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  • il y a 10 heures
Avec Matthieu Valet (député européen RN) et Sabrina Sebaihi (députée écologiste des Hauts-de-Seine)

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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-12-01##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
00:05Il est 9h32 sur Sud Radio, vous nous appelez si vous voulez réagir au 0826 300 300.
00:13La violence en politique, on en parle ce matin avec nos deux invités que je vais vous présenter.
00:18Jordan Bardella qui a reçu de la farine puis un oeuf.
00:21Les politiques sont-ils des cibles ? Jusqu'où cela peut aller ?
00:25Ces actes que certains qualifient d'anodins ont-ils été suffisamment condamnés ?
00:32Peut-on parler aujourd'hui d'un climat de violence politique en France avec ces deux agressions en trois jours pour le président du Rassemblement National ?
00:41Présent dans ce studio, bonjour à vous Sabrina Sébailly.
00:45Bonjour.
00:45Bonjour, vous êtes députée les écologistes des Hauts-de-Seine et vous êtes également secrétaire de l'Assemblée Nationale.
00:51Et présent avec nous Mathieu Vallée, bonjour.
00:53Bonjour, je suis à qui ?
00:54Député RN européen, porte-parole du Rassemblement National.
00:57Merci de votre invitation.
00:58Soyez les bienvenus tous les deux.
00:59Je vais vous faire réagir à ce qui s'est passé autour du président du RN.
01:03Mais tout d'abord sur ce qui ressort de cette enquête concernant le deuxième fait qui s'est produit à Moissac dans le Tarn-et-Garonne.
01:12La garde à vue a été prolongée de 24 heures pour l'homme qui a écrasé cet oeuf sur la tête de Jordan Bardella,
01:18agriculteur de 74 ans qui n'en était pas à son coup d'essai, Félix Mathieu.
01:21Oui, il avait déjà écrasé un oeuf sur la tête d'Éric Zemmour en 2022.
01:25A l'époque, cet agriculteur avait été condamné une amende de 500 euros avec sursis.
01:29Père d'un enfant autiste, il avait justifié son geste en dénonçant des propos tenus par le fondateur de Reconquête contre la scolarisation des enfants handicapés.
01:38Le maire RN de Moissac parle au journal Le Parisien Aujourd'hui en France d'un homme, je cite,
01:42dans la mouvance d'extrême-gauche passée par le parti communiste et la CGT.
01:46Ce que contestent des proches du mis en cause dans le même journal, eux affirment qu'il n'est pas politisé.
01:51Bon, en tout cas, cet agriculteur aurait été proche de la Confédération Paysanne par le passé avant de s'en éloigner.
01:56En tout cas, samedi après son jet d'oeuf sur la tête de Jordan Bardella, la sécurité est intervenue.
02:02Le président du RN n'a pas été blessé.
02:04Il a pu reprendre la séance de dédicace de son livre à Moissac.
02:07Mais en tout cas, une plainte a été déposée en son nom et en celui du Rassemblement national.
02:11Merci Félix Mathieu.
02:12La réaction de Jordan Bardella après cette double agression sur X qui a dénoncé ses actes comme la conséquence, je le cite, d'un climat d'intolérance.
02:21Plus nous progressons, plus la violence, dit-il, de l'extrême-gauche, de l'intolérance et de la bêtise pure se déchaîne.
02:30Une réaction à ces propos de Jordan Bardella, Sabrina Sebailly ?
02:35Écoutez, je ne crois pas que ça soit...
02:38Je ne sais même pas par quel bout prendre cette déclaration, puisque la question de la violence de l'extrême-gauche, j'ai presque envie de dire...
02:44Vous savez, ça fait des années qu'on a aussi, malheureusement, des groupes usuls d'extrême-droite qui participent très très fortement à la montée de la violence dans notre pays.
02:51On ne peut pas dire que le climat soit des plus sereins au niveau politique.
02:55D'ailleurs, tout banc confondu, quand on parle de la violence aujourd'hui en politique.
02:59Moi, je me rappelle du maire de Saint-Brévin qui a vu sa maison brûler parce qu'il allait accueillir un camp de migrants sur son territoire.
03:06Ou encore Manuel Bompard qui a reçu un colis piégé il y a quelques mois de cela, quelques semaines.
03:11Donc, vous voyez bien que cette violence, elle se traduit aussi un peu partout.
03:15Donc, ce n'est pas du fait de l'extrême-gauche plus particulièrement.
03:19Alors, j'entends la question politique qu'aborde Jordan Bardella.
03:22Mais bon, soyons un peu sérieux.
03:24Vous diriez, et je vais vous poser la question également à Mathieu Vallée,
03:27Farine et Oeuf, pour vous, c'est de la violence politique, ce qui s'est passé, les deux épisodes ?
03:31Moi, je n'aurais pas choisi...
03:33Je pense qu'il y a une volonté d'exprimer quelque chose par le jet de Farine, d'Oeuf.
03:37Là, on est dans l'expression politique, en tout cas d'une contestation politique.
03:41Moi, ce n'est pas du tout les méthodes que j'utilise.
03:42Je préfère le débat d'idées plutôt que jeter des œufs ou jeter de la farine.
03:46Mais vous voyez bien qu'en termes de violence, il y a quand même eu des choses extrêmement graves dans notre pays.
03:51Il y a une élue qui a été poignardée il y a quelques jours de cela, une élue Renaissance,
03:55qui a été poignardée à mort, d'ailleurs, à son domicile.
03:58Donc, on est sur des faits extrêmement graves.
03:59Donc là, on est vraiment, je pense, dans quelque chose de plus politique,
04:02même si, je le redis, pour ma part, ce n'est pas le choix que je fais.
04:05Je préfère vraiment le débat d'idées plutôt que jeter de la farine ou des œufs sur des hommes ou des femmes.
04:11Mathieu Vallée, réaction aussi à ce qui vient d'être dit.
04:13Est-ce qu'il y a une sorte de curseur entre, vous savez, la protestation symbolique et l'agression, grosso modo ?
04:19Mme Sébahi, que je respecte, disait, elle ne sait pas par quel bout prendre la déclaration de Jordan Bardella.
04:23Déjà, commencer par condamner.
04:24J'ai vu que sur les réseaux sociaux, elle ne l'avait pas fait, condamner l'agression,
04:26donc elle avait été victime.
04:27On peut commencer par ça.
04:29On ne peut pas partager les mêmes idées, mais en tout cas, on peut partager les mêmes idées de la République.
04:32Et je suis comme vous, Mme Sébahi, je suis pour le débat d'idées, évidemment,
04:35et en tant que policiers vingt ans, évidemment, que la violence légitime, elle n'appartient qu'aux forces d'ordre
04:40pour nous protéger et qu'on ne fait pas justice soi-même, on ne défend pas ses idées par la violence.
04:45Maintenant, que ce soit des violences de l'ultra-gauche ou de l'ultra-droite, moi, je condamne les deux.
04:49Il n'y a pas deux poids, deux mesures.
04:51Et donc, que ce soit un maire qui voit sa maison brûler parce qu'il veut installer un camp de migrants,
04:55moi, je condamne absolument ces exactions violentes.
04:58Et je dis simplement à Mme Sébahi que ça commence par des jets d'œufs, des jets de farine,
05:02que d'ailleurs, M. Porte, le député de la France nationaliste, lui dit qu'il pense d'abord à l'œuf
05:05qui a été gâché plus tôt qu'à Jean-Lamaria qui a pris un coup au visage.
05:08Il a témoigné hier soir sur CNews à ce sujet.
05:11Et donc, il faut être très clair.
05:12Dans notre démocratie, toute violence doit être condamnée.
05:15On doit faire un débat d'idées, pas un pugilat ou des agressions dans la rue.
05:20Et quand on explique que la violence, elle vient de l'extrême-gauche ou de l'ultra-gauche,
05:23mais lorsqu'il fait ses dédicaces de livres, il y a des personnes qui disent antifa,
05:27qui sont des fascistes rouges, qui veulent l'empêcher de rencontrer les Français,
05:30de signer un livre qu'il a publié légalement, qu'il a le droit d'écrire dans un pays,
05:33que Mme Sébahi peut également faire si elle a des choses à dire aux Français
05:36ou si elle a des choses à raconter sur son parcours.
05:38Et donc, je ne comprends pas qu'on veuille empêcher la démocratie de s'exprimer
05:41par des rencontres de Français, par des dédicaces de livres.
05:44Et à chaque fois, c'est les mêmes qui, dans les manifestations,
05:46il a manifesté contre la réforme des retraites, si je ne me trompe pas, Mme Sébahi.
05:49Donc, c'est ces gens-là qui empêchent les gens honnêtes, comme Sébahi,
05:53à qui je ne reproche pas l'honnêteté, de pouvoir manifester
05:55parce qu'ils saccagent les commerces, ils vendent des cocktails moteurs
05:58sur les forces de l'ordre, ou désormais, ils empêchent les politiques
06:00de pouvoir s'exprimer, se déplacer, se rassembler.
06:02Je trouve ça inquiétant, surtout en vue des échéances qui vont arriver
06:05municipales et nationales.
06:06Sabrina Sébahi, ces manifestations antifa à chaque, ou presque à chaque déplacement
06:11de Jordan Bardella pour ces séances de signature,
06:12elles sont légitimes à vos yeux ?
06:14Moi, c'est ce que je disais, c'est-à-dire qu'il y a une expression politique là-dessus,
06:18c'est-à-dire qu'on débat, on est contre les idées que porte l'extrême droite
06:21aujourd'hui, et je crois qu'elles s'expriment par ces manifestations.
06:24Encore une fois, du moment qu'on est dans le débat d'idées,
06:26c'est-à-dire qu'on est vraiment dans une volonté d'exprimer quelque chose
06:28au niveau politique, ils viennent en contestation des idées
06:31qui sont soit exprimées dans le livre, soit dans le projet,
06:34soit dans le projet politique du Rassemblement national.
06:37Moi, là, ça s'arrête à partir du moment où on atteint, effectivement,
06:40la violence physique, qui pour moi est inacceptable,
06:42quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne.
06:43Là, pour le coup, on est totalement d'accord.
06:44Moi, je ne valide absolument pas le fait d'agresser qui que ce soit,
06:49d'ailleurs, que ce soit des hommes ou des femmes politiques,
06:51des citoyens, des forces de l'ordre, peu importe d'où ça vient.
06:54Mais, vraiment, je fais la distinction.
06:56C'est-à-dire qu'on a quand même le droit, on est dans un pays
06:57où on a le droit d'exprimer ses idées politiques,
06:59on a le droit de contester aussi le fait qu'on ne soit pas d'accord
07:02avec des hommes ou des femmes politiques
07:04qui viennent défendre leur programme sur un territoire.
07:06Donc, voilà, moi, ça ne me choque pas.
07:08Et encore une fois, vous avez évoqué la question des manifestations
07:10sur la réforme des retraites.
07:11Je crois que, quand même, les cortèges se sont très bien passés
07:15la plupart du temps, d'ailleurs, en grande majorité du temps.
07:17Au début ?
07:17Vous ne pouvez pas empêcher...
07:19Oui, mais vous ne pouvez pas empêcher quelques personnes...
07:20Quand c'est les syndicats qui encadrent...
07:21Vous ne pouvez pas empêcher quelques personnes
07:22de venir participer à des manifestations.
07:24Il y a quand même beaucoup de personnes grimées en noir
07:25qui ont un affaire dans les cortèges.
07:26Oui, mais à la fin des manifestations, à la fin des cortèges...
07:28Ah non, ils se mettent au début des têtes de cortèges.
07:30Et c'est grâce aux policiers et aux gendarmes,
07:31dont vos alliés disent qu'il y a des violences policières
07:33et des contrôles aux facettes,
07:34ce qui permet aux gens honnêtes de s'exprimer.
07:36Mais vous devrez soutenir ces forces de l'ordre
07:37lorsqu'ils sont agressés, lorsqu'ils sont insultés,
07:40lorsqu'ils reçoivent des cocktails Molotov.
07:42Donc moi, je suis évidemment qu'on puisse,
07:44en tant que citoyens honnêtes,
07:45les gens honnêtes dont vous ne parlez pas beaucoup dans votre parti,
07:48puissent venir dans les manifestations sans craindre pour leur vie.
07:49Alors, les gens honnêtes, ils viennent aux manifestations.
07:53Ils viennent aux manifestations, on y était présent avec eux.
07:55Et encore une fois, je vais le redire,
07:57en fait, le fait de saluer le travail des forces de l'ordre,
07:59de sécuriser les manifestations,
08:01dont c'est le rôle, le fait de saluer le travail.
08:04Vous savez, moi, j'ai eu l'occasion,
08:05y compris de me déplacer avec police secours
08:10pour voir justement le travail sur le terrain des policiers.
08:12Donc, je sais très bien ce qu'il en est.
08:14Ça n'empêche pas de dénoncer parfois
08:16quand il y a des problèmes aussi
08:18au sein du fonctionnement de cette institution.
08:20Voilà, donc vous ne pouvez pas opposer les deux.
08:23Vous leur direz tout seul,
08:25moi, je ne suis porte-parole de personne,
08:26vous leur direz tout seul.
08:27Vous leur direz tout seul, je ne suis pas leur porte-parole.
08:31Et on ne partage pas les idées.
08:32Moi, je ne suis là que pour défendre ce que disent les écologistes
08:35sur la question sur ce positionnement, en l'occurrence.
08:37Moi, ce que je vous dis,
08:38c'est que le fait de saluer le travail de nos forces de l'ordre,
08:40y compris de demander des moyens supplémentaires,
08:42de pouvoir les aider dans leur mission au quotidien,
08:45ne veut pas dire qu'il faut fermer les yeux
08:47sur ce qui ne va pas aussi au sein de cette institution.
08:49Moi, je ne le dis pas.
08:50Je sais même que vos copains qui vous faites des annonces le disent.
08:52Donc, qu'ils se ressemblent, s'assemblent.
08:53Je crois que vous reprochez, j'imagine,
08:57Sabrina Sebailly, ici présente,
08:59qui est une élue des écologistes,
09:02une forme d'accointance avec la France insoumise.
09:04C'est ce que vous êtes en train de dire ?
09:06On nous a dit qu'après la dissolution
09:08qui a été obtenue grâce au vote des Français,
09:09puisque nous l'avons demandé si nous étions en tête aux ex-européennes,
09:12c'est les Français qui ont voté.
09:13Ce n'est pas un collège restreint
09:16de personnes élitistes
09:18qui ont choisi Jordan Bardella en tête de l'île européenne.
09:20On a une dissolution.
09:20Et ensuite, on nous a dit que c'est un grand éclaircissement,
09:24un grand positionnement des partis.
09:25Madame Sebailly, ils sont partis,
09:27les écologistes, avec les communistes,
09:28avec les socialistes, avec les FI,
09:29si je ne dis pas de bêtises,
09:30voilà, on fait une alliance dans le nouveau front populaire.
09:32C'est le nouveau front anti-flic.
09:34Puisque quand on s'allait avec des gens
09:35qui partagent des idées anti-flics,
09:37je termine, bah oui.
09:38Mais quand on dit la police,
09:39c'était le tube pourri de l'été des insoumis.
09:41Quand on dit les contrôles faciès,
09:43donc tous les policiers sont racistes.
09:44Quand on dit les violences policières,
09:45c'est leur logique, je vous le dis,
09:46si vous voulez le découvrir avec moi.
09:48J'en suis désolé pour vous, je suis bien triste.
09:49Mais quand on dit violences policières,
09:52c'est le tube pourri que vous dénoncez ici,
09:55vis-à-vis peut-être des gens qui disent ça à des élus,
09:57et ce que je ne partage absolument pas.
09:58Donc on ne peut pas s'associer avec des gens
10:00dont on dit qu'on ne partage pas les idées,
10:02mais qu'on partage les sièges électoraux,
10:03et que lorsque ces déclarations vous gênent,
10:05ou que vous ne partagez pas,
10:06vous dites, bah ils n'ont pas dit ça,
10:07ou je ne partage pas ça.
10:08Il faut être droit dans ses chaussures,
10:09dans ses convictions.
10:10C'est ce que les Français attendent.
10:11Sabrina Sebailly vous répond avant la pause.
10:14Oui, je trouve que c'est,
10:15alors pour le coup,
10:16c'est totalement ridicule de réduire la question.
10:17Oui, oui, c'est ridicule de réduire cet accord
10:19du Nouveau Front Populaire
10:20sur une phrase qui a été extraite
10:22ou qui a été dit par un ou deux,
10:24ou une ou deux personnes chez LFI.
10:25Encore une fois, je le redis,
10:27je le redis,
10:28au moment de la dissolution,
10:29oui, il y a eu une alliance électorale
10:31du Nouveau Front Populaire
10:31sur la base d'un projet politique
10:34où il y avait plus de 600 recommandations,
10:37plus de 600 propositions
10:38dans le cadre de ce programme.
10:39Maintenant, vous évoquez des phrases.
10:42Moi, encore une fois,
10:43vous pouvez reprendre nos déclarations.
10:45Je vous l'ai dit,
10:45je ne suis pas le porte-parole.
10:46Vous êtes pour désarmé la police ?
10:47C'est leur programme, par exemple.
10:48Je ne suis pas porte-parole
10:50des autres forces politiques
10:51du Nouveau Front Populaire.
10:52Mais vous désarmé la police, je ne suis pas.
10:53C'est une idée de votre programme.
10:54Écoutez, je vais essayer de terminer mon propos
10:57si vous voulez bien.
10:58Non, je ne suis pas gênée,
10:59je vais vous répondre.
11:00Je vais vous répondre.
11:01La réalité, c'est que vous prenez
11:02cette phrase-là pour dire
11:03écoutez, moi, ce que je vous dis,
11:05c'est qu'à aucun moment,
11:06je ne dis que la police tue.
11:08Pourquoi ?
11:09Parce que je considère que dire cela,
11:11c'est remettre en cause
11:12toute l'institution policière.
11:13Je ne le fais pas.
11:14Par contre, je dis qu'il y a des personnes
11:17qui sont problématiques
11:18au sein de cette institution,
11:20qui posent des problèmes,
11:21notamment, et qui peuvent conduire,
11:23oui, à des bavures policières.
11:24Ça a été le cas.
11:25Non, des erreurs, madame.
11:25Ça a été le cas.
11:27Ça a été le cas.
11:28Oui, mais vous ne pouvez pas
11:28tout balayer d'un revers de la main.
11:30Vous ne pouvez pas tout balayer
11:31d'un revers de la main.
11:32Ensuite, sur la question de la police,
11:35je suis désolée.
11:36Vous devriez les faire partager
11:37par vos amis.
11:38Non, mais en fait,
11:39moi, je ne suis pas là
11:39pour donner des leçons aux autres.
11:40On travaille ensemble
11:41sur la base d'un projet politique.
11:42Vous dites que c'est pas l'institution
11:43de dire ça.
11:43Non, mais oui,
11:44je ne donne pas des leçons aux autres
11:45parce que je ne partage pas.
11:46Je ne partage pas ce qui a été dit.
11:47Vous ne donnez des cours du soir
11:48aux assommiers en disant
11:49qu'il s'agit de la police.
11:49Non, je ne donne pas
11:50des cours du soir à personne.
11:51Merci.
11:51Le débat est vif,
11:53mais c'est un débat.
11:54Non, je ne sais pas.
11:55Je vous en remercie.
11:56C'est bien, il est engagé.
11:57Je suis engagé.
11:57C'est très bien.
11:59Sinon, on va s'endormir.
12:00C'est très bien.
12:00Sinon, tout le monde s'ennuie.
12:02Vous avez raison.
12:03Et puis, c'est bien.
12:03Comme ça, les vérités sortent.
12:05Ça me plaît beaucoup.
12:06Parlons vrai sur l'antenne
12:07de la radio.
12:08Dans un instant,
12:08je vais vous poser une question.
12:09C'est sur cette montée
12:11de la violence en politique.
12:13Est-ce que c'est un phénomène
12:14qui vous semble un peu inédit
12:16ou est-ce que ça a toujours existé,
12:18mais ça prend des proportions particulières ?
12:20Et vous savez,
12:21c'est la question du acquis à la faute.
12:22Est-ce que c'est le discours politique
12:24qui est trop clivant aujourd'hui ?
12:26Est-ce qu'au fond,
12:27il y a une responsabilité des élus là-dessus ?
12:30Je vous poserai la question dans un instant.
12:32Il est 9h45.
12:33Si vous souhaitez intervenir,
12:350826 300 300.
12:37A tout de suite, tous les deux.
12:38Et merci pour cet échange musclé,
12:40mais très, très, très éclairant
12:42sur les débats politiques du moment.
12:44Merci. A tout de suite.
12:45Le Grand Matin Sud Radio.
12:47La vérité en face.
12:49Jean-François Aquili.
12:50Jordan Bardella qui reçoit de la farine,
12:52puis un œuf dans sa tournée promotionnelle
12:56pour la signature de son deuxième livre.
12:58Les politiques sont-ils des cibles ?
13:00Pouvons-nous parler d'un climat de violence en France ?
13:02Tiens, question que je vous pose,
13:04Mathieu Vallée,
13:05nous sommes donc en compagnie de Mathieu Vallée,
13:07député RN européen,
13:08porte-parole du Rassemblement National.
13:10Et vous, Sabrina Sébailly,
13:12député des écologistes des Hauts-de-Seine,
13:14secrétaire de l'Assemblée Nationale.
13:16Mathieu Vallée,
13:17est-ce à dire qu'il va falloir désormais
13:18protéger plus encore Jordan Bardella
13:22dans cette tournée qui va se poursuivre dans le Nord,
13:24je crois, prochainement ?
13:25Est-ce que ça vaut aussi pour toutes les personnalités politiques ?
13:27Parce que cette tentation de l'agression,
13:31elle est bien là.
13:32Mais il y a déjà aujourd'hui des personnalités
13:34qui sont protégées,
13:35dont fait partie Jordan Bardella,
13:35par le service de la protection.
13:37Il va l'augmenter, cette protection.
13:38C'est le service de la police nationale
13:39qui protège les personnalités.
13:41Vous savez, c'est ceux, par exemple,
13:42Franck Brunson-Laro,
13:43ce policier qui protestait Charb
13:45et la rédaction de Charlie Hebdo
13:46en janvier 2015,
13:47au 7 janvier,
13:48qui a été assassiné par la terroriste islamiste.
13:50C'est aussi ces policiers
13:51que vous voyez autour de Jordan Bardella
13:52avec le service de sécurité du parti
13:55pour protéger Jordan Bardella.
13:56Maintenant, on veut aller au contact des Français.
13:58Mme Sébahi expliquait tout à l'heure
13:59qu'elle partageait des mouvements sociaux
14:01ou des idées
14:02contre lesquelles elle se battait,
14:03notamment la réforme des retraites.
14:04Elle voulait être aux côtés des Français,
14:06puisque je ne le reproche pas.
14:07Nous, c'est pareil.
14:07On veut être aux côtés des Français.
14:09Et donc, on ne veut pas non plus
14:10qu'il y ait des vagues et des vagues
14:11de sécurité,
14:12qu'il isole,
14:13des déplacements qu'il fait,
14:15parce que son livre,
14:16il le dédie aux Français.
14:16Et donc, c'est important
14:17qu'il puisse se déplacer,
14:18rencontrer, signer
14:19et partager.
14:21Mais les voyages de la police
14:22ne sont pas extensibles à l'infini.
14:23Ils ne vont pas protéger tout le monde.
14:25Mais c'est pour ça que nous,
14:25on va sûrement renforcer
14:26notre service d'ordre
14:27du Rassemblement National
14:28et qu'on remercie déjà
14:30fortement les policiers
14:31qui assurent sa protection
14:32et qui ont réagi avec célérité
14:34lorsque cette personne
14:35s'est jetée sur lui,
14:36elle a frappé au visage
14:37et a écrasé un oeuf sur sa tête.
14:38Sabrina Sébaillé,
14:39est-ce que vous diriez
14:39que les formations politiques,
14:42les partis,
14:42on leur part dans cette montée
14:44de la radicalisation
14:46dans le débat public
14:47qui appelle parfois
14:48à des passages à l'acte.
14:50C'est ce que l'on dit.
14:51Notamment,
14:52pas du fait des écologistes,
14:53je ne sais pas,
14:54mais c'est vrai que
14:55les alliés de la France insoumise
14:56ont souvent été
14:57montrés du doigt,
14:58montrés du doigt
14:59pour des propos
15:00qui radicalisent au fond,
15:01qui durcissent le débat.
15:03Très sincèrement,
15:04il faudrait des études sociologiques
15:05pour démontrer
15:06le lien de corrélation
15:07entre les débats vifs
15:08qu'on peut avoir
15:09entre...
15:09Vous n'y croyez pas
15:09qu'il puisse y avoir
15:10une relation de corrélation ?
15:11Je ne sais pas du tout,
15:12je ne peux pas vous dire
15:13oui ou non
15:14parce que je n'ai pas
15:15d'études ou d'éléments chiffrés
15:16sous la main.
15:16Ce qui est certain,
15:17c'est qu'il y a un ras-le-bol global
15:18chez les Françaises et les Français
15:19et ça c'est évident.
15:20Et le ras-le-bol,
15:21il vient d'une perte
15:22de pouvoir d'achat,
15:23d'un sentiment de déclassement,
15:24de problématiques
15:25qui ne sont pas réglées.
15:25Vous savez,
15:26quand vous passez,
15:26vous allez aux urgences,
15:28moi ça a été le cas
15:28notamment sur ma circonscription
15:30que vous passez 8h, 9h
15:31dans une salle d'attente
15:32pour pouvoir être vu
15:33par un médecin,
15:34vous attendez 2 mois
15:34pour avoir un médecin traitant,
15:36que vous n'avez pas
15:36de remplacement de vos professeurs
15:37pour vos enfants,
15:38que vous soyez incapables
15:39de remplir votre frigo
15:40pour vos enfants,
15:41de payer votre loyer.
15:42Vous voyez,
15:42tout ce ras-le-bol là,
15:43je pense que c'est surtout ça
15:44qui contribue à la montée
15:45de la colère
15:46et comme il n'y a pas
15:47de réponse politique aujourd'hui
15:48à tout ce qui s'exprime
15:49à ce mal-être,
15:51au fait de ne pas pouvoir
15:52vivre tout simplement,
15:54correctement
15:54et dans de bonnes conditions
15:55et dignement dans notre pays,
15:56je pense que c'est surtout ça
15:57qui alimente la colère
15:58de beaucoup de Françaises
15:59et de Français.
15:59Mais pour vous,
16:00certains responsables politiques,
16:01allez, on va dire de tous bords,
16:02ne soufflent pas sur les braises
16:03de ce mécontentement aujourd'hui ?
16:05Souffler sur les braises,
16:06ça veut dire quoi ?
16:07Ça veut dire reprendre
16:07les revendications des Français
16:08et les défendre
16:09et en faire un projet politique ?
16:11Non, en fait,
16:12bien évidemment,
16:13il faut partir de la réalité du terrain
16:14et de partir de ces colères
16:16qui sont légitimes
16:17pour pouvoir y apporter
16:18des réponses politiques.
16:19Maintenant,
16:20je ne dis pas
16:21que les débats ne sont pas vifs aujourd'hui.
16:22Bien sûr qu'ils le sont.
16:23Est-ce qu'il y a un lien direct
16:25entre cela et la montée ?
16:26Je ne peux pas vous le dire.
16:27Vous n'êtes pas convaincu.
16:27Mathieu, l'a dit ?
16:28Écoutez,
16:29moi j'ai regardé,
16:30pardon,
16:31je ne regarde pas
16:31que sur le radio,
16:31mais j'ai regardé BFM TV hier
16:33et il y avait Nesrine Slaoui
16:34qui est une journaliste
16:36qui a fait un livre
16:37qui s'appelle Légitime
16:37et qui nous explique
16:38qu'en fait,
16:39la violence
16:40qu'a subie Jordan Bardella
16:41ce week-end
16:42par cette personne
16:43qui est récidiviste
16:44en fait,
16:45serait justifiée
16:45par la violence
16:46des propos politiques
16:46de Jordan Bardella
16:47et quand on regarde son profil,
16:49elle est une soutien du CCIF.
16:50Je rappelle
16:51que c'était un organisme
16:52islamiste
16:53qui a été dissous
16:54par le gouvernement
16:55de l'époque.
16:56Elle soutient
16:56le port de la baille
16:57à l'école
16:57qui va à l'encontre
16:58de nos principes
16:59de laïcité
16:59que depuis 1905
17:01on défend dans notre République.
17:02J'espère que Mme Sebay
17:02partage aussi
17:03ses combats républicains.
17:05Donc vous voyez,
17:05moi j'estime que oui,
17:07lorsqu'on commence
17:07à justifier l'injustifiable,
17:09c'est qu'on commence
17:10à ouvrir la voie
17:10à une égalité
17:11qui derrière ouvrira la voie
17:12à toutes les inégalités
17:13et donc à toutes les violences.
17:15Et donc quand on veut
17:16savoir un peu
17:16quelle est une personne,
17:17on regarde qui elle fréquente
17:18et qui elle défend.
17:19Voilà, donc
17:20elle a même défendu
17:21les hijabeuses
17:22qui en fait
17:23professent le port du hijab
17:25qui est aussi interdit
17:26dans notre République.
17:26Donc je veux dire
17:27au bout d'un moment
17:27il faut respecter nos valeurs
17:28et celles et ceux
17:29qui se prétendent
17:30distribuer des brevets
17:31de respectabilité
17:32en réalité n'ont rien
17:33de respectable
17:33par des positions
17:34anti-républicains
17:35qui prennent.
17:35C'est pas Machu Vallée
17:36qui le dit.
17:37C'est le gouvernement
17:38qui a dissous à l'époque
17:39cette organisation islamiste
17:40qui a crié Al-Hawqbar
17:41près du Bataclan
17:42après le massacre
17:43de 132 innocents
17:44sur les terrasses
17:45de Paris
17:46et au stade de France
17:47Madame Sebaïd.
17:47Pour le coup
17:48j'ai regardé la séquence
17:50que vous venez d'évoquer
17:51et c'est pas du tout
17:52ce qu'elle dit.
17:53Je suis désolée
17:54ce n'est pas ce qu'elle dit.
17:55Non, on n'a pas vu
17:55la même chose.
17:56Non, bah oui
17:56en fait
17:57on ne comprend pas
17:57la même chose.
17:58Elle dit
17:58qu'elle n'est pas d'accord
18:02avec la violence
18:03qui est faite
18:03sur Jordan Bardella
18:04qu'elle n'est pas
18:06d'accord avec ça
18:07mais elle dit
18:08que les propos
18:09de Jordan Bardella
18:10peuvent être
18:10compris comme une forme
18:11de violence politique
18:12et bien elle cite
18:13notamment la question
18:14de l'islamophobie
18:15L'islamophobie
18:16c'est un terme inventé
18:16par les frères musulmans
18:17pour mettre des fatwas
18:19sur des gens
18:19qui ne sont pas d'accord
18:20avec les non-sistamismes.
18:21Non monsieur, ce n'est pas un terme
18:21qui a été inventé
18:21par les frères musulmans.
18:22Ah bah écoutez
18:23en tout cas ils professent
18:24la diffusion de cette idée
18:25pour signaiser les gens
18:27historiquement l'origine
18:28de ce mot
18:29qui a été d'ailleurs
18:29utilisé pour la première fois
18:30en 1910
18:31par l'armée coloniale
18:33en Algérie
18:34pour parler justement
18:35des musulmans
18:36qui sont en Algérie
18:37donc des indigènes.
18:38Mais si monsieur
18:39parce qu'il ne faut pas
18:41inventer, non non
18:42il ne faut pas réinventer l'histoire
18:43le terme d'islamophobie
18:44il a une origine
18:45bien précise.
18:46Je me suis juste intéressé
18:46à leur doctrine
18:47des frères musulmans
18:48qui disent que
18:49vous savez que la rédaction
18:50de Charles II
18:50était taxée d'islamophobie
18:51parce qu'il faisait
18:52des caricatures dans notre pays
18:53et ça s'est terminé
18:53par un massacre
18:54dans une rédaction
18:55de 7 janvier 2015
18:55donc on ne dit pas
18:56que c'est la chose
18:57que la guerre coloniale.
18:58Sabrina,
18:58vous prétendez
19:00que monsieur Jordan Bardella
19:02tiendrait
19:05ce que je dis
19:06c'est qu'on parle
19:06d'une séquence politique
19:07à laquelle fait référence
19:09monsieur Vallée
19:10On va essayer de la dépasser.
19:11Voilà, et bien dans cette séquence
19:12la personne en question
19:13dont il parle
19:14elle dit
19:15la violence des propos
19:16de Jordan Bardella
19:17notamment sur le volet
19:18d'islamophobie
19:19peut être ressentie
19:20comme une violence
19:20par les citoyens
19:21qui sont musulmans
19:22aujourd'hui en France.
19:23Donc oui, c'est ce qu'elle dit
19:24et elle ne légitime absolument pas
19:26ce que vous racontez.
19:28Il nous faut conclure
19:28parce que ça passe très vite.
19:30Je donne un exemple concret
19:31puisque vous voulez savoir
19:32s'il y a un lien
19:32entre la violence verbale
19:33et la violence physique.
19:34d'un mot chacun
19:36je commence par vous
19:37Mathieu Vallée
19:37et comment est-ce qu'on en sort
19:39et comment est-ce qu'on fait
19:40baisser le volume
19:41de tout ça ?
19:42En fait, quelle est l'idée ?
19:43Deux choses très simples
19:44je vais vérifier très vite
19:44la première
19:45c'est de respecter
19:46ses adversaires politiques
19:47mais on ne m'a jamais pris
19:47en flagrant délit
19:48d'irrespect de mes adversaires politiques
19:50moi je ne les critique pas
19:51ni sur leur physique
19:52ni sur leur vie personnelle
19:54et ensuite
19:54lorsqu'il y a des agressions
19:55absolument insupportables
19:57il faut qu'on les condamne tous
19:58quelle que soit
19:58l'obédience politique
20:00et puis derrière
20:00qu'il y ait une réponse pédale forte
20:01comme pour ceux
20:02qui attaquent l'uniforme
20:03comme pour ceux
20:04qui attaquent les élus
20:04comme pour les citoyens
20:05qui font logis de violences physiques
20:06c'est pour ça qu'on veut sacraliser
20:07l'intégrité physique
20:08des personnes dans notre programme
20:09Sabrina Sebailly
20:10pour vous
20:11comment faire baisser la pression
20:13le volume de cette violence
20:14qui s'exprime
20:15c'est indéniable
20:16pour ma part
20:17moi je l'ai déjà dit
20:18je pense qu'il faut régler
20:19structurellement
20:20les problèmes
20:21les problématiques
20:21des français du quotidien
20:23vraiment je crois
20:24que pour faire baisser
20:24aussi le climat de colère
20:26qui s'exprime dans notre pays
20:27il y a des réponses
20:28qui sont très simples
20:29il y a la question
20:30de la justice fiscale
20:31c'est dommage
20:32que le groupe rassemblement national
20:33ait refusé de voter
20:33certaines
20:34notamment je pense à la taxe Zuckman
20:36qui aurait permis
20:36de réinstaurer de la justice fiscale
20:37c'est de remettre
20:38du service public
20:39c'est de remettre
20:39des professeurs
20:40et des enseignements
20:40devant les élèves
20:41c'est de remettre
20:42de la police
20:42là où il y en a besoin
20:43parce que les habitants
20:44la réclament
20:45voilà c'est tout cela
20:46qui participe
20:47à baisser la violence
20:47dans notre pays
20:48et d'avoir des débats
20:50apaisés ou pas
20:50moi j'entends ce débat
20:52sur la question de la violence
20:53je rappelle juste
20:54qu'il y a encore
20:54quelques années
20:55dans l'hémicycle
20:55on a assisté
20:56à des choses
20:57extrêmement violentes
20:57le débat politique
20:58a toujours été vif
20:59c'est pas quelque chose
21:00de nouveau
21:00maintenant je crois
21:02que c'est surtout
21:02la société française
21:03qui va mal
21:04on verra sur notre antenne
21:05pour faire d'autres débats
21:06sur la fiscalité
21:08on va vous réinviter
21:08tous les deux
21:09pour faire le match retour
21:10merci à tous les deux
21:11merci à tous les deux
21:13d'être venus ce matin
21:13sur l'antenne de Sud Radio
21:14et félicitations
21:16à Céline
21:17de Bordeaux
21:19qui remporte
21:20vous savez
21:20c'est notre grand Jules
21:22de Sapin de Noël
21:23Sud Radio
21:23jusqu'au 25 décembre
21:24qui remporte ce matin
21:26ce lecteur de livres audio
21:28de la marque Prose
21:30bravo Céline
21:31c'est Noël
21:31c'est bien pour les enfants
21:32tout ça
21:32le premier acteur
21:34de livres audio
21:34simple sans appli
21:35sans écran
21:36avec plus de 20 000 livres
21:38disponibles
21:39bravo Céline
21:40c'est vous qui gagnez
21:41ce matin
21:42depuis Bordeaux
21:43merci à tous les deux
21:44et bonjour
21:45et bienvenue
21:46à vous Valérie Expert
21:47bonjour Jean-François
21:48mettez-vous d'accord
21:49c'est pas toujours facile
21:50non pas toujours facile
21:52absolument
21:52là aussi
21:53il va y avoir du débat
21:55je voulais revenir
21:56sur l'interview
21:56du ministre de l'Intérieur
21:58vous avez peut-être vu
21:58Mathieu Vallet
21:59qui déclare
22:00que c'est stigmatisant
22:01de vouloir interdire
22:02le voile aux mineurs
22:03je trouve que ce mot
22:05stigmatisant
22:06n'a peut-être pas sa place
22:07dans ce débat
22:07mais on va en débattre
22:09justement
22:09Emmanuel Macron
22:11et non mais vous n'êtes pas d'accord
22:13on ne va pas faire le débat
22:14mais il aurait pu avoir
22:15d'autres arguments
22:16dire que c'était inconstitutionnel
22:17mais vous êtes d'accord
22:19pour voiler des fillettes
22:20c'est pas la question de d'accord
22:22ou pas pour voiler des fillettes
22:22c'est juste que ça fait des semaines
22:24ça fait des mois
22:25qu'on est dans un débat
22:26autour des musulmans
22:27des français de confession musulmane
22:29qui sont extrêmement stigmatisants
22:30vous savez quand on parle
22:31avec des français de confession musulmane
22:32ils nous disent
22:32on n'en peut plus
22:33on veut qu'ils arrêtent
22:34de parler de nous
22:35du matin midi au soir
22:37donc effectivement
22:38ce débat autour
22:39de la question du ramadan
22:40pour les moins de 16 ans
22:41comment on va faire ?
22:42on va faire des listings ?
22:44on va flécher ?
22:44on va lister les musulmans ?
22:45après il y a le débat
22:46mais je parle du ministre
22:47de l'intérieur
22:48de sa communication
22:49moi je ne suis pas choqué
22:50de ce qu'il dit vraiment
22:51je pense qu'il a raison
22:52parce qu'il y a un sentiment
22:53de stigmatisation
22:53qui est profond
22:54aujourd'hui dans une partie
22:55des français de confession musulmane
22:56d'ailleurs il y a une explosion
22:57des actes islamophobes
22:59même si tout le monde
22:59n'est pas d'accord
23:00sur l'utilisation du terme
23:00des actes anti-musulmans
23:02si on préfère
23:02il y a une explosion des actes
23:04et la réalité c'est que oui
23:05on a une partie
23:05de nos concitoyens
23:07qui se sentent stigmatisés
23:08du matin au soir
23:09et je crois que le rôle
23:10du ministre de l'intérieur
23:11est justement d'apaiser
23:12notre société
23:13et de dire les mots
23:14quand il faut
23:14je suis désolée
23:15mais on va voir
23:16sur ce débat
23:17on va
23:18si vous voulez rester
23:20pour le débat
23:21moi je ne confonds pas
23:22les musulmans
23:23les islamistes
23:23et le voile aujourd'hui
23:25est l'étendard
23:25de l'islam politique
23:26que moi je combats
23:27puisqu'il amène
23:28à la violence
23:29et au combat
23:30qui peut se terminer
23:31vous avez relancé le débat
23:34mais on reviendra
23:35on reviendra
23:36parce qu'on s'inviter
23:36évidemment
23:37il y a le débat
23:39et puis le label
23:39pour les médias
23:40voilà
23:40à tout de suite
23:41vous revenez tous les deux
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