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  • il y a 5 jours
Avec Cécile Guillou, présidente de Picard Surgelés,

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-12-02##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquilly.
00:07Il est 8h16, vous êtes bien sur Sud Radio et l'invité politique de Jean-François Aquilly.
00:11Ce matin n'est pas précisément un politique, mais une chef d'entreprise, Cécile Guilloux, la présidente de Picard-sur-Gelay.
00:18Bonjour à vous Cécile Guilloux.
00:20Bonjour.
00:20Vous êtes une grande patronne française, ça fait plaisir à entendre, vous savez, pour changer un peu du discours des politiques.
00:26La France, depuis un an et demi, traverse un chaos.
00:30Trois premiers ministres, elle a un budget en passe de déboucher sur une loi spéciale s'il n'est pas voté.
00:37Ce matin, ça fera dans trois semaines tout rond, l'ultime limite.
00:40Comment les entreprises, vous-même, à la tête de la première marque alimentaire préférée des Français,
00:46comment les entreprises vivent-elles la situation ?
00:50Alors les entreprises, on s'inscrit dans le temps long, Picard ça existe depuis 1906,
00:54et on doit s'inscrire dans le temps long, y compris pour le futur, notamment pour nos budgets et nos investissements.
00:59Le temps long, ce n'est pas ce qui prévaut actuellement, c'est plutôt le chaos.
01:04Comment est-ce que vous définissez la situation du moment ?
01:09Alors nous, ce qui est important, au-delà justement des aléas du quotidien, c'est de fixer un cap et de s'y tenir.
01:14C'est très important aussi, je trouve, pour le ciment de la société que ces entreprises jouent,
01:19ce relais de stabilité, de s'y tenir, et après au quotidien, et on a l'habitude, on ajuste nos actions,
01:24en fonction des retours des clients, des collaborateurs, et en ce moment aussi, parfois des aléas économiques.
01:29Vous voulez dire, vous êtes ancré dans le réel, c'est ça la vie quotidienne.
01:33Regardez, Cécile Guillaume, ce matin, un rapport de la Cour des comptes qui préconise de taxer davantage les hauts patrimonnes.
01:39Vous savez, les riches, comme on dit, l'allègement de la loi du travail, c'est important,
01:43taxation des holdings, impôts différentiels sur la fortune personnelle.
01:48Pierre Moscovici parle de réformes d'ampleur.
01:50Ma question, c'est, est-ce que vous n'avez pas l'impression qu'en France, les entrepreneurs, vous êtes une entrepreneuse,
01:55est-ce que les riches, je ne sais pas si vous êtes riches, sont montrés du doigt ?
01:59Est-ce que ce sont les vaches à lé de l'État, aujourd'hui ? Les entreprises ?
02:04Les entreprises, en tout cas, ce qu'il faut, c'est qu'elles gardent leur sang froid et leur calme,
02:07parce qu'encore une fois, elles s'inscrivent dans le temps long,
02:09et on ne peut pas se permettre de changer de direction tous les quatre matins.
02:14C'est très, très important et je crois que c'est très important,
02:16je l'entends de plus en plus, moi, dans l'entreprise,
02:18que finalement, cette stabilité qu'on arrive à instaurer et ce moyen terme qu'on arrive à remettre
02:22est très stabilisant pour nos collaborateurs, mais aussi pour une partie de la société.
02:27Et c'est ça, notre rôle avant tout.
02:28Cécile Guillaume, vous dites stabilité, j'entends ce mot,
02:30mais quand vous regardez les débats au Parlement, cette foire aux taxations,
02:35ça revient, là, à l'Assemblée nationale.
02:37On va en reparler, justement, vous savez, des taxes sur les holdings et le reste.
02:41Ça vous effraie ou pas ?
02:43Vous êtes prête ou pas ?
02:44Parce que les boîtes risquent d'être la sortie sollicitée, un peu plus.
02:48Oui, pour l'instant, j'avoue qu'on attend l'issue de ce processus budgétaire
02:52pour savoir ce qu'il va en être.
02:53Et encore une fois, il faut garder la tête froide.
02:55Et on entre dans une période très importante pour Picard,
02:58qui est la période des fêtes.
02:59Donc, on reste très concentré.
03:00Alors, justement, vous dites garder la tête froide chez Picard, sans jeu de mots.
03:04Cette période d'instabilité, est-ce qu'elle se reflète dans les paniers moyens des Français,
03:08qui sont vos clients en ce moment ?
03:09Alors, le pouvoir d'achat, et on peut le comprendre,
03:11c'est une préoccupation majeure pour chacun, et c'est bien normal.
03:15Heureusement, et on le voit dans l'achat des produits alimentaires,
03:17la dimension plaisir reste au cœur des achats alimentaires.
03:20Et je rappelle qu'on peut se faire plaisir avec des choses très simples.
03:23Et on a à cœur, dans toutes les collections qu'on propose,
03:25de pouvoir permettre à chacun de se faire plaisir avec des choses simples.
03:28Je vais vous poser une question à mon tour.
03:30Est-ce que vous connaissez la meilleure vente de Picard ?
03:31Non, allez-y.
03:31Le numéro un des ventes est de très très loin.
03:33Allez-y.
03:33L'indétrônable, haricots verts extra fins.
03:36Et c'est l'occasion de rappeler que 50% de vente...
03:38Vous dites quoi, haricots verts ?
03:40Les haricots verts.
03:41Les haricots verts extra fins.
03:42C'est la meilleure vente de tout Picard, toute l'année, et de très loin.
03:45Mais c'est l'occasion de rappeler que les produits bruts,
03:48c'est-à-dire les assortiments de légumes, de fruits, de viande, de poissons,
03:52représentent 50% de notre chiffre d'affaires.
03:54Et qu'en fait, la cuisine, même la cuisine très très simple d'assemblage du quotidien,
03:58reste une façon accessible de se faire plaisir,
04:01d'autant plus qu'en ne surgelé, on ne gaspille pas.
04:02Vous mettez une notion de plaisir ce matin.
04:04Alors, est-ce que vos clients exigent toujours à consommer ?
04:08Regardez, l'inflation, elle est stable.
04:10C'est 0,9 point sur un an.
04:12J'allais chercher la consommation des ménages qui a augmenté de 0,4 en octobre,
04:16c'était 0,3 en septembre, peu importe.
04:18Ça monte, c'est ça qui compte.
04:21Est-ce que la crise que nous avons traversée,
04:23vous le voyez dans vos ventes, en fait, dans vos chiffres de vente,
04:25dans ce groupe Picard, est-ce que la crise laisse des traces ?
04:29Est-ce que des produits, vous nous parlez des haricots verts,
04:31mais est-ce que des produits en pâtissent ?
04:34En fait, ce qu'on observe plutôt, ce sont des changements,
04:38mais plutôt liés aux habitudes de consommation.
04:40Je voudrais dire plutôt le temps long.
04:41Par exemple, on sait que la taille des foyers diminue,
04:44donc les produits, une part ou deux parts,
04:46sont davantage recherchés des produits à plus petit conditionnement,
04:49parce qu'on a des petits congélateurs,
04:50les jeunes n'ont pas de place pour stocker.
04:52Donc c'est plutôt des choses au temps long
04:54qu'on observe dans les mouvements de vente.
04:57Et on a un atout majeur chez Picard,
04:58c'est l'innovation de produits.
04:59On crée chaque année 250 nouveaux produits.
05:02C'est-à-dire qu'il y a 20% du magasin,
05:04de l'innovation des tous nouveaux produits qui rentrent dans les magasins.
05:07Donc 250 nouveaux produits qui chassent 250 produits qu'on enlève.
05:10Et donc il y a 20% du magasin qui change tous les ans, complètement.
05:14Et donc c'est assez inédit en alimentaire.
05:17Et cette innovation de produits,
05:18elle permet justement de s'adapter en permanence
05:20au coût des matières premières,
05:22à l'innovation culinaire, etc.
05:23Oui, alors les Français, ils ont des problèmes de pouvoir d'achat.
05:26Ça n'a échappé à personne.
05:27C'est le sujet du moment, parmi les sujets du moment.
05:31Est-ce que vous misez gros sur les fêtes ?
05:34Alors j'ai cru comprendre que vous faisiez un quart de votre chiffre d'affaires
05:37dans la période de Noël.
05:39Est-ce que vous-même, vous allez être impacté
05:41par ces problèmes de pouvoir d'achat des Français ?
05:45Alors effectivement, on fait 23% de notre chiffre d'affaires sur 7 semaines.
05:48Donc c'est très concentré, c'est très très intense en ce moment chez Picard.
05:51On a 150 produits qui arrivent spécifiquement pour cette période.
05:55Depuis l'entrée à l'apéritif, les accompagnements,
05:58jusqu'à la gamme exclusive de bûches de Noël,
06:01que j'espère que vous connaissez évidemment.
06:0325 bûches exclusives à partir de 8 euros en création Picard
06:06qui arrivent pour cette période-là.
06:08L'année dernière, on avait régalé plus de 13 millions de Français
06:11avec les gammes Picard et vendu plus de 2 millions de bûches.
06:13Combien ? 2 millions de bûches ?
06:142 millions de bûches.
06:15J'espère que vous êtes client évidemment.
06:17Non, je ne sais pas, peu importe.
06:18Donc c'est un produit phare.
06:21Les Français, malgré la crise, vous diriez, Cécile Guillaume,
06:24qu'ils sont prêts à dépenser aujourd'hui ?
06:27C'est la question.
06:28En tout cas, ils sont prêts à se faire plaisir.
06:30Et on voit, et je le parlais dans un mix de produits bruts
06:32et de produits un peu plus exclusifs,
06:35à se faire plaisir de différentes façons.
06:37Par exemple, pour un dessert,
06:38vous aurez un feuilleté tiramiceux à 3,50 euros
06:41jusqu'à une bûche création façon chocolat de bâille à 28 euros.
06:45Donc vous voyez que sur toutes les gammes de prix,
06:47vous arrivez à vous faire plaisir.
06:48La tendance de Noël,
06:50puisqu'on a le droit de se détendre un peu,
06:52quelle est la tendance chez Picard ?
06:54Alors on voit 2 types de produits qui rentrent dans le top 20 en ce moment.
06:58Les produits typés hiver, je ne vous apprends rien.
07:00Les soupes, les risottos, les légumes d'hiver.
07:03Et puis déjà, des premières ventes liées au festif
07:06et notamment des bûches et des apéritifs,
07:08ça y est, qui sont partis.
07:09Dans le processus de fabrication,
07:11qui goûte Cécile Guillaume ?
07:13Qui choisit les plats ?
07:14Est-ce que ça remonte jusqu'à votre bureau ?
07:15Est-ce qu'on vous amène faire goûter les plats ?
07:19Les nouveaux plats que vous fabriquez ?
07:22Je goûte Noël en avril, figurez-vous.
07:24Pardon ?
07:24Je goûte Noël en avril.
07:26C'est original.
07:27Et oui, c'est-à-dire qu'on met à Noël précédent,
07:30donc en ce moment, les équipes vont s'inspirer
07:31de tout ce qui se fait, de toutes les danses culinaires.
07:33On fait le bilan en janvier
07:34et on commence à imaginer et à créer.
07:37On a une équipe de plus de 30 personnes
07:38qui imagine, qui conçoit
07:41et qui suit la qualité de l'ensemble de nos assortiments.
07:43Cécile Guillaume, Picard-sur-Gelée
07:45est une entreprise française
07:47qui marche ou qui va bien.
07:50Vous avez dit que vous vouliez gagner
07:52un million de nouveaux clients.
07:54Je ne sais pas si c'est du marketing d'entreprise,
07:58c'est une façon de faire avancer la boîte,
08:00mais c'est réel ?
08:01Parce que vous avez combien de clients ?
08:02Vous en avez 7 millions à peu près ?
08:04On a 7 millions de nouveaux clients fidèles.
08:05Et comment est-ce qu'on gagne un million de clients
08:07en pleine période de crise ?
08:09Alors, en innovant par nos produits,
08:11mais aussi en se développant,
08:12on continue à ouvrir beaucoup de magasins.
08:14On a un réseau unique de 1200 magasins de proximité
08:18aujourd'hui en France
08:19et on continue à en ouvrir 40 par an.
08:21Donc, par l'ouverture de magasins,
08:23mais aussi par le digital,
08:24qui croit à deux chiffres.
08:25Le digital, c'est la livraison à domicile,
08:28le click and collect, qui marche très fort,
08:30et aussi la livraison express.
08:31Vous êtes en train de nous dire
08:31que les entreprises françaises
08:33peuvent, dans le contexte qui est difficile
08:36de mondialisation,
08:37peuvent non pas survivre,
08:38mais se développer.
08:40C'est ce que vous nous dites ce matin.
08:42On se développe et on s'adapte.
08:43C'est-à-dire qu'on crée,
08:46par l'innovation produit,
08:47en fait, on arrive à s'adapter,
08:48encore une fois,
08:49à tous les aléas du marché
08:50pour en faire des opportunités
08:51et des belles opportunités.
08:53Cécile Guilloux,
08:54Auchan abandonne,
08:56vous décrivez le commerce de proximité,
08:59Auchan qui abandonne l'ensemble
09:01de ses supermarchés.
09:02Vous pilotez Franprix
09:05pendant quatre ans,
09:07si je ne m'abuse.
09:08Vous êtes parti avant
09:09la découpe du groupe Casino
09:11qui est entre les mains
09:13du milliardaire tchèque
09:14Daniel Kretensky
09:15et ses alliés.
09:17Ce modèle de la grande distribution
09:18que vous avez bien connu
09:19à travers Franprix,
09:21est-ce que ce modèle
09:22est mort aujourd'hui,
09:23en France ?
09:24Le modèle auquel je crois,
09:26et c'est celui que nous poussons
09:26beaucoup chez Picard,
09:27c'est le modèle des enseignes
09:29de proximité.
09:30Et je crois que toutes
09:31les tendances sociodémographiques
09:32vont dans ce sens.
09:34Des foyers plus petits,
09:35une population aussi vieillissante,
09:36une recherche de praticité.
09:38Et c'est le modèle
09:38que nous poussons chez Picard.
09:39Ce sont des tout petits magasins
09:40de 250 mètres carrés
09:42et nous avons encore
09:43beaucoup de place
09:43sur le territoire
09:44effectivement pour se rapprocher.
09:45L'objectif d'un magasin de proximité,
09:47pour que vous ayez un chiffre en tête,
09:48c'est d'être à 15 minutes,
09:50moins de 15 minutes
09:50de chaque français.
09:5115 minutes en ville,
09:52c'est 15 minutes à pied,
09:53évidemment.
09:5415 minutes en ruralité,
09:56c'est en voiture.
09:56Vous voulez dire que les français
09:57aujourd'hui ne vont plus
09:58faire leur course
10:00comme jadis
10:01avec le coffre de la voiture,
10:03le chariot,
10:05les heures passées
10:05dans les supermarchés,
10:07dans les périphéries des villes.
10:08C'est fini ça ?
10:09C'est un modèle qui meurt ?
10:11En tout cas,
10:11le modèle de proximité,
10:12on voit qu'il a le vent en tout poupe.
10:14Il est complémentaire
10:15à ce modèle-là.
10:16Et pour des personnes
10:16qui sont seules,
10:17la deux pour de la praticité,
10:18pour plein de raisons
10:19qu'on imagine,
10:20la proximité,
10:21et j'en suis convaincue,
10:22a un très très bel avenir.
10:23Proximité,
10:23vous dites Cécile Guillaume,
10:25vous qui dirigez
10:26Picard surgelé,
10:27quelles sont vos ambitions ?
10:29Est-ce que vous avez
10:30des ambitions à l'international ?
10:32Vous savez,
10:32les boîtes françaises
10:33aujourd'hui,
10:33les grandes maisons,
10:34elles sont plutôt,
10:35on va dire,
10:35menacées par la mondialisation
10:37et par des groupes
10:38des investisseurs,
10:39qu'ils soient américains
10:39ou chinois,
10:40des fonds d'investissement
10:40et vous-même.
10:42Vous allez vous développer ?
10:44Alors Picard est une entreprise française
10:45effectivement complètement indépendante
10:47puisque nous appartenons
10:48à une famille.
10:50Et concernant l'international,
10:51en fait,
10:51la stratégie qui a été définie,
10:52c'est que sur les territoires
10:53francophones,
10:54c'est le modèle Picard
10:55tel que vous le connaissez,
10:56un magasin Picard
10:57avec des produits Picard
10:58à l'intérieur.
10:59Et en dehors de ça,
11:00nous y allons comme
11:01une marque de surgelé premium.
11:02Et on observe
11:03qu'à l'international,
11:04mes collègues me disent
11:05qu'il y a de plus en plus
11:05de demandes
11:06pour du surgelé premium
11:07exactement pour les mêmes raisons
11:09que Picard connaît
11:10son succès en France.
11:11Et vous allez vous développer
11:12à l'étranger ou pas ?
11:13Tout à fait.
11:13L'idée,
11:14c'est d'aller dans les rayons
11:15des grands supermarchés locaux,
11:19en Angleterre,
11:21aux Pays-Bas,
11:22en priorité en Europe continentale,
11:24un petit peu en Asie.
11:25Comme une marque
11:26de surgelé premium.
11:27Donc en vendant
11:27nos croissants par exemple.
11:28Il y a tout le débat
11:29autour du Mercosur,
11:30de ces produits
11:32dont il faut une traçabilité.
11:34Nos cultivateurs,
11:36nos éleveurs français
11:38s'inquiètent
11:38parce qu'au fond,
11:40est-ce que les produits français
11:42sont protégés ?
11:43Est-ce qu'il y a
11:43une traçabilité chez vous ?
11:44Est-ce que ce sont
11:45des préoccupations
11:46que vous avez
11:46sur le bien manger,
11:47le bien vivre,
11:48la tradition,
11:49la traçabilité
11:49de nos produits ?
11:51Alors la qualité
11:51chez Picard,
11:52c'est effectivement
11:53quelque chose
11:53d'indétronnable.
11:54On ne déroge pas
11:55avec la qualité.
11:56On a des cahiers
11:56des charges
11:57très très stricts.
11:5870% de nos produits
11:59sont fabriqués en France
12:01et notre deuxième pays,
12:02c'est l'Italie,
12:03notamment pour
12:03quelques glaces,
12:04des pizzas
12:05ou des légumes.
12:06Cécile Guillaume,
12:07vous vous exprimez ce matin
12:09sur l'antenne
12:09de Sud Radio,
12:11il y a peu de patrons
12:12français qui prennent
12:13la parole,
12:14au fond,
12:14quand vous réfléchissez.
12:15Est-ce qu'ils ne sont
12:17pas trop frileux,
12:18les patrons ?
12:19Je pense à Nicolas Dufour,
12:20qui était le directeur
12:21général de la BPI,
12:22la Banque Publique
12:23d'Investissement,
12:24qui était à votre place
12:24il y a quelques semaines
12:25ici sur l'antenne
12:27de Sud Radio,
12:28qui expliquait
12:29que tous les patrons
12:29devraient s'exprimer,
12:31ils sont complètement
12:33dans leur rôle.
12:34Est-ce que les patrons
12:34doivent parler aujourd'hui ?
12:36C'est ma dernière question.
12:37En tout cas,
12:38les entreprises ont une voix
12:39qu'il faut entendre
12:41et c'est une voix,
12:42encore une fois,
12:43qui doit s'inscrire
12:43dans le moyen terme
12:44à minima.
12:45Et je pense qu'elles ont
12:46un rôle très important
12:47en ce moment.
12:48On a un réseau
12:48d'entreprises françaises
12:49vraiment incroyable
12:50dont on ne parle pas assez,
12:51je trouve, aujourd'hui.
12:52Et donner leur avis
12:53sur ce qui se passe
12:54en matière de fiscalité.
12:56Vous savez,
12:56les entreprises,
12:58je reviens à la case départ,
12:59ce sont les vaches allées
13:00aujourd'hui,
13:01dans le débat fiscal,
13:02dans le débat budgétaire.
13:04Les entreprises françaises
13:05auxquelles nous appartenons
13:07et auxquelles nous croyons beaucoup,
13:08elles ont besoin d'investir
13:09pour continuer à se développer.
13:10Nous avons besoin
13:11de continuer à nous développer.
13:12Effectivement,
13:13pour investir,
13:14il nous faut un peu
13:14de visibilité
13:15et de climat de confiance.
13:16Merci en tous les cas.
13:17Merci à vous,
13:18Cécile Guillaume.
13:19Maxime,
13:20on va réfléchir pour la bûche ?
13:21Oui, mais c'est surtout
13:22que j'ai regardé,
13:23j'ai jeté mon dévolu
13:25sur la bûche
13:26façon Dubaï.
13:27Je ne sais pas
13:28ce qu'elle vaut,
13:28mais elle a l'air
13:28très alléchante.
13:29Je m'occuperai
13:30de faire en sorte
13:32qu'elle arrive très vite
13:32dans le studio de Sud Radio.
13:34Merci beaucoup,
13:34Cécile Guillaume,
13:35d'avoir été l'invité politique
13:36de Sud Radio ce matin.
13:37Je rappelle que vous êtes
13:38la présidente de Picard-sur-Gelay.
13:40Merci beaucoup
13:41d'avoir été avec nous.
13:41Vous parlez de période de Noël,
13:43je rappelle que je vous fais gagner
13:45ce matin grâce,
13:46vous voyez,
13:46je suis sûr que vous n'avez pas ça
13:47à Picard,
13:47ou un calendrier de l'avant fabriqué,
13:49mais alors par les plus grands soins
13:51de l'équipe Sud Radio
13:52et vous fait gagner un séjour
13:53pour quatre personnes
13:54en famille au Futurescope
13:55avec une nuit d'hôtel
13:56et les petits déjeuners compris.
13:58C'est en réalité
13:58le cadeau idéal
13:59à glisser sous le sapin.
14:00Vous avez juste à envoyer
14:01le mot sapin précisément
14:03par SMS au 7-20-18.
14:05Et mon petit cadeau
14:06dans un instant,
14:07il s'appelle Éric Revelle
14:08et Elisabeth Lévy
14:08pour débattre de ce sondage
14:09en une de l'opinion
14:10qui est, on va dire,
14:12ce journal a eu la bonne idée
14:13d'aller poser
14:14cette simple question aux Français.
14:15Quel est le problème
14:16actuellement en France ?
14:17Le numéro un,
14:18celui que vous mettriez
14:19en tête de toutes vos inquiétudes,
14:21c'est les politiques.
14:22Les politiques,
14:23est-ce que c'est le problème
14:24principal de ce pays ?
14:25Vous venez donner votre avis,
14:26vous discutez,
14:27vous débattez,
14:27sudez votre radio 0826 300 300.
14:30A tout de suite.
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