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  • il y a 13 heures

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Transcription
00:00Écoutons quand même Emmanuel Macron, parce que j'ai rapporté ce qu'il disait,
00:02mais on n'a pas entendu sa voix, c'était donc ce matin,
00:05Emmanuel Macron qui parle de la nouvelle génération.
00:07– Oui, notre jeunesse a soif d'engagement.
00:10Il existe une génération prête à se lever pour la patrie.
00:13Notre armée est le cadre naturel d'expression de ce besoin de servir.
00:17Notre nation sera forte si notre jeunesse est unie autour de nos valeurs.
00:22Offrons-lui un idéal en même temps que cette liberté de le servir.
00:26– Et puis le président de la République a parlé évidemment de ce nouveau service
00:31dès l'été prochain, ce service s'adressera aux jeunes Français majeurs,
00:35mais il a évoqué également le cas de crise, et à ce moment-là, on change de registre.
00:40– En cas de crise majeure, le Parlement pourra autoriser de faire appel
00:46au-delà des seuls volontaires, à ceux dont les compétences auront été repérées
00:51durant cette journée de mobilisation, et alors le service national deviendrait obligatoire.
00:56– Mais ce cas exceptionnel mis à part, ce service national est un service des volontaires,
01:05sélectionné ensuite pour répondre aux besoins de nos armées.
01:09– Bon, ça c'est quand même intéressant, je ne sais pas messieurs ce que vous en pensez,
01:14parce que vous êtes quand même, nous avons trois jeunes gens qui sont concernés ici.
01:17– Non, c'est moins de 25 ans.
01:18– Mais oui, c'est moins de 25 ans.
01:20– Service obligatoire, ça peut aller vite quand même, en cas de crise.
01:24En cas de crise, il n'y a que les moins de 25 ans.
01:26– C'est présenté comme les moins de 25 ans, il y a envie qu'on y aille.
01:29– De ce que j'ai compris, effectivement, c'est un élément assez nouveau, cette phrase.
01:36C'est qu'en fait, la journée de défense et de citoyenneté devient une journée de mobilisation.
01:40Ça va permettre d'avoir une espèce de radioscopie de tous les jeunes français
01:44qui vont passer dans ce filtre, de manière à identifier des compétences
01:49qui seraient nécessaires en cas de crise grave.
01:52Et ce sont ces gens-là, avec ces compétences,
01:54à qui on rendrait un service national obligatoire avant de les envoyer en opération.
01:57– Parce que tous les jeunes gens de 18-19 ans font aujourd'hui une journée,
02:01quelle que soit leur origine, quelle que soit leur...
02:03– C'est obligatoire, c'est obligatoire.
02:05– Vous l'avez tous fait.
02:06– Oui, nous, c'est la journée de la citoyenneté.
02:08– Comment ça s'appelle ?
02:09– La journée de la citoyenneté, aujourd'hui.
02:11– Et c'était une journée où vous dormiez sur place ?
02:13– Ah non, c'était une journée pour PowerPoint.
02:15– Non, aujourd'hui, c'est une journée à 18h.
02:17– Oui, mais alors on ne voit rien, une journée...
02:18– Non, mais là, c'est le minimum syndical.
02:19Aujourd'hui, ils vont essayer de la militariser,
02:22c'est-à-dire de faire en sorte qu'il y ait les couleurs le matin,
02:24qu'ils fassent du tir, qu'on leur monte les métiers de l'armée.
02:26C'était devenu un truc totalement vidé de toute substance.
02:28– Olivier Guenegg, vous l'avez faite, cette journée ?
02:30– Oui, pourquoi ?
02:31– Mais vous pouvez nous dire comment ça s'est passé ?
02:34– Et je ne me souviens pas très bien, pour être complètement honnête.
02:36Non, mais oui, je me souviens que c'est, comme le dit Elio, c'était du PowerPoint.
02:40– Parce que moi, de mon temps, on faisait les...
02:42– On faisait les trois jours.
02:43– Alors, on faisait les trois jours qui duraient en fait une heure et demie.
02:45Une heure et demie, une journée et demie.
02:46Mais on avait fait surtout les tests pour nous proposer.
02:49Moi, on m'avait proposé les EOR, ce qu'on appelait les EOR.
02:51– Exactement.
02:52– Qu'est-ce que c'est ?
02:52– Parce que les écoles d'officiers.
02:54– Les écoles d'officiers de réserve.
02:55– Voilà, mais tout le monde avait...
02:56Dès que tu avais le bac, ce n'était pas très difficile...
03:00– Vous étiez ici comme nous pendant des heures, non ?
03:02– Parce qu'à l'époque, tout le monde n'avait pas le bac.
03:04Aujourd'hui, tout le monde a le bac.
03:05– Oui, mais moi, je me souviens, lorsqu'on avait fait cette séquence,
03:09où on teste, alors vous savez comment c'est dans ces cas-là,
03:12il y a des ronds, des carrés, des suites logiques, tout ça.
03:15C'était un exercice, je me souviens plutôt bien de ce qu'on avait fait.
03:17Mais ce n'était pas très compliqué.
03:19Il fallait avoir au-dessus de 12, je crois, pour qu'on te propose d'être officier.
03:25En fait, ce qui faisait que...
03:27Si on te faisait officier, c'était plus sympa que d'être,
03:30comment on dit, deuxième classe.
03:31– Deuxième classe, première classe, simple soldat.
03:33– Voilà, simple soldat.
03:34Et tous ceux qui avaient au-dessus de 12, on leur proposait ça.
03:38Alors, à eux d'accepter ou pas.
03:40Tu n'étais pas obligé d'accepter, mais tu pouvais accepter.
03:42– C'était déjà l'identification des compétences.
03:43– Voilà, et dans ces cas-là, tu faisais un service
03:45qui était peut-être plus agréable ou pas, en tout cas...
03:48– Il y avait une autre mission qui a perduré, Pascal,
03:50c'est la recherche de l'illettrisme en France.
03:52– C'est-à-dire que l'illettrisme est identifié passée de journée
03:55qui permet de savoir, et l'illettrisme, c'est terrible en France.
03:57Il y a des millions de jeunes qui sont dans la catégorie illettrée.
03:59– On connaît le pourcentage, quand vous dites que c'est terrible.
04:02– Je ne peux pas le dire avec précision.
04:03– C'est 10% quand même de jeunes gens qui sont illettrés en France, j'espère.
04:06– 10% de jeunes gens qui sont illettrés.
04:07– Moi, dans ma classe, il y en avait deux qui avaient été isolés,
04:11on leur avait parlé, etc.
04:12parce que justement, ils l'étaient.
04:13– Et dans les deux, il y avait Olivier.
04:17– Non, mais il est très...
04:19– T'as accompagné jusqu'à dans les studios d'Europe 1.
04:22– 1,4 million d'adultes, Pascal.
04:26– 1,4 million ?
04:26– Entre 18 et 64 ans, sont-ils illettrés en 2022 ?
04:30Et ça, c'est vie publique qui le dit.
04:32– 1,4 million sur combien de Français ?
04:36Entre 18 et 64.
04:37– Ouais, sur 68 millions de Français à peu près.
04:39– Ouais, alors là, il n'y a pas 68 millions entre 18 ans et 64 ans.
04:43Il y en a même, il doit y en avoir 40 ou 45 millions simplement.
04:47– Mais vous, il y avait des exercices physiques à l'époque ?
04:50– Oui, il y avait des exercices physiques, évidemment.
04:55– D'accord, pas d'abord, donc c'est pour ça que je pose la question.
04:56– Vous allez passer dans la page de l'armée.
04:58– Oui, mais je pose la question.
05:00– Mais l'armée, ce n'était pas rien, cher ami.
05:03Je vous assure, c'était un traumatisme pour beaucoup,
05:05parce qu'ils perdaient une année.
05:07Des gens avaient fini leurs études,
05:09pouvaient avoir un stage, pourquoi pas ?
05:11Par exemple, moi, je commençais à bosser dans le journalisme.
05:14Eh bien, j'ai bossé très tôt, j'avais 23 ans.
05:17Si j'avais fait l'armée, j'aurais travaillé une année plus tard.
05:20Donc, quand tu commences à travailler et que tu sors du travail
05:23pour aller faire le pain-pain à 6h le matin, quelque part,
05:27tu n'es pas forcément…
05:28– Et qu'il n'y a pas de filles et qu'il y a beaucoup de dispenses.
05:30À l'époque, il y avait beaucoup de dispenses,
05:31parce qu'il y avait trop de candidats pour le besoin des armées.
05:33Donc, c'était la chasse et la dispense,
05:35en particulier chez les députés.
05:36– Vous avez vu être concerné ?
05:38– Non, mais je suis un peu surpris par cette attaque.
05:44– Ils se connaissent en dehors ?
05:45– Par le fait que les jeunes cherchaient des appuis.
05:48– Dernière chose avant de vous libérer,
05:52la dernière mobilisation générale de la France,
05:54c'est 1939, nous sommes d'accord.
05:56– C'est 1939 ?
05:57– Bon, on a mobilisé…
06:00– Oui, mais il n'y avait pas de mobilisation générale.
06:02– Non, mais il y a eu beaucoup de révocation de sursis.
06:04– Oui, mais il n'y a pas eu de mobilisation générale.
06:05– Pendant la guerre d'Algérie, non.
06:06– Oui, mais il y a eu des appuis.
06:07– Oui, mais il y a eu des appuis, quoi.
06:08– Non, non, bien sûr, ce n'est pas la dernière mobilisation générale.
06:11– On n'est pas eu de 15 000 appelés en Algérie.
06:12– 15 000 appelés ou 20 000 appelés en Algérie.
06:14– Enfin, il y avait quand même une génération qui a fait l'Algérie.
06:16– Non, mais la question que je voulais vous poser,
06:18lors de cette mobilisation générale de 1939,
06:22on a mobilisé toutes les personnes jusqu'à quel âge ?
06:25C'est ça que je ne sais pas.
06:27Parce qu'à un moment, tu ne prends pas des soldats de 70 ans,
06:29nous sommes d'accord.
06:30Tu prends des gens en forme.
06:32Est-ce qu'il y avait un âge ?
06:33Est-ce que les gens au-dessus de 40 ans étaient mobilisés ?
06:36Ou est-ce qu'on a mobilisé avant 35 ans, avant 30 ans ?
06:39C'est ça que je ne sais pas.
06:40– Je ne peux pas répondre à la question, je n'ai pas l'âge exact,
06:41mais je pense que ça allait au moins jusqu'à 40 ans.
06:43De 17 à 40 ans.
06:45On était mobilisés à 17 ans.
06:46– Bien sûr, les jeunes gens, effectivement, étaient mobilisés,
06:50je le sais, assez tôt.
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