est passé
23:22chez nous
23:22comme ça s'est passé
23:23ailleurs
23:23dans d'autres villes de France
23:24et ça ne va pas se calmer
23:26qu'on ne soit pas naïf là-dessus
23:27voilà
23:27c'est l'alerte
23:28que je lance aujourd'hui
23:29à votre micro
23:29alors
23:30alors
23:31j'ai juste une question
23:32vous évoquez le fait
23:34que ce soit des associations
23:35qui aient attaqué
23:36votre arrêté
23:37j'avais lu dans la presse
23:38que c'était le préfet
23:39c'est une erreur
23:40ou
23:40non en fait le préfet
23:42alors c'est très bien
23:43que vous m'engageiez là-dessus
23:43parce que j'ai poussé
23:44un coup de gueule
23:45il y a une semaine
23:46à peine
23:47contre le préfet
23:48de Saône-et-Loire
23:48puisque c'est bien
23:50d'abord le parti socialiste
23:51qui a attaqué
23:51le premier arrêté
23:52ce sont quatre associations
23:53d'extrême gauche
23:54qui ont attaqué
23:54le deuxième arrêté
23:55c'est le jugement
23:56de ce matin
23:57le préfet
23:58m'a fait une gentille lettre
23:59pour me demander
24:00de retirer l'arrêté
24:01et il a motivé
24:02cette demande de retrait
24:03avec des éléments
24:04totalement faux
24:04c'est-à-dire que personne
24:05de l'État n'est venu
24:06visionner nos images
24:07après coup
24:08pour se rendre compte
24:08de ce qui s'est passé
24:09et le préfet m'a dit
24:11écoutez monsieur
24:11ça n'est pas conforme
24:12à la proportion
24:13que vous devriez prendre
24:14dans ce genre d'arrêté
24:15je vous demande de le retirer
24:16évidemment j'ai envoyé
24:17promener le préfet
24:17mais ce qui est plus grave
24:18derrière tout ça
24:19c'est que le préfet
24:20ne peut pas me faire
24:21une demande de ce genre
24:22dans un sujet aussi tendu
24:26c'est-à-dire qu'on a
24:27d'un côté un État
24:28notamment du côté
24:29du ministère de l'Intérieur
24:30qui roule des mécaniques
24:32et qui nous dit
24:32on est très fort
24:33on lâche rien
24:34et de l'autre
24:35des préfets
24:36qui au nom du ministre
24:37de l'Intérieur
24:37demandent à des maires
24:38qui osent agir
24:40de retirer les arrêtés
24:41quand ils en prennent
24:42donc c'est cette duplicité
24:43que j'ai dénoncée à l'époque
24:44alors c'est très intéressant
24:45ce que vous dites
24:45parce que c'est une seconde
24:46pour terminer là-dessus
24:48c'est-à-dire que la mauvaise
24:49organisation de l'État
24:51est un problème majeur
24:52Sophie si c'était
24:53une mauvaise organisation
24:54ça irait bien
24:55je pense que l'État
24:56est délicatissant
24:57c'est bien plus que ça
24:58et qu'il a parfois
24:59hélas un double langage
25:00Frédéric
25:00moi j'ai le sentiment
25:02dans cette affaire
25:03que le préfet
25:03dont la mission
25:04est le contrôle de l'égalité
25:05est là plus
25:06dans un contrôle d'opportunité
25:07en intervenant auprès de vous
25:09et finalement
25:10plutôt pour défendre
25:11un pas de vague
25:12ne faisons le moins
25:13de bruit possible
25:14c'est exactement ça
25:14alors qu'il sort de son rôle
25:16il devrait obéir
25:16alors il sort de son rôle
25:18il devrait
25:19alors je ne dis pas
25:19qu'il doit soutenir
25:21aveuglément tous les élus
25:21je ne dis pas ça
25:22simplement
25:23dans la lettre
25:24que je lui ai écrit
25:24et qui a eu un certain écho
25:26sur les réseaux sociaux
25:27puisque j'ai voulu la publier
25:28parce que je ne veux pas
25:29que ça se passe
25:30dans la pénombre
25:30ou une alcôve
25:31dans la lettre
25:33je rappelle
25:33tout ce que depuis
25:34quelques mois
25:35le préfet nous fait subir
25:36je prends un rapide exemple
25:38nous avons monté
25:39une opération de contrôle
25:40d'une épicerie nuit
25:41avec police municipale d'un côté
25:43et les douanes de l'autre
25:44donc un service de l'État
25:45ce contrôle
25:46s'est tellement bien passé
25:47nous étions là pour saisir
25:48du tabac de contrebande
25:49c'est tellement bien passé
25:50qu'on a saisi
25:51une dizaine de kilos
25:52de cigarettes de contrebande
25:53mais qu'on a également
25:54saisi 700 grammes de cocaïne
25:55à partir de là
25:56on nous a fait un procès
25:57en disant
25:58la police municipale
25:59n'a pas à s'occuper
26:00de stupéfiants
26:01sauf que nous ne cherchons pas
26:03ça nous les avons trouvés
26:04le préfet est allé
26:05jusqu'à demander
26:06au directeur des douanes
26:07de ne plus jamais
26:08monter d'opération
26:09avec la police municipale
26:10pour ne pas faire
26:11la publicité
26:12du maire de Chalons-sur-Saône
26:13vous savez quand vous additionnez
26:14tout ça
26:14vous vous dites qu'en fait
26:15ça ne fonctionne pas
26:16l'État en fait
26:18nous empêche d'agir
26:19parce qu'il a sans doute peur
26:20que les maires
26:21prenant des initiatives
26:22aillent beaucoup plus loin
26:23que lui
26:23mais nous nous agissons
26:24au nom de la population
26:25et je peux vous garantir
26:26que nos concitoyens
26:27un sondage est sorti
26:29sur mon arrêté
26:3072% de personnes favorables
26:32la majorité silencieuse
26:33les français
26:33dans leur ensemble
26:34attendent simplement
26:35que nous agissions
26:36un maillage paralysant
26:39double réaction
26:41première réaction
26:41sur le fait
26:42qu'on sait bien
26:43qu'aujourd'hui
26:43la gauche
26:44dans son ensemble
26:45ne vit que là-dessus
26:47que sur ces sujets
26:47on va parler ensuite
26:48de Rima Hassan
26:49mais elle arrive plus
26:50elle est totalement déconnectée
26:51de ce que veut le peuple
26:52donc elle cherche
26:53son nouvel électorat
26:54de manière tout à fait cynique
26:56et elle utilise
26:57ses sujets
26:57systématiquement
26:58donc évidemment
26:59elle ne dira rien
26:59contre les drapeaux palestiniens
27:00parce qu'elle espère
27:01que ce sera
27:01et son nouvel électorat
27:03qu'elle a du mal
27:04quand même à mobiliser
27:05lors des élections
27:06du moins intermédiaires
27:07et ses nouveaux militants
27:08elle ne vit plus que pour ça
27:09pour sauver les sièges
27:10de quelques députés
27:11qui feraient mieux
27:12d'être à mon avis
27:13remplacés
27:14avec un système
27:15qui est plus représentatif
27:16deuxième réaction
27:17effectivement le problème
27:19c'est qu'on voit
27:19monsieur le maire
27:20Gilles Plattray
27:20qui agit comme d'autres maires
27:22localement
27:22puisque la population
27:23pour la population locale
27:25pour les français
27:25et qui est empêchée
27:27par un état
27:28dont je rappelle
27:29encore une fois
27:30que son premier rôle
27:31est d'assurer
27:32la sécurité
27:32sur le territoire national
27:34le contrat social
27:37tacite
27:37qui nous lie tous
27:38en tant que citoyens
27:39on a abandonné
27:40une partie de notre liberté
27:41en termes de
27:42on ne se fait pas justice
27:43soi-même
27:44parce qu'on dit
27:45ok
27:45il y a une justice
27:46et une sécurité
27:48qui est mise en place
27:50par l'état
27:50aujourd'hui en fait
27:51on peut parler
27:52encore d'un arrêté
27:53liberticide
27:54pour empêcher
27:54les chiens
27:55d'aller sur un marché
27:55l'état réduit au maximum
27:57les libertés des français
27:58et il est incapable
27:59incapable d'assurer la sécurité
28:01c'est fondamental
28:02de rappeler ça
28:02parce que sans sécurité
28:04la sécurité
28:05c'est la première des libertés
28:06sans ça
28:07vous ne pouvez pas vivre
28:07tranquillement
28:08et là c'est déplorable
28:09de voir que non seulement
28:09évidemment il y a une gabegie
28:10parce que s'il y a des services
28:11de l'état qui agissent
28:12donc les douanes
28:13en l'occurrence
28:13avec la police municipale
28:14et qu'ensuite
28:15on explique
28:16qu'en fait
28:16donc au niveau du ministère intérieur
28:18donc qu'on est retaillé
28:19ou disons les noms
28:20interdisent
28:21agissent en tout cas
28:22pour que l'état
28:23ne puisse pas aider les maires
28:24et bien c'est l'argent
28:25des français
28:25qui a jeté à la poubelle
28:26c'est la sécurité des français
28:27qui n'intéresse visiblement
28:29pas l'état
28:30et c'est très grave
28:30pour la suite
28:31on va marquer une pause
28:32on va parler de Rima Hassan
28:33parce que c'est dans la continuité
28:35quand on voit
28:35à quel point
28:36le ministre des affaires étrangères
28:39s'exprime
28:39sur ce qui s'est passé
28:41sur cette aventure grotesque
28:44de cette flottille
28:45de
28:46oui
28:46le bateau selfie
28:48je trouve que ça va assez bien
28:49la croisière selfie
28:50avec
28:51ces rassemblements
28:52où des députés
28:53de la république
28:54profèrent des mensonges
28:56harangues la foule
28:57avec des mensonges
28:59moi
29:00ça me pose
29:01certaines questions
29:02on y revient dans un instant
29:03Sud Radio
29:04Parlons vrai
29:06Parlons vrai
29:06Sud Radio
29:07Parlons vrai
29:08Sud Radio
29:10le 10h midi
29:11mettez-vous d'accord
29:12Valérie Expert
29:13avec vous sur Sud Radio
29:15on va évidemment parler
29:17de Rima Hassan
29:18et de Greta Thunberg
29:19je précise que
29:20le gouvernement
29:21le gouvernement
29:23suédois
29:24a dit
29:24à ses risques
29:25et périls
29:25elle savait
29:27les dangers
29:28de cette opération
29:29c'était
29:30pas recommandé
29:31donc on va pas
29:32s'investir là-dedans
29:32au contrario
29:33de Jean-Noël Barraud
29:35qui en fait des tonnes
29:36et des tonnes
29:37depuis hier
29:38je dirais qu'on parle
29:38quand même
29:39de ce qui s'est passé
29:39dans ce collège
29:40de Haute-Marne
29:41il y avait un contrôle
29:42comme c'est le cas
29:44dans de nombreuses villes
29:46contrôle par des gendarmes
29:47contrôle des sacs
29:49et visiblement
29:50un élève
29:50de 15 ans
29:51a sorti un couteau
29:52et a assassiné
29:53une assistante
29:55d'éducation
29:56victime âgée
29:57de 31 ans
29:58qui a succombé
29:59à ses blessures
30:00dans la matinée
30:01donc on ne connaît pas
30:02évidemment
30:03les circonstances exactes
30:05du déroulement
30:05de ça
30:06mais il y a des contrôles
30:08maintenant
30:08je l'ignorais
30:09moi fait par les gendarmes
30:10dans les établissements scolaires
30:11je vous confirme
30:12effectivement
30:12gendarmes ou policiers
30:13on est obligé
30:14aujourd'hui
30:15de fouiller régulièrement
30:18par des opérations
30:18on ne le fait pas quotidiennement
30:19mais régulièrement
30:20dans les sacs
30:21parce qu'on sait
30:21qu'un grand nombre
30:22d'armes blanches
30:23en particulier
30:24rentrent dans les collèges
30:25et les lycées
30:26ça c'est une réalité de terrain
30:28c'est vrai qu'il n'existait pas
30:29il y a quelques années
30:29alors on allait dire
30:31tant mieux
30:31parce qu'au moins
30:32là pour le coup
30:33l'état prend sans doute
30:34la mesure
30:34de ce qui est en train
30:35de se passer
30:36et diligente
30:36des forces de l'ordre
30:38pour le faire
30:38mais le vrai souci
30:40alors encore une fois
30:40sous réserve de l'analyse
30:42de ce qui s'est passé
30:43précisément dans ce collège
30:44et on ne va pas verser
30:45comme d'autres le font
30:46à bras accourcis
30:47dans la démagogie
30:48pour en tirer
30:49des conclusions hâtives
30:50mais je veux simplement
30:50rappeler une chose
30:51et ça ça se joue
30:53dès l'école maternelle
30:54c'est que nous voyons
30:55et les mères peuvent le dire
30:56je pense
30:57et c'est même pas
30:58je pense j'en suis certain
30:59y compris dans des villages
31:00pas simplement dans des villes
31:01nous voyons des enfants
31:03de plus en plus violents
31:04arriver dans nos établissements
31:06scolaires
31:06je dis dès la maternelle
31:08moi quand on m'apprend
31:09qu'un gamin
31:09a défoncé à coup de pied
31:11une porte de la cantine
31:12c'est qu'on a quand même
31:14un souci
31:14donc tout ça se mêle
31:15alors qu'est-ce qui joue là-dedans
31:17parfois ça peut être
31:18des problèmes de santé mentale
31:19ça arrive
31:20mais il se multiplie
31:21nous avons une vraie difficulté
31:23aujourd'hui
31:23sur la multiplication
31:24des problèmes de santé mentale
31:25dans notre jeunesse
31:26ça peut être aussi
31:27très clairement
31:28une éducation
31:29qui est soit
31:30totalement absente
31:31soit laisse se développer
31:32une atmosphère de violence
31:34dans laquelle
31:34les enfants vont baigner
31:35et qu'ils vont naturellement
31:36reproduire
31:37dans le milieu scolaire
31:38avec leurs camarades
31:39dans la rue
31:39un peu partout
31:40donc là aussi
31:41c'est une alerte
31:41parce que je suis mère
31:43maintenant depuis 11 ans
31:43je peux vous dire
31:44que hélas
31:45la situation
31:46a terriblement évolué
31:48dans le mauvais sens
31:49depuis une dizaine d'années
31:50et le Covid
31:51en fait
31:51a été comme un élément
31:52de bascule
31:53je ne dis pas
31:53que c'est la faute du virus
31:54le confinement
31:55n'a pas arrangé les choses
31:56non non
31:56le confinement
31:57n'a pas arrangé les choses
31:58mais en tout cas
31:59il y a une exaspération
32:00une exacerbation
32:02de la violence
32:03aujourd'hui au quotidien
32:04et ça se joue
32:04notamment dans le milieu scolaire
32:06j'ai bien peur
32:06que ce matin
32:07on en ait eu une illustration
32:08dans ce collège
32:09de l'Haute-Marne
32:09et je pense qu'Emmanuel Macron
32:11va remâcher sa phrase
32:13lorsqu'il évoquait
32:14une passion
32:15pour le drame
32:15permanent
32:16et les petites polémiques
32:18et en parlant
32:19de brainwashing
32:19de certains
32:20je pense que
32:22cette phrase
32:23il peut la ravaler
32:25et la réfléchir
32:26Samuel Laffont
32:27sur ce drame
32:28qui est un drame
32:29qui est un fait divers
32:30mais qui est un fait
32:31de société également
32:33comment imaginer
32:34qu'un enfant de 15 ans
32:35avec un couteau
32:36arrive à tuer quelqu'un
32:38arrive à tuer un adulte
32:39avec des gendarmes à côté
32:41c'est invraisemblable
32:43ça veut dire
32:43que c'était un couteau
32:44non pas un canif
32:45inoffensif
32:47ça veut dire
32:47que c'était
32:48quelque chose d'important
32:49écoutez Valérie
32:50j'ai trouvé
32:50les propos
32:51d'Emmanuel Macron
32:52insupportables
32:52puisqu'on a de plus en plus
32:54tendance
32:55depuis quelques décennies
32:55dans ce pays
32:56à avoir une pseudo-élite
32:58totalement déconnectée
32:59qui a l'impression
33:01que remontent
33:02les français
33:03comme problème au quotidien
33:04les français sont bien conscients
33:05de ce qui se joue
33:05dans notre pays
33:06les problèmes de la sécurité
33:07les problèmes de pouvoir d'achat
33:08les problèmes de santé
33:09on voit que c'est un sujet majeur
33:10notamment pour les prochaines municipales
33:12et bien à chaque fois
33:13on a quelques-uns
33:13en haut
33:14au sommet du pouvoir
33:15qui expliquent
33:16que les français
33:17seraient trop cons
33:17qu'ils ne comprennent pas
33:18et qu'il faut qu'ils pensent
33:19à autre chose
33:19je trouve ça personnellement
33:20insupportable
33:21ils ont un comportement
33:22totalement antidémocratique
33:23de manière générale
33:24dans leurs actes
33:26et même dans leurs principes
33:27de leur manière
33:27de voir le peuple
33:29ensuite sur le sujet
33:30de la sécurité
33:31malheureusement
33:32vous l'avez dit
33:33cette surveillante
33:34serait décédée
33:36elle est décédée
33:37c'est confirmée
33:38j'ai envie de dire
33:39que c'est la suite logique
33:40malheureusement
33:41de l'impunité permanente
33:44qui est installée
33:44alors c'est lié
33:45à ce que vient de dire
33:46Gilles Platré
33:46c'est-à-dire qu'il y a
33:47une violence
33:48qui est de plus en plus
33:48prégnante
33:49très jeune
33:50avant c'était au lycée
33:52puis après c'est tombé
33:53c'est descendu au collège
33:54puis en école primaire
33:56on en parlait
33:56il y a quelques années
33:56et maintenant
33:57c'est également maternelle
33:58avec des élèves
33:58qui sont extrêmement violents
33:59sauf que
34:00il y a deux possibilités
34:01soit l'individu
34:03et jugé pénalement
34:04et considéré responsable pénalement
34:06soit ce sont ses parents
34:07et quand on fait
34:07dès les premières années de droit
34:08on l'apprend ça
34:09en fait si c'est pas
34:10la responsabilité de l'enfant
34:11c'est la responsabilité
34:12des parents
34:13mais c'est vraiment
34:14un oubli total
34:15parce que les parents
34:16ne semblent rien craindre
34:17et je termine là-dessus
34:18on parle souvent de la justice
34:19en disant que
34:20il y a un volet éducatif
34:22réinsertion pour les prisonniers
34:24ça c'est souvent
34:24d'ailleurs la gauche
34:25qui dit ça
34:26et qui ne parle que de ça
34:27qui ne parle pas de la peine
34:28en tant que condamnation
34:29mais également
34:30un aspect dissuasif
34:31lorsque la justice
34:32n'est plus du tout dissuasive
34:34on vit dans une société
34:35où ceux qui n'ont
34:36aucune considération
34:37pour les français autour d'eux
34:39pour les concitoyens
34:40et bien peuvent se permettre
34:41de voler
34:42d'agresser
34:43voire de tuer
34:44et ça devient normalité
34:46et c'est pas
34:46contrairement à ce que certains disent
34:47à cause des jeux vidéo
34:48ou à cause des films violents
34:49ou je ne sais quoi
34:50c'est simplement
34:51parce qu'ils savent
34:51qu'ils peuvent tout faire
34:52et qu'ils n'ont aucune crainte
34:53Juste un mot Sophie
34:54avant de vous donner la parole
34:55la maman d'Elias
34:56vous savez ce jeune homme
34:58qui a été poignardé
35:00par deux jeunes
35:02qui eux-mêmes
35:03avaient interdiction
35:04de se voir
35:04enfin les juges
35:05ont prononcé une peine
35:06d'éloignement
35:06contre deux individus
35:08qui vivaient
35:09dans la même tour HLM
35:12ces deux ont assassiné
35:14Elias
35:14qui sortait d'un match de foot
35:15elle était ce matin
35:16chez nos confrères
35:17de BFM TV
35:18et elle disait
35:19Elisabeth Borne
35:20veut prendre le temps
35:21de réfléchir
35:22mais on n'a plus le temps
35:23de réfléchir
35:23il faut agir
35:24c'était avant ce meurtre
35:26c'était avant cet assassinat
35:27et effectivement
35:29on a des mots
35:30des paroles
35:31et les drames
35:31se succèdent
35:32Ce qui est insupportable
35:33c'est que pendant tout ce temps
35:34où ils réfléchissent
35:35on a des français qui meurent
35:36des français qui sont agressés
35:37des femmes qui sont violées
35:38dans le pays
35:38et ça dure depuis des années
35:39et ça fait des années
35:40que les français disent
35:40qu'est-ce que vous faites
35:41pour notre sécurité ?
35:42Alors je partage évidemment
35:44tout ce qui est dit
35:44sauf que je ne suis pas
35:46tout à fait sur la même ligne
35:47je pense que la dégradation
35:50de l'éducation
35:52donnée par les parents
35:53est terrible
35:54C'est ce que dit Gilles Clatray
35:54Vraiment la dégradation
35:56de l'éducation
35:57et je crois
35:58qu'aujourd'hui
35:58il faut lancer
35:59un appel national
36:00aux parents
36:00il ne faut pas dire
36:01ce n'est pas
36:02la responsabilité pénale
36:03ceci etc
36:04c'est stop
36:04je pense qu'en chaque début
36:06d'une année scolaire
36:06on devrait convaincre
36:07les parents
36:07qu'ils aient un jour
36:09ou deux jours
36:09en disant voilà
36:10ils doivent respecter
36:11vos enfants
36:12l'éducation
36:12sinon ils seront virés
36:13immédiatement
36:14vous aurez une amende
36:16si etc
36:16je crois que
36:18la mobilisation
36:19des parents
36:19est fondamentale
36:20et il ne faut pas croire
36:21que c'est uniquement
36:22les banlieues
36:22qui n'éduquent pas
36:23leurs enfants
36:23les petits bourgeois
36:25c'est probablement
36:28moins visible
36:30mais tous les parents
36:32les parents ont peur
36:33de leurs enfants
36:34aujourd'hui
36:34ils ne veulent pas
36:35être sévères
36:36la sévérité
36:37n'est pas supposable
36:38on considère
36:38depuis mai 68
36:39moi je pense que
36:40c'est depuis mai 68
36:41que l'enfant
36:42est une petite personne
36:43qui a tous les droits
36:44on le voit au restaurant
36:46un homme de 2 ans
36:47à qui on dit
36:48tu veux une seule menière
36:49ou tu veux un steak machin
36:52on lui donne le choix
36:53sur tout
36:54on lui donne ensuite
36:55une petite tablette
36:55pour qu'il se distraie
36:56pendant le repas
36:57il n'y a plus du tout
36:58d'éducation
36:58non mais
36:59on n'y arrivera pas
37:00mais il y a
37:01relisé Maurice Berger
37:02je suis désolé
37:03de le citer à chaque fois
37:04qui il y a 20 ans
37:05avait écrit un livre
37:06si nous ne voulons pas
37:07que nos enfants
37:07deviennent des barbares
37:08et il racontait
37:09exactement le processus
37:10de ce qui est en train
37:11de se passer
37:11j'avais interrogé
37:12un autre pédopsychiat
37:13quel processus ?
37:14d'un
37:15dans sauvagement
37:16dans sauvagement
37:17par des parents
37:18qui sont dépassés
37:19par des parents
37:19par des mères seules
37:20souvent
37:21par des gens
37:22qui élèvent leurs enfants
37:23c'est compliqué à dire
37:26non non non
37:27il n'y a pas de mère
37:28en fait
37:29il n'y a pas de père
37:29il y a l'atelier
37:30pendant les repas
37:31avec de la violence aussi
37:32il y a tout
37:33qui était ensemble
37:33il y a 20 ans
37:35il y a une question communautaire
37:35où finalement
37:36tout le monde
37:37surveille tout le monde
37:38et en fait
37:38personne ne peut
37:39surveiller personne
37:39il y a 20 ans
37:43qu'est-ce qu'il faut faire ?
37:44il m'avait dit
37:44il faut se barrer
37:44il faut quitter ce pays
37:46et pour aller où ?
37:47je ne sais pas
37:47mais en tout cas
37:48il prévoyait
37:49c'est un phénomène mondial
37:50il prévoyait ce qui se passait
37:51lisez le livre
37:53vous n'êtes pas d'accord
37:54avec ça ?
37:55non pas d'accord
37:55sur phénomène mondial
37:56lisez le livre
37:57de Maurice Berger
37:57où il demande
37:58à des gamins
37:59de 10 ans
37:598 ans
38:0010 ans
38:00de dessiner un visage
38:02avec une expression
38:02la joie
38:03la peine
38:04la colère
38:05ils sont incapables
38:06de le faire
38:06parce qu'ils ne savent pas
38:07ce que c'est
38:07parce qu'on n'a pas joué
38:08avec eux
38:08parce qu'on ne leur a pas parlé
38:10parce qu'on ne les a pas éduqués
38:11c'est ce à quoi
38:13il est confronté
38:13lui dans les centres
38:14je redis cet exemple
38:16où un gamin de 15 ans
38:17avait failli en tuer un autre
38:18il lui dit
38:18pourquoi tu ne l'as pas tué
38:19il dit
38:20parce que mon copain
38:20m'a retenu par la capuche
38:21c'est pas parce qu'on ne tue pas les gens
38:23c'est parce qu'on m'a empêché
38:24de le faire
38:25on en est là
38:26la conscience du bien
38:27du mal
38:28de la violence
38:28n'existe plus
38:29sur ce terrible fait divers
38:33par rapport aux autres pays
38:34vous disiez justement
38:36que ce n'était pas partout pareil
38:37il y a quand même un phénomène
38:38que le phénomène prenne de l'ampleur
38:41c'est une chose
38:42mais maintenant
38:42on ne peut pas dire
38:42que ce soit un phénomène mondial
38:44déjà
38:44dans notre société
38:45française
38:46il y a un mot qu'on ne connait plus
38:47occidental en tout cas
38:48occidental
38:49il y a un mot qu'on ne connait plus
38:50c'est altruisme
38:51oui c'est ça
38:52altruisme on ne sait pas
38:53ce que ça veut dire
38:53et si on interroge les jeunes
38:54dans la rue
38:55ils ne savent pas ce que ça veut dire
38:55non pas parce que ces jeunes
38:56soient idiots
38:57mais c'est parce que
38:58ni l'éducation
38:58ni la famille
38:59personne ne leur a appris
39:00ce que c'est que
39:01de regarder l'autre
39:02de s'intéresser à l'autre
39:03voire de mettre l'autre
39:04avant soi
39:05il y a plein de sociétés
39:06en Asie
39:07j'en parlais
39:08il y a une semaine
39:10en revenant notamment
39:11d'un long voyage
39:15quand vous arrivez le premier
39:17dans votre entreprise
39:19vous vous garez
39:19au plus loin du parking
39:20pour permettre à ceux
39:21qui arriveront les derniers
39:22d'avoir moins à marcher
39:24dans les pays asiatiques
39:26depuis très très très longtemps
39:27les gens portent le masque
39:28dès qu'ils sont malades
39:29et c'est donc
39:30ils portent le masque
39:31non pas pour se protéger
39:31du virus de l'autre
39:32mais pour empêcher l'autre
39:33d'attraper son virus
39:34ça c'est l'altruisme
39:36on ne connait plus ce mot
39:38et donc on n'est pas éduqué
39:39on n'est plus éduqué
39:39donc c'est juste pour ça
39:41que je n'étais pas d'accord
39:41sur le fait que
39:42ce soit partout dans le monde
39:43c'est loin d'être le cas
39:44il y a encore des pays
39:45où l'autre
39:45on lui porte une considération
39:47et ça change beaucoup de choses
39:48dans le fonctionnement du quotidien
39:50et dans son rapport à l'autre
39:51un éditeur me signale
39:52parce que je pense
39:53que les informations arrivent
39:54il me dit
39:54un gamin de 15 ans
39:54vient de tuer une enseignante
39:55et blesser un gendarme
39:57donc il a en plus
39:58blessé le gendarme
39:59c'est à dire qu'il faut imaginer
40:00la force aussi physique
40:02de ces personnes
40:03de la colère
40:05Sophie pourquoi je vous parlais
40:06de chaîne pénale
40:07et d'action de l'Etat
40:08puisque évidemment
40:09il y a un sujet d'éducation
40:10mais l'action immédiate de l'Etat
40:11qui doit obtenir des résultats
40:13ce que j'attends du politique
40:14c'est d'obtenir des résultats
40:15pour la France et pour les Français
40:16pas du blabla
40:17si vous voulez faire de la philosophie politique
40:18ou écrire
40:18vous pouvez le faire
40:19vous pouvez faire les deux à la fois
40:20mais l'action du responsable politique
40:22c'est de prendre des décisions
40:23de les faire appliquer
40:24pour la France et pour les Français
40:25si parfois il y a du pouvoir
40:27on peut se le donner
40:28c'est une histoire d'éducation
40:29alors qu'est-ce que vous feriez
40:30monsieur le maire
40:31c'est arrivé dans une école près de chez vous
40:32vous faites quoi ?
40:33Sophie juste pour terminer
40:34l'action immédiate de l'Etat
40:36évidemment qu'il y a du souci d'éducation
40:38parfois dans des familles
40:40qui sont d'origine immigrée
40:41pas que mais parfois
40:42avec des modèles familiaux
40:43qui sont différents
40:44de ceux dont on a l'habitude
40:46mais l'action immédiate de l'Etat
40:48doit être la suivante
40:49parce que vous disiez
40:49que même dans certaines familles
40:50dites bourgeoises
40:52il peut y avoir des problèmes
40:53l'Etat ne va pas se mettre
40:55dans toutes les familles
40:55on n'est pas en URSS
40:57donc l'action de l'Etat
40:58doit être
40:58attention
40:59vous faites des choix
41:00vous avez des responsabilités
41:02et vous devez simplement
41:03les suivre
41:04il y a des conséquences en acte
41:05mais vous faites quoi ?
41:06alors monsieur le maire
41:08qu'est-ce que vous faites ?
41:09c'est arrivé près de chez vous
41:10on a
41:11et heureusement
41:12ça n'est pas encore le cas
41:13mais vous savez
41:13des protocoles agressions
41:15pour des agents
41:16de la ville de Chalon
41:17j'en reçois
41:18hélas régulièrement
41:19notamment sur des faits
41:21qui peuvent être reprochés
41:22à des enfants
41:23qui sont trop violents
41:23et lorsqu'on en fait la remarque
41:25les parents
41:26débarquent
41:28à l'école
41:29ou dans la structure
41:31pré-scolaire
41:31pour agresser verbalement
41:33et menacer
41:33nos agents
41:35en les traitant de racistes
41:36si la famille
41:37est d'origine étrangère
41:38en me disant
41:38c'est forcément
41:39à cause de la couleur
41:40de notre peau
41:40que vous avez été injuste
41:42avec mon enfant
41:42qui est un ange
41:43ou pour d'autres motifs
41:44donc ça c'est la réalité
41:46je pense que
41:46des expulsions immédiates
41:48sont nécessaires
41:49vous ne pouvez pas le faire
41:50monsieur le maire
41:51mais attendez
41:51vous me demandez
41:52ce que je voudrais faire
41:53non non
41:53ce que vous feriez
41:54aujourd'hui
41:55mon pouvoir
41:55était là
41:56c'est très limité
41:56aujourd'hui
41:57mon pouvoir
41:57était là
41:58c'est très limité
41:58alors si
41:58on en revient
41:59au problème
42:00que j'ai exposé
42:00tout à l'heure
42:01c'est à dire que
42:01les maires veulent bouger
42:02en tout cas
42:03il y a un certain nombre
42:03d'élus qui veulent le faire
42:04et l'état
42:05ne nous donne pas
42:05les moyens de le faire
42:06mais le vrai problème
42:07de tout ça
42:08et je pense que vous avez
42:08vraiment posé le problème
42:09de l'éducation
42:10c'est en fait
42:11un problème d'autorité
42:12regardez tous les mots
42:14dont souffre notre pays
42:15c'est toujours
42:15l'affaiblissement
42:16de l'autorité de l'état
42:17qui amène
42:18à ce que la violence
42:20se développe sur le terrain
42:21mais c'est une loi de l'histoire
42:22face à la violence naturelle
42:24parce qu'elle existe
42:25cette violence
42:25dans la société
42:26dans l'humanité
42:26hélas
42:27il ne faut pas être naïf
42:28si vous n'avez pas
42:29un état fort
42:30qui se donne le moyen
42:31de protéger la société
42:32contre ceux qui développent
42:33la violence
42:33et bien vous avez
42:34la situation actuelle
42:35et elle va encore empirer
42:36hélas
42:37elle empirera
42:37parce qu'il n'y a pas
42:38de solution immédiate
42:39pour rétablir l'autorité
42:40de l'état
42:41enfin je suis libéral
42:42en économie
42:43mais je suis forcément
42:44très favorable
42:45à ce que l'état
42:45restaure son autorité
42:47ça ne peut pas être autrement
42:48dans une société comme la nôtre
42:49quand on prend les choses
42:51froidement
42:51vous avez un jeune
42:54de 15 ans
42:55qui a tué
42:55une surveillante
42:57et qui a blessé
42:57un gendarme
42:58est-ce que vous vous rendez compte
43:00on se retrouve dans un instant
43:02Sud Radio
43:04c'est votre opinion
43:05qui compte
43:06j'adore Sud Radio
43:07et alors
43:07des choses positives
43:09à prendre
43:10et des informations
43:12que l'on n'a pas ailleurs
43:13Sud Radio
43:14parlons vrai
43:15gagnante
43:16nous avons un gagnant
43:17ou une gagnante
43:17Christ de Toulouse
43:18qui a gagné
43:19donc ce magnifique bracelet
43:22de la collection
43:23lettres
43:23de la marque
43:24le vent à la française
43:25donc une marque française
43:27tout est fait en France
43:29un cordon garanti à vie
43:31pour la fête des pères
43:32une bonne idée
43:33que d'offrir ce bracelet
43:35Radio Sud Radio
43:35et le vent à la française
43:36donc vous offre ce bracelet
43:39tout au long de la journée
43:40vous pourrez jouer
43:40pour en remporter d'autres
43:42Samuel j'ai oublié
43:43votre coup de gueule
43:44rapidement
43:45j'ai hésité
43:48au début je pensais
43:49vous parler de ce qu'Eric Zemmour
43:51a évoqué ce matin
43:52dire l'ensauvagement
43:54multiplication des violences
43:55les fausses excuses
43:56suite aux émeutes
43:58après la victoire du PSG
43:59on ne veut pas dire simplement
44:01que les émeutes
44:02sont responsables
44:02qui doivent être poursuivis
44:04et condamnés
44:04je voulais également
44:05vous parler de la situation
44:06en Nouvelle-Calédonie
44:07puisque
44:07en Nouvelle-Calédonie
44:13on a l'impression
44:13qu'il y a un abandon
44:14on a lancé une grande campagne
44:15et reconquête
44:16Sarah Gnafo a signé une tribune
44:17dans un média local
44:18c'est largement repris là-bas
44:19les Calédoniens ont l'impression
44:21d'être abandonnés par l'État
44:22il y a eu trois référendums
44:23pour rester en France
44:25et à chaque fois
44:25on a l'impression
44:26que l'État s'en fiche
44:27et qu'on va redemander
44:29aux Calédoniens
44:29ce qu'ils veulent
44:29les Calédoniens l'ont dit
44:30depuis des années
44:31il y a plein d'actions à mener
44:32il faut déjeler
44:33le corps électoral sur place
44:34il faut savoir
44:35qu'il y a des Français
44:35qui ne peuvent pas voter
44:36participer aux élections
44:38investir évidemment
44:39économiquement
44:41et puis arrêter d'être
44:43d'être naïf
44:44quand on voit
44:45qu'il y a des indépendantistes
44:46qui discutent directement
44:47soit avec la Chine
44:48soit avec l'Azerbaïdjan
44:49pour signer des accords
44:50pour notamment
44:52faire exploiter notre nickel
44:54par d'autres nations
44:54etc.
44:55donc là il faut une fermeté
44:56et on a l'impression
44:56que l'État perd son temps
44:58mais mon coup de gueule
44:59finalement
44:59il est contre cette gauche
45:02qui aujourd'hui
45:03milite
45:04pour censurer
45:05un spectacle dans l'Allier
45:06un spectacle
45:07qui s'appelle
45:08les Murmures de la Cité
45:09un spectacle historique
45:10pourquoi ?
45:11simplement parce que
45:12Pierre-Edouard Sterrin
45:13donc le fondateur
45:14de Smartbox
45:15a financé
45:16via le Fonds du Bien Commun
45:17donc le Fonds du Bien Commun
45:18c'est un fonds qui
45:19permet de financer
45:21des oeuvres
45:21et des associations
45:22a choisi de financer
45:24ce spectacle
45:24pour une fois
45:25qu'on a un spectacle
45:26clairement
45:27on est en France périphérique
45:28on n'est pas
45:29en pleine métropole
45:30il y a des locaux
45:32qui se mobilisent
45:33pour faire ce spectacle
45:34avec 300 personnes
45:35des cavaliers
45:36une grande fresque
45:38historique
45:38pardon
45:38sur 2000 ans
45:39et bien
45:40la gauche a pris
45:41le prétexte
45:42que Pierre-Edouard Sterrin
45:42finance ce spectacle
45:43pour demander
45:44qu'il y ait une suppression
45:44des subventions
45:45et que le spectacle
45:46n'ait pas lieu
45:47alors si vous voulez
45:48y aller
45:48c'est un moulin
45:49dans l'Allier
45:50le 11, 12 et 13 juillet
45:51et j'espère bien
45:52que ce spectacle
45:52comme d'autres
45:53pourront avoir lieu
45:54parce que c'est une chance
45:54pour les Français
45:56qui sont sur place
45:56et on ne comprend pas
45:57que la gauche
45:57soit aussi
45:58ce mobilise aussi fondamentalement
46:00avec cette gauche
46:01j'ai entendu parler
46:01d'un festival
46:02d'un salon du livre également
46:04où la gauche
46:06s'est mobilisée
46:07enfin la gauche
46:07et les fils
46:07s'est mobilisée
46:08auprès de la mairie
46:09pour empêcher
46:09la venue de Christine Kelly
46:11dans cette manifestation
46:14Dimitri Casali
46:15et Historoc
46:16cet opéra
46:17qui reprend
46:18tous les grands tableaux
46:19de l'histoire de France
46:20et qui essaye
46:21d'être saboté
46:22à chaque fois
46:22par les associations
46:24d'extrême-gauche
46:24ou parties d'extrême-gauche
46:26et qui à chaque fois
46:27rencontre un succès
46:28populaire énorme
46:29Dimitri vient de réunir
46:314000 jeunes
46:32et voilà
46:33je pense qu'il y a
46:34une bataille culturelle
46:35c'est pas la peine
46:36de se le cacher
46:36et donc
46:37tout ce qui n'appartient pas
46:39à l'écosystème
46:40et les fils
46:41doit être rejeté
46:42et parfois par la violence
46:43puisqu'ils n'hésitent pas
46:44à faire du blocage
46:45donc c'est un combat
46:46voilà
46:47il faut le mener
46:47et il faut relayer
46:48les appels
46:49après tout
46:50c'est aussi une notion
46:50de diversité culturelle
46:52sinon on n'aura que
46:53de la soupe d'extrême-gauche
46:55à digérer
46:55et elle n'est pas digérable
46:57et je rappelle que
46:57la lettre aux escrocs
46:58de l'islamophobie
47:00qui font le jeu
47:00des racistes
47:01qui est écrit par Charpe
47:02qui est joué en pièce de théâtre
47:03Charpe qu'on peut
47:04difficilement accuser
47:05de racisme
47:06ou de faire le jeu
47:09de la droite
47:10Charpe assassiné
47:12je le rappelle
47:12en 2015
47:13par des terroristes
47:15cette pièce
47:17ne peut pas être jouée
47:18dans 99% des cas
47:20à la Sorbonne
47:21en particulier
47:21où cette pièce
47:22n'a pas pu être jouée
47:23par opposition
47:24d'un certain nombre
47:25de personnes
47:26donc c'est un sujet
47:27important
47:28revenons quand même
47:29au sujet
47:29de la matinée
47:30avec
47:32cette
47:32surveillante
47:33tuée
47:35d'un coup de couteau
47:35enfin de plusieurs coups de couteau
47:37poignardé
47:37par un élève
47:39de 15 ans
47:40un gendarme
47:40a été blessé
47:42lors d'un contrôle
47:43justement
47:44qui portait
47:45sur
47:45les armes
47:47introduites
47:47dans les collèges
47:48Sophie
47:49vous vouliez
47:50évoquer les parents
47:53évoquer quoi ?
47:54qu'est-ce qu'il va devenir
47:55ce jeune ?
47:57d'abord je trouve que
47:58c'est un drame
47:59je suis bouleversée
48:00vraiment
48:01donc déjà là
48:02c'est un moment particulier
48:04donc
48:04c'est à ça qu'il faut penser
48:06à tout
48:07elle a des enfants
48:07j'en sais rien
48:08je me suis trompée
48:09en fait je voulais qu'on parle
48:10d'Emmanuel Macron
48:11et de sa réaction
48:11pardon
48:13Emmanuel Macron
48:15qui tweet
48:16la surveillante poignardée
48:19donc la nation
48:20est en deuil
48:21et le gouvernement
48:22mobilisé pour faire reculer
48:23le crime
48:24et il dit
48:25il dénonce
48:26le déferlement
48:26d'une violence
48:28insensée
48:29là c'est très embêtant
48:30politiquement
48:31c'est très embêtant
48:32c'est très embêtant
48:34parce qu'il a dit
48:35exactement le contraire
48:36médiatiquement
48:37avec des mouvements
48:39de bras
48:39et des convictions
48:41extraordinaires
48:42en deux jours
48:42c'est un drame
48:43il emploie
48:45un vocabulaire
48:46que ce soit le frérot
48:47ou le brainwashing
48:49d'un côté
48:51il accuse
48:53les médias
48:54la presse
48:55les faits divers
48:55le lendemain
48:56il se trouve confronté
48:57son propre gouvernement
48:58il se trouve confronté
48:59à la bêtise
49:00qu'il a dit
49:01c'est pas son propre gouvernement
49:03il a choisi personne
49:03il choisit plus rien
49:04et puis je vais vous dire
49:05quelque chose
49:06on s'en fout de ce qu'il dit
49:06maintenant
49:07parce qu'il y a un moment
49:08c'est trop
49:08c'est peut-être ça la vérité
49:10c'est peut-être ça la solution
49:11il est quand même
49:13le président de la république
49:13il est quand même
49:14le président de la république
49:15et c'est une pitié
49:16que de le voir
49:17ainsi agir
49:18mais d'un autre côté
49:18plus rien n'a l'importance
49:20dans sa bouche
49:20puisque tout est dit
49:21et son contraire
49:22en 40 heures
49:22donc moi j'ai même pas envie
49:23c'est absurde
49:25je veux dire
49:26il a Brigitte Macron
49:27qui a été professeur
49:28qui devrait un petit peu
49:28le reprendre sur le vocabulaire
49:29et qui a un peu de bon sens
49:31et qui doit faire quelque chose
49:32c'est stop
49:33je ne veux même pas parler de Macron
49:34par contre il y a un autre sujet
49:36aussi qui est très grave
49:37et c'est aussi grave
49:39c'est la petite embarcation
49:41oui mais là on n'a pas le temps
49:42d'en parler
49:42il nous reste qu'un seconde
49:43il faut dire un petit mot
49:44même une petite embarcation
49:45qui débarque
49:46en disant qu'on va s'élever
49:48même chose
49:49Macron qui est intervenu
49:50de façon absurde
49:52on parlait de Rima Hassan
49:52sur Rima Hassan
49:54sur Israël
49:55sur le deuxième pays en face
49:56donc tout ça
49:57on est dans une bouillie
49:59sémantique
50:01du président de la république
50:02et je pense que
50:03la première chose à faire
50:03c'est de ne plus l'écouter
50:04et qu'il y ait des gens
50:05vraiment capables
50:06de dire
50:07qu'est-ce qu'on fait
50:07concrètement tout de suite
50:08et alors je suggère
50:09que le môme
50:09qui a assassiné l'infirmière
50:11il a 15 ans
50:12personne ne sait quoi faire
50:13les juges non plus
50:14rien n'a été fait
50:15moi je suggère
50:16qu'on lui mette des menottes
50:16et qu'on le livre à l'Élysée
50:17rien n'a été fait
50:17ça date de ce matin
50:18pardon ?
50:19non Sophie dit
50:19rien n'a été fait
50:20ça date de ce matin
50:21mais non mais ça ne sera pas fait
50:22dans 8 jours
50:23et on pense à Boilem Samsal
50:24qui est toujours emprisonné
50:25on pense également
50:26à deux otages en Iran
50:28dont personne ne parle
50:29deux français qui sont là-bas
50:30et pour lesquels
50:32personne ne se mobilise
50:33c'est fini
50:33c'est fini
50:35mais j'imagine qu'André Bercoff
50:36va revenir sur cette matinée
50:38et cet assassinat
50:40d'une surveillante
50:41à Neugean
50:42en Haute-Marne
50:43à tout de suite
50:43Sud Radio
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50:46Parlons Vrai
50:47Sud Radio
50:47Parlons Vrai
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