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00:0014h30 à Paris, ravine de vous retrouver pour cette dernière séquence, c'est derrière l'image.
00:04On prend le temps, comme chaque jour, de décrypter l'info à partir de photos qui font sens.
00:09On accueille aujourd'hui Charlotte Boitiaux, que vous connaissez bien.
00:10Bonjour Charlotte de la rédaction Info Migrants.
00:13Tout juste rentrée d'Italie, vous êtes allée à la rencontre des travailleurs migrants.
00:18C'est en ce moment, il faut le dire, la haute saison pour la récolte des agrumes.
00:22On le sait, l'exploitation des migrants dans les champs agricoles italiens
00:27est souvent pointée du doigt par de nombreuses associations.
00:30C'est un secteur qui est fortement dépendant, dépendant de la main d'oeuvre étrangère.
00:35Le recrutement informel y est forcément très courant.
00:38Et vous avez sélectionné pour nous un cliché, on va le voir à l'écran.
00:41Expliquez-nous ce qu'il raconte.
00:42Oui, alors vous allez voir la photo apparaître.
00:44C'est une photo qu'on a prise en calabre, à l'extrême sud de l'Italie, vous l'avez dit.
00:48C'est la photo d'un homme que vous voyez qui s'appelle Sedou, c'est un travailleur malien.
00:52Alors pourquoi j'ai choisi cette photo ?
00:55Parce qu'il y a énormément de travailleurs comme Sedou, de travailleurs ouest-africains
00:59qui travaillent en ce moment dans les champs de récolte en calabre.
01:02Beaucoup de travailleurs qui viennent de Guinée, de Sénégal, de Gambie ou encore du Burkina.
01:07Puisque vous l'avez dit, c'est la haute saison de la récolte des agrumes.
01:10J'ai aussi choisi cette photo parce qu'elle illustre bien la dureté de ce travail de récolte.
01:14C'est vraiment un travail usant déjà parce que les récoltes ont lieu en plein hiver.
01:18Vous voyez, Sedou porte un bonnet et des gants.
01:22C'est aussi un travail usant parce qu'il faut grimper dans les arbres, symbolisé par cette échelle.
01:26Il faut grimper souvent assez haut pour aller récolter.
01:29Là, c'est les mandarines que Sedou est en train de récolter.
01:33Il y a évidemment beaucoup de risques de chute.
01:35Alors le jour où on a pris cette photo, Sedou travaillait dans un champ d'agrumes
01:38avec une dizaine de compatriotes pour couper ses fruits haut dans les arbres avec un sécateur.
01:44Ils avaient commencé leur journée à 8h du matin et ils allaient terminer vers 15h.
01:48Et ce rythme-là, il faut le tenir sur la longueur des mois, mois après mois,
01:53puisqu'il faut savoir que Sedou travaille un peu partout dans l'Italie, comme tous ces travailleurs.
01:57Là, il se trouve en Calabre pour la récolte des agrumes.
02:00Mais avant, il était à Turin, dans le nord de l'Italie, pour la récolte des pommes.
02:05Il ira ensuite à Foggia, dans les Pouilles, pour la récolte des tomates.
02:09Vous nous disiez, vous nous donniez ces horaires de travail, ce n'est pas possible inaperçu,
02:12entre 8h et 15h, ce qui semble assez respectable, finalement.
02:17Oui, en fait, Sedou travaille dans des conditions dignes et surtout dans des conditions légales.
02:21Et son cas n'est pas isolé.
02:23Aujourd'hui, en Calabre, il faut savoir que les autorités et les agriculteurs
02:26se battent pour lutter contre le travail informel, qui a longtemps été la norme, vous l'avez dit.
02:31Ils se battent pour offrir des conditions de travail décentes et des contrats décents.
02:36Alors concrètement, Sedou, qu'est-ce qu'il a fait ? Il a signé un CDD saisonnier.
02:40Il travaille 6h40 par jour, c'est le temps de travail syndical.
02:44Et il gagne 47 euros à la journée, c'est le minimum légal en Italie.
02:47Alors c'est assez peu, reconnaît Sedou, mais je le cite, le patron est bien.
02:52Et comme vous voyez, Sedou travaille dans les champs de récolte,
02:57mais il y a aussi énormément de main-d'oeuvre qui sont aussi derrière les champs,
03:02c'est-à-dire dans les stations d'emballage, de tri, de transformation, après les récoltes,
03:05parce que c'est un secteur qui demande aussi une importante main-d'oeuvre.
03:08On trouve aussi beaucoup de femmes migrants, je tenais à le dire, dans ces stations d'emballage.
03:12Voilà, qu'on ne voit pas forcément, mais il y a plusieurs effectivement métiers proposés.
03:16Et à vous entendre, on comprend qu'il y a donc une forme d'amélioration du travail des migrants
03:20dans le secteur du travail agricole italien.
03:23Oui, disons qu'il y a une volonté de sortir de cet esclavage moderne, comme vous avez dit,
03:28qui a toujours prédominé dans le secteur agricole.
03:31Je vous propose pour en parler d'écouter en fait Sedou,
03:33c'est lui qui parle le mieux de cette exploitation, et on en reparle après.
03:38Oui, actuellement, tout est décliné.
03:40Actuellement, je ne vais pas casser travailler comme ça, comme avant.
03:44Et avant, c'était comment ?
03:45Avant, même si tu travailles avec une personne, tu peux faire même un mois sans contrat.
03:51Et puis les paiements, c'est petit.
03:53Et puis tu payes la journée 25 euros.
03:58Et puis souvent aussi, il y a les septembre où tu ne te payes pas.
04:01Parce que tu n'as pas le papier.
04:03Comme ça, c'est compliqué.
04:05Voilà, donc vous l'avez entendu, Sedou qui explique qu'avant,
04:08les migrants travaillaient sans papier, sans contrat, sans protection.
04:12Ils étaient parfois même payés à la tâche, c'est-à-dire au poids ou à la cagette,
04:16rarement à la journée.
04:18Et vous l'avez entendu, il parle aussi de ces migrants qui ne sont parfois pas payés par leur patron.
04:24Alors on sent que les choses évoluent déjà,
04:26parce que tous les migrants que nous avons rencontrés pendant ce reportage
04:29avaient des papiers pour travailler.
04:31Et c'est important de le dire, ils avaient tous des permis de saut, des séjournaux.
04:35Je le dis très mal.
04:36C'est un permis de séjour qui est plutôt facile à décrocher,
04:39puisqu'il suffit de présenter un contrat de travail pour l'obtenir.
04:42Mais il ne faut pas se leurrer.
04:43C'est un permis de séjour qui reste assez précaire,
04:45puisqu'il offre une protection, une durée légale de séjour de 6 mois, 1 an, 2 ans maximum.
04:50Donc c'est des durées qui ne permettent pas en fait aux migrants
04:52de pouvoir s'installer à long terme sur le territoire italien et de s'intégrer.
04:56Cette facilité à obtenir des permis de séjour dont vous nous parlez,
05:00c'est vrai que ça peut être assez surprenant.
05:02C'est une volonté du gouvernement de Giorgia Meloni
05:04pour faire face à cette pénurie des travailleurs dans le pays de manière plus générale.
05:09Oui, parce que je parle de la Calab,
05:10mais toute l'Italie souffre de ce manque de main-d'oeuvre.
05:14Alors pour y faire face, vous l'avez dit,
05:15la première ministre italienne d'extrême droite
05:17permet l'entrée de milliers de travailleurs sur le sol italien.
05:21Un décret est passé en juillet 2025
05:24qui autorise 500 000 nouvelles entrées sur le territoire entre 2026 et 2028.
05:29Un chiffre qui va s'ajouter à déjà des centaines de milliers de permis
05:32qui avaient été délivrés entre 2023 et 2025.
05:37Donc en Calab où nous étions,
05:39et où les travailleurs, vous l'avez dit, africains,
05:40sont indispensables à la bonne marche des récoltes,
05:43les autorités se félicitent de cet accès facilité au travail
05:47puisque cet accès légal au travail
05:50va permettre aussi évidemment de lutter contre le travail informel.
05:53Cette fois-ci je vous propose d'écouter
05:55John Luca Gaetano, c'est le maire d'une petite commune calabrese
05:59que nous avons rencontrée
06:00et il résume très bien cette nouvelle politique
06:02qui a été mise en place il y a quelques années
06:04pour améliorer le sort des migrants.
06:06Oggi le persone che lavorano qui hanno un permesso di soggiorno,
06:11hanno una carta d'identità e un contratto di lavoro in tasca.
06:16Questo è dovuto al fatto appunto che si è migliorata mano a mano
06:20la condizione giuridica di questi lavoratori migranti.
06:24Prima avevano uno status di richiedente asilo,
06:26di protezione internazionale, di rifugiati, di titolari di bisogni speciali.
06:30Oggi sono migranti economici regolari
06:33e questo fa capire anche che c'è stato un lavoro importante
06:38da parte dello Stato e delle istituzioni da un lato
06:41per dare un status giuridico corretto a queste persone che sono lavoratori
06:48e dall'altro canto una serie di controlli
06:52che sono stati effettuati nelle campagne presso i datori di lavoro
06:56per ridurre l'impatto del lavoro nero e del caporalato.
07:03Caporalato, c'est il mot employé par cet élu.
07:05Il parla di quoi là? C'è la mafia dont il è question?
07:07Oui, un petit peu.
07:08En fait, le sistema di caporalato, c'è l'exploitation illégale
07:11di la main d'oeuvre in Italia.
07:13E questo sistema di caporalato, ovviamente,
07:14è sempre utilizzato per le résello mafio
07:17che sono molto importanti nella regione calabrese.
07:20Allora, questo funziona secondo un modus operandi
07:22sono dei rései crimini che vanno recruta
07:26dei lavoratori attranzi via dei caporali.
07:29Le caporali, c'è tutto simplement
07:30dei intermediati tra i agricolti e dei lavoratori migranti.
07:33C'è quelli che fournano il lavoro, il loggamento, il transporte
07:36e che sono quelli che servono il lavoro
07:39nel campo.
07:40Il existe anche un altro termo in calabra
07:43per parlare di questa infiltration
07:44del crime organizzato
07:45in l'exploitation e in la chaine agroalimentare.
07:49On parle d'agromafia.
07:51Alors, concrètement, l'agromafia,
07:52c'est quand ces réseaux criminels
07:53s'accaparent les terres,
07:56recrutent la main d'oeuvre bon marché
07:58et utilisent les entreprises agricoles
07:59pour faire du blanchiment d'argent.
08:01Alors, nous, on a constaté
08:02que le sujet était vraiment tabou
08:03pendant cette semaine de reportage en calabre.
08:05Il a été très difficile de prononcer
08:07le mot mafia
08:08sans mettre mal à l'aise nos interlocuteurs.
08:11Et pourtant, le travail des migrants,
08:13c'est une réalité,
08:14toujours lié de près ou de loin
08:16à ce monde mafieux.
08:18Il n'a donc même pas été...
08:20Enfin, il a été assez compliqué
08:21de prendre ces photos,
08:22de rentrer dans des champs
08:23et de prendre des photos
08:24des travailleurs migrants.
08:25Les migrants, ils redoutent la mafia aujourd'hui ?
08:27Disons qu'ils redoutent surtout
08:28les mauvais payeurs,
08:29les patrons maltraitant.
08:30Ils ne parlent pas ouvertement
08:32de la mafia.
08:33Vous l'avez entendu,
08:34c'est d'où parler
08:34de ces mauvais patrons
08:35qui ne payaient pas
08:36les migrants
08:37à la fin de la journée.
08:39Malgré les améliorations
08:41dont je vous ai parlé,
08:41il y a quand même encore
08:42une réalité d'exploitation,
08:44d'esclavage moderne.
08:45On a rencontré des migrants
08:46qui nous disaient
08:47qu'ils étaient encore payés
08:481 euro la cagette
08:49ou 20 euros la journée.
08:51Clairement, ce sont des tarifs
08:53très très bas.
08:54Par conséquent,
08:54tous les travailleurs africains
08:55que nous avons rencontrés
08:56pendant ce reportage
08:57nous ont dit
08:57qu'ils préféraient quand même
08:59travailler avec des contrats
09:00et une protection
09:01quitte à gagner
09:02un peu moins d'argent.
09:03En l'occurrence,
09:04c'est d'où le travail
09:04pour une coopérative
09:05qui lui a des conditions
09:06de travail décentes,
09:08à salaire juste aussi.
09:09Oui, c'est d'où
09:10et tous ses collègues ici
09:11travaillent avec une coopérative
09:12qui est chapeautée,
09:13c'est un peu compliqué,
09:15appelé SOS Rosarno
09:17et qui est clairement engagé
09:18dans la lutte
09:19contre ce travail informel.
09:20Mais de telles coopératives
09:22en fait restent assez petites
09:23et ne peuvent pas
09:24engager de nombreux employés.
09:26SOS Rosarno engage ses doux
09:28et on va dire 70 employés,
09:30c'est assez peu.
09:31C'est même une goutte d'eau
09:32quand on sait qu'il y avait
09:33à peu près 3000 travailleurs migrants
09:35dans la région en 2022
09:36selon un ressourcement
09:37de l'Observatoire de l'agromafia.
09:40Et puis je t'ai à préciser
09:40que SOS Rosarno nous a dit
09:42que c'était quand même
09:42un travail extrêmement dur
09:44et il en parle bien.
09:46Je propose de l'écouter.
09:47Il s'appelle
09:47Giuseppe Pugliese
09:49et il parle justement
09:50de ces conditions de travail
09:51très dures dans les champs.
09:52Voilà, je voudrais aussi faire
10:22parenthèses économiques.
10:23Depuis le début, je parle beaucoup
10:24de la mafia, de l'agromafia
10:25mais il y a aussi en Calabre
10:26un problème souvent évoqué
10:28par les agriculteurs,
10:29c'est le problème
10:30de la grande distribution
10:31qui avec ce pouvoir de négociation
10:34achète en fait des produits
10:36inférieurs au coût de production.
10:37Quand on était en Calabre,
10:39les clémentines se revendaient
10:4010 centimes le kilo
10:42contre 70 centimes
10:43il y a encore quelques années.
10:45C'est pour ça qu'il y a
10:45le problème de la mafia évidemment
10:46mais il y a aussi ce problème
10:47de la grande distribution.
10:48Les agriculteurs nous ont dit
10:49qu'ils étaient souvent pris
10:50à la gorge financièrement
10:51et qu'ils étaient obligés
10:53de recruter de la main d'oeuvre
10:54bon marché pour pouvoir
10:56pallier cette chute des prix.
10:58On voit ces initiatives
10:59se mettre en place
11:00des autorités publiques
11:01qui luttent contre
11:02le secteur informel.
11:03Le quotidien, il reste quand même
11:04dur pour ces migrants
11:06notamment en matière de logement.
11:09Oui, il est très dur
11:09de se loger en Calabre.
11:11De manière générale,
11:11il est très dur de se loger
11:13dans toute l'Italie
11:13et ce depuis le décret Salvini.
11:16Vous savez le nom
11:17de cet ancien ministre
11:17italien de l'Intérieur.
11:19En 2018, le décret Salvini
11:21a décrété que les centres
11:22d'accueil dans le pays
11:23seraient désormais réservés
11:25aux seuls réfugiés statutaires.
11:27C'est-à-dire que tous les autres,
11:28les travailleurs économiques
11:29comme Sédou, même en règle,
11:31en sont exclus.
11:32Et il faut ajouter
11:32qu'en Calabre,
11:33il y a un deuxième problème
11:34qui se pose,
11:35c'est qu'il y a un problème
11:35de racisme.
11:36Les Calabrés refusent souvent
11:37de louer leurs appartements
11:39ou leurs chambres
11:40à des travailleurs africains.
11:42Conséquence, vous le voyez à l'écran,
11:44l'immense majorité
11:44des travailleurs en Calabre
11:46vivent dans ce qu'on appelle
11:47le tendopoli.
11:48Le tendopoli, littéralement,
11:49ça signifie village de tente.
11:51C'est un terme
11:52peu représentatif
11:53de la réalité
11:54puisque, comme vous pouvez le voir,
11:55c'est surtout un immense bidonville.
11:58C'est un campement
11:59qui a vu le jour en 2019
12:00sous la pulsion
12:01du ministère de l'Intérieur italien.
12:03C'est donc même
12:04un campement officiel
12:05ce qu'on voit à l'écran.
12:08C'est-à-dire que l'éclairage,
12:09l'eau, l'électricité
12:10sont à la charge de l'État.
12:11Mais ce campement
12:12qui devait être provisoire,
12:13en fait, il est toujours là.
12:14Il est insalubre
12:15et il est surtout surpeuplé.
12:17Il y a en ce moment
12:17entre 700 et 1000 personnes
12:20puisqu'on est dans la haute saison
12:21des récoltes.
12:22Ensuite, une majorité
12:23des occupants
12:24quittent le tendopoli
12:25puisqu'ils quittent la région
12:27pour aller travailler
12:28dans d'autres régions italiennes.
12:30Voilà.
12:31Et là encore,
12:31les municipalités calabres
12:32assurent se battre
12:34pour changer les choses.
12:35Oui.
12:35Les maires que nous avons rencontrés,
12:36le maire que vous avez entendu
12:37tout à l'heure,
12:38disent vouloir lutter
12:39contre ce mal-logement
12:41qui est vraiment
12:41un problème majeur en calabre.
12:43À Serre Ferdinando,
12:44le maire nous a expliqué
12:45un peu après cette interview
12:46qu'ils avaient récupéré
12:47un terrain confisqué
12:48à la mafia
12:49qui avait été redonné
12:49à la ville
12:50pour pouvoir y construire
12:51des logements.
12:52Ce qu'il a appelé,
12:53ce maire,
12:53la ferme solidaire
12:54qui devrait voir le jour
12:55en 2027
12:56et qui devrait proposer
12:57à terme
12:58des logements
12:59pour 100,
12:59150 à 200 travailleurs.
13:01Pareil dans le petit village
13:02de Rosarno
13:03qui est juste à côté
13:04qui propose un village
13:05de la solidarité
13:06avec une centaine de places.
13:08Il y a aussi
13:08des initiatives associatives
13:11comme Dambesso.
13:12Dambesso,
13:13ça veut dire
13:13Maison de la Dignité
13:15en Bambara
13:15et ça fonctionne
13:16depuis 2021.
13:17Ce sont là
13:18une association
13:18qui propose
13:19une quinzaine d'appartements
13:20pour loger
13:21environ 70 personnes.
13:23Vous faites le calcul,
13:23c'est quand même
13:24assez peu
13:24malgré ces initiatives.
13:26On peut loger,
13:27on va dire,
13:27200, 300 personnes
13:29décemment,
13:30mais la grande majorité
13:31des travailleurs africains
13:32que nous avons rencontrés
13:33en Calabre
13:33vivent encore
13:35dans ce Tandopoli,
13:36ce bidonville insalubre.
13:38Merci d'avoir rendu compte
13:39de cette situation.
13:40Charlotte Boitiot,
13:41merci à toute l'équipe
13:41d'Info Migrant.
13:42Tous vos reportages
13:43sont à retrouver.
13:44Ceux de l'équipe,
13:45bien sûr,
13:46sur le site
13:46infomigrant.fr
13:48et puis bien sûr
13:48sur le compte
13:49TikTok
13:50infomigrant.
13:51Un reportage
13:51qui débarque
13:52bientôt
13:53sur ce compte.
13:54Voilà pour
13:55ce dernier numéro
13:56de Derrière l'image.
13:57Restez avec nous.
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