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L'esprit de l'info du 01 décembre 2025
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il y a 4 minutes
Regardez L'esprit de l'info avec Alain Duhamel avec Thomas Sotto du 01 décembre 2025.
Catégorie
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News
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00:00
Appel non surtaxé.
00:02
Thomas Soto, RTL Matin.
00:04
Il est 9h15, l'esprit de l'info avec notre grand témoin du lundi,
00:08
c'est le patron Alain Duhamel, éditorialiste politique.
00:10
Bonjour et bienvenue Alain.
00:11
Bonjour.
00:12
On va peut-être revenir, tiens, pour commencer sur le sujet qu'on évoquait dans le journal d'Olivier Bois à l'instant,
00:16
l'agression, entre guillemets, de Jordan Bardella, samedi dans le Tarn-et-Garonne,
00:20
lors d'une séance de dédicaces.
00:21
Un homme qui est encore en garde à vue ce matin lui a écrasé un oeuf sur la tête.
00:25
Écoutez peut-être pour commencer la réaction du président du RN,
00:28
c'était chez nos confrères de CNews hier soir.
00:30
Pourquoi est-ce que quand cette violence, elle s'exerce contre des représentants du Rassemblement National,
00:34
soit on se tait, ou pire encore, on légitime, on banalise.
00:39
Mais est-ce que c'est ça le sens d'une démocratie ?
00:42
Tous les responsables politiques ont une responsabilité.
00:45
Moi je les appelle à ne pas fermer les yeux, parce qu'aujourd'hui c'est moi,
00:48
et demain, malheureusement, ça peut être eux.
00:50
Tous les politiques devraient réagir, dit Jordan Bardella.
00:53
Vous êtes d'accord avec ça, Alain Duhamel, ou il y a une dramatisation ?
00:55
En tout cas, aucune dramatisation, si j'ose dire, c'est une bonne guerre.
00:59
Mais en tout cas, que ce soit, un, lamentable, et deux, dangereux.
01:03
Oui, c'est lamentable, et oui, c'est dangereux.
01:05
C'est lamentable parce que le débat démocratique, c'est pas de lancer des oeufs.
01:10
Bon, il n'y a pas de mort d'homme, etc.
01:12
Mais c'est un symbole qui est très négatif.
01:15
Le deuxième, c'est que c'est contagieux.
01:17
Et qu'à partir du moment où on commence comme ça,
01:19
j'ai toujours connu ça dans toutes les campagnes.
01:22
Oui, c'est pas nouveau.
01:24
Bien sûr, non.
01:24
C'est déplorable, mais c'est pas nouveau.
01:26
C'est même, si j'ose dire, presque rituel.
01:28
Mais ça n'en est pas moins un mauvais signal.
01:32
Et en l'occurrence, qu'il s'agisse de l'extrême droite,
01:35
de l'extrême centre ou de l'extrême gauche,
01:37
dans tous les cas, c'est également répréhensible.
01:40
Qu'est-ce que ça dit de notre société, de l'état des tensions dans le pays ?
01:44
Ça dit quelque chose ? Ou c'est vraiment quelques hurlues berlus ?
01:46
Non, ça je crois que c'est pas un phénomène de société.
01:49
D'abord parce que, heureusement, c'est rare.
01:51
Et puis ensuite parce que ça existait avant même que les élections existent.
01:58
C'est-à-dire que les lancers d'eux ou d'autres choses,
02:03
de tomates, de ce qu'on veut,
02:05
contre des personnalités, ça existait bien avant le droit de vote.
02:09
Alors c'est pas du tout une raison.
02:11
Justement, le droit de vote, ça prouve qu'on a évolué.
02:15
Et le fait qu'on a évolué, ça prouve qu'on doit être civilisé et civilisé.
02:18
Ça n'est pas aimer ses adversaires, mais c'est au minimum les respecter.
02:22
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ça prouve une nouvelle fois
02:24
que Jordan Bardella est vraiment au centre de la vie politique aujourd'hui.
02:27
On a l'impression que tout tourne autour de lui depuis quelques semaines.
02:29
Écoutez, au moment où on est, il est quand même le candidat le plus vraisemblable pour le Rassemblement National.
02:39
Et il est, il faut dire les choses comme elles sont, il est le candidat favori, en tout cas pour le premier tour.
02:45
Les seconds tours, il faut toujours se méfier parce que c'est beaucoup plus mystérieux et beaucoup moins prévisible que les premiers tours.
02:50
Bon, mais il n'empêche. La réalité, c'est que la dynamique, c'est lui.
02:56
Bon, et donc, de ce point de vue, évidemment, il est en flèche, il est au cœur de toutes les discussions.
03:01
Alors, s'il ne faut pas en rajouter, il n'est pas persécuté par le reste de la classe politique.
03:07
À partir du moment où il est le favori, naturellement, il est critiqué.
03:11
Bah oui, mais ça, mais qu'il le soit politiquement, il n'y a aucun problème.
03:15
Qu'il le soit avec des œufs, ce n'est pas un drame, mais c'est une anomalie.
03:19
Oui, les choses sont dites, les choses sont claires, Alain.
03:21
Le site Orange de Marseille est fermé ce matin à cause d'une bagarre entre dealers dans la rue.
03:25
Environ 1000 personnes travaillent sur ce site qui va donc rester, pour raison d'insécurité, fermée au moins jusqu'à la mi-décembre.
03:31
Écoutez ce qu'en disait le ministre de l'Intérieur, Laurent Nouniez, c'était hier chez nos confrères de BFM TV.
03:36
Je peux vous confirmer que ce quartier est compliqué, il y a du trafic.
03:39
Et donc, j'ai eu la directrice générale d'Orange au téléphone.
03:42
Et nous avons convenu de renforcer les dispositifs policiers autour du site d'Orange.
03:46
Vous avez tenu à revenir sur ce sujet ce matin, ça vous inspire quoi ?
03:49
C'est la capitulation de la République ?
03:51
C'est ce qu'on a appelé il y a une vingtaine d'années les territoires perdus de la République ?
03:54
En tout cas, c'est un symbole particulièrement fâcheux.
03:58
Le fait qu'une très grande entreprise soit obligée dans une très grande ville française
04:04
de renoncer, même provisoirement, à ses activités, c'est une défaite en race campagne.
04:12
Et c'est terrible pour elle, pour Orange, mais c'est terrible pour la société.
04:18
Moi, quand j'ai vu ce qui se passait à Marseille, il ne faut pas être manichéen.
04:23
En même temps, à Marseille, dans la lutte contre le narcotrafic, il y a eu des résultats très positifs en partie.
04:29
Ce que dit le ministre de l'Ontario, c'est que si ça secoue, c'est parce qu'il les dérange.
04:32
La réalité, d'ailleurs, on la connaît, c'est que le nombre de meurtres a quand même été divisé par deux.
04:37
Bon, donc, on ne peut pas dire que c'est une petite chose.
04:39
Bien sûr qu'on marque des points.
04:41
Mais quand on regarde la façon dont les choses se passent à Marseille, dont elles se passent à Grenoble,
04:46
et puis ce qui est peut-être...
04:47
C'est la BNP Paribas qui veut déménager son site de Rosa Parks pour les mêmes raisons d'insécurité.
04:53
Mais quand on voit aussi comment ça se passe dans des villages et dans des petites villes,
04:58
ça commence à ressembler à quelque chose comme une sorte de guerre civile larvée.
05:05
Entre, d'une part...
05:06
Guerre civile.
05:07
Larvée entre, d'une part, les pouvoirs publics, et d'autre part, les narcotrafiquants.
05:13
C'est... Aujourd'hui, on a affaire à des forces hostiles, sur une échelle qu'on n'a jamais connue.
05:23
C'est un phénomène qu'on n'a pas connu.
05:25
On a connu la peste, on a connu des horreurs, on a connu des guerres, on a connu des épidémies.
05:31
Mais une force de ce genre, relevant évidemment non seulement de la justice, mais de la force pour la combattre,
05:41
c'est un phénomène de... C'est un phénomène réellement. C'est un phénomène de société.
05:47
C'est pas simplement un problème de justice, c'est un phénomène de société.
05:52
Et est-ce qu'il y a une responsabilité d'Emmanuel Macron sur le sujet ?
05:55
On a beaucoup dit que sur les sujets régaliens, d'autorité, d'insécurité, il sentait pas le truc depuis 2017.
06:00
Écoutez, franchement...
06:01
C'est un faux procès ça ?
06:02
Franchement, je crois que c'est pas la question, parce que depuis que je suis ces questions-là,
06:07
donc depuis un certain temps, il y a pratiquement une loi par ministère pour toujours être de plus en plus sévère
06:18
et avec toujours de plus en plus de moyens.
06:22
Donc il n'y a pas de laxisme contre les narcotrafiquants, c'est de la blague.
06:26
Il y a au contraire une mobilisation contre eux.
06:29
Mais la question est, c'est pour ça que je dis, c'est une sorte de guerre civile larvée,
06:34
c'est que ça n'est plus que c'était il y a quelques années des phénomènes ponctuels
06:39
ou des phénomènes locaux ou des phénomènes touchant telle ou telle partie de la population.
06:44
C'est une contagion.
06:47
Et il y a une contagion du narcotrafic.
06:49
Et face à ça, il est évident qu'il faut qu'il y ait des réponses qui soient proportionnées.
06:54
Donc il ne s'agit pas simplement de se désoler ou il ne s'agit pas de marquer des points.
06:58
Il y a des points qui sont marqués.
07:00
Mais c'est une forme de guerre civile, il faut savoir y répondre.
07:03
Je ne suis pas en train de vous dire, on va envoyer l'armée.
07:05
Ce n'est pas la question.
07:07
Mais même s'il y a beaucoup de moyens, même s'il y a une législation qui est très dure,
07:11
même s'il y a une répression, même si pour ceux qui sont incarcérés,
07:14
il y a des garanties particulières, etc.
07:16
Il n'empêche, on n'en fait jamais assez.
07:19
On évoquait Emmanuel Macron, il va recevoir dans 40 minutes à l'Elysée,
07:23
une nouvelle fois, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien à l'Elysée.
07:27
Pour le coup, on ne pourra pas dire que la France ne soutient pas l'Ukraine.
07:30
Oui, on est réellement un des meilleurs partenaires,
07:34
même si on n'est pas financièrement celui qui aide le plus.
07:39
Politiquement, oui.
07:40
Oui, il faut surtout dire que Zelensky n'a jamais été en de si mauvaise situation.
07:44
Pourquoi ?
07:44
Il est à la fois en très mauvaise situation militaire,
07:48
ils ne sont pas en train de perdre la guerre,
07:50
mais ils sont en train de reculer.
07:52
Et ils reçoivent des coups terribles,
07:53
notamment, on le sait bien, pour tout ce qui touche aux sources d'énergie.
07:57
Donc, ils sont en position militaire défensive difficile,
08:03
et d'autre part, il y a cette affaire de corruption qui est terrible,
08:07
tout près de Zelensky.
08:09
Mais oui, c'est son bras droit,
08:10
c'était l'autre lui-même,
08:13
c'était son émissaire diplomatique,
08:15
dont on s'aperçoit qu'il y a des phénomènes de corruption qui sont terribles,
08:20
et Zelensky lui-même est beaucoup moins populaire dans son propre pays qu'il ne l'est.
08:24
Donc, il n'a jamais été aussi faible qu'aujourd'hui,
08:27
et il se trouve en face de qui ?
08:29
En face de Trump,
08:30
dont tout ce qu'on apprend au fur et à mesure
08:32
prouve que l'entourage est totalement intoxiqué par Poutine.
08:38
C'est le toutou de Poutine aujourd'hui, Trump ?
08:40
Il est manipulé par Poutine.
08:42
Il est manipulé ?
08:43
Il est manipulé, d'abord parce qu'il est manipulable,
08:45
parce qu'il manque tout simplement de culture de base pour comprendre ce qui se passe,
08:49
et ensuite parce qu'il a un entourage qui est hallucinant.
08:53
Le type de rapport entretenu par l'entourage de Trump,
08:57
mais quand je dis l'entourage, c'est à un niveau élevé,
08:59
ce n'est pas des seconds rôles.
09:01
Avec les représentants de Poutine, ils sont manipulés.
09:04
C'est quand même une situation qu'on n'a jamais connue, franchement.
09:08
Et on ne peut pas ne pas en tenir compte au moment d'essayer de comprendre ce qui se passe entre les uns et les autres.
09:12
Merci beaucoup Alain Duhamel, c'est un plaisir.
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