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00:00Dans cet atelier situé dans la Médina de Tripoli,
00:04Brahim Swaydan fabrique la céleri traditionnelle à la main.
00:07Une passion qui se transmet de génération en génération,
00:11mais qui se retrouve aujourd'hui menacée par plusieurs facteurs,
00:14dont le coût des matières premières et les prix finaux des ouvrages.
00:18Une selle traditionnelle et les parures peuvent coûter entre 3 500 et 10 000 dollars.
00:24Les matières premières sont toutes importées.
00:26Ce n'est plus comme avant, quand tout était disponible localement.
00:30Nous avions une grande usine pour le cuir et la soie,
00:32et des installations qui importaient du pays entier l'argent, les objets en argent et la soie.
00:39Autre problème, des savoir-faire perdus au fil du temps,
00:43comme le tissage de l'argent dans les accessoires.
00:47Les techniques de travail de l'argent et de la soie sont pratiquement tombées en désuétude.
00:51Nous restons attachés à ce style, mais je ne pense pas que beaucoup travaillent encore l'argent.
00:55En Libye, comme dans beaucoup de pays du Maghreb,
01:01la passion pour l'équitation est très forte, car intimement liée à l'histoire et aux traditions.
01:08Au festival équestre d'Ozliten, l'artisanat de la céleri et les accessoires qui ornent les corps des chevaux sont mis à l'honneur.
01:15Ce festival n'est pas seulement une célébration, mais un message adressé au monde entier.
01:22Nous restons attachés à nos valeurs, nos principes, notre patrimoine et notre identité libyenne.
01:26Une passion mise à rude épreuve par l'instabilité politique dans le pays,
01:34mais qui perdure malgré l'adversité.
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