- il y a 10 heures
- #faceaface
Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace
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00:00Bonsoir à tous, il est 18h57 et ce soir, le baron noir ayant pris la fuite, le marquis de Nolo prendra sa suite.
00:11De Nolo.
00:12De Nolo, c'est ce que j'ai dit. De Nolo prendra sa suite, mais la clientèle ne sera pas dupe du grossier stratagème.
00:18L'humble chevalier blanc sera seul face à la noblesse télévisuelle et les rouris du courtisan Eliott Duval.
00:26Vous ne savez toujours pas que je m'appelle Duval.
00:27Ne n'ayez pas honte de votre véritable patronne, s'il vous plaît. Il n'y a pas de honte à se nommer Duval.
00:32Je vais finir par croire que vous le faites exprès et qu'il y a une forme d'insulte, vous crachez sur mon nom.
00:38Il n'y a pas de problème. Seul, mais unique.
00:42Dis donc, ça va les chevilles, vous allez bien ? C'est un plaisir de vous retrouver.
00:45Une modestie excessive.
00:47Première des choses.
00:47Qui a dit horreur des gens modestes ?
00:49Ils ont souvent d'excellentes raisons d'être.
00:52Salutons Julien Drey.
00:54Il avait raison.
00:55Gilles William Galdetta.
00:57Salutons Julien Drey.
00:59Embrassons le cher Léon.
01:01Et nous sommes très heureux d'être avec Éric Nolot.
01:04Bonsoir, cher Éric Nolot.
01:05Le bonheur est partagé, sachez-le.
01:06Je vous l'ai dit, parce que c'est un plaisir d'avoir une plume.
01:10Il faut rappeler votre ouvrage, La République, c'est lui.
01:13Il sera question de Jean-Luc Mélenchon.
01:14Il n'y en a que pour lui.
01:15Ça commence bien.
01:17N'interrompez pas.
01:18Qu'est-ce que vous disiez ?
01:20Vous avez écrit Éric Nolot.
01:23Je voulais saluer.
01:24D'ailleurs, je trouve que la maison Fayard a eu raison de vous proposer de reprendre la plume
01:30et d'écrire ce merveilleux ouvrage, La République, c'est lui.
01:34On félicite aussi.
01:34Et il sera question de Jean-Luc Mélenchon dans quelques instants.
01:38Donc, vous êtes l'homme essentiel de cette émission.
01:40Salut la cohérence de cette émission.
01:42Et félicitations pour votre ouvrage.
01:44De toute façon, ne forcez pas votre talent.
01:46Il va rire.
01:47Il va rire de toutes vos banalités.
01:50Vous commencez.
01:51Et il moquera mes mots d'esprit.
01:54Ça se passe comme ça.
01:55Et vous êtes jaloux, pourquoi ?
01:56Les dés sont pipés.
01:57Mais vous avez écrit quelque chose.
01:58La jalousie, d'abord, j'assume ma jalousie.
02:01Pourquoi vous avez écrit quelque chose ?
02:02La jalousie est le sentiment le plus humain du monde.
02:04Et c'est encore Goldnadell qui l'a vu ?
02:06Je suis venu à cette seule condition.
02:09Mais pourquoi ?
02:09Non, mais restez encore ça.
02:10Attendez, William Goldnadell, vous avez écrit quelque chose ?
02:13Non, rien n'est.
02:13Ah, bon, alors on va se cogiter.
02:15À part le vol au-dessus d'un nid de cocu, il n'a rien écrit.
02:18Le journal, le journal.
02:19De toute façon, il est meilleur à l'oral.
02:21Avec Isabelle Piboulot, il est 19h.
02:23Bonsoir, Isabelle.
02:27Les conditions de détention ont été extrêmement difficiles pour Camilo.
02:31Castro, c'est ce qu'a affirmé son beau-père à l'aéroport d'Orly.
02:35Détenu au Venezuela, le français, professeur de yoga de 41 ans, a retrouvé les siens à Paris.
02:41Il avait disparu le 26 juin à un poste frontière séparant le Venezuela de la Colombie où il réside.
02:47Il n'y a pas eu de contrepartie pour sa libération, a précisé le chef de la diplomatie française.
02:52Un adolescent de 12 ans, grièvement blessé par balle près d'un point de deal à Grenoble la nuit dernière.
02:58Le mineur isolé, mêlé récemment à du trafic de stupéfiants et dans le coma, son pronostic vital est engagé.
03:05Selon une source proche du dossier, il serait d'origine algérienne et avait récemment multiplié les fugues d'un établissement de l'Isère où il était hébergé.
03:13Les auteurs des tirs sont activement recherchés.
03:14Et puis des contenus pornographiques accessibles via Vinted.
03:20Plusieurs profils actifs ont été repérés sur la plateforme de vente de produits de seconde main.
03:25Le hôte commissaire à l'enfance indique que des prédateurs ont utilisé des ventes classiques comme des maillots de bain ou de la lingerie
03:32pour renvoyer les potentiels acheteurs vers des sites X.
03:36Sarah Elayri a saisi l'ARCOM.
03:38Et puis enfin, à ne pas manquer sur CNews, retrouvez à 21h notre grand reportage.
03:43« Violence anti-flics, le règne de l'impunité ».
03:47Un document signé les gens dont production, mais tout de suite, place au face-à-face avec Pouilliot.
03:51Un face-à-face XXL.
03:54Éric Nolot, Gilles-William-Golnadel, deux plumes historiques.
03:58Deux plumes de la maison Fayard, évidemment.
04:01Vol au-dessus d'un nid de cocu pour Gilles-William-Golnadel.
04:04Et Éric Nolot, la République, c'est lui.
04:06Je n'ai pas suffisamment fait la promotion de votre livre.
04:08Et voilà pour Gilles-William-Golnadel.
04:11Mais on avait mis les deux !
04:12Oui, on passe vite sur Golnadel.
04:15Mais non, j'ai demandé à ce qu'il y ait la...
04:17Regardez comme on fait les choses bien ici.
04:20Évidemment...
04:20Autant physiquement, William domine, autant pour le titre.
04:23Vous trouvez ?
04:24Je trouve que justement, il compense un physique difficile par une clairvoyance intellectuelle.
04:30Moi, j'aurais dit le contraire.
04:32Messieurs, parlons de Jean-Luc Mélenchon.
04:34Ah oui, il est très bien.
04:35Alors la question qu'on se pose, c'est est-ce que c'est le candidat de l'anti-nation française ?
04:39Parce que lui, il propose une autre France.
04:42Il était en meeting ce dimanche, c'est très intéressant, d'une virulence à l'encontre de ses adversaires,
04:48à l'endroit de l'ancien ministre du Logement, parfois de journalistes, il les cible directement.
04:54Mais la France, quelle France veut-il ? Il l'a exprimée et je crois que c'est la première fois qu'il l'exprime aussi clairement.
05:00Écoutez Jean-Luc Mélenchon.
05:03Nous cheminons vers un moment où le peuple français aura à choisir entre les deux voies qui se présentent à lui
05:11ou bien vivre dans l'unité sans laquelle il n'y a pas de peuple français ni de nation française.
05:19L'unité, c'est-à-dire le fait de vivre ensemble et sans cesse de se préoccuper des autres,
05:26d'avoir une constitution, d'avoir des droits sociaux qui, sans être parfaits, du moins, nous font avancer tous
05:34vers l'idéal qui est qu'étant chacun à égalité avec les autres, ou bien se haïr et se détester, détester les uns, les autres,
05:44appeler chacun à maudire l'étranger qui est à côté de nous,
05:48en oubliant qu'un de nos grands-parents, pour chacun d'entre vous sur trois,
05:55un, deux, trois, toi, un, deux, trois, toi, un, deux, toi, trois, un, deux, toi, trois,
06:02chacun d'entre nous, un sur trois, a un ancêtre étranger.
06:07Et si vous montez une génération d'avant, ce sera davantage.
06:11L'unité où il n'y a pas de nation française, il n'y a pas de peuple français.
06:18Est-ce que c'est le candidat de l'anti-nation française ?
06:21Oui, mais il l'a toujours été, enfin depuis ces dix dernières années, avec une belle franchise.
06:27D'abord, je voudrais faire une remarque.
06:29Moi, j'avais trois grands-parents qui n'étaient pas français, au départ,
06:35mais qui sont rentrés dans la légalité sur le sol français.
06:38Et j'ai même un grand-père, je le disais la semaine dernière, qui a laissé un oeil à Verdun.
06:43Sauf qu'il respectait les frontières françaises.
06:47Monsieur Mélenchon, c'est vrai qu'il est le candidat assumé de l'anti-France,
06:52parce qu'il prône, il prône totalement, non seulement l'antisémitisme, c'est le parti antisémite,
07:00mais le racisme anti-blanc.
07:01C'est quelqu'un qui avoue qu'il ne peut pas vivre tranquille dans un quartier où il y a trop de blancs.
07:10Ça, au moins, le mérite dans la franchise.
07:12C'est quelqu'un qui assume complètement son désir de créolisation.
07:17C'est quoi la créolisation ?
07:18C'est la disparation progressive du français de souche, par voie de du mélange.
07:23C'est l'exact contraire de ceux qui raillaient l'anti-France, l'extrême droite française des années 1920,
07:32qui prônaient l'idéologie du sang pur.
07:36Donc, monsieur Macron, c'est l'extrême gauche dans toute sa laideur.
07:42La République, c'est lui, Éric Nolot.
07:45Lui, c'est Jean-Luc Mélenchon.
07:46Et cette République, c'est la mort de la nation française, du peuple français.
07:51C'est ça, l'objectif de Jean-Luc Mélenchon ?
07:52C'est ce que j'explique, entre autres, dans ce livre.
07:54Non seulement c'est le parti de l'anti-France, mais c'est même le parti de l'étranger.
07:57C'est-à-dire que maintenant, Jean-Luc Mélenchon ne s'adresse pas à l'ensemble du public français,
08:02à l'ensemble de l'électorat français, à l'ensemble du peuple français,
08:04mais à certaines sections, en particulier les musulmans et les Français issus de l'immigration.
08:11Plus essentiellement, c'est un programme révolutionnaire.
08:13Le programme révolutionnaire, comme souvent, c'est un programme de table rase.
08:16Il faut en finir avec la France d'avant.
08:17Mais il le dit, il n'y a plus de France.
08:19Il a quand même dit cette phrase qui devrait solder notre débat.
08:23Le problème de la France, ce sont les Français de souche.
08:26Il faut quand même avoir prononcé cette phrase, il faut l'avoir en tête.
08:30En effet, la créolisation est notre avenir.
08:33Il n'y a plus de langue française non plus.
08:34Il y a une langue commune.
08:35Enfin, en plus, si on veut parler de l'identité française,
08:38en effet, l'antisémitisme, puisque les Juifs font partie de l'identité française,
08:41l'antisémitisme est aussi une agression contre la France.
08:44Moi, je n'ai aucun problème à dire que c'est le parti de l'étranger.
08:47Et d'ailleurs, la tête de Gondole et Mme Rima Hassan,
08:50dont on a peine à croire qu'elle soit une députée française,
08:52on a plutôt l'impression qu'elle a été élue à Gaza.
08:54Vous l'interrogez sur Fessenheim, elle n'a aucune idée de ce que c'est que Fessenheim.
08:57Mais comme ça, comme ça sonne un peu juif, ça la réveille un petit peu,
09:01donc elle a quelques commentaires à faire.
09:02Mais vous l'interrogez sur l'actualité française,
09:04elle ne sait rien.
09:05Elle, ce qui l'intéresse, c'est l'étranger.
09:06Et en plus, le parti LFI est au service d'une idéologie profondément étrangère à la France,
09:13qui est l'islamisme.
09:14Ce sont des gens qui ont défilé le jour de la marche contre l'islamophobie
09:18avec la fine fleur de l'islamisme.
09:20Deux plus deux, chez moi, ça fait quatre.
09:22Alors, juste parce que ça...
09:25Pourquoi dit-il ça ?
09:26Quel est son objectif ? Quel est son programme ?
09:28Quelle est son idée ?
09:29Qui capte-t-il lorsqu'il dit ça ?
09:32Je suis allé voir un sondage absolument saisissant.
09:33Vous savez que cet été, il y avait la question, est-ce que vous êtes patriote ?
09:37Il s'avère qu'il y a quand même 81% des Français qui se disent patriote.
09:42Mais quand vous regardez dans le détail,
09:44en fait, les 55 ans et plus, c'est 91% des Français qui se disent patriote.
09:49Mais quand vous allez chez les 18-24 ans, il n'en reste plus que 58.
09:53C'est pour ça que son pari, avec le temps...
09:57Alors, je ne sais pas si ça sera forcément de son temps, je ne l'espère pas,
10:00mais son pari n'est pas ridicule.
10:02Il espère, à cause de la porosité des frontières et de l'immigration invasive,
10:08renforcer encore les camps de l'anti-France.
10:12Mais il a réussi aussi, c'est pour ça, Éric, qu'il s'adresse à une partie de la France.
10:18Il a réussi aussi, et surtout l'idéologie d'extrême-gauche,
10:22à faire en sorte qu'une catégorie de jeunes Français
10:25sont dans la détestation du français de choses.
10:30Peut-être pas de même. Vous savez, dans la phrase « le beauf »,
10:34celui qui dit « le beauf », finalement, il s'exclut lui-même du beauf,
10:39puisque le beau-frère, c'est le frère de la sœur.
10:41Ce n'est pas le même son, exactement.
10:43Donc, ces jeunes-là, ces jeunes fils de Français de souche,
10:47ont été élevés, à cause notamment de l'extrême-gauche médiatique,
10:50dans la détestation du vieux peuple français.
10:53Mais ça fait quand même du monde.
10:55C'est très juste.
10:56Le vieux peuple français pense mal, vote mal, est ringard, est beau.
11:02En fait, le programme de Jean-Luc Mélenchon est assez cohérent.
11:05Il faut un peuple de rechange avec un patriotisme de rechange.
11:08Il faut aller chercher des valeurs ailleurs.
11:10Ils détestent… En fait, ils aiment tout le monde sauf la France.
11:13Dès que c'est à l'étranger, tout cela est digne d'amour.
11:16Mais dès que c'est la France, voilà.
11:17L'islamisme ne pose pas de problème.
11:18Le catholicisme est quelque chose d'absolument au-ni.
11:21Pourquoi ? Parce que c'est co-substantiel à l'identité française.
11:23Donc, ça doit être rejeté.
11:25C'est très cohérent.
11:26Mais là où je suis d'accord avec vous, c'est que ça peut marcher.
11:28Mais ça dépeint.
11:29Et que ça marche.
11:30Ils ont quand même réussi.
11:32Reconnaissons.
11:33Ils ont réussi, avec encore une fois l'extrême-gauche médiatique,
11:38à dépeindre le français de souche, donc le gauche,
11:41comme un sale raciste.
11:42Et ils ont réussi à en persuader toute une partie de la jeunesse immigrée.
11:48Ça aussi, c'est une réussite.
11:50Bien sûr.
11:5168% des 18-24 ans se disent patriotes.
11:55Mais c'est quasiment 30 points de moins que les 65 ans et plus.
12:02Parce que le patriotisme est devenu un mot négatif.
12:05Pas pour 81% des Français, mais il va chercher une jeunesse.
12:08Vous dites patriotisme, ça rime avec fascisme pour une partie des gens,
12:13ce qui est complètement grotesque.
12:14Mais c'est ce qu'il dit d'ailleurs.
12:15Il ne veut plus de cette France unité, où il n'y a plus de nation française,
12:20où il n'y a pas de peuple français.
12:22C'est la France de demain.
12:25C'est la fin de la France, du moins de la France,
12:29que ne veut plus Jean-Luc Mélenchon.
12:32Il le dit maintenant clairement.
12:34C'est d'ailleurs passionnant.
12:35« Pondérons quand même les choses, en dehors de ses objectifs et de sa faconde,
12:42ils ont quand même perdu la cote. »
12:44Oh là !
12:45Ah si !
12:46Moi j'ai entendu ça lors de la dernière présidentielle.
12:49Vous avez vu la remontada ?
12:50Et les européennes ?
12:53Je viens de vous dire que je ne les sous-estimais pas.
12:56Mais quand je veux me rassurer moi-même et peut-être rassurer les autres,
12:59ils ont perdu de la cote, ils ont perdu du prestige,
13:01ils sont nommés officiellement, si j'ose dire, le parti antisémite.
13:05Vous avez toute une partie de la gauche qui, tellement ils sentent mauvais,
13:09ne veulent plus quand même s'allier avec eux.
13:12Je ne suis pas sûr que tous les matins…
13:14Non mais Gilles William, vous vous rassurez.
13:15La porte-parole du gouvernement aujourd'hui, Maude Brejon,
13:18qui est plutôt l'aile droite de la Macronie,
13:21explique que le danger est similaire entre le RN et la France insoumise.
13:25Et bien il y a un mois, il s'alliait avec la France insoumise au deuxième tour.
13:30Ça fait un petit changement quand même.
13:31Vous vous rassurez à bon compte pour deux raisons.
13:33C'est que 2027, ce sera le dernier tour de piste de M. Mélenchon.
13:37Et là, ce sera sans limite.
13:38Vous allez entendre des choses qui feront passer les déclarations d'aujourd'hui
13:41pour extrêmement modérées.
13:43Et ensuite, cette gauche-là, qui pense que M. Mélenchon sent mauvais,
13:47ce qui sent mauvais sera dominé par l'odeur de la gamelle.
13:50L'odeur de la gamelle est toujours un doux fumet aux narines de ces gens-là.
13:54Vous verrez qu'ils oublieront tout.
13:55Mais je crois que ça sera pire sans Mélenchon.
13:57Je prie pour que Mélenchon vive longtemps.
14:01Antisémitisme, justement, c'est un Premier ministre socialiste
14:04qui a parlé de Jean-Luc Mélenchon ce dimanche.
14:06Manuel Valls, qui a théorisé les gauches irréconciliables.
14:11Mais il est allé plus loin ce dimanche matin.
14:14Il fait une sorte de trait d'union, d'évolution, de relais.
14:17d'Alain Soral, en passant par Dieudonné,
14:21qui était pour lui des antisémites, mais marginaux.
14:25Et il va jusqu'à Jean-Luc Mélenchon.
14:27Je vous propose d'écouter en longueur Manuel Valls.
14:31Et les filles, une partie de la CGT, etc.
14:33Cible à l'occasion d'un rassemblement culturel
14:37avec l'Orchestre d'Israël,
14:39qui n'est pas une émanation du gouvernement de Benjamin.
14:45C'est tout le contraire.
14:45Ce qui se passe aujourd'hui, c'est du Soralisme.
14:48Oui, c'est la Suisse.
14:49À l'époque, c'était l'alliance de Dieudonné,
14:52de l'extrême droite, des néo-nazis autour de Soral.
14:55Mais vous avez aussi des islamistes et le NPR.
14:58Aujourd'hui, le prolétariat ouvrier n'existe plus.
15:01Les nouveaux damnés de la terre,
15:02victimes du capitalisme, de l'Occident, de la colonisation,
15:05ce sont les immigrés, notamment de confessions arabo-musulmanes.
15:09Eh bien, de confessions musulmanes.
15:11Et donc, c'est vers eux qu'il faut aller.
15:13Il faut donc, pour être efficace, bâtir une alliance avec les partis islamistes.
15:19Mélenchon, c'est Mélenchon.
15:20Il n'a pas besoin de références.
15:23Mais c'est lui qui a crédibilisé ce qui était jusqu'à maintenant,
15:27puisque Dieudonné et Soral, ce sont des marginaux.
15:30Lui, il a remis cette idéologie au cœur du débat.
15:33Ça n'est plus marginal.
15:34C'est ça qui est particulièrement inquiétant.
15:36Et c'est d'une responsabilité, d'une gravité historique, monstrueuse.
15:40– William.
15:41– Oui, j'irai plus loin encore que Valls.
15:45– Parce qu'il y va déjà quand même pas mal.
15:47– Oui, mais je…
15:50Monsieur Mélenchon, qui lorsqu'il parle, me rappelle étrangement M. Doriot,
15:55fait la synthèse de tous les antisémites d'hier et d'aujourd'hui.
16:03Il fait flèche de tout bois antisémite.
16:05C'est le vieil antisémite de papa Jules Guède, anticapitaliste.
16:11C'est même l'antisémitisme d'origine chrétienne,
16:17puisqu'il a trouvé le moyen de ranimer le mythe du peuple juif de déicide,
16:25en disant que ce sont les juifs qui ont crucifié Jésus.
16:29Et il arrive maintenant à faire la passerelle.
16:32Ça n'est plus le peuple déicide, c'est le peuple génocide.
16:35C'est le peuple du génocide, avec évidemment l'anti-israélisme pathologique.
16:40Mais c'est anti-israélisme.
16:42J'insiste beaucoup.
16:43Ça n'est pas que de l'antisémitisme.
16:46C'est aussi du racisme anti-blanc, anti-occidental,
16:49que l'on retrouve à l'œuvre quand il fait campagne contre l'anti-France.
16:54C'est insécable.
16:55La détestation du juif et de l'israélien est insécable
16:59que de la détestation du français de souche.
17:04– Ce qui est intéressant dans ce que dit Manuel Valls,
17:06c'est qu'en effet le mélanchonisme est pour l'instant minoritaire dans le peuple français.
17:09Mais il est majoritaire dans les lieux de pouvoir.
17:12Les médias, les grandes écoles, l'université et maintenant les syndicats.
17:17Donc il y a une force d'imprégnation qui est tout à fait efficace.
17:23Alors s'agissant du cas spécifique de la CGT,
17:27moi je me souviens d'Henri Krasuki, rescapé des camps de la mort quand même,
17:29qui dirigeait la CGT.
17:31Les temps ont changé.
17:32Maintenant sous la direction de l'Ambinet,
17:34en fait c'est un relais de l'islamo-gauchisme,
17:37c'est-à-dire qu'il ne fait pas du syndicalisme,
17:39qui apporte de l'eau au moulin de l'anti-France et de l'islamo-gauchisme.
17:44Il faut faire très attention à ça parce qu'ils sont très difficiles à combattre,
17:47parce qu'ils tiennent ces lieux de pouvoir.
17:49Et ça ne fait que commencer.
17:50Pour être tout à fait franc, la CGT, hormis la parenthèse Krasuki,
17:58a toujours eu une vieille tradition antisémite.
18:02Quand elle était la courroie de transmission du Parti communiste,
18:06ou quand elle est la courroie de transmission aujourd'hui largement du Parti antisémite,
18:11c'est la même chose.
18:12La CGT, le Parti communiste ou la France insoumise,
18:16c'est la même mouvance d'extrême gauche.
18:18Vous êtes dur avec la CGT, je ne crois pas que M. Thibault,
18:20c'est bien ça, qui a été secrétaire général de la CGT.
18:23Non, franchement, on n'était pas à ce point d'indignité.
18:26Là, il y a un programme.
18:27Pardon, mais depuis la puissance islamiste en France,
18:33compte tenu du nombre d'islamistes, on va dire,
18:37au sein de la CGT, la CGT est assez esclave.
18:42Philippe de Villiers avait fait un livre,
18:45on l'avait beaucoup regardé à l'époque,
18:47sur les risques, notamment à Roissy,
18:50il pouvait y avoir des problèmes à Roissy,
18:52il pointait du doigt, notamment la CGT,
18:56et au moment des attentats,
18:58la CGT a été obligée de virer plein de CGTistes badgés.
19:02Il y a un rapport insécable, si j'ose dire,
19:05entre les CGTistes et les islamistes.
19:07D'ailleurs, il y a des démissions de la CGT de la part de syndicalistes
19:10qui dénoncent l'antrisme islamiste dans ce syndicat.
19:13Exactement.
19:13Mais c'est assez récent.
19:14Je ne ferai pas une généralisation sur la CGT.
19:16Madame Binet, maintenant, c'est fait.
19:17Ah ben là, c'est fait.
19:18Avec son monsieur Tronche qui demande à Zemmour,
19:22lorsque son train part, est-ce que votre train part pour Auschwitz ?
19:26Et Madame Binet n'y voit aucun inconvénient.
19:30La question qu'on peut se poser, c'est que Manuel Valls
19:32semble bien seul à gauche, William Golnadel,
19:35pour alerter, charger, vraiment au sens figuré bien sûr,
19:41Jean-Luc Mélenchon sur les risques de cet antisémitisme
19:45qui prospère et qui progresse.
19:46Mais la fidélité de Manuel Valls par rapport à ses idées,
19:52elle est ancienne, elle lui a coûté cher.
19:56Je me souviens des émeutes contre lui à Évry, je crois, à la préfecture,
20:01parce qu'il est considéré par une grande partie du Parti socialiste
20:07qui est maintenant à la remorque de l'extrême-gauche insoumise
20:12comme quelqu'un qui est sans doute trop filosémite.
20:15Les convictions, ça change.
20:17Pour filosémite, et puis de toute manière, il y a un principe,
20:20c'est que toute personne de gauche qui n'est pas élifiée,
20:22c'est un fasciste, comme les autres, en réalité.
20:25Donc Manuel Valls est traité comme un fasciste,
20:27alors qu'il est représentant d'une gauche quand même
20:28beaucoup plus authentique dans ses principes et ses valeurs
20:31que M. Mélenchon.
20:31Mais il est seul quand même.
20:32Je vous propose, chers amis, une courte pause.
20:35Non, on ne peut pas.
20:36Alors, vous venez gratuitement ou pas ?
20:39Là, vous y allez un peu fort.
20:40Alors, courte pause, parce qu'on est obligé de vous payer.
20:42Il y a quand même certaines valeurs.
20:43Et je sais que vous vous êtes très chers.
20:45Franchement, il y a quand même des choses avec lesquelles on transige.
20:46Je sais que vos poches sont pleines, William Golnadel.
20:50Vraiment, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire votre ouvrage.
20:53D'ailleurs, je vais le rappeler, bien sûr.
20:55La République, c'est lui.
20:56Alors, je ne sais pas.
20:57Vraiment, ça me fait du bien.
20:58Est-ce que c'est des ordres de la direction ?
21:00Je ne crois pas.
21:01Est-ce que c'est une jalousie parfaitement compréhensible ?
21:04Je ne sais pas.
21:04Je vous avais prévenu.
21:07William, de vous voir parler comme ça, en permanence,
21:10avec le livre d'Éric, La République, c'est lui.
21:12Ça me fait quelque chose.
21:14Ça me fait un petit passement au cœur, ça me fait plaisir.
21:15Je crois qu'Éliott Duval, car il s'appelle Duval et non pas Duval,
21:18je vous le rappelle au passage,
21:19est quelqu'un qui a un très bon goût littéraire.
21:21Je crois que c'est la seule explication.
21:23J'ai payé mon devoir de vérité par rapport au patronyme de M. Duval.
21:28Je constate, je ne regrette pas d'avoir payé.
21:30Je constate que William Golnadel, pour votre ouvrage,
21:33vole au-dessus d'un nid cocu.
21:36On me dit dans l'oreillette que vous allez recevoir le prix de chat GPT.
21:39Donc félicitations à vous.
21:41Bien sûr, bravo.
21:42Moi, je ne crache pas sur les prix.
21:45Je ne vais pas faire le difficile.
21:46On revient dans un instant.
21:48Il est 19h25 pour la suite de ce face-à-face inédit.
21:53Gilles-William Golnadel et Éric Nolot.
21:56Je salue les téléspectateurs qui sont nombreux, qui nous regardent.
21:58Je salue, évidemment, Julien Drey, à qui on souhaite un prompt de rétablissement
22:04et qui va nous retrouver, bien sûr, très rapidement.
22:07Mais voilà, par exemple, Dany qui dit, j'y suis déjà et je passe un bon moment.
22:12Dites à sœur Golnadel que la clientèle fidèle de Surcroît est ravie.
22:17L'intelligence et l'humour réunis.
22:20Merci à vous.
22:20J'enverrai mon livre.
22:21Et merci au gentleman.
22:23Vous avez écrit un livre ?
22:23Oui, j'enverrai un livre à Dany.
22:26Vous le connaissez ?
22:26Le seul livre que je connaisse aujourd'hui.
22:29Mais c'est La République, c'est lui.
22:30C'est bien.
22:32Ils sont bons en régie.
22:34Ils ont respecté ça.
22:34Bravo, les amis.
22:35Respectez certaines choses, quand même.
22:37Je passe un excellent moment.
22:38La police.
22:39La police.
22:40La police.
22:41Venons-en aux choses sérieuses.
22:42Et on parlera d'Alain Souchon après.
22:44La police, c'est Daesh avec la sécurité de l'emploi.
22:47Voilà les mots du dit humoriste de Radio Nova, Pierre-Emmanuel Barret, que personne ne connaissait
22:53ou très peu de monde connaissait avant.
22:56Ancien de France Inter, bien sûr.
22:58C'est des mots qui ont été prononcés dimanche dans l'émission La Dernière, soit quelques
23:02jours avant les commémorations du 13 novembre.
23:04Laurent Nunez a décidé de porter plainte.
23:06Et vous avez donc la fin de son sketch qui dure cinq minutes.
23:10Je mets des guillemets à sketch.
23:12Des viols, des mutilations, des meurtres et des mecs qui se filment en train de faire
23:15tout cela en se marrant.
23:17En fait, la police et la gendarmerie, c'est Daesh avec la sécurité de l'emploi.
23:22Je vous propose juste qu'on écoute une réaction d'un syndicat de police parce qu'ils n'ont
23:27pas eu de droit de réponse, évidemment, à Radio Nova.
23:30Et je vous propose qu'on l'écoute ensemble.
23:33Ce n'est pas de la liberté d'expression qui permet absolument tout et n'importe quoi.
23:36Ce n'est pas de l'humour qu'il fait.
23:37Ce n'est pas du sarcasme.
23:39Là, il est très clairement sur de la politique, sur des insultes, sur de la diffamation.
23:43Et encore une fois, ce n'est pas que la police qui est visée, c'est vraiment l'État.
23:48Parce que pour mémoire, les policiers sont des fonctionnaires.
23:50Donc si les policiers sont des violeurs, sont des violents et qui sont recrutés par l'État,
23:55on nous explique simplement que c'est l'État qui est Daesh, puisqu'ils nous recrutent comme ça.
23:58Donc son discours ne doit pas passer, devrait être sanctionné.
24:02Mais comment ça se passe concrètement ?
24:04Ça va dépendre de l'appréciation du magistrat.
24:07Mais dans tous les cas, la sanction sera faible.
24:10La sanction sera dérisoire.
24:11Vous êtes de cas de figure, soit c'est un magistrat qui est très orienté politiquement
24:14et qui va lui prêter le bouclier de la liberté d'expression,
24:17donc auquel cas le parquet va faire appel,
24:19ou alors il aurait une sanction.
24:20Mais c'est quoi la sanction ?
24:21C'est un avertissement pénal probatoire ?
24:23C'est une amende ?
24:23C'est rien qui va l'affecter ?
24:25Il y a des humoristes qui avant étaient humoristes,
24:28qui sont devenus des militants, qui ont été condamnés.
24:31Un homme qui s'appelle par exemple Dieudonné.
24:34Chau ananas, sa chanson n'a pas été considérée comme une chanson humoristique.
24:38Il a été condamné en première instance et en appel.
24:41Alors là, je me tourne vers l'avocat que vous êtes.
24:43Elle est où la frontière ?
24:45Écoutez, je ne veux pas encore dire du mal des juges,
24:48mais en général, Dieudonné a été condamné.
24:52D'ailleurs, je l'ai fait condamner moi-même,
24:55mais il était déjà passé à l'extrême droite.
24:57Quand il était considéré il y a longtemps, longtemps,
24:59comme un type d'extrême gauche, on ne l'embêtait pas.
25:01De manière générale, l'humour d'extrême gauche n'est pas condamné par les tribunaux.
25:06De la même manière que les rappeurs,
25:09la tradition de violence du rappeur est enterrinée par les tribunaux.
25:15C'est pourquoi, c'est pour ça que quelqu'un qui a dit,
25:18un rappeur qui a dit une balle pour Zemmour,
25:21je mets un billet ou je mets un billet pour Zemmour,
25:24a été relaxé sur le terrain non plus de l'humour,
25:27mais de la tradition violente du rap.
25:30C'est extraordinaire, s'il vous plaît.
25:32Non, mais c'est extraordinaire.
25:33Pour le reste, écoutez,
25:36à la limite, moi, je veux bien concevoir qu'on puisse rire de tout.
25:40Sauf que ces gens-là...
25:42Radio Nova, il faut comprendre que c'est...
25:45Mathieu Pigasse.
25:46Oui, c'est Mathieu Pigasse,
25:47mais c'est aussi France Inter privée, si j'ose dire.
25:50Meurice s'est retrouvé à Radio Nova.
25:52C'est ce que j'appelle l'humour à sens inique.
25:56S'il riait de tout, très sincèrement,
25:58j'arriverai à comprendre, il ne rit pas de...
26:00Surtout, M. Meurice, qui est maintenant à Nova,
26:02c'est un type qui a dit que Netanyahou,
26:05c'était un nazi circonci,
26:08un nazi sans prépuce.
26:10Je peux vous dire qu'il n'aurait pas dit
26:12que les types du Hamas,
26:15ce sont des nazis sans prépuce
26:17ou des nazis sanglants,
26:20pour que le jeu de mots soit encore meilleur.
26:21Ça, ils ne font pas.
26:23C'est l'humour à sens inique.
26:25Et par un hasard cosmique,
26:27au même moment, sur France 2,
26:30à la belle époque,
26:31vous avez eu un humoriste samedi soir
26:35qui a ironisé,
26:37de la même manière,
26:38sur les morts,
26:40sur les terroristes islamistes
26:43et sur les morts.
26:45Humour à sens inique.
26:47Éric Nolot.
26:48Moi, il se trouve que je connais bien
26:49Pierre-Emmanuel Barré,
26:50parce que j'ai même travaillé avec lui
26:51sur France Inter, figure.
26:52Pas de quoi s'inventer.
26:53J'ai eu plusieurs vies.
26:54J'ai eu plusieurs vies.
26:55Parce que quelqu'un qui pratiquait
26:56un humour très offensif,
26:57toujours un peu à la limite, là,
26:59il a franchi la limite de l'ignominie
27:01parce que ça tombe à peu près
27:02en même temps que la commémoration
27:04de la tragédie du 13 novembre.
27:06Et on a vu que le 13 novembre,
27:08Daesh et la police,
27:08ce n'est pas la même chose, vous voyez.
27:09Il y a un commissaire qui est entré
27:11dans le Bataclan sans protection
27:12puisqu'il passait par là.
27:13Il a tué un des terroristes.
27:15Il a évité que le massacre
27:16ne soit encore plus épouvantable.
27:18Donc, il y a des gens
27:19qui protègent les Français.
27:20Ça s'appelle des policiers.
27:21Il y en a d'autres
27:21qui ne pensent qu'à les massacrer.
27:23Ça s'appelle Daesh.
27:24Mais à la limite,
27:25encore que moi, je pense que, bon,
27:26on ne peut pas rire de tout
27:27parce qu'il y a quand même des limites,
27:28mais à la limite,
27:30ça, ce n'est pas le plus grave pour moi.
27:31C'est les rires gras sur le plateau
27:33qui accompagnent ce sketch navrant.
27:35Et surtout, que M. Pigasse et Radio Nova
27:38assimilent la contestation
27:40de cet humour à des menaces
27:42et que M. Pigasse a dit
27:43qu'il voulait faire de ses médias
27:44une arme idéologique.
27:47Moi, je veux bien.
27:47Mais est-ce que l'idéologie de M. Pigasse
27:49inclut la complaisance
27:52et même le soutien envers l'islamisme ?
27:53Si vous dites
27:54Daesh et les policiers,
27:55c'est la même chose,
27:56les policiers et Daesh,
27:57c'est la même chose,
27:57ça veut dire que Daesh,
27:58ce n'est pas terrible.
27:59Ce sont des gens honorables.
28:00Donc, vous faites une sorte
28:01d'apologie du terrorisme.
28:03Donc, je pose la question à M. Pigasse.
28:04Est-ce que la liberté d'expression
28:06ou le combat idéologique chez vous
28:07va jusqu'au soutien au terrorisme ?
28:10Est-ce qu'on fait une erreur
28:10en en parlant ?
28:11Parce que Pierre-Emmanuel Barré,
28:13vous avez peut-être travaillé avec lui,
28:15il était peut-être chroniqueur
28:16à France Inter,
28:16vous allez dans la rue,
28:17il traverse les Champs-Elysées,
28:20il y a deux personnes
28:21qui lui disent
28:21bonjour M. Barré.
28:23Et je pense que je suis marseillais.
28:24Il remplit les salles.
28:25Il remplit les salles.
28:26C'est marginal, pardonnez-moi.
28:28Ce n'est pas une star absolue.
28:30C'est l'un des porteurs,
28:31innombrables porteurs
28:32de la même idéologie.
28:33Par qui a-t-il été soutenu cette semaine ?
28:36Par les soulèvements de la terre.
28:37Tiens, tiens.
28:38Il a été soutenu par le groupe Attaque.
28:40Tiens, tiens.
28:41Et effectivement,
28:42il a été soutenu par Radio Nova.
28:44Pour ceux qui ont oublié,
28:45les soulèvements de la terre,
28:46c'est 66 gendarmes blessés.
28:48Et c'est l'éco-terrorisme,
28:50l'expression, la formule
28:51employée par Gérald Darmanin.
28:52Vous aurez remarqué
28:53que toute la presse d'extrême-gauche
28:55et même de gauche
28:57insiste seulement à Sainte-Soline
28:59sur ce qu'auraient fait les gendarmes.
29:01Il n'y a pas un mot sur les attaques
29:04à coups de cocktail Molotov
29:06qui ont blessé des gendarmes
29:07à Sainte-Soline.
29:08Ça, ça ne plaît pas.
29:09Mais alors, je suis plutôt de votre avis,
29:11moi, je ne me fous de la gueule
29:12que des gens connus.
29:14Je ne les rends pas,
29:14je ne contribue pas
29:16à les rendre, si vous voulez, célèbres.
29:18Là, on lui a donné...
29:19Sur le fond des choses,
29:31l'extrême-gauche,
29:32d'une part,
29:33se croit tout permis
29:34parce qu'elle feint de penser,
29:36elle commence à avoir des doutes
29:37qu'elle représente l'intelligence
29:39et la bonté.
29:40Et par contre,
29:41elle est devenue
29:44un espace d'interdiction
29:47pour ce qui n'est pas d'extrême-gauche.
29:48Non, mais moi, je ne suis pas d'accord avec vous
29:50parce que sous une forme pseudo-humoristique,
29:53c'est le même message
29:53que la police tue.
29:55Moi, chaque fois que j'entends ça,
29:56j'ai envie de m'y opposer
29:56que ce soit M. Barré
29:58ou M. Mélenchon.
29:59Il parle à la jeunesse,
30:01il parle à un certain public.
30:02Nova s'est écouté.
30:04Ça progresse.
30:05Oui, ça progresse d'ailleurs
30:06dans la dernière vague.
30:07Au détriment de France Inter.
30:08Oui.
30:08Ah, hop, hop, hop.
30:09Au détriment,
30:10parlons pas maintenant.
30:11Moi, je pense qu'il faut s'y opposer.
30:12Je parle quand je veux de France Inter.
30:13Ça fait partie des lieux de pouvoir
30:15qu'ont investi le mélanchonisme
30:17et l'islamo-gauchisme.
30:18Il faut les combattre.
30:18Et d'ailleurs, dans cette chronique
30:20qui dure cinq minutes,
30:21qui...
30:22Moi, je ne vais pas faire
30:23la police du l'humour.
30:24Je ne vais pas vous dire
30:24ce que j'en ai pensé.
30:25J'ai trouvé ça drôle ou pas drôle.
30:27En revanche,
30:28vous entendez le public
30:29crier à cab.
30:30All cops are bastards.
30:32Tous les policiers sont des bâtards.
30:34Le ministre de l'Intérieur
30:35est traité de cuve à piss.
30:36Bon, voilà ce qui se passe.
30:38C'est cinq minutes.
30:39De quoi de...
30:39C'est un climat.
30:39C'est un climat.
30:39C'est un climat.
30:39Cuve à piss.
30:41Écoutez, vous demandez
30:42à l'extrême-gauche
30:43ce que ça veut dire cuve à piss.
30:45Ah oui, ça y est.
30:46Je l'ai mal prononcé.
30:48Vous entendez cuve à piss,
30:49j'y étais pas.
30:50Bon, écoutez,
30:51je vais vous offrir un sonotone.
30:53Voilà ce qu'on pouvait dire.
30:54Et au lieu peut-être
30:56de parler effectivement
30:57de cet homme
30:57qui était non pas
31:00un illustre inconnu
31:00pour l'extrême-gauche...
31:01Parler Nova, parler de Pigasse.
31:02Mais au lieu de parler de Nova,
31:03au lieu de parler de Pigasse,
31:05peut-être qu'on aurait dû
31:06rendre hommage
31:07effectivement cette semaine.
31:08On l'a fait tout au long
31:09de la semaine
31:09aux policiers
31:10et aux gendarmes.
31:10Absolument.
31:11On devrait avoir une pensée
31:12évidemment
31:13pour la famille
31:14de Jean-Baptiste Salvin
31:16et de Jessica Schneider
31:18qui le 13 juin 2016
31:20des policiers
31:21qui ont été tués
31:22à leur domicile
31:24par des terroristes,
31:25par un terroriste
31:26au nom de terrorisme islamiste
31:28et de Daesh
31:28sous les yeux
31:29de leur enfant.
31:30Il aille faire sa chronique
31:31devant la famille
31:32de Jessica Schneider
31:34et Jean-Baptiste Salvin.
31:35Parce que ces gens-là
31:36ne sont pas courageux.
31:37Ah bah écoutez.
31:38Ils aiment à se plaindre.
31:39Autre sujet à présent.
31:40Nous avons appris cette semaine
31:41évidemment la libération
31:43de Boilem Sansal.
31:45Alors c'est très intéressant.
31:46Les médias ont beaucoup
31:47parlé de grâce.
31:48Mais pour qu'il soit gracié,
31:49il faut qu'il ait une condamnation.
31:51Il faut qu'il ait commis
31:52un méfait.
31:53Il a été condamné ?
31:54Par le régime algérien.
31:56Mais permettez-moi
31:57de parler de libération
31:58plus que de grâce.
31:59D'accord.
32:00Alors c'est quasiment
32:01un an jour pour jour
32:02puisque c'était le 16 novembre
32:032024.
32:04Il est actuellement
32:04en Allemagne.
32:05Il n'est toujours pas
32:06rentré en France.
32:07Toujours pas accès
32:07à un téléphone.
32:08Il est quand même extraordinaire.
32:11Il n'a pas pu échanger
32:11avec sa fille
32:12avec qui on s'est entretenu.
32:14Mais la question
32:15qu'on doit se poser
32:16c'est est-ce un camouflet
32:17pour la France
32:17et merci qui ?
32:19Merci l'Allemagne ?
32:20Merci Téboun peut-être ?
32:22C'est ce que disait
32:22cette semaine
32:23le président de la République.
32:25Alors il a remercié
32:25l'Allemagne bien sûr
32:26mais écoutez
32:27c'est une séquence
32:28un peu courte
32:28c'est très intéressant.
32:30Je remercie sincèrement
32:31le président Steinmeier
32:32de s'être rendu disponible.
32:35Notre souci a toujours été
32:36d'être efficace
32:37pour permettre
32:38la libération
32:39de M. Sansal
32:40un peu plus d'un an
32:42après son emprisonnement
32:46en Algérie.
32:47Et la médiation allemande
32:48y a contribué
32:48de manière décisive.
32:50C'est le fruit
32:50d'efforts constants
32:51de la France
32:52et d'une méthode
32:53faite de respect
32:54de calme
32:55et d'exigence.
32:56Je prends acte
32:57de ce geste
32:58d'humanité
32:58du président Téboun
32:59et l'en remercie.
33:01Je reste évidemment
33:02disponible pour échanger
33:03avec lui
33:03sur l'ensemble
33:03des sujets d'intérêt
33:04pour nos deux pays
33:05et nous pensons aussi
33:06à notre compatriote
33:08Christophe Gleiz.
33:09Je prends acte
33:10de ce geste
33:11d'humanité
33:12du président Téboun
33:14et je l'en remercie.
33:15Écoutez,
33:16moi ces remerciements
33:17me restent
33:19en travers
33:19de la gorge
33:20parce que
33:22ces remerciements
33:23à un dictateur
33:25preneur
33:26d'otages
33:27en même temps
33:28qu'il n'a pas
33:29répondu
33:30à la fille
33:31de Boilem-Sonsal
33:32qui lui a écrit.
33:33Ça va loin quand même.
33:34Mais au-delà de ça,
33:35sur le plan
33:36si j'ose dire
33:36moral
33:37ou même
33:38métaphysique
33:39même,
33:41ces remerciements
33:42sont le signe
33:44du masochisme
33:45français.
33:47Remercier
33:47un dictateur
33:49preneur d'otages.
33:50Il faut bien comprendre
33:50que
33:51celui qui remercie
33:53c'est celui
33:55qui,
33:55alors qu'il n'était
33:56encore que
33:57ministre
33:58de l'économie,
33:59était allé
34:00à Alger
34:01pour dire
34:03que la France
34:04était
34:05coupable
34:06de crimes
34:06contre l'humanité
34:07en Algérie.
34:09Sans un mot
34:10pour les Français
34:11d'Algérie massacrée
34:12par le FLN
34:12parce qu'on aurait pu
34:13dire les deux.
34:14Pas un mot.
34:15Mais mettez-vous
34:16à la place
34:17un seul instant
34:18des Algériens
34:18de Paris
34:20ou de Saint-Denis.
34:21Quand on vous dit
34:22quand un représentant
34:23officiel de la France
34:24leur dit que la France
34:25s'est conduite
34:25de manière ignominieuse
34:26mais il faudrait
34:28que ça soit
34:28des saints laïcs
34:29pour ne pas y croire.
34:31Donc à partir de là
34:32ce pays
34:33l'Algérie
34:34qui s'est bâti
34:34sur le ressentiment
34:35bien sûr
34:37qu'il va prendre
34:37en otage
34:38un Algérien
34:39qui se sent profondément
34:41également français
34:42et pour terminer
34:44pour clôturer
34:45le cycle
34:46de ce majotisme
34:47qui nous fait tant de mal
34:48vous avez
34:49notre Président
34:50qui remercie
34:50le preneur d'otage.
34:51La boucle est bouclée.
34:53Éric Nolot.
34:53Déjà
34:54humanité
34:54est éboune
34:55dans la même phrase
34:56il faut quand même
34:56saluer l'audace
34:57quand même
34:57de M. Macron
34:58on peut au moins
34:58lui reconnaître ça.
34:59Ensuite
35:00la haine de la France
35:02c'est l'assurance-vie
35:03du pouvoir algérien
35:04ça permet de faire oublier
35:05que ce pouvoir
35:05a pillé le pays
35:06les énormes richesses
35:08de pays
35:08au détriment
35:09de son propre peuple.
35:10Donc
35:10il était évident
35:11que la libération
35:12de Boalem-Sensal
35:13ne pouvait prendre
35:14que la forme
35:14d'un camouflet
35:15envers la France.
35:16Il fallait que ça soit
35:17le plus vexatoire possible
35:19et en effet
35:19la cerise sur le gâteau
35:20de la vexation
35:21c'est qu'on était obligé
35:22de remercier
35:23celui qui nous a vexés.
35:25C'est un camouflet
35:25de A à Z
35:26c'est-à-dire que nous
35:27on a tout essayé
35:28ou plutôt
35:29pas essayé grand-chose
35:30pendant un an
35:31et qu'il a suffi
35:32que les Allemands
35:33interviennent
35:33pour que
35:33juste pour nous emmerder
35:35le pouvoir algérien
35:36disent oui
35:37donc écoutez
35:37sur toute la ligne
35:38c'est un échec
35:39mais évidemment
35:40je me réjouis
35:40en premier lieu
35:41de la libération
35:42de Boalem-Sensal
35:42je n'oublie pas
35:44que le pouvoir algérien
35:45garde un deuxième otage
35:46qui s'appelle
35:46Christophe Glez.
35:47Et pensons évidemment
35:48à Christophe Glez
35:49vous avez entièrement raison
35:50je voudrais juste
35:51qu'on voit le tweet
35:52de Sofia Aram
35:53je ne sais pas
35:53si vous avez vu
35:54le tweet de Sofia Aram
35:55qui met en perspective
35:57deux déclarations
35:58vous avez à gauche
35:59Boalem-Sensal
36:00qui s'était confié
36:01cette semaine
36:02en exclusivité
36:02au point après sa libération
36:04je ne vais pas être détruit
36:05par une petite année
36:07de prison
36:07et puis à droite
36:09celui qui se présente
36:10comme docteur
36:11docteur Thomas Guénolet
36:12nous avons été torturés
36:15par Israël
36:15nouvel exprès
36:17de mon seul en scène
36:18témoignage
36:19un bateau pour Gaza
36:21quand vous voyez
36:22ces deux déclarations
36:23mieux vaut en rire
36:24qu'en pleurer
36:24je ne sais pas
36:26je ne sais pas
36:26je ne sais pas
36:26parce que d'un côté
36:27vous avez un grand écrivain
36:29courageux
36:30cancéreux
36:31qui a passé un an
36:32dans les geôles
36:33de la dictature
36:34qui ne se plaint pas
36:35et qui utilise l'humour
36:37de l'autre part
36:38vous avez un pitre
36:39un histrion
36:40qui justement
36:41ça caractérise
36:42l'extrême gauche
36:43aime toujours
36:44à se plaindre
36:45aime toujours
36:46à inventer
36:47des souffrances
36:48et malheureusement
36:49c'est aussi
36:50vers du temps
36:51Thomas Guénolé
36:54pendant quelques années
36:56était membre
36:57de la France Insoumise
36:58et chantait jour et nuit
36:59les louanges
37:00de la France Insoumise
37:00un jour il a fait
37:01un livre à charge
37:02contre Mélenchon
37:03avec une dédicace
37:05il me l'a envoyé dédicacer
37:06la dédicace disait
37:07Eric Nolot
37:07je dois reconnaître
37:08que c'est vous
37:09qui aviez raison
37:09premier stade
37:11deuxième stade
37:12il a quand même
37:13bénéficié
37:14d'un emploi
37:15chez Cyril Hanouna
37:16et ensuite
37:16il a appelé au boycott
37:17et même à dénoncer
37:18Cyril Hanouna
37:19à l'ARCOM
37:20en travaillant
37:20pour cette chaîne
37:21en travaillant
37:22pour cette chaîne
37:22et pour le groupe Bolloré
37:23c'est-à-dire
37:23il fallait dénoncer
37:24le groupe Bolloré
37:25tout en encaissant
37:25les émoluments
37:26et maintenant
37:27il s'invente une vie
37:28sur le dos
37:28des palestiniens
37:29moi j'ai regardé
37:30la bande annonce
37:31où il annonce
37:32son spectacle
37:32c'est vraiment
37:33quand vous parlez
37:34d'Istryon
37:34c'est exactement ça
37:35c'est-à-dire
37:35c'est surjoué
37:36il est très mauvais comédien
37:37on ne peut pas croire
37:38à sa sincérité
37:39une minute
37:40moi je trouve
37:40que c'est vraiment
37:41un des actes
37:42les plus indignes
37:43d'essayer
37:44de se tailler
37:45une petite réputation
37:46médiatique
37:47sur le dos
37:47des palestiniens
37:48si j'étais accessible
37:49à la pitié
37:49je dirais que c'est pitoyable
37:51autre déclaration
37:52s'il vous plaît
37:52c'est le ministre
37:54des affaires étrangères
37:55Jean-Noël Barraud
37:56alors il explique
37:57que c'est l'échec
37:58de la méthode dure
37:59la libération
38:01de Boilem Sansal
38:02on a bien compris
38:03qu'il s'adressait
38:04indirectement
38:05à Bruno Retailleau
38:06il fait la leçon
38:07à Bruno Retailleau
38:09écoutez
38:09cette libération
38:11c'est d'abord
38:12une victoire
38:12de la diplomatie
38:13la diplomatie française
38:14de la diplomatie allemande
38:16et c'est un désaveu
38:17cinglant
38:18pour les partisans
38:19de la méthode forte
38:21de la brutalité
38:22et de l'invectif
38:23qui le conduisent à rien
38:24je parle de tous
38:25ceux que j'entends
38:26y compris
38:27aujourd'hui
38:28après la libération
38:30de Boilem Sansal
38:30qui continuent
38:31de minimiser
38:32le rôle
38:33de la France
38:34et de sa diplomatie
38:35dans cette libération
38:37je vais le dire
38:38c'est totalement
38:39irresponsable
38:40et c'est
38:40un crachat
38:42au visage
38:43des diplomates
38:44des agents
38:44du ministère de l'Europe
38:45et des affaires étrangères
38:46qui par leur dévouement
38:47et par leur professionnalisme
38:49nous ont permis
38:50cette année
38:50depuis le début
38:51de l'année 2025
38:51de libérer
38:53une dizaine
38:54de nos compatriotes
38:55qui étaient retenus
38:56otages
38:56ou détenus
38:57arbitrairement
38:58à l'étranger
38:58nous n'avons pas besoin
38:59d'une diplomatie
39:00d'opinion
39:01nous avons besoin
39:02d'une diplomatie
39:02d'impact
39:03c'est ce que je défends
39:05et ça produit des résultats
39:06je me demande
39:07s'il ne devrait pas
39:07être prix Nobel de la paix
39:08Jean-Noël Barraud
39:09très sincèrement
39:10il y a du guénolé
39:11chez Jean-Noël Barraud
39:12mais franchement
39:13ça va lui faire plaisir
39:15c'est sympa
39:17ça n'a pas l'air
39:17d'être un compliment
39:18dans votre bouche
39:18ah oui
39:19non mais
39:19attends
39:20il veut un prix
39:21il veut un prix Nobel
39:22après qu'un écrivain
39:24innocent
39:24soit malade
39:26soit resté
39:27toute une année
39:28dans une prison
39:30où il n'avait rien à faire
39:31et ne se trouve
39:32même pas en France
39:33maintenant
39:34et toujours en Allemagne
39:36et que les Algériens
39:38refusent toujours
39:40à reprendre
39:41leurs criminels
39:42irréguliers
39:43qui sont en France
39:43il nous explique
39:44il nous explique
39:45que c'est un
39:46que le quai d'Orsay
39:47il commence en disant
39:49c'est une victoire diplomatique
39:50pour la France
39:50et ensuite pour l'Allemagne
39:52et qu'il y a toujours
39:53un journaliste
39:54en otage
39:55vous connaissez la fameuse phrase
39:58puisque ces choses là
39:59nous dépassent
39:59feignons d'en être
40:00les instituteurs
40:01bon ben voilà
40:02c'est ce qu'il essaye d'appliquer
40:03écoutez
40:03moi je ne comprends pas
40:05pourquoi il dit
40:05qu'on a échoué
40:06à appliquer la méthode forte
40:07puisqu'on ne l'a jamais appliqué
40:08il fallait mettre
40:09vraiment mettre sur la table
40:10les accords de 68
40:11on aurait vu
40:12si la méthode forte marchait
40:13écoutez on s'est couché
40:14l'Allemagne nous a tiré
40:15de ce mauvais pas
40:16tant mieux pour Boilem sans sable
40:17c'est ce que je retiens
40:18c'est la priorité
40:19la diplomatie de la joue tendue
40:21ça permet de libérer
40:22un otage en un moment
40:23il ne se serait pas
40:24il ne reste 3 minutes
40:26il ne se serait pas baissé
40:28en disant
40:28écoutez je ne veux pas
40:29faire de commentaires
40:30Boilem est de retour
40:32c'est bien
40:32et c'était tout
40:33et croyez-moi
40:34il aurait été moins ridicule
40:35autre sujet à présent
40:36parlons audience
40:38audience radio
40:39vous savez que cette semaine
40:40c'était effectivement
40:41les audiences radio
40:42la première vague
40:43qui est tombée de la saison
40:44c'est une première vague
40:46compliquée pour France Inter
40:48et je voulais me tourner vers vous
40:50parce que vous êtes peut-être
40:50l'auditeur le plus assidu
40:52de France Inter
40:53Gilles-William Golnadel
40:54baisse de l'audience
40:55de France Inter
40:56sur un an
40:56moins 458 000 auditeurs
41:00quotidiens
41:01sur un an
41:03c'est une chute
41:04quasi historique
41:05je pensais que
41:07vous alliez me féliciter
41:08non pas pour être
41:09un auditeur
41:10mais pour un critique
41:11effectivement
41:13permanent
41:14de ce que j'ai appelé
41:15l'odieux visuel
41:16de service public
41:17et considérer
41:18que je suis à 90%
41:19responsable
41:20de la déroute
41:21tout en restant
41:23tout en restant
41:24d'une modestie
41:24pathologique
41:25j'aurais dit
41:2685%
41:27alors ça n'est qu'une
41:27première vague
41:29faites attention
41:30à ce que vous allez dire
41:31parce qu'on a ce qu'on appelle
41:32la VAR
41:33vous avez 30 secondes
41:34pour m'expliquer
41:34est-ce qu'il y a une raison
41:35concrète ?
41:36non mais plus sérieusement
41:38à force
41:39malgré tout
41:40que nous puissions
41:41dire les
41:42d'abord
41:42il y a eu
41:42évidemment l'histoire
41:43Legrand
41:44Cohen
41:45qui leur font
41:45pas fait du bien
41:46on a vu que c'était
41:47quand même
41:47des agents
41:48du parti socialiste
41:50ils sont décrédibilisés
41:52on explique quand même
41:53et beaucoup de gens
41:54expliquent maintenant
41:55que c'est une radio
41:56idéologique
41:58au bout d'un certain moment
42:00effectivement
42:01l'opinion
42:02je pense
42:02s'en est rendu compte
42:04et est partie
42:04sur d'autres radios
42:06qui sont peut-être
42:06un tout petit peu
42:07plus libres et ouvertes
42:08j'ai pas d'autres
42:09explications
42:09en magasin
42:10c'est assez simple
42:11au fond
42:12moi j'ai travaillé
42:13sur France Inter
42:14pas de quoi s'en monter
42:15non mais ça date
42:15quand même d'un moment
42:16et surtout
42:17pendant très longtemps
42:18j'ai été un auditeur
42:19exclusif du service public
42:20et au fil des années
42:22j'ai vu ces chaînes publiques
42:24versées dans la propagande
42:25la plus extravagante
42:26la plus stratosphérique
42:27la radio publique
42:29est devenue
42:30un instrument
42:31de propagande
42:32wokiste
42:32vous pouvez ouvrir
42:34cette radio
42:35à n'importe quel moment
42:36du jour ou de la nuit
42:37dans les 10 secondes
42:38vous allez entendre
42:39un des mots clés
42:39colonialisme
42:40patriarcat
42:41etc
42:42donc les gens
42:43ils en ont marre
42:44ils en ont marre
42:44d'entendre ça
42:45ils vont sur d'autres chaînes
42:46et où est-ce qu'ils vont ?
42:47apparemment ils vont un peu
42:47sur Europe 1 quand même
42:48il y a une sorte de vaste
42:49communiquant
42:50bah écoutez c'est pas
42:51voilà
42:51vous avez envie
42:52d'entendre quelque chose
42:53de sensé
42:54d'intelligent
42:55pas un cours de propagande
42:56et vous avez des émissions
42:58sur RMC
42:59qui progressent
43:00et moi ce qui m'intéressait
43:01c'est de savoir
43:02pourquoi il y avait cette baisse
43:03mais ça n'est qu'une vague
43:03je crois qu'un type
43:04en est en France
43:05ne faites pas
43:07n'utilisez pas
43:08la jurisprudence
43:08Jean-Noël Barrault
43:09panfaronné
43:10alors que pour l'instant
43:10rien n'est fait
43:11vous avez des comparaisons
43:14offensantes
43:14bah écoutez
43:15je ne vous ai pas dit
43:16Thomas Guénolé
43:16non mais je pense pas
43:18qu'aujourd'hui
43:18un journaliste de France Inter
43:20quand il va dans un cocktail
43:21roule tellement des mécaniques
43:23merci à tous les deux
43:24merci
43:24et donc on n'aura pas parlé
43:25de monsieur Souchon
43:26la censure
43:27ah mais c'est le thème
43:28qu'on a oublié
43:29mais c'est vous
43:30parlez pour vous
43:31non mais
43:31vous en avez menacé
43:33les téléspectateurs
43:34et puis finalement
43:34vous savez quoi
43:35et vous savez quoi
43:36je suis bidon
43:37et vous savez pour
43:38où je dis ça
43:39allons mambo bogo
43:40exactement
43:41merci à tous les deux
43:43merci
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