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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-12-29##

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00:00Soyez les bienvenus sur Sud Radio, on est ensemble jusqu'à 10h, un seul numéro durant les prochaines minutes et la prochaine heure, 0826 300 300.
00:09Venez témoigner de votre rapport à Brigitte Bardot. En réalité, était-ce, selon la question qu'on pose, la dernière icône française ?
00:16Où faites-vous partie des gens déçus justement par cette légende du cinéma, par ce mythe français, par une personne qui a souvent dérapé ?
00:23Ou au contraire, vous dites qu'elle incarnait une France qui s'aimait, une France qui était fière, une France où même l'État, en réalité, du pays était peut-être un peu plus enviable ?
00:32Comment considérez-vous Brigitte Bardot ? Avez-vous un rapport singulier ? Venez nous le raconter. Rendez-lui hommage 0826 300 300.
00:39Vous avez également le site sudradio.fr, l'application ainsi que les réseaux sociaux. Et puis, vraiment, on vous pose ces questions.
00:45N'hésitez pas à nous appeler pour intervenir, pour réagir, pour participer à la discussion. Une icône, c'était la nôtre, c'était la vôtre.
00:52Venez nous raconter un peu avec ces deux questions qu'on vous pose. Brigitte Bardot, était-ce la dernière icône française ?
00:58Ou, tout simplement, Brigitte Bardot était-elle aussi puissante, aussi aimée ? Parce qu'en réalité, c'était peut-être aussi le symbole, l'icône, la légende d'une France qui s'aimait davantage.
01:09Vous venez participer à la conversation et c'est votre avis qui compte jusqu'à 10h. Et uniquement vous, auditeurs de Sud Radio 0826 300 300.
01:17Il est 9h09 et on est avec vous, auditeurs de Sud Radio, concernant les différents hommages à Brigitte Bardot. Bonjour Céline.
01:32Bonjour.
01:33Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
01:35Avec plaisir.
01:36Quel rapport, quel regard, quelle relation vous avez avec Brigitte Bardot ?
01:42Êtes-vous une femme, êtes-vous une passionnée, êtes-vous tout simplement une spectatrice banale de cette film ? Expliquez-nous.
01:48Alors, je suis une femme, je ne dirai pas, mais en tout cas, je pense que c'était une grande dame. Et je m'en souviendrai toujours comme celle qui aura permis le sauvetage de la mort par abattoir d'un cheval au club d'équitation d'à côté de chez moi.
02:10Ah, donc vous avez une anecdote personnelle, vous Céline, avec Brigitte Bardot ?
02:13Oui, oui, oui, tout à fait.
02:14Alors, racontez-nous, comment elle a sauvé votre cheval, de ce que je comprends ?
02:18Oui, alors, elle a sauvé un cheval, j'avais 12 ans, il y a une quarantaine d'années, et on faisait de l'équitation, on était quelques copines de classe, et on apprend qu'un cheval, qui a une vingtaine d'années, va partir à l'abattoir après ses bons et loyaux services.
02:38Alors, évidemment, ça nous a remué le cœur, et on a décidé d'essayer de trouver de l'argent pour le racheter, et une pension pour lui permettre de finir sa vie de sa belle mort.
02:50On a essayé de trouver de l'argent, il nous fallait 3000 francs à l'époque, ce qui était une très grosse somme, on avait 12 ans, on a sonné à toutes les portes, et nous avons notamment écrit à plein de gens qu'on savait sensibles à la cause animale, qu'on pouvait voir dans les émissions de télévision, dont Brigitte Bardot.
03:14C'est génial, et donc elle vous a répondu ?
03:16Et elle nous a répondu, et non seulement elle nous a répondu, mais elle nous a envoyé des photos dédicacées, qui nous ont permis d'organiser une vente, et grâce à l'argent de cette vente, donc grâce à Madame Bardot, nous avons pu réunir l'argent nécessaire pour sauver le cheval, lui trouver une pension, et le faire voyager jusqu'à sa dernière demeure.
03:42Génial, anecdote formidable qui prouve à quel point elle était investie dans cette cause.
03:46Merci beaucoup Céline de nous avoir appelé pour nous raconter cette anecdote où la cause animale, bien sûr, demeure l'un des pans de vie les plus connus et les plus engageants de Brigitte Bardot.
03:57Merci beaucoup Céline d'avoir été avec nous au 0826 300 300, dans cette lignée d'hommages et de voix importantes pour lui rendre hommage.
04:04Bonjour Guillaume Durand.
04:06Bonjour.
04:06Merci beaucoup d'être avec nous ce matin, journaliste, accélérateur de radio et de télévision française.
04:11Vous avez marqué, vous aussi, et vous continuez de marquer une époque avec notamment vos émissions culturelles, Guillaume Durand.
04:17Ça n'a que peu de rapports.
04:18Non, que peu de rapports, mais vous êtes une figure importante dans la façon dont vous avez fait passer la culture, justement, auprès de la plupart et d'un grand nombre de Français.
04:27À quel point Brigitte Bardot est venue bousculer, mais de façon écrasante, tous les codes d'un milieu culturel que vous connaissez bien ?
04:35D'abord, des scènes marquantes, celles du mépris avec Piccoli.
04:40Dans le lit.
04:42Voilà, en cas de malheur, avec Gabin, on voit cet homme corseté qui sort directement des années 50, qui se retrouve avec une jeune femme qui lui fait des propositions.
04:53On a l'impression d'un passage de génération absolument phénoménal.
04:56Ce sont des scènes qui sont chocs, qu'elles jouent avec un naturel extraordinaire.
05:01Donc ça, c'est les choses que je vois au cinéma.
05:03La deuxième chose, c'est qu'effectivement, comme la dame qui vient de parler, j'ai été la rencontrer à Saint-Tropez pour parler de la cause animale.
05:09Et alors là, c'est toute autre personne qui est arrivée, extrêmement charmante, extrêmement gentille, parlant pour une émission de télévision, justement, avec une conviction phénoménale.
05:21Et une liberté de ton concernant les problèmes de société, que l'on connaît tous, et une très grande disponibilité, alors qu'elle sortait très peu.
05:32Elle avait choisi cette réclusion.
05:33Et dans la première partie, qui mélange à la fois l'hommage du président de la République et les témoignages que vous avez reçus quand on parle de son attachement à la France, et évidemment à Saint-Tropez,
05:46il faut savoir que c'est quand même une actrice qui a refusé d'aller jouer l'affaire Thomas Crande avec Steve McQueen, qui était la plus grande star mondiale à l'époque,
05:55qui l'a fini par jouer avec Faye de Noé, tout simplement parce qu'elle ne voulait pas sortir de France.
05:59Elle préférait aller jouer un avet avec Claudia Cardinal.
06:02Donc, en Espagne, c'était plus près.
06:04Donc, c'est un personnage totalement atypique, une beauté phénoménale dans une époque où il y avait des beautés phénoménales,
06:12Claudia Cardinal, Ursula Andress, Jane Fonda, et tant d'autres qui nous ont marqués.
06:19Et puis, je trouve qu'elle pose, après sa disparition, beaucoup de questions, parce que la définir par rapport à ses prises de position politique contestables,
06:28ça n'a aucun sens sur la scène du mépris, par exemple.
06:31Non, ça n'a pas aucun intérêt.
06:33Ça n'a aucun sens.
06:34Je veux dire que, je m'explique, c'était une réalité.
06:39Elle n'est pas seule en justice, mais la scène du mépris où on la voit avec Piccoli, qui est un homme de gauche,
06:46si on l'assimile au Rassemblement National, Piccoli était un homme de gauche,
06:50et le film a été réalisé par Godard, qui était maoïste, en présence de Fritz Lang, qui avait fui le nazisme.
06:56Donc, si vous voulez, ce qui est important, c'est le mépris, c'est l'œuvre d'art.
06:59Ce n'est pas du tout ce que Bardo a raconté.
07:02C'est une crise de position ici et là.
07:05Mais oui, parce qu'on est tous, dans nos consciences, totalement floues par rapport à ça,
07:11et il peut nous arriver à dire des choses justes, des choses qui n'ont aucun intérêt.
07:14De toute façon, Bardo avait, et c'est aussi le débat qui existe actuellement,
07:20beaucoup de gens veulent la ramener à une star, et uniquement une star qui fonctionne,
07:25sur le rapport de la sexualité nouvelle, qui était celle des années 60.
07:29C'est faux.
07:30Elle avait un talent absolument phénoménal.
07:33C'est pour ça qu'elle crevait l'écran, comme Delon a crevé l'écran, comme Belmondo a crevé l'écran.
07:37« Vous me mettez de moi devant un écran de cinéma », il ne se passe strictement rien.
07:41D'ailleurs, on fasse des auditions pour ça.
07:43Bardo a travaillé, Bardo a été danseuse, elle vient d'un milieu atypique pour les joueurs du cinéma,
07:48parce que par exemple, si on reprend le mépris, Jack Palin, c'était comme souvent Hollywood.
07:54Bertrand Castor était trapéziste, lui venait d'une famille de mineurs en provenance d'Ukraine.
07:58Bardo, c'était une grande bourgeoise du XVIe, qui faisait de la danse.
08:02Avec un père riche industriel.
08:05Voilà, qui n'avait aucune intention qu'elle fasse ce métier.
08:08Elle s'est obsédée avec le caractère qu'on lui connaît.
08:12Elle a tourné 45 films et a enregistré un chef d'œuvre de la chanson française
08:17avec un talent qu'on lui connaît peu, enfin on connaît les musiques, les chansons, etc.
08:21Mais ce qu'on ne sait pas, ou ce qu'on sait peu, que j'ai appris après,
08:25parce qu'elle a travaillé par exemple pour Eddie Barclay pour un album
08:30qui n'est pas le plus connu, qui ne s'est pas très bien vendu d'ailleurs,
08:33c'est qu'elle entrait dans le studio, elle se mettait face au micro,
08:38elle chantait la chanson, point barre, elle sortait.
08:40C'est-à-dire qu'elle ne faisait qu'une prise pour quelqu'un dont on pensait
08:46qu'elle était comme beaucoup d'actrices qui chantent, que ça allait être compliqué.
08:50Elle, pas du tout. Donc elle a quand même ce don, cette beauté surnaturelle.
08:56Vous savez, il y a une phrase, il ne faut pas faire le pompeux,
08:58mais un peu quand même dès le matin, il y a une phrase de Debussy
09:01qui explique aussi le fait que Bardot projette souvent un rejet
09:07qui est un peu irrationnel au-delà des histoires politiques.
09:11Debussy disait, pour beaucoup de gens, donc le musicien,
09:15pour beaucoup de gens, la beauté est une insulte.
09:17Bardot, elle était au-delà de la beauté, donc forcément, c'est une agression
09:21pour beaucoup de gens, au-delà de la liberté sexuelle,
09:24donc forcément, c'est incompréhensible pour beaucoup de gens.
09:27Et tout d'un coup, face à la vitesse des années 60,
09:30l'agression d'une certaine forme de journalisme, etc.,
09:34elle a choisi la reclusion.
09:36Elle a choisi la reclusion à Saint-Tropez,
09:38de la madrague à la maison qu'elle avait au Capon.
09:40Et sur la jalousie que peut provoquer d'ailleurs la beauté,
09:43Guillaume Durand, on l'a vu avec cette scène de vie privée
09:46qui a été inspirée de ces réels tirés, en effet, d'une visite
09:49qu'elle rend à une amie à l'hôpital et une infirmière
09:52qui, dégoûtée par sa beauté, ce qu'elle provoque à la plupart des hommes,
09:55en effet, la volonté de la défigurer.
09:57Et c'est son manteau attaché avec de larges manches qui la sauvera.
10:02Merci en tout cas beaucoup, Guillaume Durand, d'avoir été avec nous,
10:04d'avoir pris un peu de temps pour nous raconter votre Brigitte Bardot
10:07en direct sur Sud Radio.
10:09Dans un instant, vos avis, vos commentaires, vos hommages,
10:12vos réactions à la mort d'une icône française, Brigitte Bardot, 0826 300 300.
10:17Venez nous raconter le rapport que vous pouvez avoir avec elle,
10:19vos souvenirs ou au contraire vos désaccords,
10:21parfois qui peuvent être violents, sincères.
10:24Venez nous les raconter, 0826 300 300.
10:27Aussi le site sudradio.fr, ainsi que l'application et les réseaux sociaux.
10:31A tout de suite.
10:32Il est 9h19 et vous êtes bien sur Sud Radio.
10:44On poursuit cette matinée d'hommage à une icône,
10:48à un mythe du cinéma français, Brigitte Bardot, bien sûr,
10:51qui a décidé de disparaître hier à 5h55.
10:56Et depuis plusieurs heures, on voit à quel point elle a marqué son époque,
10:59à quel point elle représentait quelque chose.
11:01Peut-être même qu'elle ne jouait pas,
11:03mais elle incarnait une certaine idée de la France.
11:05Vous voulez commenter, réagir à cette disparition ?
11:080826 300 300.
11:11Nous racontez votre Bardot.
11:12Ça se passe au standard.
11:13Et c'est le camarade Manu qui vous accueille.
11:150826 300 300.
11:17Avant de continuer à recueillir vos appels qui sont nombreux,
11:20et on va discuter ensemble jusqu'à 10h,
11:22je vous propose de vous plonger dans une archive
11:25qui montre la liberté de ton de Brigitte Bardot,
11:28sa façon aussi d'aborder de façon frontale
11:30les problèmes sociétaux,
11:32dont la question de l'avortement,
11:34à laquelle elle était excessivement attachée.
11:35Nous sommes dans l'émission Actuelle 2.
11:38Nous sommes le 9 avril 1973.
11:40Et vous allez le voir quelques mois
11:42avant non seulement d'annoncer son retrait du cinéma,
11:45mais également quelques temps seulement
11:46avant l'adoption de la loi Veil.
11:49Elle fait, elle réalise un entretien
11:51pour répondre aux questions à la table visant
11:54de Claude Sarraute, François Nourissier,
11:56René Parjavel, Lucien Baudard,
11:58et un certain Jean-Pierre Elkabach.
12:00Et vous allez le voir dans cet extrait.
12:02Elle évoque, entre autres, la cause animale,
12:04l'écologie, mais également une éloge,
12:07en réalité, de l'avortement.
12:09Est-ce que vous auriez envisagé, par exemple,
12:11ou est-ce qu'on vous a demandé,
12:12peut-être qu'on ne vous l'a pas demandé,
12:13mais est-ce qu'il vous est arrivé
12:14d'envisager à un moment quelconque
12:17de signer des pétitions
12:19ou sur le sujet de l'avortement, par exemple ?
12:22Ah, moi, l'avortement, je suis pour.
12:24Alors, comme ça, je ne signe pas de pétition,
12:25je vous le dis maintenant, comme ça.
12:26Ah, c'est très bien.
12:27Tout le monde le saura.
12:28Je suis pour.
12:29Je trouve qu'une femme a le droit
12:32de choisir le moment qu'elle veut
12:35pour mettre un enfant au monde.
12:36On n'a pas le droit de lui imposer un enfant.
12:38Je trouve que c'est absolument incroyable
12:40qu'on en soit encore là aujourd'hui.
12:42Et vraiment, alors, si le fait que j'en parle maintenant
12:45peut aider à quelque chose, je serais ravie
12:47parce que c'est absolument incroyable.
12:50On voit que ce sont les hommes qui font les lois
12:52parce que s'il leur arrivait quelquefois
12:53d'avoir les problèmes des femmes
12:55et d'être enceinte ou de quelqu'un
12:57qu'ils n'aiment pas ou de ne pas avoir envie
13:00d'un enfant au moment où ils sont enceintes,
13:02ils comprendraient plus facilement
13:03qu'il faut absolument que ce problème
13:05se règle très, très rapidement.
13:06Parce qu'en plus, les femmes qui n'ont pas envie
13:09d'avoir des enfants peuvent très bien se faire avorter.
13:11Elles ont les moyens.
13:12Et les femmes qui n'ont pas les moyens
13:14sont elles qui pâtissent de tout ça
13:16et qui ont des enfants, qui sont abîmés
13:18ou qui meurent parce qu'il y a des façons
13:20de faire des avortements illégaux
13:22qui sont monstrueuses.
13:24Alors, il faut que ce soit légal
13:25et que plus personne ne risque d'en mourir.
13:28Et que le fait d'avoir un enfant soit une joie
13:29ou une catastrophe.
13:30Vous entendez la liberté
13:32mais aussi la détermination
13:34de Brigitte Bardot à assumer
13:35ses opinions.
13:36Elle, qui, on le sait, a accepté
13:38d'une certaine manière son enfant,
13:40Nicolas, par contrainte
13:41et qui a vécu son accouchement
13:43comme étant un enfer
13:44avec des nuées et dénuées
13:46de paparazzi, de journalistes,
13:47de caméramans
13:48qui l'attendaient en bas de chez elle,
13:49obligés d'accoucher chez elle
13:51au dernier étage
13:52d'un bâtiment du 16e arrondissement.
13:54Brigitte Bardot, iconique, bien sûr.
13:56On l'a vu, qui s'est illustrée
13:58par la défense des droits des animaux,
14:00par la défense du droit des femmes.
14:02Comment vous interprétez,
14:03comment vous regardez, vous,
14:04cette icône française ?
14:06Quel regard portez-vous sur Brigitte Bardot ?
14:08Faites-vous partie des fans incontestés ?
14:09Au contraire, parmi des gens
14:11qui étaient beaucoup plus sceptiques,
14:12beaucoup plus déçus,
14:13beaucoup plus sévères
14:15sur ce qu'elle pouvait être,
14:17sur les polémiques
14:17qu'elle a pu enclencher ?
14:19Vous nous appelez, vous nous en parlez
14:20au 0826 300.
14:22Bonjour Alistair.
14:23Bonjour.
14:24Merci beaucoup d'être avec nous ce matin
14:26et de nous accorder un peu de temps.
14:28Et si on voulait vous avoir,
14:29c'est que votre formidable revue trimestrielle
14:31Schnock, pour laquelle on vous a reçu
14:33il n'y a pas plus tard que quelques jours,
14:36avait accordé au début de sa création
14:39une couverture sur Brigitte Bardot.
14:41Qu'est-ce qui fait ?
14:42Qu'est-ce qui faisait que Brigitte Bardot
14:43était une Schnock ?
14:45Elle était Schnock par plusieurs endroits.
14:48D'abord, elle avait,
14:49comme vous venez de le rappeler,
14:51un franc-parler.
14:53Pour le meilleur et pour le pire,
14:55comme on dit,
14:56qui était quand même éminemment Schnock.
15:00Et donc, c'était en effet un mélange
15:01d'aphorisme définitif,
15:03comme quel a été le plus beau jour de votre vie,
15:06ça a été une nuit.
15:08Enfin, par exemple,
15:08typiquement un aphorisme bardotien.
15:11Et jusqu'à, en effet,
15:13des déclarations beaucoup plus hasardeuses
15:15sur la société d'aujourd'hui.
15:18Donc, elle avait ce côté grande gueule,
15:19évidemment, qui est hyper Schnock.
15:21Et puis après, dans ses choix de carrière,
15:23je dis dans son choix de carrière ultime,
15:25qui a été de quitter le cinéma à 40 ans,
15:29peut-être pas au sommet de sa gloire,
15:31mais au moment où elle a senti que ça lui échappait,
15:34ça, c'est un geste éminemment Schnock,
15:36un peu fou, un peu barré.
15:39D'ailleurs, c'est pas loin d'être la même émission
15:42dans laquelle elle parle de la Mortelan,
15:46qu'on vient d'écouter,
15:47où elle explique un peu pourquoi
15:48elle va se retirer des spotlights.
15:53Et c'est très réfléchi.
15:54Et en même temps, c'est un geste complètement dingue
15:56qui n'a jamais été vu dans l'histoire du show business
15:59ni français ni international,
16:01à part Garbo,
16:02et encore pas dans les mêmes proportions.
16:04Enfin, c'est un geste monumental
16:06qui est complètement Schnock.
16:09Et qu'est-ce qui vous a frappé
16:11quand vous vous replongez dans ce numéro
16:13que vous avez eu la gentillesse
16:14de me faire parvenir hier ?
16:16C'est fourmillant, là aussi,
16:17comme d'habitude, d'anecdotes, d'histoires.
16:20On retrouve là une personnalité complexe.
16:22Qu'est-ce qui vous,
16:23en tant que rédacteur en chef de cette revue,
16:25à ce moment-là,
16:26on pensait quand même tout savoir de cette icône ?
16:28Qu'est-ce qui vous frappe
16:28au moment où vous réalisez ce numéro, Alistair ?
16:31Alors, je vais dire un truc qui est...
16:34Le premier truc, vous me posez la question, je vous le dis,
16:38c'est qu'en fait, avec une œuvre d'art,
16:40avec un corpus artistique,
16:41pour être un peu pompeux,
16:43pas extraordinaire,
16:45c'est-à-dire que même,
16:45on peut me dire qu'il y a 3-4 films
16:47qui sont exceptionnels, c'est vrai,
16:48mais comparé à la filmographie
16:50de dizaines ou de cinquantaines d'autres comédiens,
16:53on ne peut pas dire qu'elle est...
16:55Bon, il y a beaucoup de choses qui ne sont pas énormes.
16:58Elle a quand même imposé une icône, évidemment,
17:01un physique, une pensée,
17:04quelque chose d'incroyable.
17:06Et donc, ça dépasse le simple comédienne, actrice.
17:11Elle a le côté chanteuse,
17:11ce que je trouve charmant, moi,
17:13et qui vieillit plutôt bien.
17:14Avec Gainsbourg, notamment.
17:16Ah ouais, Gainsbourg,
17:17mais à part ça,
17:18c'est un personnage qui va au-delà de tout ça, en fait.
17:21C'est un...
17:22C'est une...
17:24C'est vrai, on dit icône,
17:26maintenant, c'est devenu une tarte à la crème,
17:27mais c'est ça, quoi.
17:28C'est en même temps,
17:30la presse people courait après elle,
17:33encore pendant 50-60 ans,
17:35pour n'importe quelle raison.
17:38On en parle dans le schnock,
17:40c'est un palmarès de conquêtes masculines,
17:43absolument démentielles.
17:45Une femme à homme dans les années 60.
17:47Roger Zadim, Serge Gainsbourg,
17:49Jean-Louis Trintignant,
17:50Samy Frey, Jacques Charnier,
17:51Couteur Sack, Sacha Distel,
17:53et tant d'autres.
17:54Gilbert Béco,
17:55David Guilmour de Pink Floyd,
17:57enfin, bravo.
17:59Non, non.
18:01Non, mais ça, c'est incroyable.
18:02Donc, ça dépasse complètement son œuvre,
18:05entre guillemets, artistique,
18:06qui est plutôt maigre, on va dire.
18:09Elle était un personnage en soi.
18:12D'ailleurs, elle disait
18:13« Je suis l'homme de ma vie ».
18:15Il y avait un côté complètement
18:16auto-centré,
18:18en même temps très généreux chez elle,
18:20qui a plu à tout le monde.
18:22Évidemment,
18:23cette dédicace à la cause animale,
18:27je pense,
18:28a énormément plu au grand public.
18:30a fini d'exploser évidemment son palmarès
18:33et sa popularité qui était déjà très élevée.
18:36Merci beaucoup, Alistair,
18:37d'avoir été avec nous,
18:38rédacteur en chef de la revue
18:39Trimestriel Schnock,
18:40dont un numéro spécial accordé
18:42à Brigitte Bardot,
18:43qu'on peut naturellement retrouver
18:44sur votre site,
18:45ou tout simplement commander
18:47quand on aime le papier.
18:48Je vous remercie d'avoir passé
18:49un petit coup de fil
18:50à Sud Radio ce matin.
18:510826 300 300,
18:53vous nous racontez votre Brigitte Bardot.
18:55Était-ce une actrice formidable,
18:56une provocatrice sans nom,
18:57une mal élevée,
18:58quelqu'un qui n'a fait que provoquer,
19:00que bousculer l'époque
19:01pour le meilleur
19:02et parfois pour le pire.
19:040826 300 300.
19:06Bonjour Christian.
19:08Bonjour.
19:09Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
19:10Quel est votre regard, vous,
19:12sur l'icône bébé ?
19:13Eh bien, moi, je reste
19:15avec un âge,
19:17je reste sous sa notoriété
19:19qu'elle a mise
19:20avec une détermination
19:22au service des animaux.
19:25Elle a aidé aussi,
19:26on ne parle pas beaucoup,
19:27mais elle a aidé les plus faibles,
19:28comme même des personnes âgées.
19:29Bien sûr.
19:30Et puis, j'ai des images
19:31qui nous restent par obligation.
19:33Elle se rend sur la banquise
19:35en 1977,
19:37afin de venir en aide
19:39au bébé phoque.
19:40C'était un acte emblématique
19:42de son combat
19:43pour la protection
19:44des espèces
19:44qui étaient vulnérables.
19:47Et puis, ça représente aussi
19:48quelque chose
19:48dont on ne compte pas beaucoup.
19:51Elle a compté quand même
19:52plus de 12 000 animaux
19:53recueillis dans l'arge de BVD,
19:56des actions dans 70 pays,
19:584 refuges,
19:59300 salariés
20:00et des centaines de...
20:01Et sa fondation est gigantesque.
20:03Bien sûr, 40 000 donateurs.
20:06Là, en interpellant même fréquemment,
20:08rappelez-vous,
20:09les politiques...
20:10Bien sûr, on l'a rappelé.
20:11Les législations,
20:13elle a fait condamner
20:14des auteurs de maltraitance,
20:15elle a réalisé plein de choses.
20:17Donc, moi, pour ça,
20:18je lui tire mon chapeau.
20:20Après, son choix...
20:22Là, je veux 39 ans, je crois,
20:24si je ne me trompe pas.
20:25C'est ça.
20:26Peine une quarantaine d'années
20:27de tout arrêter.
20:28Oui, au feu de la rampe.
20:29Qui, aujourd'hui,
20:30va pouvoir faire ça ?
20:31Moi, je veux dire,
20:31elle a fait un don de soi.
20:33Après, dans ses coups de gueule,
20:36dans son choix politique,
20:37bon, comme tout un chacun,
20:40c'est son choix.
20:42Moi, je le respecte.
20:43Merci beaucoup, Christian,
20:44de nous avoir appelé.
20:450, 826, 300, 300.
20:46Et avant qu'on se quitte définitivement,
20:48mon cher Christian,
20:49une question encore.
20:50Est-ce que vous considérez,
20:51est-ce que vous considéreriez,
20:52vous,
20:53que c'est la dernière,
20:54que c'était la dernière
20:55icône française ?
20:57Oui et non.
20:59Parce qu'il reste quand même
21:00des gens dont on ne parle plus trop.
21:01Catherine Denod.
21:02Bien sûr.
21:03On se râche.
21:04Elle est là quand même.
21:05Fanny Ardant,
21:06Isabelle Adjani.
21:07Fanny Ardant,
21:08voilà,
21:08vous allez me les passer tous.
21:10Après,
21:11ce qui est très,
21:12non, non,
21:12mais ce qui est très marquant,
21:14c'est qu'elles n'ont pas marqué
21:16la vie comme a marqué
21:19Brigitte Bardot.
21:20C'était une icône,
21:20cette femme dans son fait
21:23d'avoir fait des choses.
21:24Qui, aujourd'hui,
21:24à l'âge de 39 ans,
21:26qu'on va dire,
21:26moi,
21:27j'ai une notoriété extraordinaire
21:28dans le monde entier,
21:29tout le monde me veut,
21:30tout le monde,
21:30stop, moi, je mets ma vie
21:32au service des autres.
21:35Je trouve ça,
21:36c'est l'abbé Pierre,
21:37excusez-moi le terme,
21:38mais c'est peut-être plus aujourd'hui
21:39qu'on peut peut-être plus le citer
21:41comme on l'a eu cité,
21:42malheureusement,
21:43mais je ne pense pas
21:44qu'on en dira autant
21:45sur Brigitte Bardot.
21:47J'espère qu'il y aura
21:48un hommage
21:49qui lui mérite vraiment
21:51sa cause,
21:52oui, tout à fait.
21:53Merci beaucoup,
21:53mon cher Christian,
21:54de nous avoir appelé
21:550826 300 300.
21:57Qu'est-ce que c'était pour vous ?
21:59Qui c'était Brigitte Bardot
22:00pour vous ?
22:00Était-ce une provocatrice,
22:01une grande actrice,
22:03une icône,
22:03une légende,
22:04un mythe,
22:05au contraire,
22:05quelqu'un qui en a trop fait,
22:06quelqu'un qui était choquante
22:08par moments,
22:08qui était désagréable,
22:10qui était excessivement polémique
22:11par nombreuses
22:12de ses prises de position ?
22:13Quels souvenirs vous
22:14vous garderez de Brigitte Bardot ?
22:16Un moyen de le savoir.
22:170826 300 300,
22:19vous participez à la discussion
22:20et on est ensemble
22:20jusqu'à 10h.
22:21à tout de suite.
22:23Le Grand Matin Sud Radio,
22:257h-10h,
22:26Maxime Liedot.
22:29Ce qu'il y a 10h pour commenter,
22:31encore un peu,
22:32cette icône,
22:32elle nous a tellement fait
22:33sourire,
22:35pleurer,
22:35émue,
22:36bouleversée,
22:37choquée,
22:37parfois renversée par moments,
22:39et oui,
22:39de par sa beauté,
22:41de par son courage,
22:42de par son insolence,
22:43de par sa folie,
22:44de par naturellement aussi
22:45sa sensibilité,
22:47sa façon qu'elle avait
22:47de rayonner,
22:48d'être sensuelle,
22:49d'être magnétique.
22:49On parle naturellement de celle
22:51et je cite les mots
22:53d'Eric Nehoff
22:54en Une du Figaro ce matin,
22:55de celle qu'on appelait bébé
22:57mais que ce matin
22:58peut-être on aimerait appeler
22:59Madame 0826 300 300.
23:02Vous nous appelez,
23:03vous commentez,
23:03vous participez
23:04à la discussion.
23:06Avant peut-être cela,
23:06je vous propose
23:07de réécouter une archive
23:09mais bien sûr,
23:09on peut faire un petit coup
23:10de jeu en réalité.
23:12Vous êtes nombreux
23:14à nous appeler
23:140826 300 300
23:16avant 10h.
23:17Vous pouvez également,
23:18au milieu de cet hommage,
23:19nous envoyer,
23:20tiens,
23:20un petit SMS au 7 2018,
23:22vous envoyer le mot Sud
23:23pour gagner.
23:25Sud Radio va vous offrir
23:26une radio nouvelle génération
23:28avec la technologie
23:29d'A+.
23:30Ce sera le moyen
23:30d'écouter Sud Radio
23:31absolument partout en France.
23:33C'est la nouvelle technologie,
23:34si vous ne le savez pas encore,
23:35d'A+.
23:35Ça se fait sans Internet,
23:37sans appli
23:38et ça a une qualité sonore
23:40absolument imparable.
23:41Où que vous soyez,
23:42ça veut dire que vous pouvez
23:43capter Sud Radio
23:44partout en France.
23:46Vous voulez gagner
23:46cette nouvelle technologie,
23:47c'est très simple,
23:48vous envoyer le mot Sud
23:49au 7 2018
23:50par SMS.
23:52Vous avez bien entendu
23:53le mot Sud
23:53par SMS
23:54au 7 2018
23:55et on vous offre
23:56le post radio
23:57fait pour vous.
23:59et 0 826
24:01300-300,
24:03vous pouvez également
24:04poursuivre vos appels
24:05pour raconter,
24:07pour justement faire
24:08l'éloge de ce mythe
24:09qui était Brigitte Bardot
24:10et qui nous a accompagnés
24:12pendant tant et tant d'années
24:13à travers ses chansons,
24:14à travers ses films,
24:15à travers ses archives
24:16merveilleuses
24:17qu'on écoute
24:18depuis ce matin.
24:19Bonjour,
24:20Jean-Naïk Rich.
24:20Nathric,
24:22bonjour.
24:23Nathric,
24:23bonjour monsieur,
24:24excusez-moi de vous déranger,
24:25excusez-moi d'avoir écorché
24:26votre nom,
24:27merci beaucoup
24:27de nous avoir appelé ce matin
24:29auteur et producteur
24:30de cinéma et de télévision
24:31que vous avez présenté
24:32au pied du mur
24:33sur Antenne 2,
24:34précisément avec
24:35Brigitte Bardot,
24:36c'est un souvenir
24:37encore vif pour vous ?
24:39Evidemment,
24:40c'est essentiel
24:40et surtout,
24:42c'était inattendu
24:43parce que j'ai connu Brigitte
24:44et on est devenu
24:48très proche,
24:49très d'amis d'ailleurs,
24:50vous savez,
24:50on est nés
24:51le 28 septembre
24:53tous les deux
24:53et elle,
24:54elle était très,
24:55très sensible
24:56à ce genre de choses.
24:58Elle m'a appelé
24:58mon jumeau
24:59et voilà,
25:00et puis on a eu
25:01cette idée
25:02de faire cette émission
25:03au pied du mur
25:04qui est passée
25:06sur le mur.
25:06Comment est née
25:06cette émission justement ?
25:08Eh bien,
25:09c'était,
25:11bon,
25:11moi je savais
25:12l'intérêt qu'elle avait
25:14pour les animaux
25:15et la façon
25:17dont elle s'impliquait
25:19dans ce combat
25:20extraordinaire
25:21et tout
25:22et sincère
25:23et je lui ai proposé
25:25de faire une émission
25:27où on mettrait
25:28le ministre compétent
25:30en face de nous
25:32et qui devait nous dire
25:34je vais faire,
25:35je ne vais pas faire
25:36et si je fais,
25:37je fais,
25:37je fais à tel moment
25:38et si je ne fais pas,
25:39je dis pourquoi.
25:40Voilà,
25:41et on a fait cette émission
25:42au pied du mur
25:43et la première émission
25:44c'était sur le trafic
25:45des animaux
25:46et les conditions
25:48dans lesquelles
25:48les animaux
25:49vivaient dans les parisologiques.
25:52Voilà.
25:52Et elle a tout de suite
25:53accepté ?
25:55Ah ben absolument,
25:56elle a été extraordinaire
25:58et elle a accepté
26:00tout de suite.
26:02Oui, oui.
26:03Et on a fait cette émission,
26:05j'avais proposé à Marcel Julien
26:07qui était directeur
26:08d'Antenne 2
26:08à l'époque
26:09de le faire,
26:09il était même étonné,
26:10il a dit mais comment ?
26:11Mais j'ai dit si,
26:12si elle va le faire
26:13et ça s'est fait.
26:14Et les politiques
26:15n'étaient pas frileux
26:16de se retrouver
26:16face à un tel monument
26:18à la parole quand même
26:18très libre,
26:19on peut même le dire
26:20à la grande gueule
26:21que pouvait être
26:21parfois Brigitte Bardot ?
26:23Écoutez, non.
26:25On a fait la deuxième émission
26:26au pied du mur
26:27en face de Simone Veil
26:29sur les enfants
26:30recueillis temporaires
26:31qui n'étaient pas rendus adoptables
26:34parce qu'il suffisait
26:35que les parents d'origine
26:38envoient une carte postale
26:40ou un coup de fil parent
26:41pour que l'enfant
26:41ne soit pas rendu adoptable.
26:43Et on a fait cette émission
26:46avec un film
26:47avant qui racontait l'histoire
26:49et après on avait
26:50un plateau de 20 minutes
26:51avec la ministre compétente
26:55en face
26:55et là c'était Simone Veil
26:56et là je dois dire
26:58que j'ai vécu
26:59vraiment quelque chose
27:01d'extraordinaire
27:02parce que
27:03ce n'était pas un face-à-face
27:04entre Brigitte Bardot
27:05et Simone Veil
27:06c'était une admiration
27:08extraordinaire
27:11et avec un respect
27:13une admiration
27:14et tout
27:15extraordinaire
27:16mais c'était fabuleux.
27:18Voilà.
27:19Et voilà.
27:20donc ça a été aussi
27:22plein de bons souvenirs.
27:24Pour moi j'ai parlé
27:25avec Brigitte
27:26de beaucoup de choses
27:27elle avait arrêté le cinéma
27:28et un jour je lui dis
27:30écoute c'est dommage
27:32mais est-ce que
27:34moi je viens de lire un livre
27:35et ça serait formidable
27:37que tu t'y intéresses
27:40et je lui parle
27:40de Belle du Seigneur
27:41d'Albert Cohen
27:42et je pensais
27:44qu'elle ne l'avait pas lu
27:45et ben non
27:46elle m'a sorti le livre
27:48qu'elle avait lu
27:49elle a dit écoute
27:49j'ai abandonné le cinéma
27:51je ne vais plus entendre parler
27:52mais ce film
27:53si on arrive à le monter
27:54je le fais
27:55le rôle d'Ariane
27:56et ça a été
27:57voilà.
28:00Femme iconique
28:01et personnage iconique
28:02aussi bien
28:03dans la littérature
28:04que
28:04parfois au cinéma
28:05merci beaucoup
28:06Jean Nancheric
28:07d'avoir été avec nous
28:08auteur et producteur
28:09de cinéma
28:09et de télévision
28:10et vous venez de le raconter
28:11qui a présenté
28:12Au pied du mur
28:13sur Antenne 2
28:14avec Brigitte Bardot
28:15merci beaucoup
28:15d'avoir réanimé
28:16ce souvenir
28:17notamment ce face-à-face
28:18qui permet de souligner
28:19à quel point
28:20elle a été aussi
28:20iconique
28:22aussi puissante
28:23comme image
28:23que comme Simone Veil
28:25on se souvient de ce sondage
28:26cité précédemment
28:27en 1981
28:27quelle femme a fait
28:29le plus pour la France
28:30Simone Veil en première position
28:32et Brigitte Bardot
28:33en deuxième position
28:3455 et 40
28:35à quel point
28:36la proximité
28:36était vive
28:370826 300 300
28:39vous nous racontez
28:40votre Brigitte Bardot
28:42Brigitte Bardot
28:42et vous
28:43ça se passe au standard
28:440826 300 300
28:46bonjour Michel
28:46bonjour
28:48merci beaucoup
28:49d'être avec nous ce matin
28:50oui parce que
28:52je vais donner une Brigitte
28:53un peu différente
28:54sans doute
28:55moi je l'ai rencontrée
28:57à Genève
28:57avec
28:59avec
28:59Franck Weber
29:00la personne
29:02que vous voyez
29:02à côté d'elle
29:04quand elle va
29:04faire
29:06pour les
29:08comment on appelle ça
29:09pour les bébés phoques
29:10et il avait organisé
29:11son voyage
29:12et tous les ans
29:13il y avait
29:14une grande
29:15grande assemblée
29:16à Genève
29:17internationale
29:19et cette année là
29:20il y avait
29:21Brigitte Bardot
29:22et moi
29:23Brigitte Bardot
29:24elle a
29:24quand vous parlez
29:25de l'icône
29:26et c'est vrai
29:27mais moi
29:28quand j'ai rencontré
29:30Brigitte Bardot
29:30j'ai eu l'impression
29:31de rencontrer
29:32une amie
29:33très simple
29:34avec qui
29:35nous avons parlé
29:36de nos hanches
29:37elle avait mal
29:38à sa hanche
29:39moi je me suis levé
29:40du repas
29:42où nous étions
29:42j'ai dansé
29:44le fraîche cancan
29:45et je lui ai dit
29:46mais regardez
29:47il ne faut pas avoir peur
29:48d'être endormie
29:50parce qu'elle avait peur
29:51d'être endormie
29:52et j'ai d'ailleurs pensé
29:53à ça
29:53quand on commençait
29:54à dire
29:55qu'elle était souffrante
29:56et puis après
29:57le lendemain
29:58je l'ai rencontré
29:59nous avons parlé
30:01comme si nous étions
30:03je vous assure
30:04j'ai eu peur
30:06de dire des bêtises
30:07actuellement
30:08que je n'ai eues
30:09quand nous nous sommes
30:10revus
30:11comme si nous étions
30:12deux amis
30:13nous avons parlé
30:15pendant un quart d'heure
30:16très simplement
30:17de notre passion
30:19des animaux
30:20de notre passion
30:21des chevaux
30:22de photos
30:24de je ne sais pas
30:26de choses
30:27une conversation simple
30:29banale
30:29intéressante
30:30et intéressée
30:30entre deux personnes
30:31qui soutiennent
30:32la même cause
30:32en réalité
30:32c'est ça que vous nous
30:33décrivez
30:33vous avez parlé
30:34exactement
30:35ce qu'il faut dire
30:36et c'est exactement
30:37on ne le dit pas
30:38c'est visite
30:40c'était une femme
30:42unique
30:43alors vous avez parlé
30:44de Simone Veil
30:44je l'ai rencontré
30:45j'avais un verre
30:46de champagne à la main
30:47j'étais beaucoup plus glacée
30:49de impressionner
30:52visite
30:53non
30:53j'avais quelqu'un
30:54de formidable
30:55mais de vrai
30:57de naturel
30:59alors Michel
31:00attendez là
31:00il y a une question
31:01il y a une question
31:01qui me vient quand même
31:02comment vous avez fait
31:03pour rencontrer
31:04à la fois Brigitte Bardot
31:05et Simone Veil
31:06qu'est-ce que vous faisiez
31:07dans la vie
31:07quel élément on n'a pas
31:08là sur le mystère
31:09Michel
31:10bon
31:11on ne va pas
31:12alors Simone Veil
31:13parce que j'étais
31:14je travaillais
31:16mes circonstances
31:17c'était que j'allais
31:18souvent à des réceptions
31:20à Matignon
31:21d'accord
31:22et Simone Veil
31:23je l'ai rencontré
31:24j'étais avec des copains
31:26dans ce beau parc
31:28que vous savez
31:28de Matignon
31:29bien évidemment
31:30avec une coupe de champagne
31:32mais qu'est-ce que vous faisiez
31:33comme métier
31:33pardonnez-moi Michel
31:34oui
31:35j'y reviens
31:36qu'est-ce que vous faisiez
31:37comme métier
31:37c'est incroyable
31:38d'avoir une vie
31:38comme la vôtre
31:39oh j'ai été attachée
31:41parlementaire
31:42d'accord
31:43à la presse
31:44à l'assemblée
31:44et après j'ai fait
31:46vraiment vraiment
31:47beaucoup de protection
31:48animale
31:49et donc
31:50c'est la raison
31:51pour laquelle
31:51j'ai été invitée
31:52à Genève
31:53et c'est la raison
31:54pour laquelle
31:55j'ai rencontré
31:56j'ai eu le bonheur
31:58c'est un bonheur
31:59et un honneur
32:00parce que
32:01Brigitte Bardot
32:02Pierre Hardy
32:03qui a raison
32:04quand elle est rentrée
32:06il y a eu un silence
32:07un silence
32:08incroyable
32:09très impressionnant
32:10et elle était suivie
32:12d'un tas de photographes
32:13et comme d'habitude
32:14elle m'a frappé
32:15c'est que
32:16j'ai eu l'honneur
32:17vraiment
32:17avec un grand H
32:19elle ne voulait pas
32:21faire de photos
32:22et elle disait
32:23elle l'a dit d'ailleurs
32:24dans une dernière émission
32:25sur BFM
32:26elle a dit
32:27qu'elle ne faisait pas
32:28de photos
32:29et il y avait des gens
32:30qui venaient
32:31discrètement
32:32et elle disait
32:33non c'est fini
32:34je ne fais plus de photos
32:35et avec moi
32:36après notre quart d'heure
32:38de bavardage
32:39c'est elle qui m'a proposé
32:43elle m'a dit
32:44on va faire une photo
32:45Michel
32:45on va faire une photo
32:47et elle m'a envoyé
32:48la photo
32:49et la photo
32:50je l'ai à côté de moi
32:51extraordinaire
32:52Michel vous avez
32:53une vie fascinante
32:53et un talent
32:54pour raconter
32:54des histoires
32:55assez fantastiques
32:56je vous remercie
32:56sincèrement
32:56de nous avoir appelé
32:57ce matin
32:58sur Sud Radio
32:59vie exceptionnelle
33:00moi j'adorerais
33:01avoir une vie
33:01aussi complète
33:02et aussi riche
33:03que la vôtre
33:03ma chère Michel
33:04merci
33:04et c'est un plaisir
33:05que de vous avoir
33:06parmi les auditrices
33:07de Sud Radio
33:08dans un instant
33:08on poursuit
33:09ce tour d'hommage
33:10avec vous
33:10au standard
33:110826
33:12300
33:12300
33:13je vois Guy
33:14qui est déjà prêt
33:14à nous raconter
33:15ses anecdotes
33:170826
33:18300
33:18300
33:19ne bougez pas Guy
33:20on est arrivé
33:21à tout de suite
33:21Maxime Liedot
33:23et on est ensemble
33:25jusqu'à 10h
33:27pour que vous puissiez
33:28nous raconter
33:29votre Brigitte Bardot
33:300826
33:31300
33:32300
33:33bonjour Guy
33:33oui bonjour Maxime
33:36merci beaucoup
33:37d'être avec nous ce matin
33:38j'ai une petite anecdote
33:39j'ai une petite anecdote
33:43je me suis occupé
33:44d'un monsieur
33:45pendant quelques années
33:46c'était mon voisin
33:47il habitait à Nardèche
33:49et donc
33:49bon on avait sympathisé
33:51de temps en temps
33:52surtout sur la fin de sa vie
33:53il nous emmenait
33:55dans son
33:56on allait l'accompagner
33:58pour qu'il passe l'été
33:59dans sa
33:59dans sa maison de campagne
34:01et donc
34:01au fil des années
34:03on a sympathisé
34:04et c'était un monsieur
34:05qui était tailleur
34:06dans l'armée
34:07et à une époque
34:09il a été basé
34:11après la guerre
34:11en Allemagne
34:12et donc
34:14un jour
34:15il lui est arrivé
34:16son chef
34:18enfin un chef
34:19qui arrive
34:19et qui lui dit
34:20voilà
34:20il faudrait que
34:21tu reçoives ce gars
34:23c'est une personne
34:24qui est connue
34:25donc
34:25il lui dit
34:26il faut que tu lui fasses
34:27faire sa rodengote
34:29elle a lui réparé
34:30l'ajusté
34:31la rodengote
34:31parce qu'il est assez grand
34:32gaillard
34:33tout bon fait
34:33et il lui dit
34:35c'est quelqu'un de connu
34:36c'est Jean-Louis Trintignant
34:38alors il dit
34:38à l'époque
34:39en plus moi
34:40j'étais basé là-bas
34:41donc il dit
34:42je connaissais
34:45on n'était pas encore
34:46on n'avait pas l'information
34:46comme on l'a maintenant
34:47quoi
34:47j'en avais entendu parler
34:49mais bon
34:50voilà quoi
34:50et il me dit
34:51il arrive
34:52Jean-Louis Trintignant
34:53donc je regarde
34:55je fais des marques
34:56et tout
34:56bon puis
34:57ce monsieur
34:58je lui dis
34:58écoutez vous revenez
34:59dans deux heures
35:00une heure ou deux heures
35:01et puis je vous rendrai
35:01votre rodengote
35:02et il me dit
35:03en prenant la rodengote
35:04pour la travailler
35:05tac
35:06il tombe un paquet de lettres
35:07et il dit
35:09curieux
35:09je regarde le paquet de lettres
35:11et donc
35:12le paquet de lettres
35:13c'était les lettres
35:14les échanges
35:15qu'il avait
35:15avec Brigitte Bardot
35:16et qu'il était à l'époque
35:17à l'époque
35:18de Dieu créé à la femme
35:20et donc il a dit
35:20je me suis amusé
35:21voilà
35:22et il dit
35:23j'ai un peu survolé
35:25les lettres
35:26et il m'a dit
35:27j'ai jamais relu
35:29de ma vie
35:30c'était un gars
35:30qui était très instruit
35:31et tout
35:31et qu'avec beaucoup
35:33d'éducation
35:34parce que c'est un monsieur
35:34qui aurait
35:35104 ou 105 ans
35:37maintenant
35:38et avec
35:39il me dit
35:39des lettres
35:41d'une correction
35:42pour des gens
35:43qui étaient dans des relations
35:45dans une relation amoureuse
35:47il a dit
35:47c'était
35:48c'était d'une classe
35:49avec un verbe
35:52extraordinaire
35:53ça m'a vraiment remarqué
35:55quand Jean-Louis Trentinien
35:59est arrivé
35:59je lui ai rendu
36:01le paquet de lettres
36:01en lui disant
36:03il y a ça qui est tombé
36:04de votre poche
36:06et il m'a dit
36:07à l'occasion
36:07quelques temps après
36:08Brigitte Bardot
36:09était venue le voir
36:11dans la caserne
36:13et il m'a dit
36:15mais on a tous été
36:15époustouflés
36:16de la discrétion
36:17de la tenue
36:18de la tenue
36:19qu'il y a eu entre eux
36:20ils ne s'exposaient pas
36:22d'une manière vulgaire
36:23ni quoi que ce soit
36:24c'était un couple
36:25simple
36:26un couple simple
36:28qui s'aimait
36:28merci beaucoup Guy
36:29de nous avoir raconté
36:30cette anecdote
36:31et en effet
36:31Jean-Louis Trentinien
36:32avec qui ça se passe
36:33très mal au début
36:34parce qu'elle le rencontre
36:34sur le tournage
36:35de « Et Dieu créa la femme »
36:37c'est une obsession
36:38de son mari de l'époque
36:39qui s'appelle
36:40Roger Vadim
36:41qui est persuadé
36:42que c'est Jean-Louis Trentinien
36:43qu'il faut pour le rôle
36:44et au début
36:45Brigitte Bardot
36:46n'est pas du tout convaincue
36:47et c'est son mari actuel
36:49qui à force de la pousser
36:50lui dira
36:50mais si
36:50tu dois apprendre
36:51à être sincère
36:52et à jouer l'amour
36:53fou avec Trentinien
36:54et forcément
36:55ce qui se passe
36:55devant les caméras
36:56commencera à empiéter
36:57sur la vie privée
36:58parce qu'elle va devenir dingue
36:59de ce jeune acteur
37:00qui montait
37:01au nom de Jean-Louis Trentinien
37:02et qui visiblement
37:03n'était pas très adroit
37:04avec les lettres
37:05qu'elle laissait tomber
37:05merci beaucoup Guy
37:06de nous avoir raconté
37:07cette anecdote
37:08sur Sud Radio
37:090826 300
37:10300 pour poursuivre
37:12ce débat
37:12Brigitte Bardot
37:13et vous
37:14bonjour Hervé
37:15bonjour
37:15merci beaucoup
37:16d'être avec nous ce matin
37:17oui
37:18pour vous
37:19qu'est-ce que c'est
37:19l'icône
37:20Brigitte Bardot
37:21Brigitte Bardot
37:21et vous ça dit quoi Hervé ?
37:23bah écoutez
37:23en fait elle naît
37:25dans une société
37:26qui est encore corsetée
37:27par les traditions
37:28du 19ème siècle
37:29née de la révolution française
37:31entre parenthèses
37:32et donc
37:32fait que le sort des femmes
37:34n'était pas
37:34n'était pas extraordinaire
37:36ça c'est sûr
37:37non mais
37:38c'est ça
37:39dont on a du mal
37:40à se représenter
37:41elle représente
37:43la liberté
37:44le corps de la femme
37:45le corps de la femme
37:46était mal vu
37:47alors justement
37:47par une partie
37:49de la société française
37:50qu'on peut dire
37:51véritablement réactionnaire
37:53et ce que je trouve
37:54extraordinaire
37:55si vous voulez
37:55c'est qu'on revient
37:56en arrière
37:57on régresse
37:57actuellement
37:59intellectuellement
37:59et régresse
38:00pour les libertés
38:01de la femme
38:02il n'y a qu'à voir
38:02ce qui se passe
38:02avec les abayas
38:04les voiles etc
38:05et quand elle
38:06est portée un foulard
38:06c'était pour mettre
38:07en valeur sa beauté
38:08et mettre en valeur
38:09ses cheveux également
38:10et donc c'est tout
38:11le contraire
38:11donc c'est une France
38:12c'est vrai
38:13c'est une France
38:13qui a tendance
38:14à disparaître
38:14on espère
38:15qu'elle ne va pas
38:16disparaître
38:17elle était même admirée
38:18par les femmes de gauche
38:20notamment Simone de Beauvoir
38:21qui a dit beaucoup de bêtises
38:22parce qu'on est femme
38:23alors bien sûr
38:24il y a des traditions
38:24les femmes si vous voulez
38:26elles luttent
38:28pour leur liberté
38:28et aujourd'hui
38:29on a tout le contraire
38:30vous n'avez qu'à regarder
38:32ce qui s'est passé
38:33avec le député
38:33Eléfi Bilongo
38:34qui dit que
38:36Rachida Dati
38:37a réussi
38:38parce qu'elle a couché
38:40non mais c'est
38:40hyper scandaleux
38:41et le plus scandaleux
38:42c'est que les médias
38:43n'en parlent quasiment pas
38:44si vous voulez
38:45heureusement
38:46il s'est excusé depuis
38:48mais vous avez eu raison
38:49que ce n'était pas la première fois
38:50qu'il dérapait sur ce sujet
38:51enfin c'est du bout des lèvres
38:52mais c'est vrai
38:53que c'est deux frances
38:54il y en a une
38:55qui essaye de mettre à bas
38:57si vous voulez
38:57la liberté
38:58les libertés
38:59le corps de la femme
39:00en particulier
39:01et Brigitte Bardot
39:01elle représentait bien cela
39:03et donc
39:03c'est vrai que
39:04ça a été difficile
39:06pour elle en définitive
39:07parce qu'elle a été
39:08très critiquée
39:09bien sûr
39:10mais elle racontait souvent
39:11dans ce film extraordinaire
39:12qui est Vie privée
39:13inspirée de ses propres faits
39:15elle raconte
39:15cette fois où la haine des femmes
39:17était parfois si puissante
39:18que lors d'une visite à l'hôpital
39:19quelqu'un essaye de la défigurer
39:21parce qu'elle représentait
39:22la femme dévergondée
39:23la femme libre
39:24dans le mauvais sens du terme
39:25et bien oui
39:26certaines femmes considéraient
39:28qu'elle prenait les hommes
39:29ce qui n'est pas totalement faux
39:31puisque dans l'imaginaire
39:32évidemment
39:32elle a des courbes
39:34si parfaites
39:35elle est tellement belle
39:36si vous voulez
39:36qu'elle devient
39:38l'archétype
39:39de la famille
39:40elle devient le diable
39:40rappelez-vous de ce film
39:41La Vérité
39:42par Henri-Georges Clouseau
39:43elle est dépeinte
39:44comme désormais
39:45le diable
39:46la femme qui pique
39:47l'homme des autres
39:48exact
39:49et ce qui est extraordinaire
39:50c'est qu'elle fait
39:51ce que font
39:51ce que faisaient les hommes
39:53elle prenait les hommes
39:56et les jetait
39:56et c'est de là
39:57que vient le scandale
39:59à l'époque
40:00et ça on l'a oublié
40:01et on devait le dire
40:03au lieu de faire
40:03de petites polémiques
40:05scandaleuses
40:06que je vois à gauche
40:07en particulier
40:07merci beaucoup Hervé
40:09d'avoir été avec nous
40:10sur Sud Radio
40:100826
40:11300
40:12300
40:12et d'avoir rappelé
40:13en effet
40:13la puissance Bardot
40:15et la façon dont elle a eu
40:16de s'affirmer
40:17et de briller
40:19et d'être rayonnante
40:20à un point
40:20époustouflante
40:21comme beaucoup d'éditos
40:22ce matin dans la presse
40:24y a-t-il eu aussi belle
40:25et aussi femme parfaite
40:26au cours du XXe siècle
40:27la question vous est ouverte
40:29qu'est-ce que représente
40:29Brigitte Bardot pour vous
40:31était-ce la dernière icône française
40:32n'était-elle pas le symbole
40:34en réalité d'une France
40:35qui s'aimait davantage
40:360826
40:37300
40:38300
40:38bonjour René
40:39oui
40:40bonjour à toutes
40:41et à tous
40:42merci beaucoup d'être avec nous
40:43ce matin
40:43merci à vous
40:45bon alors pour vous
40:46c'est quoi Brigitte Bardot
40:47la liberté
40:48la liberté
40:49et en complément
40:51la grande liberté
40:52et en complément
40:53des brillantes interventions
40:55qui viennent d'être faites
40:57je voudrais
40:58replacer
40:59la présence
41:00de Brigitte
41:01dans
41:02par rapport
41:03à la génération
41:04dont je fais partie
41:05qui sont nées entre
41:061932 et 1942
41:09qui ont
41:10connu
41:11à la fois
41:12la guerre
41:12de 1945
41:13la guerre
41:14d'Algérie
41:14et
41:15surtout
41:16surtout
41:17c'est à l'époque
41:19où la France
41:19était parmi
41:21les trois
41:22premiers fabricants
41:23mondiaux
41:24de biens
41:25d'équipement
41:25aussi bien
41:27pour les industries
41:28que
41:28pour le domestique
41:30et nous étions
41:32dans une France
41:33vainqueurs
41:34on avait
41:36la joie de vivre
41:37et Brigitte
41:38a été
41:39le symbole
41:39et je vous garantis
41:41qu'à l'époque
41:42les sondages
41:43n'existaient pas
41:44comme aujourd'hui
41:44mais si on avait fait
41:45un sondage
41:46préférez-vous
41:47Brigitte Bardot
41:48Marilyn Monroe
41:49ou Elisabeth Taylor
41:51de très loin
41:52les Français
41:53auraient voté
41:53et même les Européens
41:55surtout les Européens
41:56auraient voté
41:57Brigitte
41:57Mais là où vous avez raison
41:58René
41:59c'est la liberté
41:59il y avait aussi
42:00mine de rien
42:01la puissance financière
42:02les contrats commerciaux
42:03de Brigitte Bardot
42:04elle a fait de la pub
42:04notamment pour Air France
42:06elle faisait plus de pub
42:07que la régie Renault
42:08je crois
42:09donc c'est pour prouver
42:10la puissance financière
42:11à quel point
42:12elle a symbolisé la France
42:13ce n'est pas pour rien
42:14il me semble
42:14que le général de Gaulle
42:15avait choisi
42:16on va dire
42:17son profil
42:18son visage
42:18ses formes
42:19également
42:19il faut l'assumer ainsi
42:20pour être la Marianne
42:22donc elle représentait
42:23quelque chose
42:23d'extraordinaire
42:25même avec son simple physique
42:26René
42:26vous avez raison
42:27ça a été
42:28un des moteurs
42:30de notre grande joie
42:32de vivre
42:33de cette époque
42:34et merci à Brigitte
42:36Merci beaucoup René
42:38d'avoir participé
42:39d'avoir appelé
42:40ici sur Sud Radio
42:410826 300 300
42:43avant qu'on se quitte
42:44je vous propose
42:45de nous repasser
42:46une archive
42:47qui est absolument
42:48délicieuse
42:49vous connaissez
42:49évidemment
42:50Bernard Pivot
42:51connu pour ses émissions mythiques
42:52il y a une archive
42:53qu'on a écoutée
42:54au tout tout tout début
42:55de cette matinale
42:56mais dont j'aimerais
42:57qu'on puisse justement
42:58on va dire
42:59se la repasser
43:00elle vient d'écrire
43:01ses mémoires
43:02c'est l'une de ses dernières
43:03grandes apparitions télévisées
43:05Brigitte Bardot
43:05elle fait
43:06un face à face
43:08avec
43:08avec Bernard Pivot
43:10et comme dans chaque émission
43:12en réalité
43:12il y avait le traditionnel
43:13questionnaire de Proust
43:15où c'était
43:16les grandes questions
43:17posées à une artiste
43:18nous sommes
43:18si ma mémoire est bonne
43:20en 1996
43:21l'émission
43:22c'est Bouillon de Culture
43:24et vous allez l'entendre
43:25Brigitte Bardot
43:26Bernard Pivot
43:27Si Dieu existe
43:28qu'aimeriez-vous
43:29après votre mort
43:30l'entendre vous dire
43:31à vous Brigitte Bardot
43:32Je t'aime
43:33Votre mot préféré
43:35Brigitte Bardot
43:36Alors mon mot préféré
43:37je crois que c'est
43:38harmonie
43:39Le mot que vous détestez
43:41Injustice
43:44Votre drogue favorite
43:45Le champagne
43:47Le champagne
43:48Le son, le bruit
43:49que vous aimez
43:51Le bruit que j'aime
43:52c'est le tic-tac
43:53d'une horloge
43:54dans une cuisine
43:55de campagne
43:56Le son, le bruit
43:57que vous détestez
43:58Le bruit des fusils
44:00de chasse
44:00qui tuent les animaux
44:01Je m'en doutais
44:02Votre juron
44:02gros mot
44:03ou blasphème favori
44:04Que le cul te pelle
44:07Que le cul te pelle ?
44:08Oui
44:08Que le cul te pelle
44:09Vous avez dit ça
44:10à beaucoup de gens
44:12Que le cul te pelle
44:13Que le cul te pelle
44:14Les regarder
44:15dans quel état
44:16leur cul
44:17vous verrez
44:17s'ils répellent ou pas
44:20Hommes ou femmes
44:20pour illustrer
44:21un nouveau billet de banque
44:22Je ne comprends pas
44:23pourquoi on n'a pas encore
44:24pris de Gaulle
44:24Vous savez que j'ai une adoration
44:26pour de Gaulle
44:26Le métier que vous n'auriez pas aimé faire
44:28Boucher
44:29Je m'en doutais
44:29Et puis ça ferait en effet
44:32peut-être beaucoup trop de cul
44:33comme elle dit
44:33à vérifier
44:34pour savoir si
44:34nombreux d'entre eux
44:36sont pelés
44:37C'était Brigitte Bardot
44:38en discussion avec
44:39Bernard Pivot
44:39dans l'émission
44:40Bouillon de culture
44:41Nous sommes en 1996
44:43Et si vous avez été nombreux
44:44à participer à cette conversation
44:46concernant les hommages
44:47à Brigitte Bardot
44:48vous êtes également nombreux
44:49et vous avez été nombreux
44:50à nous envoyer un SMS
44:52au 7-20-18
44:53Il fallait envoyer
44:54le mot Sud
44:55et c'est une certaine
44:57Marie-Laure
44:57Bonjour Marie-Laure
44:58Bonjour
44:59Merci beaucoup
45:00d'être avec nous ce matin
45:01Eh bien écoutez
45:02je suis très contente
45:03franchement
45:03je suis même émue
45:05Eh bien émue
45:06et félicitations surtout
45:07Marie-Laure
45:07parce que c'est vous
45:08qui gagnez en réalité
45:09le cadeau Sud Radio
45:10qui est votre radio
45:12nouvelle génération
45:13pour écouter Sud Radio
45:14partout en France
45:15Anda Plus
45:16vous savez que c'est
45:17la nouvelle technologie
45:18pas besoin d'internet
45:19pas besoin d'application
45:20juste votre autoradio
45:21et cette nouvelle technologie
45:22et vous nous écoutez
45:23partout en France
45:24Félicitations Marie-Laure
45:25Eh bien merci beaucoup
45:26pour ce cadeau
45:27ça me fait vraiment
45:28très plaisir
45:28pendant cette période de fête
45:30Ben oui
45:30Est-ce que vous avez passé
45:31un joyeux Noël
45:32est-ce que vous vous apprêtez
45:32à passer une belle fin d'année
45:33Marie-Laure ?
45:34Oui oui oui
45:35J'ai passé un bon Noël
45:36un très bon Noël en famille
45:37avec mes filles
45:38et puis avec tes amis
45:39bientôt la nouvelle année
45:41Oui oui oui
45:42C'est très très prévu
45:43Ça me semble être
45:43un programme parfaitement chargé
45:45et parfaitement précis
45:46Merci beaucoup Marie-Laure
45:47d'avoir été avec nous
45:49et d'avoir envoyé
45:50le mot Sud
45:51par SMS au 728
45:52C'est votre fidélité
45:53à Sud Radio
45:54qui est récompensée
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