- il y a 7 semaines
Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:06Il est 8h36, Elisabeth Lévy, Françoise de Goua, et vous au 0826 300 300.
00:120826 300 300, je vous le rappelle.
00:14Tiens, on va revenir tout à l'heure sur plusieurs histoires.
00:21Stellantis, est-ce que ça va fermer ou pas en Ile-de-France ?
00:25Le patron de Stellantis a voulu rassurer les salariés en France.
00:29Il n'y aura pas de grosse fermeture, même s'il va y avoir une diminution des effectifs.
00:33Je pense à l'usine de Poissy, qui est la dernière où l'on fabrique des voitures en Ile-de-France.
00:38Alors qu'avant, évidemment, en Ile-de-France, il y en avait beaucoup.
00:40Billancourt, etc., bien sûr, un peu partout.
00:43Donc, on y reviendra, il y aura un journaliste spécialisé.
00:45Mais pas de grosse fermeture, ça veut dire des petits, non ?
00:46Oui, je ne sais pas.
00:48Enfin, des musulmans de chômage partiel.
00:50Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
00:51Évidemment, c'est inéluctable.
00:53Cette histoire de rame dans les trains, dans les transports en commun,
01:00notamment en région parisienne, mais pas seulement.
01:02Réservée uniquement aux femmes.
01:04C'est une pétition qui a été lancée par une femme
01:07qui prend le RERD tous les jours.
01:11Elle n'en peut plus, évidemment, des menaces.
01:13Est-ce que c'est bien, bonne ou mauvaise idée ?
01:15On a entendu Elisabeth Lévy tout à l'heure.
01:17J'aimerais là aussi vous entendre, 0826-300-300, on en débattra.
01:20Et puis, il y a cette histoire, en fait, de Chine,
01:23et notamment de plateformes chinoises
01:25qui vendent des produits à prix cassé
01:30et certains produits problématiques,
01:34comme ces poupées sexuelles.
01:36Est-ce qu'il faut aller jusqu'à interdire Chine ou réguler ?
01:39Françoise Degoy et Elisabeth Lévy.
01:41Moi, je pense que, de toute façon, au-delà de Chine,
01:44on a dit tout ce qu'on avait à dire
01:46et encore, on va voir demain,
01:47parce que demain, c'est le paroxysme,
01:49c'est le bouquet capitain,
01:50puisque c'est l'inauguration
01:51et que, déjà, il y a un recul...
01:53Dans un magasin, dans le BHV.
01:54Dans le BHV, le magasin, probablement,
01:57avec les galeries La Fayette,
01:58le plus emblématique de l'histoire de Paris.
02:00Oh, le bon marché dans Bonheur des Dames, quand même !
02:04Non, mais c'est vrai.
02:06Le bon marché dans Zola, quand même !
02:07Non, mais le bazar de l'hôtel de ville,
02:09on sait très bien ce que c'est quand même le BHV,
02:10c'est très symbolique.
02:12Moi, je suis, de toute façon,
02:13pour des mesures radicales, maintenant,
02:15par rapport aux plateformes et aux géants numériques.
02:17Je pense que ce qu'a fait...
02:18Je suis assez admiratif des Australiens,
02:19pourtant, ce n'est pas un régime politique,
02:21forcément, qui me convient,
02:22c'est un régime très libéral,
02:24mais ce qu'ont fait les Australiens
02:25me va très bien,
02:26c'est-à-dire l'interdiction d'accès à TikTok,
02:29si vous voulez,
02:31et aux...
02:32Pour les plus jeunes.
02:32Pour les moins de 16 ans.
02:33C'est-à-dire que, tant que vous n'avez pas 16 ans,
02:35vous n'accédez pas,
02:36vous vous décérebrez pas.
02:37Oui, mais ce n'est pas tout à fait la même chose.
02:38Mais si, je pense que nous sommes...
02:40Il y a une forme de fascination,
02:42nous sommes fascinés par les monstres,
02:43c'est très humain.
02:44Il y a une forme de répulsion et de fascination
02:46pour ces géants...
02:47Réguler TikTok d'un côté, évidemment,
02:49où c'est du scrunch,
02:50et réguler des choses qui sont fabriquées en Chine,
02:53c'est autre chose.
02:54Non, non, je ne parle pas de ça, Patrick.
02:55Réguler ce qui est fabriqué en Chine,
02:56vous n'y arriverez pas,
02:57vous m'avez mis tout à l'heure,
02:59d'ailleurs, tout à l'heure,
03:00vous m'avez expliqué le bifond.
03:01Je ne vous parle pas de ça,
03:02je vous parle du commerce numérique.
03:03Je vous parle de tout ce qui passe par le numérique.
03:06Tout ce qui passe par le numérique
03:07est en train d'envahir nos vies,
03:09avec l'intelligence redoutable des algorithmes.
03:12C'est valable pour TikTok,
03:14et pour les réseaux sociaux,
03:15comme c'est valable pour ce que nous achetons
03:17et que nous vendons,
03:18et que nous achetons sur Internet.
03:20Donc, je suis pour la sévérité, absolument.
03:22La sévérité, mais après, jusqu'où ?
03:24Écoutez, on a mis 20 ans
03:26à pouvoir prononcer le mot protectionniste
03:28sans se faire traiter de fasciste.
03:30Alors, très bien, je vois que nous avons progressé,
03:33que tout le camp qui a, disons,
03:35nous, traité de fasciste,
03:36c'est-à-dire l'UMPS pour aller vite,
03:39le grand centre, le PS,
03:41tous ces gens,
03:42dès qu'on disait protectionniste,
03:43vous êtes xénophobe et très étroit.
03:46C'était la mondialisation heureuse.
03:47Voilà.
03:48Ah non, Françoise,
03:50je veux au bout de mon raisonnement.
03:52S'il vous plaît.
03:53Donc, déjà, si vous voulez,
03:55je ne suis pas sûr qu'on puisse rétablir des frontières
03:57que sur...
03:58Il faut, à ce moment-là,
04:00accepter, si vous voulez,
04:01que les pays ont des frontières,
04:02que les nations ont des droits,
04:03y compris celui de choisir,
04:05non seulement les produits,
04:06mais les gens qu'elles accueillent.
04:08Ça me semble quand même important.
04:11La deuxième...
04:12J'étais tout à fait d'accord pour l'essentiel
04:14avec la chronique de Françoise,
04:18c'est-à-dire que nous sommes des benets,
04:20et on parlera de voitures tout à l'heure,
04:22l'Europe s'illustrera comme le seul continent
04:25qui s'est employé à détruire son industrie automobile
04:29avec force,
04:30comme elle l'a fait pour le nucléaire.
04:31Donc, si vous voulez,
04:32on est complètement benets et suicidaires,
04:36me semble-t-il.
04:37J'ai juste...
04:38Mais je voulais juste jeter une hypothèse sur Chine
04:40et vous poser une question
04:41qui est un peu une question philosophique de liberté.
04:44C'est-à-dire,
04:45je pensais à ces fameuses poupées
04:47qui sont vraiment dégoûtantes,
04:48qui choquent tout le monde.
04:51Maintenant, si vous voulez,
04:52on peut réguler les actes,
04:54on peut sanctionner les actes,
04:56on ne peut pas sanctionner les fantasmes.
04:58Enfin, si vous voulez,
04:59et je me demandais si vous voulez...
05:01– Ça dépend des fantasmes jusqu'où ils vont.
05:03Attendez, Elisabeth Théby.
05:04– Non, les fantasmes,
05:04un fantasme,
05:05ce n'est pas un passage à l'acte.
05:06C'est la différence, si vous voulez,
05:07entre un fantasme et un passage à l'acte.
05:09Or, il se trouve qu'en l'occurrence,
05:11autant des photos,
05:12évidemment,
05:12des photos ont été prises avec des vrais enfants,
05:14ça, c'est vraiment
05:15plus que répréhensible.
05:17Donc, voilà,
05:19je me pose cette question
05:20de est-ce qu'il faut...
05:22Et vous n'allez jamais empêcher
05:23les gens d'avoir des pulsions dégueulasses.
05:25– Mais est-ce que vous êtes obligé
05:26de les alimenter,
05:27ces pulsions ?
05:28C'est ça le vrai sujet.
05:28– Je ne sais pas si on les alimente
05:30ou si c'est un substitut
05:31comme la méthadone
05:32est un substitut à l'héroïne.
05:34– Non, mais c'est intéressant.
05:36– Je ne sais pas, franchement.
05:37– Est-ce qu'en vendant des poupées,
05:38effectivement,
05:39virtuellement,
05:40enfin,
05:40qui sont...
05:42Est-ce qu'en vendant des poupées
05:43qui ont des visages de petites filles,
05:45vous, comment dirais-je,
05:47c'est le passage à l'acte
05:48ou bien est-ce que vous encouragez
05:49le passage à l'acte ?
05:50Je pense qu'il ne faut surtout pas
05:51s'amuser, ça,
05:52c'est une question philosophique.
05:53– Parce que...
05:54– Non, c'est une question scientifique aussi.
05:56Il faut demander à des médecins...
05:57Non, je suis désolé,
05:58vous ne pouvez pas l'évacuer,
05:59il faut demander à des médecins
06:00pour autant qu'on le dit.
06:02– Il y a toujours eu des poupées gonflables
06:04en vente que ce soit.
06:06– Exactement.
06:06– Mais ça, c'est autre chose.
06:07– Des poupées gonflables
06:07représentant plutôt...
06:08– Non, mais attendez,
06:09vous rappele que vous pouvez acheter
06:13dans le commerce
06:13des poupées qui représentent...
06:14– Mais il n'y a pas d'enfants.
06:15– Laissez-moi finir, merci.
06:17Des poupées qui représentent
06:18des petites filles.
06:19Si vous aviez...
06:20Quand vous aurez des petites filles,
06:21cher Patrick,
06:22les vôtres sont trop grandes,
06:23mais vous aurez peut-être
06:23des petites filles,
06:24vous leur offrirez des jolies poupées
06:26qui disent maman,
06:26qui ont des têtes de petites filles.
06:29Excusez-moi.
06:30– Ce n'est pas pareil.
06:30– Ce n'est pas pareil.
06:31– Mais je pense que si vous voulez...
06:34Ce que je veux dire,
06:35c'est que je ne suis pas sûr
06:35d'abord qu'on puisse empêcher
06:37ce genre de choses
06:39et je serai surtout
06:40pour qu'on concentre
06:42nos efforts
06:43sur la protection
06:45des vrais enfants.
06:46– Voilà.
06:46– 0826 300 300
06:48Françoise Élisabeth.
06:50C'est Alain de Lyon
06:51qui est avec nous
06:51autour justement de Chine.
06:55Ce poids lourd chinois.
06:57Plus de 20 millions
06:59de Français
07:00qui sont allés acheter.
07:02– 25 millions.
07:02– Mais Françoise a juste oublié
07:03de parler du Poulon.
07:04– Voilà, c'est deux fois les mêmes.
07:05– Le fait que les gens achètent aussi
07:06parce que ce n'est pas cher.
07:07– Bien sûr.
07:07– Alain, qu'en pensez-vous ?
07:10Bonjour Alain.
07:12– Bonjour, excusez-moi,
07:13j'ai oublié votre prénom,
07:15excusez-moi.
07:16– Ah bah c'est Patrick.
07:17– Bonjour Patrick.
07:18– Bonjour.
07:20– Aux intervenants.
07:22Ma position,
07:23elle est intransigeante.
07:25Il faut arrêter,
07:26il faut interdire
07:26ces plateformes
07:27et ce magasin,
07:28demain,
07:28il ne doit en aucun cas
07:29ouvrir.
07:30De toute façon,
07:30le BHV devrait quand même
07:32réfléchir très vite
07:32cette nuit
07:33son image
07:34parce qu'ils sont
07:35presque en faillite.
07:37ils sont très mal financièrement.
07:39Ils ouvrent ce magasin
07:41pour essayer de redresser
07:41leurs finances.
07:43Vous croyez
07:43qu'à partir de demain,
07:44il va se précipiter
07:45tous les parisiens
07:45achetés au BHV ?
07:47Ceux qui vont passer
07:48la pensée en fait.
07:48– Les jeunes, oui.
07:50– Oui, mais même les jeunes,
07:51il ne faut pas les plus bêtes
07:52et plus irresponsables
07:53qu'ils ne sont.
07:54Les jeunes,
07:54ils sont les premières victimes
07:55de la pédophilie.
07:56Demain,
07:57est-ce qu'ils vont aller
07:57dans un magasin
07:58où on est en train
08:01pratiquement de promouvoir
08:03la pédophilie ?
08:03C'est un peu bizarre quand même.
08:05J'en discutais
08:06et cette nuit
08:06avec des amis
08:07qui ont été victimes
08:08dans leur jeunesse
08:08d'actes pédophiles
08:10ou incestueux,
08:12elles étaient sans dessus-dessous
08:14parce qu'elles disaient
08:14qu'on est en train
08:15de faire la publicité
08:18pour la perversité.
08:19Ça montre
08:19la délice perversaire.
08:19– Ils ont retiré.
08:20– Oui, mais…
08:21– Oui, ils ont retiré.
08:23Ils ont retiré pour le moment.
08:24Vous croyez
08:24que c'est l'argent
08:25qui compte aujourd'hui ?
08:26Vous croyez
08:26que dans six mois,
08:27dans un an,
08:27ils ne remettront pas
08:28les produits ?
08:28Ou ce qu'ils ne vendront pas
08:29chez nous,
08:29ils iront le vendre en Afrique
08:31ou je ne sais où.
08:31Ils ne vont pas les jeter.
08:33– Je suis d'accord
08:35absolument
08:35avec ce que vous dites.
08:36Moi, j'ai une attitude
08:36très, très radicale
08:37sur cette question.
08:38Je pense que
08:39c'est la liberté du renard
08:41dans le poulailler,
08:41ce qui se passe demain
08:42avec l'ouverture de Chine.
08:45Et évidemment
08:45que le BHV
08:46est dans des immenses…
08:47Le groupe, d'ailleurs,
08:48BHV est dans des immenses
08:49difficultés financières.
08:51Et ma conviction,
08:52alors est-ce que c'est
08:53du wishful thinking ?
08:54J'en sais rien.
08:55Mais je pense que
08:55toute cette affaire
08:56en réalité,
08:58avec ces poupées écœurantes
09:00et vraiment
09:01c'est révulsant
09:03quand on a des enfants,
09:04c'est insupportable en fait,
09:05eh bien,
09:06je pense que
09:06c'est une contre-publicité
09:07terrible.
09:08Ils ont cherché un buzz
09:09pour faire du commerce
09:11autrement
09:11et la réalité…
09:12– En fait,
09:12je ne sais pas
09:13s'ils l'ont cherché
09:14à travers des poupées.
09:16– Non, non,
09:16je ne parle pas des poupées.
09:17Frédéric Martin,
09:18le PDG du BHV,
09:21assume que
09:21tout le buzz
09:22qu'il y a autour de Chine
09:23est quelque chose
09:23qui les sert.
09:24Sauf qu'est arrivé
09:25l'affaire des poupées
09:26et je pense que
09:27nous sommes rentrés
09:28dans autre chose pour eux.
09:28– Il y a par exemple
09:31chez beaucoup d'adolescents
09:32et d'adolescenteux
09:33une espèce d'obsession
09:35d'être à la mode,
09:36etc.
09:37Voilà ce que leur premier chine.
09:39Sur les poupées,
09:40je ne peux pas lutter
09:40contre vos excellents sentiments
09:42et vos indignations.
09:43Non mais,
09:44quand on commence
09:45à dire révulsé,
09:46dégoûté,
09:46on ne réfléchit plus,
09:47on ne peut plus réfléchir
09:48parce que c'est interdit.
09:50Ben oui,
09:50mais moi je prétends réfléchir.
09:52– C'est pas que c'est interdit,
09:52Elisabeth ?
09:52– Je prétends, moi,
09:55que même là-dessus,
09:56même sur les problèmes
09:56les plus choquants,
09:57les plus horribles,
09:58on peut essayer de réfléchir
10:00mais je vois que j'ai perdu
10:01cette bataille.
10:02En revanche,
10:03sur l'aspect économique
10:05si vous voulez,
10:07de cette affaire,
10:09moi je pense que
10:10même si on pouvait supprimer
10:12les réseaux sociaux,
10:13je pense que
10:14malgré leur bienfait
10:15qui est d'avoir fait venir
10:17à la surface
10:17de la réalité
10:19des choses
10:19qu'on cachait dans les médias,
10:21malgré cela,
10:22je pense que c'est
10:23absolument un fléau.
10:25Mais on ne va pas le faire.
10:26et cette régulation
10:28aujourd'hui
10:28des plateformes,
10:30si vous voulez,
10:30peut-être qu'on peut
10:31faire des progrès,
10:33mais il y a,
10:34comme vous avez parlé
10:35de quelque chose
10:36tout à l'heure
10:36dans votre excellente chronique,
10:39notre obsession,
10:40je ne sais pas,
10:40pour la consommation,
10:41notre espèce de...
10:41Voilà le moteur.
10:45Le moteur,
10:46ce n'est pas seulement
10:46la cupidité de Chine,
10:48c'est l'obsession générale.
10:50Non, mais la consommation.
10:52Je suis d'accord avec vous.
10:53Alors donc,
10:54c'est Alain,
10:55notre auditeur.
10:56Donc Alain,
10:57je pense que c'est peut-être
10:58un peu optimiste
10:59sur le fait
10:59que des jeunes
11:00éco-responsables
11:01vont se détourner en masse.
11:03Écoutez,
11:04moi j'en connais.
11:04Nous poursuivons
11:05dans un instant.
11:06Nous poursuivons
11:08dans un instant.
11:10Françoise de Goy,
11:11merci Alain de Lyon.
11:12Vous continuez d'appeler.
11:13Tiens,
11:14et cette affaire
11:15de wagon ou de rame
11:17réservée à des femmes.
11:19Alors c'est une pétition
11:20qui a été lancée.
11:21Il n'y a pas de projet
11:22officiel.
11:24Je suis à fond pour moi.
11:24Vous, vous êtes à fond pour.
11:25Ah oui,
11:25j'ai adoré la chronique des émènes,
11:27mais je ne suis pas
11:28d'accord avec elle.
11:28Et vous,
11:29j'aimerais vous entendre
11:300826 300 300.
11:31Puis on va revenir aussi
11:32sur...
11:33C'est toujours la mondialisation
11:34et Stellantis.
11:35Est-ce que Stellantis
11:36va fermer ou pas
11:37sa dernière usine
11:39à Poissy
11:39en Ile-de-France ?
11:43Le Grand Matin Sud Radio,
11:457h10,
11:47Patrick Roger.
11:48Il est 8h50.
11:49Alors,
11:49pour ou contre
11:50des voitures
11:51et des rames spécialisées
11:53réservées aux femmes
11:54dans les transports communs ?
11:56Moi, je suis absolument pour.
11:57Alors,
11:58j'ai entendu ce que...
11:59J'entends tous les arguments
12:00d'Elisabeth.
12:01Moi, déjà,
12:02sur l'idée
12:02d'instiller l'idée
12:04générale
12:05qu'évidemment,
12:06c'est jamais
12:07des hommes blancs
12:08qui violent
12:08ou rarement...
12:09C'est vrai,
12:11c'est faux.
12:11Ça n'est pas vrai,
12:12ça n'est pas...
12:13Déjà,
12:14c'est ce point de départ-là
12:15qui me heurte un peu
12:17parce que
12:17je ne suis pas dans le déni
12:19et le béni-ouï-ouïsme,
12:20etc.
12:21La réalité des chiffres,
12:22ce n'est pas celle-là.
12:23Ce n'est pas 90%
12:25des gens qui sont...
12:26Des femmes qui sont agressées
12:27le sont par...
12:29Généralement,
12:29c'est des musulmans
12:30parce que c'est à ça
12:30que ça se réduit.
12:31Non,
12:31je n'ai absolument pas dit ça.
12:33Non,
12:34mais si c'est des étrangers,
12:35Elisabeth,
12:36si il y a un problème
12:36de culture
12:37et de non-alimentation culture...
12:37Oui,
12:38il y a un problème
12:38de culture,
12:39comme à Cologne.
12:40Moi,
12:40je crois qu'il y a toujours...
12:41Je vous laisse finir
12:41et je vous réponds.
12:42Il y a toujours eu
12:43un problème,
12:43de toute façon,
12:44pour les femmes.
12:46Moi,
12:46je me souviens,
12:47quand j'étais jeune,
12:47je prenais le train de nuit,
12:48par exemple.
12:49Je vais jusqu'au bout
12:50Paris-Handaï,
12:52par exemple,
12:52à Palon Bleu.
12:53je n'accepterai pas
12:54même aujourd'hui encore
12:55de dormir dans les mêmes wagons
12:57que des wagons mixtes.
12:59Il y a une recrudescence d'agression.
13:00Là où je suis d'accord avec vous,
13:02c'est que c'est un problème
13:04que les voyageurs
13:06ne puissent pas être protégés,
13:08mais comme elles n'y arrivent pas,
13:10je suis pour qu'il y ait des wagons spéciales femmes.
13:14Alors moi,
13:15je dis non,
13:15mais en fait,
13:15en entendant Françoise,
13:17je me dis que c'est foutu.
13:18Parce que,
13:19si vous voulez,
13:19qu'on puisse encore me dire aujourd'hui,
13:21alors que les témoignages
13:22sont absolument accablants,
13:24qu'il y a des statistiques,
13:2560% des agressions sexuelles
13:27en Ile-de-France
13:28sont commises par des étrangers.
13:30Si vous ajoutez,
13:31pardon,
13:32non,
13:32si vous ajoutez...
13:3340% non.
13:35François,
13:35j'arrête.
13:36Je ne peux pas être coupé
13:37dans des phrases tout le temps.
13:39Donc,
13:39si vous ajoutez
13:40le pourcentage
13:42de ces agressions
13:42qui sont aussi commises
13:43par cette fraction
13:45des descendants d'immigrés
13:46qui n'est pas intégrée
13:47et qui est même
13:48beaucoup moins intégrée
13:49que ses grands-parents,
13:50vous arrivez
13:50à une forte majorité.
13:53Si vous demandez aux femmes
13:54de quoi,
13:55de qui,
13:56par qui,
13:57rappelez-vous
13:57le documentaire
13:58qu'avait fait
13:59cette journaliste belge.
14:01Personne ne voulait voir
14:02que là où elle se faisait
14:03enquiquiner,
14:04c'était dans les quartiers
14:05à forte population.
14:08Donc,
14:08si vous ne voulez pas voir
14:10qu'il y a
14:11un choc culturel
14:12qui a considérablement
14:14augmenté l'insécurité
14:15pour les femmes,
14:16vous ne le réglerez jamais
14:17et on sera obligé
14:18de...
14:19La mixité
14:21est un droit
14:22de l'homme en France.
14:23Je me tourne vers
14:24le standard
14:280826
14:29300
14:29300.
14:30C'est France
14:31qui est avec nous
14:32de Toulon.
14:32Bonjour France.
14:34Bonjour à toute l'équipe.
14:36Bonjour.
14:36Et vous,
14:37qu'en pensez-vous alors ?
14:38Alors,
14:39moi je suis contre
14:40la ségrégation,
14:41c'est encore
14:41mettre un genou
14:43à terre
14:44face à tous
14:45ces voyous
14:46agresseurs
14:47et violeurs
14:47immigrés.
14:49Pas que,
14:50mais bon.
14:50C'est une majorité
14:53de ces gens-là.
14:55Non, non, non, non.
14:55En plus,
14:56faire...
14:57Pardon ?
14:58Oui,
14:58poursuivre,
14:59poursuivre, oui.
15:00Oui,
15:01alors en plus,
15:02ça sera difficile
15:03et très coûteux
15:04à mettre en place.
15:06Est-ce que demain,
15:06il faudra construire
15:07de nouveaux tunnels
15:08sous Paris
15:09avec une entrée pour hommes,
15:11une entrée pour femmes
15:11quand un mari
15:12sera avec sa femme
15:13et lui dira
15:14« Écoute, Thierry,
15:15on se sépare,
15:16on se retrouve
15:16dans une demi-heure
15:17à tel métro. »
15:18Non, mais ça sera infernal.
15:21Premièrement,
15:22c'est irréaliste.
15:23La solution
15:24ne peut être
15:25que judiciaire
15:26du monde
15:27dans le métro
15:28pour contrôler,
15:29pour être présent
15:30des hommes
15:30qui ne soient pas
15:31distingués
15:34comme policiers
15:35ou n'importe
15:36de façon
15:37à pouvoir
15:37arrêter ces gens.
15:39Et puis,
15:39une judiciarisation
15:41ferme
15:42et non pas idéologique
15:44comme aujourd'hui.
15:45Je voudrais répondre.
15:47Je suis d'accord
15:47avec tout ce que vous dites.
15:49Mais après,
15:49il y a le principe
15:50de réalité.
15:51Vous avez pris le RER.
15:52J'adore Toulon.
15:53J'ai vécu longtemps.
15:54Vous avez pris le RER
15:55à partir de 23h
15:56ou de minuit.
15:56Je suis d'accord
15:57sur la théorie
15:58des agents
15:58qui font respecter
15:59l'ordre
16:00et avec des sanctions sévères.
16:01Sauf qu'il n'y a pas d'agents.
16:03Sauf qu'il y a un déficit
16:04aussi de moyens.
16:06Donc, face à cela,
16:07à part décider
16:09je ne sais pas quoi,
16:10en théorie,
16:11il y a trop d'immigrés,
16:12c'est des violeurs,
16:12il faut tous les virer.
16:14Dans l'efficacité des choses,
16:16je trouve que l'idée
16:17qu'il y ait des wagons
16:18spécifiques pour les femmes,
16:19ça me va très bien.
16:19Bon, on a compris.
16:21Donc, voilà,
16:21chacun sa position.
16:22Juste, on va prendre
16:23des nouvelles.
16:24On a Sylvain Ressert
16:25qui est journaliste auto.
16:26Merci, France,
16:27d'avoir réagi
16:28au 0826 300 300.
16:29Sylvain Ressert
16:30qui est journaliste auto
16:31pour le Figaro.
16:32Avec, on va terminer
16:33sur ce sujet
16:34parce que Stellantis
16:36évidemment a un plan
16:38pour fermer un certain nombre
16:39et réduire son personnel
16:40en France.
16:41Il y a une grande question.
16:42Est-ce qu'il va fermer
16:43sa dernière usine
16:45de production automobile
16:47en Ile-de-France ?
16:48Bonjour, Sylvain Ressert.
16:50Oui, bonjour, Patrick.
16:51Bon, ils ont nuancé.
16:53Le patron de Stellantis
16:54a tenu à nuancer
16:57en disant
16:57non, pour l'instant,
16:58on ne ferme pas.
17:00Non, effectivement.
17:01Hier, Antonio Filosa
17:03a réuni les syndicats
17:05pour donner
17:05des nouvelles rassurantes
17:06en annonçant
17:08qu'il allait recruter
17:091400 personnes en France.
17:11Mais c'est vrai
17:13que le site de Poissy
17:14sort quand même
17:14de trois semaines
17:15de chômage technique.
17:17Il n'y a plus que
17:18deux véhicules produits,
17:19la DS3 Crossback
17:20et l'Opel Mocha
17:21qui se vendent très mal.
17:23Donc, on ne voit pas
17:24trop finalement
17:26l'issue
17:27qui va être donnée
17:28à Poissy.
17:30Je pense que
17:31ça va se terminer
17:32comme cela pour Renault.
17:33Ils risquent
17:35de fermer à terme.
17:36C'est ce que vous dites.
17:38Ils ne vont plus
17:39faire de voitures
17:40mais ils risquent
17:40de faire
17:41ce que Renault
17:41a fait avec Flin
17:42arrêter la production
17:44de voitures
17:44pour se concentrer
17:45sur la recherche.
17:48La recherche
17:49et puis
17:49ils font
17:50la deuxième vie
17:51des batteries.
17:53Ils réparent
17:53les batteries
17:54mais je pense
17:55que Flin
17:56à terme
17:56il n'y aura plus
17:57de voitures produites.
17:59C'est bien
18:00cette précision.
18:02Évidemment,
18:02c'est très clair
18:03même si pour l'instant
18:04tout n'est pas
18:05encore officiel.
18:06Vous êtes d'accord ?
18:07Vous suivez
18:08l'avis de l'automité.
18:10On se retrouve
18:10véritablement pris
18:11dans ce paradoxe.
18:12Vous êtes d'accord ?
18:13Le paradoxe qui consiste
18:14à dire comment est-ce
18:15qu'on fait pour transformer
18:16la production
18:17et la rendre
18:18comment dirais-je
18:18viable par rapport
18:20aux ressources
18:20de notre planète
18:21et la réalité industrielle
18:23avec le chômage
18:24notamment je pense
18:25à Volkswagen.
18:26Il est là
18:26notre problème.
18:27Il est là
18:27dans cette confrontation
18:28entre deux objectifs
18:30aussi importants.
18:30Les ressources
18:31pour la planète
18:32en Chine
18:33on continue
18:34de fabriquer
18:35des millions
18:35de voitures.
18:35C'est pas mon sujet
18:36je ne vous dis pas ça
18:37mais non
18:39tout le monde tape
18:39sur la commission européenne
18:40en disant
18:412035
18:412035.
18:42Écoutez
18:42je connais vos points de vue
18:45je demande
18:47à notre ami
18:47qui est spécialiste
18:48je disais
18:48nous sommes
18:49dans une confrontation
18:50de ces deux logiques
18:51voilà c'est tout.
18:53Oui mais je pense
18:54qu'on a voulu
18:56mettre un peu
18:57la charrue
18:57avant les bœufs
18:58on a voulu
18:59aller un peu
19:00trop vite
19:01et sachant que
19:02pour décider
19:03de 2035
19:04on a pris
19:04les émissions
19:05à l'échappement
19:06alors c'est sûr
19:07que dans ce cas là
19:09la voiture électrique
19:10est mieux disante
19:10et il ne faut pas
19:12oublier
19:12qu'on est en train
19:14d'inventer
19:14une nouvelle forme
19:15de dépendance
19:16c'est à dire que
19:16tous les métaux
19:18les matériaux
19:19pour produire
19:20ces fameuses
19:20voitures électriques
19:21et avec les batteries
19:22viennent essentiellement
19:25de Chine
19:25et d'un véhicule
19:27merci
19:28on en reparlera
19:33dans les vraies voies
19:34qui font rouler
19:34la France
19:35notamment
19:35le jeudi
19:37bien sûr
19:37dans un instant
19:37la vérité en face
19:38avec Jean-François Aquili
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