- il y a 7 semaines
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin décryptent les récentes humiliations d'Emmanuel Macron, sur la scène internationale comme dans le paysage politique français.
📌Introduction I-Média
📷 L’image de la semaine : Macron humilié à l'international
Le malaise, voilà ce que nous inspire l'entrevue entre Emmanuel Macron et Donald Trump qui a déclaré "au sommet de la paix à Gaza" : “J’ai du mal à croire que Macron adopte une approche discrète, c’est mon ami, merci Emmanuel !” pour souligner le rôle du chef de l'Etat dans cette opération diplomatique. Un peu plus tard, le président des Etats-Unis s’amusait à répéter qu’il s'entendait "avec les durs" mais pas "avec les faibles", une humiliation cinglante de plus pour le président français…
📰 Le dossier du jour : Macron débordé au national
Alors que le président sort du Top 50 du baromètre politique de Paris Match, il rejette la responsabilité du "désordre" politique alors que la France s’enfonce dans une crise institutionnelle sans précédent.
💡 Les pastilles de l’info :
- JT de France 2 : la grave confusion entre Samuel Paty et Dominique Bernard, commise par Léa Salamé-Glucksmann et Julian Bugier.
- Libération remercie Badinter pour Lola : Honte !
- Le Parisien ou Closer ? : quand la presse people est plus politique que le mainstream
- BFM a cassé sa boule de cristal sur le Nobel de l’économie et Gabriel Zucman
- Telegram dézingue les politiques français qui soutiennent “Chat Control”
🔴 Conclusion
🎙️ Portrait piquant : Benjamin Duhamel, de BFMTV à France Inter
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Le malaise, voilà ce que nous inspire l'entrevue entre Emmanuel Macron et Donald Trump qui a déclaré "au sommet de la paix à Gaza" : “J’ai du mal à croire que Macron adopte une approche discrète, c’est mon ami, merci Emmanuel !” pour souligner le rôle du chef de l'Etat dans cette opération diplomatique. Un peu plus tard, le président des Etats-Unis s’amusait à répéter qu’il s'entendait "avec les durs" mais pas "avec les faibles", une humiliation cinglante de plus pour le président français…
📰 Le dossier du jour : Macron débordé au national
Alors que le président sort du Top 50 du baromètre politique de Paris Match, il rejette la responsabilité du "désordre" politique alors que la France s’enfonce dans une crise institutionnelle sans précédent.
💡 Les pastilles de l’info :
- JT de France 2 : la grave confusion entre Samuel Paty et Dominique Bernard, commise par Léa Salamé-Glucksmann et Julian Bugier.
- Libération remercie Badinter pour Lola : Honte !
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- BFM a cassé sa boule de cristal sur le Nobel de l’économie et Gabriel Zucman
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NewsTranscription
00:00Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'Immédiat.
00:28À mes côtés, Jean-Yves, toujours fidèle au poste. Bonjour Jean-Yves. Bonjour Floriane.
00:33Alors Jean-Yves, vaste programme aujourd'hui. La première partie d'Immédiat sera consacrée à Macron.
00:39D'abord à l'international, puisqu'il a été passablement humilié, je crois qu'on peut le dire, par Donald Trump.
00:45Et puis également sur le plan national, où là aussi il perd pied, vous allez voir.
00:50On enchaînera avec les pastilles de l'information.
00:53Comme d'habitude, on n'oubliera pas le portrait piquant qui, cette semaine, sera consacré à Benjamin Duhamel.
01:00Il s'agit d'une rediffusion.
01:02Alors si le programme vous plaît d'ores et déjà, n'oubliez pas de cliquer sur le petit pouce en l'air.
01:07Ça change tout pour le référencement de YouTube.
01:09Et puis vous pouvez également relayer cette vidéo pour diffuser une autre vision de l'information.
01:15Une vision un peu plus critique, évidemment.
01:17Vous le savez si vous êtes un fidèle spectateur d'Immédiat.
01:20Eh bien maintenant, on va pouvoir commencer tout de suite, juste après la virgule.
01:27Emmanuel Macron a été humilié, encore une fois, à l'international.
01:32D'ailleurs, au JT du 13 octobre 2025, pour en parler, la rubrique était titrée
01:40« Le jour de gloire de Donald Trump ».
01:42C'était pour éviter de titrer, évidemment, sur Emmanuel Macron.
01:45Je vous propose de regarder la vidéo exacte de ce que dit Donald Trump à Macron,
01:52qui est particulièrement risible.
01:55Alors évidemment, je n'ai pas fait le doublage, Jean-Yves,
02:17mais pour nos téléspectateurs moins à l'aise avec l'anglais,
02:21ou du moins, le cas présent, l'américain.
02:24Il remercie la France, Emmanuel Macron.
02:28Et il dit « Mais où est Emmanuel ? Je ne le trouve pas ».
02:31De fait, Emmanuel Macron n'est pas positionné derrière Donald Trump.
02:35Et Donald Trump ajoute « J'ai du mal à croire que tu adoptes pour une approche discrète,
02:42particulièrement en ce jour ».
02:44Jean-Yves, vous avez évidemment un commentaire, déjà.
02:46C'est quand même très malaisant, parce qu'Emmanuel Macron,
02:50c'est le représentant de la France, et il est traité avec mépris.
02:55Un mépris qui mérite.
02:57Tout le monde rit, d'ailleurs.
02:58Tout le monde rit.
02:59D'ailleurs, il y a Starmer, le premier ministre anglais, qui rit derrière.
03:02Il va avoir droit à son affaire.
03:04Juste un petit commentaire.
03:07De Gaulle était respecté du président américain Kennedy,
03:10du président soviétique Khrouchev.
03:12Macron, lui, est méprisé, et de Trump, et de Poutine.
03:18Et je pense de quelques autres.
03:20C'est assez triste, tout de même.
03:23– Poutine qui l'a récemment comparé à un sous-Napoléon.
03:29Vraiment sous-sous-sous-Napoléon, d'ailleurs.
03:30– Oui, sous-sous-sous.
03:31– Voilà, sous-sous-sous.
03:32Donald Trump, effectivement, vous le disiez, a donné aussi un petit tour pour Starmer.
03:40Il a demandé où est-ce qu'il était.
03:42Il était juste derrière lui.
03:43De fait, il y a un lien entre le Royaume-Uni historique et les États-Unis.
03:48Et il a dit ensuite, je suis ravi que vous soyez là.
03:50Et puis, dégage.
03:51Alors qu'on avait l'impression qu'il le faisait venir pour parler au micro.
03:55La scène est assez incroyable aussi.
03:57Il a d'ailleurs lancé une pique en plein direct lors de ce sommet pour la paix en Égypte.
04:04Il a dit, il y a quelques dirigeants dans cette pièce que je n'aime pas en particulier.
04:09Vous ne devinerez jamais qui.
04:10Ou peut-être que si.
04:11La vérité, c'est qu'en fait, tout le monde sait.
04:13Et il le sait très bien.
04:14C'est pour ça qu'il fait ce genre de petites remarques.
04:17Maintenant, pour vous donner une petite idée également des pressions que Donald Trump exerce sur Emmanuel Macron.
04:25Je vous propose de regarder une poignée de main.
04:28Et puis ensuite, Donald Trump qui réitère son propos sur les chefs d'État qu'il n'aime pas.
04:33Surtout sur les chefs d'État faibles.
04:34Vous allez voir.
04:35Surtout sur les chefs d'État faibles.
04:59La traduction du propos de la deuxième vidéo, c'est la suivante.
05:20Je m'entends bien avec les durs, je ne m'entends pas avec les faibles.
05:25Puis la journaliste lui demande, est-ce que vous pouvez revenir sur les dirigeants faibles ?
05:29Il dit, oui, oui, il y en avait quelques-uns dans la salle, vous savez qui ils sont.
05:34Jean-Yves, ensuite, sur cette poignée de main, ce qui est hallucinant,
05:38c'est qu'on voit vraiment Donald Trump qui met des coups de pression à Macron
05:42en le tenant très, très, très, très fermement.
05:45Alors, oui, sur les poignées de main, Macron récolte ce qu'il a semé.
05:51Parce que c'est lui le premier qui voulait faire durer les poignées de main avec les chefs d'État.
05:57Et là, Trump l'a pris, en quelque sorte, à son propre piège.
06:01Alors, cette séquence, elle appelle deux remarques.
06:03D'abord, on a eu super Trump sur tous les médias.
06:07Puisque Trump, qui a été très critiqué dans les médias,
06:10notamment au moment de ses élections et après, au moment de sa politique économique,
06:14au moment de la mise en cause de l'immigration clandestine aux États-Unis,
06:18là, c'est super Trump, dans la mesure où il apparaît comme le faiseur de paix provisoire
06:23entre les Palestiniens et Israël.
06:27C'est super Trump dans les médias.
06:29Et c'est sous Macron, si j'ose dire.
06:31Alors, ça a quand même un effet, parce que, si vous voulez,
06:35avec les chaînes en continu, tous les détails passent.
06:39C'est-à-dire que les JT, ils vont sélectionner,
06:43ils vont éviter d'insister sur les passages humiliants pour Macron.
06:48Mais ça, c'est passé sur BFM TV, sur CNews, c'est repassé ailleurs.
06:55Il y a quand même beaucoup de gens qui ont vu tout ça.
06:58Et donc, à la fois, les faits super Trump et les faits sous Macron,
07:04ça touche assez largement l'opinion.
07:08Parce qu'en plus, une fois que c'est vu directement par 10 ou 15% de l'opinion,
07:15ça se répand sur le reste.
07:16Et puis, il y a les réseaux sociaux, évidemment.
07:18– Bien sûr.
07:18Et sur les réseaux sociaux, d'ailleurs, il y a eu un détournement de la vidéo,
07:21de la poignée de main, avec Emmanuel Macron qui est littéralement promené,
07:26comme si on était dans un cours de rock acrobatique violent.
07:30Il est promené par Donald Trump, je vous la diffuse là pendant que je parle,
07:35comme ça, vous verrez de quoi je parle.
07:36Mais c'est vraiment hallucinant, le niveau de moquerie est très, très élevé.
07:41On passe vraiment pour des anzins à l'international.
07:44– Je pense que si vous voulez, moi, je m'adresse, j'espère qu'il n'y en a pas trop,
07:48mais il y en a peut-être parmi ceux qui nous regardent,
07:52ceux qui ont voté Macron en 2017 et en 2022
07:55sont responsables de l'abaissement de la France à l'échelon international.
07:59Parce que Macron, il n'est pas arrivé tout seul quand même.
08:02– Place maintenant à notre dossier du jour qui va se consacrer aux nationales
08:07et le bilan ne sera pas beaucoup plus beau, vous allez voir.
08:11On commence avec cet article de 20 minutes,
08:15130 ministres différents en un mandat,
08:18Macron bat un record absolu.
08:22Effectivement, là, il y a une vraie crise politique.
08:26Jean-Yves, peut-être que je vous laisse faire un petit commentaire là-dessus.
08:28– Je crois que là aussi, ça doit plaire à Macron,
08:31parce que 130 ministres, plus personne ne sait qui c'est,
08:34on est complètement perdus, à part quelques rares personnalités
08:38qui émergent un tout petit peu.
08:40Et donc, il reste Macron.
08:42Ça sert son égo.
08:43Les autres n'existent pas.
08:45Il est là.
08:45– L'AFP a titré une des réactions de Macron de la façon suivante.
08:51Macron rejette la responsabilité du désordre.
08:55On est à ça de titrer le désastre.
08:58Je vous propose de regarder la vidéo et la réponse d'Emmanuel Macron.
09:00– Les forces politiques qui ont décidé l'ascension de François Bayron
09:04et les forces politiques qui ont joué la déstabilisation de Sébastien Lecournus
09:08sont les seuls responsables de se désordre.
09:10Moi, j'assure la continuité, la stabilité, je continuerai de le faire.
09:13– Continuité, stabilité.
09:15– Alors, comme toujours, il fait ça depuis l'étranger.
09:19Alors que la règle diplomatique traditionnelle
09:21est qu'on ne s'exprimait pas sur la politique intérieure depuis l'étranger.
09:26Mais là aussi, c'est une rupture des codes
09:29et c'est une rupture des frontières d'un certain point de vue.
09:32– Alors, de fait, Emmanuel Macron a subi un événement particulièrement traumatique
09:39qui est titré de la façon suivante « Tremblement de terre »
09:42parce que, tenez-vous bien Jean-Yves, il est sorti du classement
09:46du top 50 du baromètre politique de Paris Match.
09:50Et c'est une première pour un président, d'où leur titre « Tremblement de terre ».
09:54– Alors, c'est d'autant plus étonnant que ce baromètre,
09:58quand on appelle un baromètre de popularité,
10:00c'est un baromètre qui mesure un baromètre d'estime ou de popularité,
10:04c'est les gens dont on parle.
10:05Donc là, vous avez vu, il y a un moment où on a parlé de Borloo,
10:08donc Borloo sort en tête.
10:09Donc Macron, on en parle tout le temps.
10:11Seulement, les avis sont tellement négatifs,
10:14il y a 78% d'avis négatifs…
10:16– Qui se retrouvent à la 51ème…
10:19– Sorti du classement 51ème place, donc en dehors du top 50, voilà.
10:23– Il est derrière François Béroud, quand même.
10:27Il faut le faire, il faut le faire.
10:28– Béroud, il a eu une assez belle sortie en disant les choses, voilà.
10:33– Alors, ce qui est très intéressant, ce sont les photos
10:36qui sont employées actuellement pour désigner Emmanuel Macron,
10:41notamment sur cet article de Paris Match.
10:44L'illustration utilisée est assez fabuleuse.
10:47Il y a un côté vampire Nostradamus, carrément.
10:51Il se tient droit au garde-à-vous, les sourcils froncés comme une chouette.
10:56On a rarement vu une photo du président de la sorte,
10:59mais on a également une autre comparaison
11:01avec un article de 20 minutes qui titre de la façon suivante
11:05« Alerte info, Macron prévient qu'il dissoudra l'Assemblée
11:09si le gouvernement est censuré ».
11:11Et là, la photo qui est choisie également est intéressante.
11:13Il a la bouche ouverte, prêt à éructer,
11:16avec le visage assez tordu, dur tout du moins.
11:20Presque un petit côté, il y a presque un côté hitlérien en fait dans la photo,
11:24moi je trouve, j'ai peut-être un peu loin.
11:26Mais nos médias font tellement de points Godwin
11:27que ma foi, on a le droit à la comparaison aussi.
11:29– Oui, je ne suis pas sûr, je ne suis pas sûr.
11:32– J'en ai fait un commentaire sur ces photos, sur le choix hitlériel.
11:34– Alors, le choix, si vous voulez, le choix des photos,
11:37ça correspond à la période.
11:39Donc, il est dans la période, je l'ai dit, je le répète,
11:42les médias, les charges.
11:44Alors ça, c'est les photos de 2017, 2022 encore.
11:48La charge, c'est les photos d'il y a deux ans.
11:52Et maintenant, on est dans la période lynchage.
11:55Et donc, le lynchage, c'est le tabassage.
11:58Et donc, le tabassage, c'est aussi par le choix de la photo mauvaise
12:02qui, évidemment, véhicule une image désagréable.
12:07– Reste à savoir ce qu'il se passera à l'heure où nous enregistrons.
12:11Nous ne pouvons pas vous parler de la motion de censure
12:14qui se joue aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
12:19Affaire à suivre donc dans les médias.
12:21Place maintenant aux pastilles de l'information.
12:22– Et on commence ces pastilles de l'information
12:27avec un point sur le JT de France 2.
12:31Parce qu'aujourd'hui, le rythme est particulièrement soutenu.
12:34Vous allez voir, on est à une casserole, à un beau bar,
12:38même par jour, avec le JT de Léa Salamé-Gluxmann.
12:42On commence évidemment par celle qui a fait le plus de bruit médiatique,
12:46Jean-Yves, c'est la confusion par Léa Salamé entre Dominique Bernard et Samuel Paty.
12:55Alors, un premier commentaire peut-être avant de voir cette séquence,
12:59Jean-Yves, c'est qu'à force du nombre d'assassinats par des islamistes,
13:06de professeurs mais également de gens issus de la société civile,
13:09évidemment, on commence tous un peu à confondre.
13:13– Oui, parce que Samuel Paty a été égorgé et décapité
13:19par un terroriste tchétchène,
13:23parce qu'il lui reprochait d'avoir montré des caricatures de Mahomet.
13:30et M. Bernard a été poignardé, lui, à la sortie d'une salle de classe,
13:41par un terroriste ingouche.
13:43Alors, on s'y perd un peu.
13:44L'ingouchie, c'est à côté de la Tchétchénie, mais ce n'est pas la Tchétchénie.
13:48Voilà.
13:50Et donc, mais ce n'est pas pour la même raison.
13:54En quelque sorte, Bernard a été pris un peu par hasard,
13:57ou parce qu'il s'est opposé à ce terroriste,
13:59et Paty avait été choisi parce qu'il a fait secours.
14:04– Alors, d'ailleurs, la Voix du Nord a une façon très originale,
14:08on les aime bien, la Voix du Nord,
14:09il fallait en parler quand même,
14:10de parler du terroriste, de l'assassin, de Dominique Bernard.
14:15– Une gauche.
14:16– Eh bien, ils disent ceci,
14:18un vibrant hommage a été rendu lundi au professeur Dominique Bernard,
14:22jusque-là tout va bien,
14:23tué lors d'une attaque au couteau, le 13 octobre 2023,
14:27par Mohamed Moukchoff, un jeune arageois radicalisé,
14:33originaire d'Ingouchi.
14:35– Un jeune arageois, un jeune arageois,
14:38ça c'est la neuve langue, c'est la neuve langue, bien sûr.
14:42– Tandis qu'effectivement, Samuel Paty avait été poignard des puits,
14:45décapité en 2020 par Abdoulak Anzarov,
14:50un musulman radicalisé également.
14:52– L'erreur de Léa Salamé, je vous propose qu'on l'écoute maintenant.
14:56– Cette image encore, l'hommage ce matin à Arras,
15:00dans le Pas-de-Calais, au professeur Dominique Bernard,
15:02assassiné il y a deux ans, jour pour jour,
15:04dans une attaque terroriste par un élève radicalisé,
15:07après avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo.
15:10Un lâcher de ballon a été organisé,
15:13Dominique Bernard avait 57 ans.
15:15– Alors c'est une brève de 15 secondes, Jean-Yves,
15:18elle a été coupée maintenant du player de France 2,
15:22ils ont fait évidemment leurs excuses également.
15:25Elle dit cette image encore, et pour cause,
15:28parce que l'erreur avait déjà été faite au moment du 13h,
15:33et je vous propose qu'on écoute maintenant la version de Julien Pugier.
15:38– Arras, dans le Pas-de-Calais,
15:40l'hommage au professeur de lettres Dominique Bernard,
15:42qui a été assassiné lors d'une attaque terroriste
15:44dans le lycée dans lequel il enseignait,
15:45c'était il y a deux ans, jour pour jour, 13 octobre 2023.
15:49Dominique Bernard avait 57 ans,
15:51il a été tué par un élève radicalisé
15:53pour avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo.
15:57– Jean-Yves, un commentaire évidemment sur cette erreur qui se répète.
16:00– Alors, c'est une erreur d'un certain point de vue,
16:03on peut l'excuser parce que c'est une confusion
16:06entre deux affaires de meurtre de professeurs.
16:10– Évidemment, ça a soulevé un certain malaise,
16:16je crois, dans la famille de Dominique Bernard,
16:18et parmi les Stylos Rouges,
16:20qui est un groupe d'enseignants de gauche
16:22qui s'est manifesté à cette occasion,
16:27parce que quelque part,
16:29ils pensent que Paty a un peu mérité ce qui lui est arrivé,
16:34parce qu'il avait montré des caricatures de Mahomet,
16:38alors que Dominique Bernard n'a pas fait cela.
16:42Donc, c'est à la fois doublement malaisant,
16:46l'erreur est malaisante,
16:47parce que malgré tout,
16:49quand on dit quelque chose,
16:51on doit essayer de le vérifier,
16:53et l'indignation est aussi malaisante quelque part.
16:59– Alors, évidemment, France Info,
17:04le comte Wouter s'est excusé,
17:06ils ont présenté leurs excuses,
17:08effectivement, à la famille de Dominique Bernard.
17:12Moi, j'en aurais profité pour m'excuser aussi
17:14auprès de la famille de Samuel Paty,
17:16quelque part, mais bon.
17:18– Oui, mais Paty, il ne l'a pas volé, si vous voulez.
17:20– Oui, c'est vraiment ça.
17:21– C'est ça l'idée implicite,
17:22c'est ça qui met mal à l'aise dans cette affaire.
17:25– C'est très gênant, effectivement.
17:26– Ensuite, le directeur de l'Info de France Télévisions
17:30a fait tourner un mail en interne auprès de toutes les rédactions.
17:35C'est Alexandre Carat qui a dit
17:38« Nous allons analyser la chaîne des événements
17:40qui a conduit à ce ratage,
17:42ce type d'erreur ne peut pas se reproduire ».
17:45Le SNJ, le syndicat du journalisme,
17:48a produit un communiqué.
17:51Nous leur devons de ne pas nous taire
17:52pour défendre, évidemment, les familles.
17:56Léa Salamé a fait un tweet
17:57en mentionnant quand même
17:59« Ce n'est pas tout à fait de ma faute,
18:01l'erreur a été commise à 13h
18:03et reprise à 20h ».
18:06Mais de fait, c'est ça le problème.
18:08Quand on est tête d'affiche,
18:09les honneurs vont à la tête d'affiche
18:13quand il y a lieu.
18:14Et les malheurs sont attribués
18:17aussi à la tête d'affiche.
18:18– Alors, il y a quand même,
18:19effectivement, plusieurs éléments.
18:22D'abord, l'erreur est commise à 13h.
18:24Et il y a immédiatement des téléspectateurs
18:27qui ont signalé l'erreur.
18:28Et donc, les gens du 13h
18:31ont laissé la peau de banane aux 20h.
18:34Voilà.
18:35Donc ça, c'est quand même assez instructif.
18:38Voilà.
18:39Ensuite, il y a une pyramide dans cette affaire.
18:43Il y a les gens qui pensent le sujet.
18:47Il y a les gens qui le réalisent.
18:50Et il y a le présentateur,
18:52Bugier à 13h,
18:54Salamé Glucksmann à 20h,
18:58qui lisent le prompteur,
19:01mais qui sont quand même censés avoir un cerveau.
19:03Et donc, pouvoir quand même se poser la question,
19:07est-ce que c'est bien le bon cas ?
19:10Parce qu'il y a eu d'ailleurs un troisième cas,
19:13mais qui n'a pas été tué, heureusement,
19:15qui est le professeur Lomère,
19:17qui a aussi été menacé,
19:20mais qui, heureusement, n'a pas été tué.
19:23Donc il y a plusieurs cas.
19:24Mais on peut vérifier.
19:25Oui, oui, absolument.
19:26Alors, toujours est-il qu'il y a eu un tel battage médiatique,
19:30un tel bruit sur les réseaux sociaux,
19:33qu'il y a eu des excuses aux 20h et aux 13h.
19:37Je vous propose d'écouter les fameuses excuses au moment du 13h.
19:40Et j'en profite pour corriger une erreur
19:42qui a été faite hier dans nos éditions.
19:44Ce n'est pas Dominique Bernard qui a été assassinée
19:46après avoir montré les caricatures de Charlie Hebdo,
19:48mais le professeur Samuel Paty,
19:50qui a été tué en octobre 2020,
19:52nous sommes, et je suis profondément navré,
19:55pour cette méprise qui a pu heurter.
19:58C'est suffisamment rare pour être souligné,
20:00les excuses de la part des JT,
20:02parce que bien souvent,
20:03il y a des tas de catastrophes qui passent comme ça,
20:06sans mot dire.
20:07Toujours est-il que le Parisien a produit cet article assez amusant
20:11pour répondre à ce que je vous disais précédemment.
20:13C'est une faute collective et c'est Léa Salamé qui prend.
20:16Mais oui, pauvre Léa Salamé Glucksmann, effectivement.
20:20Alors, les meilleures blagues quand même autour de cet événement fâcheux.
20:25Enfin, j'en ai sélectionné deux.
20:27Du comte Eddie Mitchell, Sardou, parodie.
20:30Bonjour Dominique Paty,
20:31vous avez été accusée d'avoir montré des caricatures de Mohamed
20:35en cours de français.
20:36Vous avez été poignardée puis décapitée.
20:38Est-ce que vous regrettez ?
20:39Mais d'abord, est-ce que ça va ?
20:41Et puis, le tweet du crapaud.
20:44Aujourd'hui, nous allons ouvrir le journal.
20:46Sur un hommage au terrible attentat du 11 septembre 2005
20:49qui a coûté la vie à 1200 Juifs
20:51lors d'un terrible tsunami en Thaïlande
20:54en marge d'une manifestation pour l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie
20:57en soutien à l'assassinat de George Floyd.
21:00Effectivement, à force de tout mélanger,
21:02l'actualité devient un magma.
21:03On a quand même tous les grands thèmes mis en avant.
21:09Oui, oui, oui.
21:10C'est assez bien fait.
21:11C'est plutôt bien vu.
21:12Alors, je vous disais, c'est un beau bar ou une casserole tous les jours.
21:17De fait, le lendemain de ce JT problématique, le 14 octobre,
21:21donc, Léa Salamé reçoit Jean-Pierre Farandou,
21:25le nouveau ministre du Travail et des Solidarités.
21:28Et il a une façon un peu originale de parler de cette réforme
21:33qui va être repoussée.
21:35Je vous propose qu'on l'écoute tout de suite.
21:36La réforme, après, je crois que le Premier ministre l'a dit.
21:39On n'est pas sourds, on n'est pas autistes.
21:40On voit bien qu'elle passe mal, cette réforme.
21:43Il y a des réactions, il y a des inquiétudes,
21:46il y a des mécontentements qui s'expriment.
21:47On le voit bien, c'est un sujet central.
21:48– Des réactions et des mécontentements, effectivement,
21:51il y en a eu à cause de cette formule.
21:54On n'est pas autistes, on n'est pas sourds.
21:57Il y a carrément eu un communiqué de Autisme France
22:02suite aux propos de ce pauvre nouveau ministre
22:06qui vient d'entrer en scène.
22:09Toujours est-il qu'avant de passer à se communiquer,
22:13Jean-Yves, ce qui est intéressant,
22:14c'est que France 2 avait fait un tweet.
22:17On n'est pas autistes, on voit bien qu'elle ne passe pas, cette réforme.
22:20Ils citent le contexte, la phrase du ministre.
22:25Ils ont supprimé ce tweet pour en faire un autre
22:28en citant seulement, on voit bien qu'elle ne passe pas, cette réforme.
22:33Parce qu'ils se sont rendus compte du mal
22:36que ça pouvait leur faire, encore une fois.
22:38De fait, effectivement, il y a eu ce communiqué
22:40qui réclame notamment une campagne publique annuelle
22:43de sensibilisation à l'autisme.
22:46Jean-Yves, qu'est-ce que vous en pensez de ce communiqué ?
22:48C'est une occasion ?
22:49– C'est un communiqué de récupération.
22:51Et puis, on en profite pour demander une campagne de sensibilisation
22:54et l'argent qui va avec.
22:55C'est assez classique.
22:57– Alors, je dois dire, bon, c'est effectivement un peu maladroit
23:01de la part du ministre.
23:02Et puis, je comprends bien que si on a des enfants autistes,
23:05c'est pénible d'entendre cela.
23:07Il ne faut pas non plus tomber dans la pudibonderie.
23:11Bon, je ne suis pas sourd, c'est une expression classique.
23:15Est-ce qu'il faut la censurer ?
23:17Éviter de parler chinois, c'est une expression classique.
23:20Est-ce qu'il faut la censurer ?
23:22Il y a une sorte de pudibonderie dans le vocabulaire.
23:25Il faut aussi faire face au rael.
23:30– Alors, ce qui est quand même ballot, c'est qu'effectivement,
23:32Jean-Pierre Farandou est ministre du Travail et des Solidarités.
23:36Il n'a pas été la traite solitaire.
23:37– Mais Flarky, ça…
23:38– Les internautes, je ne sais pas.
23:40– Alors, toujours est-il que le même jour,
23:42parce que je vous parlais de casserole ou de bobards,
23:45le même jour, il y a eu un bobard, cette fois-ci.
23:50On parlait donc de la libération des otages.
23:53Ça faisait deux jours qu'ils en parlaient au JT.
23:55Et le 14 octobre, ils décident de passer des images de propagande du Hamas.
24:01À quelle date les mettent-ils ?
24:03Eh bien, en juillet 2026.
24:05C'est très fort.
24:06Non, non, là, pour le coup, le JT de France 2 est quand même très, très fort.
24:10Alors, juillet 2026, ce n'est pas encore eu lieu.
24:13Donc, on ne sait pas très bien d'où sortent ces images, si elles existent vraiment.
24:17Enfin, ça met un doute sur une question quand même très sensible.
24:23Jean-Yves, qu'est-ce que vous pensez de toutes ces erreurs, finalement, du JT de France 2 ?
24:26Si vous voulez, ce qui est incroyable, c'est qu'il faut savoir que le JT de France 2,
24:29ils sont au moins 150 à y participer.
24:32Puisque vous avez les journalistes-reporteurs d'images qui font la recherche,
24:37qui produisent des images, évidemment.
24:39Ensuite, il y a les monteurs qui montent.
24:42Ensuite, il y a les journalistes qui pensent le sujet, qui écrivent le texte.
24:48Et il y a enfin le présentateur qui le montre.
24:51Et donc, ils sont 150 pour faire ça.
24:57Et 150, on peut vérifier quand même.
25:00On pourrait même avoir un correcteur d'orthographe orthographique.
25:04Il y a même des correcteurs orthographiques automatiques.
25:06Bon, enfin, ils sont 150 pour faire ça.
25:09France Télévisions, ils sont 10 000 pour faire ça.
25:14Ils coûtent 4 milliards.
25:16Alors, moi, je le dis, les spectateurs de TV Liberté,
25:23ils en ont davantage pour leur argent.
25:24Puisque le JT de TV Liberté, c'est 5-6 journalistes et 3...
25:30– 3 monteurs.
25:31– 3 monteurs, voilà.
25:32Bon, donc, aidez TV Liberté.
25:35Aidez TV Liberté.
25:36– Et regardez TV Liberté, vous aurez de l'info bien plus intéressante
25:40et bien plus juste.
25:41Et c'est quand même l'essentiel quand on fait du journalisme.
25:43– Une pastille passablement scandaleuse, Jean-Yves,
25:49je pense qu'elle va bien vous faire réagir.
25:51C'est cet article de Libération qui revient sur le procès
25:56suite au meurtre de Lola qui avait fait grand bruit à l'époque.
26:01Libération fait un billet qui titre de la façon suivante.
26:04C'est le moment ou jamais de remercier Robert Badinter.
26:09Les faits atroces et qui seront jugés à partir de ce vendredi 17 octobre
26:14peuvent incliner à vouloir infliger à son tour la barbarie.
26:18Ce qu'empêche l'abolition de la peine de mort.
26:21Et c'est salutaire.
26:22C'est proprement scandaleux, Jean-Yves, de publier quelque chose de la sorte.
26:29Je vous propose, avant de vous laisser réagir,
26:31de passer un propos qui va un peu dans le même sens d'Emmanuel Macron
26:35lors de la panthéonisation de Robert Badinter.
26:37Laxiste égale humaniste. Incroyable.
27:07C'est la légitimation du laxisme.
27:12Il faut préciser le contexte.
27:13Quand il dit, ceux qui manifestaient sous les fenêtres de la place Vendôme,
27:19le ministère de la Justice, c'était les policiers.
27:21En 1982, des milliers de policiers.
27:25Ceux qui, voilà, il faut le préciser.
27:26C'est la police de la guerre, police-justice qui commençait.
27:30Bon, ça c'est la première.
27:30Deuxième remarque, il parle, on est dans le simulacre.
27:34Parce que derrière, il y a un cercueil.
27:36Mais le cercueil est vide.
27:38Puisque le corps de Badinter est resté au cimetière de Bagneux.
27:42Il n'a pas été déplacé.
27:42Il y a dedans quelques colifichesses,
27:43sa robe d'avocat, un discours de Victor Hugo et de tout trois bricoles.
27:47C'est un simulacre.
27:49Entre ici, robe d'avocat de Robert Badinter.
27:51Entre ici, robe d'avocat de Robert Badinter.
27:53Mais l'assimilation laxiste, humaniste,
27:57merci M. Macron de cet aveu.
27:59Et je voudrais revenir aussi sur vouloir infliger à son tour la barbarie de libération.
28:08Parce que la barbarie, il me semble que c'est quand même la petite Lola qui l'a subie.
28:11La peine de mort, ce n'est pas une barbarie.
28:15C'est un fait juridique, une possibilité juridique qui est écartée aujourd'hui en France.
28:19Parce qu'elle a été abolie.
28:21Contre la volonté du peuple.
28:23Contre la volonté des Français.
28:24Quand elle a été abolie, et si elle n'est pas rétablie malgré la propagande constante,
28:29constante, c'est aussi contre la volonté des Français.
28:33Et évidemment qu'aujourd'hui, les Français, quand ils voient ce procès de Dabia,
28:38l'auteur sous OQTF, je le rappelle quand même de ce meurtre atroce
28:42de cette petite fille qui avait ébranlé à l'époque la France toute entière,
28:47évidemment que l'on se dit qu'elle mériterait la peine de mort.
28:50Ça passe dans la tête de tout le monde.
28:51D'autant plus que la peine maximale qu'elle va prendre aujourd'hui
28:55dans les jours à suivre suite à ce procès, c'est 20 ans de réclusion
29:01puisque la perpétuété réelle n'existe pas.
29:04Et on estime que pour 20 ans de réclusion,
29:07cela va coûter entre 600 000 et 800 000 euros à la société française.
29:12En voilà des belles économies de millions qu'on pourrait faire
29:15sur certains auteurs de crimes particulièrement atroces.
29:18Fin de la parenthèse et place à la pastille suivante.
29:24Une petite devinette maintenant pour remettre une atmosphère un peu plus légère.
29:28Quel est l'article du Parisien et quel est l'article de Closer, Jean-Yves ?
29:33Nouveau gouvernement, Laurent Nunez, fait ses adieux émus
29:37aux policiers parisiens avant Beauvau avec une émotion insondable.
29:42Vous vous calmez, Jean-Luc Mélenchon perd son calme,
29:45ambiance plus que tendue avec Benjamin Duhamel.
29:48Eh bien, contre toute attente, Jean-Yves,
29:51c'est le Parisien qui fait dans le lacrymal
29:53et Closer qui fait dans l'article politique.
29:56Est-ce que vous avez un commentaire déjà là-dessus ?
29:57Et la confusion des genres, et si vous voulez, ce qui est intéressant,
30:00l'émotion sert.
30:02Et là, Nunez, il a fait du lacrymal,
30:05il a expliqué qu'il avait une admiration sans borne
30:09pour les personnels de la politique, de la préfecture de police.
30:13On le rappelle quand même qu'à l'intérieur,
30:15il ne s'occupera pas que de la police.
30:17Il s'occupera aussi des gendarmes.
30:18Les gendarmes vont faire une crise de jalousie, vous allez voir.
30:22Vous allez voir, il faudrait le dire.
30:22– Il faut lui rappeler, il faut lui dire.
30:24– Attention Laurent, attention Laurent,
30:26les gendarmes, les pandores vont se fâcher.
30:28– Il n'y a pas que les poulets.
30:30– Il n'y a pas que les poulets, il y a les pandores.
30:32Alors, bon, donc là, le Parisien, il en fait des tonnes
30:36au service du gouvernement,
30:39au service du ministre de l'Intérieur,
30:41ça peut s'expliquer aussi,
30:43parce que le Parisien, il aime bien avoir des informations de la police,
30:47donc c'est plutôt bien de se mettre Nunez dans la poche.
30:50Voilà, bon, et puis Nunez, c'est le visage de la narco-tyrannie,
30:56la répression des patriotes et le laxisme avec les migrants.
31:00Donc tout ça va très bien.
31:01Et puis, alors, les articles des journaux People
31:07comptent de plus en plus dans la politique, en fait.
31:10Voilà, c'est-à-dire parce que c'est ce qui est lu, finalement,
31:13ce qui est vu de chez les coiffeurs et ce que sais-je encore.
31:16– Parce que la presse tend de moins en moins lu, effectivement.
31:17– Et de plus en plus à relayer, alors ils relèvent, eux,
31:21ils relèvent vraiment en faveur de l'extrême-centre,
31:24la presse People, l'extrême-centre.
31:27– Oui, il y a des articles intéressants quand même.
31:28– Avec un petit soupçon d'extrême-gauche, quoi, voilà.
31:31– Alors, toujours est-il que cet article sur Jean-Luc Mélenchon,
31:34il a fait du bruit dans un second temps,
31:37parce que, semble-t-il, Jean-Luc Mélenchon a quitté
31:40les studios de France Inter en faisant un doigt d'honneur
31:44à la personne qui l'interviewait, c'est-à-dire Benjamin Duhamel,
31:49dont vous pourrez retrouver le portrait piquant à la fin de cette édition.
31:52Et je vous propose de regarder, parce que c'est Quotidien
31:55qui a monté tout le bâtage médiatique autour de cette affaire,
31:57je vous propose de regarder un petit extrait.
31:59– Mais taisez-vous un peu, laissez-moi répondre.
32:01Qui êtes-vous pour dire des choses pareilles ?
32:02Traînez-le sur un autre ton, réfléchissez.
32:04Maintenant, vous vous calmez, vous m'écoutez.
32:06– Jean-Luc Mélenchon, on essaie de rester correct.
32:07– Oui, c'est ça.
32:08– Vous posez des questions, vous y répondez.
32:09– Non, je réponds si je veux et comme je le veux.
32:11– Absolument.
32:12– Et la classe LFI, c'est des doigts menaçants et…
32:15– Le podcast, l'Elysée dans la tourmente, anatomie…
32:18– Un doigt.
32:19– C'est ça, la classe Mélenchon et la classe politique française.
32:23– Alors, des doigts d'honneur, il y en a eu d'autres.
32:24On se souvient d'Éric Dupond-Moretti, par exemple, à l'Assemblée,
32:27qui a fait un doigt d'honneur à tous les députés.
32:30– Oui, oui, oui.
32:32Mais là, ce qui est intéressant, c'est qu'on voit que Mélenchon
32:35est traité médiatiquement comme Jean-Marie Le Pen le fut dans un temps ancien,
32:41c'est-à-dire coupé en permanence, poussé, etc.
32:44Là, c'est l'attaque de l'extrême-centre.
32:45D'Amel, c'est l'extrême-centre, c'est la…
32:47Voilà, sur l'extrême-gauche, quoi, voilà.
32:49C'est assez intéressant.
32:51– En même temps, on peut comprendre qu'en sortant d'interview
32:53avec Benjamin Duhamel, on soit passablement agacé.
32:56– Oui, on lui trouve des excuses, des circonstances atténuantes.
33:02– Oui, des circonstances atténuantes, absolument.
33:06– BFM n'aura pas, avec cet article, le prix Nobel de la devinette,
33:10mais ils auront, en revanche, réussi à remettre une couche
33:13sur Gabriel Zuckmann, parce qu'ils ont fait cet article
33:17pour savoir qui sera le prochain Nobel d'économie.
33:21Et ils mentionnent Thomas Piketty ou Gabriel Zuckmann
33:25comme de potentiels nobelisables.
33:28C'est intéressant.
33:30Alors, au final, qui a eu le prix Nobel de l'économie ?
33:32Il s'agit malgré tout d'un Français, Philippe Aguillon,
33:37ainsi que deux autres penseurs de l'innovation
33:39qui ont reçu le prix Nobel.
33:41Alors, ils l'ont reçu sur des travaux en lien entre la croissance
33:45et la connaissance.
33:47Voilà, Jean-Yves.
33:48Toujours est-il que cette personne a été reçue sur le plateau
33:52de Léa Salamé, naturellement.
33:55C'était une interview croisée entre…
33:58Donc, il a croisé François Hollande à ce moment-là.
34:00Et donc, comme ils se sont croisés, ils se sont salués.
34:03Et ce Philippe Aguillon a remercié François Hollande
34:07pour ce qu'il faisait.
34:08Ça vous donne déjà une petite idée de qui est cet homme, Jean-Yves.
34:13Avant de vous laisser le présenter, peut-être,
34:14laissons encore une fois la presse féminine,
34:16la presse people le présenter.
34:19Qui est Philippe Aguillon, le conseiller de Macron,
34:22devenu prix Nobel d'économie 2025,
34:24qui a grandi dans les défilés de mode ?
34:27Un article de Vanity Fair qui est on ne peut plus transparent.
34:30Une rapide revue de presse, quand même, malgré tout,
34:32pour un peu plus de sérieux.
34:34Radio France.
34:35Philippe Aguillon, je ne veux pas l'arrivée
34:37du Rassemblement National en France.
34:40Le Figaro, pour éviter le danger du RN au pouvoir,
34:44le Nobel d'économie, Philippe Aguillon, blablabla.
34:47Et 20 minutes, gouvernement Lecornu 2.
34:50Philippe Aguillon est-il le messie économique
34:53qui va faire valider le budget ?
34:56Il tourne autour de cette formule du messie.
35:01Son discours consensuel sera-t-il pris comme parole d'évangile ?
35:04Il a d'abord tendu l'ajout gauche.
35:06Oui, on peut suspendre la réforme de retraite jusqu'en 2027,
35:09comme c'est arrangeant pour le pouvoir en ce moment, n'est-ce pas ?
35:12Puis, l'ajout droite, en se montrant circonspect sur la taxe Zuckman.
35:17Ben oui, quand même, Jean-Yves Macron…
35:18– C'est pas la taxe Aguillon, oui.
35:20– Oui, et puis Macron, s'il est proche de cet économiste,
35:24ne va pas mettre non plus des pavés d'or sur la voix de M. Glucksmann.
35:30Est-ce que vous avez un commentaire à faire sur ce prix Nobel, Jean-Yves ?
35:33– Un double commentaire, apparemment, c'est un prix Nobel
35:35tout à fait politiquement correct,
35:37qu'a conseillé, semble-t-il, M. Macron et M. Hollande.
35:40Je ne suis pas sûr que les résultats étaient tout à fait à la hauteur des espérances.
35:43Je n'ai pas fait un commentaire,
35:44ce n'est pas le premier prix Nobel d'économie française, c'est le troisième.
35:48Le premier, c'était Maurice Allais, qui était un grand économiste,
35:52qui a été nommé pour des travaux assez complexes sur les équilibres de marché,
35:59et qui a été blacklisté dans les médias,
36:04alors que c'était à l'époque le seul prix Nobel d'économie française,
36:09il a été blacklisté dans les médias,
36:11parce qu'il tenait des propos, lui, plutôt politiquement incorrects.
36:15Il était critique du libre-échange,
36:17ou plus exactement, il estimait que le libre-échange
36:20ne pouvait être bénéfique qu'au sein de pays proches,
36:25d'un même ensemble économique et pas au monde entier.
36:29Et donc, comme il n'avait pas des idées politiquement correctes,
36:32il a été, Maurice Allais, prix Nobel 1988,
36:35blacklisté partout, y compris, tenez-vous bien, sur le Figaro.
36:39Mais M. Aguillon, qui est beaucoup plus convenable,
36:42lui, va pouvoir passer partout.
36:45– Télégramme, pour cette pastille, a fait passer un message très politique,
36:50encore une fois, à ses lecteurs, avec leur compte Télégramme France.
36:56Ils ont écrit ceci.
36:58Aujourd'hui, l'Union européenne a failli interdire votre droit à la vie privée.
37:03Une loi devait être votée,
37:05obligeant les applications à scanner tous les messages privés
37:08et transformant chaque téléphone en un outil de surveillance.
37:11Vous vous en souvenez, on vous en parlait la semaine prochaine,
37:14c'était la fameuse loi autour du tchat-control,
37:17qui avait été renommée ainsi par ses détracteurs.
37:19La France a été le moteur de ce projet autoritaire,
37:23avec le soutien des anciens et actuels ministres de l'Intérieur,
37:27Bruno Rotaillot et Laurent Nunez.
37:30De telles mesures censées lutter contre la criminalité
37:33visent en réalité les citoyens ordinaires.
37:38Aujourd'hui, nous avons défendu la vie privée
37:40et les droits fondamentaux des Français
37:43et de tous les Européens qui restent malgré tout menacés.
37:46Jean-Yves, Pavel Durof fait encore passer des messages.
37:51Il faut bien reconnaître que la liberté d'expression,
37:54aujourd'hui, elle est défendue ou protégée
37:58par des grands oligarques de la tech.
38:02Je pense à Pavel Durof pour Télégramme
38:05et évidemment à Musk pour Twitter.
38:10Ce sont eux, aujourd'hui, qui protègent un peu nos libertés.
38:15C'est ainsi.
38:16– Et voilà, on arrive à la fin de cette édition.
38:20Merci à tous de nous avoir suivis.
38:22Si ce n'est pas déjà fait, vous avez encore le temps,
38:24n'hésitez pas à cliquer sur le pouce en l'air
38:27pour aider au référencement de cette émission
38:29et la propulser dans l'algorithme de YouTube.
38:32On ne se quitte pas sans vous mettre en selle
38:36sur le portrait piquant du jour.
38:39– Du petit, du hamel.
38:40– Oui, alors c'est une rédiffusion.
38:42Il faut rappeler quand même que maintenant,
38:43c'est un transfuge de BFM TV qui a atterri à France Inter
38:46pour l'interview politique.
38:48C'est la seule mise à jour qu'il y a à faire à ce portrait piquant
38:52qui est fort bien fait sur Benjamin, réalisé par l'OGYM
38:57et présenté par Claude Chollet, notre partenaire.
39:00Merci à tous de nous avoir suivis.
39:02A très vite sur TVL.
39:05Vous connaissez le jeu des sept familles.
39:08Nous allons jouer ensemble avec le jeune journaliste
39:11Benjamin Duhamel qui officie sur BFM TV.
39:15Nous commençons.
39:16Je demande le grand-père.
39:18Bonne pioche.
39:19Le grand-père, c'est Jacques Saint-Cricq,
39:21ancien président du quotidien,
39:23la nouvelle république du centre-ouest.
39:26Maintenant, je demande la mère.
39:28Re bonne pioche.
39:29La mère, c'est Nathalie Saint-Cricq,
39:31directrice du service politique de France 2 depuis 2012.
39:35Maintenant, je demande le père.
39:37Encore bonne pioche.
39:39Le père, c'est Patrice Duhamel,
39:41directeur de Radio France, puis France 2,
39:43puis des antennes de France Télévisions.
39:45Enfin, je demande l'oncle.
39:48Toujours bonne pioche.
39:49L'oncle, c'est Alain Duhamel,
39:51né au début de l'ère tertiaire
39:53et toujours actif sur les ondes comme sur les écrans.
39:56Diplômé de Sciences Po en 2017,
39:58Benjamin Duhamel avait souligné sa proximité
40:01avec Clément Merrick,
40:03un jeune gauchiste tué dans une bagarre en 2013.
40:07Encore étudiant, il déclarait,
40:09la main sur le cœur,
40:11ouvrez les guillemets,
40:11« Ainsi donc, on peut mourir,
40:14non pour être, comme le dit le cliché journalistique,
40:17au mauvais endroit, au mauvais moment,
40:19mais précisément parce que le courage de l'engagement
40:21nous a commandé d'être ce que l'on est
40:24à chaque instant de la vie,
40:25à chaque heure du jour.
40:27Ainsi donc, en France,
40:28on meurt de nouveau de politique.
40:30On tue en France pour crime de gauchisme. »
40:33Fermez les guillemets, c'est beau.
40:34Comme la conclusion d'une dissertation de Sciences Po,
40:37et c'est dans Libération,
40:38le 9 juin 2013.
40:40Benjamin trouve rapidement un bon stage,
40:42puis un emploi de pigiste chez RTL.
40:45Et RTL officie son bon oncle,
40:47Alain Duhamel.
40:47Il ne restera qu'un an à LCI
40:49où se trouve déjà Alain Duhamel,
40:52avant de filer chez BFM TV
40:54où il va retrouver un autre chroniqueur
40:57qui a changé de paroisse.
40:58Je vous le donne en mille,
41:00c'est l'oncle Alain, toujours lui.
41:02Le monde est vraiment petit.
41:04Le 17 janvier 2023,
41:06il participe à un déjeuner de presse
41:08sur la réforme de retraite,
41:09en théorie confidentielle,
41:11avec Emmanuel Macron.
41:12Il reprend dès le 18 janvier,
41:15et mot pour mot,
41:16les éléments du langage présidentiel
41:18parlant de victoire de l'irresponsabilité
41:21en cas d'échec de la réforme.
41:24Laissons le mot de la fin
41:25à Daniel Schneiderman,
41:27d'arrêt sur image.
41:29Je cite.
41:30Je dis Duhamel le jeune
41:31pour qu'on distingue Benjamin Duhamel
41:33de Duhamel l'ancien,
41:35prénommé Alain.
41:37Fascinante dynastie à la Grimaldie.
41:39Pierre Bourdieu parlait de reproduction sociale.
41:42Benjamin Duhamel en est une illustration
41:44grandeur nature,
41:46passons le bonjour à sa famille.
41:55En douze années,
42:00TVL s'est imposée comme un rempart
42:02face à la pensée unique.
42:04Elle a créé une formidable dynamique,
42:07celle de la presse alternative,
42:09dont le succès est patent.
42:11Fidèle à sa mission,
42:12TVL défend l'esprit français,
42:14la civilisation européenne
42:15et nos valeurs essentielles,
42:17la famille,
42:18les libertés,
42:19l'identité
42:19et la souveraineté.
42:21Nous offrons une information libre
42:23à franchir des dictates
42:24et nous anticipons
42:26les grands bouleversements du monde.
42:28TVL dit la vérité
42:29sans concession.
42:31Mais pour que cette œuvre demeure,
42:33il faut garantir
42:34la pérennité de l'édifice.
42:35Alors, nous faisons appel
42:37à votre soutien
42:38par le biais d'un LEG
42:39afin que TVL poursuive
42:41sa mission
42:42pour les générations futures.
42:44J'ai rédigé mon testament
42:46en faveur du fonds de dotation
42:48Média Liberté
42:49en précisant
42:50que mes biens sont destinés
42:51à TVLiberté.
42:53Vous voyez ce studio ?
42:55Il existe grâce à un LEG,
42:56celui de Florence Drillon.
42:58De nouvelles émissions
42:59y sont tournées
43:00et cela permet
43:01à de jeunes journalistes
43:03de travailler
43:03et de poursuivre ce combat.
43:05Au service de TVLiberté,
43:07le fonds de dotation
43:08Média Liberté
43:09vous donne la possibilité
43:11de laisser votre empreinte.
43:12Par votre LEG,
43:13vous investissez dans l'avenir
43:14en offrant à TVL
43:16les moyens de remplacer
43:17les médias du système
43:18qui minent
43:19notre concorde nationale.
43:20Avec vous,
43:21TVL pourra imposer
43:22sa mission de réinformation.
43:24Organiser sa succession
43:25est un acte de prévoyance
43:27et de responsabilité.
43:28Il garantit
43:29la protection
43:30de ce que l'on aime
43:31et le respect
43:32de ses dernières volontés.
43:33Vous pouvez faire confiance
43:34au fonds de dotation
43:35Média Liberté
43:36qui veille
43:37à ce que votre engagement
43:38soit pleinement réalisé.
43:42Sous-titrage Société Radio-Canada
43:44Sous-titrage Société Radio-Canada
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