- il y a 11 heures
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00:00Europe 1 Soir, 19h-21h, Pierre de Villeneuve.
00:05Avec autour de moi Raphaël Steinville, bonsoir.
00:07Bonsoir Pierre.
00:07Directeur adjoint des rédactions du journal du dimanche, bonsoir Vincent Roy.
00:11Bonsoir Pierre de Villeneuve.
00:12Essayiste, chroniqueur, rêveur, rêveur parfois ?
00:17Bout en train.
00:17Bout en train, oui.
00:18Et pourquoi bout en train ? Je suis toujours d'un sérieux absolument.
00:22Curieux cette vision.
00:24Bon bah écoutez, en tout cas on a le plaisir de recevoir Romain Marlex.
00:28Bonsoir Romain Marlex, vous êtes directeur de cabinet du président du groupe LR au Sénat.
00:32Vous êtes aussi le frère d'Olivier Marlex et c'est la raison de votre venue, ce soir en tout cas,
00:38puisque vous portez ce livre qu'il nous a laissé, ce livre posthume qui s'appelle
00:43« Dissolution française, la fin du macronisme » avec une préface de Michel Barnier.
00:48C'est édité chez Robert Laffont.
00:51C'est un constat à la fois très vrai et à la fois un peu cynique sur le cynisme de la politique
00:58et de ceux qui l'apportent, les hommes politiques.
01:01Vous êtes dans le serraille aussi, puisque je le rappelle, vous êtes le directeur de cabinet
01:05du président de groupe LR au Sénat, donc de Mathieu Darnot.
01:10Comment dirais-je ?
01:11Est-ce que c'est dur de porter le livre de votre frère ?
01:14Non, c'est surtout un honneur et c'est pas dur parce que c'est une manière de faire vivre son héritage
01:21au service de l'indépendance nationale, de notre souveraineté industrielle.
01:26Et puis sur le plan national aussi, c'est une manière de faire vivre des grandes idées fondamentales
01:30et notamment celle du gaullisme, qui est justement l'indépendance nationale également.
01:35Donc comment est-ce que vous trouvez le courage pour être la voix d'Olivier Marlex après ce décès soudain
01:40en juillet dernier, dont on sait les circonstances qui sont terribles ?
01:45Est-ce que vous vous dites, il y a le livre d'un côté, c'est son testament politique
01:48et puis il y a le personnage qui est mon frère que j'aime, que j'aimerais jusqu'à la fin des temps ?
01:53Après la partie privée, on n'a pas nécessairement envie de l'évoquer.
01:59Tout le monde vit ça de manière différente.
02:01L'objectif de ma venue et de vous parler de lui, c'est surtout de parler de son héritage politique.
02:08C'est vraiment ça qui est le plus important et de faire en sorte également que les Français
02:12se rendent compte de la sincérité de son engagement et éventuellement que les politiques publiques
02:17qu'il appelait de ses voeux puissent, avec l'avenir et le combat notamment pour l'indépendance nationale
02:21sur ces sujets évidemment sur la souveraineté, puissent prospérer.
02:26Il y a plein de choses dans son livre, on ne peut pas toutes les évoquer.
02:29Moi j'en ai retenu trois, mais on sait qu'Olivier Marlex était très assidu
02:35sur l'industrialisation de la France, sur les grandes matrices industrielles, technologiques de la France
02:47dont il a vu qu'année après année on les a perdus, on les a bêtement perdus.
02:52Donc il y a tout ce chapitre-là qui m'a beaucoup intéressé, avec de manière corrélative le chapitre sur l'électricité.
03:00C'est-à-dire que les Français se sont vus à un moment donné, ils leur racontent que dans sa circonscription,
03:04les gens venaient le voir en disant je ne comprends pas, ma facture a été multipliée par 5, par 7,
03:08c'est les recettes de toute une année, comment est-ce que je vais faire ?
03:11Et en fait il y a ce processus du fait que tout est arrivé au mauvais moment,
03:17il y a eu le déclenchement de la guerre en Ukraine,
03:19il y a eu des réacteurs nucléaires qui ont été mis à l'arrêt pour des raisons techniques,
03:25et on a dû acheter de l'électricité allemande qui coûtait je ne sais pas combien de fois plus cher
03:29que notre électricité nucléaire qu'on aime mais qu'on chérit et qu'on continue à...
03:33même s'il y a eu des tergiversations dans la tête de M. Macron,
03:36tout à l'heure je me suis un peu embrouillé avec le député Rodwell en lui disant que Macron avait arrêté 14 réacteurs nucléaires,
03:44en fait c'est pas vrai mais il y avait cette intention, il y avait ce projet,
03:48parce que le ministre Nicolas Hulot avait demandé des gages au président Macron pour être le ministre justement de l'écologie,
03:55et en 2018 Emmanuel Macron annonce en fanfaronnade qu'il va d'ici 2035 fermer 14 réacteurs nucléaires.
04:03Il y a eu tout ce passage sur l'électricité qui était complètement dément,
04:06qui est très bien expliqué dans le livre.
04:08Et en plus ce sont des décennies d'hermands, il y avait l'abandon du projet Astrid,
04:12il y avait également la volonté...
04:13On rappelle le projet Astrid ?
04:14Oui c'était sur les réacteurs de quatrième génération,
04:17ensuite vous aviez la volonté de faire le projet Hercule,
04:21c'est-à-dire ni plus ni moins que le démantèlement d'EDEF,
04:24qui correspond peu ou prou, on va un peu caricaturer,
04:27à la privatisation des gains et à la nationalisation des pertes.
04:31Donc évidemment Olivier s'était beaucoup mobilisé contre ce projet,
04:34et sur la question de l'électricité c'est vraiment l'archétype de tout ce qui ne va pas en France,
04:40et l'archétype d'une partie de nos élites,
04:43qui a systématiquement ce réflexe supranational.
04:46Finalement voilà, on va démanteler EDF,
04:48on n'a pas besoin d'un grand groupe intégré comme EDF,
04:50finalement ce n'est pas très important,
04:52alors que finalement tous les autres pays du monde
04:54se battent pour leur souveraineté industrielle,
04:57et on l'a vu également avec Général Électrique,
04:59à l'occasion du rachat d'Alstom,
05:01qui a été piloté évidemment par,
05:03on peut dire quasiment de manière parapublique, par les Américains.
05:06Ce qui est assez amusant c'est que dans votre explication à l'instant,
05:10vous dites qu'il y a des personnages dans la politique
05:13qui ont amené ça, ou en tout cas réagi à cela,
05:17avec un certain dédain.
05:18Ça me rappelle un passage aussi du livre où il explique que Mme Borne
05:22est une technicienne et non pas une technocrate.
05:25Et un technicien arrive à vous expliquer de manière assez simple
05:28et vulgarisée un truc hyper compliqué,
05:31et un technocrate arrive toujours au bout du compte,
05:34d'abord il n'arrive pas à vous l'expliquer,
05:35parce que ce n'est pas lui-même,
05:36mais il arrive quand même à vous dire que vous passez pour un con à la fin,
05:39parce qu'en fait c'est vous qui n'avez pas compris le truc.
05:40Il commence toujours ses phrases, les technocrates,
05:43par un fameux « c'est plus compliqué que ça ».
05:45Il y a des espèces de grandes phrases comme ça qui reviennent à chaque fois.
05:48Un peu comme Vincent Roi.
05:50C'est gratuit, c'est gratuit.
05:52Il y a une chose qui est beaucoup plus complexe que ça dans le livre de votre frère,
05:57c'est que c'est quand même un incroyable pamphlet anti-Macron.
06:04Il y a un chapitre qui s'appelle anti-Macron.
06:06Il ne l'a jamais épargné.
06:08Pour lui, il était la quintessence de deux phénomènes.
06:10Alors, celui que je viens de décrire,
06:12cette tentation supranationale,
06:14dont on pense qu'elle remonte à la chute de l'Union soviétique,
06:18avec la fin de l'histoire, Francis Fukuyama.
06:20Je croyais que vous alliez dire à la chute de l'Empire romain en 1415.
06:24Et puis vous avez,
06:26la tentation supranationale, elle date de bien avant,
06:28parce que le général de Gaulle l'a trouvée quand il revient au pouvoir en 1958.
06:33Et puis vous avez effectivement ce coup d'état technocratique,
06:35dont Elisabeth Barne n'était pas une incarnation,
06:38puisque c'était une technicienne selon lui.
06:41Mais c'est le fait que les hauts fonctionnaires,
06:43pour accélérer leur carrière,
06:45ont cette volonté d'intégrer la vie politique.
06:47Et puis ce sont des techniciens,
06:48donc ils arrivent à avoir des postes de responsabilité.
06:51Et avec ces postes de responsabilité,
06:53ils finissent systématiquement par corseter idéologiquement
06:56les familles politiques.
06:57Et donc on est arrivé au bonnet blanc blanc bonnet.
06:59Oui, pour Olivier Marlex,
07:02le macronisme, c'était l'aboutissement d'un cycle de renoncement.
07:07Est-ce que vous êtes pressé,
07:08ou est-ce qu'Olivier Marlex était pressé que cette page se tourne ?
07:12Et est-ce qu'en l'état actuel,
07:13cette page peut être tournée,
07:15sachant que nous avons cédé un certain nombre de souveraineté à l'Europe ?
07:21Alors, il était pressé,
07:22mais il était toujours très inquiet.
07:23Quelques jours avant sa disparition,
07:25on avait eu une conversation téléphonique
07:27et on avait évoqué l'utilité de préparer ensemble
07:30un projet de loi constitutionnel
07:33pour rappeler, consacrer dans la Constitution française
07:37le caractère inaliennable, pardonnez-moi,
07:40de la dissuasion nucléaire française.
07:43Parce qu'on avait vu des annonces d'Emmanuel Macron au mois de mai,
07:46on en a revu lorsqu'il a rencontré le chancelier allemand.
07:48Et effectivement, on est sur un long changement de doctrine
07:52et une européanisation de la doctrine de la dissuasion nucléaire française,
07:56ce qui est normal puisqu'elle a toujours eu,
07:58depuis Georges Pompidou, une dimension européenne,
08:00mais qui était souvent marquée du saut de l'ambiguïté.
08:04Et sa volonté de formaliser cette dissuasion européenne
08:07faisait extrêmement peur à Olivier,
08:09qui craignait qu'encore une fois,
08:12on rentre dans un débat qui conduise inexorablement,
08:15petit à petit, à un nouvel abandon de souveraineté.
08:18Romain Marlech, c'est l'invité d'Europe un soir,
08:20qui parle au nom du livre d'Olivier Marlech,
08:23« Dissolution française ».
08:25Il y a pas mal de choses, je le disais, il y en a un.
08:26Alors il se paye quand même.
08:27Il s'est payé Macron, l'anti-Macron, il y a carrément un chapitre dessus.
08:32Il y en a un qui prend cher aussi, c'est Gérald Darmanin.
08:35Gérald Darmanin appartient à la première génération
08:37de ceux qui ont trahi la droite en 2017.
08:39Ça, c'est pour la première balle.
08:41La deuxième balle, elle arrivait un peu plus loin.
08:42Bref, je n'ai pas eu, durant toute cette période particulièrement,
08:45des tomes crochus avec Gérald Darmanin,
08:46dont les différents bilans ministériels ne m'ont pas impressionné.
08:49Qu'il s'agisse des Outre-mer, du budget ou de l'intérieur.
08:52Et puis, une page plus loin,
08:54en fait, Gérald Darmanin a en tête une stratégie cousue de fil blanc.
08:58Il compte d'abord présenter son projet au Sénat,
09:00se targuer de son adoption, etc.
09:03Donc, pour lui, tout est calculé.
09:06Pourquoi Gérald Darmanin ?
09:08Vous en avez parlé avec lui ?
09:09Oui, alors, il avait, pour lui, mais comme les autres ténors,
09:14les Républicains, qui avaient quitté le navire en 2017,
09:17une aversion qui tient...
09:19Donc, y compris pour Bruno Le Maire.
09:20Oui.
09:21En fait, qui n'est même pas vraiment personnelle,
09:24qui est plus liée à sa haute idée du compagnonnage gaulliste.
09:27Pour lui, quand on est dans la famille politique,
09:28quand on en sort, on trahit.
09:30Et on ne revient pas, on ne pardonne pas.
09:32Voilà.
09:32Donc...
09:33Vincent ?
09:34Je crois aussi qu'en filigrane dans le livre,
09:37enfin, même pas en filigrane,
09:39ce qu'il ne supportait pas,
09:42c'est l'idée d'envisager la politique
09:47comme une succession de coups.
09:50Effectivement.
09:51Il ne supportait pas qu'on ne remette jamais les choses
09:54dans leur perspective historique,
09:56qu'il n'y a pas vraiment de projet de long terme.
09:57Ah ben, ça, le faire-nation, mon cher Romain Marlex,
10:01c'est encore une autre histoire.
10:02Vous qui êtes directeur de cabinet,
10:04et on sait que chez plusieurs ministres,
10:07notamment au gouvernement,
10:09ce sont les directeurs de cabinet
10:10qui tracent la ligne directrice des affaires,
10:14comme on dit.
10:15Le faire-nation, aujourd'hui,
10:16c'est quelque chose qu'on a un peu oublié.
10:18Oui, et c'est exactement la conclusion du livre d'Olivier
10:20sur la nécessité de renouer avec une idée de fraternité.
10:24Voilà.
10:25Et je crois qu'il voulait...
10:26S'il a terminé là-dessus,
10:27ce n'est pas par hasard,
10:28c'est parce que finalement,
10:29et ça renvoie encore à la souveraineté,
10:31on a besoin de cette fraternité,
10:33on a besoin de ce sentiment d'appartenance commun
10:35pour contrôler, évidemment, nos gouvernements.
10:39Parce que s'il n'y a pas de contrôle commun,
10:41s'il n'y a pas de souveraineté,
10:42il n'y a pas de démocratie.
10:42Vous qui regardez de près,
10:45et non pas de loin,
10:46mais la classe politique d'aujourd'hui,
10:47dont on dit que ça n'est pas celle d'hier,
10:50mais est-ce qu'il y a encore une chance tangible
10:52de retrouver ce faire-nation,
10:54cette espèce de matrice transversale,
10:57où même si tu es de gauche,
10:59tu es de droite,
10:59tu es RN,
11:00tu es ceci,
11:00tu es cela,
11:01finalement, à la fin,
11:02on accepte,
11:03soit sur un budget,
11:04soit sur un projet structurel
11:07menant à des réformes futures,
11:09un truc qui tient la route, quoi.
11:10La France a déjà été de nombreuses fois
11:12dans son histoire au bord du chaos.
11:14Écoutez, elle s'est toujours relevé.
11:17Vous êtes un optimiste.
11:18Je crois qu'il faut l'être, oui, bien sûr.
11:20Il l'était, Olivier.
11:21Oui, j'avais une question
11:22qui avait trait au retour des Républicains
11:27au gouvernement,
11:29avec Michel Barnier,
11:31et puis Bruno Rotaillot et quelques autres,
11:33non pas en se fondant dans la Macronie,
11:34mais en prenant leur responsabilité
11:38face aux urgences
11:40et aux défis du moment,
11:41et notamment la possibilité
11:42que ce soit un gouvernement socialiste
11:44qui s'impose.
11:45Comment avait-il vécu
11:46ce retour des Républicains
11:48au gouvernement ?
11:51À titre personnel,
11:51il était vraiment très heureux,
11:53pardonnez-moi,
11:54que Michel Barnier
11:55prenne ses responsabilités,
11:56parce qu'il considérait
11:58que Michel Barnier,
11:59au-delà d'ailleurs parfois
12:00des divergences de fonds
12:01qu'il pouvait avoir...
12:02Sur les impôts, notamment ?
12:03Oui, puis aussi sur la question
12:05du rapport à l'Europe.
12:06Olivier était un petit peu plus
12:07souverainiste, évidemment,
12:08que ne l'était Michel Barnier.
12:10Il appréciait beaucoup
12:11le style de Michel Barnier,
12:12et notamment cette phrase,
12:14le fameux
12:14« chacun est nécessaire »
12:15que Michel Barnier aime employer,
12:17et c'était une manière
12:18pour le Premier ministre
12:19de donner de la considération
12:20à tous les Français.
12:22Et ça, ça ressemble vraiment
12:23à mon frère,
12:24cette manière de vouloir
12:26donner de la considération
12:27aux Français,
12:28et de dire que finalement
12:29on fait les choses pour eux
12:30et qu'on est les obligés du peuple
12:31et pas l'inverse.
12:32Dernière pic,
12:34le RN,
12:35« Le secret du RN,
12:36page 211,
12:37est au fond celui
12:38de tous les partis
12:39d'extrême droite
12:40offrir à chacun
12:41par-delà les contradictions
12:43un bouc émissaire commun,
12:44les immigrés. »
12:45Je ne dis pas qu'il n'existe pas
12:46de sujet relatif à l'immigration,
12:47je suis conscient
12:48qu'il mine notre société
12:49et devrait être
12:50avec plus de détermination,
12:52mais est-ce le seul sujet ?
12:53Peut-on par ailleurs
12:54exonérer les Français
12:55toutes remises en cause
12:55sur bien d'autres sujets ?
12:57Évidemment, non.
12:58Il se fait qu'en fait
13:00que quand on regarde
13:01les sondages,
13:02ce n'est peut-être pas
13:03le seul sujet,
13:04mais enfin,
13:04c'est un sujet principal
13:05quand même,
13:06l'immigration.
13:08Oui, bien sûr.
13:08D'ailleurs, Olivier ne l'a jamais niait
13:09et il avait été notamment
13:11à la manœuvre
13:12sur le projet de loi immigration.
13:14C'est lui notamment
13:15qui avait voulu voter
13:15la motion des écologistes
13:17à l'époque.
13:17Pourquoi attaquer le RN là-dessus ?
13:18Il n'attaque pas le RN
13:19sur ses politiques publiques
13:21en faveur de l'immigration,
13:22il attaque le Rassemblement National
13:24sur le fait qu'il s'appuie trop
13:26sur cette composante,
13:28sur cette problématique
13:29dans le cadre de sa conquête
13:31du pouvoir.
13:32Et ce qu'il dénonce également
13:34dans une autre page
13:34un petit peu plus loin
13:35s'agissant du Rassemblement National,
13:36c'est sa dimension attrape-tout.
13:39Donc au-delà des relations
13:40d'ailleurs parfois cordiales...
13:42S'envoi est tombé de sa chaise.
13:43Non, il attrape-tout
13:44parce que tout a été
13:46laissé filer.
13:50Souvenez-vous
13:50dans votre famille politique
13:52et dans la famille politique
13:53de votre frère,
13:54du corpus de,
13:55je pense à 1986,
13:56Chirac, Juppé, etc.
13:58Le discours était très clair,
13:59c'était immigration,
14:01zéro,
14:02il faut relire les textes
14:02de cette époque.
14:03Et on a l'impression
14:04qu'entre cette époque 86,
14:06ce n'est pas anti-déluvien.
14:07Et aujourd'hui,
14:08eh bien,
14:10les républicains,
14:12de manière générale,
14:14ce qu'on appelle
14:14les républicains aujourd'hui,
14:15ont laissé au RN
14:16cette question
14:17de l'immigration
14:17et a oublié
14:18ce qu'ils avaient dit,
14:19le corpus de 1986.
14:21Réponse courte de Romain Marlex.
14:22Justement parce que
14:23pendant des années,
14:24les républicains,
14:25l'UMP et le RPR avant
14:26ont été corsetés idéologiquement
14:28par des gens
14:29qui, en fait,
14:30ne représentent pas
14:30notre famille politique.
14:31Les républicains
14:32sont un parti populaire,
14:33par essence.
14:33Merci beaucoup Romain Marlex
14:36d'avoir pris le courage
14:37de parler du livre
14:39de votre frère.
14:40Ça s'appelle
14:40« Dissolution française,
14:41la fin du macronisme »
14:42et c'est publié
14:43chez Robert Laffont.
14:44Chaque samedi
14:45de 13h à 14h
14:46sur Europe 1
14:47et sur CNews,
14:48vous vous retrouvez
14:48face à Michel Onfray,
14:50interrogé par
14:50Laurence Ferrer,
14:51Michel Onfray,
14:52le philosophe.
14:53Passe en revue
14:53l'actualité de la semaine.
14:54C'est donc chaque samedi
14:55de 13h à 14h
14:57en direct.
14:57Et puis,
14:58si vous l'avez loupé,
14:59il y a toujours le replay
14:59sur l'appli,
15:01l'excellente appli
15:02Europe 1.
15:02A tout de suite
15:03pour le reste de l'actualité.
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