- il y a 2 jours
📌Introduction I-Média
L’image de la semaine :
Macron et le CEMA passent en mode propagande de guerre
Entre les interventions du chef d'état-major des armées dans les médias, la tournée des généraux sur les plateaux, les déclarations anxiogènes d'Emmanuel Macron et le service national volontaire, il y a une véritable militarisation du discours politique.
Le dossier du jour :
L'audiovisuel public, menacé ou menaçant ?
Sur les médias du service public, c’est un festival d’attaques et d'invectives envers tout ce qui est plus alternatif que l’extrême centre. Mais depuis cette semaine, les voilà face à une commission d’enquête parlementaire chargée d’interroger leur “neutralité”. Les plus de 50 auditions prévues (dont celles de Patrick Cohen, Delphine Ernotte, Thomas Legrand…) s'annoncent savoureuses !
Les pastilles de l’info :
- Sondage Bardella : analyse des dernières intentions de vote
- Macron Label Presse : le président instrumentalise-t-il les médias ?
- Soros VS Le Figaro : le milliardaire attaque le quotidien français
- Débat Glucksmann-Zemmour : l'aveu de défaite de Raphaël Glucksmann ?
- La mère d’Elias traitée de "populiste en croisade" par des magistrats
- Boualem Sansal : une parole contrainte dans des médias sous contrat
🔴 Conclusion
Portrait piquant : Mohamed Bouhafsi, le très mainstream journaliste de C à Vous
🏷️ Lien utile :
Observatoire Justice : https://observatoire-justice.org/
Institut pour la Justice : https://www.institutpourlajustice.org/
📡 Retrouvez-nous chaque semaine pour un décryptage sans concession de
l'actualité médiatique ! I-Média : L’émission qui démonte les
manipulations de l'information et vous donne les clés pour comprendre
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L'audiovisuel public, menacé ou menaçant ?
Sur les médias du service public, c’est un festival d’attaques et d'invectives envers tout ce qui est plus alternatif que l’extrême centre. Mais depuis cette semaine, les voilà face à une commission d’enquête parlementaire chargée d’interroger leur “neutralité”. Les plus de 50 auditions prévues (dont celles de Patrick Cohen, Delphine Ernotte, Thomas Legrand…) s'annoncent savoureuses !
Les pastilles de l’info :
- Sondage Bardella : analyse des dernières intentions de vote
- Macron Label Presse : le président instrumentalise-t-il les médias ?
- Soros VS Le Figaro : le milliardaire attaque le quotidien français
- Débat Glucksmann-Zemmour : l'aveu de défaite de Raphaël Glucksmann ?
- La mère d’Elias traitée de "populiste en croisade" par des magistrats
- Boualem Sansal : une parole contrainte dans des médias sous contrat
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NewsTranscription
00:00...
00:00Madame, Monsieur, bonsoir et bienvenue sur TV Liberté.
00:09TV Liberté, à sa création, Philippe Millau, quand on est le président de la chaîne,
00:13avait trouvé cette phrase-là, qui nous définit tous, qu'on a conservé, c'est TVL,
00:18c'est le défenseur de l'esprit français et de la civilisation européenne.
00:21C'est vraiment une voie de la liberté, on est bien, on se sent bien.
00:30Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
00:34Ces batailles de l'influence, on les a gagnées.
00:37Le peuple doit retrouver sa place centrale des institutions démocratiques.
00:50Merci aussi à vous d'être derrière vos écrans.
01:00Sous-titrage Société Radio-Canada
01:30Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'Immédiat.
01:34Bonjour Jean-Yves.
01:35Bonjour Florian.
01:36Très heureuse également d'être à vos côtés.
01:38L'image de la semaine, on commence avec le programme.
01:41Eh bien, ce sera Macron et ses généraux qui sont en train de transformer la grande muette
01:47en propagande de guerre bien bavarde.
01:50Et puis, dans notre dossier, on s'intéressera à l'audiovisuel public, mais également aux médias plus alternatifs
01:58qui, en ce moment, se dressent dans une opposition de plus en plus farouche.
02:03Et puis, bien sûr, on n'oubliera pas nos pastilles de l'information.
02:06Le portrait piquant de cette semaine qui sera consacré à un personnage que vous allez découvrir un peu plus.
02:12Mohamed Bouhafsi, vous savez, c'est le fameux présentateur de C'est à vous qui collabore avec Elisabeth Lemoyne.
02:19Jean-Yves, on rappelle à nos téléspectateurs, si le programme leur plaît, cliquez sur le pouce en l'air.
02:25Il faut également laisser un commentaire, ça se passe juste en dessous.
02:28Et puis, bien sûr, ils peuvent s'abonner à la chaîne YouTube de TV Liberté.
02:32On vous remercie d'ailleurs infiniment à tous qui avaient fait ce geste
02:37et qui nous avaient permis de passer la barre du million d'abonnés.
02:40C'est grâce à vous.
02:42On se retrouve et on commence immédiat, juste après La Virgule.
02:44Tout a commencé avec un propos de Fabien Mandon qui s'exprimait au congrès des maires.
02:53Et il avait déclaré ceci, tout le monde l'a entendu, mais on vous le refait en quelques mots.
02:59Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants,
03:03de souffrir économiquement, alors on est en risque.
03:07Et c'est ce propos « perdre nos enfants » qui avait suscité beaucoup d'agitation médiatique.
03:15Évidemment, le Parisien avait produit cet article « On n'est plus vraiment en paix ».
03:21Pourquoi le général Mandon prépare les esprits à la guerre ?
03:25Effectivement, c'est une vraie question qu'il faut se poser.
03:27Et Emmanuel Macron, dans la foulée, avait soutenu son CEMA, son chef d'état-major des armées,
03:34en lui affirmant toute sa confiance après des propos qui étaient sortis de leur contexte pour faire peur, avait-il dit.
03:42La machine était bien enclenchée pour lancer, évidemment, l'habituel, c'est les Russes,
03:50avec des comptes pro-russes qui ont lancé les premiers tweets, qui ont lancé la polémique.
03:56Jean-Yves, bien sûr, vous avez un petit commentaire à faire sur ces annonces du CEMA et ces justifications, ensuite, de l'État.
04:04D'abord, que le chef d'état-major des armées s'adresse aux maires, c'est une première en France.
04:13Bon, peut-être qu'il y a eu des précédents très anciens au moment de la Première ou de la Deuxième Guerre mondiale, je ne sais pas.
04:20Mais que le chef des armées s'adresse aux maires, ça, c'est quand même quelque chose d'assez extraordinaire, d'assez hallucinant.
04:28Donc, que ça bosse, ce n'est pas étonnant, surtout quand il annonce qu'il va se préparer à la mort de ce qu'il appelle nos enfants.
04:37Bon, voilà. Donc, c'est normal que ça bosse.
04:40Allez dire qu'après, s'il y ruse, s'il y ruse, c'est complètement illicule, c'est normal que ça bosse.
04:47Et c'était fait pour ça, d'ailleurs. C'était fait pour buzzer. Il ne faut pas s'en plaindre.
04:52– Eh bien, d'ailleurs, ce buzz, ça aura permis ensuite au général Fabien Mandon de s'offrir une petite tournée médiatique.
04:59Et notamment, c'est à vous, nous le dit comme ça, le général Fabien Mandon a choisi, c'est à vous, pour s'expliquer.
05:07Après ses propos au Congrès des maires, il était l'invité de Mohamed Bouhaf, si, à 19h sur France 5, le 22 novembre.
05:16Donc, bien sûr, Mohamed Bouhaf, si vous retrouverez son portrait piquant à la fin de cette émission.
05:22Donc, restez bien avec nous jusqu'au bout.
05:24Le SEMA, sur c'est à vous, c'est tout un symbole.
05:27Mais vous allez voir, ils lui ont offert les justifications parfaites d'entrée de jeu dans cette émission.
05:33Et je vous propose de regarder un premier petit extrait de cet entretien.
05:37Sur la polémique qui vous concerne, Fabien Mandon, la diffusion exponentielle de montages vidéo tronqués,
05:44relayés par des bots russes, amplifiés chez nous par des réseaux pro-Poutine,
05:48Florian Philippot tweetait dès les premières heures, pour laisser penser que la France s'attaque à la Russie.
05:54L'idée, c'est quoi ? C'est de provoquer l'étincelle ? La réaction enchaîne.
05:58Si un pays de l'OTAN surréagit, alors c'est l'engrenage rêvé pour Poutine.
06:01Il y a la Russie qui a ouvertement désigné la France comme son premier adversaire en Europe.
06:08C'est la Russie qui l'a dit.
06:09Une menace durable, proche et qui est pour moi la plus dimensionnante.
06:14Dimensionnante, ça veut dire derrière qu'il faut préparer les esprits.
06:18Alors Jean-Yves, il y a beaucoup de choses à dire sur ce passage dans C'est à vous
06:22et cette présentation par l'animateur, le chroniqueur.
06:26D'abord, je voudrais qu'on rebondisse sur les propos du général Burkhardt
06:30qui sont repris dans C'est à vous.
06:31Qui ont été débunkés, si je puis le dire ainsi, dans la presse, qui sont faux.
06:37La Russie n'a pas tenu ce genre de propos.
06:40Et puis bien sûr, vous avez à nouveau un commentaire, j'imagine,
06:42sur les bottres russes et le scélérus permanent.
06:45Ça, c'est une désinformation permanente, mais qui finit par rentrer dans les esprits.
06:49Qui finit par rentrer dans les esprits.
06:51Il faut savoir une chose, la propagande c'est efficace, le mensonge c'est efficace.
06:55Et dans ce point de vue-là, les macronistes sont extraordinairement performants.
07:01– Alors, Jean-Yves, on va regarder une deuxième vidéo,
07:04cette fois-ci un peu plus centrée sur les propos de Fabien Amandon.
07:09On l'écoute tout de suite.
07:10– Le choc est une réaction humaine.
07:13Et j'ai des amis qui, ces dernières heures, m'ont écrit, m'ont posé des questions.
07:19J'ai moi-même des enfants.
07:21Je mesure à quel point certains ont pu être inquiétés.
07:25Mais le rôle de cette intervention est d'alerter et de se préparer.
07:29Moi, j'ai une grande confiance dans notre pays.
07:32On n'est pas seul.
07:33La bonne échelle, c'est le collectif.
07:36C'est l'Europe.
07:37L'Europe a tous les moyens d'éviter la guerre.
07:42L'Europe est puissante démographiquement, économiquement, militairement.
07:47– Alors là, Jean-Yves, vous avez un commentaire, bien sûr.
07:50– Ah ben, c'est le respect.
07:53Le respect.
07:54Ils sont censés être impertinents, ces gens-là.
07:57Ce sont des progressistes.
07:58Et là, quand ils reçoivent le chef d'état-major des armées,
08:02ils sont tous le petit doigt sur la couture du pantalon.
08:05Pas un mot, on entend une mouche voler.
08:07C'est impressionnant.
08:08– Pourtant, avant, à gauche, on détestait l'institution de l'armée.
08:11– Ah ben oui, quand même.
08:12– On a bien évolué depuis Maxime Lejouristier.
08:14Enfin bref, toujours est-il qu'en ce moment, c'est réellement la tournée des popotes,
08:18puisqu'on a pu voir le CEMAM dans les médias,
08:22le chef d'état-major de la Marine.
08:26On l'écoute tout de suite.
08:27Lui aussi, il tient des propos intéressants.
08:28– On a Nord Stream, le pipeline qui a été coupé en mer Baltique.
08:32Tout ça, c'est des actions qui viennent déstabiliser des écosystèmes,
08:35qui viennent nous tester un peu, qui viennent voir si on va réagir.
08:39– Et la Marine nationale, elle est prête à réagir ?
08:41– Et la Marine nationale, elle est prête au quotidien à protéger la France, les Français.
08:45– Alors, il est assez drôle parce qu'il utilise le terme qu'il faut absolument utiliser
08:50quand on est dans le politiquement correct, au quotidien.
08:52Au quotidien, il répète ça, et puis alors, il sort un mensonge incroyable.
08:59– Nord Stream, on a raconté quand le pipeline a sauté que c'était les russes,
09:05c'était évidemment pas les russes, c'était leur propre pipeline.
09:07Et maintenant, tout le monde sait que ce n'est pas eux,
09:09mais lui, il le répète, le chef d'état-major de la Marine.
09:13Un mensonge absolu.
09:15– Même sur LCI, on parle des coupables qui viennent d'être arrêtés,
09:19à savoir un ukrainien, et je vous passe cette revue de presse aussi,
09:23qui parle donc de l'enquête allemande qui est en cours
09:27et qui s'intéresse particulièrement à un détenu actuellement ukrainien,
09:32qui est un ancien chef de l'armée ukrainienne.
09:35Enfin bref, il se peut que ce soit sous faux pavillons,
09:38mais je pense que le CEMAM est tout à fait au courant de ses avancées
09:44au niveau de cette enquête.
09:45– On l'espère quand même.
09:47– On l'espère, oui c'est vrai que c'est possible,
09:49il ne faut jamais négliger le fait que ça pourrait être de la bêtise aussi.
09:54Alors dans le Figaro, et bien de façon assez fortuite,
09:58Emmanuel Macron teste une de ses grandes idées
10:01qui est revenue quand même régulièrement tout au long de ses mandats,
10:05c'est l'instauration d'un service militaire volontaire,
10:09nous dit-il cette fois-ci.
10:10D'ailleurs, ce ne sera pas sans vous rappeler un petit discours d'Emmanuel Macron,
10:16discours de campagne, c'était il y a 8 ans, en 2017,
10:20et je vous propose qu'on l'écoute.
10:21– Madame Le Pen, ils seront réfugiés au château de Montretout,
10:26mais ce sont vous et vos enfants qui iront la faire,
10:28la même guerre qui en a fait tomber tant et tant.
10:31Alors moi je n'en veux pas, nous nous sommes debout,
10:35nous sommes en marche, et nous irons au bout avec responsabilité,
10:40mais je veux autre chose avec vous pour mon pays,
10:44mais pas ça, pas ça, pas ça.
10:47– Bon, il est complètement dément, ça c'est sûr.
10:50– C'est quand même formidable que les Français aient voté pour ce personnage,
10:55présenté comme émanant du cercle de la raison,
10:59le cercle de la raison.
11:00– Alors qu'il annonçait effectivement que vous et vos enfants,
11:04vous allez perdre cette guerre, oui.
11:06Alors toujours est-il que dans un second temps,
11:09le lendemain, Emmanuel Macron a précisé un peu son idée, son projet,
11:14« Le nouveau service national volontaire n'implique aucunement
11:18d'envoyer nos jeunes en Ukraine », il a affirmé cela sur RTL,
11:23« Ce n'est pas du tout le sens de cette affaire,
11:25mais oui c'est nous qui sommes imbéciles et qui comprenons de travers ».
11:28Évidemment, BFM TV a également repris ce rejet de l'idée confuse
11:34d'envoyer nos jeunes sur le front.
11:37Bon, Jean-Yves, vous avez forcément un commentaire à faire,
11:42alors d'ailleurs avant, je vous cite cet article du Parisien
11:45qui m'a beaucoup amusée, « La possibilité d'un conflit
11:48paraît de moins en moins improbable
11:50quand les réservistes se préparent au pire ».
11:54Ça a fait beaucoup de négations, beaucoup d'estimations.
11:57– L'idée générale est quand même de faire peur, voilà,
11:59de créer un climat de peur.
12:01Alors on avait eu le Covid qui avait mis en place
12:06un système de gouvernement par la peur,
12:08et maintenant on a la menace de la guerre, c'est assez classique en fait.
12:13– D'ailleurs, Ségolène Royal en parle assez bien
12:15et je vous propose d'écouter son propos rapidement
12:17parce que c'était quand même très bien vu de sa part.
12:19– Ce que disait Machiavel,
12:20« Pour maintenir un peuple dans l'obéissance et le silence,
12:23inventez-lui un ennemi, faites-lui peur
12:26et dénoncez ceux qui veulent la paix
12:29comme des antipatriotes et des ennemis de la patrie ».
12:32On y est, un leader faible rêve de se transformer en chef de guerre
12:35et qui déclenche une guerre pour éviter des troubles intérieurs
12:38finit toujours par accélérer sa propre perte.
12:41– Jean-Yves, je vous laisse le mot de la fin peut-être
12:44sur cette séquence de tous ces militaires qui circulent dans nos médias.
12:50– On a un peu l'impression d'être dans un régime autoritaire.
12:54Quels sont les régimes où on passe son temps
12:57à voir des militaires dans les médias ?
13:00Là, ça va très loin d'ailleurs,
13:01parce que tous les chefs d'État-major font la tournée des médias.
13:06– Ils sont mobilisés, effectivement, ils sont mobilisés.
13:08Et on en a même un, c'est le chef d'État-major de l'armée de terre
13:12qui est arrivé sur une matinale à RTL en trahi, en trahi.
13:18Enfin, écoutez, c'est vraiment…
13:20On veut intoxiquer l'opinion.
13:24Ça fait un peu penser aussi au régime africain.
13:27– Et pour notre dossier du jour, revenons sur l'audiovisuel public
13:35qui, on dirait, se sent un peu menacé par les médias plus alternatifs.
13:42En ce moment, c'est un véritable festival contre Bolloré, contre CNews.
13:49Et je vous propose peut-être, pour commencer,
13:51d'écouter cet extrait de France Inter et de sa formidable chroniqueuse.
13:57– T'imagines, t'es vieux, aigri, toute la journée,
14:00tu regardes Pascal Praud, chier sur les Arabes et les Trans,
14:03et t'es là, ah oui, c'est vrai que les musulmans, quand même…
14:06Ah, je me suis chié dessus !
14:08Ah, j'ai mal aux bras gauches !
14:10Ah, t'es mort !
14:12T'arrives dans la vie d'après,
14:15et ton premier réflexe, c'est demander s'il y a une téloche
14:17pour continuer à mater l'heure des pros.
14:19Terrible, quoi, mec, t'es mort, quoi !
14:22– C'est très malaisant, l'humour sur le service public, vraiment, vraiment, vraiment.
14:27– C'est payé avec vos impôts, chers inspecteurs.
14:28– Payé avec vos impôts, alors, bon, elle a raison, d'ailleurs,
14:31parce que l'agisme s'est permis, la grossophobie s'est interdit,
14:36donc elle en profite, c'est normal.
14:37– Hum, toujours est-il que ça continue, ses propos,
14:44et dernièrement, c'était aussi Christine Ockrent,
14:47qui était dans l'émission de Léa Salamé,
14:50qu'à l'époque, samedi dernier,
14:52et je vous propose qu'on écoute ce qu'elle dit.
14:54– J'estime que les attaques, dont l'audiovisuel public est la cible,
14:59sont d'autant plus absurdes qu'elles sont faites par des gens
15:02qui sont la négation même de nos métiers, à mon avis.
15:05C'est-à-dire qu'il suffirait,
15:08plutôt que de les accabler d'adjectifs,
15:11il suffirait de faire la liste quotidienne
15:14de toutes les erreurs,
15:16de toutes les falsifications des faits,
15:19de toute la désinformation qu'il déverse,
15:23ça, ça devrait être, à mon avis, notre réponse.
15:26– Jean-Yves, je vous laisse peut-être présenter
15:28qui est cette femme qu'on voit régulièrement,
15:31notamment dans quelle époque, Christine Ockrent ?
15:32– Christine Ockrent a été, on l'appelait la reine,
15:36la reine Christine, dans les années 80-90,
15:40où elle a été présentatrice de télévision,
15:44épouse d'un ministre, Kouchner,
15:47c'est un peu, si vous voulez, on a Glucksmann Salamé,
15:51on avait Kouchner Ockrent,
15:54alors elle s'est fait notamment connaître
15:56en interviewant, en 1980 ou 1981,
16:03un ancien Premier ministre du Shah d'Iran,
16:06dans sa prison, dans la prison où il était détenu,
16:09quelques jours avant son exécution,
16:12et une interrogation qui était extrêmement agressive.
16:16extrêmement agressive, et qui était extrêmement malaisante.
16:20Et puis elle a fait sa carrière dans les chaînes
16:24comme présentatrice, elle a été femme de ministre,
16:29on l'a dit, elle a été à un moment directrice
16:32de l'audiovisuel français à l'étranger,
16:37à hauteur quand même…
16:38– 750 000 euros annuels.
16:39– 750 000 euros annuels,
16:42bon, et par ailleurs…
16:43– C'est plus que Léa Salamé,
16:45Léa Salamé touche 25 000 par mois.
16:47– Pauvre petite Léa Salamé, voilà.
16:50Et puis, elle a été mariée avec Kouchner,
16:55et on sait l'ignomini avec laquelle les enfants de Kouchner
17:00étaient traités quand ils allaient chez leur beau-père du Hamel,
17:06tout ça est vraiment assez sordide,
17:10et qu'elle revienne encore maintenant donner des leçons,
17:14c'est tout à fait extravagant.
17:16– Elle l'était… pardon, j'en rajoute,
17:19mais vraiment c'est très choquant,
17:20Camille Kouchner dans son livre La Familia Grande
17:23décrit Christine O'Krent comme une belle-mère acariâtre,
17:27pas du tout aimante, ce qui est quand même un peu ballot,
17:29parce que quand vous choisissez un homme qui a déjà des enfants,
17:31il va falloir accepter le package.
17:33Et donc, elle disait à Bernard Kouchner que ses enfants faisaient trop de bruit,
17:38qu'ils riaient trop fort.
17:40Quant à Bernard Kouchner, lui, il récupérait ses enfants,
17:43il les mettait au lit avec des somnifères, voilà.
17:45Donc d'un côté de la famille, ils avaient les viols incestueux,
17:48de l'autre côté, les mauvais traitements,
17:51c'est très très fort.
17:54Je ne sais pas si vous avez…
17:55– C'est la gauche morale.
17:55– Oui, c'est la gauche morale, c'est la gauche morale.
17:57– C'est un tendre petit personnage qu'est Christine O'Krent.
18:02Jean-Yves, je ne sais pas si vous avez mentionné également
18:04que Christine O'Krent a travaillé pour Soros.
18:07Et ça, l'ami Sautarelle a fait le boulot,
18:10on le voit dans l'organigramme que je vous passe là en illustration,
18:15on voit tout à fait le nom de Christine O'Krent,
18:18elle qui dit qu'Elon Musk sait s'entourer
18:22et choisir des gens qui ont plus de talent que lui,
18:24elle semble-t-il fait la même chose.
18:28Ce qui est intéressant en ce moment tout de même,
18:31malgré ces attaques de l'audiovisuel public,
18:35c'est qu'une commission d'enquête parlementaire
18:39est en train de s'ouvrir contre ces médias
18:42que l'on paye avec notre argent, je vous le rappelle,
18:45alors que TV Liberté ne vit que de vos dons,
18:47qui nous sont donc fort utiles pour survivre
18:49et pour pouvoir continuer à dénoncer ces exactions.
18:54Logime nous explique ceci.
18:57À partir du 25 novembre, donc c'est cette semaine
18:59que cela a commencé, la toute première commission d'enquête,
19:03toute première parlementaire sur l'audiovisuel public
19:07est en train de se lancer.
19:09Objectif, c'est examiner la neutralité de cette institution
19:12et ainsi que son financement.
19:15Il y a une cinquantaine d'auditions qui sont prévues tout de même,
19:17dont Patrick Cohen, Delphine Arnotte, Thomas Legrand, etc.
19:22Là, ceux qui ont été interrogés globalement,
19:26pour l'instant, c'est Adjari et Albor de Nervaux,
19:29donc les patrons de l'ARCOM pour commencer.
19:32Le Figaro a cette citation quand même intéressante
19:35pour parler de cette enquête.
19:37On va sortir tous les cadavres du placard.
19:40Effectivement, il y a quelques dossiers
19:41qui sont en attente depuis des années,
19:43ça risque de faire mal.
19:45D'ailleurs, le rapporteur de cette enquête parlementaire,
19:48il s'agit de Charles Aloncle, qui est député UDR,
19:53et qui ne mâche pas ses mots
19:55quand il s'adresse à toutes ces personnes qui sont auditionnées.
20:02Notamment, il nous explique que l'ARCOM considère
20:05que Philippe de Villiers est une personnalité politique,
20:08mais pas Daniel Cohn-Bendit, pas Cécile Duflo,
20:11ou pas Éric Dupond-Moretti, qui sont désormais retirés
20:15de la vie politique, mais dont on connaît fort bien l'orientation.
20:19D'ailleurs, Daniel Cohn-Bendit, je vous passe cette petite photo
20:21de lui dans les bras d'Emmanuel Macron
20:24lors de la campagne présidentielle.
20:27Donc, c'est vrai que c'est quelqu'un
20:29qui n'est pas du tout orienté politiquement.
20:31Jean-Yves, en plus d'être un ignoble pédophile,
20:34voilà, il ne nous attaquera pas pour ça.
20:36Donc, autant se faire plaisir.
20:38Jean-Yves, déjà peut-être un premier commentaire ?
20:40Juste un petit commentaire.
20:42D'abord, le député Allonge est quelqu'un de très brillant,
20:46un jeune député UDR très brillant,
20:48donc il va faire le boulot.
20:50Ça va nous changer de ce qu'on voit parfois.
20:53Et puis, la deuxième chose, c'est assez extraordinaire,
20:56parce que Villiers soutient Zemmour,
21:00donc c'est une personnalité politique.
21:04Les autres, notamment Cohn-Bendit,
21:06soutiennent la gauche ou soutiennent Macron,
21:08ça c'est neutre, parce que du point de vue du service public,
21:12le pluralisme, des dirigeants du service public,
21:15le pluralisme, c'est l'entre-soi.
21:17Donc, entre eux, c'est pluraliste,
21:20par contre, ceux qui étaient à l'extérieur,
21:22c'est une atteinte au pluralisme,
21:24et il faut le combattre.
21:26C'est une inversion complète de la logique.
21:29Charles Allonge avait aussi posé une question
21:31particulièrement piquante à Adjari,
21:34en lui demandant pour quel cabinet il avait travaillé.
21:39Et donc, Adjari répond,
21:41j'ai travaillé au cabinet de Laurent Fabius,
21:43de Florence Parly,
21:45directeur de cabinet d'Aurie Philippetti
21:47et de Fleur Pellerin.
21:49Et là, Charles Allonge lui dit,
21:50oui, c'est que ce ne sont que des gens du Parti Socialiste.
21:53Donc, effectivement, c'est cet entre-soi
21:56que vous dénoncez.
21:57Il y a un petit complément d'enquête
22:00qui sort ce soir,
22:02à l'heure où nous enregistrons sur France 2.
22:06Et c'est un complément d'enquête
22:07qui est consacré à CNews.
22:08Vous voyez, c'est un peu une obsession.
22:11Il y aura sans doute des questions
22:12le lendemain, le vendredi,
22:14des auditions lors de cette enquête parlementaire
22:16que l'on va continuer à suivre.
22:20– Je pense que ça va être une mine pour nous,
22:22cette commission d'enquête parlementaire.
22:23C'est une bénédiction.
22:24– Je pense aussi, place maintenant
22:27au passif de l'information.
22:30Un sondage donne Jordan Bardella,
22:34systématiquement vainqueur de la présidentielle,
22:37peu importe les candidats qu'on lui oppose
22:39au second tour.
22:41Jean-Yves, vous aurez un commentaire à faire,
22:43je pense, sur les sondages.
22:45Mais d'abord, moi, ce que j'aime bien analyser,
22:47ce sont les réactions de la presse
22:50qui prennent pour citation
22:53les gens qu'ils soutiennent globalement.
22:54Comme on peut le voir pour le Parisien,
22:57c'est une gig mauve.
22:58Jordan Bardella ne fait pas peur aux macronistes.
23:01Et sur France Inter également,
23:03l'édito de Patrick Cohen,
23:05qui ne fait guère de doute,
23:07à 18 mois de l'élection présidentielle,
23:09qui pourra arrêter Jordan Bardella ?
23:12Enfin, poser la question sur France Inter,
23:14c'est déjà presque donner la réponse
23:16de Thomas Legrand
23:17et de ses petits arrangements.
23:18Raphaël, Raphaël, Raphaël, Raphaël, oui, oui.
23:24Donc, Jean-Yves, un commentaire peut-être sur les sondages ?
23:27Oui, si vous voulez, ce n'est pas tellement nouveau
23:29que les sondages à 18 mois d'une élection présidentielle
23:32mettent assez haut le candidat du Rassemblement national.
23:37En l'occurrence, Jordan Bardella bénéficie aujourd'hui d'un avantage,
23:43c'est qu'il a toujours été quand même un peu en numéro 2
23:45derrière Marine Le Pen.
23:47C'est plutôt Marine Le Pen qui a pris les coups.
23:48Bon, Marine Le Pen a pris beaucoup plus de coups
23:51que Jordan Bardella.
23:53À partir du moment où Marine Le Pen doit être déclarée inéligible
23:56et que Jordan Bardella va être au premier rang,
23:58tous les tirs vont se concentrer sur lui.
24:03Et évidemment, on lui fera toutes sortes de procès.
24:07On va accuser certaines de ses dépenses parlementaires.
24:10On va faire son procès en incompétence.
24:14Il va passer en diabolisation
24:16s'il n'y a pas de raison qu'il y échappe.
24:18Il va être en première ligne et là, ça va être plus dur.
24:20Et puis, il y aura les grands débats aussi.
24:21On verra comment il fait, si j'ose dire, front.
24:28– Macron voudrait labelliser la presse.
24:32Il aimerait, donc vous savez, il est en grand débat actuellement,
24:36alors pas avec les Français,
24:38comme certains médias voudraient vous le faire croire,
24:40mais avec les patrons de presse quotidienne régionale,
24:45ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
24:47Et il veut lutter contre les dérives des réseaux sociaux.
24:50Et pour cela, il voudrait donc labelliser certains médias,
24:55c'est-à-dire ouvrir la porte à un contrôle.
24:57– Le milieu officiel.
24:58– Oui, c'est un contrôle politique de l'information.
25:01– Il y aura des médias officiels, on saura que la vérité,
25:05la Pravda, c'est dans la PQR, c'est sur France Info, France Inter.
25:13Voilà, bon…
25:13– Il y a des unes qui sont officiellement validées par Emmanuel Macron,
25:18en tout cas, c'est cette une dont vous vous souvenez tous de Libération.
25:21Faites ce que vous voulez, mais votez Macron.
25:23Mais également, toute, c'est une de l'observateur sur Macron.
25:29Macron, Macron, Macron, Macron, la fusée Macron, le dynamiteur Macron dévoile enfin son programme.
25:35Enfin bon, ça, c'est labellisé par Macron, par exemple.
25:38Voilà.
25:38Affaire à suivre.
25:39– Monsieur Soros veut attaquer le Figaro parce qu'il y a eu une série d'articles,
25:48Jean-Yves, qui sont sortis dans le Figaro cet été, qui s'intitulait « Les illusions perdues de Georges Soros ».
25:55Et dans ces articles, eh bien, il y a un passage dans lequel on peut lire que Georges Soros et l'Open Society,
26:02donc sa fondation, dont on parle souvent dans les médias,
26:06auraient soutenu et financé des organisations antisémites ou terroristes
26:10impliquées dans les crimes contre l'humanité perpétrés par le Hamas
26:15ou encore des organisations proches du régime iranien.
26:20Blablabla, c'est la seule chose intéressante dans cet article
26:23qui continue et embraye ensuite sur les fantasmes autour de la famille Soros,
26:31qui est souvent la cible des ultraconservateurs et des complotistes.
26:36Jean-Yves, peut-être que vous avez un commentaire pour ce procès en diffamation,
26:42cette plainte en tout cas pour l'instant qui a été déposée.
26:44– Alors, je ne doute pas que M. Soros ait beaucoup de moyens pour engager ce procès,
26:49mais les procès en diffamation, ce sont les plus difficiles à gagner.
26:51Parce que de ce point de vue-là, le droit de la presse est relativement protecteur
26:56et gagner un procès en diffamation, c'est très difficile.
27:00Parce que le diffamateur peut soit apporter la preuve de ce qu'il a dit,
27:05soit expliquer sa bonne foi en fonction d'un certain nombre d'arguments
27:10qu'il a pu lire, trouver, etc.
27:12Donc, je suis assez sceptique sur les chances de M. Soros de gagner
27:18sur ce procès en diffamation sur Figaro.
27:21Figaro, dont on peut saluer, qu'il est consacré à un certain nombre d'articles,
27:24à Soros d'ailleurs, c'est très bien.
27:26– Sur France Info, pourrait-on dire que les journalistes ont poussé Raphaël Glucksmann
27:35à avouer sa défaite dans son grand débat, notamment face à Éric Zemmour ?
27:41À Éric Zemmour, je vous propose d'écouter un petit extrait et de vous faire votre propre opinion.
27:46– Vous n'avez pas convaincu votre propre camp après une émission sur LCI
27:49lors de laquelle vous avez débattu avec des Français, puis avec Éric Zemmour ?
27:53– Vous n'avez pas des regrets quand vous voyez le bilan qui en est fait ?
27:56– Et ensuite, sur la discussion avec les Françaises et les Français,
28:00j'ai dit, pendant l'émission, que nous étions en train de travailler à notre programme.
28:05Donc oui, il ne fallait pas s'attendre à ce que je débite des propositions extrêmement concrètes.
28:12Nous sommes en train de les travailler.
28:13Ça ne se produit pas en quelques semaines.
28:16Sans doute, j'aurais pu faire mieux à cette émission, et cette émission était difficile.
28:20Mais vous savez, ça ne changera rien à la trajectoire qui est la nôtre.
28:24– Il n'était pas assez prêt, et il aurait pu faire mieux une pirouette
28:29avec laquelle nous sommes assez d'accord.
28:32Boualem Sansal était invité au 20h de France 2 avec Laurent Delahousse.
28:40Ce n'était pas Léa Salamé, parce que celui-là lui aurait demandé,
28:43« Et vous, ça va ? »
28:45– Ça va mieux depuis qu'il est sorti de prison, ça va mieux.
28:49– Bref, il était l'invité de Laurent Delahousse,
28:53et alors ce qui a tourné dans la presse partout, c'était qu'il devait contrôler
28:58chacun de ses mots, ce sont ses propres citations,
29:01« Ma parole les contrainte pour des raisons diplomatiques
29:04entre la France et l'Algérie ».
29:06Alors là, Jean-Yves, bien sûr, vous avez un commentaire.
29:08– Ah ben écoutez, il a le droit de parler sur France 2,
29:12sur France Inter, sur France 5, donc sur les services publics,
29:16sur des médias en quelque sorte déjà labellisés,
29:20parce que là, il est sous contrôle.
29:24Il est sous contrôle, on sait qu'il ne va pas pouvoir dire n'importe quoi.
29:28– C'est une parole sous contrainte dans des médias sous contrainte.
29:30– Voilà, absolument, c'est bien fait.
29:32– Et au final, c'est passé de l'information avec la mère d'Elias.
29:39Cela fait déjà dix mois que son fils a été tué à coups de machette
29:47par deux jeunes, suite à un faux refus d'obtempérer
29:52pour donner son portable.
29:54En réalité, c'est de la barbarie pure et simple.
29:57et figurez-vous que la mère d'Elias nous raconte un petit peu
30:02comment est-ce que les magistrats avec qui elle a échangé
30:05ont parlé de son action, de sa communication dans les médias.
30:12On l'écoute tout de suite.
30:14– La première discussion, parce que j'avais besoin aussi
30:18de discuter avec des magistrats très naïvement, finalement,
30:21pour savoir si notre démarche de dialogue était saine
30:27et légitime, ça a été très violent parce que j'ai entendu les mots
30:31« vous partez en croisade contre les magistrats »,
30:35« vous êtes une victime esservelée » et « vous êtes populiste ».
30:40– Ces mots ont été tenus à votre encontre ?
30:42– Oui.
30:43– Alors, cette affaire aura fait suffisamment de bruit
30:46pour que Gérald Darmanin réagisse à ce propos sur RTL
30:50et explique que si ces faits étaient avérés,
30:54que les magistrats concernés seraient fermement condamnés,
30:57par le ministre de la Justice, enfin condamnés à quoi ?
31:00C'est honteux, quoi.
31:01C'est l'état de la France et de la justice.
31:04– Sur la justice, je voudrais recommander à nos amis qui nous suivent
31:08deux sites.
31:10L'Observatoire des décisions de justice et l'Institut de la justice.
31:14L'Institut de la justice vient d'ailleurs de faire une vidéo assez remarquable
31:20sur comment la gauche a pris le pouvoir dans la magistrature.
31:23nous vous la mettons en lien, ça peut être tout à fait intéressant.
31:29– Et voilà, on est arrivé à la fin de cette édition d'Immédiat.
31:33Merci à tous de nous avoir suivis.
31:35Merci d'être allé jusqu'au bout.
31:38Merci de laisser un petit pouce en l'air aussi si le programme vous a convenu.
31:43et puis vous pouvez nous laisser des commentaires, vous savez, cela favorise l'algorithme de YouTube.
31:49N'hésitez pas à vous abonner également.
31:51On se dit à très vite, on se retrouve la semaine prochaine
31:54et on ne vous laisse pas sans le portrait piquant consacré à M. Mohamed Bouafsi
31:59qui est sur C'est à vous.
32:01Le mercato médiatique aura vu Mohamed Bouafsi quitter RMC et RTL pour France Télévisions.
32:12Bonne bouille, avenant, l'étoile montante du journalisme sportif
32:17file faire de la politique sur France 5 et France 2
32:21en apportant à la fois sa touche personnelle
32:24et la caution diversité et défenseur du progressisme.
32:28Né en 1992 à Marseille, Mohamed Bouafsi a suivi sa scolarité dans un lycée catholique
32:35avant de rejoindre l'Institut Européen de Journalisme à Paris.
32:40Stavière à Canal Plus et Radio France, puis à RMC
32:43où il finira rédacteur en chef du service football.
32:46A la rentrée 2020, il anime l'émission Top of the Foot sur RMC
32:52rassemblant plus de 150 000 auditeurs.
32:56Des prestations qui ont fini par taper dans l'œil de France Télévisions.
33:00Bon journaliste sportif, Mohamed Bouafsi a d'autres qualités.
33:04L'une d'entre elles pourrait bien être son image qui colle bien
33:07avec la télévision de Delphine Ernot, présidente de France Télévisions
33:12qui déclarait à sa prise de pouvoir en 2015, je cite,
33:16« On a une télévision d'hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change ».
33:23Un profil qui va bien avec les idées du progressisme affiché du service public.
33:29Au cours de l'Euro de Football 2021, le journaliste s'en est pris à l'UEFA
33:34pour avoir refusé d'illuminer les stades aux couleurs arc-en-ciel en soutien aux LGBT.
33:41À ce tropisme LGBT s'ajoute une défense de l'antiracisme,
33:46somme toute assez banale, dans les hautes sphères médiatiques.
33:51Des qualités qui lui permettront d'animer un entretien présidentiel en direct sur BFM TV.
33:58Défenseur des homosexuels, antiracistes,
34:00Mohamed Bouhafsi n'en demeure pas moins paradoxalement un quoi ?
34:05Un défenseur du Qatar.
34:06L'état propriétaire du PSG et organisateur de la Coupe du Monde 2022
34:11a pourtant très souvent été montré du doigt pour son esclavagisme.
34:17Il défendra l'émirat du Golfe en octobre 2019,
34:21relativisant l'exploitation d'esclaves par le Qatar
34:23et mettant la Corée du Sud, la Russie et les Etats-Unis dans le même panier que Doha.
34:30Bien que supporter de l'Olympique de Marseille,
34:33il a su s'attirer l'oreille du président directeur général du PSG,
34:38Nasser Al-Relafi, l'homme fort du PSG sur lequel s'appuie l'émir du Qatar.
34:44En rejoignant l'émission C'est à vous sur France 5,
34:46il va donc continuer à parler de sport, mais pas seulement.
34:49Il devrait ainsi être amené à traiter de l'actualité en général,
34:52aux côtés de la très convenue Anne-Elisabeth Lemoyne,
34:57mais aussi du désastreux Patrick Cohen.
35:00Avec plus d'un demi-million de personnes qui le suivent sur Twitter
35:03et un grand nombre de fans sur Instagram,
35:06il a su se faire un nom sur les réseaux sociaux,
35:09notamment grâce à ses informations lors des périodes de transfert du football.
35:14Docile face aux puissants, d'apparence sympathique et fort ambitieux,
35:18Mohamed Bouhafsi, retenez son nom,
35:21est probablement l'une des personnalités qui comptera le plus
35:25dans l'audiovisuel français dans les années à venir.
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