La préfecture de police de Paris a ouvert une enquête administrative après la diffusion par Blast d'une photo où l'on voit une quinzaine de policiers poser en uniforme et cagoulés derrière une banderole féministe et antifasciste.
00:00Oui, moi ce que je trouve très choquant, vous avez parlé d'Holigan, mais c'est aussi un signe très distinctif de l'ultra-droite.
00:05Moi par exemple, je vis à Montreuil, il y a un moment le mouvement d'extrême droite Rempart Paris,
00:11qui est venu à Montreuil, qui est allé dans un local féministe où était exhibée une banderole de soutien à l'Ukraine.
00:18Ils ont arraché cette banderole, ils ont pris exactement les mêmes selfies, la banderole retournée,
00:23qui est un signe distinctif aussi de l'ultra-droite, et ils l'ont exhibée et postée sur les réseaux sociaux.
00:29Donc moi je pense que si l'enquête doit se pencher, elle doit aussi essayer d'investiguer sur les références de ces policiers,
00:34à quoi ils font référence, parce que moi en tant que militant de longue date, ce qui m'a glacé le sang, c'est que ces références, je les connais.
00:41Et donc je pense que c'est important.
00:41Et tous les hooligans font ça, pardon, qu'ils soient d'extrême gauche ou d'extrême droite ou du centre.
00:44Les hooligans, d'accord, mais là je parle vraiment, quand je parle des Oives ou de Rempart Paris,
00:49je parle de mouvements d'extrême droite spécifiques, dans l'un des signes distinctifs, je vous le dis,
00:55vraiment, et vous pouvez, si vous ne me croyez pas, aller après, laisser mes propos.
00:58Non, mais je vous crois, mais moi je vous dis qu'il y a des hooligans, pas du tout d'extrême droite,
01:00qu'ils retournent des maillots et des bandes.
01:01Exactement, des hooligans, il y en a d'extrême droite.
01:03De toute façon, il n'y a aucune antiguïté.
01:04Je vous laisse finir ce que vous vouliez dire.
01:07Fatima Benobar, allez-y.
01:08En tout cas, vous, ce message vous a choqué parce que ça signifie aussi, nous sommes des ennemis des mouvements féministes, notamment.
01:18Alors d'une part, effectivement, de voir des policiers en uniforme, c'est-à-dire exhiber ce qui est censé être le symbole de la protection des citoyens,
01:26des droits publics, des valeurs de la République par ailleurs, qui sont armés et payés par l'État par ailleurs,
01:32et au sein d'un commissariat, montrer non seulement ne pas respecter leurs devoirs de réserve,
01:40mais aussi l'antre dans lesquels, typiquement, nous, on accompagne en tant qu'association les femmes victimes de violences
01:45qui vont aller porter plainte contre eux.
01:47Je pense que c'est un moment où il faut poser le débat quand vous dites à chaque fois,
01:50mais oui, mais ça risque d'amalgamer, de stigmatiser, machin.
01:53Mais justement, pour sauver l'honneur de la majorité, j'espère bien, des policiers qui ne se retrouveraient pas dans ce genre d'action,
01:59encore faut-il, justement, bien séparer, bien condamner ce genre d'influence.
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