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  • il y a 3 mois
🔴 Cette semaine dans "I-Média", Floriane Jeannin et Jean-Yves Le Gallou décryptent sans concession les manipulations médiatiques et les sujets brûlants de l'actualité.

📌Introduction I-Média

📷 L’image de la semaine : Manifestations historiques contre l'immigration au Royaume-Uni
Si les médias s’accordent sur la mobilisation d’ampleur inégalée, certains commentateurs se sont attardés sur la couleur de peau des manifestants, à priori tous trop blancs…

📰 Le dossier du jour : Les bobards médiatiques autour de la mort de Charlie Kirk
Entre les inexactitudes avouées pour déformer les propos de Charlie Kirk et les mensonges sur l’appartenance idéologique wokiste de Tyler Robinson, son assassin, les médias s’en sont donné à cœur joie !


💡 Les pastilles de l’info :
- La blague de Pierre-Edouard Stérin : sa holding de tête porte désormais le nom d'un journaliste de L'Humanité
- Matthieu Pigasse sur France 2 : conflit d'intérêt et partialité médiatique de Caroline Roux
- CNews/Europe 1 vs Radio France et le service public : la guerre des médias est déclarée
- Léa Salamé, Glucksmann, "taxe Zucman" : omniprésence médiatique et conflits d'intérêts


🔴 Conclusion


🎙️ Portrait piquant : Ivanne Trippenbach
Le cas édifiant de cette journaliste du Monde et ses approximations journalistiques.



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I-Média : L’émission qui dénonce les manipulations - Restez informés :


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News
Transcription
00:00Bonjour à tous, très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'Immédiat.
00:26Bonjour Jean-Yves.
00:27Bonjour Floriane.
00:28Jean-Yves, on va demander à nos téléspectateurs pour commencer la petite routine habituelle qu'ils doivent prendre comme habitude,
00:36c'est-à-dire de cliquer sur le pouce en l'air, de laisser un commentaire, ça se passe juste en dessous de la vidéo.
00:41Et puis vous pouvez également partager si la vignette vous a accroché.
00:45Au programme de cette semaine, nous parlerons bien sûr de la grande manifestation à l'appel de Tommy Robinson qui a eu lieu en Angleterre.
00:56Et puis nous enchaînerons avec les bobards qui ont été légions dans les médias autour de la mort de Charlie Kirk dont on vous parlait la semaine dernière.
01:08Bien sûr, il y aura le portrait piquant à la fin de ce numéro qui sera consacré à Yvonne Trippenbach, une journaliste du Monde qui a une vision des faits journalistiques bien à elle.
01:21Vous le verrez si vous êtes prêts. On y va.
01:26À l'appel de Tommy Robinson, les Britanniques ont défilé à Londres.
01:32Il a rassemblé près de 150 000 personnes, nous dit France Info, dans une manifestation anti-migrants.
01:38Ouest France parle d'une manifestation géante.
01:41L'extrême droite britannique impose son récit anti-migrants.
01:45Effectivement, les images sont très impressionnantes, Jean-Yves.
01:48Il y a une véritable marée humaine.
01:50D'ailleurs, c'est un terme qui est repris par BFM TV avec beaucoup de drapeaux anglais qui flottent dans les airs.
01:58Pas le drapeau britannique, forcément.
02:01D'ailleurs, c'est important de le signaler.
02:04Jean-Yves, peut-être un premier commentaire sur ces chiffres.
02:07Il y avait, selon les organisateurs, ils ont atteint le million de manifestants.
02:13Donc, sans doute que 150 000 personnes qui défilaient, même si c'est décrit comme une grande manifestation,
02:19c'est peut-être un chiffre revu, comme on en a l'habitude, à la baisse.
02:22Oui, alors il y a toujours la querelle des chiffres.
02:24Honnêtement, je n'ai pas calculé les surfaces des rues occupées à Londres.
02:27Donc, je n'ai pas d'appréciation juste du fait.
02:31Il y a toujours la bataille des chiffres.
02:32Je note qu'au départ, on entendait quelques milliers de personnes, voire quelques dizaines de milliers de personnes,
02:38que le Daily Mail a imposé, pendant un certain temps, 115 000 personnes,
02:42et qu'aujourd'hui, les médias français reprenant l'AFP mettent 150 000 personnes.
02:48C'est sûrement une estimation basse.
02:50Ceci étant, même si c'est une estimation basse, c'est la première manifestation européenne de cette importance.
02:57Parce que des manifestations sur l'immigration, il y en a depuis un certain temps,
03:01ce n'est pas facile à organiser.
03:03Il y en a eu en France, avec quelques centaines de personnes.
03:06Il y en a eu en Allemagne, à Dresde, ou en Autriche, à Vienne, avec quelques milliers de personnes.
03:14Il y en a eu à Dublin, avec quelques milliers ou quelques dizaines de milliers de personnes.
03:18Il n'y a jamais eu autant de monde dans les rues, en Europe, contre l'immigration.
03:22Et ça, c'est un phénomène tout à fait important.
03:26C'est un peuple européen qui s'approprie la question de l'immigration.
03:32Je reprendrai l'expression au cours de cette émission de Kirk,
03:37l'influenceur américain qui a été tué.
03:40C'est un turning point, un point d'inflexion.
03:43Alors, Jean-Yves, je vous propose de regarder Henri Guénaud,
03:47qui a été interviewé sur BFMTV, sur cette question centrale.
03:52Est-ce que ce même genre de manifestation pourrait un jour avoir lieu en France ?
03:56On écoute sa réponse.
03:58Henri Guénaud, est-ce une manifestation comparable, vous paraît, imaginable en France ?
04:02Oui, bien sûr.
04:04C'est imaginable dans toute l'Europe.
04:05D'ailleurs, c'est en train d'arriver dans toute l'Europe.
04:08Vous l'aviez vu venir depuis longtemps.
04:09Oui, mais ça fait très très longtemps que la tension monte au sein de nos sociétés.
04:16Ça fait très longtemps que la crise politique s'aggrave dans toutes les sociétés occidentales.
04:22Que peut-il y avoir au bout de ces crises ?
04:24Si rien n'est fait pour les arrêter, rien n'est fait pour les conjurer,
04:28au bout vous aurez la violence.
04:30Jean-Yves, effectivement, Guénaud souligne un peu le côté international de ces crises
04:36qui traversent l'Europe, la France, mais aussi le monde, d'une certaine façon.
04:41Est-ce qu'il peut y avoir des manifestations sur l'immigration de cette importance en France ?
04:46Oui, sans doute, un jour venu, après un événement qui choquera particulièrement l'opinion.
04:53Je note d'ailleurs qu'Éric Zemmour était sur place.
04:57Il a pris la parole.
04:59De même qu'une influenceuse néerlandaise, Eva, et beaucoup d'autres personnes.
05:04Et donc, la manifestation avait aussi un côté international.
05:08Et donc, ça peut servir de modèle en France et dans d'autres pays européens, bien entendu.
05:15Alors, je vous propose, Jean-Yves, maintenant de regarder une vidéo de LCI
05:18avec un de leurs experts qui revient sur les drapeaux,
05:23mais aussi les phénotypes des personnes qui étaient présentes.
05:25Regardez les drapeaux anglais, pas britanniques.
05:29Regardez le phénotype des gens qui sont dans la rue.
05:31Et imaginez, quand vous êtes britannique, que vous êtes là depuis trois générations,
05:36que vous êtes pakistanais ou indien ou arabe,
05:41aujourd'hui, ce n'était pas une belle journée.
05:43Et c'est une journée qui ne ressemble pas à l'équipe de foot d'Angleterre,
05:47à l'équipe de cricket d'Angleterre.
05:49Mais voilà, il y a un phénomène qui est là.
05:51Et qui fait descendre du monde dans la rue.
05:53Je ne serais pas très surpris, et la pure supputation de ma part,
05:57pure rumeur, qui ne vaut rien et qui n'engage évidemment que moi,
06:01qu'il y ait un petit peu d'argent russe, pourquoi pas,
06:03qui vienne financer cela.
06:05Oui, alors, il est assez extraordinaire, cette personne.
06:08D'abord, les phénotypes, les races n'existent pas,
06:10mais les phénotypes existent.
06:11Et c'est vrai que c'est un phénotype anglais classique.
06:16Les drapeaux, eh bien oui, effectivement, les Britanniques ont tendance à penser
06:21que leurs drapeaux, l'Union Jack, ne les représente plus tout à fait,
06:25parce qu'elle représente peut-être tous les gens qui se trouvent sur le territoire britannique.
06:29Et donc, ils se reportent sur leur drapeau d'origine,
06:32la Croix de Saint-Georges, qui est le drapeau anglais.
06:35De même que les Écossais ont tendance à reprendre les bâtons de l'Écosse,
06:41qui les représentent davantage que l'Union Jack,
06:45qui est un peu appropriée, ou que tout le monde s'est un peu approprié.
06:50Alors, tout ça est assez extraordinaire dans les propos de ce personnage,
06:56qui fait du racisme anti-blanc, puisqu'il dit, au fond,
07:00les blancs, le phénotype, comme il dit, n'auraient pas le droit de défiler
07:04parce que ça gênerait les Jamaïcains, les Pakistanais, que sais-je encore.
07:09Dernier point totalement ridicule sur les Russes,
07:13les Russes assis, les Russes, c'est les Russes.
07:15En fait, s'il y a eu une influence étrangère dans cette manifestation,
07:20ce n'est pas celle des Russes, c'est celle de Musk,
07:23puisque Musk a soutenu,
07:26et évidemment, Musk a une influence importante par les réseaux sociaux,
07:30c'est Musk qui a fait connaître les persécutions
07:33dont Robinson était la victime.
07:36Robinson a fait de la prison, je le rappelle, pour délit d'opinion.
07:40Ça, c'est Musk qui a contribué à le faire connaître.
07:42Et Musk, d'ailleurs, est intervenu à cette manifestation,
07:46non pas en présentiel, mais en vidéo.
07:49Donc, si on veut parler d'une influence, entre guillemets, étrangère,
07:52parlons de l'influence de Musk pour imposer le journalisme citoyen,
07:59c'est-à-dire les faits, mais les Russes, non.
08:01Je suis toujours assez étonnée, d'ailleurs, qu'on parle d'ingérence étrangère
08:06quand il s'agit du propre peuple d'un pays qui défile et qui occupe ses propres rues.
08:12Ça me fascine toujours.
08:14Toujours est-il que quelqu'un d'autre s'est pris le tapis
08:17sur les statistiques ethniques aux doigts mouillés.
08:21Je vous propose de l'écouter.
08:22C'était sur Europe 1, cette fois-ci.
08:24Ce qui est intéressant dans ce pays, c'est comme aux Etats-Unis,
08:29c'est-à-dire qu'ils font beaucoup de statistiques ethniques,
08:33ce qui est totalement interdit en France.
08:35Et ces statistiques ethniques nourrissent aussi le feu des uns contre des autres.
08:41Et donc, ça, c'est quelque chose que nous n'avons pas en France.
08:44Tant mieux, vraiment, je m'en félicite.
08:45Une telle manifestation en France, vous dites que c'est un danger,
08:48puisque Tommy a appelé Éric Zemmour, pardonnez-moi,
08:51qui était à la manifestation, d'organiser la même marche en France.
08:53Ce ne sont quasiment que des Blancs, que des hommes.
08:58C'est ce type de manifestation en disant qu'on ne veut plus d'immigration
09:02avec des relents, en tout cas d'extrême droite extrêmement fortes.
09:10C'est un génie.
09:11C'est un député Renaissance, d'ailleurs, donc il est forcément génial,
09:14parce qu'il explique que les statistiques ethniques, c'est vraiment très mal.
09:18Mais, en fait, là, il ne fait pas de statistiques.
09:20Il utilise son œil.
09:21Et son œil voit des Blancs, ce qui est vrai.
09:25Et c'est la réalité qui lui saute au visage.
09:28Voilà.
09:29Et ces manifestations-là, c'est la réalité qui saute au visage.
09:33Dur, dur de se prendre.
09:34Turning point.
09:35C'est le point d'inflexion.
09:36La réalité qu'on cachait est en train de sortir.
09:39Oui.
09:39Et le point d'inflexion fait que certains se prennent les pieds dans le tapis.
09:42En tout cas, place maintenant à notre dossier du jour.
09:45Suite à l'assassinat politique de Charlie Kirk, dont on vous parlait la semaine dernière, pardonnez-moi,
09:56eh bien, il y a eu de nombreux bobards dans la presse,
10:00et en premier lieu dans la presse française.
10:02Par exemple, cet article, pour commencer, qui parle des Américains renvoyés de leur emploi
10:09après avoir critiqué l'influenceur pro-Trump sur les réseaux sociaux.
10:13Et je vous propose de regarder également une vidéo de France Télévisions
10:19pour vous montrer que BFM n'était pas les seuls à tenir ce discours.
10:24Ils s'étaient réjouis de l'assassinat de Charlie Kirk,
10:27ou avaient simplement refusé de s'en attrister,
10:29pour un commentaire sur les réseaux sociaux.
10:31Ils ont été licenciés du jour au lendemain.
10:33Depuis l'assassinat de l'activiste conservateur Charlie Kirk,
10:36une chasse à l'homme s'est organisée sur Internet, menée par des militants républicains.
10:40J'aime traquer sur Internet les gens qui se moquent de la mort de Charlie Kirk
10:44et les dénoncer à leur employeur.
10:45Bien qu'ils fassent polémique, ces licenciements sont a priori légaux,
10:49car ici, aux Etats-Unis, un employeur peut renvoyer un salarié à n'importe quel moment,
10:53et pour à peu près n'importe quelle raison.
10:55Alors les mots sont forts, on parle de chasse à l'homme, tout de même, Jean-Yves.
10:59Il faudrait remettre les choses à leur place et dans leur contexte.
11:04Ce sont des gens qui se sont non seulement réjouis de la mort d'un homme,
11:08de la disparition pour sa femme et ses deux enfants de cette personne,
11:15mais aussi qui se sont donc publiquement réjouis,
11:19mais aussi qui ont quasiment appelé à d'autres meurtres de la sorte.
11:24Vous avez peut-être un commentaire à faire ?
11:26– Oui, alors ce n'est pas simplement des gens qui ont critiqué
11:30ce que pouvait dire Charles Kirk,
11:33c'est des gens qui se sont réjouis de sa mort,
11:35qui ont insisté à d'autres choses.
11:37Ce qui est quand même intéressant dans cette affaire,
11:39là aussi, c'est le turning point, le point d'inflexion,
11:43c'est que jusqu'ici, c'est la gauche qui traquait ceux qui pensaient mal
11:47et qui aboutissait à des interdits professionnels
11:52ou à des interdits bancaires.
11:54Là, il y a eu une contre-offensive,
11:57puisque ce sont les Républicains qui ont au fond rendu à la gauche
12:03la monnaie de sa pièce.
12:06Voilà, et ça je pense que c'est assez important.
12:08Et objectivement, comme ce qui se passe aux États-Unis
12:11arrive en Europe avec 5 ans ou 10 ans de retard,
12:16je pense que les gens de gauche aujourd'hui
12:19devraient commencer à s'inquiéter un petit peu
12:22parce qu'ils risquent de leur arriver à eux
12:24ce qu'ils ont imposé, ce qu'ils imposent encore à leurs adversaires
12:28aujourd'hui.
12:29Turning point, le point d'inflexion.
12:31Les cancelisateurs ont été cancelés à leur tour.
12:35Toujours est-il qu'en France,
12:37certains se sentent bien à l'abri
12:39et nous l'ont fait comprendre.
12:40C'est le cas d'un journaliste de Blast
12:42dont je vous propose d'écouter quelques secondes de son propos
12:44parce que trop, ce serait pénible.
12:47T'as vu Charlie Kerr qu'il est mort ?
12:48Il s'est pris une balle dans la gorge.
12:49Il s'est vidé comme le vilain de Tigoré qu'il était.
12:51Alors je ne sais pas si tu sais qui c'est
12:52mais pour faire simple,
12:53c'est un influenceur d'extrême droite aux Etats-Unis
12:55qui cumule un peu tout ce qu'il mérite de l'autodéfense.
12:58C'est un complotiste, suprémaciste, sexiste
13:00et à peu près tout ce qui fait du mal aux gens
13:02et qui finit par « is ».
13:03Je pense que je vais me mettre à parler comme ça,
13:05Jean-Yves, maintenant, pour faire la suite d'Immédiat
13:07parce que ça marche vachement bien, franchement.
13:09Oui, c'est bien, c'est bien.
13:11C'est une action.
13:12Continuez.
13:13Alors quand même, il faut savoir que Blast,
13:15ce qui n'est pas le cas d'Immédiat,
13:16reçoit 620 000 euros de subvention de l'Etat
13:23dans le cadre du Fonds de développement stratégique des médias.
13:26620 000 euros pour parler comme ça, là,
13:30et raconter des inepties
13:32parce qu'il n'était pas suprémaciste,
13:34contrairement à ce qu'il raconte.
13:36Il, simplement, il ne respectait pas tout à fait
13:39toujours les codes du politiquement correct,
13:41mais il n'était ni suprémaciste ni complotiste
13:44comme tout ce qu'il raconte.
13:46Blast, 680 000 euros que vous payez,
13:49vous contribuables,
13:50ils sont par ailleurs soutenus
13:51par un certain nombre de puissances financières
13:54comme Pigas et autres, on y reviendra.
13:57Oui, c'est de l'argent que TV Liberté ne touche pas
14:01et c'est pourquoi je continuerai à parler
14:02de la façon la plus décente possible
14:05si cela vous convient.
14:07Marion von Rentergem, Jean-Yves,
14:10a aussi partagé quelques fake news
14:14parmi son palmarès.
14:16On dit quelques bobards, on dit quelques bobards.
14:18Oui, des bobards, oui.
14:20Parmi son palmarès, elle a réussi à partager
14:22une photo de Taylor Robinson,
14:25donc l'assassin présumé encore aujourd'hui
14:28puisque le procès n'a pas eu lieu,
14:30avec un t-shirt de Donald Trump.
14:34Problème, il s'agit d'un photomontage
14:36puisque la photo originale,
14:39c'est un t-shirt qui n'a pas de message du tout.
14:42D'image encore ratée, Marion.
14:44Alors, il y a eu une campagne dans les médias
14:46pour expliquer, on va y revenir,
14:48qu'en fait, il était issu d'une famille conservateur
14:51et finalement que c'était un conservateur
14:53qui avait tué un autre conservateur.
14:54C'est ça le message que les médias ont essayé de passer.
14:55Dans le cas de Marion van Renterguerm,
15:00c'est absolument fabuleux.
15:02Elle est dans le bobard complet.
15:05Et alors, ce qui est fabuleux,
15:06c'est qu'elle a obtenu, au cours de sa carrière,
15:09tous les grands prix.
15:10Tous les grands prix.
15:11Le prix Albert Londres,
15:13le prix Louis Hachette,
15:15le prix Varenne de la Presse,
15:17le prix Louise Weiss,
15:18le prix Simone Veil,
15:20le prix franco-allemand du journalisme.
15:23Elle a obtenu tous les grands prix.
15:25On comprend pourquoi.
15:26Elle ment au service du politiquement correct.
15:29Et donc, alors, il lui manquait un prix.
15:32Le bobard dort.
15:33Donc, elle s'est dit, il faut que je tente ma chance.
15:35On va tâcher de la mettre dans le palmet.
15:37Je pense qu'elle a ses chances.
15:39Elle a ses chances.
15:40C'est bien tenté, en tout cas.
15:42C'est bien tenté, effectivement.
15:43Il y a une autre journaliste qui a toutes ses chances,
15:45c'est la journaliste Ivan Trippenbach,
15:47dont vous retrouverez le portrait piquant juste après.
15:50Elle était sur France Inter,
15:54interviewée par Benjamin Duhamel,
15:56en qualité d'experte, donc, de Charlie Kirk.
16:00Elle commence par parler de cet homme,
16:04de cet influenceur,
16:04en mentionnant que son meurtre est inexcusable.
16:08Elle a au moins cette décence-là.
16:10Et elle dit que ce dernier considérait que l'amour entre deux hommes
16:14était une abomination,
16:16ou encore que les femmes noires n'avaient pas les capacités intellectuelles
16:20pour être prises au sérieux.
16:22Et heureusement, sur le plateau était présent un politologue,
16:27Yasha Munk,
16:28qui est aussitôt intervenu en rétablissant la vérité.
16:32C'est-à-dire que Charlie Kirk avait critiqué, en réalité,
16:36la discrimination positive, et pas les femmes noires.
16:39Il était d'ailleurs proche de Candace Owen,
16:42qui est une influenceuse américaine aussi, noire.
16:46Donc, bon, son propos ne tient pas.
16:49Et il rappelle, ce politologue,
16:52que c'est très important d'être exact sur quelqu'un qui vient d'être tué,
16:55et de ne pas dire qu'il a dit des choses qu'il n'a pas dites.
16:58Il y a une chroniqueuse du Washington Post qui vient d'être licenciée,
17:02d'ailleurs, pour avoir fait le même genre de bobard que Yvonne Trippenbach.
17:08Mais Yvonne Trippenbach, elle est restée imperturbable sur le plateau
17:11face à Benjamin Duhamel, qui ne réagit pas.
17:14Et elle dit, oui, oui, mais c'est pour aller vite
17:15et expliquer le fond du positionnement politique de cet homme.
17:19Voilà.
17:19– Alors, vous comprenez que c'est tout à fait différent de dire
17:21les femmes noires sont sottes ou moins intelligentes,
17:25et de dire, les femmes, ou les hommes d'ailleurs,
17:29qui bénéficient de la discrimination positive,
17:32par définition, ils sont moins bons que ceux
17:35qui n'ont pas besoin de la discrimination positive.
17:37Donc, il y a un problème factuel.
17:39Alors, là, si vous voulez, Trippenbach, c'est intéressant
17:41parce que c'est une journaliste éminente du Monde
17:44qui a été chef du service politique du Monde
17:46jusqu'à ce qu'on lui demande de se retirer
17:48parce que son compagnon était le conseiller en communication
17:52du Premier ministre lorsqu'Atal était Premier ministre.
17:55Mais c'est l'extrême-centre, voilà.
17:57Mais l'extrême-centre, l'extrême-gauche,
17:59c'est un petit peu la même chose.
18:02L'extrême-centre, c'est l'extrême-gauche en costume ou en tailleur, voilà.
18:07– Alors, certains médias se sont fait plaisir
18:13sur de la discrimination négative, vous allez voir cette fois-ci,
18:17notamment LCI qui parle du tueur de Charlie Kerck
18:21en disant que c'est un bon blanc de droite.
18:24On écoute tout de suite cet expert sur LCI.
18:25– La gauche est le parti du meurtre.
18:29– Le problème, c'est qu'apparemment, il n'était pas forcément de gauche.
18:32– Non.
18:32– C'était un bon blanc de droite qui a toujours vécu
18:37dans une famille plutôt conservatrice, républicaine,
18:43qui a baigné dans les armes, dans toute son enfance.
18:48Et ça donne un cocktail, effectivement, qui est extrêmement dangereux.
18:52– Et je vous propose maintenant de regarder cette vidéo de TF1
18:57qui parle d'une famille blanche encore et conservatrice,
19:01comme quoi, parfois, on a le droit de mentionner
19:03certaines couleurs de peau et d'autres fois, non.
19:06– Un étudiant brillant, aîné d'une fratrie de trois garçons
19:09et dont la mère postait régulièrement sur les réseaux sociaux
19:12la vie d'une famille blanche et conservatrice.
19:16Jeune homme de 22 ans, sans affiliation politique.
19:20Une guerre contre une gauche démocrate
19:22dont rien ne dit encore qu'elle était le ferment de cet assassinat.
19:25Il faudra interpréter les messages laissés sur les munitions du tireur,
19:31Bella Ciao inscrite sur l'une, ou Eh, fasciste, attrape ça,
19:36pour comprendre tous les mobiles qui ont pu animer ce jeune homme.
19:39– C'est incroyable, ils font semblant de ne pas comprendre.
19:42Et quand même, revenons sur cette expression,
19:43un bon blanc de droite de Rouillard.
19:46Ça me choque, moi.
19:47Si on disait un bon noir de gauche, je pense que ça choquerait beaucoup de gens.
19:51– Ça choquerait, mais il faut savoir que c'est efficace
19:53parce que je pense qu'aujourd'hui, à travers ce qu'ont dit les grands médias,
19:56les médias de grand chemin,
19:58une bonne partie de l'opinion pense qu'en fait,
20:00c'est un blanc conservateur qui a tué un blanc conservateur.
20:03Alors que c'est un blanc progressiste
20:06qui était le compagnon ou la compagne, je ne sais plus, d'un trans.
20:11Voilà.
20:11Ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
20:13C'est un militant rockiste.
20:14Et Bella Ciao, c'est le slogan, le chant de l'extrême-gauche et des antifas.
20:21Mais le mensonge est efficace.
20:23Je voudrais une mention particulière quand même pour le colonel Goya
20:26qui se répand depuis des années sur LCI
20:30en répondant des invraisemblances ou des choses assez douteuses
20:34sur la guerre en Ukraine
20:36et qu'il a à parler en montrant qu'il ne connaissait absolument pas le sujet
20:43mais qu'a donné le récit officiel.
20:47C'est un blanc qui a tué un autre blanc avec des armes autorisées aux Etats-Unis.
20:52C'est le récit officiel en occultant le fait
20:54que c'est un crime d'invoquiste contre un conservateur.
21:00Les toutologues sont en principe des bons toutous du système.
21:03Oui, voilà. Très bien.
21:04Étonnamment.
21:04Goya est un bon toutoulogue et c'est un bon toutou.
21:09Place maintenant au passy de l'information.
21:15Une petite blague de milliardaire pour commencer.
21:19Pierre-Edouard Sterrin a renommé sa holding de tête pour toutes ses actions
21:25par le nom du journaliste de l'humanité qui le suit de très très près quand même.
21:33Il s'agit de Thomas Le Mailleux.
21:35Sterrin a nommé sa holding la holding Le Mailleux.
21:39Ce qui est assez drôle.
21:41Alors l'humanité a déclaré que c'était une provocation inacceptable,
21:45voire une tentative d'intimidation.
21:46Ça ne les a pas fait rire du tout.
21:48Pourtant, il faut noter quand même que l'humanité a consacré depuis le 25 janvier 2025, donc de cette année,
21:5648 épisodes à Sterrin.
21:5848 articles qui lui sont 100% consacrés.
22:02Ça fait quand même 6 articles par mois en 8 mois de traitement.
22:05Donc 6 x 8, 48.
22:07Bienvenue chez les fous.
22:09Sans compter 72 mentions depuis la même date, depuis janvier 2025.
22:1572 mentions de Sterrin dans divers articles qui ne sont pas forcément des articles
22:20centrés sur ce personnage.
22:25Un petit rappel peut-être pour conclure rapidement sur ce sujet.
22:28L'humanité, combien de subventions ?
22:305,7 millions d'euros.
22:325,7 millions.
22:33Alors c'est intéressant, si vous voulez, parce que l'humanité n'a plus de lecteurs.
22:36Mais elle n'a plus d'acheteurs, sauf quelques bibliothèques municipales dans les villes progressistes, bien sûr.
22:45Mais au fond, l'argent qu'ils reçoivent, à la fois les subventions publiques,
22:51mais aussi certains financements patronaux, malheureusement, sert à monter des campagnes.
22:58Et donc, l'humanité s'est spécialisée dans des campagnes anti-Sterrin.
23:05Il y a trois officines en France de diabolisation.
23:09À gauche, trois officines principales.
23:11Il y a l'humanité, subventionnée.
23:14Il y a Libération, subventionnée.
23:16Et il y a Mediapart, qui est dans le même camp, en quelque sorte.
23:20Et qui ont de l'impact parce qu'ils sont repris par les autres.
23:25Ils servent par les autres.
23:27Voilà.
23:27L'humanité, c'est lue par personne, mais c'est lue par ceux qui parlent aux autres.
23:34C'est lue par les journalistes, de la radio, de la télévision, etc., qui reprennent le truc.
23:37Voilà.
23:38Avec l'argent du contribuable.
23:40Mathieu Pigasse, en plein conflit d'intérêts, incognito ou presque, sur France 2.
23:49Vous allez voir, il n'y a quasiment que le Figaro qui a fait mention de son passage télévision sur France 2.
23:56Avec Caroline Roux, comme présentatrice.
23:59C'était un numéro de l'événement, une émission politique du soir.
24:03Donc, cette émission, elle était intitulée « Instabilité politique, crise budgétaire, ma République va craquer ? ».
24:12Il y avait plusieurs invités, parmi lesquels Jordan Berdella, Jean-Luc Mélenchon, mais aussi, effectivement, Mathieu Pigasse.
24:18Et je vous propose de regarder comment est-ce que Caroline Roux l'introduit.
24:23Bonsoir, Mathieu Pigasse.
24:24Bonsoir.
24:24Merci d'avoir accepté cette invitation.
24:26Vous êtes président du groupe de Média Combat.
24:27Vous êtes aussi banquier d'affaires.
24:28Et à ce titre, vous avez conseillé certains gouvernements pendant la crise financière,
24:33notamment en Grèce.
24:34Vous êtes assez rare à la télé.
24:35Vous prenez rarement la parole.
24:36Je vous remercie d'être là.
24:37Merci de m'avoir invité.
24:38Ce n'est pas facile d'avoir des patrons qui viennent sur des émissions politiques.
24:42Seulement, Jean-Yves, évidemment, on le sait et on le répète dans les médias.
24:46Eh bien, Mathieu Pigasse est également actionnaire du Monde et surtout de MediaOne.
24:50Et MediaOne, c'est une société de production qui est derrière plusieurs émissions du service public,
24:55comme « C'est dans l'air » qui est animée par Caroline Roux elle-même.
24:59Donc, elle a invité son patron.
25:01C'est un peu ça, oui.
25:02C'est pour ça que c'est difficile d'avoir des patrons.
25:03Elle a été très polie avec son patron.
25:05C'est très bien.
25:05C'est difficile d'avoir des patrons, comme elle dit, mais c'est plus facile d'avoir son patron, vraisemblablement.
25:10Et du reste, donc on connaît bien Mathieu Pigasse parce qu'on le sait,
25:15il a déclaré « Je veux mettre les médias que je contrôle dans le combat contre la droite radicale ».
25:20Il a donc, je le disais, « C'est dans l'air », mais également « C'est à vous », c'est l'hebdo. »
25:26– Ça commence aujourd'hui. Enfin bref, quand même pas mal d'émissions qui sont tenues par ce bonhomme.
25:36– C'est un peu le milliardaire, enfin il n'est pas milliardaire, il n'est qu'un millionnaire, du service public.
25:41– C'est un peu ça, oui.
25:42– Il travaille, je crois que ses entreprises, elles ont un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros avec le service public.
25:49C'est quand même pas négligeable.
25:50– Tout à fait.
25:51– Alors, ceci étant, il n'est pas heureux Mathieu Pigasse, je vais vous dire,
25:54parce qu'au début, banquier d'affaires, inspecteur des finances, banquier d'affaires,
25:58il s'est vu à un moment président de la République, sur le créneau de Macron.
26:02Et ça, ce n'est pas fait pour lui, c'est Macron finalement qui a pris l'affaire.
26:07Et on voit bien, comme il est un peu aigri, Macron, il occupe le créneau extrême-centre,
26:13et Pigasse, il occupe le créneau extrême-gauche.
26:17C'est le banquier d'affaires d'extrême-gauche, c'est quand même intéressant.
26:20– Justement, Jean-Yves, il a profité de son passage dans l'émission de Caroline Roux
26:23pour en faire une petite tribune politique, et je vous propose qu'on en écoute un extrait quand même.
26:28– Moi, je ne me laisse pas berner par les sirènes du Rassemblement National,
26:32et je ne me compromets pas avec le Rassemblement National, pour deux raisons.
26:36La première, c'est que c'est un parti dont l'existence même repose sur la xénophobie,
26:42la haine de l'autre, le repli sur soi.
26:44Alors, ce qu'il nous propose, c'est une société de bouc émissaire,
26:47dans laquelle il y a toujours un coupable, et le coupable, c'est toujours l'autre.
26:50Et l'autre, d'ailleurs, c'est toujours le plus vulnérable,
26:52c'est le migrant, le musulman, l'homosexuel, etc.
26:56Ce qu'il nous propose, c'est une société de la peur.
26:58– Jean-Yves, vous avez évidemment une réaction.
27:02Il fait prospérer la gauche à nos frais, en fait.
27:03– Est-ce qu'on compte, est-ce qu'on le décompte dans les temps de parole ?
27:08Il a appelé à voter pour le NFP, etc.
27:11Est-ce qu'on le décompte dans les temps de parole ?
27:13– Que fait l'ARCOM ?
27:15– Que fait l'ARCOM ? Oh, l'ARCOM !
27:17– C'est la guerre entre CNews, Europe 1 et Radio France.
27:24Et oui, depuis l'affaire Cohen-Le Grand,
27:28la directrice de Radio France dénonce une campagne de déstabilisation
27:33et des critiques obsessionnelles de la part du groupe Bolloré.
27:37Quant au directeur éditorial de la radio publique,
27:41il s'agit pour lui de pointer du doigt l'hostilité des médias
27:45de la galaxie Bolloré, contre lesquels Radio France
27:48n'entend pas rester les bras croisés.
27:51Une interview exclusive par Le Parisien de Vincent Meslet,
27:56directeur éditorial.
27:58Donc, est-ce que vous pouvez peut-être nous éclairer déjà sur ce terme ?
28:00– Si vous voulez, dans une radio, il y a les gens que vous entendez
28:03et dans une télévision, il y a les gens que vous voyez.
28:07Mais les gens les plus importants, ce n'est pas ceux que vous voyez.
28:10C'est ceux qui disent à ceux que vous voyez, ceux qu'il faut dire.
28:13Et c'est précisément le rôle du directeur éditorial
28:18ou le rôle du directeur de rédaction, par exemple, d'un journal télévisé
28:21que vous ne voyez pas.
28:22C'est lui qui dit à ceux qui parlent ce qu'il faut dire.
28:26Donc, c'est un personnage inconnu, mais très important.
28:30– Alors, Vincent Meslet, en 2015, il avait son portrait
28:34qui a été tiré par Libération.
28:35et il déclarait ceci, je crois beaucoup au pouvoir de l'imaginaire
28:42et pour cause, il a fait sa carrière en promouvant
28:45plus belle la vie, ce Vincent Meslet.
28:48Jeune homme…
28:49– Plus belle la vie, je rappelle, c'est là qu'on voit un jeune blanc
28:52à Marseille taxer des cigarettes à des racailles.
28:55C'est tout à fait la réalité quotidienne.
28:57– C'est une belle inversion de la réalité.
29:00Jeune homme, bien que passionné par la politique,
29:03il se dit que pour changer la société,
29:05il vaut mieux travailler à la télé qu'être élu.
29:07S'il avait pris l'autre voie, il aurait été socialiste.
29:10Il a toujours voté pour eux, sauf une fois écolo,
29:14qui est une citation dans l'article.
29:17C'est extraordinaire, non ?
29:18On a un patron du service public qui déclare à tout de go
29:24qu'il vote exclusivement pour la gauche et ça va à tout le monde.
29:28– Et qu'il a choisi de travailler dans les médias
29:30parce que finalement, c'est beaucoup plus important
29:32d'être dans les médias que d'être élu dans une assemblée, voilà.
29:35– Alors Pascal Praud…
29:36– C'est de la reconnaissance du pouvoir et de la dictature
29:40et de ce que j'ai appelé il y a un certain temps
29:42la tyrannie médiatique.
29:44– Pure Média publie un article qui reprend l'énervement
29:48de Pascal Praud qui a demandé à Rachida Dati
29:51de virer Vincent Meslet de Radio France.
29:54Vincent Meslet, toujours est-il qu'il a répondu en disant
29:58que Europe 1 et CNews ne font pas le même métier que lui
30:02parce que ce sont des médias d'opinion,
30:04je dirais même des médias militants d'obsession, ajoute-t-il.
30:08Ils n'ont pas le même souci du débat contradictoire,
30:10d'une rigueur qui se fonde sur les faits
30:13et la confrontation à la réalité.
30:14Jean-Yves également en commentaire, évidemment.
30:16– Il n'y a de médias que d'opinion
30:18parce que derrière une information,
30:21le fait de traiter une information dans un sens ou dans un autre,
30:23d'en parler ou d'en ne pas parler,
30:25ça dépend de l'opinion de celui qui fait l'information.
30:28Alors c'est vrai que CNews, ce sont des médias d'opinion,
30:31mais c'est vrai aussi de France Info, de France Inter,
30:36de France Télévisions, etc.
30:37Il n'y a de médias que d'opinion.
30:41Le fait de parler de médias d'information, c'est une tromperie.
30:44– D'ailleurs, puisque vous mentionnez France Inter,
30:47je vous propose de regarder un des chroniqueurs de France Inter
30:49qui réagissait à la vidéo de Thomas Legrand et de Patrick Cohen.
30:54les mots me manquent, je vous laisse voir.
30:58– Fils de pute.
30:59Fils de pute n'est pas une insulte que j'utilise dans la vie courante.
31:03Au moins pour deux raisons.
31:05D'abord parce que le fait d'être l'enfant d'une personne
31:07ne vous rend pas responsable de la personne dont vous êtes l'enfant.
31:10D'autre part parce que la condition de travailleuse du sexe
31:13n'implique pas que vous soyez indigne du respect.
31:16Enculé.
31:17est également une injure que généralement je me refuse d'employer
31:21car le fait d'être adepte passif de la sodomie
31:24n'implique pas à mes yeux que l'on soit une personne infâme.
31:28Et j'avoue que ce sont cependant ces deux invectives
31:30communément considérées comme outrageantes
31:32qui me sont naturellement venues à l'esprit
31:34quand la semaine dernière j'ai appris l'épisode de la vidéo volée
31:38où l'on voit Thomas Legrand et Patrick Cohen
31:40discuter avec deux responsables du PS.
31:43– La vulgarité et France Inter, je vous laisse.
31:45– Alors la vulgarité, ce qui est le plus gênant pour moi
31:47indépendamment effectivement du choix du vocabulaire
31:50c'est les rires gras derrière.
31:54Les rires gras derrière on sent qu'ils se croient obligés de rire
31:58à ce qui est quand même pas drôle.
32:00– On se croirait sur quotidien mais quotidien au moins
32:03c'est pas avec notre argent.
32:06– Le JT de Léa Salamé collabore-t-il avec Place Publique
32:11et Raphaël Glucksmann ?
32:13– Eh bien c'est la question qu'on peut légitimement se poser
32:16quand on a entendu Raphaël Glucksmann interviewé sur RTL
32:22parler de la taxe Zuckmann.
32:26Je vous propose de l'écouter
32:28et puis on verra qui était invité la veille sur le JT de France 2.
32:31– Une chose simple qu'on a posée sur la table depuis des mois.
32:35vous avez une situation qui est profondément inacceptable
32:38où les milliardaires les plus riches parmi les plus riches
32:42payent moins d'impôts in fine en proportion à leur fortune
32:46que les classes moyennes.
32:47Donc nous avons, nous, mis sur la table la taxe Zuckmann.
32:50– Ça c'est non négociable ou pas ?
32:52– On peut discuter des modalités, on peut discuter de l'assiette,
32:55on peut discuter du montant mais par contre ce dont on ne peut pas discuter
32:58et ce qui est la condition de possibilité de tout accord,
33:02c'est le fait qu'à la fin, un dispositif permette de taxer les milliards.
33:06– De taxer les milliardaires.
33:07Donc la taxe Zuckmann, vous en avez entendu parler
33:10depuis une bonne semaine absolument partout.
33:13Les propos de Raphaël Glucksmann sont le 11 septembre au matin
33:18et la veille, qui était l'invité du JT de France 2 ?
33:24Eh bien c'était Gabriel Zuckmann,
33:27c'est-à-dire interviewé par Léa Salamé,
33:30la compagne en ville de M. Raphaël Glucksmann.
33:35D'ailleurs, le JT de France 2 avait tweeté ceci,
33:40Arthur Mensch, PDG de Mistral et milliardaire,
33:43se dit favorable à la taxe Zuckmann
33:45puisqu'ils ont reçu Arthur Mensch quelques jours après Gabriel Zuckmann.
33:51Et c'est faux parce que Arthur Mensch n'est pas favorable
33:56à la taxe Zuckmann.
33:57Il est en faveur d'une meilleure justice fiscale,
34:01mais il n'est pas en faveur de la taxe Zuckmann,
34:03que du reste, il déclare qu'il ne pourrait pas la payer.
34:08Ce qui est tout de même un peu original,
34:11un peu offensif de la part de France 2.
34:15D'ailleurs, Gabriel Zuckmann a fait la tournée des popotes,
34:18si je puis parler ainsi.
34:21Il était sur France Inter le lundi dernier.
34:27Il était également dans C'est à vous,
34:29mais dans de nombreux médias.
34:30Il est passé absolument partout.
34:32Et c'est pour ça que vous avez entendu beaucoup parler
34:34de la taxe Zuckmann.
34:36Jean-Yves, je reviens vers vous.
34:38Vous avez évidemment un commentaire à faire
34:40sur ces interférences qui ont lieu
34:44entre l'homme politique et la journaliste,
34:46là, actuellement, qui me paraissent assez flagrants.
34:48Il y a une campagne, si vous voulez,
34:50il y a une campagne médiatique.
34:51Macron a dit à un moment,
34:52il faut essayer de trouver du côté des socialistes.
34:54Et les socialistes ont mis en avant
34:56la taxe Zuckmann.
34:58Ils ont sorti ce Zuckmann
34:59qui a été promu par des influenceurs,
35:02puis ensuite invité sur tous les médias.
35:04Donc le débat, c'est faut-il ou non
35:06la taxe Zuckmann,
35:07c'est-à-dire une taxe censée prélever
35:10un impôt supplémentaire
35:11sur les milliardaires
35:14ou les centimillionnaires, pour être précis.
35:17On serait à 2% ?
35:18Alors, le problème, c'est que quand on connaît
35:20un tout petit peu l'économie
35:22et les économistes et l'histoire économique,
35:25on ne connaît pas M. Zuckmann
35:26qui a été promu dans la suite de M. Piketty,
35:29mais on connaît l'affaire.
35:31Arthur Laffaire,
35:32qui est un économiste américain
35:34qui a étudié l'impôt
35:36et qui a montré avec la courbe de l'affaire
35:39que l'impôt tue l'impôt.
35:41C'est-à-dire que quand vous mettez
35:42trop d'impôts,
35:45la masse fiscale s'en va.
35:46Et il est évident
35:47qu'aujourd'hui,
35:48vous pouvez remettre des impôts
35:50sur les milliardaires
35:53ou les centimillionnaires.
35:55Eh bien, ils iront ailleurs
35:57ou ils vendront.
35:58si M. qui a lancé
36:03M. Mench est obligé
36:08de payer
36:09cette taxe,
36:10il est obligé de vendre
36:12les actions de son entreprise.
36:14À qui va-t-il les vendre ?
36:15Sans doute à une grande société
36:17américaine.
36:18C'est l'inverse d'une politique
36:20de souveraineté.
36:22Et fiscalement,
36:23ça ne peut rien rapporter
36:24de fait.
36:26Mais ça va occuper
36:27pendant des semaines
36:29où ça occupe déjà
36:30les médias
36:32et sans opinions contradictoires
36:35réellement exprimées.
36:37Avec un visage bien poupon,
36:39bien sympathique,
36:40bien agréable
36:41de Gabriel Zucman
36:42qui a d'ailleurs été lancé
36:43et vous parlez d'influenceur.
36:43Moi, je le trouve un peu
36:44grassouillage.
36:45Je vous le trouve très...
36:46Ah oui, je...
36:47Très indulgente.
36:48Bon, mais c'est votre choix.
36:49Je n'étais pas en train
36:49de tomber amoureuse.
36:50C'est votre choix.
36:51C'est votre choix.
36:52En tout cas,
36:52il a été promu
36:53et ce sera mon dernier mot,
36:55Jean-Yves,
36:56par l'influenceuse écologiste
36:58radicale Camille Etienne.
36:59Voilà, c'était important
37:00de le souligner à mon sens.
37:06Et voilà,
37:07on arrive à la fin
37:08de ce numéro d'immédiat.
37:10Merci à tous
37:11de nous avoir suivis.
37:12Je crois qu'on vous a donné
37:13un panel d'informations
37:14assez riche.
37:16Merci, Jean-Yves,
37:17d'avoir été là.
37:18On rappelle à noter
37:19les spectateurs
37:20le portrait piquant
37:21consacré à Ivan Trippenbach.
37:23journaliste du Monde.
37:26On vous laisse
37:27entre deux bonnes mains
37:28avec Claude Cholet.
37:29Et puis,
37:30je vous dis à très vite
37:31sur TVL.
37:32Et d'ici là,
37:33portez-vous bien.
37:36Ivan Trippenbach,
37:37passé de l'opinion
37:38au Monde,
37:40a fait de l'extrême droite
37:41son cheval de bataille.
37:43Pour diaboliser
37:44son adversaire,
37:45la journaliste
37:46n'est pas un détail près.
37:48Comme lorsqu'elle s'attaque
37:49à la question
37:50du grand remplacement
37:51dans une enquête
37:52de l'opinion.
37:53Son compagnon,
37:55Ryan Nezard,
37:56sur lequel nous reviendrons,
37:58est nommé au cabinet
37:58de Gabriel Attal
38:00fin janvier 2024.
38:02Et elle doit quitter
38:02son poste
38:03de chef du service
38:04politique du monde
38:05pour rejoindre
38:06l'équipe
38:07des grands reporters
38:08du quotidien.
38:09Un patronyme alsacien
38:10et des origines
38:11en partie vietnamienne,
38:13solides études,
38:14Bac S,
38:15mention très bien,
38:16l'université catholique
38:17du Chili,
38:18Sciences Po,
38:20admissible à l'ENA
38:21et enfin,
38:22le centre de formation
38:23des journalistes
38:24de Paris,
38:25dont elle est diplômée
38:26en 2018.
38:28Elle rejoint
38:29l'équipe de l'opinion
38:30en tant que journaliste
38:31dès 2016
38:31à la sortie de Sciences Po.
38:33Elle mène donc
38:34ses études
38:34de journaliste
38:36au CFJ
38:36en parallèle.
38:38Elle se spécialise
38:39dans le suivi
38:40de l'extrême droite
38:41et dans les questions
38:42régaliennes.
38:43Elle participe
38:44à l'enquête
38:45Inch'Allah
38:46publiée chez Fayard
38:47en 2018
38:48sous la direction
38:50de Gérard Davé
38:51et Fabrice Lhomme
38:52du Monde.
38:53La même année,
38:54le 24 avril,
38:55elle signe un article
38:56qui dénonce
38:56les liens supposés
38:57du Front National
38:59avec le groupe
39:00Génération Identitaire.
39:02En septembre 2021,
39:03elle rejoint
39:04la direction du Monde
39:05où elle suit
39:06la droite
39:06et l'extrême droite
39:07en tandem
39:08avec un autre journaliste.
39:10Elle est nommée
39:11ensuite chef
39:11du service politique
39:12poste qu'elle doit
39:13quitter le 26 janvier
39:142024,
39:16son compagnon
39:17Ryan Nezard
39:18ayant été nommée
39:19au cabinet
39:20du jeune premier ministre
39:21Gabriel Attal.
39:23Elle rejoint alors
39:24l'équipe des grands
39:25reporters du quotidien.
39:27Ici,
39:28je dois sortir
39:29un peu du journalisme
39:30et parler de Ryan Nezard.
39:32Bien entendu,
39:33nul n'est responsable
39:34de son conjoint.
39:36Mais le parcours
39:37de l'ami
39:37Ryan Nezard
39:39n'est vraiment
39:39pas banal.
39:40Le gentil Ryan,
39:42origine algérienne
39:43ENA,
39:44est un des premiers
39:45soutiens
39:45de la REM.
39:47Le 4 janvier 2018,
39:49il est même
39:49nommé
39:50porte-parole
39:51de la République
39:52en marche
39:52avec l'ex-député
39:54de Paris
39:54Laetitia Avia
39:56et, surprise,
39:57Gabriel Attal.
39:59Patatra !
40:00Buzzfeed exhume
40:01des tweets
40:01du tout frais
40:02porte-parole
40:03quand il était
40:04à l'ENA
40:05en 2013.
40:06Des tweets
40:07tous très expressifs.
40:09Je cite
40:10une journaliste
40:12du Figaro,
40:13c'est une
40:13poufiasse.
40:15Gérard Depardieu,
40:16c'est un
40:16fils de pute.
40:18Marine Le Pen,
40:19c'est la pute.
40:20Alain Juppé,
40:21c'est une fiotte.
40:23Bruno Le Maire,
40:24une couille molle.
40:26Jean-François Copé,
40:27petite pute,
40:28va niquer ta mère.
40:30La carrière
40:30de Ryan
40:31comme porte-parole
40:32durera
40:335 jours.
40:34Mais rassurez-vous,
40:35il se recasera
40:36dans les cabinets
40:37ministériels
40:38et vient d'être
40:39nommé responsable
40:41du pôle
40:41actions
40:42et comptes
40:43publics
40:44auprès
40:44du jeune
40:45Premier Ministre.
40:46Pour les actions,
40:47on a déjà vu.
40:49Pour les comptes
40:49publics,
40:50peut-être un peu
40:51d'inquiétude
40:52de la part
40:53de Bruno Le Maire,
40:55ministre de l'économie
40:56et couille molle
40:57devant l'éternel.
40:58Sous-titrage Société Radio-Canada
41:00Sous-titrage Société Radio-Canada
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