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  • il y a 6 mois
🔴 Comme chaque semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin vous proposent un décryptage qui dérange sur le fiasco Macron sur France 2 et les faits divers qui agitent la France entière !


Au programme :


📌 Sommaire I-Média


📰 Le dossier du jour :

Macron à la télévision, un échec historiquement bas, proche des abysses !
Emmanuel Macron s'est invité au 20h de France 2 pendant que François Bayrou était sur TF1. Le premier aura réuni pour le sommet des océans, seulement 1,57 million de téléspectateurs. Un véritable échec historique des audiences, contre 4,8 millions de téléspectateurs avec le premier ministre. Une tentative de communication vite rattrapée par le réel et des faits divers explosifs accumulés depuis trop longtemps. Interrogé au sujet de ces terribles actualités, le président a estimé que les médias faisaient du "brainwashing" en empilant tous ces cas de violence répétés pour éviter de parler du fonds et des "vrais problèmes".


💡 Les pastilles de l’info :

- La surveillante tuée à Nogent : un élève déjà connu pour des violences

- Benoît,17 ans, poignardé après la victoire du PSG : le discours du père censuré ?

- Le meurtre d’Elias : sa mère alerte sur l’ensauvagement et veut réveiller les consciences

- Des manifestations anti-immigration deviennent des manifestations "racistes" en Irlande : un traitement biaisé

- Moulin, Châteaubriant : la gauche veut interdire les fêtes populaires !

- Une journaliste de France Info prise à partie par un pro-Gaza : "France Info, facho !"


🎙️ Portrait piquant : Léa Salamé, symbole du journalisme déconnecté ?


🔗 Liens utiles :

Revoir l’interview ratée de Macron : VIDEO

L’appel de la mère d’Elias : VIDEO



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Transcription
00:00Depuis 12 ans, avec des moyens restreints, mais votre soutien indéfectible, l'audience de TVL a littéralement explosé.
00:08Avec près d'un million d'abonnés uniquement sur notre chaîne YouTube principale,
00:12notre force de frappe inquiète désormais le pouvoir.
00:15Nos analyses, sans concessions ni caricatures, dérangent.
00:19Lors de la crise sanitaire, nous n'avons eu de cesse de nous élever contre la coercition d'État.
00:23Depuis 2022, nous dénonçons cette escalade guerrière d'Emmanuel Macron et ses amis néocons sur le conflit en Ukraine
00:29qui pourraient nous conduire jusqu'à un affrontement direct avec la Russie.
00:33TVL propose une voie unique, une voie indépendante et sans allégeance.
00:40Ce refus des caricatures, des facilités ou des outrances nous place de fait dans la ligne de mire du pouvoir.
00:47Ils ont peur de notre montée en puissance.
00:50Alors après les opérations de censure, après les bannissements des plateformes,
00:54le pouvoir politique a maintenant décidé de fermer nos comptes bancaires.
00:58Mais alors je peux vous le dire, cette nouvelle opération de déstabilisation politique
01:03n'aura pas plus de succès que les précédentes.
01:05À TVL, on a le cuir épais.
01:07On ne se laissera pas abattre.
01:08Nous avons déjà accompli les démarches nécessaires et trouvé une solution.
01:12Et dès à présent, vous pouvez refaire un don à TVL de façon sûre et sécurisée.
01:18Mais évidemment, ces nuisances ont un coût.
01:20Celui du temps qu'elles mobilisent, des efforts qu'elles concentrent,
01:24des attentions qu'elles redirigent.
01:25Et entre nous, je pense que c'est leur but.
01:27Ils veulent nous écarter de notre mission première, celle qui les effrêtant.
01:31Vous informez librement.
01:34Alors, c'est à vous de continuer de soutenir TVL,
01:36votre média indépendant qui sait piquer au vif le pouvoir.
01:41Aidez-nous et donnez-nous les moyens de poursuivre l'aventure et l'accélérer.
01:44Je compte sur vous.
01:45Sous-titrage Société Radio-Canada
02:15Bonjour à tous et bienvenue dans Immédiat, l'émission qui vous dit ce que les autres ne vous disent pas, ne vous expliquent pas.
02:26Bonjour Jean-Yves.
02:27Bonjour Floriane.
02:28Alors Jean-Yves, on a un gros programme qui nous attend et qui, vous allez voir,
02:33on va tricoter tout autour de ce programme sur un peu la même thématique tout du long de cette émission.
02:38On commencera par le passage d'Emmanuel Macron à la télévision, un bavardage présidentiel historiquement peu suivi par les téléspectateurs.
02:50Et puis, on reviendra ensuite sur toute une série de faits divers qui, vous verrez, ont un point commun,
02:55l'ensauvagement et l'insécurité qui augmentent dans notre société.
03:00On n'oubliera pas, bien sûr, le portrait piquant.
03:05Et puis, ce que je vous demande de ne pas oublier, c'est de cliquer sur le pouce en l'air.
03:10Le pouce en l'air.
03:10Voilà, c'est ce qu'on vous demande.
03:12N'hésitez pas à nous laisser des commentaires, ça se passe juste en dessous.
03:15Vous pouvez nous notifier vos demandes, mais également ceux que vous appréciez ou n'appréciez pas dans l'immédiat.
03:23Si vous êtes prêts, eh bien, on va pouvoir commencer maintenant.
03:30Emmanuel Macron a déclaré ceci.
03:33Certains préfèrent pendant ce temps-là brainwasher sur l'invasion du pays et les derniers faits divers.
03:40Alors, pardonnez-moi pour cet anglicisme que l'on va réutiliser tout au long de cette émission, chers téléspectateurs.
03:45C'est un mot de notre président.
03:47Voilà, donc on ne peut pas faire autrement.
03:50Brainwasher, c'est lavage de cerveau.
03:52C'est-à-dire, c'est celui qui dit qu'il l'est.
03:56C'est celui qui braine-vache, qui accuse les autres de braine-vacher.
04:00De braine-vacher, tout à fait.
04:01Lavez le cerveau.
04:02Lavez le cerveau.
04:04Et vous allez voir que cette expression, il l'a reprise un peu plus tard,
04:10puisqu'Emmanuel Macron est passé à la télévision, encore une fois.
04:14Il était interrogé sur France 2 pour évoquer le sommet des océans et faire un point sur l'actualité.
04:23L'actualité, on le sait, qui a été bouleversée par de nombreux faits divers, je vous le disais en introduction.
04:29Et pendant ce temps-là, puisqu'une surveillante, malheureusement on reviendra là-dessus juste après,
04:34mais une surveillante a été tuée à nogeant par un élève de 14 ans.
04:39Pendant ce temps-là, François Bayrou, lui, était invité au JT de TF1 au même moment.
04:45Tant et si bien que Paris Match titre sur la concurrence entre le président et le Premier ministre
04:51et titre de la façon suivante, François Bayrou, plus fort qu'Emmanuel Macron, plus fort.
04:56Pourquoi ? Parce que Bayrou revenait sur l'actualité récente, donc cette surveillante qui a été tuée.
05:01Et François Bayrou a réuni 4,8 millions de téléspectateurs.
05:06Un score globalement moyen de la chaîne TF1.
05:11Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron, qui était sur un grand plateau spécial,
05:14interrogé par Léa Salamé et Hugo Clément, avec quelques stars en plus qui étaient là pour intervenir,
05:21comme Paul Watson, par exemple, vous savez, cet homme qui protège les baleines
05:26et qui a fait de la prison pour cela d'ailleurs, qui en est sorti très récemment.
05:29Eh bien, Emmanuel Macron, lui, n'a réuni que 1,57 million de téléspectateurs entre 20h et 22h50.
05:38Vous savez, Emmanuel Macron aime parler longtemps et longuement.
05:43Eh bien, Huffington Post titre une audience calamiteuse.
05:48Et il spécifie même, et ça, la vérité fait très mal,
05:52que sur France 3, Stéphane Bern et Koh Lanta ont fait un meilleur score que notre président.
05:57C'est une chute dramatique.
06:00Je rappelle quelques chiffres.
06:02Le 13 mai, la dernière allocution, 5 millions de téléspectateurs
06:06pour une émission spéciale sur TF1.
06:10Et le 5 mars, c'était le point sur la situation internationale.
06:15Vous vous en souvenez, donc la guerre en Ukraine, etc.
06:17L'allocution avait été suivie par 15 millions de téléspectateurs sur toutes les chaînes confondues.
06:26Donc, on chute.
06:29C'est quoi ? C'est le fond après le fond des océans ?
06:31On le touche déjà ?
06:32– Je crois d'abord que…
06:33– C'est les abysses.
06:34– L'opinion, c'est les abysses.
06:35Voilà, c'est les abysses.
06:37L'opinion se rend compte que c'est, comme vous l'avez dit, du bavardage.
06:40Complètement déconnecté de la réalité.
06:43Et, en l'occurrence, l'affaire des océans, ça n'est pas un événement.
06:48C'est une opération médiatique.
06:51Il y a toute une série de sommets, de ceci, de cela.
06:56Il y a la COP sur le climat, il y a le sommet des océans.
06:59C'est des événements fabriqués.
07:01Voilà.
07:02Et donc, c'est déconnecté de la réalité.
07:04Soit dit en passant, quand on veut descendre, fendre les océans,
07:07comme le prétend M. Macron,
07:08et qu'on s'apprête à installer des millions de mètres cubes de béton
07:13pour planter des éoliennes,
07:17il y aurait tout de quoi à dire sur le fond.
07:20Mais indépendamment de cela, ce n'est pas l'actualité.
07:24C'est un événement qu'on fabrique, qu'on met en avant.
07:27C'est une action de communication.
07:30Et les gens commencent à se rendre compte
07:31que la communication n'est pas connectée avec le réel.
07:34Alors, je vous le disais, c'est un plateau spécial de France 2.
07:38Il avait lieu sur la promenade des Anglais à Nice.
07:43Tout un symbole, pourrait-on dire, parce que vous vous rappelez,
07:46bien sûr, chers téléspectateurs, que la promenade des Anglais
07:49avait été durement frappée, et c'est le cas de le dire,
07:52par un camion fou, vous vous souvenez,
07:54qui avait écrasé et fait énormément de victimes à l'époque.
07:59Donc, un plateau spécial installé pour le président,
08:02suite à ce sommet sur les océans, avec, comme je le disais,
08:06Paul Watson, le militant écologiste, mais également Thomas Pesquet, l'astronaute.
08:13Il y a eu des questions qu'on ne peut forcément plus à notre président,
08:17qui faisait donc la communication sur l'écologie et la France.
08:23Il y a eu des questions sur un ancien ministre d'Emmanuel Macron,
08:27sur M. Castaner, qui est actuellement chargé de s'occuper de SHEIN,
08:34le groupe qui produit de la fast fashion, donc.
08:38Et Emmanuel Macron avait répondu à la question d'Hugo Clément,
08:42que c'était une question un peu nulle.
08:43Sur l'actualité qui va nous intéresser plus profondément,
08:47Eh bien, Emmanuel Macron a repris ce terme de brainwashing
08:51qu'il employait un jour auparavant,
08:54juste avant ce fait divers terrible
08:56qui a touché cette surveillante
08:58qui a été tuée par un adolescent de 14 ans à Nogent.
09:02Je vous propose qu'on l'écoute réagir à ce propos.
09:07Il est interrogé par Léa Salamé,
09:09donc sur ce fameux plateau sur France 2.
09:10On ne peut pas vivre dans une société
09:12où on passe d'un fait divers à l'eau.
09:14Qui brainwash ?
09:15Certains de vos collègues, il faut bien le dire,
09:16et certains des mouvements politiques
09:18qui considèrent que c'est bon pour eux
09:20d'être tout le temps là-dedans
09:21et qui disent au fond, vous ne faites jamais rien.
09:24Et donc, ils finissent par rendre les gens fous
09:26parce que les gens ont le sentiment de vivre dans un monde
09:29d'un fait divers à l'autre.
09:30Et en effet, on passe des punaises de l'île le matin
09:32à un drame qui s'est passé la journée.
09:35Donc, c'est la faute des journalistes ?
09:36C'est la faute des chaînes d'info ?
09:38Je dis tous qu'on devrait avoir
09:40une forme de discipline collective
09:41qui est évidemment de commenter l'actualité,
09:45mais aussi de parler comme on le fait ce soir
09:46des sujets de fond.
09:48À chaque minute de la vie de la nation,
09:50il y a un drame.
09:53Simplement, il y a 20 ans, il n'y avait pas
09:54les réseaux sociaux, il n'y avait pas
09:55les chaînes permanentes,
09:56il n'y avait pas une forme justement
09:57de mouvement permanent.
09:58Alors, il y a 20 ans, il n'y avait pas les réseaux sociaux,
10:01c'est vrai.
10:02Mais il y a 20 ans, il rentrait deux fois moins
10:04d'étrangers en France que maintenant.
10:07Et il y a 20 ans, il y avait deux fois moins
10:09d'agressions contre les personnes que maintenant.
10:12Donc ça, ce sont des faits.
10:14Ce n'est pas seulement leur mise en scène
10:16par les médias ou par les réseaux sociaux.
10:19Et évidemment, il porte une responsabilité
10:21dans la situation, puisqu'il est au pouvoir
10:24depuis 8 ans, et que dans les années précédentes,
10:27il était aussi au pouvoir auprès de M. Hollande.
10:30– C'est une responsabilité qu'il réfute d'ailleurs,
10:33c'est ce qu'il explique à Léa Salamé.
10:34Est-ce que ça ne vous rappelle pas un propos, Jean-Yves ?
10:37Ça ne vous rappelle pas le propos de M. Valls
10:40qui disait qu'il va falloir s'habituer
10:41à vivre avec le terrorisme ?
10:43Finalement, Emmanuel Macron nous dit
10:44que la société est violente.
10:46– Voilà, il faut s'habituer à vivre
10:47avec les violences quotidiennes, y compris dans les écoles.
10:49– Il faudrait ne pas la commenter,
10:52cette actualité-là.
10:53– Bon, heureusement qu'il y a encore
10:56des journalistes sérieux, et d'ailleurs,
10:58Léa Salamé ne lâche pas sur le sujet,
11:00on peut le lui reconnaître.
11:02Place maintenant, vous allez voir,
11:04à toute la série de pastilles,
11:06de faits divers.
11:11– Revenons donc plus précisément
11:13sur le cas de cette surveillante,
11:15Mélanie, qui a été tuée à Nogent,
11:19au lycée Françoise Dolto,
11:20par un adolescent de 14 ans, Quentin,
11:22de son prénom, pour l'instant,
11:24puisque l'on n'a que le prénom,
11:27puisque c'est un mineur,
11:28on ne peut pas avoir le nom de famille.
11:31Voilà, les premières annonces gouvernementales,
11:33Jean-Yves peut-être, pour commencer.
11:35Elisabeth Borne annonce une minute de silence
11:38dans tous les établissements scolaires,
11:40jeudi midi en hommage à Mélanie.
11:42Le Premier ministre, M. Bérou,
11:45déclare travailler sur l'expérimentation
11:48de portiques de détection d'armes
11:50à l'entrée des établissements scolaires,
11:52mais aussi, Matignon a annoncé
11:55l'interdiction de la vente de couteaux aux mineurs
11:58dans les 15 jours.
12:00Et puis, bien sûr, on a cette déclaration aussi
12:02d'Emmanuel Macron sur l'interdiction
12:04des réseaux sociaux au moins de 15 ans en France,
12:07si l'Union européenne ne le fait pas.
12:10Jean-Yves, qu'est-ce que ça vous évoque,
12:12toutes ces réactions plus que ces actions ?
12:15– C'est un mi-chemin entre la communication,
12:18on parle parce qu'il faut bien parler,
12:21et tout de même l'idée de sécuriser l'enfer
12:26et de déplacer le problème.
12:27Le problème, il est aussi dans l'éducation,
12:31dans l'éducation nationale,
12:32ce n'est pas tout à fait un hasard,
12:33le collège s'appelle Françoise Dolto,
12:36donc c'est un hommage à une pédagogue libertaire,
12:39on peut dire, et les problèmes de l'éducation nationale,
12:43on les nie, on les déplace.
12:44Il y a eu un ouvrage d'ailleurs d'une enseignante,
12:46Wesh Madame, où on explique l'éducation nationale,
12:50on met tous les problèmes sous le tapis,
12:52c'est le pas de vaguisme,
12:54et donc on a laissé se détruire en fait
12:57depuis pratiquement 60 ans l'autorité,
13:01et on ne s'est plus traité.
13:03Il y a toujours eu des enfants un peu brutaux,
13:05un peu violents,
13:06ou des adolescents un peu brutaux, un peu violents,
13:08mais il y avait des systèmes,
13:12soit des pensions un peu sévères,
13:14qu'on a dénoncées d'ailleurs,
13:15il y a encore 15 jours,
13:16on dénonçait les pensions un peu sévères,
13:19il y avait même, dans des temps plus anciens,
13:21des maisons de correction,
13:22c'est-à-dire des endroits
13:23où on reprenait un peu durement
13:26les enfants violents,
13:27il n'y a plus tout ça.
13:28Et donc, ben voilà,
13:30ils se répandent dans les collèges,
13:32dans les lycées,
13:33on ne les exclut guère,
13:35c'est assez intéressant d'ailleurs
13:36de voir que ce garçon,
13:38qui avait quand même été exclu deux fois
13:39à la suite de violences,
13:41on nous a dit,
13:42aussi bien le maire que le ministre,
13:44qu'il était sans histoire.
13:46Ben non, il avait quand même
13:47quelques petites histoires.
13:48Il avait des commissions disciplinaires.
13:50Et donc, on nie le problème,
13:53et en même temps,
13:54on utilise le chaos
13:55pour faire avancer les projets liberticides.
14:01Parce que mettre des portiques
14:03à l'entrée des lycées et des collèges,
14:05c'est liberticide,
14:06et ça ne réglera aucun problème.
14:07Ça le déplacera en avant du portique.
14:10Ça ne réglera pas le problème.
14:12Et l'histoire des réseaux sociaux,
14:14on est allé jusqu'à dire,
14:15on va interdire la vente de couteaux
14:16sur les réseaux sociaux.
14:18C'est une blague,
14:20d'autant plus que le garçon
14:21avait trouvé le couteau
14:22dans la cuisine de ses parents.
14:24Je pense qu'il va falloir interdire
14:25à l'entrée des cuisines aussi.
14:26– Oui.
14:28Justement, effectivement,
14:29cet adolescent utilisait très peu
14:31les réseaux sociaux,
14:32et puis a trouvé ce couteau de cuisine
14:34récupéré chez lui,
14:35qui a servi d'arme
14:37pour commettre son méfait,
14:39pour poignarder cette surveillante.
14:42Il y a une question quand même
14:44que les journalistes commencent
14:45à se poser,
14:46Jean-Yves,
14:46et ce n'est pas inintéressant
14:48comme question,
14:49c'est qu'est-ce qu'on va faire
14:50de ces jeunes ultra-violents.
14:51Et je vous propose,
14:52chers téléspectateurs,
14:53d'écouter cette question
14:55qu'Apolline de Malherbe pose
14:57à madame Valérie Pécresse,
14:59la présidente de la région
15:00Île-de-France.
15:01– On en fait quoi ?
15:02– On fait des classes…
15:02– Ils restent chez eux ?
15:03– On fait ce que j'avais proposé
15:05il y a des années,
15:05on fait des classes
15:06de réinsertion scolaire
15:08pour des enfants
15:08extrêmement violents.
15:10Ces enfants extrêmement violents,
15:11– On ne les mélange plus
15:12avec les autres enfants.
15:13– Ils n'ont pas leur place
15:14dans des classes normales.
15:16– Alors c'est un peu
15:16ce que vous disiez Jean-Yves,
15:17mais quand on pense
15:18que gouverner c'est prévoir,
15:19on se dit qu'on a quand même
15:20affaire à de sacrés impuissants
15:22ou alors à des grands naïfs.
15:24– À des communicants,
15:26à des communicants
15:27qui surfent sur les problèmes
15:28sans jamais, jamais les régler.
15:30Il faut dire que
15:31quiconque réglerait
15:32ou tenterait de régler
15:33les problèmes aujourd'hui
15:34se heurterait quand même
15:35à une puissante hostilité
15:37du système médiatique
15:39et du système judiciaire.
15:42Savez-vous qu'en 1989,
15:45une enseignante avait…
15:49– Giflé un élève ?
15:50– Giflé, giflé un élève
15:52qui avait mis le feu
15:53aux vêtements
15:54d'un de ses camarades,
15:56eh bien elle avait été révoquée
15:58sans droit à pension
16:00et le Conseil d'État
16:02a validé…
16:04Elle s'appelait
16:05Madame Marie-Madeleine Rivière,
16:07le Conseil d'État,
16:08le commissaire du gouvernement
16:09s'appelait Madame Larocque,
16:10grande famille de gauche,
16:11avait validé la révocation
16:13sans pension.
16:14Il est évident qu'à partir du moment
16:16où on fait cela,
16:18ça remonte à 30 ans,
16:19il ne faut pas s'étonner
16:20que les enseignants
16:21soient complètement désarmés.
16:24– Autre drame à Dax,
16:28cette fois-ci,
16:30revenons sur le cas de Benoît,
16:32un jeune homme de 17 ans
16:33qui allait fêter ses 18 ans d'ailleurs,
16:36qui a été tué en marge
16:37de la victoire du PSG.
16:40Son père s'est exprimé.
16:43Je vous propose qu'on l'écoute
16:44parce que vous allez voir,
16:46ce sont des mots,
16:47d'abord plein d'émotions
16:49et très forts.
16:49– Je dis ce que je pense,
16:51de toute façon,
16:51je l'ai toujours fait comme ça
16:52dans ma vie
16:52et j'assume.
16:55Le tuer,
16:56l'enterrer dans un champ
16:57comme un animal sauvage
16:58car il ne vaut pas,
17:02il ne vaut rien ce type-là.
17:03C'est un lâche.
17:04Comme je disais à Benoît,
17:06quand on échange indifférent,
17:07on le fait avec les mains nues,
17:09comme un homme.
17:10C'est ça les hommes courageux.
17:11Les Benoît étaient courageux.
17:13Les types
17:13qui se battent avec un couteau,
17:15une arme à feu,
17:16une arme blanche,
17:16pour moi,
17:17si on ne lâche,
17:18ils ne valent rien.
17:20C'est des moins que rien.
17:20Ils ne devraient même pas naître.
17:24On devrait stériliser leur mère,
17:25ces gens-là.
17:27Et s'ils avaient envie,
17:28on devrait les tuer sur le champ.
17:32Pourtant,
17:33je ne m'appelle pas la haine du tout.
17:35C'est ce n'est pas du tout
17:36mon état d'esprit.
17:37Au contraire.
17:39J'espère juste
17:39de ne pas croiser ses complices
17:41ou de le meurtrier.
17:42parce que j'ai leur tête,
17:45j'ai leur photo.
17:48Si j'ai le malheur
17:48de les croiser,
17:49croyez-moi,
17:51je vais leur faire la misère.
17:54La misère,
17:55je vais leur faire.
17:55Donc en France,
17:56on accueille
17:57les réfugiés.
17:58Ils sont hébergés,
17:59nourris
17:59et appris
18:00tous les enfants.
18:02Voilà.
18:02Donc c'est la France d'aujourd'hui.
18:04J'espère qu'elle changera un jour.
18:06Parce que ça ne peut plus durer ça.
18:07Il faut que ça s'arrête.
18:08Voilà.
18:09Aujourd'hui,
18:09il allait avoir 18 ans
18:10et se réjouissait
18:11de coûter ses 18 ans
18:13aujourd'hui,
18:13ses copains.
18:15Il a fallu
18:15qu'une racaille de merde
18:16vienne lui enlever la vie.
18:18On voit un basculement
18:20dans l'attitude des proches.
18:23Pendant très longtemps,
18:24les proches
18:25qui étaient victimes
18:25de ce type d'événement,
18:28de ce type de meurtre,
18:30reprenaient
18:30les éléments de langage
18:32que leur donnait le préfet.
18:33Vous n'aurez pas ma haine
18:35et on comprend
18:37c'est malheureux.
18:39Voilà.
18:39Aujourd'hui,
18:41les proches,
18:41ils disent plus cela.
18:42On l'a vu
18:43avec la femme
18:45du chauffeur de bus
18:47qui a été massacré
18:49par des racailles.
18:50On l'a vu
18:50avec l'affaire de Crépole.
18:52On l'a vu
18:53avec Elias.
18:55On le voit
18:55avec ce père
18:57qui parle
18:57sincèrement
18:59avec son cœur,
19:00pas avec les éléments
19:01de langage
19:01que lui a donné
19:03le préfet
19:03ou l'avocat
19:04que le préfet
19:05ou le procureur
19:05lui a conseillé.
19:07Et ça,
19:07c'est un vrai changement.
19:08– C'est une vraie bascule
19:10effectivement qui est en train
19:11de se faire.
19:12Ça pose toujours
19:12la même question finalement.
19:14Qu'est-ce qu'on va faire
19:15de ces auteurs-là ?
19:18Eh bien, figurez-vous
19:18que Sud-Ouest,
19:19un média qui a repris
19:20cette intervention du père,
19:22a répondu à la question
19:24qu'est-ce qu'on fait aussi
19:25de la réaction
19:26de ses parents ?
19:27Eh bien,
19:27on cache la partie
19:29sur l'immigration
19:30dans le discours du père.
19:33Sud-Ouest a repris
19:34donc la vidéo.
19:35On a une vidéo
19:36de 1 minute 28
19:37qui, tout à coup,
19:38sur Sud-Ouest,
19:39fait 1 minute 15
19:40qui est tronquée.
19:43Qu'est-ce qu'on peut en dire
19:44de ça, Jean-Yves ?
19:45– Qu'est-ce qu'on peut en dire
19:46de ça ?
19:46C'est que la presse régionale
19:49qui est subventionnée,
19:51massivement subventionnée
19:52par l'État,
19:53par les collectivités territoriales,
19:55est un puissant moyen
19:57de contrôle de l'opinion,
19:59de contrôle de l'information
20:00par la censure.
20:02La PQR,
20:03la presse quotidienne régionale,
20:05c'est quelque chose
20:06d'extrêmement néfaste,
20:09nocif, nuisible.
20:11– Heureusement qu'on est là
20:12pour vous souligner
20:13ce genre de fait
20:15et pour que vous puissiez
20:16vous faire votre propre avis,
20:18chers téléspectateurs.
20:19D'ailleurs,
20:20à propos des violences
20:21en marge de la victoire du PSG,
20:24figurez-vous
20:25que ce n'est pas fini.
20:27On en apprend encore
20:28des vertes et des pas mûres
20:29et notamment par le biais
20:31d'Amoury Buco,
20:32journaliste justice-police
20:35de Valeurs Actuelles,
20:37qui, sur ces news,
20:38a évoqué des faits
20:40absolument glaçants,
20:41vraiment terrifiants,
20:42qui se sont passés
20:44pendant les débordements,
20:47mais le mot est trop faible.
20:48il y a eu des intrusions
20:51dans les immeubles,
20:53notamment dans le 16e arrondissement
20:54de Paris,
20:55de la part des émeutiers,
20:58en marge donc de ce chaos
21:00post-victoire du PSG.
21:02Les émeutiers sont rentrés
21:03dans les immeubles,
21:05ont cassé les portes cochères,
21:08ont cassé parfois même
21:09la deuxième porte
21:09et ont failli aller casser
21:12dans les habitations
21:13pour aller voler,
21:15détruire et terroriser.
21:17Et il y a des gardiens
21:19d'immeubles
21:20qui se sont réfugiés
21:21dans les caves
21:22qui ont appelé la police
21:23qui ne pouvaient pas venir
21:25parce qu'ils étaient occupés
21:27à gérer le bordel ambiant
21:29parce qu'il n'y a pas
21:29d'autres mots
21:30pour parler de ça.
21:32Et des jeunes femmes
21:34qui étaient terrifiées
21:35dans leurs appartements
21:36qui témoignent
21:37et qui n'ont rien pu faire aussi,
21:40qui n'ont pas dormi la nuit.
21:42Enfin, je ne sais pas
21:43si on imagine un peu
21:44l'impact mental
21:47que ça peut avoir
21:48de se faire envahir
21:49dans son propre habitat.
21:52Et on vient de le découvrir.
21:54Alors, c'est intéressant
21:55de mettre en perspective.
21:56En 2005,
21:57il y a les premières émeutes
21:58immigrées importantes.
22:00Elles sont cantonnées,
22:02peut-on dire,
22:03dans les quartiers
22:05des grandes villes.
22:06C'est suite à la mort
22:07de Zahia Débouna,
22:08à la suite de la mort
22:10de Zahia Débouna.
22:11Effectivement,
22:11de l'exploitation
22:12de la mort de Zahia Débouna.
22:14En 2023,
22:16à la suite de l'exploitation
22:18de la mort de Naël,
22:20ça se répand
22:21sur l'ensemble du territoire.
22:23C'est-à-dire qu'il y a
22:24les quartiers
22:24des grandes villes,
22:25mais aussi les quartiers
22:26des petites villes.
22:27Et surtout le territoire.
22:30Et puis,
22:31avec l'affaire du PSG,
22:32ça sort des quartiers
22:36d'origine
22:36et ça visite
22:39les quartiers
22:40centraux des villes,
22:41les quartiers
22:42bourgeois des villes.
22:43Le 16e a été
22:45percuté
22:46et d'un seul coup,
22:48voilà des gens
22:49qui vont découvrir
22:49que l'immigré,
22:51c'est pas seulement
22:52le gars
22:53qui va vous livrer
22:54le Uber Eats,
22:55le Uber Eats,
22:57mais que ça peut être aussi
22:58une racaille
23:00hors de contrôle.
23:01Et que les portes
23:02ne suffisent pas
23:03à les freiner.
23:04Et que les portes
23:05et que les codes
23:06et que les portes
23:07ne sont plus suffisantes.
23:08Ni les digicodes
23:09ni les...
23:09ne freineront
23:10en cas de chaos.
23:14Revenons maintenant
23:15un petit peu,
23:16si vous le voulez bien,
23:17sur le meurtre d'Elias.
23:20Sa maman
23:20est passée
23:21dans les médias
23:22et notamment
23:23sur BFM TV.
23:25Jean-Yves,
23:26sa maman,
23:26c'est Stéphanie.
23:28Elle critique
23:29notamment,
23:30voilà,
23:30un article de BFM TV,
23:32l'inconséquence
23:33et l'inadaptation,
23:34par exemple,
23:34de la mère
23:35du 14e arrondissement,
23:37Karine Petit,
23:39une mère écologiste,
23:40mais elle a dit
23:41bien d'autres choses.
23:42Jean-Yves,
23:43déjà un premier commentaire
23:44avant d'écouter
23:44quelques extraits.
23:45Alors,
23:45un premier commentaire,
23:46là aussi,
23:47c'est l'expression,
23:49on va dire,
23:50libre ou libérée
23:51des parents
23:52qui sortent
23:53du discours convenu
23:54et cette femme
23:55parle de manière
23:55extrêmement posée,
23:56mais elle sort
23:57du discours convenu.
23:59Elle est
23:59chez Apolline de Balherbe
24:02sur BFM TV.
24:03C'est assez intéressant
24:04parce que ça veut dire
24:05que BFM TV
24:06est amenée
24:07à aussi parler
24:08des vrais sujets
24:09parce qu'il y a
24:10la concurrence
24:10de ces news
24:11et que probablement
24:13cette femme a choisi
24:14ou accepté
24:15d'aller sur BFM TV
24:16parce que ça élargit
24:18l'audience
24:19vers un milieu
24:21un peu différent,
24:23un peu moins engagé
24:24peut-être
24:25que les spectateurs
24:26de ces news.
24:27Donc,
24:27c'est très intéressant
24:28du point de vue médiatique
24:30parce qu'on voit
24:31une mère
24:32qui n'aurait pas pu
24:33s'exprimer nulle part
24:34il y a 10 ans,
24:36qui aurait pu s'exprimer
24:37il y a 5 ans
24:37sur les médias alternatifs,
24:39il y a 3 ans
24:40sur ces news.
24:41Aujourd'hui,
24:41ils peuvent le faire
24:41sur BFM TV.
24:42On voit qu'il y a
24:43une certaine libération
24:44de la parole.
24:45Alors,
24:46je vous propose
24:46d'écouter
24:47un premier extrait
24:48de cette maman
24:51d'Elias
24:51de Stéphanie
24:52qui parle
24:53d'ensauvagement
24:54de la société.
24:55On aimerait
24:55que les politiques
24:56se réveillent
24:57et agissent
24:59devant.
25:00On est obligé
25:01de le constater.
25:02Ce n'est pas un gros mot,
25:03ça va être récupéré
25:04ce que je vais dire,
25:05mais c'est un ensauvagement.
25:06C'est une réalité.
25:08Vous êtes très inquiète.
25:10de cette récupération,
25:11comme vous dites.
25:11Vous êtes très inquiète de ça.
25:13Vous ne voulez pas
25:14que votre témoignage,
25:15vous voulez que votre témoignage
25:16soit factuel.
25:17Vous voulez qu'on vous,
25:19voilà,
25:21qu'on vous entende,
25:22vous la mère d'Elias,
25:23la mère d'un enfant
25:23de 14 ans
25:24qui jouait au foot.
25:25Oui.
25:26Il y a une tentative
25:27de recadrement
25:28par Apolline Deméler.
25:30Recadrement,
25:30c'est ce qu'on appelle
25:32la maîtrise de l'antenne.
25:33Les choses sont dites.
25:35Il y a d'ailleurs un extrait
25:36où il critique très vertement
25:38Mme Borne.
25:41Mais je voudrais
25:42qu'on s'attache également
25:43à un autre propos
25:44qu'elle a tenu.
25:46Cette femme estime
25:47qu'elle a le devoir
25:48de parler aujourd'hui
25:49suite à la mort de son fils
25:51qui, on le rappelle,
25:52a été tuée
25:52d'un coup de machette.
25:55Les médias avaient prétendu
25:55qu'il s'agissait
25:56d'un couteau
25:57dans un premier temps.
25:58Il s'agit bien
25:59d'une machette.
26:00– L'AFP,
26:01l'Agence française
26:03de propagande.
26:03– Tout à fait.
26:05Cette maman,
26:06elle a dit ceci.
26:07Je parle donc
26:08pour protéger
26:09les vivants,
26:10pour réveiller
26:11les consciences.
26:12Nos jeunes
26:13ne peuvent pas
26:14mourir tués
26:14par des barbares
26:15armés de machettes.
26:17Et alors,
26:18bien sûr,
26:18Jean-Yves,
26:18vous avez une réaction.
26:21– Réveiller les consciences
26:22assoupies,
26:23ça a été le message
26:24de Dominique Vénère
26:25en 2013.
26:27Réveiller les consciences
26:27assoupies,
26:28c'est vraiment
26:29un sujet
26:29essentiel.
26:30– Et c'est un devoir
26:31pour tous
26:32aujourd'hui.
26:35Le week-end
26:35de dernier,
26:36c'était le pèlerinage
26:37de Chartres.
26:38Vous en avez
26:38forcément entendu parler.
26:4019 000 personnes
26:42qui ont marché
26:43donc de Paris
26:43à Chartres,
26:44voire même
26:45parfois
26:45dans l'autre sens.
26:47Un pèlerinage
26:47qui s'est extrêmement
26:48bien passé,
26:49qui est très dynamique
26:50et qui gagne
26:51en popularité
26:52chaque année,
26:53il faut le souligner.
26:54Et on apprend
26:56ceci.
26:56c'est une véritable
26:58illustration
26:59de la narcotyrannie.
27:01Jean-Yves,
27:01un terme que vous
27:02affectionnez particulièrement.
27:04De retour de Chartres,
27:05un jeune pèlerin
27:06verbalisé
27:07à Montparnasse
27:08pour avoir chanté
27:09dans la gare.
27:10Il a été
27:11verbalisé
27:12par des agents
27:13de la sûreté
27:14ferroviaire
27:15pour avoir chanté
27:15en latin
27:16jubilaté
27:17déo
27:18en pleine gare
27:19comme 7 000
27:20autres jeunes
27:20tous revenant
27:22du pèlerinage
27:24de Chartres.
27:26Vous avez
27:27bien sûr
27:28un commentaire
27:29à faire
27:29mais juste avant
27:30on avait TF1
27:31qui parlait
27:31de ce pèlerinage
27:32de Chartres
27:33en tentant
27:34de le décrédibiliser
27:35en disant
27:36que la messe
27:37y était dit
27:37en latin
27:38selon un rite
27:39ancien
27:40non reconnu
27:41par le Vatican
27:43alors que c'est
27:44effectivement
27:45reconnu
27:45par le Vatican.
27:47On essaye
27:47quand même
27:48très fortement
27:49de le retaper dessus
27:49pourtant il dérange
27:50un peu moins
27:51que c'est supporter
27:51du PSI.
27:51D'abord le journaliste
27:53de TF1
27:54il ignore probablement
27:55les choses
27:55donc il répète
27:56ce qu'il voit
27:57la messe tridentine
27:59elle remonte
27:59au concile d'Otrente
28:00donc ça fait
28:00quand même
28:01un certain temps
28:01et elle n'a pas
28:03été remplacée
28:04par la messe
28:05de Vatican II
28:05elle continue
28:06d'exister en parallèle
28:07mais on ne va pas
28:07demander à un journaliste
28:08de TF1
28:09de connaître
28:11un peu
28:11ce type de sujet.
28:13Vous n'êtes pas
28:13catholique Jean-Yves
28:14c'est dire
28:15et vous le savez
28:15pourtant
28:16incroyable.
28:17Mais
28:18l'autre affaire
28:21qui est aussi intéressante
28:22c'est
28:23la déviation
28:26la déviance
28:27des services
28:29de sécurité
28:29notamment
28:30ferroviaire
28:32ou de contrôle
28:33dans les transports
28:34publics
28:35où maintenant
28:36les contrôleurs
28:38ou les surveillants
28:40ont tendance
28:41on va dire
28:41pas tous
28:42mais tendance
28:42à chercher
28:43à attraper
28:44celui qui pourra
28:46payer
28:46sans faire
28:47de problème
28:47et à éviter
28:48et donc à laisser
28:49en totale
28:50impunité
28:51ceux
28:52dont on peut penser
28:53qu'ils se rebelleront
28:55ou en tout cas
28:55ne refuseront pas
28:56de payer.
28:57Donc non seulement
28:57on ne fait pas
28:59respecter l'ordre
29:00à ceux
29:01à qui on devrait
29:01le faire respecter
29:02mais en plus
29:03on persécute
29:04les autres
29:06c'est particulièrement
29:08condamnable.
29:10oui ça s'appelle
29:11l'anarcho-tyrannie
29:12c'est-à-dire
29:13l'anarchie
29:14pour les racailles
29:15la tyrannie
29:16pour les braves gens.
29:17Et on aimerait bien
29:18plus de condamnations
29:19pour ces gens
29:20qui écoutent
29:20du rap
29:21sans écouteurs
29:22à fond
29:23la caisse
29:23dans les wagons
29:25mais ça c'est
29:25un vaste sujet.
29:29En Irlande
29:30les médias
29:31en parlent
29:31assez peu
29:32mais il y a
29:33des manifestations
29:35qui sont en train
29:36de prendre
29:36de l'ampleur
29:37contre l'immigration
29:39suite à un fait
29:41divers terrible
29:42il y a eu
29:43une tentative
29:44de viol
29:45d'une jeune fille
29:45par deux roumains.
29:47J'ai fait
29:48la revue de presse
29:49sur les manifestations
29:51il n'y a que
29:53le JDD
29:53qui mentionne
29:54ce viol
29:55par deux roumains
29:57sinon tout le monde
29:57parle d'une tentative
29:58de viol
29:59après tout
30:00ça a l'air
30:01de ne pas être très grave
30:02et surtout
30:03tout le monde parle
30:04de manifestations racistes
30:05et alors là
30:06Jean-Yves
30:06c'est très intéressant.
30:08Alors en fait
30:08il y a en Angleterre
30:11mais aussi en Irlande
30:12et là en l'occurrence
30:13en Irlande du Nord
30:14une révolte
30:17contre le déferlement
30:18migratoire
30:19et donc il y a effectivement
30:20pour les médias
30:21deux manières
30:21de traiter la question
30:22c'est de n'en point parler
30:24parce que ce sont
30:25des manifestations
30:26assez massives
30:27et l'autre manière
30:28c'est de les qualifier
30:31de racistes.
30:32Alors en Irlande du Nord
30:33c'est assez difficile
30:36parce qu'il y a eu
30:37des dizaines d'années
30:39de guerre civile
30:40entre les protestants
30:41et les protestants
30:43d'origine britannique
30:44et les catholiques
30:47d'origine irlandaise
30:48la paix est à peu près
30:50assurée
30:51et là
30:52il se heurte
30:53à un problème
30:54finalement
30:55beaucoup plus grave
30:56qui est l'arrivée
30:56de masse
30:57venue d'ailleurs
30:59dans un pays
31:01qui est assez étroit
31:02finalement.
31:02La gauche est passée
31:06de il est interdit
31:07d'interdire
31:08à il faut interdire
31:10et particulièrement
31:11les fêtes
31:11et les fêtes populaires
31:13on a cet article
31:15passionnant
31:16de Ouest France
31:17et Presse Océan
31:18l'ultra droite
31:19fera-t-elle
31:20la fête
31:20dans cette commune
31:21de Châteaubriand
31:22et on nous annonce
31:24que le printemps
31:25de l'Ouest
31:26veut organiser
31:28une fête
31:29alors on comprendra
31:30plus tard
31:30qu'il s'agit
31:31d'une fête
31:31de la Saint-Jean
31:32et le média
31:34dans les premières lignes
31:36annonce ceci
31:37la gauche locale
31:38entend bien
31:39s'y opposer
31:40et veut réveiller
31:40la résistance
31:41à l'extrême droite
31:43on parle
31:43de résistance
31:45à l'extrême droite
31:45alors qu'il s'agit
31:46d'une fête
31:47de la Saint-Jean
31:47l'illustration
31:49n'est pas inintéressante
31:51non plus
31:51puisqu'on met
31:52la ganache
31:53de notre cher
31:53Jean-Hudde Ghana
31:55Jean-Hudde Ghana
31:56qui est le fondateur
31:57du mouvement Chouan
31:58qui est l'organisateur
31:59de ces feux
32:00de la Saint-Jean
32:01ça permet de cibler
32:03directement une personne
32:04et donc de mettre
32:06le sous-titre
32:07ultra droite
32:08c'est assez incroyable
32:10et Jean-Yves
32:10il y a aussi une affaire
32:11que vous souhaitez évoquer
32:12une autre
32:13Murmure de la cité
32:14à Moulin
32:15un spectacle historique
32:16qui souhaite s'organiser
32:18et qui est lui aussi
32:19peu souhaité
32:22par la presse
32:22et par la gauche
32:23c'est la même manœuvre
32:24c'est à dire
32:25qu'il y a une alliance
32:26entre l'extrême gauche
32:27et les médias
32:29pour faire pression
32:31sur les élus
32:32de gauche
32:33comme je ne voudrais pas dire
32:35de droite
32:35pour interdire
32:37interdire
32:37interdire
32:38alors là
32:39c'est interdire
32:40des feux de Saint-Jean
32:41à Moulin
32:42c'est un spectacle historique
32:43de type Puy-du-Fou
32:44un petit Puy-du-Fou
32:45avec des bénévoles
32:47dans l'esprit
32:47de ce qu'était
32:48la Séni-Séni
32:48au début
32:49du Puy-du-Fou
32:50et il y a une pression
32:52de la gauche
32:54et de l'extrême gauche
32:55et à travers
32:56Mediapart
32:57d'un côté
32:58la presse
33:00régionale
33:00de l'autre
33:01la presse régionale
33:02c'est très simple
33:03c'est un poison
33:03c'est le fond de cuve
33:05des écoles de journalisme
33:06payé
33:08par le contribuable
33:09pour désinformer
33:10la population
33:11voilà
33:11je résume
33:12un peu brièvement
33:12le relais de la gauche
33:13c'est vraiment
33:14la presse régionale
33:16il faut la remplacer
33:17par des médias
33:18alternatifs
33:20et c'est vraiment
33:21le relais
33:22de la parole
33:22de la gauche
33:23puisque vraiment
33:24les premières lignes
33:25c'est la gauche locale
33:26entend bien
33:27s'y opposer
33:28elle cherche à interdire
33:30à briser les élans
33:31même les plus anecdotiques
33:32avant on avait
33:33les empêcheurs
33:34de tourner en rond
33:34maintenant on a
33:35les empêcheurs
33:36de vivre
33:36et puis je vous propose
33:37d'écouter quelques secondes
33:39de la réaction
33:40de Jean-Huile Gana
33:41à ses déclarations
33:43et ses menaces
33:44nous avons une source
33:45extrêmement fiable
33:46qui nous indique
33:47que la préfecture
33:48souhaiterait faire interdire
33:50nos feux de la Saint-Jean
33:51ce samedi
33:5314 juin
33:54à 14h
33:54à Châteaubriand
33:55il est encore temps
33:56de vous inscrire
33:56et je vous encourage
33:58à le faire
33:58parce qu'en réalité
33:59il y a très peu de chance
34:00que cette interdiction
34:01soit maintenue
34:02c'est un événement familial
34:03les feux de la Saint-Jean
34:05relèvent de la liberté
34:05de culte
34:07nous avons un service d'ordre
34:08dont nous parlerons
34:09à la préfecture
34:10nous avons un certain
34:10nombre de choses
34:11qui permettent
34:12de penser que
34:13cet événement
34:14en pleine campagne
34:14ne constitue
34:15aucun risque
34:17à chaque fois
34:17que nous organisons
34:18quelque chose
34:18tout se passe bien
34:19donc nous ne doutons pas
34:21que les feux de la Saint-Jean
34:2314 juin
34:24à 14h
34:24à Châteaubriand
34:25seront maintenus
34:25nous vous attendons
34:27encore une fois
34:27il y aura un bagade
34:28il y aura
34:29de la petite restauration
34:31des danses traditionnelles
34:32des jeux bretons
34:32pas de quoi fouetter un chat
34:34même si bien sûr
34:35je m'exprimerai
34:36à cette occasion
34:36pour vous présenter
34:37un petit peu
34:37nos objectifs
34:38et le mouvement choix
34:39à bientôt
34:40Dernière petite pastille
34:44d'informations
34:46on a une journaliste
34:48de France Info
34:48qui a été un peu secouée
34:50lors du rassemblement
34:52pour Gaza
34:54un rassemblement
34:55pro-palestinien
34:56en soutien
34:56à Rima Hassan
34:57et Greta Thunberg
34:59lorsqu'elle était
35:01à l'antenne
35:02la journaliste
35:02Eleonore Bailly
35:03est prise à partie
35:05par un manifestant
35:06qui crie
35:08France Info
35:09facho
35:09ou encore
35:11France Info
35:12désinformation
35:13on ne voit pas très bien
35:14sur les images
35:15mais globalement
35:16elle essaye d'éloigner
35:17quelqu'un
35:17puis elle est tirée
35:18par le bras
35:19par une personne
35:20qui n'apparaît pas
35:21et puis la séquence
35:23est coupée
35:24ce qui est très intéressant
35:26c'est la réaction
35:28de la directrice
35:29de la chaîne
35:30de France Info
35:30elle dit sur le papier
35:31cette manifestation
35:32ne représentait pas
35:33de risque
35:34alors nous n'avions pas
35:35prévu de dispositif
35:37de sécurité
35:37mais cela va devenir
35:38une véritable interrogation
35:41une interrogation
35:42donc pour les manifestations
35:45de gauche
35:46ils ont d'ailleurs produit
35:47un communiqué
35:48pour soutenir
35:49la liberté
35:50de la presse
35:51dans lequel
35:51ils ne mentionnent pas
35:53que la journaliste
35:54était en train
35:55de couvrir
35:55une manifestation
35:56pro-palestinienne
35:58Jean-Yves
36:00qu'est-ce que ça vous évoque
36:01ces journalistes
36:02qui se font secouer
36:03maintenant
36:04dans les manifestations
36:05de gauche ?
36:06On n'est jamais
36:06assez à gauche
36:07on n'est jamais à gauche
36:09c'est le processus
36:09d'ailleurs il y a une référence
36:11à la révolution française
36:11permanente
36:12le processus
36:14de la révolution française
36:15jusqu'à son interruption
36:16c'est
36:17on coupe toujours
36:19la tête
36:19de celui
36:20qui est un peu moins
36:21à gauche
36:21voilà
36:21et donc c'est le processus
36:23auquel on assiste
36:24simplement
36:25aujourd'hui
36:26pour le moment
36:26pour le moment
36:27on coupe la tête
36:29de manière virtuelle
36:30mais ils ne sont pas
36:31assez à gauche
36:31donc on leur coupe la tête
36:32et puis ceux qui coupent
36:33la tête
36:33se feront aussi couper
36:35la tête
36:35jusqu'à Termidor
36:36où les coupeurs de tête
36:38se feront couper la tête
36:39Et voilà
36:44on arrive à la fin
36:45de cette émission
36:46merci à tous
36:46de nous avoir suivis
36:47je vous le rappelle
36:48si ce n'est pas déjà fait
36:49il est encore temps
36:50vous pouvez cliquer
36:51sur le pouce en l'air
36:52c'est un vrai plus
36:54pour le référencement
36:55de notre vidéo
36:55sur Youtube
36:56vous pouvez également
36:57la partager
36:58si vous avez besoin
36:59d'éveiller quelques consciences
37:01et puis
37:02on ne se quitte pas
37:03tout de suite
37:03il y a d'abord
37:04le portrait piquant
37:05de cette semaine
37:06consacré à Léa Salamé
37:08on en parlait
37:09en début de cette émission
37:11la journaliste
37:12de France 2
37:13qui était en train
37:14d'interviewer
37:15Emmanuel Macron
37:16d'ici là
37:18et bien
37:19bon portrait piquant
37:20portez-vous bien
37:22et à très vite
37:23sur TVL
37:23journaliste franco-libanaise
37:28Léa Salamé
37:28de son vrai nom
37:29Ala Salamé
37:30est une étoile
37:31de l'information
37:32depuis qu'elle a
37:33arbitré les débats
37:34entre Éric Zemmour
37:36et Nicolas Domenac
37:38sur E-Télé
37:39issue de la haute
37:40bourgeoisie
37:41affairiste libanaise
37:42elle ne cache pas
37:44malgré son image
37:46d'objectivité
37:46une idéologie
37:48libérale
37:49libertaire
37:50cosmopolite
37:51et mondialiste
37:53Née en octobre 1979
37:55à Beyrouth
37:55elle est la fille
37:57du franco-libanais
37:58Ghassan Salamé
37:59ancien ministre de la culture
38:01professeur à Sciences Po
38:02et soutien
38:03de l'open society
38:05de Georges Soros
38:06arrivée à 5 ans en France
38:08elle a été naturalisée
38:10en 1988
38:11très bonnes études
38:13à Paris
38:13à Saint-Louis-de-Gonzague
38:15et à l'école alsacienne
38:16New York University
38:18puis Sciences Po
38:19le parcours doré
38:21des bons éléments
38:21de la bourgeoisie
38:22elle est lancée
38:23en 2004
38:24à la télévision
38:25par Jean-Pierre Elkabach
38:27sur LCP
38:28Public Sénat
38:29puis c'est France 24
38:30un petit tour
38:31à France 2
38:32ITV
38:33France 2
38:33l'émission
38:35on n'est pas couché
38:35enfin France Inter
38:37Patrick Cohen
38:39quittant la matinale
38:40de France Inter
38:41pour Europe 1
38:41Laurence Bloch
38:43impose le duo
38:44Demorand-Salamé
38:45à la tête
38:46de la matinale
38:47avec Demorand
38:49venu de Libération
38:50la symbiose professionnelle
38:52et politique
38:52est réussie
38:53comme elle le déclare
38:55au point
38:55avec Nicolas
38:56c'est un mariage
38:58vraiment réussi
38:58nous sommes un couple
39:00qui fonctionne bien
39:02fin de citation
39:03son compagnon
39:05Raphaël Glucksmann
39:06père de son enfant
39:07est élu
39:08tête de liste socialiste
39:09en vue des élections
39:11européennes
39:11de 2019
39:12en mai 2019
39:14elle anime
39:15le prix
39:16ouvrez les guillemets
39:17rôle modèle LGBT
39:19qui récompense
39:20les personnes LGBT
39:22plus
39:22dont le succès professionnel
39:24le parcours de vie
39:25les valeurs
39:26ou le rôle social
39:28sont considérés
39:29comme un modèle
39:30à suivre
39:30Amen
39:31laissons le mot
39:32de la fin
39:33à Grégory Rose
39:34je cite
39:35celle qui partage
39:37sa vie
39:37avec un député
39:38progressiste
39:39peut-elle vraiment
39:41animer
39:41un débat politique
39:43en toute impartialité
39:45sur une chaîne
39:46de services publics
39:49à nos auditeurs
39:50de donner leur réponse
39:51merci
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