- il y a 8 heures
BFMTV fête ses 20 ans ce jeudi 27 novembre. 20 ans qui ont changé l’info avec des événements inscrits à jamais dans la mémoire des Français. Ce jeudi 27 novembre, Alain Marshall et Olivier Truchot présentent une grande soirée spéciale “BFMTV, 20 ans d’info” pour revenir sur ces deux décennies d’actualité en compagnie de grands témoins de ces évènements historiques et de personnalités emblématiques de la chaîne.
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00:00...
00:00Bienvenue sur BFM TV, nous sommes en édition spéciale.
00:11Oui, il est bienvenu si vous nous rejoignez.
00:13C'est désormais une information officielle.
00:15Lui midi, bonjour à tous.
00:19Le moment pour moi le plus important de ces 13-14 années que j'ai passé à BFM TV,
00:25évidemment c'est les attentats de 2015 parce que c'est quelque chose qui ne s'est jamais produit.
00:30Jamais.
00:31Et nous on est là, et on est en direct.
00:35En sachant que devant la télé, il y a des centaines de milliers de personnes
00:39qui regardent et qui se font les mêmes commentaires que nous, on ne peut pas les faire.
00:43Mais non, mais ce n'est pas possible.
00:50Je vais bien tester son souple.
00:52Je teste le 3.
00:53On vient de l'apprendre il y a quelques minutes.
00:56qu'il y a eu des tirs au siège de Charlie Hebdo dans le 11e arrondissement à Paris.
01:02Des hommes armés ont fait irruption dans les locaux du journal.
01:05Ils ont ensuite pris la fuite.
01:07Une chasse à l'homme est en cours en ce moment en région parisienne.
01:11La direction de l'hebdomadaire est décimée.
01:13Les célèbres dessinateurs Camus, Walensky, Sharp, Tinius sont morts dans cette attaque.
01:19Le périmètre de la rue Nicolas Appert où se trouve la rédaction de Charlie Hebdo
01:23est bien sûr bouclée par de très nombreux policiers qui sont sur place.
01:27On a vu, il y a une demi-heure maintenant, arriver de très nombreuses ambulances
01:31de la protection civile, de la Croix-Rouge, du SAMU.
01:34On voit les images de la fameuse voiture qui a des rétroviseurs d'une couleur différente.
01:39Les types qui descendent de voiture.
01:42On a vongé le prophète.
01:44Celui qui est en haut de l'image va courir sur le trottoir,
01:48faire feu sur un policier qui arrive vers eux,
01:50donc ce fameux policier qui va s'effondrer, qui est blessé.
01:52C'est terrifiant, c'est terrifiant.
01:55Et nous, on commande tout ça en direct.
01:59Sur la fuite, quand ils vont partir dans le 95,
02:05on sait ensuite que ce sont les frères Kouachi,
02:07on retrouve la carte d'identité d'un des frères Kouachi.
02:09C'est vraiment la première fois qu'on suit un truc aussi grave en direct.
02:15Moi, je vis ça en direct.
02:16Il y a quelques moments qui ont été des tournants dans ma carrière.
02:19Celui-là en fait partie. Et comment ?
02:22Nous sommes les Vendredi-Neuf.
02:27Donc effectivement, les frères Kouachi sont les amis publics numéro un.
02:30On ne les retrouve pas.
02:31La police n'arrive pas à remettre la main sur eux.
02:34Et là, vers 9h30-10h de mémoire,
02:37il y a ce qu'on appelle un urgent de l'AFP sur notre ordinateur
02:40qui indique effectivement qu'ils se sont retranchés
02:42dans une zone industrielle qui s'appelle Damartin-en-Guel.
02:45Et c'est tout.
02:46Il y a eu des coups de feu à Damartin-en-Guel en Seine-et-Marne.
02:50Fusiat très important sur ce périmètre dans cette zone
02:54qui est quadrillée en ce moment par la police.
02:56Moi, à ce moment-là, je comprends que c'est le début de la fin, de la cavale.
03:02Je cherche du témoignage.
03:03Donc, tout simplement, page jaune,
03:05et j'identifie quelques entreprises de cette zone industrielle
03:09que j'appelle
03:10jusqu'à ce que le téléphone décroche
03:14au moment où j'appelle l'imprimé.
03:16Donc, moi, je me présente.
03:18Là, une voix me répond
03:19« Je ne suis pas le directeur de l'imprimerie,
03:21je suis shérif Kouachi. »
03:22« Nous, on te dit juste
03:23qu'on est les défenseurs du prophète,
03:25sallallahu alayhi wa sallam,
03:27et que j'ai été envoyé, moi,
03:28shérif Kouachi, par Al-Qaïda du Yémen.
03:32Et que je suis parti là-bas
03:34et que c'est Shikh Anwar al-Awlaqi
03:35qui m'a financé.
03:37Rahimah Allah. »
03:38Et c'était il y a combien de temps, à peu près ?
03:40« Ça fait longtemps avant qu'il soit tué.
03:43Que Allah le fasse miséricorde. »
03:46C'est la surprise, évidemment.
03:48Je ne m'attendais pas du tout
03:49à pouvoir échanger
03:51ou même écouter un terroriste.
03:55Et en fait, je ne mesure pas,
03:56à ce moment-là,
03:58ce que ça va engendrer.
04:00Je me rends compte que je me fais attaquer
04:01de toute part sur Twitter,
04:04qui n'était pas encore X,
04:05où les gens me reprochent
04:06de connaître Shérif Kouachi
04:09parce que j'ai osé le tutoyer
04:10pendant notre échange.
04:12Ils me reprochent d'avoir mis en danger
04:13d'éventuels otages à l'intérieur de l'imprimerie.
04:16Ils me reprochent
04:16d'aller bien au-delà de mon métier.
04:20Et c'est un peu dur
04:21parce que moi, je n'ai pas vécu comme ça.
04:22Je n'ai pas voulu appeler cet homme encore une fois.
04:25Je suis un peu bousculé quand même.
04:27Ça tire encore, Julia ?
04:34Oui, oui, tout à fait.
04:35Oui, oui, comme juste dans un champ
04:37qui jourte la zone artisanale des Prébouchers.
04:40Et en effet, après cette longue salve
04:42qui donc nous indique que l'assaut a été mené,
04:46de nouveaux coups viennent de retentir,
04:49vraisemblablement des grenades.
04:50Cette toute dernière formation,
04:54une fusillade a éclaté.
04:56Il y a une vingtaine de minutes,
04:58ça s'est passé porte de Vincennes.
05:01Ce sont des coups de feu
05:02devant ou dans un magasin
05:05qui s'appelle Hypercacher
05:06et qui se trouve sur le 20e arrondissement de Paris.
05:10Et puis arrive l'appel
05:14depuis l'Hypercacher
05:16de l'autre terroriste
05:18qui, lui, va nous joindre délibérément.
05:22À ce moment-là, Amélie Koulibaly
05:23a déjà fait une victime
05:25et il dit qu'il faut que nous, BFM TV,
05:27appelons la police
05:28pour leur dire de ne pas intervenir
05:31à l'imprimerie
05:31puisque Amélie Koulibaly
05:33est en contact direct
05:34avec les frères Kouachi
05:35que visiblement c'est une attaque coordonnée.
05:37On s'est synchronisés pour faire les opérations.
05:40Est-ce que vous avez été au téléphone
05:41récemment avec eux ?
05:42Non, on s'est juste synchronisés
05:44pour le départ.
05:44Ça veut dire quand ils ont commencé
05:46Charlie Hebdo.
05:47Il y a quatre morts.
05:4916 personnes, un enfant.
05:51Il y a combien de femmes par rapport aux hommes ?
05:53Il y a huit femmes.
05:54Je vous entendais demander à quelqu'un
05:55combien il y a de personnes autour de vous.
05:57Ce sont des otages
05:58à qui vous vous adressez ?
05:59Oui.
06:00Vous êtes seul ?
06:01Oui.
06:03Donc là, on tombe de sept étages.
06:05D'abord parce que c'est Koulibaly
06:07qui nous appelle.
06:08Donc là, on se dit
06:09le rôle de BFM TV
06:11est en train de changer
06:12ou en tout cas
06:12l'impact de la chaîne
06:13est considérable.
06:14Elle nous dépasse quelque part.
06:17Dominique Rizet,
06:17vous aviez quelque chose à ajouter ?
06:19Oui, alors la situation
06:20est plutôt confuse sur place.
06:22Il y a pas mal d'informations
06:23qui circulent.
06:24Une personne est au sol.
06:26Il s'agit vraisemblablement
06:27d'une femme
06:27qui est consciente,
06:29qui est blessée
06:30mais qu'on ne peut pas approcher.
06:31Et patatras,
06:35je me prends les pieds
06:35dans le tapis
06:36parce qu'un pote policier
06:39m'envoie une info
06:41en me disant
06:41il y aurait quelqu'un
06:42dans la chambre froide,
06:43il y aurait une femme
06:44dans la chambre froide
06:45mais qui est sortie,
06:47qui serait sortie.
06:48Et moi, je suis dans mon truc,
06:49j'ai noté ça sur un papier.
06:51Et puis, mon copain
06:53me remet un SMS.
06:55Tu peux le dire,
06:56il n'y a pas de problème.
06:58Sous-entendu,
06:59la chambre froide est vide,
06:59la personne est sortie.
07:00Et moi, je lui dis à ce moment-là,
07:01bon, il y avait une femme
07:02dans la chambre froide
07:03mais qui est sortie.
07:06Il y a une femme
07:07qui se serait cachée
07:08dès le début,
07:10qui s'est cachée
07:10dans une chambre froide.
07:14Les yeux de la personne
07:15qui est en face de moi,
07:16je te vois qui fait comme ça
07:17et là, je réalise.
07:19Mais c'est parti, quoi.
07:20C'est fait.
07:20C'est fait.
07:21C'est fait et...
07:22J'ai envie de dire,
07:25je...
07:25je ne sais même plus
07:28comment je m'appelle
07:29à ce moment-là.
07:29Je suis tellement ravagé
07:31de fatigue,
07:32ravagé par les éléments
07:33que je commente.
07:37Le samedi soir,
07:38j'ai un coup de fil
07:39d'Hervé Béroux,
07:40qui était le directeur
07:40de la rédaction de BFM,
07:42qui me dit,
07:42Dom, est-ce que tu as dit ça ?
07:43Je lui dis,
07:44oui, j'ai dit ça.
07:45Il me dit,
07:45non, il n'y avait pas personne
07:47dans la chambre froide.
07:49Il y avait du monde.
07:50Je lui dis,
07:51mais non, ce n'est pas possible.
07:52Si, si, il y avait du monde.
07:53Et il y a une femme
07:53qui nous a dit à Vincennes
07:54devant la caméra,
07:56BFM,
07:56vous avez mis des gens en danger.
08:00Je rentre chez moi
08:01vers 18h, 18h30.
08:03Et là, j'ai un moment
08:05terrible, quoi.
08:08Je fais du tir,
08:09j'ai des armes de poing,
08:10j'ai un Glock,
08:11et j'ai mon pistolet à la main.
08:12Je suis assis
08:13sur le bord du lit
08:14et je suis tellement anéanti.
08:16Mais vraiment,
08:17c'est un truc...
08:18Je suis tellement anéanti,
08:19je me dis,
08:20ça pourrait s'arrêter
08:21tout de suite, quoi.
08:24Je...
08:25Je ne suis pas bien,
08:25j'ai fait une connerie,
08:26c'est une vraie connerie.
08:28Là, je commence
08:28à prendre conscience
08:29de la gravité.
08:31Et à ce moment-là,
08:33la porte de la maison sous
08:34et j'entends,
08:34il y a quelqu'un !
08:35Et hop, je prends mon truc,
08:36pouf, je le pose.
08:38Et je continue ma vie.
08:40J'essaie de continuer ma vie.
08:41J'arrive à l'antenne,
08:55il est un peu moins de 22 heures
08:57et je ne sais que très peu de choses
08:59sur ce qui est en train de se passer
09:02aux abords de Paris
09:03et dans Paris.
09:04Bonsoir à tous,
09:07bienvenue dans Weekend Direct
09:08sur BFM TV.
09:10Nous prenons l'antenne
09:10un petit peu plus tôt que prévu
09:12parce qu'il s'est passé quelque chose
09:13ce soir dans le 10e arrondissement
09:15de Paris.
09:17On sent immédiatement,
09:19et c'est la raison pour laquelle
09:20on prend l'antenne
09:20un peu plus tôt que prévu,
09:23qu'il se passe quelque chose
09:24d'inhabituel,
09:26de grave
09:27et de hors normes.
09:29Ce qui nous incite à penser cela,
09:31c'est d'abord la simultanéité
09:32des faits.
09:34Dans un premier temps,
09:35on a déjà les informations
09:36faisant état d'explosion
09:38à côté du Stade de France
09:39et d'une fusillade
09:41dans le 10e arrondissement
09:44de Paris.
09:46Les petits cambodges,
09:47le carillon,
09:48les gens sont en terrasse,
09:49à l'intérieur et à l'extérieur.
09:50Apparemment, la voiture est arrivée,
09:52ils ont sorti la carache,
09:53ils ont tiré sur tout le monde.
09:55Il y avait plein de cadavres
09:56par terre,
09:57plein de cadavres.
09:59La situation bascule
10:00encore d'un montage
10:01quand on a connaissance
10:03de ce qui se passe
10:03au Bataclan.
10:05Il est donc question
10:06d'une fusillade
10:07devant le Bataclan
10:08dans le 11e arrondissement
10:09de Paris,
10:09d'une fusillade
10:10et d'une prise d'otage
10:12en cours
10:12à l'intérieur
10:13de la salle de concert.
10:14Plusieurs centaines
10:15au minimum
10:16de personnes retranchées
10:17et retenues
10:18dans cette salle de concert,
10:20semble-t-il.
10:22On découvre
10:23que dans le Bataclan,
10:25des types sont entrés
10:25avec des armes
10:26et qu'ils ont tiré au hasard.
10:28Bataclan,
10:30salle de spectacle,
10:31la fosse,
10:32la configuration des lieux,
10:34ça va être un carnage.
10:35Ça va être un carnage.
10:38C'était très particulier
10:40et je n'ai jamais
10:41revécu cela depuis.
10:43Notamment,
10:44cette stupeur
10:45qui s'est emparée de nous
10:47pendant l'édition spéciale.
10:49Je me souviens
10:50des regards échangés
10:51notamment avec Dominique Rizet.
10:52L'ampleur,
10:55la gravité
10:56des événements
10:57et je dirais
10:58aussi la dimension personnelle
11:00qui est venue percuter
11:01la préoccupation professionnelle
11:04de bien faire
11:06l'émission,
11:07si je puis dire.
11:08Tout ça
11:08a fait que
11:10on s'est retrouvé
11:11dans une situation
11:12absolument hors norme.
11:13L'assaut a été donné
11:20de Dominique Rizet
11:20par les hommes
11:21de la BRI.
11:22Et la BRI
11:22est en train
11:23d'intervenir
11:24au Bataclan
11:24pour tenter
11:26de mettre fin
11:27à cette prise d'otage
11:29puisqu'il y avait
11:30des coups de feu
11:31à l'intérieur.
11:32Sur place,
11:33Isabelle Gollens
11:34pour BFM TV.
11:35Isabelle,
11:36que pouvez-vous nous dire
11:37à propos de cet assaut
11:38qui est donné
11:38donc au Bataclan
11:39en ce moment même
11:40par les hommes
11:40de la BRI ?
11:41Oui, depuis environ
11:43un quart d'heure
11:44on a entendu
11:44les premières déflagrations,
11:47détonations,
11:47quelques tirs
11:48à trois reprises.
11:56On commence à avoir
11:57des éléments,
11:58on commence à savoir
11:58de qui on parle.
12:00C'est une équipe
12:01qui venait de Belgique.
12:02On parle de Salah Abdeslam.
12:04On a des infos.
12:09Enquête,
12:10samedi, dimanche,
12:11je suis lundi
12:12et le mardi
12:14je reçois un SMS
12:17à 23h
12:18de quelqu'un
12:20qui bosse
12:20dans la lutte
12:21antiterroriste
12:22et ce SMS
12:23il est extraordinaire
12:25qui dit
12:26lève-toi de bonne heure.
12:29C'est pas beau ça ?
12:30Lève-toi de bonne heure.
12:32Le mercredi matin
12:33je suis là à 6h
12:34cravate,
12:36maquillé,
12:37je suis assis en régie
12:37et là
12:39la même personne
12:40commence à m'envoyer
12:40des messages.
12:42Saint-Denis
12:42assaut en cours.
12:45Je réponds
12:45en lien avec les attentats
12:46réponse oui.
12:48Donc on envoie
12:49tout de suite
12:49des équipes à Saint-Denis
12:50et là on a de l'avance.
12:51BFM TV 6h édition spéciale
12:54parce que l'enquête
12:55paraît évoluer
12:56de façon très rapide
12:57depuis une bonne heure
12:59maintenant
12:59dans le cadre
13:00des enquêtes
13:01sur les attaques
13:02de Paris-Pascal.
13:04Fusillade
13:04nourri.
13:09On a entendu
13:10il y a 20-25 minutes
13:12maintenant
13:13ces tirs
13:14très sourds
13:15ces explosions
13:16qu'on a pu entendre
13:17à plusieurs reprises
13:18ici
13:18dans le quartier
13:19alors que
13:20c'est totalement bouclé.
13:22Il y a certaines personnes
13:22qui tentent de s'approcher
13:23pour essayer de voir
13:24ce qui se passe
13:25mais il y a des forces
13:26de police
13:26postées
13:27un petit peu
13:27partout.
13:28Et là il y a
13:31la séquence Jawad
13:32qui parle devant
13:33les caméras
13:33qui dit oui
13:33je suis le logeur
13:35c'est moi qui ai loué
13:35l'appartement
13:36mais j'étais pas au courant
13:37Vous avez appris
13:39que c'est chez vous
13:40que ça se passe ?
13:41Ouais j'ai appris
13:41que c'était chez moi.
13:43Comment vous expliquez
13:43que ces personnes-là
13:45se retrouvent chez vous ?
13:46On m'a demandé
13:46de rendre service
13:48j'ai rendu service monsieur.
13:49On m'a dit
13:49d'héberger deux personnes
13:50pendant trois jours
13:51et j'ai rendu service
13:52normalement
13:52je sais pas d'où ils viennent
13:53on est au courant
13:54monsieur si je savais
13:55vous croyez que je les aurais
13:56je les connais pas du tout
13:57ni d'avant
13:58ni de...
13:59Et votre prénom
14:01votre nom et prénom
14:02monsieur
14:02Ben Daoud Jawad
14:03C'est quelqu'un
14:05qui a connu
14:06des services de police
14:07et peut-être
14:08qu'il n'ignore pas
14:09à qui louer l'appartement
14:11en tout cas
14:11bon voilà
14:11et donc on va vivre
14:13on va vivre
14:14cet événement
14:14comme ça
14:15toute la journée
14:16Il va peut-être
14:33aller en extérieur
14:34L'enquête
14:36prend un tournant
14:36dramatique à Nantes
14:37des restes humains
14:38ont été découverts
14:38dans le jardin
14:39de la famille disparue
14:40début avril
14:40un couple
14:41et leurs quatre enfants
14:42le scénario
14:43bascule donc
14:44de la disparition
14:44à la piste criminelle
14:45Le procureur de la République
14:47nous a confirmé cela
14:48tout à l'heure
14:49quatre corps ont été
14:50exhumés
14:51ils ont été retrouvés
14:52entiers
14:53dans une fosse
14:54sous la terrasse
14:55du domicile
14:56de la famille
14:57Il y a la mère
14:58les enfants
14:59et manque le père
15:00qu'on va rechercher
15:01on va enquêter
15:02sur lui
15:03et découvrir
15:03que c'est quelqu'un
15:05qui est dépressif
15:05qui a des problèmes
15:06d'argent
15:06et qui est soupçonné
15:09fortement
15:09et rapidement
15:10d'avoir tué
15:11toute sa famille
15:12Et là
15:14Xavier Dupont
15:15de Ligonnès
15:16disparaît
15:17dans la garrigue
15:18Les enquêteurs
15:19ont perdu sa trace
15:20dans le sud
15:21de la France
15:21après un parcours
15:22plutôt étonnant
15:23pour quelqu'un
15:24qui est suspecté
15:25d'avoir tué
15:25toute sa famille
15:26Xavier Dupont
15:27de Ligonnès
15:28passe la nuit
15:28du 14 avril
15:29dans le Var
15:30à Roquebrune
15:31sur argent
15:31c'est là
15:32qu'il abandonne
15:33sa voiture
15:33une Citroën
15:34familiale
15:35et donc
15:36il disparaît
15:37et aujourd'hui
15:38on est toujours là
15:39Priorité à cette information
15:42qui nous parvient
15:42à l'instant
15:43un homme arrêté
15:44ce soir
15:44à l'aéroport
15:44de Glasgow
15:45c'est en Écosse
15:46selon la police
15:47écossaise
15:47cet homme
15:48c'est Xavier Dupont
15:49de Ligonnès
15:50disparu
15:50depuis 8 ans et demi
15:51je me souviens
15:53de ce soir
15:53c'est un vendredi
15:55je suis prêt
15:56à descendre
15:56à l'antenne
15:57je ne la sens pas
15:57l'histoire
15:58je ne la sens
15:58vraiment pas
15:59Xavier Dupont
16:01de Ligonnès
16:01en cavale
16:02ne peut pas
16:03être en Écosse
16:04ou ailleurs
16:05qu'en France
16:05parce qu'il n'a pas
16:07d'argent
16:07vous vous rendez compte
16:08le soir où il disparaît
16:09il tire 20 balles
16:10à un distributeur
16:11donc
16:12ce n'est pas ça
16:13qui va lui permettre
16:14d'organiser sa fuite
16:16pour partir
16:17partir en Écosse
16:19il n'a pas pris
16:20d'avion
16:21on en est sûr
16:22il n'a pas pris de train
16:22on en est sûr
16:23ça a été vérifié
16:24je ne suis pas à l'aise
16:25je ne suis vraiment
16:26pas à l'aise
16:27et j'aurais dû
16:29vraiment écouter
16:29mon intuition
16:30selon nos informations
16:34l'homme arrêté hier
16:35n'est pas Xavier Dupont
16:36de Ligonnès
16:37c'est l'ADN
16:37qui a parlé
16:38et l'ADN
16:39exclut
16:41le fait que ça soit lui
16:42et là ça se dégonfle
16:44d'un seul coup
16:45ça se dégonfle
16:46tout se dégonfle
16:47tout le monde se fout
16:48de nous
16:48quand on est
16:48on est allé trop vite
16:50c'est pas que les chaînes d'info
16:53mais là on est allé trop vite
16:55soyez bienvenue
17:02si vous nous rejoignez
17:02dans le BFM direct
17:03une disparition
17:08aussi mystérieuse
17:09qu'inquiétante
17:10celle d'Alexia Daval
17:1129 ans
17:12la jeune femme est partie
17:13faire son jogging
17:14samedi matin
17:15un corps brûlé
17:16a donc été découvert
17:17ce lundi
17:18non loin du lieu
17:19de la disparition
17:19d'Alexia Daval
17:21c'est en Haute-Saône
17:22à Grès
17:22on s'intéresse
17:25on s'intéresse à l'affaire Daval
17:26parce que c'est une joggeuse
17:27qui disparaît
17:28et qu'à chaque fois
17:29qu'une joggeuse
17:30a disparu en France
17:31on ne l'a jamais retrouvée vivante
17:33on va suivre cette affaire
17:34parce qu'on a un mari malheureux
17:38qui raconte l'histoire
17:39de sa femme
17:40qui est partie courir le matin
17:41Alexia est ménagée et courir
17:44patient qui nous réunissait
17:46tant dans l'effort
17:48que dans l'épanouissement
17:49de notre couple
17:50marche blanche
17:51les parents d'Alexia
17:53qui sont ici
17:53qui sont commerçants
17:55dans un petit village
17:56ils ont un tabac
17:58restaurant
17:59c'est ici
18:00tout se passe
18:01c'est le coeur du village
18:03et ce sont eux
18:04qui sont au coeur de l'actualité
18:05ce soir
18:07ce coup de théâtre
18:07dans l'affaire de la disparition
18:09d'Alexia Daval
18:10la joggeuse assassinée
18:12les enquêteurs
18:13suspectent désormais
18:14son mari
18:15il est passé aux aveux
18:17c'était ce que l'on craignait
18:19ce que l'on redoutait
18:20ce que l'on soupçonnait
18:21Jonathan a tué Alexia
18:23le jour
18:25où Jonathan Daval avoue
18:26effectivement
18:27on tombe tous
18:29du train de pommes
18:29dans les faits divers
18:34il faut avoir de la chance
18:35je rentre chez moi
18:37en région parisienne
18:39je recule
18:40mon gros scooter
18:41dans ma descente de garage
18:42ma voisine Florence
18:44elle me dit
18:45Dominique j'ai un truc
18:46à te demander
18:46mais pas aux journalistes
18:48aux copains
18:49Alexia Daval a une soeur
18:53Stéphanie
18:54et je la connais bien
18:55ah bon
18:56est-ce que tu accepterais
18:58de la voir avec son mari
18:59pour les conseiller
19:02qu'est-ce qu'ils doivent faire
19:02ils sont perdus
19:03je vais avoir le contact
19:05avec la famille
19:06ensuite avec les parents
19:07fouilloux
19:07Isabelle et Jean-Pierre
19:08que je vais rencontrer
19:09et on va faire
19:10leur première interview
19:11qu'on va réaliser
19:13avec
19:14Rutel Kriyev
19:15merci beaucoup
19:17de nous accueillir
19:18dans cet endroit
19:19que vous avez choisi
19:19qui est près de chez vous
19:214 mois
19:23après le décès d'Alexia
19:25et un mois
19:26après les aveux
19:27de Jonathan
19:28et comment vous avez vécu
19:30du coup ces aveux
19:31c'était
19:31on reprend un deuxième coup
19:36de bâton
19:37derrière la tête
19:38on n'y croit pas
19:39c'est une trahison
19:42on ne peut pas
19:43on ne peut pas
19:43appeler ça autrement
19:44on a
19:47on a deux deuils
19:49on a
19:50on a perdu
19:51deux êtres
19:52qu'on aimait énormément
19:53et ça fait mal
19:56merci
19:58merci
19:59merci bien
20:01bonjour à tous
20:10à la une de l'actualité
20:11de ce dimanche
20:12l'inquiétude
20:13après la disparition
20:14d'un petit garçon
20:15de deux ans et demi
20:16au Vernet
20:17dans les Alpes
20:17de Haute-Provence
20:18c'est le petit Émile
20:20dont vous découvrez
20:20le visage
20:21il jouait dans le jardin
20:22de ses grands-parents
20:23quelques instants
20:24d'inattention
20:24et le petit garçon
20:25a disparu
20:26le début de l'affaire Émile
20:30au début de l'été
20:34on a cette disparition
20:36qui est signalée
20:37d'un enfant de 3 ans
20:38déjà un enfant de 3 ans
20:40ça touche beaucoup
20:41très vite
20:41on a des photos
20:42qui sont diffusées
20:42d'un enfant
20:44très beau
20:45très mignon
20:45avec en plus
20:46des battues citoyennes
20:47où on voit
20:48des foules de personnes
20:49arriver de la région
20:50mais même pas seulement
20:51de France
20:51pour participer
20:52à ça
20:53on a tous des enfants
20:55des frères
20:56des sœurs
20:56des neveux
20:57donc un petit qui disparaît
20:58c'est pas rien
20:59c'est un choc
21:00déjà pour le village
21:01c'est un choc
21:02pour la famille
21:02donc on est bien obligé
21:04de venir
21:05on voit très vite
21:07qu'il y a tous les ingrédients
21:08qui fait que cette affaire
21:08va intéresser énormément
21:10les français
21:10va toucher beaucoup
21:11nos téléspectateurs
21:12et donc on va s'y intéresser
21:13on va la suivre
21:14assidûment
21:15pendant longtemps
21:16nous ne disposons
21:18d'aucun indice
21:20d'aucune information
21:22d'aucun élément
21:24qui puisse nous aider
21:27à comprendre
21:29cette disparition
21:30très vite
21:33il y a une enquête
21:33qui est ouverte
21:33parce que c'est un enfant
21:34de deux ans et demi
21:35qui a disparu
21:35et là
21:36on découvre quelque chose
21:38un truc auquel
21:38on n'est plus habitué
21:39parce que maintenant
21:40quand on cherche quelqu'un
21:41les téléphones portables
21:43la géolocalisation
21:44du portable
21:45des caméras de vidéosurveillance
21:46là on se retrouve
21:48à bosser à l'ancienne
21:49c'est à dire
21:50on va le chercher
21:51on fait des battus
21:52et on n'a absolument rien
21:54pour le géolocaliser
21:55savoir où il est
21:56et ensuite
21:57il y aura un rebondissement
21:58la randonneuse
22:00qui se promène
22:00qui trouve un crâne
22:01d'enfant
22:02bonsoir à tous
22:07l'édition spéciale
22:07se poursuit sur BFM TV
22:09les ossements du petit Émile
22:10qui ont donc été
22:11retrouvés hier
22:12par une randonneuse
22:13à un peu plus de 2 km
22:15du Auvernais
22:16la promeneuse
22:19perturbée par cette découverte
22:21elle s'est saisie du crâne
22:22en prenant des précautions
22:24pour ne pas le souiller
22:25et la placer
22:27dans un sac en plastique
22:28elle est rentrée chez elle
22:30et a appelé la gendarmerie
22:32chez nous
22:33et chez tous les médias
22:34on se dit
22:34mais qui est cette femme
22:35qui est tombée par hasard
22:36sur des ossements
22:37et qui les aurait ramenées
22:39pendant les 2 premières semaines
22:41tout le monde la cherche
22:42elle, elle n'a pas du tout envie de parler
22:43alors elle se taire
22:44elle n'en parle à personne
22:46et donc personne ne la trouve
22:47on décide d'y retourner
22:52pas trop longtemps après
22:52pour essayer de voir
22:53si on peut la trouver
22:54et là effectivement
22:55le fait qu'on ait laissé
22:56passer un peu de temps
22:57ça s'est un peu desserré
22:59on a plus d'éléments
23:00on frappe à sa porte
23:01alors un petit peu par hasard
23:02on sait qui on cherche
23:03mais on n'est pas sûr
23:04que ce soit la bonne porte
23:05et quand elle ouvre
23:06elle nous confirme
23:06que c'est bien elle
23:07et elle accepte
23:08pas d'être filmée
23:09pas d'être enregistrée
23:10mais au moins de nous faire rentrer
23:11et cette randonneuse
23:12vous avez pu la rencontrer
23:14est-ce qu'elle vous a raconté
23:15la journée de la découverte ?
23:17oui, ce jour-là
23:18vers midi
23:19elle décide de partir
23:20et puis elle marche
23:21elle décide de prendre un chemin
23:23et c'est là
23:25qu'elle est tombée
23:25sur le crâne
23:27du petit Émile
23:28elle n'a pas de téléphone portable
23:30donc elle n'avait moyen
23:32de joindre absolument personne
23:34elle acceptera d'être filmée
23:38enregistrée anonymement
23:39plusieurs mois plus tard
23:41voire un an plus tard
23:42et donc on y retournera
23:43pour enfin entendre
23:44réentendre ce qu'elle nous avait déjà dit
23:46mais cette fois avec
23:46avec sa propre voix
23:48il était en plein milieu du chemin
23:55je savais que c'était lui
23:58parce que voilà
23:59on habite au Vernais
24:00il y a eu cet incident
24:01donc on fait vite le rapprochement
24:04je l'ai ramassé
24:06c'était l'instinct
24:07comme il y avait beaucoup
24:08beaucoup beaucoup de vent
24:09je l'ai pris
24:11pour pas qu'il s'envole
24:12j'ai pas l'impression
24:15qu'on saura un jour
24:16ce qu'il est arrivé à Émile
24:17alors il y a des suspects
24:18sa famille
24:19plutôt du côté du grand-père
24:21et de la grand-mère
24:21garde à vue
24:22et rien
24:25sauf à ce qu'un jour
24:26quelqu'un vienne
24:27toquer à la porte
24:28de la gendarmerie
24:29et dire
24:29moi je fais partie de la famille
24:31j'ai quelque chose à vous dire
24:32là ça pourrait bouger
24:34Sous-titrage Société Radio-Canada
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