- il y a 1 jour
📌Introduction
L’image de la semaine :
Les montages trompeurs de la BBC sur Trump et le graphique mensonger de France Info. Alors que la BBC a manipulé le discours de Donald Trump dans un documentaire, créant une narration mensongère insurrectionnelle, la presse dénonce la “guerre de l’information” du président des Etats-Unis, qui finalement se bat simplement pour la vérité.
Pendant ce temps-là en France, entre chiffres trafiqués et comparaisons fallacieuses sur des sondages pour l'élection présidentielle de 2027, France Info continue avec ses techniques de désinformation pour influencer l'opinion des téléspectateurs.
Le dossier du jour :
Les commémorations françaises instrumentalisées. Le 11 novembre, les Français ont boudé la cérémonie avec Macron sur les Champs Elysées. Une nouvelle preuve de l'immense défiance populaire envers un président qui, un jour où l’on célèbre la paix, réussit à agiter la guerre. Pour commémorer les attentats du 13 novembre, la récupération est cette fois encore centrée sur l’émotionnelle, occultant ainsi toutes responsabilités aux dirigeants et à la caste médiatique.
Les pastilles de l’info :
- Les prisons débordées par les détenus d'extrême droite ? La réalité des chiffres !
- Macron et les réseaux sociaux : en marche vers la censure !
- Inégalités salariales : le vrai scandale des prélèvements obligatoires !
- Climat : les Talibans pas invités à la COP 30 ?
- Municipales : la menace des ingérences russes réelle ou fantasmée ?
- Nantes : un escalier arc-en-ciel vandalisé ?
🔴 Conclusion
Portrait piquant : Benjamin Duhamel, le petit dernier de la famille des médias !
Lien utile : L'alarmisme climatique, nouvel avatar de la pensée totalitaire ?
Venez au 11ème Forum de la Dissidence !
https://my.weezevent.com/forum-alarmisme-climatique
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manipulations de l'information et vous donne les clés pour comprendre
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Les montages trompeurs de la BBC sur Trump et le graphique mensonger de France Info. Alors que la BBC a manipulé le discours de Donald Trump dans un documentaire, créant une narration mensongère insurrectionnelle, la presse dénonce la “guerre de l’information” du président des Etats-Unis, qui finalement se bat simplement pour la vérité.
Pendant ce temps-là en France, entre chiffres trafiqués et comparaisons fallacieuses sur des sondages pour l'élection présidentielle de 2027, France Info continue avec ses techniques de désinformation pour influencer l'opinion des téléspectateurs.
Le dossier du jour :
Les commémorations françaises instrumentalisées. Le 11 novembre, les Français ont boudé la cérémonie avec Macron sur les Champs Elysées. Une nouvelle preuve de l'immense défiance populaire envers un président qui, un jour où l’on célèbre la paix, réussit à agiter la guerre. Pour commémorer les attentats du 13 novembre, la récupération est cette fois encore centrée sur l’émotionnelle, occultant ainsi toutes responsabilités aux dirigeants et à la caste médiatique.
Les pastilles de l’info :
- Les prisons débordées par les détenus d'extrême droite ? La réalité des chiffres !
- Macron et les réseaux sociaux : en marche vers la censure !
- Inégalités salariales : le vrai scandale des prélèvements obligatoires !
- Climat : les Talibans pas invités à la COP 30 ?
- Municipales : la menace des ingérences russes réelle ou fantasmée ?
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00:00Générique
00:01Générique
00:02Générique
00:03Générique
00:07Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'Immédiable.
00:27Bonjour Jean-Yves.
00:28Bonjour Florian.
00:29Alors Jean-Yves, au programme cette semaine, on va s'intéresser à des manipulations médiatiques,
00:35comme on en a l'habitude, sur Immédiat.
00:37Cette fois-ci, on s'intéressera au cas de la BBC, mais également au cas de France Info.
00:43Et puis, notre dossier du jour, il sera consacré aux commémorations françaises.
00:48Nous sommes en plein dedans cette semaine, entre le 11 novembre et le 13 novembre,
00:53puisque cela fait dix ans que les attentats du Bataclan et du Carillon ont eu lieu.
00:58Et puis, bien sûr, il y aura les habituelles pastilles de l'information.
01:03Le portrait piquant également, qui cette semaine est une rediffusion consacrée à Benjamin Duhamel.
01:09Si le programme vous plaît d'ores et déjà, vous pouvez agrémenter notre vidéo d'un petit pouce en l'air.
01:15Nous laisser un commentaire, je les lis et j'essaye d'y répondre dans la mesure du possible.
01:19Et puis, bien sûr, je vous le rappelle, abonnez-vous à la chaîne de TV Liberté.
01:24Nous approchons du million de téléspectateurs.
01:27Donc, vous pourriez être celui qui arrondira ce chiffre et qui nous permettra d'aller toujours plus haut.
01:35On y va juste après la virgule.
01:37Comment est-ce que les médias mainstream manipulent leurs spectateurs ?
01:44Les médias d'État, qui, on le rappelle, qui sont financés par de l'argent public,
01:49emploient parfois des méthodes qui nous rappellent l'ère soviétique
01:53ou, pour parler d'une époque plus proche, la Corée du Nord.
01:59On va s'intéresser à deux exemples.
02:01Je vous le disais en introduction, l'exemple de la BBC et avec des montages très racoleurs.
02:07Vous allez voir, mais également, France Télévisions et ses fausses informations
02:11avec des graphiques douteux.
02:13Comment un discours de Donald Trump conduit le directeur de la BBC à la démission ?
02:18Ça, c'est un article du Fington Post où l'on parle d'un montage contesté.
02:24Continuons sur la revue de presse autour de cet événement.
02:27Un jour triste pour nous, les têtes tombent à la BBC après l'affaire du montage douteux sur Trump.
02:34Un triste jour pour la BBC, donc on est toujours dans le lacrymal pour le Parisien.
02:38Cette fois-ci, on parle d'un montage contesté dans Le Parisien.
02:43Le Monde, un peu plus sérieux comme article.
02:46La BBC s'excuse pour une erreur de jugement après un montage trompeur d'un discours de Donald Trump.
02:53Et puis, Ouest-France carrément choisit de titrer sur une phrase du directeur général sortant de la BBC, démissionnaire.
03:03Sorti, sorti, sorti, sorti, sorti, mis à la porte, qui déclare ceci.
03:09Nous devons nous battre pour défendre notre journalisme.
03:14Ça va être très intéressant de s'intéresser à ce que cela signifie.
03:17Il a tout de même reconnu une erreur, ce DG.
03:22Jean-Yves, quand on sait que quasiment 90% des lecteurs ne lisent que le titre,
03:30on a le sentiment qu'il y a un déchaînement de la part de Donald Trump sur la BBC.
03:36Or, c'est du journalisme d'intoxication.
03:39C'est un événement important parce que la BBC, c'est un monument de la presse officielle,
03:46un monument dans le monde anglo-saxon, mais pas uniquement.
03:49Et là, il tombe sur une affaire de montage d'intoxication
03:54qui voulait faire croire, en coupant des phrases éloignées,
03:57en les rapprochant les unes des autres,
03:59que Trump avait appelées à l'émeute
04:01lors de la proclamation du résultat des élections présidentielles de 2001.
04:06Donc, c'est particulièrement grave parce que c'est avec ce type de montage
04:10que la presse mondiale a fait campagne contre Trump
04:13et nourrissait les possibilités de poursuites pénales aux États-Unis.
04:18Donc, ce n'est pas anodin, c'est considérable.
04:21Et donc, c'est normal que Trump réagisse, bien évidemment.
04:27– Exactement, mais la presse présente toujours les choses de façon intéressante.
04:30Je vous propose de regarder maintenant le montage vidéo réalisé par la BBC.
04:37C'est en anglais, mais je vous ferai la traduction juste après.
04:40Vous verrez, c'est assez simple à comprendre.
04:42La manipulation est assez grossière, je dois dire.
04:44« On va descendre à la capitale, et je vais être là avec vous.
04:50Et nous combattons. Nous combattons comme la merde.
04:53On va descendre à la capitale,
04:56et on va descendre à nos braves senators et congressmen et femmes.
05:04– BBC News n'est pas institutionnellement biaisée.
05:09C'est pourquoi c'est le monde le plus confiant.
05:11– Alors, la partie traduction, je m'y attelle.
05:16Tout de suite, nous allons marcher vers le Capitole.
05:20Et le BBC coupe à ce moment-là et intègre une autre partie du discours de Donald Trump
05:25en disant « et nous allons nous battre, nous battre ».
05:27Donc, on a effectivement le sentiment qu'il y a un appel à l'insurrection.
05:31Et en réalité, dans le discours originel de Donald Trump,
05:36qui était filmé par des milliers de caméras,
05:38donc tout le monde savait exactement ce qu'il a dit.
05:41Et il a dit « et nous allons encourager nos députés, nos élus ».
05:46Ce qui n'est pas tout à fait la même thématique.
05:48Et puis, juste après ce montage, on a pu voir un extrait d'une interview.
05:54Donc, il y a eu le directeur général de la BBC qui est tombé,
05:56mais également le CEO qui a dit que la BBC, c'était une référence mondiale
06:04et qu'il n'y avait pas de biais.
06:06Voilà.
06:06– C'est une référence mondiale dans l'intoxication, dans la manipulation.
06:11C'est un exemple.
06:13– Alors, dans la manipulation, Jean-Yves, il y a des médias français
06:16qui sont allés plus loin par rapport à la revue de presse que je vous faisais précédemment.
06:21Mediapart, par exemple, les médias à l'épreuve du piège Trump et RFI
06:26qui titre de la façon suivante « Donald Trump étant sa guerre de l'information aux médias internationaux ».
06:33Guerre de l'information, c'est tout de même intéressant quand on a…
06:37– Guerre contre la désinformation.
06:39– Guerre contre la… exactement.
06:41Il y a une guerre pour la vérité, en réalité.
06:44Et puis, BFM TV qui titre de la façon suivante « Donald Trump estime avoir l'obligation
06:51de poursuivre la BBC pour diffamation après la polémique sur le documentaire.
06:56Il les menace de réclamer un milliard de dollars de dommages et intérêts à la chaîne britannique ».
07:02Qu'est-ce que serait un titre neutre, Jean-Yves, si jamais on essayait de titrer un peu
07:07« On est journaliste de BFM TV », on va se dire, on va titrer différemment.
07:11« Montage erroné de la BBC, Trump envisage des poursuites ».
07:15Là, c'est un titre neutre.
07:16Ils n'en sont pas capables.
07:17– Non.
07:18C'est contraire à leur éthique.
07:20– Exactement.
07:22Et Libération, carrément…
07:23Oui, j'allais oublier cet article de Libération.
07:26Libération a carrément intitré « La BBC annonce avoir reçu une lettre de menace de Donald Trump ».
07:31Bon, ça s'appelle une lettre d'avocat, en fin de compte.
07:34– Oui, voilà.
07:34– Il me semble, hein.
07:35Il me semble.
07:36Donc, voilà.
07:38Il faut rappeler quand même qu'il y a de nombreux problèmes à la BBC.
07:42Ce n'est pas la première problématique soulevée qui a donc conduit, on le rappelle,
07:47à la démission du PDG et de la directrice générale.
07:52En 2023, donc il n'y a pas si longtemps, Hugh Edwards, qui était un des piliers de la BBC,
07:59a été écarté de la présentation.
08:01Il présentait depuis 20 ans le journal de 22h de la BBC parce qu'il a été accusé d'avoir payé un mineur
08:09pour obtenir des photos explicites.
08:12Et puis, quand la justice s'est intéressée de plus près à son cas,
08:15on a retrouvé des images pédopornographiques dans ses appareils.
08:19En février 2025, il y a eu également un petit problème de ligne éditoriale encore
08:25avec un documentaire sur Gaza qui était présenté par une voix-off d'un jeune garçon palestinien.
08:34Ce que la BBC n'avait pas expliqué, c'est que c'était un jeune garçon palestinien
08:39qui était le fils d'un des membres du Hamas.
08:43Ce qui n'est pas tout à fait neutre et pourtant cela avait été omis.
08:46Et puis, bien sûr, ce discours trompeur de Donald Trump
08:52dont on a l'impression, quand on écoute la BBC,
08:55qu'il appelle à marcher vers le Capitole.
09:00C'est un montage trompeur qui a d'ailleurs été révélé, rendant à César,
09:04ce qui appartient à César, par The Telegraph,
09:06qui a publié une note.
09:09– Alors, The Telegraph fait le journal un peu conservateur à la droite du Figaro, on va dire.
09:17Figaro, Figaro à droite.
09:18– Oui, Figaro, Figaro Vox dans ce cas.
09:20– Oui, Figaro Vox.
09:21– Donc, c'était le comité des normes éditoriales de la BBC qui avait alerté à l'époque.
09:26Ça n'avait pas été entendu et donc cette note a été publiée par The Telegraph.
09:30Passons maintenant, si vous le voulez bien, à France Info, donc retour en France.
09:35France Info et les fausses informations.
09:37France Info, plus c'est gros, plus c'est pipo, plus c'est France Info.
09:42Ils étaient en train d'interviewer Xavier Bertrand sur leur plateau
09:47qui s'occupe du cas de Bardella d'ailleurs, à ce moment-là de l'interview.
09:53Et là, l'on voit à l'antenne un sondage, un sondage sur les présidentielles 2027
09:58et les intentions de vote au premier tour.
10:00– Évidemment, ce sondage, il a fait beaucoup parler de lui
10:03parce que maintenant, je vous le passe en gros.
10:05Vous allez voir, il y a quelques petits problèmes.
10:08On a 12% de Jean-Luc Mélenchon qui sont égales à 6,5% de François Hollande.
10:15– Où la colère de Mélenchon.
10:16– Exactement.
10:17On a les 5,5% de Marine Tondelier qui sont en dessous des 4% de Dominique de Villepin
10:28et qui sont inférieurs également aux 5,5% de Xavier Bertrand.
10:32– 5,5% de Xavier Bertrand qui sont plus hauts que les 6% de Zemmour.
10:37– Exactement.
10:39Alors, il y a quand même beaucoup de problèmes dans ce sondage.
10:42Jean-Yves, il y a plusieurs théories.
10:44– Alors, il y a une théorie…
10:45– Soit la méchanceté, soit la bêtise.
10:47– Voilà, soit la méchanceté, soit la nullité.
10:50Alors, c'est notamment Vanguard qui est un statisticien très présent sur Twitter
10:56et très précieux qui dit, bon, c'est une erreur, voilà, c'est une erreur.
11:01Alors, moi, je dois dire, je suis quand même un peu surpris
11:04à la fois par la multiplicité des erreurs
11:07et par le fait que j'imagine que quand on fait ce type de diagramme,
11:12on rentre des chiffres et c'est la machine qui sort les…
11:17– Les colonnes.
11:17– Qui sort les colonnes.
11:19Alors, comment ils ont fait ? Franchement…
11:22– Et ils se sont plantés en plus dans le graphique d'excuses qu'ils ont fait.
11:25– Et ils se sont plantés dans le graphique d'excuses.
11:27Enfin, vraiment, c'est des champions.
11:28– Oui.
11:29Moi, j'ai appris à faire ça au collège.
11:30– Oui, alors, c'est assez intéressant parce que le slogan de France Info,
11:36il faut vraiment se souvenir, France Info, pas juste l'info, l'info juste.
11:41Et vous avez justement dit, France Info, l'info pipo.
11:45Voilà.
11:46Et je crois que c'est assez exemplaire parce que,
11:49que ce soit la malveillance ou la nullité,
11:53là, ils se sont pris la main dans le pot de confiture,
11:55mais il y a beaucoup d'autres exemples.
11:57– Le résultat est là, ça reste du pipo.
12:00Ce qui explique d'ailleurs, sans doute, pourquoi est-ce qu'ils perdent tant de spectateurs.
12:06À l'instar de France Inter, qui, on vient de l'apprendre,
12:10a perdu près d'un demi-million d'auditeurs en un an, là.
12:13Ça coïncite d'ailleurs avec l'entrée de Benjamin Duhamel à la matinale pour les interviews politiques.
12:20Et à noter tout de même que Europe 1 ont gagné 300 000 auditeurs de plus cette année.
12:29Donc, il y a une vraie réorganisation finalement aujourd'hui des citoyens,
12:33des auditeurs, des téléspectateurs vers des médias alternatifs et plus proches du réel.
12:38– Voilà, plus proches du réel.
12:39Encore une fois, des médias comme Europe 1 ou RTL ont un handicap par rapport aux médias du service public.
12:45C'est qu'il y a la publicité, les coupures publicitaires permanentes,
12:48ce qui est assez désagréable, ce qui invite à zapper.
12:51C'est-à-dire, vous écoutez un média commercial,
12:54il y a de la publicité, vous allez vers un autre.
12:57Et donc, les médias de service public ont un avantage structurel.
13:01Et malgré ça, les gens s'en vont parce que ça devient de plus en plus insupportable.
13:08– Et pour notre dossier du jour, nous revenons sur les commémorations françaises.
13:15C'était effectivement la semaine des commémorations.
13:18À commencer par le 11 novembre, Jean-Yves,
13:20une commémoration avec notre santé éternelle Emmanuel Macron,
13:24qui ne manque pas de celle parce que commémorer la paix en agitant la guerre,
13:28« Moi, je trouve ça fabuleux ».
13:31Voilà.
13:32D'ailleurs, on a le chef d'état-major des armées, Jean-Yves,
13:35qui assure que la France se prépare correctement à un choc éventuel avec la Russie.
13:40Aux dernières nouvelles, il a déclaré ceci le 11 novembre.
13:44– Alors, vous savez que ce chef d'état-major, M. Mandon,
13:49me rappelle deux de ses préciecesseurs,
13:52le général Bazaine et le général Gamla.
13:55Vous savez qui sont-ils ?
13:57Eh bien, je ne maîtrise pas tout à fait le sujet, surtout des doigts.
14:00– Alors, vous n'étiez pas née en 1870,
14:02quand le général Bazaine a expliqué que l'armée française,
14:09il n'y manquait pas un bouton de guêtre.
14:11Quelques semaines plus tard, c'était l'effondrement à Sedan.
14:14Et vous n'étiez pas née non plus en 1939,
14:18quand le général Gamelin, autre prédécesseur du général Mandon,
14:23a dit que nous sommes prêts.
14:26L'armée française était prête quelques mois avant le désastre de 1940.
14:32Je pense que ce monsieur devrait faire preuve d'un peu plus de prudence et de modestie.
14:38– Alors, en tout cas, les Français ne sont pas dupes, Jean-Yves, heureusement.
14:43Et je vous invite maintenant, chers téléspectateurs,
14:45à regarder une vidéo du cortège présidentiel et de la foule,
14:50ou plutôt de l'absence de foule.
14:52Regardez ça.
14:53Après avoir salué, embrassé parfois les personnalités
14:58qui se trouvaient dans la tribune officielle face à l'Arc de Triomphe,
15:01en haut des Champs-Elysées,
15:03va emprunter la plus belle avenue du monde,
15:05un peu terne, là, en ce 11 novembre,
15:08légèrement gris sur le plan météorologique.
15:10La foule est allée sans doute déjeuner
15:14et a quitté peu à peu les trottoirs de la grande avenue des Champs-Elysées.
15:20Et le président, dans son cortège officiel,
15:23redescend cette foule, cette avenue des Champs-Elysées.
15:26Il y a la chine d'Elysées, là.
15:28– C'est fameux.
15:29Alors, j'avoue, l'avenue des Champs-Elysées-Terres…
15:30– Là, c'est grandiose, c'est grandiose.
15:32Alors, là, c'est pas le service public, là, c'est BFM, là.
15:35– C'est LCI.
15:35– LCI, c'est LCI.
15:37– Non, mais ils sont vraiment forts.
15:39– Vraiment des champions.
15:40– En réalité, personne ne veut se joindre maintenant
15:42à cette commémoration avec ce président,
15:44qui, on le rappelle, est le plus détesté pour l'heure de la Ve République.
15:48On les comprend.
15:49Toujours est-il qu'aujourd'hui, à l'heure où nous tournons,
15:53c'est le 13 novembre.
15:55Autre commémoration française.
15:58C'était il y a 10 ans, on vous rappelle,
16:00le carillon, le bataclan, les terroristes musulmans.
16:05Voilà, c'était il y a 10 ans.
16:06Alors, vite, vite, vite, on nous a ressorti
16:09les bisounours, les fleurs, les ballons
16:11et le c'est pas l'islam, naturellement.
16:13Et je vous propose de regarder un petit intervenant de France Info
16:18qui fait ce commentaire tout à fait douteux et de mauvais goût.
16:21On l'écoute tout de suite.
16:22– Je vous donne juste un chiffre pour étayer le propos.
16:25Le terrorisme islamiste, entre 2012 et 2023,
16:27ça fait 273 morts en France.
16:30La pollution de l'air, ça a fait entre 500 000 et 1 million de morts
16:33en 10 ans, sur la même période.
16:35Qu'est-ce qui nous rend le plus en insécurité ?
16:37– Ils sont complètement dingues.
16:40C'est d'ailleurs ce que le réalisateur de cette émission vient de dire,
16:43c'est scotchant.
16:44– Alors, d'abord, c'est pas sur le même plan,
16:48puisqu'il y a d'un côté des maladies, de l'autre,
16:51des attentats qui ont des conséquences politiques
16:53d'intimidation de l'ensemble de la population.
16:56Et les chiffres qui sont indiqués sont totalement faux.
17:00– Oui, c'est pipoté, oui.
17:01– Pipoté, pipoté.
17:03Alors, il nous dit 500 000 à 1 million, disons.
17:06– Allons-y.
17:06– Ça fait 50 000 à 100 000 par an.
17:10– Santé publique France attribue 40 000 décès
17:12chaque année aux particules fines.
17:14Donc, on n'y est pas sur les chiffres de ce monsieur.
17:17– Oui, mais c'est un chiffre tout à fait…
17:21– C'est fantasque.
17:22– Qui ne tient pas une seule seconde face à la réalité.
17:27– D'ailleurs, balancer une fourchette comme ça, en principe,
17:29ça a vocation simplement à la nier.
17:31– Mais c'est un chiffre qu'on voit, il est mis sur les ponts de route et tout,
17:36donc il rentre dans les esprits.
17:38C'est formidable la propagande.
17:40La propagande, c'est efficace.
17:42– Bien sûr.
17:43Alors, si vous voulez en savoir plus sur l'alarmisme climatique,
17:48parce que c'est un peu la thématique de ce week-end,
17:50eh bien je vous invite à aller au forum de la dissidence de Polémia,
17:55et donc à ne pas écouter France Info, naturellement,
17:57parce qu'on va parler de ça toute la journée,
18:00c'est de 9h30 à 18h30 à la salle Athènes Service à Paris.
18:06Donc venez nombreux, n'hésitez pas, parenthèse fermée.
18:09Alors, Jean-Yves, l'islamisme, dans ce cas, si on écoute ce monsieur,
18:13on a l'impression que c'est un faux danger.
18:15Toujours est-il que, nous, dans l'immédiat, on s'intéresse à la presse,
18:19Eh bien, Le Figaro vient de publier ceci.
18:21Les services de renseignement décrivent un danger islamiste prédominant.
18:25Quelques chiffres pour continuer, dans ces chiffres,
18:28qui m'ont l'air un peu plus sérieux toutefois.
18:30Depuis 10 ans, la France recense un attentat meurtrier tous les 6 mois,
18:35et plus de 80 projets islamistes déjoués.
18:39Ces projets déjoués, ça fait quasiment une tentative d'attentat
18:43tous les 2 mois, tous les mois et demi, plus exactement.
18:46On peut donc raisonnablement dire que c'est sérieux, me semble-t-il,
18:50et que c'est stressant, et le stress, c'est cancérigène.
18:52– Et ça met la crainte dans la tête des professeurs,
18:57dans la tête des agents des services publics, des conducteurs de bus.
19:03Ça met la peur, c'est le principe du terrorisme.
19:07Et ça a donc un effet, évidemment, beaucoup plus important
19:11que le simple nombre de morts, qui est une donnée statistique,
19:15mais qui n'est qu'une toute petite partie de la réalité.
19:19– Dans laquelle, d'ailleurs, je rajoute qu'on oublie bien souvent les blessés,
19:24et tous ces blessés du Badaclan, qui ont actuellement des gueules cassées,
19:28qui ont des jambes cassées, qui ont une démarche ludicante,
19:31voire même qui sont en fauteuil.
19:33Ne les oublions pas.
19:35Toujours est-il que pour faire oublier cette réalité,
19:37eh bien certains m'ont mis les moyens.
19:39J'ai reçu ce magazine, moi, hier, dans ma boîte aux lettres, à Paris.
19:43« Fluctoat nec mergitur », 10 ans après les attentats du 13 novembre,
19:48Paris se souvient.
19:50Et en réalité, c'est un tract, ce magazine, Jean-Yves,
19:52parce qu'il appelle à se rendre place de la République à partir de 18h,
19:57ce jour, à l'heure où nous enregistrons,
20:00avec un rassemblement pour rendre hommage aux victimes des attentats.
20:04Un rassemblement avec quoi ?
20:06Avec des bougies ou des fleurs au pied de la statue
20:09pour honorer leur mémoire.
20:12On est toujours dans les fleurs, les bougies,
20:14les petits ours en peluche et les ballons.
20:17On a également l'avocate de Salah Abdel Salam,
20:20qui a eu une riche idée, je dois dire.
20:24Elle a décidé d'ouvrir son client à une démarche de justice restaurative.
20:33En quoi cela consiste ? En deux mots, Jean-Yves, expliquez-nous.
20:35Au fond, ça consiste à remplacer la punition du criminel
20:40par une tentative de réconciliation entre l'assassin et sa victime.
20:45C'est aller toujours plus loin dans le même sens,
20:49donc au fond dans le désarmement judiciaire.
20:52Et puis, ça nourrit le discours dominant sur le thème
20:55« vous n'aurez pas ma haine ».
20:56C'est ça le discours dominant.
20:58Et les gens qu'on fait parler, les victimes du Bataclan,
21:01il y en a eu beaucoup, des familles de victimes,
21:05il y en a énormément, mais ceux qu'on fait choisir,
21:07ceux qu'on choisit pour parler, c'est ceux qui sont sur ce créneau-là.
21:11Vous n'aurez pas ma haine.
21:12Ils ne sont pas forcément représentatifs de l'essentiel,
21:15mais ceux qui sont censés, qui sont chargés de porter le message dominant.
21:20Moi, j'aurais un peu peur en allant me rendre auprès de Salah Abdel Salam,
21:23qui finisse le boulot, mais ce n'est que mon avis.
21:26Le dessin de Plantu, également, la culture sera plus forte.
21:33Bon, voilà, c'est fatigant.
21:36L'abolition de la peine de mort, décidément, Jean-Yves,
21:38c'est une véritable expérience sociale-humaniste, je crois,
21:41parce que ça permet beaucoup de choses.
21:43Je vous propose maintenant d'écouter Mme Moudéa Castera,
21:47qui parle du fait qu'il faudrait évacuer la partie négative du souvenir,
21:54mais elle le dit mieux que moi. Écoutez donc.
21:56C'est temps pour moi d'être aux côtés de l'Association des victimes françaises du terrorisme
22:01et de toutes ces personnes ici qui sont là au départ de cette course,
22:06à la fois pour se souvenir, pour honorer la mémoire des victimes
22:09et essayer d'être plus fort que ça, plus fort que la peur, plus fort que le danger,
22:13plus fort que l'angoisse que tout ça a pu générer,
22:16d'évacuer la partie négative du souvenir et d'essayer d'être là,
22:20de faire corps tous ensemble et de dire non au terrorisme.
22:25– Dire non au terrorisme.
22:27– Avec une opération de com'.
22:28– De course et de marche en sillonnant les lieux des attentats.
22:32– Et avec, effectivement, si on évacue la partie négative du souvenir,
22:37il ne va plus rien rester, mon ami.
22:38– Oui, il n'y avait pas beaucoup de situation.
22:39– Alors, tout de même, qui est Mme Moudéa Castera ?
22:41– Rappelons-le.
22:42– Rappelons-le, rappelons-le.
22:44C'est la cousine de Benjamin Duhamel, c'est la nièce d'Alain Duhamel,
22:48la nièce d'Olivier Duhamel, la nièce de Nathalie Saint-Cricq.
22:53Je dois en oublier.
22:54– Oui, c'est une famille complexe et présente dans les médias.
22:58Alors, pourtant, dix ans après le drame,
23:01au lieu d'organiser des marches ou des courses ou des hommages
23:05ou des petits ballons, des petites bougies,
23:07on pourrait, en fait, surtout faire le procès
23:09de la caste journalistique et médiatique de l'époque.
23:14Souvenez-vous de combien est-ce qu'ils ont menti
23:16avec ces quelques articles que je vous repêche des archives.
23:21TF1, non, les terroristes de Daesh ne s'infiltrent pas parmi les migrants.
23:26France Inter également, des terroristes infiltrés parmi les migrants.
23:30L'argument est agité à longueur d'interview par l'extrême droite.
23:34Il n'est pas crédible, on vous explique pourquoi.
23:36Et il y avait également ces articles,
23:40« Réfugiés, le fantasme de l'infiltration terroriste ».
23:45Un article du Monde qui a été changé ensuite.
23:49Le titre a changé.
23:50Et ils ont mis des terroristes parmi les migrants après les attentats.
23:55Ils ont changé le titre après les attentats.
23:57D'ailleurs, ce qui était fort, c'est qu'il y avait un petit encart
23:59qui disait que compte tenu des graves menaces et insultes
24:02proférées à l'encontre de la journaliste à l'origine de cet article,
24:06ils avaient décidé de modifier le titre.
24:08Et donc, c'était de la faute des lecteurs.
24:10– Oui, et c'est romuélien, changé.
24:12– Voilà, c'était dans les bobards d'or.
24:13– On réécrit le passé.
24:16C'était dans les bobards d'or, oui.
24:18– Exactement.
24:19Je me suis donc rendue tout simplement sur leur site.
24:21Je vous invite à aller le visiter de temps en temps
24:23parce qu'on oublie les magnifiques bobards
24:24que nous cultivent les médias à longueur d'année.
24:28Chaque année, on a de quoi faire.
24:3124 heures, Pujadas, quelque chose d'intéressant.
24:35Ils analysaient, dix ans après, les courageux et les autruches.
24:40Et notamment, on a Caroline Forest qui utilise le terme d'islamo-gauchisme
24:45mais qui ne se contente pas de l'utiliser.
24:47Elle dit qu'on aime ou pas ce terme.
24:49Il est une réalité en pleine explosion et il désigne une réalité.
24:56Et ça, Jean-Yves, de la part de Caroline Forest,
24:58on ne s'y attendait pas forcément.
25:01– Non, mais elle a peut-être quelques intérêts à dire cela.
25:05– Oui. Place maintenant aux pastilles de l'information.
25:10– La pénitentiaire se demande comment gérer ses détenus d'ultra-droite
25:16de plus en plus nombreux depuis le 13 novembre.
25:20Cet article existe, il est rédigé par BFM TV.
25:24Je vous propose, avant tout propos, de regarder une petite vidéo
25:28qui a été postée par un détenu d'ailleurs.
25:31Donc vous allez voir l'intérieur des prisons et de la promenade
25:34d'une prison française.
25:36– Voilà, c'est la guerre, c'est la guerre.
25:41Le monde d'Allah, c'est la guerre.
25:44Voilà, c'est la guerre.
25:45Ouais, c'est comment la baie ?
25:47La baie !
25:48Voilà, la baie, arrête d'être cachée.
25:50La baie !
25:51Voilà, c'est la guerre.
25:53C'est comment ?
25:53Ça dit quoi les mecs ?
25:54Bien ou quoi ?
25:55Tranquille.
25:55C'est chaud !
25:57Voilà, c'est chaud dans la partie.
25:58C'est comment les mecs ?
25:59Ça lève !
26:01C'est chaud dans la partie.
26:03C'est chaud dans la partie les mecs.
26:05C'est chaud dans la partie les mecs.
26:06C'est chaud dans la partie les mecs.
26:07– Ah, l'ultra-droite, ça fait peur.
26:10– C'est fou, parce qu'on voit quand même
26:12une très nette majorité afro-maghrébine.
26:15Ça alors, toujours est-il que, petit commentaire aussi,
26:19les statistiques ethniques sont interdites dans les prisons,
26:22mais visiblement les statistiques politiques, tout va bien.
26:24Par ailleurs, dans cet article, on parle de 58 détenus
26:31en octobre 2025.
26:35L'article précise tout de même qu'il y a, en revanche,
26:38plus de 300 djihadistes.
26:40Il y a 83 500 détenus en tout en France.
26:46Donc, les détenus d'ultra-droite dont parle cet article de BFM,
26:48c'est 0,07% des détenus.
26:51– Et puis, je pense que le même acte ou la même intention
26:56venue de quelqu'un accusé d'être d'ultra-droite
26:59est venue de quelqu'un qui ne l'est pas,
27:02la probabilité de se retrouver en prison n'est pas la même.
27:04Je citerai simplement, d'ailleurs, le cas de quelqu'un dont on a parlé,
27:08Jean-Hudgana, qui a fait partie de ces détenus,
27:11pas pour cette affaire récente, mais parce qu'il s'était défendu
27:14d'une agression lors d'une attaque à l'occasion des émeutes pour Maël.
27:24Donc, il y a un peu plus de deux ans, il s'était retrouvé en prison,
27:27au moment d'ailleurs où sa femme accouchait.
27:30Il n'aurait pas été en prison s'il n'avait pas été préalablement,
27:34pour ce qu'il n'a fait ou plus exactement pas fait, à savoir se défendre,
27:37il n'aurait pas été en prison s'il n'avait pas été persécuté
27:41pour ses opinions politiques par le procureur Éric Bouillard.
27:45– Et parfois, dire la vérité également suffit à se retrouver en geôle,
27:49pas forcément en prison, mais du moins en garde à vue,
27:52comme ce qui s'est passé il y a une semaine et demie,
27:55pour Jean-Hudgana, toujours lui, qui montrait juste des migrants afghans
28:00qui étaient devant le supermarché dans la ville de son enfance.
28:05Donc, les mensonges ne sont pas punis, mais dire la vérité est puni.
28:09Bienvenue dans la narcotirrannie, Jean-Yves.
28:11– Absolument, et peut-être deux mots de l'auteur de cette étude,
28:14Nicolas Lebourg, qui est présenté comme un historien,
28:17qui est en fait un militant d'extrême-gauche, un militant antifa,
28:21qui travaille en liaison très étroite avec les services de la DGSI,
28:29de la préfecture de police, et là en l'occurrence de l'administration pénitentiaire,
28:33qui le nourrissent, parce que ces études sont payées.
28:35– Les réseaux sociaux et Macron font encore parler d'eux.
28:42De fait, BFM TV publie ceci, Emmanuel Macron en visite à Toulouse aujourd'hui
28:46pour une rencontre avec les Français sur le modèle du grand débat de 2019.
28:51Alors, ce n'est pas tout à fait une rencontre avec les Français,
28:54si je puis me permettre de corriger encore une fois dans ce immédiat BFM TV.
28:58Il s'agit d'une rencontre avec les patrons de presse quotidienne régionale,
29:06en l'occurrence ce jour-là, c'était la Dépêche du Midi,
29:09et les Français dont on parle, ce sont les lecteurs de cette même presse,
29:14ce qui représente donc une part tout à fait choisie de la population française.
29:20Et donc Emmanuel Macron a dit plusieurs choses dans ce premier rendez-vous.
29:25Il a dit notamment qu'il n'excluait pas de quitter certains réseaux sociaux,
29:31qu'il souhaitait imposer également aux réseaux sociaux la suppression des contenus qui sont faux,
29:36et qu'il voulait encadrer les algorithmes,
29:40mais également supprimer les identités fausses des internautes
29:45pour que tout le monde ait une identité réelle.
29:48Et je vous propose de l'écouter parce qu'il y a un dernier propos
29:51qui a retenu mon attention, vous allez très vite comprendre.
29:54Ce que je sais, c'est qu'on doit tout faire,
29:56d'où tout le travail qui est en train d'être mené,
29:59pour que ça ne soit pas les réseaux sociaux
30:01ou quelques-uns qui auront l'usage le mieux organisé
30:04ou le plus intéressé des réseaux sociaux qui pourront gagner cette élection.
30:08Oui, alors là c'est intéressant la démarche de Macron
30:10parce qu'il veut combattre le monde nouveau,
30:13celui du journalisme citoyen,
30:15par le monde ancien, la PQR, la presse quotidienne régionale subventionnée
30:22et qui perd chaque jour du crédit et de l'audience.
30:26Ils parlent devant la dépêche du midi.
30:27Alors parlons-en de la dépêche du midi.
30:29Ils ont perdu, ils étaient à 200 000 lecteurs par jour il y a 20 ans,
30:35ils sont à 100 000 maintenant.
30:36Ils ont été pris il y a une vingtaine d'années dans la plus grosse affaire sordide
30:41de diffamation contre l'ancien maire de Toulouse, Baudis.
30:47Ils l'ont diffamée de manière absolument ignoble.
30:53Voilà ce que c'est que la dépêche du midi.
30:56Alors c'est vrai qu'elle est dirigée par M. Bailey,
31:00qui est un pont du Grand Orient de France
31:03et qui a été ministre de M. Valls,
31:05en même temps qu'il a été poursuivi pour un certain nombre d'affaires sexuelles,
31:10particulièrement sordides.
31:12Mais c'est ça, c'est ça la PQR.
31:15C'est-à-dire le conformisme, la manipulation, la subvention.
31:20Et comme dirait Fabrice Eppelboin, spécialiste du numérique,
31:23c'était mieux avant avec cette illustration de Macron
31:26devant toutes les unes de journaux qu'il maîtrise
31:30et qui lui ont permis de gagner les élections.
31:32Chaque année, on nous ressort ces sempiternels articles
31:38sur les inégalités salariales.
31:40Et ce jour funeste, naturellement,
31:43où les femmes commencent à travailler gratuitement
31:45par rapport aux hommes.
31:48Et donc cette fois-ci, c'est un article du Parisien
31:50qui nous intéresse.
31:52À partir de 11h30, ce lundi 9 novembre,
31:54les femmes commencent à travailler gratuitement.
31:56Et je trouve qu'il y a eu un tacle de Sarah Knafo
31:59particulièrement bien joué.
32:02Et je vous lis son tweet.
32:04Et tous les Français, qu'ils soient hommes ou femmes,
32:05travaillent gratuitement pour l'État
32:07à partir du 16 de chaque mois.
32:10Et oui, parce qu'on le sait,
32:12si on regarde nos fiches de salaire,
32:15c'est assez simple,
32:16il y a tout ce qui est confisqué
32:17avant qu'on soit payé par l'État,
32:20par les prélèvements obligatoires
32:22et les prélèvements aux entreprises.
32:24Donc en réalité, le véritable problème,
32:28c'est peut-être ce surprélèvement de l'État
32:31avant de s'intéresser à l'égalité hommes-femmes
32:34dont on sait que les écarts salariales
32:35sont en réalité d'environ 2%,
32:38ce qui n'est quand même pas non plus le drame du siècle.
32:41– À travail égal, bien sûr.
32:42– À travail égal.
32:43– Évidemment, comme on a été sur France
32:45et les pauses dans la carrière, blablabla.
32:47– Il y a une autre inégalité qui est évidente,
32:48qui est la charge de famille.
32:51– Tout à fait.
32:51– Il y a peut-être l'inégalité
32:52entre les femmes et les hommes,
32:54il y a aussi l'inégalité entre les femmes
32:56selon leur situation de famille
32:57et peut-être aussi d'ailleurs entre les hommes
32:59selon leur situation de famille.
33:01– C'est bien possible également.
33:03Ça me paraît certain même.
33:04– Le climat, la COP30 et les talibans.
33:11Alors, ce n'est pas le début d'une blague,
33:13vous savez, comme les blagues sur les Belges,
33:14c'est bien le titre de cette rubrique.
33:17C'est un tweet de BFM, BFM TV, encore eux,
33:21qui ont titré de la façon suivante.
33:23« L'Afghanistan est un des pays les plus vulnérables
33:26au changement climatique.
33:27Les talibans regrettent de ne pas avoir été invités
33:30à la COP30. »
33:32Jean-Yves ?
33:33– Ah ben, tous les pays sont les plus vulnérables
33:36au changement climatique en fonction de l'actualité.
33:39Donc, alors, il y a l'Afghanistan, il y a l'Europe,
33:42il y a le… tous les pays.
33:44Il y a le Brésil, tous les pays sont les plus vulnérables
33:46au changement climatique.
33:48Venez vous désintoxiquer au Forum Polémia.
33:50– Des municipales sous haute tension
33:55à cause d'ingérences russes, vraiment.
33:58Eh bien, c'est ce qu'annonce la DGSI
34:01en parlant de l'existence de ce risque.
34:05A noter également en parallèle cet article de France Info,
34:08« Propagande, articles en ligne facilifiés,
34:10fausses informations propagées sur les réseaux.
34:13La Russie tente de désinformer l'Europe
34:15par de nombreux canaux. »
34:18Là, la DGSI, elle se met au service
34:20des directives européennes, Jean-Yves ?
34:21– Elle se met au service de Macron.
34:23De même que tous les chefs d'État-major
34:25ont expliqué qu'il y avait un danger avec la Russie,
34:28eh bien, les chefs des services disent la même chose.
34:30Alors, honnêtement, il y aura peut-être
34:32des ingérences étrangères pour les élections municipales.
34:36Je pense qu'il faudrait plutôt les regarder
34:37du côté des ingérences algériennes,
34:40des ingérences marocaines, des ingérences turques,
34:44tout simplement parce qu'il y a des minorités algériennes,
34:47turques, marocaines et autres dans les municipalités
34:53alors qu'il n'y a pas de minorités russes.
34:55Donc, objectivement, il faut quand même être un peu sérieux.
34:58– C'est le fameux islamo-gauchisme dont parlait Caroline Forest.
35:02– Par exemple.
35:02– À Nantes, un escalier a été vandalisé.
35:09Enfin, c'est du moins ce que prétend cet article du Figaro
35:12qui a classé l'article dans la section vandalisme.
35:17Qu'en est-il réellement ?
35:18Eh bien, ce sont trois ados qui voulaient repeindre
35:20des marches de la fierté aux couleurs de la France.
35:25– Ça, c'est du vandalisme.
35:26Alors là…
35:27– Très grave, très très grave.
35:29Alors, ce sont des marches extrêmement bien surveillées,
35:32nous explique l'article,
35:33largement entourées de caméras de vidéoprotection
35:36qui ont d'ailleurs été inaugurées par une plaque sur l'escalier
35:41pour pérenniser la mise en couleur du site.
35:44L'expression est merveilleuse, il fallait que je vous la lise.
35:47Toujours est-il qu'en 2024, ça va vous intéresser, Jean-Yves,
35:51il y avait un autre escalier à Nantes
35:53qui était donc en couleur arc-en-ciel,
35:57dans la butte Saint-Anne, dans le centre-ouest de Nantes,
36:01qui lui avait été repeint de pieds en cap
36:03aux couleurs du drapeau palestinien.
36:05Et là, ah, dommage, ils n'avaient interpellé personne.
36:09– C'est moquiste compatible.
36:11Un coup LGBT, un coup palestinien, voilà, c'est moquiste compatible.
36:15Les quartiers LGBT marqués aux frontières
36:20par des passages protégés des marques LGBT,
36:22c'est de la propagande.
36:24– Et on confisque l'arc-en-ciel aux enfants,
36:26en plus, rendez-vous compte.
36:27– Oui, c'est vrai.
36:27– Tout ça pour faire en sorte que cette idéologie
36:30soit sympathique et aimable, alors qu'il en est tout autre.
36:35– Et voilà, on est arrivés à la fin de cette édition.
36:39Merci à tous de nous avoir suivis.
36:42Merci Jean-Yves d'avoir été là pour vos analyses
36:45que les spectateurs apprécient particulièrement chaque semaine.
36:49N'hésitez pas à le dire dans les commentaires,
36:51ça fait toujours plaisir.
36:52Et puis, si vous avez des critiques constructives,
36:54on prend aussi, ne vous inquiétez pas.
36:55Vous pouvez également agrémenter cette émission
36:58d'un petit pouce en l'air si ce n'est pas déjà fait.
37:01C'est vraiment très important pour l'algorithme de YouTube.
37:04On ne vous quitte pas, on ne vous laisse pas comme ça.
37:07On vous laisse avec le portrait piquant
37:09en partenariat avec l'OGYM de Benjamin Duhamel.
37:12– Le petit cousin d'Amélie.
37:15– Oui, voilà.
37:15– C'est mignon quand même.
37:16– C'est si chou qui est actuellement sur France Inter.
37:19C'est la seule modification qu'il faudrait faire
37:21à ce portrait piquant par l'excellent Claude Cholet.
37:25Et puis, on vous dit à très vite sur TVL.
37:27Portez-vous bien d'ici là.
37:28Au revoir et à bientôt.
37:31– Vous connaissez le jeu des sept familles.
37:34Nous allons jouer ensemble avec le jeune journaliste
37:37Benjamin Duhamel qui officie sur BFM TV.
37:41Nous commençons.
37:42Je demande le grand-père.
37:44Bonne pioche.
37:45Le grand-père, c'est Jacques Saint-Cricq,
37:47ancien président du quotidien,
37:49la nouvelle république du centre-ouest.
37:52Maintenant, je demande la mère.
37:53Re bonne pioche.
37:56La mère, c'est Nathalie Saint-Cricq,
37:57directrice du service politique de France 2 depuis 2012.
38:01Maintenant, je demande le père.
38:04Encore bonne pioche.
38:05Le père, c'est Patrice Duhamel,
38:07directeur de Radio France, puis France 2,
38:09puis des antennes de France Télévisions.
38:11Enfin, je demande l'oncle.
38:14Toujours bonne pioche.
38:15L'oncle, c'est Alain Duhamel,
38:17né au début de l'ère tertiaire
38:19et toujours actif sur les ondes comme sur les écrans.
38:21Diplômé de Sciences Po en 2017,
38:25Benjamin Duhamel avait souligné sa proximité
38:27avec Clément Merrick,
38:29un jeune gauchiste tué dans une bagarre en 2013.
38:33Encore étudiant, il déclarait,
38:35la main sur le cœur,
38:37ouvrez les guillemets,
38:38« Ainsi donc, on peut mourir,
38:40non pour être, comme le dit le cliché journalistique,
38:43au mauvais endroit, au mauvais moment,
38:45mais précisément parce que le courage de l'engagement
38:47nous a commandé d'être ce que l'on est
38:50à chaque instant de la vie,
38:51à chaque heure du jour.
38:53Ainsi donc, en France,
38:54on meurt de nouveau de politique.
38:56On tue en France pour crime de gauchisme. »
38:58Fermez les guillemets,
39:00c'est beau.
39:00Comme la conclusion d'une dissertation de Sciences Po
39:03et c'est dans Libération,
39:04le 9 juin 2013.
39:06Benjamin trouve rapidement un bon stage,
39:08puis un emploi de pigiste chez RTL.
39:11Et RTL ou officie son bon oncle,
39:13Alain Duhamel.
39:14Il ne restera qu'un an à LCI
39:16où se trouve déjà Alain Duhamel,
39:18avant de filer chez BFM TV
39:20où il va retrouver un autre chroniqueur
39:23qui a changé de paroisse.
39:25Je vous le donne en mille,
39:26c'est l'oncle Alain, toujours lui.
39:28Le monde est vraiment petit.
39:30Le 17 janvier 2023,
39:32il participe à un déjeuner de presse
39:34sur la réforme de retraite,
39:36en théorie confidentielle,
39:37avec Emmanuel Macron.
39:39Il reprend dès le 18 janvier,
39:41et mot pour mot,
39:42les éléments du langage présidentiel
39:44parlant de victoire de l'irresponsabilité
39:47en cas d'échec de la réforme.
39:50Laissons le mot de la fin
39:51à Daniel Schneiderman,
39:54d'arrêt sur image.
39:55Je cite,
39:56« Je dis Duhamel le jeune
39:57pour qu'on distingue Benjamin Duhamel
39:59de Duhamel l'ancien,
40:01prénommé Alain.
40:03Fascinante dynastie à la Grimaldie. »
40:05Pierre Bourdieu parlait de reproduction sociale.
40:08Benjamin Duhamel en est une illustration
40:10grandeur nature.
40:12Passons le bonjour à sa famille.
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