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  • il y a 5 jours
📌Introduction


📷 L’image de la semaine

Affaire Sarkozy : après l’acharnement judiciaire, l’acharnement médiatique qui à droite comme à gauche aura offert un traitement souvent biaisé.


📰 Le dossier du jour
La fabrique de l'opinion : comment les médias et les instituts de sondages construisent et promeuvent le candidat Raphaël Glucksmann ?


💡 Les pastilles de l’info
- Affaire Claire Geronimi : une féministe en parle enfin… pour dénoncer l’extrême-droite
- CNEWS dans le viseur de l’ARCOM et de Delphine Ernotte
- Un article de France Bleu en partenariat avec les antifascistes et l'extrême gauche !
- Qui sort son épingle du jeu médiatique ?
- Nord Stream : un nouvel accusé ukrainien fait discrètement surface dans la presse
- Six cadavres dans la Seine mais chut, le suspect est un Tunisien islamiste radical !


🔴 Conclusion


🎙️ Portrait piquant : Apolline de Malherbe, la journaliste politique d’Apolline Matin sur BFM


🔗 Liens utiles :
Rapport Cour des Comptes : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/france-televisions


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🗞
News
Transcription
00:00Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce numéro d'immédiat.
00:26Bonjour Jean-Yves.
00:27Bonjour Florian.
00:28Alors Jean-Yves, au programme de cette semaine, on reviendra sur l'image médiatique du jour, c'est-à-dire l'affaire Sarkozy.
00:37Et puis, notre dossier sera consacré à la fabrique de Glucksmann.
00:42Vous allez voir, c'est tout un programme.
00:43On n'oubliera pas bien sûr les pastilles de l'information, mais aussi le portrait piquant qui sera consacré cette semaine à Apolline de Malherbe.
00:51Si vous êtes prêts, n'oubliez pas qu'il faut penser à cliquer sur le petit pouce en l'air.
00:56N'hésitez pas également à laisser des commentaires, je les lis et j'essaye d'y répondre quand vous avez des questions.
01:03Et puis, on va pouvoir y aller cette fois-ci.
01:05Un petit point sur la météo gouvernementale avant de commencer notre image.
01:13Les médias essayent désespérément de cacher l'absence de gouvernement depuis la nomination de Sébastien Lecornu.
01:21C'est le calme plat ?
01:22C'est le calme plat.
01:23Ça fait 23 jours, je crois, aujourd'hui que nous avons…
01:25La pétale ! La pétale !
01:27Pas de gouvernement depuis 23 jours.
01:28On s'en passe, on s'en passe.
01:30Oui !
01:30Alors, toujours est-il que nos médias annoncent déjà un petit peu la couleur.
01:36Certains disent que de toute façon, ça n'aura rien de transcendant.
01:40Et puis, d'autres parlent même d'une absence de fumée blanche.
01:44C'est certain, en tout cas, non abémousse ministrie.
01:47C'est bien la preuve que tous ces gens n'ont pas beaucoup d'importance.
01:52L'image de la semaine, je vous le disais, c'est l'affaire Sarkozy avec des médias qui sont particulièrement en folie.
01:59Pour citer le papier de mon camarade Renaud de Bourleuf dans le JT de TVL de la semaine dernière,
02:07c'est encore Nicolas qui a payé, cette fois aussi.
02:11Mais à cause de la justice politique, comme on va le voir dans quelques instants, Jean-Yves,
02:14alors qu'en fait, un tribunal populaire aurait pu trancher peut-être autrement, peut-être mieux.
02:22Toujours est-il que je vous propose, pour commencer ce sujet,
02:25de regarder la vidéo de l'avocat de Nicolas Sarkozy
02:29qui était interrogée par Apolline de Malherbe sur BFM TV
02:33qui lui pose une très bonne question. Vous allez voir.
02:35Que la présidente du tribunal aurait participé à une manifestation contre Nicolas Sarkozy en 2011.
02:42Avez-vous cette information ?
02:44Oui.
02:46Est-ce que c'est de nature, à vos yeux, à déconsidérer l'impartialité de la justice ?
02:53Ou est-ce que ça rajoute à votre sentiment d'impartialité ?
02:56Je ne veux pas, encore une fois, parce que je veux respecter la justice,
03:02pas nécessairement lui faire confiance, mais respecter la justice.
03:04Je ne veux pas croire que ça ait pu influencer sa décision.
03:11Maintenant, je comprendrai que d'autres le pensent.
03:13C'est intéressant, puisqu'effectivement, la présidente qui a condamné Nicolas Sarkozy,
03:21et qui d'ailleurs est impliquée dans d'autres affaires,
03:23puisqu'elle s'était occupée aussi de l'affaire Fillon,
03:25est une militante syndicale, non pas d'ailleurs du syndicat de la magistrature,
03:34mais l'union syndicale des magistrats.
03:37Pour faire simple, le syndicat de la magistrature, c'est l'extrême gauche,
03:40et l'union syndicale des magistrats, c'est l'extrême centre.
03:43Mais tous ces gens-là sont politisés,
03:46et évidemment, ça fait partie quand même du panorama global.
03:49Quand on parle de la justice, la justice, elle n'est pas éthérée,
03:52elle est faite par des hommes, elle est faite par des femmes,
03:55qui sont très souvent des militants politiques et des militants idéologiques.
03:59C'est le cas manifestement de cette femme.
04:00– Donc on peut se poser la question de leur indépendance.
04:04Toujours est-il…
04:04– De leur indépendance, pas forcément, mais de leur partialité quand même.
04:10Alors que le juge est réputé impartial,
04:14sauf que beaucoup sont des militants politiques,
04:16ce qui limite un peu l'impartialité.
04:19– Tout à fait.
04:20Alors, il y a également des zappings qui ne sont pas tout à fait anodins,
04:25et je vous propose de regarder celui réalisé par France Télévisions,
04:29qui est un choix assez audacieux de la part du monteur.
04:32On va le dire comme ça, on regarde tout de suite.
04:34– La tôle pour Libération, avec des lettres en forme de barreau de prison
04:39devant le visage de Nicolas Sarkozy.
04:41La déflagration pour Sud-Ouest, le séisme, titre Le Figaro.
04:45Toute la presse française met en une la condamnation de Nicolas Sarkozy.
04:50– Le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui est quand même la bible du patronat allemand,
05:07et qui est plutôt conservateur, note, Nicolas Sarkozy était un poison pour la démocratie.
05:13Il a sapé les principes républicains en s'attaquant au juge.
05:16Maintenant, le bling-bling, c'est fini.
05:18– Alors, ce qui est intéressant là, Jean-Yves, c'est qu'évidemment,
05:21c'est une petite crasse journalistique.
05:24C'est qu'on parle de la condamnation de Nicolas Sarkozy.
05:27Juste après, on met une vidéo découpée d'un moment où tous les gens dansent et font la fête.
05:32Ça donne évidemment une indication sur ce qu'il faudrait en penser.
05:36C'est-à-dire que c'est la teuf, Nicolas Sarkozy va aller en prison.
05:38– C'est la teuf, Nicolas.
05:39Alors, c'est assez intéressant d'ailleurs, cette affaire Sarkozy,
05:42sur le plan du traitement médiatique, parce qu'on a un traitement médiatique.
05:45Là, en l'occurrence, pluraliste.
05:47C'est-à-dire, schématiquement, le service public, France Info, France Inter,
05:55France 2, France Télévisions, à fond pour les juges contre Sarkozy.
06:01Et, à contrario, les médias Bolloré, le JDD, CNews, à fond pour Sarkozy,
06:11dans la critique des juges.
06:12Alors, on peut dire que c'est une double partialité, en quelque sorte,
06:17mais au moins, il y a une diversité dans l'expression de l'opinion sur une affaire judiciaire extrêmement importante.
06:25Il y a de la diversité à condition de savoir changer de chaîne.
06:28– Oui, alors sur BFMTV, c'était quand même particulièrement engagé comme traitement.
06:32Et je vous propose de revoir cet extrait de BFMTV avec la journaliste Émilie Broussoulou,
06:40dont vous verrez qu'elle vient d'une famille très particulière,
06:44qui pose une question à Henri Guénaud, ainsi qu'à une invitée magistrate.
06:51On l'écoute tout de suite.
06:52– Pardonnez-moi, mais quand vous dites un coup d'État judiciaire,
06:55j'ai forcément envie de faire réagir Madame la magistrate.
06:58Évelyne Siermarin, est-ce que ça vous fait mal d'entendre ça ?
07:02– Non, parce que…
07:03– Pas comme Henri Guénaud, qui parle d'un coup d'État judiciaire.
07:05– Jean-Yves, ce qu'il faut savoir, c'est que cette fameuse journaliste,
07:09Émilie Broussoulou, c'est la belle-fille de François Hollande
07:12et de Ségolène Royale, puisqu'elle est mariée à Thomas Hollande depuis 2018,
07:18c'est-à-dire l'aîné des quatre enfants.
07:20C'est pas tout à fait neutre.
07:21– La gauche, c'est un peu les 200 familles de la gauche.
07:25Alors il y a la famille Hollande, qu'on trouve dans la politique, dans les médias.
07:28Il y a la famille Duhamel, qu'on trouve dans la politique et dans les médias.
07:32Il y a la famille Glucksmann, qu'on trouve dans la politique et dans les médias.
07:36Il y a la famille de Nervaux, qu'on trouve dans les associations,
07:39dans la politique et à l'Arcom.
07:43– À l'Arcom dans les médias.
07:44– On a la famille Sidbon-Gomez, qu'on trouve dans les médias
07:48et là aussi dans la politique et dans l'associatif.
07:51C'est les 200 familles de la gauche.
07:53Petite précision quand même, cette dame Broussoulou, belle-fille de Hollande,
07:59qui interroge Madame la magistrate.
08:02Madame la magistrate, c'est une ancienne présidente du syndicat de la magistrature.
08:07Donc là, ce n'est pas la magistrature d'extrême-centre,
08:10c'est la magistrature d'extrême-gauche.
08:12Madame la magistrate est une militante, une militante d'extrême-gauche.
08:18– Alors en tout cas, à gauche et à l'extrême-gauche,
08:21on s'est beaucoup intéressé aussi aux conditions
08:24dans lesquelles Nicolas Sarkozy serait incarcéré.
08:27Le JDD, lui, a été le premier média dans lequel Sarkozy s'est exprimé
08:34puisqu'il a donné sa première interview post-condamnation dans le JDD.
08:39Ce qui a provoqué d'ailleurs lire tout un collectif d'avocats
08:44qui ont déposé plainte contre Nicolas Sarkozy pour outrage à l'état de droit.
08:49– Il faut noter également, Jean-Yves, que l'ARCOM a été saisi
08:54du traitement de la condamnation de Nicolas Sarkozy sur CNews.
08:58Vous parliez de diversité tout à l'heure, Jean-Yves.
09:01Visiblement, il y a certains propos qu'on ne peut pas tenir sur certaines chaînes.
09:06C'est-à-dire soutenir Nicolas Sarkozy, ce serait trop.
09:09Elle a été saisie, cette instance, cette institution, l'ARCOM,
09:12par un député LFI, Aurélien Saint-Toule,
09:18qui s'est ému en particulier d'un bandeau, nous apprend un article de France Info,
09:23Nicolas Sarkozy face à un procès politique, un bandeau qui est sans nuance et sans guillemets.
09:29Et alors, ça l'a beaucoup choqué, notre député.
09:31– Oui, alors, écoutez, quand on fait le procès d'un homme politique
09:36sur un sujet politique, quel que soit après le fond du dossier,
09:42je ne prends pas partie, je ne prends pas position sur l'affaire du financement
09:46ou du soi-disant financement libyen de la campagne de Sarkozy.
09:50Mais quand un homme politique est accusé et condamné sur une affaire politique,
09:56c'est un procès politique.
09:58Et si vous voulez, ce qui laisse quand même un petit peu,
10:01qui doit conduire un peu à s'interroger, c'est qu'il y a eu l'affaire Fillon.
10:06Fillon a été éliminé de la campagne présidentielle de 2017.
10:10Marine Le Pen est en train d'être éliminée de la campagne présidentielle de 2027.
10:17Entre-temps, on va mettre en prison l'ancien président Sarkozy.
10:24Et il y a une affaire Bardella qui sortira, il y a déjà eu des perquisitions, etc.
10:31qui sortira au moment opportun quand on jugera qu'il faut mettre des bâtons dans les roues de Bardella.
10:39Donc difficile de dire que la justice n'est pas en train d'accaparer la politique.
10:48Ce qui est quand même préoccupant, indépendamment de ce qu'on peut penser du fond de ces différentes affaires.
10:55C'est quand même préoccupant.
10:56Ce sont les juges qui ont pris le pouvoir.
10:57C'est quand même une réalité que l'on peut dire, encore une fois, indépendamment du fond.
11:04Et dans cette affaire, au fond, on a entendu tous les arguments en faveur de la condamnation de Sarkozy
11:09comme en défaveur de la prise du pouvoir des juges.
11:13– Et on a eu le sentiment, effectivement, que les proches d'Emmanuel Macron,
11:18bien qu'ils aient eux aussi des affaires, sont condamnés un peu moins durement.
11:22Ça, c'est une certitude.
11:23Il n'y a quasiment que France Culture qui a quand même posé cette question
11:26en répondant non, bien sûr, mais la justice est-elle devenue politique ?
11:31Le canard enchaîné a cru diffuser un scoop
11:35qui a été repris d'ailleurs très largement par toute la presse.
11:37L'Humanité en tête, 20 minutes aussi, mais aussi tous les canards locaux.
11:43Le canard enchaîné, donc Pascal Pro et Nicolas Sarkozy ont dîné ensemble
11:46dans un palace parisien à la veille de la condamnation de l'ex-président
11:49à cinq ans de prison.
11:51C'était bien la peine d'en faire des caisses à l'antenne de CNews
11:55sur Thomas Legrand et Patrick Cohen.
11:56Alors là, Jean-Yves, est-ce que c'est comparable ?
11:59– Alors, ce n'est pas comparable pour deux raisons.
12:01D'abord, parce qu'on voit très bien dans la vidéo que Cohen est…
12:06– Complote.
12:06– Complote, complote.
12:08Bon, là, on n'a pas de vidéo.
12:09En l'occurrence, Cohen, c'est avec l'argent public, sur le service public.
12:15Là, c'est une chaîne privée.
12:16Et alors, troisième élément, Pro a démenti avoir dîné avec Sarkozy.
12:23En tout cas, ce jour-là, on l'écoute.
12:25– Oui, on l'écoute, on l'écoute.
12:26– J'ai lu, par exemple, qu'on avait inventé un dîner avec Nicolas Sarkozy
12:33la veille de son jugement, mercredi dernier.
12:37Dîner auquel j'aurais participé.
12:39C'est évidemment faux.
12:40Et je précise que je n'ai jamais mis les pieds dans un hôtel
12:42qui s'appelle le Peninsula d'Ombaille.
12:44Je n'ai jamais mis les pieds dans cet hôtel.
12:48Mais ce que je trouve fascinant dans la presse française,
12:51c'est que l'humanité, le Dauphiné, le Nouvel-Homme,
12:55tout le monde reprend cette information
12:57qui a été diffusée dans le canard en Chine et qui n'est pas exacte.
13:00– Ils ne vous ont pas demandé.
13:02– Mais personne ne m'a appelé.
13:03– Personne ne vous a interrogé.
13:04– Personne ne m'a appelé.
13:05– Alors, ils réfutent, effectivement, c'est ce que vous disiez,
13:07la date, le lieu, le dîner, on ne sait pas.
13:10– Il n'y a plus dîner, d'ailleurs.
13:12Effectivement, qu'il y ait des liens entre Sarkozy et les médias Bolloré.
13:17Oui, Sarkozy est au conseil d'administration de la Gardère.
13:20Alors, oui, il y a des liens entre Bolloré et Sarkozy, c'est sûr.
13:25Mais en l'occurrence, tous les médias ont repris une information fausse.
13:30Fausse par la date, fausse par le lieu.
13:33– Et en plus, sans interroger, effectivement, l'intéressif…
13:35– On regrette pour pro, parce que le péninsulat, apparemment, est très bien.
13:39– On n'a peut-être pas tous les moyens d'y aller.
13:41– Ah, non, ce n'est pas sûr.
13:42– C'est le sujet.
13:43Et puis, il faut se poser la question aussi,
13:45parce que vous parliez de liens entre journalistes et politiques.
13:47On est en train de découvrir, là, que Léa Salamé et Raphaël Glucksmann
13:51couchent ensemble ou personne ne le sait ?
13:54J'attends une dépêche du canard.
13:56– Oui, mais il ne parle pas politique, il ne parle pas politique.
13:58– Oui, c'est ce que Léa Salamé disait.
14:00Et ça nous fait une très bonne transition,
14:02parce qu'on passe à notre dossier du jour,
14:04qui est justement consacré à Raphaël Glucksmann.
14:07Raphaël Glucksmann est en train de rentrer dans le moule de la fabrique de l'opinion.
14:15On en parlait déjà dans l'immédiat.
14:17Quand Salamé est arrivé au 20h, on a parlé de Raphaël Glucksmann en tant que son compagnon.
14:24Salamé, au 20h, parle maintenant de Zuckmann et l'invite en personne.
14:31Donc, on parle de Raphaël Glucksmann, puisque c'est son programme,
14:35la taxe Zuckmann de 2% sur les plus riches.
14:39Donc, on fait des sondages maintenant qui mettent en avant Raphaël Glucksmann,
14:43ce qui fait donc reparler de Raphaël Glucksmann.
14:46Maintenant, qu'est-ce qui nous manque, Jean-Yves, pour compléter cette logique ?
14:49Eh bien, bien sûr, ça va être des unes de presse en grande quantité
14:53qui vont mettre la figure de Raphaël Glucksmann partout sur leur couverture,
14:59et pour que ça s'imprime dans l'esprit des Français.
15:02Alors, si vous voulez, c'est très simple.
15:03On parle beaucoup de quelqu'un.
15:05Après, on interroge sur quelqu'un.
15:07Et évidemment, les gens pensent à ce quelqu'un,
15:10puisqu'on en a beaucoup parlé.
15:11Et on dit, ah ben, vous voyez, c'est lui que les Français volent.
15:14C'est la fabrique de l'opinion.
15:16C'est comme ça qu'on a fabriqué Macron.
15:18C'est comme ça qu'on fabrique Édouard Philippe.
15:21C'est la fabrique de l'opinion.
15:23Et on vous le prouve dans les médias.
15:24Avec cet article, par exemple, du Huffington Post,
15:28« Ce sondage explosif de l'IFOP sur la présidentielle 2027
15:32ébranle la classe politique ».
15:35C'est ce qu'on appelle un titre putaclique.
15:38Il faut connaître ce vocabulaire-là.
15:41Mais passons.
15:42Bien sûr, alors, ça ébranle la classe politique.
15:44Et qui met-on en illustration de cet article ?
15:47Bien sûr, Raphaël Glucksmann.
15:49D'ailleurs, on cite dans l'article
15:50le directeur du pôle politique de l'IFOP,
15:52c'est-à-dire François Croce,
15:55qui dit que c'est un sondage historique.
15:56Attention, quand même, accrochez-vous, mesdames et messieurs.
15:59On a également RTL qui parle de ce sondage
16:02en disant que Le Pen et Bardella sont largement en tête,
16:04qu'il y a un effritement pour Édouard Philippe,
16:05Attal et Darmanin et Persée de Glucksmann.
16:08Qui met-on en illustration, là encore,
16:10parce que les images et les mots,
16:12c'est toujours très important ?
16:13Eh bien, on met Marine Le Pen,
16:15on met Édouard Philippe et on met Raphaël Glucksmann,
16:18c'est-à-dire pas tout à fait toutes les personnes précitées.
16:19– Alors, c'est extraordinaire parce que Glucksmann,
16:26dans cette affaire, il ne sort même pas second.
16:29Les deux, le premier, c'est Bardella ou Le Pen,
16:32il pourrait d'ailleurs se présenter l'un contre l'autre,
16:34il serait en tête tous les deux.
16:36Donc, c'est dire.
16:37Donc, ça, c'est quand même un premier élément
16:39qu'on met un peu de côté.
16:40Ensuite, Glucksmann, il n'est pas troisième,
16:45il n'est pas deuxième, plus exactement,
16:47le deuxième, c'est Philippe,
16:49mais on met quand même Glucksmann.
16:51Et pourquoi Glucksmann arrive à ce score,
16:55entre guillemets, historique de 15% dans ce sondage,
16:58c'est parce qu'en plus, on a oublié,
17:00sans doute une erreur des sondages,
17:02de présenter Marine Tondelier.
17:05Or, avec sa veste verte,
17:07elle aurait quand même fait quelques petits pourcents.
17:10qu'elle aurait pris à Glucksmann.
17:12Donc, on est dans la manipulation sondagière,
17:15la fabrique de l'opinion.
17:16La classique.
17:17Donc, toujours est-il que Place Publique,
17:20pourquoi est-ce qu'ils sont heureux
17:22qu'on survende leur candidat, Raphaël Glucksmann ?
17:25Parce que c'est, selon eux, le seul candidat à gauche
17:28qui atteint le second tour,
17:29ce qui permet en plus d'évincer Jean-Luc Mélenchon,
17:32enfin, des tas de candidats un peu embêtants.
17:35Et effectivement, toujours dans les articles
17:37un peu plus techniques du Fimpton Post,
17:39ce sondage IFOP pour la présidentielle de 2027
17:42met Marine Tondelier, vous en parliez à l'instant,
17:45en colère.
17:45Et ce n'est pas à cause de son score.
17:47Et oui, et pour cause,
17:48elle n'a pas de score dans ce sondage.
17:49Elle a raison d'être en colère.
17:51Elle a raison d'être en colère.
17:53Elle a raison d'être en colère.
17:54Alors, elle pose la question sur Twitter, quand même.
17:56Je voudrais vous lire un petit extrait de son tweet.
17:58L'opinion, Sud Radio et l'IFOP ont-ils déjà entendu parler des écologistes ?
18:02Elle rajouterait presque « Allô, non mais ».
18:05Et puis, elle dénonce, en conclusion, une démocratie malade
18:10et qu'il n'est pas acceptable que des instituts de sondage
18:13et leurs commanditaires se livrent à des manipulations
18:15au moyen de méthodologies et d'hypothèses biaisées.
18:19Parce que, notamment, elle n'est pas très contente
18:20de l'échantillonnage de certains groupes sondés,
18:24notamment à gauche.
18:25Jean-Yves, elle découvre l'eau chaude ?
18:27Oui, absolument.
18:28Comment ça, les sondages montent ?
18:29Oui, mais les sondages sont des instruments de fabrication.
18:35Et bien, place maintenant au pastille de l'information.
18:40Revenons cette semaine encore sur l'affaire Claire Géronimi.
18:44Et pour cause, la féministe Anne-Cécile Malfaire
18:49de la Fondation des Femmes
18:51et ancienne présidente de Oser le Féminisme,
18:53quand même, donc une association féministe
18:55un peu costaud d'extrême gauche,
18:57s'est exprimée sur le procès de Claire Géronimi
19:00et de Mathilde, d'ailleurs, dont elle ne cite pas les noms.
19:03C'est très intéressant, parce que, de toute façon,
19:06Mathilde ne s'est pas exprimée publiquement.
19:09On rappelle quand même que ces deux jeunes filles
19:11ont été violées par un centre africain
19:14qui était sous le coup de trois OQTF,
19:17que les faits se sont déroulés en plein jour
19:19dans les quartiers chics de la capitale.
19:21Je vous propose d'écouter un peu les propos de cette bonne femme.
19:51C'est sûr que les féministes ne sont pas sur CNews,
20:16comme dit Mme Maïfer, elle, elle est plutôt sur le service public,
20:21puisque son mari, M. Sidbon Gomez,
20:24est le numéro 2 de France Télévisions et de Mme Ernotte.
20:27Donc, on retrouve les familles de gauche, voilà.
20:32CNews est dans le viseur du service public.
20:35On l'a compris tout au long de cette émission.
20:36On vient de dire que l'ARCOM avait été saisie pour l'affaire Sarkozy
20:42et leur traitement, qui avait été jugé partiel par un député LFI.
20:48Et là, cette fois-ci, l'ARCOM voudrait punir CNews sur l'immigration,
20:52ou du moins le propos suivant, l'immigration tue.
20:56Et le Conseil d'État, figurez-vous, est en passe de confirmer
20:59une sanction de 60 000 euros contre CNews,
21:01après des propos jugés stigmatisants par l'ARCOM.
21:04Ce qui est tout de même curieux, comme le rappelle Judith Weintraub,
21:09qui est journaliste au Figaro Magazine,
21:12parce que, pour la même phrase,
21:14Stéphane Ravier avait été relaxé, lui, par la justice.
21:19Donc, la question est la suivante, elle la pose d'ailleurs.
21:21L'ARCOM aurait-il donc une loi au-dessus des lois ?
21:25Oui, alors, si vous voulez, c'est assez important,
21:27parce qu'il y a une loi qui est une loi
21:30qui réprime les délits d'opinion,
21:32qui s'appelle la loi Pleven.
21:34que la justice judiciaire met en œuvre.
21:39Mais qu'elle met en œuvre dans le cadre de procédures contradictoires,
21:44avec des possibilités d'appel,
21:47et de manière, quand même,
21:51je vais défendre la justice judiciaire,
21:53de manière relativement prudente.
21:56Aujourd'hui, il y a des autorités administratives,
22:00comme l'ARCOM, couvertes par le Conseil d'État,
22:03juridictions administratives,
22:05qui vont bien au-delà de l'interprétation
22:08que les juges judiciaires se font du délit d'opinion.
22:13Donc, on a des autorités administratives
22:16qui punissent le délit d'opinion,
22:18délit d'opinion que le juge judiciaire ne condamnerait pas au cas particulier.
22:22C'est une atteinte extrêmement grave aux libertés,
22:25et tous les gens qui parlent d'État de droit
22:26sont d'aimables plaisantins
22:28quand on voit ce qui se passe dans la réalité
22:31par rapport à la liberté d'opinion,
22:33mise en cause au cas particulier,
22:35par une autorité administrative.
22:38Une autorité administrative,
22:40le président, c'est M. Adjari,
22:42qui est un socialiste,
22:45le directeur général,
22:47c'est M. Denervo,
22:48qui est marié à une femme
22:50qui travaille dans une association immigrationniste de Soros,
22:54et le président du Conseil d'État,
22:56comme d'ailleurs les présidents des sections
22:58du contentieux et autres du Conseil d'État,
23:01viennent du Parti socialiste.
23:02Donc, tout ça est une affaire de socialistes
23:05qui condamnent ces news,
23:07ce qui est un petit peu normal,
23:09ou compréhensible.
23:10Effectivement, l'Arc-Homme essaye de taper sur ces news,
23:14mais les petits soldats de l'Arc-Homme également,
23:16et on a par exemple cette vidéo
23:17qui est assez amusante de Delphine Ernot,
23:20qui dénonce ces news
23:23et qui dit que c'est eux qui tapent sur le service public.
23:26Est-ce que le service public
23:27est si impartial que ça ?
23:30La question, c'est ça qui se pose.
23:31Écoutez, ça fait 4 ans, d'accord ?
23:33Ça fait 4 ans que ces news
23:35tapent sur le service public,
23:37matin, midi et soir.
23:38Ça fait 4 ans qu'on met des journalistes
23:41du service public à l'affiche sur ces news.
23:44Moi, je suis là aujourd'hui
23:45pour défendre le travail de cette maison France Télévision.
23:49Et Jean-Yves, on a également un soutien assez original
23:52à ces news.
23:54En l'espèce, c'est Marlène Schiappa
23:57qui répond à la question du Figaro.
23:59Le service public penche-t-il à gauche ?
24:01Et elle dit
24:02quand tous les matins je mettais France Inter
24:04et que j'entendais les humoristes
24:05faire des plaisanteries graveleuses
24:07à mon endroit extrêmement sexiste,
24:09si elles avaient été faites
24:10dans une émission de Pascal Praud,
24:12je pense qu'il y aurait eu
24:13des signalements de l'Arcom.
24:15Elle dénonce là très clairement
24:17un deux poids, deux mesures.
24:19Elle ne vit pas dans le même monde
24:20que Delphine Ernot
24:21qui, elle, tape sur ces news.
24:23– Oui, absolument.
24:24Et puis la gauche, c'est la manie de la délation.
24:28Donc le signalement, ils ont ça dans les gènes.
24:30Donc ils font des signalements en permanence.
24:33– Un article de France Bleue
24:37ou plutôt de Ici
24:38qui nous montre un lien
24:41entre le service public
24:43et l'extrême gauche cette fois-ci
24:45avec ce titre qui est très intéressant.
24:48À Brest, les antifascistes ont fait bloc
24:51lors d'une manifestation sous tension.
24:53Donc déjà, on a un titre
24:54qui est quand même très positif.
24:55C'est-à-dire qu'ils résistent
24:57visiblement à quelque chose d'affreux.
25:00Et il a cette phrase vraiment géniale.
25:04« La présence massive des forces de l'ordre
25:06a provoqué quelques frictions
25:08en fin de manifestation. »
25:10Comme on n'est pas à une contradiction près
25:12dans cet article,
25:14les forces de l'ordre,
25:16on nous dit que pour la manifestation,
25:18l'accès était barré par des dizaines
25:21de policiers et de CRS.
25:24Je ne sais pas si on peut vraiment dire
25:25que c'est une présence massive.
25:27Enfin, ça n'a aucun sens.
25:29– Si, si, ça a un sens.
25:31C'est-à-dire qu'ici, ici, c'est quoi ?
25:33C'est l'ancien France 3 régional.
25:35Là, c'est ici, Bretagne.
25:37C'est-à-dire que c'est des journalistes
25:40d'extrême gauche dans le service public
25:42qui relaient une manifestation
25:44d'extrême gauche dans la rue.
25:46Voilà.
25:46Tout ça se tient la main dans la main.
25:50C'est évidemment assez préoccupant
25:53en termes de liberté d'opinion.
25:56Mais il faut bien voir que la presse régionale,
25:58que ce soit la presse régionale audiovisuelle
26:01ou la presse quotidienne régionale écrite,
26:05est quand même extrêmement militante.
26:07C'est le fond de cuve des écoles de journalistes
26:11avec une présence de l'extrême gauche
26:13extrêmement puissante.
26:14– C'est gangréné par tous les petits militants antifascistes
26:17qui n'ont pas réussi à faire une grande école.
26:20En effet, place maintenant à la pastille suivante.
26:23– Un point sur les audiences télé.
26:27Ça faisait longtemps.
26:29Avec notamment des audiences historiques
26:31pour CNews, BFM TV qui commence à passer à la traîne.
26:37Mais aussi un point sur le groupe M6.
26:40avec notamment sa chaîne W9 qui cartonne littéralement,
26:45qui fait des scores d'audience qui n'ont jamais été atteints
26:47depuis le recrutement de Cyril Hanouna.
26:51Voilà, un petit point sur les chiffres.
26:55En tout cas, CNews commence à devancer BFM TV
26:58d'un point sur les pourcentages de parts d'audience,
27:01ce qui n'est pas rien.
27:02Également, un petit zoom sur le JT de France 2
27:08avec Léa Salamé qui est à la traîne,
27:13qui n'a pas l'effet de surprise positif attendu.
27:17Le point fait même cet article.
27:19Et si France Télévisions avait fait le mauvais choix,
27:23elle fait moins bien qu'Anne-Sophie Lapix sait dire.
27:26et de temps en temps, elle passe même sous la barre
27:30des 3,5 millions de téléspectateurs,
27:34c'est-à-dire moins que jamais, en fin de compte.
27:38– Oui, mais alors, en fait, elle n'a pas été choisie forcément
27:41pour remonter l'audience de France 2,
27:45ce qu'elle ne fait pas du JT de France 2.
27:47elle a été recrutée pour pipoliser Glucksmann.
27:52Puisqu'on prévoit la promotion de Glucksmann,
27:56dans la promotion de Glucksmann,
27:58on va promouvoir le couple Glucksmann,
28:00on va glamouriser Glucksmann.
28:02Glucksmann, il est terne, il est ennuyeux.
28:05Donc on va le présenter en couple pour le glamouriser
28:08et pour pouvoir le pipoliser, le glamouriser,
28:12fallait mettre en avant Léa Salamé,
28:17d'où l'opération JT.
28:19C'est encore de la fabrique de l'opinion.
28:21– Tout à fait, alors, toujours est-il que Léa Salamé,
28:24comme on le voit, ça ne prend pas.
28:27Du reste, elle a quand même eu quelques moments de malaise,
28:31notamment celui avec Marion Cotillard,
28:34que vous n'avez même pas diffusé,
28:35parce que moi, j'étais trop mal à l'aise de vous le passer,
28:38où elle l'interroge sur sa vie intime,
28:41sur sa vie privée, juste après sa séparation avec Guillaume Canet.
28:45Voilà, on fait même du pipol dans l'immédiat.
28:47Et récemment, elle a refait une bourde, quoi.
28:50Elle a confondu Henri Guénaud avec Claude Guéant.
28:54Je vous propose qu'on l'écoute tout de suite.
28:56– Claude Guéant, encore un mot sur cette condamnation.
29:00– Non, non, non, c'est pas moi.
29:01– Pardon, pardon.
29:03Henri Guénaud, pardonnez-moi.
29:04– Alors là aussi, c'est une gaffe, c'est une gaffe,
29:08ça peut arriver, mais c'est une gaffe.
29:10D'abord parce que Guéant vient d'être condamné lourdement,
29:14ce qui n'est pas le cas de Guénaud,
29:16et que par ailleurs, Guénaud et Guéant,
29:19qui ont été tous les deux au service de Sarkozy,
29:21ne s'entendaient pas tout à fait.
29:23Voilà, donc c'est une gaffe.
29:25D'ailleurs, Guénaud est très vexé.
29:29– Oui, on le sent.
29:30– On le sent vexé, quoi.
29:32– Bon, allez.
29:33– Il y a 400 fois plus de salariés à France Télévisions,
29:37mais en tout cas sur TV Liberté,
29:39avec beaucoup, beaucoup moins de personnel.
29:42Eh bien, on ne se trompe pas dans les noms,
29:44alors je vous propose de regarder le JT avec Élise Blaise,
29:47avec Olivier Frère Jacques, vous serez mieux servis de toujours.
29:50– Le dossier Nord Stream refait surface
29:55avec une info qui fait un peu flop, malheureusement,
30:00parce qu'elle arrive tard.
30:02Trois ans après le sabotage de Nord Stream en mer Baltique,
30:07semblerait-il, on a réussi à interpeller un coupable
30:11et il s'agit d'un plongeur ukrainien, Jean-Yves.
30:14– Si on fait une comparaison anachronique, peut-être,
30:19avec l'affaire des drones,
30:21est-ce qu'on ne va pas découvrir de nouvelles choses,
30:24aujourd'hui, dans quelques temps ?
30:26– Alors, en matière militaire, il faut être extrêmement prudent,
30:30parce que tout ça se prête à toutes les manipulations.
30:34Je rappelle, je l'ai déjà dit, la guerre du Vietnam,
30:36l'intervention américaine au Vietnam a été déclenchée
30:38quand il y a eu un incident dans la mer du Tonkin,
30:41où les Américains avaient accusé la marine nord-vietnamienne
30:45de les avoir attaqués, ce qui était exactement l'inverse.
30:49Quand il y a eu l'affaire Nord Stream,
30:52tous les médias, tous les médias, tous les médias,
30:55ont dit, c'est les Russes, c'est les Russes, c'est les Russes,
30:56alors que c'était leur gazoduc,
30:58et que c'était contraire à leurs intérêts.
31:01Et qu'on a même vu, je crois, sur BFM TV,
31:04quatre experts qui évoquaient quatre hypothèses différentes
31:08qui auraient poussé les Russes à commettre ça.
31:11Donc c'est un mensonge absolu.
31:13Et là, maintenant, on traite en mi-teinte
31:16l'affaire qui a réellement commis cela,
31:20plongeur ukrainien ou autre,
31:22c'est évidemment une opération de services spéciaux ukrainiens
31:27ou occidentaux et pas autre chose.
31:28– Qu'on a vendu sous faux drapeau.
31:30– Qu'on a vendu sous faux drapeau, évidemment.
31:31L'affaire des drones, honnêtement, moi, je n'en sais rien.
31:36Dans l'affaire des drones, c'est peut-être les Russes qui testent,
31:39ce n'est pas impossible.
31:40C'est quand même une affaire qui semble extrêmement montée
31:44et mise en avant.
31:45Et moi, ce qui me paraît quand même un peu étrange,
31:48c'est pourquoi on parle en permanence de ces drones
31:50qui survoleraient des aéroports.
31:53Et pourquoi ne les abattons pas ?
31:55Il y a quand même, et qu'on ne dit pas,
31:59qui est absolument derrière.
32:00Alors là, apparemment, on a raisonné un bateau
32:02d'où ils auraient peut-être décollé.
32:05Je crois qu'il faut être extrêmement prudent.
32:09Encore une fois, la première victime de la guerre,
32:12c'est la vérité.
32:14Et bien sûr, les Russes, bien sûr, Poutine,
32:19font de la propagande de guerre,
32:21mais les autres aussi.
32:24– Et on termine ces pastilles de l'information
32:26avec un fait divers assez sordide,
32:29puisqu'on en est à six cadavres qui viennent d'être retrouvés
32:33dans la Seine.
32:35Le suspect, et il n'y a que le Parisien qui en parle,
32:40le suspect, c'est un islamiste radical.
32:43D'ailleurs, l'article du Parisien du 1er septembre,
32:47donc ça a fait un mois que cette affaire a débuté globalement,
32:50même si elle n'intéresse pas les foules,
32:52le Parisien explore la possibilité du motif religieux,
32:58parce que le suspect semble avoir une pratique rigoriste de l'islam,
33:03et il pourrait y avoir un motif sexuel,
33:06même au meurtre de ses victimes,
33:08peut-être sur un fond d'homophobie.
33:10C'est du moins ce qui est évoqué par l'expert du Parisien.
33:16Ce qui m'a amusée, c'est que le journal de TF1 en parle,
33:24et ils mentionnent, eux, un homme étranger,
33:29sans spécifier plus que ça,
33:31qui est déjà connu pour vol.
33:33Il y a un vrai manque de sensationnalisme dans le titre,
33:38finalement, parce que si on avait rajouté un islamiste radical,
33:42ça aurait peut-être attiré un petit peu plus le chaland,
33:45mais peut-être qu'il y a aussi une stratégie.
33:46Chut ! Ne dites pas que c'est un islamiste radical.
33:50Cachez-moi ce crime qui a été commis par quelqu'un
33:54qui n'a rien à faire chez nous.
33:55– Et surtout, si vous voulez,
33:58ce qu'on appelle le crime raciste
34:00est une figure de la propagande de gauche.
34:05Et je vais vous donner un exemple.
34:08En 1995, il y a 30 ans,
34:10à la suite d'une manifestation de la fête des Bleus Blancs Rouges,
34:14il y avait eu un arabe qui avait été poursuivi le long de la Seine
34:17et qui était tombé et qui s'était noyé.
34:20Donc, il n'y avait pas l'intention meurtrière au départ,
34:23mais il y avait eu un meurtre.
34:24On en reparle tous les ans, le 1er mai,
34:27parce qu'il s'agit de dire l'extrême droite raciste.
34:31Là, vous avez 5 ou 6 maghrébins
34:35qui sont tués et noyés,
34:39mais comme c'est par un islamiste,
34:43un autre maghrébin est un islamiste,
34:45l'affaire fait très peu de bruit.
34:46Imaginez si le tueur était d'extrême droite,
34:52mais vous auriez un raffût médiatique incroyable.
34:58Et évidemment, c'est comme ça aussi qu'on fabrique l'opinion.
35:02Parce que l'opinion pense qu'il y a peut-être plus,
35:06qu'il y a des crimes racistes,
35:07alors qu'il faut remonter à 30 ans pour en trouver un,
35:09et encore, c'est plutôt un accident,
35:12et qu'on camoufle la majorité des crimes,
35:17qui sont des crimes,
35:18les crimes dont sont victimes les immigrés
35:21sont majoritairement connus par d'autres immigrés.
35:24– C'était peut-être pour aussi pas faire de mauvaise presse
35:26à la billette dans la Seine, non ?
35:28– Peut-être, ah oui, bon, je ne sais pas.
35:33– Et voilà, on est à la fin de cette édition d'Immédiat.
35:36Merci à tous de nous avoir suivis.
35:38Si ce n'est pas déjà fait,
35:39n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air.
35:42N'hésitez surtout pas également à laisser un commentaire.
35:45C'est excellent pour l'algorithme de YouTube.
35:47C'est vraiment nécessaire.
35:49Si vous voulez propulser immédiat dans l'algorithme,
35:52eh bien, il faut mettre des commentaires
35:54et cliquer sur le pouce.
35:56On ne laisse pas nos téléspectateurs sans rien, Jean-Yves,
35:59puisqu'on les laisse avec le portrait piquant
36:01d'Apolline de Maëllerbe et sa bonne question
36:03à l'avocat de Nicolas Sarkozy qu'on a pu écouter.
36:07Eh bien, désormais, apprenez-en un petit peu plus
36:09sur cette journaliste de BFM TV.
36:11Merci de nous avoir suivis.
36:12À très vite sur TVL.
36:13Et d'ici là, portez-vous bien.
36:15Enfin, Maëllerbe 20 est le premier en France
36:35fit sentir dans ses vers une juste cadence.
36:39Cette citation de Boileau dans son art poétique
36:42concerne François de Maëllerbe,
36:45qui eut une grande influence sur la poésie française.
36:49Mais aujourd'hui, nous ne parlons pas de François de Maëllerbe,
36:52mais bien d'Apolline de Maëllerbe,
36:54dont j'ignore si elle descend de l'auteur
36:57des Larmes de Saint-Pierre.
36:59Apolline de Maëllerbe naît à Paris en 1980
37:01dans une famille à la fois noble et artiste.
37:04Études classiques, lettres modernes, Sciences Po,
37:07un double master, un très bref engagement
37:10auprès de Jean-Pierre Chevènement,
37:13une appétence pour le journalisme,
37:16avec des stages à Ouest de France, à Figaro,
37:19puis à LCI, où elle travaille, entre autres,
37:22avec Christophe Barbier.
37:24Elle publie son premier essai,
37:26« Politique cherche Audimat désespérément »
37:29et obtient le prix du livre politique Edgar Ford.
37:33Dans cet ouvrage, elle revient sur le jeu d'acteurs
37:37des hommes politiques sur les plateaux de télévision
37:39et leur proximité avec les milieux du showbiz.
37:43Un ouvrage qui arrive à point
37:45au moment des élections présidentielles de 2007.
37:48Engagée à BFM TV,
37:50elle participe à la création de la tribune
37:52BFM Daily Motion.
37:55Elle est envoyée par BFM en 2008 à Washington
37:58pour y créer le poste de correspondant permanent.
38:02Elle couvrira notamment l'emprisonnement
38:04à New York de DSK, le 11 mai 2011,
38:07qui la fera connaître du grand public.
38:10Revenue en France,
38:11après un bref passage à Canal+,
38:13elle revient à BFM comme éditorialiste,
38:18puis présente BFM politique le dimanche.
38:21L'élection présidentielle de 2017
38:23lui permet de lancer l'émission « En même temps »,
38:26une expression empruntée au candidat Emmanuel Macron.
38:30Elle aura trouvé le temps d'avoir eu 4 enfants
38:32avant de remplacer en 2020 sur RMC,
38:35Jean-Jacques Bourdin dans sa matinale,
38:37sauf pour l'interview du matin.
38:38Bourdin accusé d'agression sexuelle,
38:41elle lui succède pleinement en 2022.
38:43Un changement de ton qui a du succès
38:46et l'émission gagne 10% d'audience en un an.
38:49Dotée d'un solide caractère et d'une bonne répartie,
38:53elle connaîtra quelques passes d'armes avec ses invités.
38:57Avec Patrick Cohen en 2015,
39:00avec Najat Vallaud-Belkacem en 2016,
39:04avec Yann Moi en 2019,
39:07la plus connue est celle du 8 février 2022 sur BFM,
39:11où elle fait remarquer à Gérard Darmanin,
39:14alors ministre de l'Intérieur,
39:17son désastreux bilan sécuritaire.
39:20Piqué au vif, le ministre répond, je cite,
39:23« Votre présentation est très rapide
39:25et un peu populiste.
39:26Non mais, non mais, ne vous vexez pas.
39:29Calmez-vous, madame, ça va bien se passer. »
39:31Ajoutant, « J'ai regardé votre logo.
39:34Je pensais qu'on était sur CNews.
39:36Mais non, en fait, on est bien sur BFM TV. »
39:39Et furieux, le ministre, de quitter le plateau.
39:42Un autre entretien en septembre 2023,
39:46avec le même, se passera plus calmement.
39:48J'ai retrouvé une citation,
39:49non pas d'Apolline de Malherbe,
39:52mais à son sujet.
39:53Elle émane d'un certain Abel Mestre,
39:56journaliste au Monde.
39:57Abel Mestre, qui sévit au service politique,
40:00est passé, entre autres, par le groupe La Riposte,
40:04qui se présentait, je cite,
40:05« ça ne s'invente pas »
40:07comme « la section française ».
40:09« De la tendance marxiste internationale ».
40:12Organisation internationale marxiste,
40:15de filiation trotskiste,
40:17est constituée en tendance
40:19au sein du parti communiste français.
40:22Ouf !
40:23Je vous conseille son portrait
40:25sur le site de l'Observatoire du journalisme.
40:27Abel Mestre critique le choix
40:29d'Apolline de Malherbe
40:30de ne pas qualifier
40:31le rassemblement national
40:34de parti d'extrême droite.
40:36Il y voit, je cite,
40:38« le symptôme d'une pratique du journalisme
40:41qui se contente du commentaire
40:43et de la réaction à chaud
40:45plutôt que du travail de fond
40:47sur les histoires et projets
40:49des partis ».
40:51Fin de citation.
40:52Un jugement,
40:53un jugement qui constitue finalement
40:55une forme dommage.
40:56– Sous-titrage Société Radio-Canada –
41:08– Sous-titrage Société Radio-Canada
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