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Les invités de Julien Pasquet débattent des grands thèmes de l'actualité dans #180minutesInfoWE

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00:00Bonjour à tous, ravis de vous retrouver en ce dimanche pour vous accompagner sur CNews autour des grands thèmes d'actualité.
00:06On va les décrypter bien sûr, vous en avez l'habitude, dans 180 minutes info week-end avec mes invités.
00:11Il est à quasiment 14h, on salue d'abord, évidemment, Mickaël Dorian pour l'essentiel de l'actualité.
00:16Bonjour cher Mickaël.
00:18Bonjour Julien, bonjour à tous.
00:19Et à l'une de votre journal pour commencer, une femme qui a été tuée, une autre grièvement blessée, ça s'est passé dans la Drôme.
00:25Oui, selon la gendarmerie, les deux victimes circulaient en voiture quand elles se sont fait tirer dessus hier vers 23h à Mercurole-Vaune.
00:33C'est au nord de Valence, un meurtre qui serait lié selon le parquet au grand banditisme et au narcotrafic.
00:39On passe à cet homme qui a été interpellé dans l'enquête sur l'évasion de deux détenus de la prison de Dijon.
00:44Il pourrait s'agir d'un complice, d'un des fugitifs, toujours en fuite actuellement.
00:48Il serait retranché dans un quartier de Besançon, le deuxième détenu qui lui a été interpellé est présenté aujourd'hui avec une complice à un juge.
00:57On passe au bilan maintenant, le bilan des inondations en Asie du Sud-Est qui s'alourdit.
01:01Oui, il fait état désormais d'au moins 818 morts.
01:04Des inondations provoquées par des puits torrentiels en Indonésie, mais aussi en Thaïlande et en Malaisie.
01:10Ces fortes précipitations ont été provoquées par le passage du cyclone ditois.
01:15Vous le savez, la France s'apprête à lancer un service militaire volontaire à partir de l'année prochaine.
01:20Que font nos voisins européens à ce sujet ?
01:22Eh bien certains de nos voisins, certains pays n'ont jamais abandonné la conscription.
01:27D'autres l'ont rétabli face à la menace russe ou l'envisagent désormais sur la base du volontariat.
01:32On fait le point avec ce sujet de Chloé Tarkin.
01:35Avec ce futur service militaire volontaire, la France n'est pas seule à vouloir renouer avec l'esprit de défense.
01:42Le modèle s'inscrit en effet dans une tendance plus large sur le continent.
01:47En Belgique, l'armée a récemment relancé une année de service sur la base du volontariat.
01:52Une démarche inspirée des Pays-Bas qui ont réintroduit leur service citoyen volontaire deux ans plus tôt,
01:58dans la foulée de l'invasion de l'Ukraine.
02:01De son côté, la Pologne a elle aussi mis en place un service militaire d'un mois facultatif.
02:06En Bulgarie, la durée varie de 3 à 9 mois, tandis qu'en Roumanie, les volontaires âgés de 18 à 35 ans
02:14peuvent suivre depuis octobre une formation de 4 mois.
02:18Mais dans le nord et l'est de l'Europe, la question dépasse le volontariat.
02:24Ces pays partagent pour beaucoup une frontière directe avec la Russie
02:28et n'ont jamais totalement abandonné la conscription.
02:31La Lituanie a été la première à la rétablir dès 2015, suivie par la Suède puis la Lettonie.
02:37La Croatie prévoit, elle, de la réintroduire dès l'année prochaine.
02:41Plusieurs États n'ont quant à eux jamais tourné la page du service militaire.
02:46Enfin, l'Allemagne réfléchit à son tour à un retour du service national.
02:51La coalition au pouvoir a présenté un projet de service volontaire,
02:56avec la possibilité d'un retour à la conscription en cas de besoin.
03:02Et pendant ce temps, justement, la Suisse vote pour le remplacement ou non de son service militaire.
03:07Il pourrait être remplacé par un service civique obligatoire pour tous, sans distinction de sexe.
03:13Cette proposition a suscité de vif débat dans le pays.
03:15Le gouvernement et le Parlement suisse appellent les électeurs à voter contre
03:19car cette mesure menacerait l'économie du pays.
03:23Merci beaucoup Michael Dorian.
03:24On va marquer une très courte pause, se retrouver dans un instant pour entamer nos débats avec une question.
03:30Le président de la République serait-il tenté d'une dérive autoritaire ?
03:34C'est là une choc du JDD, un label pour trier les médias.
03:38Un juge pour décider du vrai et du faux.
03:39Emmanuel Macron veut revoir en profondeur la manière dont circule l'information en France.
03:43Tout un programme dont on va discuter dans un instant.
03:46A tout de suite.
03:46Il est 14h08.
03:51Merci de nous rejoindre au cœur de l'après-midi sur CNews pour débattre des grands thèmes d'actualité
03:54avec Maxime Leguet du service politique de CNews.
03:57Médi-Raïch, analyste politique.
03:59Louis Morin est parmi nous, journaliste politique.
04:00Merci d'être là.
04:01Merci à Florent Girard.
04:02Merci à directeur des études du Think Tank, le millénaire.
04:05Voilà pour les présentations.
04:07Je vous montrais la une du JDD.
04:09Franchement, je ne pensais pas voir une pareille en 2025.
04:13Je n'ai pas la peine de la brandir.
04:13Elle est sur votre écran.
04:14C'est parfait.
04:15Un label pour trier les médias.
04:16Un juge pour décider du vrai et du faux.
04:18Emmanuel Macron voudrait donc, selon nos confrères du JDD,
04:21revoir en profondeur la manière dont circule l'information dans notre pays.
04:26Plusieurs sources au Palais de l'Elysée, peut-on lire, dans le JDD,
04:30qui expriment sans détour son irritation croissante.
04:33Le chef de l'État qui exprime son irritation croissante à l'écart de Martin H. Dary,
04:38le président de l'ARCOM.
04:39Il juge le régulateur trop timoré, notamment à l'égard de notre chaîne de CNews
04:43qui incarne à ses yeux une dissidence audiovisuelle qu'il faudrait mettre au pas.
04:48Vous avez plus de détails à nous donner, Maxime.
04:50Je voudrais juste qu'on voit ce sujet, les détails sur ces révélations du JDD par Anaïs Bauché.
04:57Emmanuel Macron se serait-il agacé d'un manque de fermeté de l'ARCOM envers CNews ?
05:02C'est en tout cas ce que laisse penser une information révélée par le journal du dimanche.
05:06Cette semaine, plusieurs sources au Palais nous l'assurent.
05:08Le chef de l'État a exprimé, sans détour, dans les couloirs de l'Elysée,
05:12son irritation croissante à l'égard de Martin H. Dary, le président de l'ARCOM.
05:16Il juge le régulateur trop timoré, insuffisamment ferme.
05:20L'origine de cette colère, le démenti ferme de l'ARCOM face au rapport de Reporters sans frontières.
05:25Celui-ci accusait CNews de ne pas respecter les règles du pluralisme
05:28à quelques heures de la diffusion d'un documentaire de complément d'enquête sur la chaîne d'information au continu.
05:32L'objectif du chef de l'État est clair, créer une labellisation de l'information
05:36qui permettrait de trier les médias jugés fiables des autres
05:39selon une structure journalistique supposée indépendante.
05:41Je pense que c'est important qu'il y ait une labellisation faite par des professionnels
05:46qui puissent dire que ceci correspond à la déontologie de gens qui manipulent de l'information.
05:52Le chef de l'État n'hésite pas à prendre en exemple le label mis en place par RSF
05:56pour certifier les médias fiables selon leurs critères.
05:59Ça n'empêche pas le chef de l'État, le lendemain de ce complément d'enquête,
06:02alors même que RSF a été désavoué par l'ARCOM,
06:06de présenter cette ONG comme l'instance qui sera demain garante de certifier, de labelliser les médias.
06:14En fustigeant ce qu'il appelle l'industrie de la désinformation,
06:18Emmanuel Macron semble appeler de ses voeux une police de l'information
06:20en oubliant qu'il existe déjà un gendarme des médias
06:23dont le président est nommé par l'Élysée mais qui revendique son indépendance, l'ARCOM.
06:27Maxime Leguay, un contrôle de la liberté d'expression et des médias,
06:33vous avez bien entendu, vous êtes en France en 2025.
06:37Et Julien, je pèse mes mots, mais si cette information est avérée,
06:41on a là un véritable scandale d'État.
06:44On a donc un président de la République qui essayerait d'interférer directement
06:48auprès d'une autorité dite indépendante, l'ARCOM,
06:50pour faire pression sur un groupe de presse pour davantage de sévérité
06:54visant le groupe de presse en question, c'est le nôtre.
06:57On a tous les ingrédients d'un scandale d'État.
07:00C'est une vieille tentation de la part d'Emmanuel Macron.
07:03En 2019 déjà, rappelez-vous, il avait voulu mettre en place une cellule journaliste
07:08pour venir contrôler le travail des autres journalistes.
07:12En 2021 aussi, on a déjà tous oublié cette loi Avia,
07:15vous vous rappelez, sous couvert de lutte contre la haine en ligne.
07:18On pouvait, en fait, c'était un ministère de la vérité 2.0 complètement orwellien,
07:22on pouvait retirer un contenu des réseaux sociaux à tout moment,
07:25sous couvert de la lutte contre la haine en ligne.
07:27Et tellement cela était disproportionné,
07:30le Conseil constitutionnel avait même censuré ces dispositions jugées liberticides.
07:35Et bien, quelques années après, Emmanuel Macron arrive à la fin de son voyage,
07:39si j'ose dire, et maintenant c'est la labellisation pour venir donner les bons points,
07:44étiqueter quels sont les médias fiables ou non.
07:46C'est en réalité très grave, et comme souvent dans ce cas,
07:50on le fait au nom de la lutte pour davantage de démocratie et davantage de pluralisme.
07:56En réalité, ce qu'on fait, c'est qu'on vient entraver le pluralisme et la liberté d'expression.
07:59Ce qui est terrible, c'est quand on parle d'industrie de la désinformation,
08:02comme c'est noté dans le sujet qu'on vient d'entendre.
08:04Moi, l'industrie de la désinformation, je l'ai vue jeudi soir.
08:07Je l'ai vue jeudi soir, avec une étude d'une ONG orientée idéologiquement,
08:11qui est reprise comme parole d'évangile,
08:13avec l'étude d'un organisme rattaché à Matignon,
08:17dont personne n'a jamais entendu parler,
08:18qui se base sur quatre pays effectués dans les années 90.
08:21Là, en effet, je me sens désinformé avec mon argent, qui plus est.
08:24Il faut bien comprendre, Mehdi Raich,
08:26on a donc deux idées majeures qui sont révélées par le JDD.
08:30La labellisation des médias, dont on avait déjà entendu parler,
08:33ce référé express contre les fake news.
08:36Donc, rendons-nous compte, là encore, de ce que ça impliquerait.
08:38En gros, l'État et la justice seraient au contrôle de la vérité dans ce pays.
08:43Quand Emmanuel Macron a été élu en 2017, il s'est présenté comme un libéral.
08:46Moi, je viens de la famille des libéraux.
08:48Les John Stuart Mill, les Benjamin Constant, les Isaiah Berline...
08:51Voilà, le libéralisme, il est loin.
08:52Là, c'est terminé.
08:52C'est-à-dire que le concept même de démocratie libérale, il a atteint en son cœur.
08:56C'est-à-dire que le droit même de la presse, qui est fondamental,
08:59de la libre expression des idées et du débat public, est totalement atteint.
09:02Ça veut dire que l'Élysée, par l'intermédiaire d'un organe,
09:05va dire ce qui est vrai, ce qui est jugé bon, plutôt, et ce qui serait faux.
09:10Ça, c'est une atteinte grave au concept de liberté d'expression.
09:13Je pense même que ça serait carrément un anticonstitutionnel,
09:15parce que là, on atteint carrément le droit français.
09:17La liberté d'expression, aujourd'hui, est le problème du pouvoir.
09:20Là, oui.
09:20C'est-à-dire que c'est pire que ça, c'est qu'on va utiliser un organe
09:24pour réguler la pensée en France.
09:27C'est-à-dire qu'on est dans la dérive autoritaire du pouvoir.
09:30Là, on pourrait parler d'autoritarisme.
09:33Donc là, c'est plus qu'un scandale d'État.
09:36C'est une atteinte grave illibérale.
09:38On attaque souvent Orban, on attaque Poutine.
09:41Mais là, désolé, on est en train de prendre le même chemin dans ce cas-là.
09:43Si le président est en train de dire,
09:45moi, je décide de ce qui est vrai ou de ce qui n'est pas,
09:47on n'est plus dans un terme de démocratie libérale.
09:49On est dans une démocratie qui devient illibérale par nature.
09:53Florian Gérard, merci.
09:54L'idée, elle est assez limpide.
09:56J'essaie de la condenser, de la résumer.
10:00On va instaurer une sorte de hiérarchie entre les journalistes,
10:03avec d'un côté les médias responsables,
10:05et puis de l'autre les médias dangereux, par exemple.
10:08En fait, quand on ne peut plus contrôler l'opinion publique,
10:11on cherche à contrôler ceux qui la façonnent.
10:14C'est aussi simple que ça.
10:15Oui, c'est aussi simple que ça.
10:17Et c'est aussi une incompréhension de la part de Emmanuel Macron,
10:19parce qu'en fait, il mélange la poule et l'œuf.
10:23C'est-à-dire, pourquoi est-ce que ces news réussissent ?
10:26C'est parce que, justement, ces news disent un réel
10:28qui ne correspond pas au récit officiel.
10:32Et qui ne correspond pas au récit officiel,
10:33qui cherche à dénier le réel,
10:34parce qu'Emmanuel Macron et ses gouvernements
10:37sont en échec complet depuis 12 ans.
10:39Donc, il y a ici une volonté de vouloir dénier le réel
10:43et de vouloir casser le thermomètre.
10:45Mais ce dont ils ne se rendent pas compte,
10:46c'est qu'en censurant, ils ont l'objectif inverse.
10:49Mais ça, c'est sur le fait que c'est complètement inutile
10:52et absurde de sa part.
10:53Mais ça reste gravissime, comme ça a bien été dit.
10:57Ce sera un grand scandale d'État.
10:58Moi, j'attends qu'Emmanuel Macron démente
11:01le plus rapidement possible ses informations.
11:04Parce que, quand même, lui est le garant de la Constitution
11:06en tant que président de la République.
11:08Et il se permettrait de dire qu'une agence indépendante
11:11n'est pas assez ferme envers un tel
11:14et donc on va remplacer son président.
11:15Mais c'est-à-dire qu'en fait, dans n'importe quel autre pays,
11:18on dirait que c'est un scandale,
11:20que la liberté de la presse est bafouée
11:22et on aurait tout le camp du bien
11:26qui serait vent debout.
11:27Et là, non.
11:28Ceux qui pensent pareil d'un côté
11:29et puis les autres de l'autre.
11:31C'est fou.
11:32Louis Morin, je vous fais évidemment réagir.
11:33Je veux juste qu'on entend de Françoise Laborde,
11:35habituée de cette chaîne,
11:36qui a siégé en son temps au CSA,
11:39ancêtre de l'Arcôme.
11:40Écoutez ce qu'elle en disait.
11:41Il y a une sorte de naïveté confondante
11:44de la part du pouvoir
11:45de penser qu'une élection se joue à la télévision.
11:48C'est absurde et c'est puéril
11:50de penser que la télévision fabrique l'opinion.
11:53Et je pense que c'est le contraire.
11:55C'est parce que l'opinion publique,
11:57la France, les Français,
11:58en ont assez d'avoir un discours
12:00qui est toujours le même
12:01qu'ils entendent dans l'audiovisuel public,
12:03qu'ils viennent regarder ces news
12:04parce qu'ils ont envie d'entendre autre chose
12:06que ce qu'on leur sert partout sur les antennes
12:09et qui n'existait pas jusqu'à présent
12:12et qui était la nouveauté, si je puis dire,
12:14initiée par ces news.
12:15Commentaire, l'humor.
12:16Oui, Françoise Laborde a raison.
12:19Il faut distinguer deux choses.
12:20Un, les faits et les fake news.
12:23Deux, les médias d'opinion
12:25et effectivement la liberté de chacun des médias
12:28d'avoir sa propre ligne éditoriale.
12:30Dans les faits, on voit que les deux sont mélangés.
12:34Et lorsqu'un média, une ligne éditoriale
12:36qui déplait au pouvoir,
12:37eh bien on l'accuse de fake news,
12:40on l'accuse de relayer des fausses informations
12:42et on cherche à mettre en place
12:45de nouveaux dispositifs de contre-pouvoir.
12:47On sait qu'Emmanuel Macron déteste
12:49tous les contre-pouvoirs.
12:50Il a cherché méthodiquement
12:52à tous les anéantir
12:54au fur et à mesure de ces deux mandats.
12:56Et la presse est probablement
12:57le contre-pouvoir sur lequel
12:58il a le moins la mainmise.
13:01On avait d'ailleurs eu
13:03un certain nombre de témoignages.
13:04Et puis d'ailleurs, il suffit de faire
13:05quelques déplacements
13:06avec le président de la République.
13:09Peut-être que vous avez eu l'occasion
13:10d'en faire au cours
13:12de vos expériences journalistiques.
13:15Mais effectivement, c'est extrêmement contrôlé.
13:17Vous n'avez aucune liberté
13:18lorsque vous allez faire
13:19un déplacement présidentiel.
13:21Vos pas et gestes sont extrêmement contrôlés
13:24par les cellules de communication de l'Elysée.
13:27Et la réalité, c'est qu'aujourd'hui,
13:29tout cela n'est que
13:31la transposition de cette volonté de contrôle
13:36sur les médias d'opinion
13:37parce qu'évidemment,
13:38il n'a pas la mainmise
13:39sur ce qu'on peut dire à l'antenne
13:41ici sur CNews, sur Europe 1
13:43ou même sur l'ensemble
13:45des autres médias d'opinion.
13:46Ce qui est frappant,
13:47c'est de constater quand même
13:48qu'il y a d'autres médias d'opinion
13:51qui existent depuis extrêmement longtemps
13:53mais qui ne dérangent pas visiblement l'Elysée.
13:56L'humanité, par exemple,
13:57avec sa tête,
14:00avec sa tête,
14:01un sénateur,
14:01un sénateur communiste.
14:03L'humanité continue à recevoir
14:04des subventions publiques.
14:06C'est-à-dire qu'avec notre argent...
14:07Oui, mais la question,
14:08c'est l'impact des médias sur l'opinion
14:09et pardon,
14:10sans vouloir manquer de respect à l'humanité
14:12qui est un journal historique.
14:13Ce qu'on peut en déduire,
14:14c'est qu'à partir du moment
14:15où ils ne connaissent pas le succès,
14:16ça ne prend aucun problème.
14:16Ce n'est pas le nom de vente de l'humanité.
14:18C'est un quotidien, l'humanité, toujours.
14:20C'est toujours quotidien, l'humanité.
14:21Je me sens que c'est quotidien.
14:21Oui, c'est toujours...
14:22À combien est diffusé l'humanité ?
14:24Sans subventions publiques,
14:25l'humanité croulerait
14:26puisqu'il tient moins de mille titres.
14:29Non, mais ça dit autre chose.
14:30C'est que d'une,
14:31c'est la pratique du pouvoir
14:32qui est problématique.
14:33Là, on retournerait
14:34sur toutes les questions
14:35hyper-présidentialisme,
14:36comment on abîme même
14:37le cadre de nos institutions.
14:38Mais là, on flirte avec le totalitarisme,
14:40je veux dire,
14:40et on pèse nos mots.
14:42Ça serait prendre littéralement les Français.
14:44Là, c'est une posture paternaliste.
14:45Ils sont bêtes.
14:46Il faut leur dire...
14:47En gros, il faut leur verser un discours
14:49qui me correspond...
14:49ou qui correspondrait
14:51à une réalité qui n'existerait pas.
14:53Moi, ce qui me rend fou,
14:53c'est cette partie label.
14:54Alors déjà,
14:55le chef de l'État le sait.
14:56Je ne vais pas insulter son intelligence.
14:59Il y a quelque chose
14:59que l'on possède
15:00quand on est journaliste professionnel.
15:01Ça s'appelle une carte de presse.
15:02Une carte de presse nous oblige.
15:04Elle nous oblige parce que
15:05le fait d'avoir une carte de presse,
15:06c'est respecter une charte,
15:07c'est respecter une déontologie.
15:08Donc en soi,
15:09c'est déjà une forme de label
15:10et qui nous oblige
15:11à une rigueur.
15:13Sur ce label,
15:14malgré tout,
15:15il veut confier à l'ARCOM,
15:16régulateur directement placé
15:17sous l'autorité de l'État
15:18et donc un reporter sans frontières,
15:20cette ONG,
15:21marquée politiquement,
15:23c'est le moins que l'on puisse dire,
15:24dont le dernier rapport
15:25à charge contre CNews
15:26vient donc d'être,
15:27et vous le savez,
15:27puisqu'on en parle depuis 48 heures,
15:29pulvérisé par l'ARCOM elle-même.
15:32Non mais c'est...
15:33Il faut suivre.
15:34C'est quelque chose.
15:35Le désaveu de RSF par l'ARCOM
15:38et France Télévisions
15:39qui a ignoré...
15:41Alors ça,
15:41on apprend ça ces dernières heures.
15:43France Télévisions
15:43qui avait cette information
15:44que l'ARCOM démentait
15:46l'étude de RSF,
15:49mais comme ce n'était pas public,
15:50pendant 2-3 jours,
15:51ils ont laissé faire.
15:52Sauf que 3 heures
15:53avant le début de l'émission,
15:54là l'information est devenue publique.
15:56Comme quoi,
15:56l'étude de l'ARCOM
15:57était complètement bidon
15:58et donc ils ont tronqué
15:59un petit peu leur reportage.
16:02Regardez ce sujet de Nicolas Roche
16:03qui revient sur les révélations
16:04encore une fois du JDD.
16:06Ils étaient prévenus.
16:08Ce sont les mots
16:08d'un cadre de France Télévisions
16:10au journal du dimanche.
16:12Si l'ARCOM avait alerté
16:13les équipes de complément d'enquête
16:15sur l'inexactitude
16:16des chiffres de Reporters sans frontières,
16:18l'émission a choisi
16:19d'ignorer l'avertissement,
16:20obligeant la direction
16:21à ordonner en urgence
16:23la suppression des séquences
16:24articulées autour du rapport biaisé.
16:26Ces liens existants
16:27entre le service public
16:28et Reporters sans frontières
16:29posent question,
16:31car si l'organisation
16:32non gouvernementale
16:33se veut arbitre
16:34de l'indépendance médiatique,
16:35sa direction semble partisane
16:37d'une idéologie de gauche.
16:39Son directeur général,
16:41Thibaut Brutin,
16:41a lancé en 2024,
16:43peu avant les législatives,
16:45une pétition s'opposant
16:46au Rassemblement national.
16:48Une prise de position
16:49tout sauf neutre
16:50qui fait écho
16:50au président
16:51de l'organisation
16:52non gouvernementale
16:53Pierre Aski,
16:54lui qui a travaillé
16:54exclusivement dans la presse
16:56située à gauche
16:57de l'échiquier politique.
16:58Et si France Télévisions
17:00est largement soutenue
17:01par des financements publics
17:02avec à lui tout seul
17:03plus de 2 milliards d'euros
17:04de dotations publiques.
17:06Reporters sans frontières
17:07n'est pas en reste
17:08puisque près de la moitié
17:09de son budget
17:10s'appuie également
17:11sur des financements publics
17:13tels que le ministère
17:14des Affaires étrangères,
17:15la Commission européenne
17:16ou encore la ville de Paris.
17:18Depuis ce mardi,
17:19une commission d'enquête
17:20à l'Assemblée nationale
17:21a débuté
17:21pour étudier
17:22la neutralité,
17:23le fonctionnement
17:24et le financement
17:24de l'audiovisuel public.
17:26Il n'y a absolument rien
17:28de neutre
17:28chez Reporters sans frontières
17:30et ça paraît fou
17:33d'imaginer
17:34qu'une organisation politisée
17:36puisse labelliser
17:37l'information dans ce pays.
17:38Reporters sans frontières,
17:39il y a une époque
17:39où c'était une ONG
17:41qui avait été créée
17:42pour défendre les journalistes
17:43à travers le monde.
17:44Robert Ménard
17:45ne reconnaît plus
17:45l'organisation
17:46qui l'a cofondée.
17:48Fondée,
17:49cette organisation,
17:51je suis sidéré.
17:53C'est un dévoiement complet.
17:55Reporters sans frontières
17:55s'est fait.
17:56Pourquoi ?
17:56On a créé Reporters sans frontières.
17:57Pourquoi ?
17:58Pour libérer des journalistes
17:59qui étaient emprisonnés,
18:00pour se battre.
18:01À un moment donné,
18:02vous vous rappelez
18:03qu'en temps,
18:03nos journalistes
18:04avaient été pris en otage,
18:05pour aller visiter
18:06des journalistes en prison.
18:07J'ai fait le tour du monde
18:08pour aller plaider
18:09pour des journalistes
18:10dont je ne pensais pas
18:11le début d'un quart
18:13de ce qu'ils expliquaient.
18:14Mais c'est ça,
18:15le pluralisme,
18:15c'est ça,
18:15la liberté d'expression.
18:17C'est défendre la liberté
18:18de gens dont vous ne pensez
18:19pas la même chose.
18:20Et moi,
18:20je vois ici
18:21Reporters sans frontières
18:22au lieu de se satisfaire
18:24qu'avec CNews,
18:26il y a un certain nombre
18:27de gens qui trouvent
18:27enfin un point de vue
18:29qui est le leur,
18:30qui s'exprime
18:30dans l'audiovisuel.
18:32Ils combattent CNews,
18:33mais ils sont fous furieux.
18:34C'est devenu
18:35une espèce de bande
18:36de gauchistes
18:37qui confondent
18:38complètement les choses.
18:39On ne leur demande pas
18:40de leurs opinions politiques,
18:41on leur demande
18:41de se battre
18:42pour la liberté d'expression.
18:44Et le pluralisme,
18:45ça va du service public
18:46à CNews.
18:47Ils devraient se battre
18:48pour tout le monde.
18:48Je rappelle que le président
18:50depuis 2017
18:51de Reporters sans frontières,
18:52on l'a vu dans le sujet
18:53précédent,
18:54Pierre Aski,
18:55figure de libération,
18:56confondateur de Rue 89,
18:57éditorialiste France Inter
18:59au Nouvelle Obs,
19:00parcours entièrement
19:01façonné par la presse
19:02de gauche.
19:03Pardon,
19:03j'en souris,
19:03mais...
19:04Non,
19:04mais précisons aussi
19:05que RSF est aussi
19:07sous perfusion publique.
19:08Oui.
19:08Près de 53%,
19:09mais ça compte aussi,
19:10je veux dire,
19:10au bout d'un moment,
19:1153% de ces revenus
19:12d'exploitation émanent
19:13soit de l'Union Européenne,
19:14soit de l'AFD,
19:15l'Agence Française
19:16de développement
19:17et que,
19:17évidemment aussi,
19:18cette dépendance financière
19:20a induit
19:21une liberté totale
19:23dans la manière
19:25de juger,
19:26soit disant,
19:27sous couvert de neutralité,
19:28qui elle veut.
19:30Le complément d'enquête
19:31de France Télé,
19:32il aura quand même eu
19:33l'effet complètement inverse
19:34de celui qui était recherché,
19:35c'est-à-dire que,
19:36sous couvert de montrer,
19:37soit disant,
19:38la désinformation
19:39qu'il y aurait
19:39chez CNews,
19:41on a vu,
19:42on n'a rien appris
19:42sur CNews.
19:43On a vu qu'il y avait
19:44des études scientifiques.
19:45Mais on a beaucoup appris
19:46sur eux.
19:46On a beaucoup appris
19:47sur eux,
19:47c'est-à-dire que les règles
19:48de déontologie
19:49ne sont manifestement
19:50pas tout le temps respectées
19:51puisqu'il y avait
19:51une des intervenantes
19:52qui était une ancienne
19:53journaliste chez nous
19:54qui n'a pas été mentionnée.
19:55Ce n'est pas une des intervenantes,
19:56c'est la réalisatrice
19:57du sujet.
19:58C'est la réalisatrice
20:00du document.
20:00Ça,
20:01ce n'était pas mentionné
20:01auprès des téléspectateurs.
20:02Une des intervenantes
20:03cette fois-ci
20:03qui était une sœur
20:05d'un des cadres
20:06de France Télé.
20:07La sémiologue
20:08de l'université de Stanford
20:09qui décrit
20:10l'idéologie de CNews
20:12et la sœur
20:13d'un haut dirigeant
20:14de France Télévisions.
20:14Donc,
20:15on apprend aussi
20:15qu'il y a des mécanismes
20:16de cooptation.
20:17C'est intéressant,
20:18cela dit qu'il y a
20:19des mécanismes
20:19de cooptation
20:20chez France Télé
20:20et puis,
20:21évidemment,
20:22sur le plus important,
20:23si j'ose dire,
20:24c'est la base statistique
20:25des chiffres
20:25désavouée par l'ARCOM.
20:27Donc,
20:27ça fait beaucoup,
20:28si vous voulez,
20:28sur une enquête
20:29pour montrer la soi-disant
20:30désinformation de CNews.
20:31En revanche,
20:32on a vu beaucoup
20:33du côté de France Télé
20:34qui se sont,
20:35je le crois,
20:35décrédibilisés grandement
20:37auprès du public,
20:38auprès de l'ARCOM
20:38et auprès de la classe politique
20:40aussi,
20:40après ce complément d'enquête.
20:42On a prouvé
20:42la désinformation de CNews
20:44par la désinformation
20:45de France Télévisions.
20:46C'est un cas d'école.
20:47Et pour finir,
20:48sur cette une du JDD,
20:49ces révélations,
20:50bon,
20:51en Russie,
20:51on appelait ça la Pravda
20:52et aujourd'hui,
20:54on appelle ça
20:54la lutte contre la désinformation.
20:56Un dernier mot ?
20:57Oui,
20:57il y a un côté
20:59effectivement soviétique
21:00au système
21:00dans lequel on fonctionne.
21:03Et je veux dire,
21:04la tentation
21:05La tentation autoritariste
21:06d'Emmanuel Macron,
21:07il faut dire qu'il n'en est pas
21:08à son coup d'essai.
21:09Il faut quand même rappeler
21:10la violence
21:11avec laquelle il a réprimé
21:13un mouvement pacifiste
21:14qui était celui
21:14des Gilets jaunes.
21:15Vous avez très bien décrit
21:17toutes les tentatives
21:18qu'il a eues
21:19de museler les médias,
21:20en tout cas,
21:21de renforcer le contrôle
21:22que l'État a déjà
21:23sur les médias
21:23via la subvention publique,
21:25via l'ARCOM,
21:26via tout ce système
21:28qui fait qu'il y a
21:31un certain nombre
21:31de contraintes
21:32et qu'on ne peut pas dire
21:32tout ce qu'on veut
21:33bien souvent.
21:34C'est la France
21:35dans laquelle on vit
21:36aujourd'hui.
21:37Quand il y a
21:37le vice-président américain
21:38qui venait en Europe
21:39en disant
21:40la liberté d'expression
21:41est gravement atteinte
21:42dans vos pays
21:42et il serait temps
21:43de vous réveiller,
21:44il avait totalement raison.
21:45Et là,
21:45ils sont en train
21:46de nous le redémontrer
21:47encore une fois
21:48en pleine figure.
21:48Bon, bravo.
21:49Ce qui aurait été intéressant
21:50de savoir,
21:51c'est comment
21:51aurait labellisé
21:52ce nouvel organe
21:53de labellisation
21:55des fake news.
21:56Par exemple,
21:56comment se serait-il
21:58positionné
21:59au moment du début
22:00du Covid
22:00sur le gouvernement
22:01qui nous disait
22:02les masques,
22:03ça ne sert à rien
22:03avant de changer
22:04d'avis
22:06et de manière
22:07absolument diamétralement
22:08opposée ?
22:09Est-ce qu'ils auraient
22:09eux aussi labellisé
22:10les fake news
22:11de manière successive ?
22:13Enfin,
22:13on voit bien
22:13que c'est grotesque
22:15et que ça ne peut pas
22:15marcher.
22:16Voilà pour ce premier dossier.
22:18Il nous reste peu de temps.
22:19On va entamer
22:20cet autre sujet
22:21qu'on poursuivra
22:21bien sûr après la pause.
22:23Le président du RN,
22:24Jordan Bardella,
22:24qui était agressé hier
22:25pour la deuxième fois
22:26en une semaine.
22:27Il avait été enfariné
22:27trois-quatre jours plus tôt
22:28à Vezoul.
22:29Il a voulu voir Vezoul,
22:30mais il a vu Vezoul.
22:32Là, il a vu Moissac,
22:34Jordan Bardella.
22:35On sourit,
22:36mais c'est vrai
22:36que ce n'est vraiment
22:37pas agréable
22:37et ça aurait pu être
22:38beaucoup plus grave.
22:40C'était une séance
22:40de dédicace à Moissac
22:41dans le Tarn-et-Garonne
22:42au cours de laquelle
22:43l'inceptuagénaire
22:44lui a écrasé un oeuf
22:44sur la tête.
22:46L'agresseur présumé
22:46âgé de 74 ans
22:48a été interpellé,
22:48placé en garde à vue
22:49pour violence
22:50sur personne dépositaire
22:51de l'autorité publique
22:53sans incapacité.
22:54Pardon pour le bafouillement.
22:58Regardez le tweet
22:58de Jordan Bardella
22:59qui s'est exprimé
23:00via les réseaux sociaux
23:01après cette agression
23:03par cet homme
23:04qui était a priori
23:05déjà connu.
23:05On va en parler
23:06parce qu'il n'était pas
23:08à son coup d'essai.
23:09Monsieur, je vais bien.
23:09Merci pour les messages.
23:10Merci aux centaines de lecteurs
23:12pour l'accueil chaleureux.
23:13Plus nous progressons,
23:14plus nous nous rapprochons
23:15du pouvoir,
23:15plus la violence
23:16de l'extrême-gauche,
23:17de l'intolérance
23:18et de la bêtise pure
23:19se déchaîne.
23:20Mais ils soufflent
23:20sur la France
23:21un moment de liberté,
23:22de fierté nationale
23:22et de patriotisme
23:24qu'ils ne pourront pas arrêter.
23:26J'allais dire,
23:28Maxime,
23:29un oeuf en soi,
23:30ce n'est pas grand-chose
23:31et on a déjà vu ça
23:31par le passé.
23:33C'est un petit peu
23:34à l'image de la politique
23:35depuis longtemps.
23:36Mais il y a quand même
23:37un symbole fort
23:38à travers cette agression
23:39et dans le contexte actuel.
23:40Évidemment,
23:41d'autant que du côté
23:42des équipes de Jordan Bardella,
23:44on dit qu'il y a eu aussi,
23:45en plus de cet oeuf,
23:46une volonté
23:47d'en venir aux mains
23:48avant que la sécurité
23:49intervienne.
23:50Vous avez rappelé
23:51que Jordan Bardella,
23:52un peu plus tôt à Vesoul,
23:53avait été enfariné.
23:54Il y a une question
23:55autour de la sécurité
23:57du candidat
23:57du Rassemblement national.
23:59L'auteur des faits,
24:00lui,
24:00est un multi-récidiviste,
24:01si j'ose dire,
24:02des lancers d'eux
24:02parce qu'effectivement,
24:04c'est le même
24:04qui avait écrasé un oeuf
24:06sur la tête
24:06d'Éric Zemmour
24:07en 2022
24:08durant sa campagne.
24:09Et on va retrouver la séquence,
24:11on va la revoir
24:11juste après la pause.
24:12Je vous laisse poursuivre.
24:13Quelques semaines plus tard,
24:15il avait lancé
24:15un oeuf à la direction,
24:17cette fois-ci,
24:17d'un bus de campagne
24:18de Marine Le Pen
24:19et donc là,
24:20il recommence.
24:21On va ouvrir le débat sans doute.
24:22Après,
24:23évidemment que cette violence
24:24physique,
24:25elle est inacceptable.
24:27Ce qui est aussi sidérant,
24:28c'est qu'elle ne soit pas condamnée
24:30par une partie
24:31de la classe politique
24:32qui ne décide
24:32de ne rien dire.
24:33Pire,
24:34une partie de la classe médiatique
24:35commence à justifier
24:37cette violence physique
24:38en disant
24:39« Oui,
24:39mais il y a une violence
24:40des mots
24:41de la part de
24:41Jean-Dan Bardella,
24:42alors peut-être
24:43l'a-t-il bien cherché. »
24:44Enfin,
24:44tout cela est sidérant.
24:45Il devrait y avoir
24:46un unanimisme,
24:47une levée de bouclier,
24:48que ce soit des politiques,
24:50tous les partis politiques.
24:51Quand Prisca Tévenot
24:52avait été agressé
24:53violemment
24:53durant les législatives,
24:55tout le monde était venu
24:56et a raison la soutenir.
24:58Pareil pour Emmanuel Macron
24:59lorsqu'il avait été giflé
25:00et a raison.
25:01Et là,
25:01quand c'est Jean-Dan Bardella,
25:02en revanche,
25:03il n'y a plus personne.
25:03Il y a en gros
25:04le silence de la gauche,
25:05la rhétorique médiatique
25:06qui dit « oui, mais »
25:08et évidemment
25:10des soutiens
25:10qui ne viennent
25:11que de droite.
25:12La porte-parole du gouvernement
25:13s'est exprimée ce matin
25:14à ce sujet.
25:15On va l'entendre
25:16dans un instant.
25:16Restez avec nous,
25:17on va rester sur ce sujet.
25:18Thomas Porte,
25:18Thomas Porte a réagi
25:19chez nos confrères.
25:21Alors là,
25:21c'est LFI,
25:22c'est la gauche.
25:23Il condamne à sa façon.
25:24Restez bien avec nous,
25:25vous allez voir.
25:26A tout de suite.
25:26Toujours en compagnie
25:31de Maxime Leguim
25:32et de Raich,
25:32Louis Morin,
25:33Florian Gérard,
25:34merci.
25:34On poursuit nos débats.
25:36Merci de nous rejoindre
25:36en direct sur CNews
25:37un petit peu plus de 14h30.
25:39On était sur cette agression
25:40de Jordan Bardella hier
25:41avec cet individu
25:42de 74 ans
25:44qui serait issu
25:44de l'extrême-gauche.
25:45Il aurait été aperçu
25:48d'ailleurs un petit peu plus tôt
25:49au sein d'un groupe d'antifa
25:50qui manifestait.
25:51Ça, c'est en cours
25:52de vérification.
25:53Ce qui est sûr
25:53à l'heure où on se parle,
25:54c'est qu'il aurait déjà agressé
25:55Éric Zemmour avec un oeuf
25:57avec la même méthode en 2022.
25:59On va revoir l'image
25:59dans un instant.
26:00Le bus de Marine Le Pen
26:01en 2022 également à l'époque.
26:03Aucune accusation politique
26:05venant de la gauche
26:07ces dernières heures.
26:09Maud Bréjon a été interpellé
26:10sur cette question
26:11ce matin dans le Grand Rendez-vous
26:12à la porte-parole du gouvernement.
26:14C'est inadmissible.
26:16Tout acte de violence,
26:18quel qu'il soit,
26:19y compris des jets de farine
26:21ou des jets d'oeufs
26:22qui peuvent paraître
26:23pas d'une grande violence
26:28pour certains
26:28ne sont pas admissibles
26:29à l'égard
26:30de quelques responsables
26:31politiques que ce soit.
26:32Et ensuite,
26:33est-ce que je suis inquiète ?
26:35Oui, en partie,
26:36parce qu'il y a une montée
26:37de la violence
26:37à l'encontre des politiques
26:39et des élus
26:40depuis plusieurs années.
26:41Maud Bréjon,
26:42chez nos confrères de LCI,
26:43vous auriez rectifié,
26:44pardon.
26:45Je le disais,
26:45les condamnations
26:46qui ne sont devenues
26:46que de la droite
26:47de l'échiquier politique,
26:48j'ai presque dit une bêtise.
26:49Parce que ce matin,
26:51nos confrères de BFM TV
26:52recevaient Thomas Porte
26:54de LFI.
26:55Et à la question du journaliste,
26:57est-ce que vous condamnez
27:01ce qui est arrivé
27:01à Jordan Bardella ?
27:03Florian Gérard Mercier,
27:04regardez ce qu'a répondu
27:05Thomas Porte.
27:06Je ne suis pas pour gâcher
27:07la nourriture.
27:08Ne gaspillez pas la nourriture.
27:10Voilà ce qu'a répondu
27:11l'un des têtes de pont,
27:15en tout cas le député
27:16LFI de Seine-Saint-Denis.
27:17Il minimise un acte
27:18qui aurait pu être
27:19beaucoup plus grave.
27:20Est-ce que,
27:21même si on connaît évidemment
27:23la distance politique
27:25entre les deux hommes,
27:26est-ce que ça mérite
27:27autant de cynisme ?
27:29Absolument pas,
27:30et d'autant plus
27:30dans le moment
27:33dans lequel on est.
27:35Vous savez,
27:35aux millénaires,
27:35on regarde beaucoup aussi
27:36ce qui se passe aux Etats-Unis,
27:37par exemple à l'international.
27:39Et vraiment,
27:39les Etats-Unis sont peut-être
27:41plus avancés
27:42dans la violence politique
27:43que nous.
27:43Mais donc,
27:44ça veut dire quoi en pratique ?
27:45Ça veut dire qu'il y a
27:46des sénateurs
27:47qui ont été assassinés.
27:49Ça veut dire que
27:50Donald Trump a été,
27:52il y a eu deux tentatives
27:53d'assassinat sur lui.
27:54Ça veut dire que Charlie Kerr,
27:55qui était un de ses conseillers,
27:56a été assassiné aussi.
27:58Donc,
27:58c'est quoi l'étape d'après,
27:59en fait ?
28:00Qu'est-ce qu'il aurait fallu
28:01que Jordan Bardella
28:03subisse comme agression
28:04pour que la classe politique
28:06se réveille réellement
28:07et dise que c'était inacceptable ?
28:09Il aurait fallu qu'effectivement
28:10il soit blessé,
28:11qu'il y ait eu une cicatrice
28:13sur le visage.
28:14Je ne sais pas,
28:14c'est fou quoi.
28:15Parce qu'on va nous dire
28:17qu'on sort les choses
28:18de leur contexte.
28:19Donc moi,
28:19je l'ai écouté en direct
28:20l'interview.
28:20Il dit,
28:21je ne suis pas pour gâcher
28:21la nourriture,
28:22je suis pour que les contentieux
28:24politiques se règlent
28:24dans les urnes,
28:25je ne suis pas pour la violence.
28:26Mais cette première phrase,
28:27au lieu de dire,
28:28oui,
28:28je condamne,
28:29on ne touche pas
28:29à une personnalité politique
28:31comme d'ailleurs
28:31à quiconque
28:32et que la violence
28:33n'est pas à faire.
28:33cette manière de lire
28:35je ne suis pas pour gâcher
28:36la nourriture,
28:38c'est quand même,
28:39on est dans cette rhétorique
28:40du oui-mai
28:40et il condamne
28:43sans condamner.
28:44C'est de la com'.
28:44Thomas Porte,
28:45il n'avait pas été pris en photo
28:46avec un ballon ?
28:47La tête d'Olivier Dussopt
28:48à l'époque,
28:49le ministre du Travail
28:49sur un ballon.
28:50Question violence,
28:51Thomas Porte,
28:51il n'est pas
28:52sur le coup d'essai
28:53quand vous regardez
28:53la manière.
28:54En fait,
28:55c'est le champ politique français,
28:57même la manière
28:57dont notre société s'exprime,
28:59elle est violente
28:59et on est de nouveau
29:00dans un acte de violence.
29:02quand on prend
29:02tous les faits divers
29:03avec les couteaux,
29:04on est dans cette situation-là.
29:06Donc légitimer
29:07de la part de politiques
29:08qui sont censés représenter
29:09les citoyens...
29:11Encore une fois,
29:11soyons honnêtes
29:12puisqu'on est sur une chaîne
29:13où l'honnêteté prime.
29:14Il ne dit,
29:15il ne justifie pas...
29:16Mais c'est très cynique.
29:17Mais voilà,
29:18il y a du cynisme.
29:19Il n'encourage pas
29:20et il ne félicite personne
29:21sur cette violence
29:22à laquelle on a assisté hier
29:24sur Jean-Dame Bardella
29:24mais cette phrase
29:26dit tout
29:26du côté insidieux
29:28en fait
29:28de ce qui est vraiment pensé
29:31et en effet
29:32c'est de la rhétorique
29:33du oui mais.
29:34Oui,
29:34c'est aussi un peu vicieux
29:35quelque part.
29:38Parce que certaines personnes
29:39vont avoir
29:40ces actes de violence,
29:41on se dit
29:41qu'ils sont à l'égard
29:42de nos opposants politiques,
29:44c'est grave
29:45mais quelque part
29:45ils l'ont un petit peu cherché.
29:46On ne peut pas faire...
29:47En fait,
29:48on ne peut pas dire ça.
29:49Tout à l'heure,
29:49on parlait de Macron
29:50qui se présentait
29:51comme un libéral
29:52et qui voulait quelque part
29:53réguler la vie politique française
29:54à travers les médias.
29:55Mais ça participe
29:56au même phénomène.
29:57On ne peut pas faire ça
29:58quand on est une société
29:58qui se veut honnête
29:59et qui veut promouvoir le débat.
30:01Toute violence physique
30:02doit être immédiatement condamnée.
30:05Peu importe
30:05à l'égard de qui c'est.
30:06Si c'est Jean-Luc Mélenchon
30:07qui se prend la même chose,
30:08on dira tous
30:09c'est inadmissible.
30:10Si c'est Marine Le Pen,
30:11c'est inadmissible.
30:12Si c'est Emmanuel Macron,
30:14c'est inadmissible.
30:15Ne serait-ce que de faire
30:15des écarts
30:16de langage sur ça
30:18ou de sous-entendre
30:19quelque part
30:19un petit peu l'inverse
30:20de manière un petit peu cynique,
30:22c'est inadmissible.
30:22Et ce n'est pas possible.
30:23On peut même aller
30:24un peu plus loin
30:24et se dire que
30:25je ne suis pas pour gâcher
30:26de la nourriture.
30:27Alors même qu'une violence
30:28a été commise
30:29avec une arme
30:30par destination,
30:31certes, c'est un oeuf,
30:32mais c'est quand même
30:33une arme au sens juridique.
30:36Eh bien,
30:36si on n'utilise pas
30:38de la nourriture,
30:39la prochaine fois,
30:39ça veut dire quoi ?
30:40Ça veut dire utiliser
30:41une arme potentiellement plus longue.
30:43Alors encore une fois,
30:44la totalité de sa phrase,
30:45c'est je suis pour que
30:46ça se règle dans les urnes.
30:48Donc il ne dit pas
30:49qu'on aurait pu prendre
30:50autre chose que de la nourriture
30:51pour s'attaquer à Jordan Bardem.
30:52Mais la première partie
30:54est assez abjecte.
30:56On peut faire une réponse.
30:57Il est mon adversaire.
30:58Je ne partage
30:59aucune de ses idées.
31:00Mais s'attaquer physiquement
31:01à un dirigeant politique
31:04est inadmissible.
31:05Point.
31:06Vous n'êtes pas
31:06dans la complaisance.
31:07Vous n'êtes pas en train
31:08de dire que vous êtes
31:08un allié du RN.
31:09Juste, vous êtes
31:10une personnalité politique
31:11qui a une déontologie,
31:14qui a un respect de l'autre
31:15et qu'il doit l'afficher
31:16dans une circonstance
31:17comme celle-là.
31:18Dernier mot ?
31:18On est à trois mois,
31:19un peu plus de trois mois
31:20des municipales
31:21en année de la présidentielle.
31:23Le climat de tension
31:24n'est pas prêt
31:25de redescendre.
31:25Ça, c'est une certitude.
31:26Mais c'est ça.
31:27Dans une démocratie fonctionnelle,
31:28c'est évidemment
31:29ce qui devrait se passer.
31:31Et je veux dire,
31:32c'est aussi une question
31:32de liberté d'expression
31:34qu'on respecte
31:35les opinions de chacun.
31:36Et donc là, vraiment,
31:37c'est quand même très grave
31:38ce qui s'est passé.
31:39Et voyons derrière
31:40les condamnations
31:41qu'il peut y avoir.
31:42Il a porté plainte.
31:43J'espère que la justice
31:44fera quelque chose.
31:45Alors justement,
31:48je vous rends tout de suite
31:48la parole
31:49parce qu'on va parler,
31:49restons, pour conclure,
31:51restons sur ce monsieur
31:52qui a été interprété
31:52de 74 ans.
31:53Regardez, on a retrouvé l'image.
31:55C'était lui, donc,
31:55en 2022 qui avait agressé
31:57Éric Zemmour.
31:57C'était pendant un meeting,
31:58je crois.
31:58Oui, la sortie de sa voiture.
31:59Regardez, regardez la séquence.
32:00Voilà, donc on était en 2022
32:19avant un meeting.
32:21On a regardé,
32:22il s'en était sorti ce monsieur
32:23en 2022 avec une amende
32:25de 500 euros avec sursis.
32:28Donc, évidemment,
32:29encore une décision de justice
32:31qui ne dissuade pas
32:32le contrevenant.
32:33Déjà, pardon,
32:34une amende de 500 euros
32:35serait été extrêmement faible
32:37par rapport à la gravité
32:38des faits.
32:39C'est-à-dire, rappelons-le,
32:40une violence volontaire
32:41avec arme
32:43sur non pas une personne
32:45dépositaire de l'autorité publique
32:46mais un candidat
32:47à la présidentielle.
32:48C'est quand même un fait
32:49qui est relativement grave.
32:50500 euros.
32:51Mais là, c'est 500 euros
32:52avec sursis.
32:53Donc, on est vraiment
32:54en dessous de tout.
32:55La réquisition était
32:56de 150 euros d'amende.
32:57Ce que je ne comprends pas,
32:57c'est que quelques semaines
32:58où plus tard,
32:59il a attaqué le bus
33:00de Marine Le Pen.
33:01De campagne de Marine Le Pen.
33:02Mais le sursis
33:03n'a pas sauté à ce moment-là ?
33:03Non, il n'avait pas été condamné
33:04parce que pour le bus
33:05de Marine Le Pen,
33:06il avait été estimé
33:07qu'il n'y avait pas eu
33:08de dégradation
33:08parce que l'œuf s'éclatant
33:10sur la vitre, évidemment.
33:11Il n'y avait pas eu
33:11de dégradation de matériel
33:13et donc, il n'avait rien eu.
33:14Mais évidemment,
33:15il n'a pas été freiné
33:17pour recommencer.
33:18Écoutez, mais là,
33:18il va finir avec 600 euros
33:19avec sursis
33:20et puis on le retrouvera
33:20en 2027 pendant la campagne
33:22et tout va bien.
33:23Et relancerait-il.
33:23Non, mais effectivement,
33:24il y a quand même
33:25une vraie question
33:26à se poser autour des peines
33:27qui ne sont pas dissuasives
33:28et finalement,
33:30lorsqu'on donne ce type de peine
33:32à des individus
33:33qui commettent ce type d'actes,
33:35c'est presque une incitation
33:36à la récidive.
33:37Et ce débat-là,
33:38il faudra l'avoir un jour.
33:39Voilà ce que l'on pouvait dire
33:40en tout cas
33:40sur cette agression
33:41de Jordan Bardella.
33:43La deuxième,
33:43faut-il le rappeler
33:44parce que ça dit beaucoup
33:46de la tension autour de lui.
33:47D'ailleurs, je ne sais pas
33:47si Louis, vous avez beaucoup suivi
33:50le patron du RN.
33:51De quel niveau de protection
33:53il bénéficie ?
33:53Parce que franchement,
33:54on peut s'inquiéter quand même
33:55pour sa sécurité
33:55lors de ses sorties de public.
33:57Il est très entouré
33:58en termes de sécurité.
33:59Il est très entouré,
33:59bien évidemment.
34:00Il y a le SDLP,
34:01le service de la protection
34:02qu'on appelait auparavant
34:03le SPHP,
34:05le service de protection
34:05des hautes personnalités
34:06à l'époque.
34:07Il a changé de nom,
34:07mais enfin,
34:08c'est un service
34:08qui est toujours extrêmement fourni
34:10avec, en fait,
34:12tout simplement,
34:13plus de 500 hommes
34:14et femmes
34:15qui assurent la sécurité
34:17des personnalités menacées
34:18et notamment
34:19des chefs de parti.
34:20Jordan Bardella,
34:21comme les autres chefs de parti,
34:24est extrêmement protégé
34:25par le SDLP
34:26et en plus de ça,
34:27il a également une protection
34:28qui est celle
34:29du Rassemblement national.
34:30Bon, voilà ce que l'on pouvait dire
34:32en tout cas sur cette agression
34:33du patron du RN hier
34:34lors d'une séance de dédicaces.
34:35La guerre des crèches.
34:38Elle a commencé,
34:39elle n'a pas fini.
34:40On n'a pas fini d'en parler.
34:41Des crèches de Noël,
34:42bien sûr.
34:43La Ligue des droits de l'homme
34:44organise aujourd'hui
34:45une manifestation
34:46contre l'installation
34:47d'une crèche de Noël
34:48dans l'enceinte
34:49de la mairie de Béziers.
34:50Estimant que cela
34:51viole la laïcité,
34:52le maire Robert Ménard
34:53se défend
34:54en affirmant
34:54qu'il s'agit
34:55d'un symbole culturel
34:56et non religieux
34:57destiné à rassembler
34:58la population.
34:59Ils n'ont que ça à faire
35:00à la Ligue des droits de l'homme.
35:00Et puis,
35:01ils sont sur le dos
35:01de Robert Ménard
35:02et des crèches
35:03depuis un bon moment.
35:04Pauline Trèveser,
35:05Florian Doré,
35:06Tancré de Guillotel
35:06dans la cour intérieure
35:16de l'hôtel
35:16de Ville de Béziers,
35:17le maire Robert Ménard
35:18inaugure comme chaque année
35:20la crèche de Noël.
35:21Une initiative
35:22soutenue
35:23par de nombreux habitants.
35:24C'est ce que j'ai vécu
35:25étant toute petite
35:26et puis j'espère
35:28que ça va perdurer.
35:30C'est merveilleux,
35:31au moins ça représente
35:32vraiment la France,
35:33Noël,
35:33les fêtes,
35:34l'ambiance.
35:35Les traditions,
35:36sont les traditions.
35:37Il faut les respecter.
35:38Et puis tous ceux
35:38qui ont sifflé
35:39n'ont rien compris
35:40en Corée, je crois.
35:41Devant la mairie,
35:42une cinquantaine
35:43de manifestants
35:44s'étaient également réunis
35:45à l'appel
35:45de la Ligue des droits
35:46de l'homme.
35:47Ils dénoncent
35:47une atteinte
35:48au principe de laïcité
35:49et à l'obligation
35:50de neutralité
35:51du service public.
35:52Mais pour Robert Ménard,
35:53il s'agit avant tout
35:54d'un symbole culturel
35:55qui réunit les biterrois.
35:57Vous avez ici
35:58le livre d'or,
35:59il est signé chaque année
36:00par 20 ou 25 000 personnes.
36:02Je veux dire,
36:02c'est la France
36:03qu'on aime.
36:04On rêve d'une France
36:05où on arrive
36:06à se parler,
36:07d'une France
36:07où on arrive
36:08à vivre ensemble.
36:09Et puis vous avez
36:10un certain nombre
36:11de gens
36:12qui hurlaient au loin,
36:14qui au fond
36:14ne rêvent que
36:15d'affrontements,
36:16de monter les uns
36:17contre les autres.
36:18Ils sont tous
36:19ceux que je n'aime pas,
36:20ceux que nous n'aimons pas.
36:21En 2016,
36:22le Conseil d'État
36:23avait tranché
36:24pour une interdiction
36:25des crèches
36:25dans un bâtiment public,
36:27sauf si elles présentent
36:27un caractère culturel,
36:29artistique ou festif.
36:30Depuis son élection
36:31en 2014,
36:33Robert Ménard
36:33a été condamné
36:34à huit reprises
36:35pour l'installation
36:36de cette crèche de Noël.
36:38Ça m'inspire
36:39un petit dialogue
36:39tout à l'heure,
36:40cette affaire.
36:41Bonjour,
36:42je travaille
36:42à la Ligue des Droits de l'Homme.
36:43Ah ouais ?
36:44Quel engagement magnifique !
36:46Vous sauvez des vies,
36:47vous soutenez
36:47des personnes en danger ?
36:49Non,
36:49j'organise des manifs
36:50contre les crèches de Noël.
36:51Voilà,
36:52non mais c'est ça en fait,
36:53c'est la Ligue des Droits de l'Homme.
36:54La Ligue des Crèches.
36:55Derrière ça,
36:56c'est des crèches de Noël
36:57qui sont instrumentalisées
36:58par la religion,
37:00avait dit la présidente
37:02de cette même Ligue des Droits de l'Homme
37:03l'an passé.
37:04Je crois qu'on a une idée
37:05des subventions de la LDH ?
37:07C'est 50% à peu près
37:09de subventions publiques,
37:1052%.
37:11Bon,
37:13désolé mais la laïcité
37:14elle a bon dos.
37:15On est en train
37:15de détruire
37:17ce terme
37:20mais ce grand combat,
37:22j'ai envie de dire,
37:22qui a réussi à mener
37:23une gauche pour le coup
37:24à l'époque.
37:25La laïcité,
37:25elle a bon dos.
37:25Ce n'est pas un sujet
37:26de laïcité,
37:27je suis désolé.
37:27Noël,
37:28c'est devenu culturel.
37:29Moi je suis athée,
37:29je ne crois pas en...
37:30C'est le débat.
37:31Le débat était tranché
37:32par le Conseil d'État
37:36en 2016
37:37qui a dit
37:38qu'une crèche
37:39pouvait figurer
37:40à l'intérieur
37:40d'un hôtel de ville
37:41lorsqu'il y avait
37:42une dimension
37:43culturelle.
37:44Donc c'est-à-dire
37:44qu'évidemment
37:46que la nativité
37:47c'est quelque chose
37:48de culturel
37:49mais que c'est devenu
37:50aussi culturel.
37:52Il y a surtout
37:53une façon
37:54d'exprimer
37:54sa détestation
37:55de la France,
37:56de ce que nous sommes,
37:57de l'Occident,
37:59les héritages chrétiens
38:00du pays
38:01et c'est une croisade.
38:02Pardon de ce mauvais jeu
38:04de mots
38:05mais c'est une croisade
38:06que mène
38:06la Ligue des droits
38:07de l'homme
38:07et ses associations
38:08qui n'ont rien d'autre
38:09à faire en l'occurrence
38:10que d'empêcher Robert Ménard
38:12d'installer
38:12des petits personnages
38:13dans sa mairie.
38:15Non mais pardon
38:15parce que c'est à l'arrivée
38:16c'est ça quoi.
38:17Oui c'est une représentation
38:19qui est religieuse
38:20à la base
38:21mais bon.
38:22Non mais c'est ça
38:23ce sont des guerres
38:24picro-collines
38:25qui n'ont rien à voir
38:26effectivement
38:27avec la laïcité
38:28puisque comme on l'a bien dit
38:29Noël date
38:31enfin c'est une fête païenne
38:32depuis l'Antiquité
38:33dans la Gaule
38:34dans la Rome aussi.
38:37Le concept
38:37qu'au solstice d'hiver
38:39il y a une forme
38:39de renaissance
38:40c'est quelque chose
38:41qu'il y a dans
38:41toutes les cultures
38:42où l'hiver est rude.
38:44Voilà
38:44on est un pays
38:45où l'hiver est rude
38:46et donc il se trouve
38:47qu'on a toujours fêté Noël
38:48et qu'en l'occurrence
38:49on fête Noël
38:50maintenant en France
38:51avec des crèches
38:53et avec le concept
38:54d'une renaissance
38:55avec un bébé
38:56qui arrive le 25.
38:57Bon ben voilà
38:57je veux dire
38:58c'est culturel
39:00et artistique
39:00quand c'est des belles crèches
39:02pas comme à Bruxelles
39:02et donc du coup
39:03le Conseil d'État
39:04est extrêmement clair.
39:04La crèche de Bruxelles
39:05je ne m'en remets pas
39:06il y a des petits jours.
39:07Ce qu'on a vu là
39:08on ne peut pas le dévoire.
39:09On s'écarte un petit peu
39:12du sujet de Béziers
39:12mais juste pour qu'on la revoie
39:13à la crèche de Bruxelles
39:14parce que s'il y a des gens
39:15qui ne l'ont pas vue
39:15on va la remontrer
39:17mais on reste bien sûr
39:17sur notre thématique
39:18de Béziers.
39:20Je disais tout à l'heure
39:20il y a une façon
39:21d'exprimer la détestation
39:22de la France.
39:22Je ne vois pas d'autre lecture
39:23en fait
39:24que de la détestation
39:25de ce que nous sommes.
39:27Et une volonté délibérée
39:28de supprimer
39:29tout ce qui a trait
39:30à l'histoire
39:31ou à la culture française.
39:33Mais ce qu'il faut bien comprendre
39:34c'est que la suppression
39:35l'anéantissement
39:36d'une culture
39:37ne laisse pas place
39:39au néant.
39:40En réalité
39:40lorsqu'on supprime
39:41une culture
39:42c'est une autre culture
39:44qui vient
39:44et qui s'installe.
39:45C'est comme ça
39:46lorsqu'on laisse place
39:47la place est prise
39:49c'est un phénomène
39:49qu'on appelle
39:50un phénomène d'acculturation
39:51et c'est-à-dire
39:52l'appropriation
39:53d'une culture
39:54qui n'était pas
39:55la culture d'origine
39:57notamment potentiellement
39:58d'une culture étrangère.
40:00C'est ça
40:00c'est le phénomène
40:01d'acculturation
40:01et c'est évidemment
40:03ce phénomène-là
40:04qui est en réalité
40:05recherché par certains
40:06militants.
40:06C'est aussi un phénomène
40:07de honte
40:07c'est-à-dire qu'on aurait
40:08honte de cette histoire
40:10ou de ce que ça représente
40:11donc c'est une négation
40:12le mot identité
40:12il est important
40:13en ce cas-là
40:14on aurait
40:14mais la réalité
40:15c'est que c'est devenu
40:16culturel en effet
40:17et qu'aujourd'hui
40:18je pense qu'il y a
40:19une grande partie
40:20des musulmans
40:21des juifs de France
40:22de n'importe quelle
40:23d'ailleurs
40:24issus de n'importe quelle
40:25religion ou agnostique
40:26ou athée
40:26qui fêtent Noël
40:27en famille en fait
40:28tout simplement
40:29tout simplement
40:30moi j'ai un grand souvenir
40:31étant enfant
40:32d'avoir des camarades
40:33de classe
40:33de toutes origines
40:34et on allait tous
40:35fêter Noël en famille
40:36parce que Noël
40:37aujourd'hui n'est plus
40:38que l'année en sens du Christ
40:39ou une fête religieuse
40:40mais oui
40:41en effet
40:41un rassemblement
40:42culturel
40:43auquel on a
40:45tous l'habitude
40:45de participer
40:46c'est franchement
40:47une perte de temps
40:48et tout ça
40:49encore une fois
40:50enfin tout ça
40:50non parce que
40:51c'est une partie
40:51de la subvention
40:53mais on finance
40:53cette croisade idéologique
40:55contre notre héritage
40:56oui aujourd'hui
40:57parler de la France
40:58jadis finie de l'église
40:59il faut comprendre
41:00c'est qu'aujourd'hui
41:00pour avoir une crèche
41:01dans son hôtel de ville
41:02ça peut coûter jusqu'à
41:03120 000 euros
41:04c'était le cas du maire
41:06de Bocquer
41:06qui avait voulu maintenir
41:08sa crèche
41:09contre les indications
41:10du tribunal administratif
41:11et qui avait donc
41:12du payer une astreinte
41:13journalière
41:14qui était arrivée
41:14jusqu'à 120 000 euros
41:16voilà
41:16c'est la France de 2025
41:17bon
41:18voilà ce que l'on pouvait dire
41:20en tout cas
41:20sur cette crèche de Béziers
41:22sachez qu'on va partir
41:23pour le Liban
41:23dans quelques instants
41:24parce que le pape
41:25vient d'arriver
41:26à Beyrouth
41:27pour cette première visite
41:30donc hors du Vatican
41:32visite en Turquie
41:33puis donc au Liban
41:33à partir d'aujourd'hui
41:34on sera sur place
41:36dans un instant
41:36mais en attendant
41:37je voudrais juste
41:38qu'on revienne sur ce qui
41:38s'est passé à Roubaix
41:39hier
41:40qu'on voit rapidement ce sujet
41:41vous avez entendu son témoignage
41:43sur notre antenne
41:43une journaliste italienne
41:44qui a été séquestrée
41:45dans une boucherie à l'âle
41:46à Roubaix
41:47alors qu'elle réalisait un reportage
41:48sur l'islam de France
41:49Roubaix vit l'abandonnée
41:51aux mains des islamistes
41:52nos équipes
41:53se sont rendues sur place
41:54toute la journée d'hier
41:56pour constater
41:56cet entrisme
41:57regardez le sujet
41:58de Félix Perrola
41:59Noémie Ardi
41:59et Godéric Baix
42:01Voile islamique pour fillettes
42:04poupées musulmanes
42:05voici à quoi ressemblent
42:07certaines rues de Roubaix
42:08depuis quelques années
42:09la ville s'est progressivement
42:11islamisée
42:12les vitrines
42:13exposent des jouets
42:15des manuels
42:16et des tenues islamiques
42:17pour fillettes
42:17une islamisation
42:19dénoncée par certains habitants
42:21qui vendent des courants
42:23tout ça
42:23des tapis de prière
42:24ah oui il y en a au moins
42:256-7 là dans la rue de la Noire
42:26ils ont éclaté
42:27comme ça
42:28moi j'ai même pas vu
42:29c'est la dernière fois
42:30je suis passée
42:31j'en ai compté
42:31alors on interrompt ce reportage
42:34et j'en suis désolé
42:35pour les téléspectateurs
42:36mais l'image importante
42:38de la journée
42:38elle est en direct
42:39et elle est en train
42:40de nous arriver
42:41depuis Beyrouth
42:42donc le pape
42:43Léon XIV
42:44au pays du Cèdre
42:45après une visite en Turquie
42:47le souverain pontife
42:48qui est donc au Liban
42:49pour porter
42:49un message de paix
42:51dans ce pays
42:51que l'on connaît bien
42:52multiconfessionnel
42:53de près de 6 millions d'habitants
42:55programme très dense
42:56pour le pape
42:56aujourd'hui et demain
42:57Régine Delfour
42:58est sur place
43:00bonjour Régine
43:01on vit ensemble
43:02donc l'arrivée
43:02sur le tarmac
43:03et l'accueil
43:04par les officiels
43:05du pape Léon XIV
43:06quelles sont les attentes
43:07des Libanais
43:08autour de cette visite ?
43:11Oui bonjour Julien
43:14je ne sais pas
43:14si vous entendez
43:15en même temps
43:15les coups de canon
43:16qui sont en train
43:17d'être tirés
43:17puisqu'il va y avoir
43:1821 coups de canon
43:19tirés en l'honneur
43:20donc du pape
43:22Léo XIV
43:23vous l'avez dit
43:24il y a les officiels
43:24et notamment le président
43:26Joseph Aoun et sa femme
43:27qui sont présents
43:28alors il y a
43:29beaucoup d'attentes
43:30beaucoup d'espoir
43:31de la part des Libanais
43:32avec cette situation
43:33des plus catastrophiques
43:34économiques
43:35depuis 2019
43:36il y a aussi
43:37donc des problèmes
43:39au niveau de l'éducation
43:39de la santé
43:40il faut quand même savoir
43:41qu'au niveau économique
43:44beaucoup de Libanais
43:45ont énormément perdu
43:46la classe moyenne
43:48libanaise
43:49c'est paupérisé
43:49c'est assez terrible
43:50ce qui se passe ici
43:51et puis là en fait
43:54il est accueilli
43:55comme vous pouvez le voir
43:55par des patriarches
43:57et aussi par
43:58le nonce apostolique
44:00du Liban
44:02il va y avoir après
44:03la rencontre
44:04avec les officiels
44:05et après le pape
44:05il va aller
44:06à la rencontre
44:07des Libanais
44:08là on le voit
44:08on le voit
44:09vous l'avez aussi
44:09sur nos images
44:10on le voit
44:11arriver ici
44:13il va y avoir
44:13il y a des Libanais
44:15qui attend
44:15qui ont été sélectionnés
44:16pour pouvoir l'accueillir
44:18et pendant deux jours et demi
44:19Julien
44:19il va y avoir
44:20beaucoup de rencontres
44:20et tous les Libanais
44:22que nous avons rencontrés
44:23nous ont dit
44:23à quel point
44:24à quel point
44:25ils étaient heureux
44:26de cette venue
44:27à quel point
44:27ils espéraient en fait
44:28un coup d'éclairage
44:29vous entendez Julien
44:30l'acclamation
44:31l'acclamation ici
44:33des Libanais
44:34pour le pape Léon XIV
44:36Merci beaucoup
44:37Régine
44:39si Régine m'entend
44:40vous êtes encore là
44:41Régine
44:42oui
44:44juste une petite question
44:46pardon
44:46si je vous prends
44:47un petit peu de court
44:48mais c'est vrai
44:48que cette visite
44:49elle intervient
44:49une semaine après
44:50cette frappe israélienne
44:51dans la banlieue sud
44:53de la capitale libanaise
44:54un mot juste peut-être
44:55si vous avez pu
44:56vous en enquérir
44:57je ne sais pas
44:58si vous disposez
44:58des informations
44:59mais la sécurité du pape
45:00elle est renforcée
45:01par les autorités libanaises
45:03et elle est au cœur
45:04des préoccupations
45:05pour ces 48 heures
45:06sur place
45:06Oui absolument
45:11Julien
45:11et d'ailleurs
45:12il y a le chef
45:13de l'armée libanaise
45:14qui est présent
45:15là en ce moment
45:16au niveau du tapis rouge
45:17ce qui est très significatif
45:19et beaucoup de Libanais
45:20en fait
45:20nous ont dit
45:21en fait
45:22regretter que le pape
45:23ne puisse pas aller
45:24dans le sud
45:25au sud Liban
45:25puisque Jésus était
45:27plutôt vers le sud
45:28du Liban
45:29et ils auraient aimé
45:29beaucoup de Libanais
45:31qu'ils soient chrétiens
45:32mais aussi musulmans
45:33auraient aimé
45:34pouvoir le voir
45:34donc il y a cette incertitude
45:37aussi pour l'avenir
45:38il y a ce regret
45:39et évidemment
45:40vous pouvez l'imaginer
45:42il y a cette sécurité
45:43autour du pape
45:44Voilà
45:44avec ce très beau protocole
45:46pour l'accueil
45:47du pape Léon XIV
45:48merci beaucoup
45:49Régine
45:49en direct
45:50depuis Beyrouth
45:51au moment
45:52où le pape Léon XIV
45:53est accueilli
45:54comme il se doit
45:55j'ai envie de dire
45:56par les autorités
45:57libanaises
45:59Mehdi
45:59peut-être
45:59un petit mot
46:00cette visite
46:01qui doit marquer
46:01d'île Vatican
46:03une respiration
46:04dans un pays
46:05qui est
46:05on le sait
46:06sous pression
46:07quasi permanente
46:09le Liban
46:09englué depuis 2019
46:10dans une crise dévastatrice
46:11effondrement monétaire
46:12appauvrissement
46:13service public défaillant
46:15l'explosion du port
46:16on s'en souvient tous
46:17de Beyrouth en 2020
46:18la guerre
46:18également avec Israël
46:20en toile de fond
46:20Oui
46:21on peut aussi avoir une pensée
46:22pour les chrétiens d'Orient
46:23évidemment
46:24il y a énormément de persécutions
46:25donc non
46:26c'est une visite
46:26qui est importante
46:27qui est très symbolique
46:27très symbolique pardon
46:29en termes de géopolitique
46:30aussi je pense
46:31que ça aura des répercussions
46:32importantes sur le territoire
46:34et dans la
46:35dans la
46:35dans la
46:36dans la
46:37j'oublie le terme
46:38en Orient
46:39donc non
46:40je pense que ça aura
46:41oui ça aura de l'importance
46:42c'est un moment important
46:43pour les Libanais
46:43parce qu'on sait
46:44à quel point
46:45la question du christianisme
46:46on sait que c'est un pays
46:47multiconfessionnel
46:48c'est structurant
46:49dans la société libérale
46:50c'est un pays qui compte
46:50en moyenne environ
46:52un tiers de chrétiens
46:54d'ailleurs la visite
46:56et vous l'avez rappelé
46:56doit mettre en avant
46:57ce dialogue interreligieux
46:58ce qu'on note
46:59c'est que oui
47:00les chrétiens
47:00ont vu leur nombre diminuer
47:01au cours des dernières décennies
47:03dans le pays
47:03avec une émigration
47:05des jeunes
47:06qui est de plus en plus
47:07importante
47:07de plus en plus importante
47:09effectivement
47:10quand vous êtes dans le pays
47:12vous allez
47:12quand vous êtes jeune
47:13et c'est pas que
47:14c'est pas que au Liban
47:15c'est de manière générale
47:16dans le monde musulman
47:17votre seul échappatoire
47:18c'est d'aller plutôt en Occident
47:19d'aller aux Etats-Unis
47:20d'aller en Europe
47:21pour faire vos études
47:21et vous ne revenez pas
47:22au pays
47:23donc il y a effectivement
47:24un déficit démographique
47:26important
47:27puisque la jeunesse
47:28c'est l'avenir
47:28donc ne pas avoir la jeunesse
47:29qui est formée
47:30qui revient au pays
47:31c'est un problème
47:31il va rencontrer successivement
47:33le président de la république
47:35d'ailleurs c'est intéressant
47:37de voir comment fonctionnent
47:38les institutions libanaises
47:39à l'aune de cette visite
47:41le président de la république
47:42qui doit être
47:43un chrétien maronite
47:44selon la constitution
47:46c'est Joseph Aoun
47:47actuellement
47:47le président de l'Assemblée nationale
47:49qui lui doit être
47:49musulman chiite
47:51Nabi Béry
47:52et puis le Premier ministre
47:53traditionnellement
47:54musulman sunnite
47:55c'est Nawaf Salam
47:57selon la même règle
47:58de répartition du pouvoir
48:00dans la foulée
48:00le chef de l'église catholique
48:01s'adressera donc
48:02aux autorités civiles
48:03politiques
48:03et diplomatiques du Liban
48:05n'ayons pas peur des mots
48:06Maxime
48:06c'est une visite historique
48:09et rappelons-le
48:09cette visite
48:10entre la Turquie
48:11et le Liban
48:12c'est la première sortie
48:13officielle en dehors du Vatican
48:15pour le pape Léon XIV
48:16oui évidemment
48:17visite historique
48:18qui était donc
48:19attendue
48:20très attendue
48:21on a vu la ferveur
48:22qu'a pu nous décrire
48:23Régine Delfour
48:25et on verra
48:25s'il y a
48:26des annonces
48:27qui seront faites
48:28par le pape Léon XIV
48:29on sait que depuis
48:29sa prise de fonction
48:30tous ses mots
48:31sont scrutés
48:33avec attention
48:33on va voir
48:34ce qu'il va dire
48:35s'il prendra la parole
48:36et si des annonces
48:37seront faites
48:38dans le monde
48:40pour le dialogue
48:41interreligieux
48:41évidemment
48:42et pour les chrétiens
48:42merci beaucoup
48:44on va continuer
48:45à suivre ces images
48:47encore quelques secondes
48:48le pape qui passe
48:49en revue
48:50les différents dignitaires
48:51venus pour l'accueillir
48:52ici au Liban
48:53des images
48:55que vous pouvez continuer
48:56de découvrir
48:57en direct
48:58sur l'antenne
48:59de Cineus Prime
49:00je vous rappelle
49:00cette nouvelle chaîne
49:02que nous sommes fiers
49:03de pouvoir mettre en avant
49:05et qui est désormais
49:06disponible
49:06sur les différentes boxes
49:08de mémoire
49:09c'est le canal 178
49:10si vous êtes sur
49:11sur MyCanal
49:12vous continuez
49:14de vivre ça
49:14en direct
49:14sur l'antenne
49:15de Cineus Prime
49:16notre petite soeur
49:18désormais officielle
49:19à 15h pile
49:20on se retourne
49:21vers Mickaël Dorian
49:22pour un point
49:22sur l'actualité
49:24rebonjour Mickaël
49:25ces images
49:25sur Cineus Prime
49:26et nous
49:27un retour
49:28sur le reste
49:28de l'actualité
49:29et cette femme
49:30qui a été tuée
49:31qui est à la une
49:32donc une autre
49:33grièvement blessée
49:34ça s'est passé
49:34dans la Drôme
49:35oui rebonjour Julien
49:36bonjour à tous
49:37selon la gendarmerie
49:38les deux victimes
49:38circulaient en voiture
49:40quand elles se sont fait
49:41tirer dessus
49:41hier soir
49:42vers 23h
49:44ça s'est passé
49:44à Mercuro-le-Vaune
49:45c'est au nord de Valence
49:46un meurtre qui serait
49:47selon le parquet
49:49lié au grand banditisme
49:50et au narcotrafique
49:51un homme a été interpellé
49:53dans l'enquête
49:53sur l'évasion
49:53de deux détenus
49:54de la prison de Dijon
49:55il pourrait s'agir
49:56d'un complice
49:57d'un des fugitifs
49:58toujours en fuite
49:59actuellement
49:59il serait retranché
50:01dans un quartier
50:03de Besançon
50:03le deuxième détenu
50:04qui lui a été interpellé
50:05est présenté aujourd'hui
50:07avec une complice
50:08à un juge
50:09dans l'actualité également
50:10et on en a parlé tout à l'heure
50:11avec les invités
50:12Jordan Bardella
50:12agressé à Moissac
50:13hier dans le Tarn-et-Garonne
50:15c'est lors d'une séance
50:15de dédicaces
50:16qu'un homme
50:17qui avait plutôt
50:18participé à un cortège
50:20d'extrême gauche
50:20s'est jeté
50:21sur le président
50:22du Rassemblement National
50:23avant d'être rapidement
50:24interpellé
50:25une agression
50:25que condamne fermement
50:26Laurent Nunez
50:27le ministre de l'Intérieur
50:28on l'écoute
50:29je condamne très fermement
50:31cette agression
50:31c'est inacceptable
50:32nous sommes dans une démocratie
50:34tout le monde
50:35doit pouvoir s'exprimer
50:35et ces actes
50:37qui sont des actes
50:37d'intimidation
50:38au Dieu
50:39quel qu'en soit les motifs
50:39il y a une personne
50:40effectivement
50:40qui a été interpellée
50:42qui est actuellement
50:43en garde à vue
50:43qui est entendue
50:44donc voilà
50:45quel qu'en soit les motifs
50:46c'est absolument inacceptable
50:47et ça dénote aussi
50:49un durcissement
50:49du climat politique
50:50il y a une montée
50:51des violences
50:51dans la vie politique
50:52c'est évident
50:53Merci beaucoup Michael
50:54pour l'essentiel de l'actualité
50:55je remercie tous les invités
50:56je remercie Maxime Lavandier
50:58et Patrick Turban
50:58qu'on prépare à cette émission
51:00je le disais
51:00l'arrivée du pape au Liban
51:02c'est sur CNews Prime
51:02le grand rendez-vous
51:04si vous l'avez manqué
51:05ce matin
51:05Aurore Berger
51:06la ministre en charge
51:07de l'égalité
51:08entre les femmes
51:08et les hommes
51:09reçue par les équipes
51:10de CNews Europe 1
51:11et le JDD
51:12c'est tout de suite
51:13à bientôt sur CNews
51:14Sous-titrage Société Radio-Canada
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