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Mercredi 26 novembre 2025, retrouvez El Mouhoub Mouhoud (président, Université Paris Sciences et Lettres), Ludovic de Gromard (CEO et cofondateur, CHANCE) et Maeva Olive (membre, Collectif BAMP!) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job, votre rendez-vous emploi, RH et management,
00:13débat, analyse, expertise et vos rendez-vous habituels évidemment.
00:17Bien dans son job aujourd'hui, l'infertilité au travail, sujet dont on n'a jamais parlé,
00:21qui est vraiment une zone grise de la relation entre le travail et les femmes.
00:26On y reviendra dans quelques instants avec Maéva Olive, elle est membre du collectif BAMP, avec un point d'exclamation, elle va tout nous expliquer.
00:34Le grand entretien aujourd'hui dans le cercle RH, avec la bataille des talents à l'université, et pas n'importe laquelle,
00:40l'université Paris Sciences et Lettres, 34e au classement de Shanghai, et en accueillera son président El Moub, Mouhoud.
00:47Il viendra nous parler de ses engagements aussi, à travers la sortie de son livre,
00:51mais aussi de son engagement en tant que président pour porter la France le plus haut possible, il est notre invité.
00:57Et enfin on terminera avec Fenêtre sur l'emploi, au travail, l'amour, pas ouf, vous verrez le jeu de mots en écoutant Ludovic de Gromard,
01:04il est le CEO et le cofondateur de Chains, justement avec un bilan de compétences pas comme les autres.
01:09Voilà le programme, tout de suite c'est bien dans son job.
01:11Bien dans son job pour parler de l'infertilité au travail.
01:28On se dit, tiens, qu'est-ce que c'est que ça que l'infertilité au travail ?
01:31Est-ce le parcours du combattant de femmes qui cherchent à avoir un enfant,
01:36et donc ont parfois des accompagnements médicaux ?
01:38On va en savoir plus avec Maëva Olive.
01:40Bonjour Maëva. Bonjour.
01:41Ravie de vous accueillir, vous êtes membre du collectif BAMP, je l'ai bien prononcé ?
01:45Exactement.
01:46Ça veut dire quoi BAMP ?
01:48Alors ça veut dire blog assistance médicale à la procréation,
01:51parce qu'à l'origine, à la création de l'association, c'était beaucoup de partage d'informations, et donc un blog.
01:57C'est vraiment un sujet qu'on n'a jamais traité depuis 5 ans ou 6 ans que la mission existe,
02:00c'est un sujet qui concerne combien de femmes ?
02:03Des milliers de femmes qui cherchent à avoir un enfant et qui n'arrivent pas à en avoir,
02:05et qui vont faire quoi ? Suivre des fives, des suivis médicaux très lourds, c'est ça le sujet ?
02:11Alors déjà, premier sujet, ça ne concerne pas que les femmes.
02:14C'est vrai.
02:14Dans l'infertilité, il y a un tiers à cause des femmes, un tiers à cause des hommes et un tiers d'infertilité.
02:19Je ne vais pas dire cause.
02:20Non mais à cause.
02:21En tout cas, les femmes sont responsables, les hommes et un tiers inexpliqués.
02:25Et aujourd'hui, un couple sur quatre en France est concerné, ce qui est énorme,
02:30et on le voit très vite à l'échelle d'une entreprise, ça concerne déjà des milliers de salariés.
02:34Donc ça veut dire qu'une femme qui s'engage dans un processus, c'est long, c'est fatigant,
02:40c'est usant pour le couple, puisque parlons des deux, on embarque aussi un couple dans cette histoire,
02:45et donc ça a un impact dans la vie de l'entreprise.
02:47C'est ça le sujet ?
02:47C'est ça. Alors il faut savoir que quand on est dans un parcours d'assistance médicale à la procréation,
02:52on a des prises de sang, des examens médicaux, des échographies, des rendez-vous avec son gynécologue,
02:58très très régulièrement dans un cycle de fibres, et ça c'est très difficile à anticiper.
03:04Moi j'ai fait, enfin je suis encore dans un parcours d'AMP, ça fait quatre ans que j'y suis.
03:08Vous avez eu un premier enfant ?
03:09J'ai eu un premier enfant, tout s'est bien passé par insémination, mais c'est pour le deuxième que ça s'écorçait.
03:14J'ai multiplié les essais, les ponctions, etc., les transferts, malheureusement, qui se sont soldés que par des échecs.
03:21Donc ça fait quatre ans que je suis dans ce parcours-là, et je peux témoigner que c'est très complexe.
03:27Je me retrouvais parfois dans la salle d'attente du gynécologue, avec plein de femmes et de couples autour de moi,
03:34avec leur ordinateur sur les genoux, qui essaient de travailler, de faire leur réunion,
03:38et parfois on peut avoir deux, trois heures de retard à un rendez-vous,
03:42et du coup ça complexifie complètement l'organisation du travail.
03:46C'est un sujet tabou en entreprise, on ne dit pas, tiens, je vais chez le gynécologue pour faire mon troisième examen.
03:50On ne le dit pas en entreprise.
03:51Alors c'est un sujet tabou dans la société.
03:53C'est pour ça que nous, avec l'association, on fait tout un mois de sensibilisation à l'infertilité actuellement,
03:57mais c'est aussi tabou en entreprise.
04:00Les gens, 59% des gens qui ont répondu à notre étude, craignent de le dire.
04:06Alors ils en parlent, mais avec la peur au ventre quelque part, parce qu'ils ont peur d'être discriminés,
04:11ils ont peur d'être jugés, ils ont peur d'être isolés quelque part, d'être incompris,
04:15et donc c'est très complexe à organiser.
04:17Moi je sais que j'étais anciennement directrice générale adjointe d'une agence de communication,
04:21donc plutôt dans un environnement, petite entreprise, ouvert, etc.
04:26Et malgré ça, j'ai vécu un parcours complexe et une difficulté à articuler ma vie professionnelle avec ce parcours d'AMP.
04:33Oui, c'est un enjeu d'emploi du temps, même quand ça se passe bien.
04:35Dans l'étude que vous portez chez BAMP, une étude très intéressante,
04:3978% des salariés et EES, on parlait des hommes et des femmes,
04:44concernés déclarent un impact significatif sur leur santé mentale.
04:48Donc ça veut dire que, non seulement c'est un impact sur l'emploi du temps et sur le boulot,
04:52mais c'est aussi un impact sur le mental.
04:54C'est un impact à tous les niveaux.
04:56Vous parlez de la santé mentale, mais il y a aussi la santé physique,
04:58la performance, la confiance en soi, sur les relations au travail,
05:03un impact financier, même si en France, on est plutôt bien lotis avec l'assurance maladie, etc.
05:07Il y a tous les à-côtés, les dépassements d'un horaire, etc.
05:10Et donc, beaucoup nous disent, plus de 50%, que ça a un impact sur leur carrière.
05:14C'est-à-dire qu'ils ressentent, ils ont ce sentiment,
05:17que soit on les met au placard, soit qu'ils n'ont pas l'augmentation attendue,
05:21soit qu'eux-mêmes se freinent parce qu'ils sont dans un parcours
05:24et donc ils n'ont pas envie de changer de job parce que c'est très complexe de gérer les deux.
05:28Ils se refrennent.
05:29La maternité, c'est déjà compliqué, classique, sans suivi médicaux, sans accompagnement.
05:34Là, vous nous dites que c'est le parcours du combattant.
05:37Il y a quand même, je trouve ça intéressant d'ailleurs,
05:3888% des personnes que vous avez interrogées, des employeurs,
05:41qui disent qu'il faut un soutien à la fertilité qui est essentiel pour attirer et fidéliser.
05:46Quand on regarde le sujet en préparant l'émission,
05:48je n'ai pas vu grand-chose dans les entreprises.
05:50Ils disent ça, ils sont conscients.
05:51Ils parlent.
05:52Mais ils n'agissent pas.
05:53On est d'accord.
05:53Il n'y a que 35% des employeurs qui ont répondu à notre étude
05:57qui ont une politique RH ou des mesures de soutien à la fertilité.
06:01Donc, quelque part, il y a un décalage majeur
06:04entre les vécus des salariés en parcours d'AMP et l'entreprise.
06:08Et cela, en plus, c'est quand on sait que ces parcours sont tellement complexes
06:12que ça génère des arrêts maladie.
06:15Il y a plus de 66% des gens qui ont des arrêts maladie
06:18parce qu'il y en a, ils sont en burn-out, santé mentale, santé physique.
06:21C'est très compliqué, fatigue physique.
06:24Et il y a aussi, un chiffre qui m'a étonnée, 41% des gens qui ont dit
06:27qu'ils étaient, soit ils avaient quitté leur emploi, soit ils avaient envie de le quitter.
06:31Ça devient un projet de vie quasiment à lui tout seul.
06:33Il n'y a plus de place pour autre chose.
06:34Ce n'est pas que ça.
06:36C'est qu'aujourd'hui, les salariés qui sont dans ces parcours vivent le travail comme un obstacle.
06:41Mais pourquoi ils le vivent comme un obstacle ?
06:43Parce qu'aujourd'hui, justement, les entreprises ne s'engagent pas insuffisamment.
06:46On le voit.
06:47Quand l'entreprise ne s'engage pas tout de suite, quelque part, elle en subit les conséquences des départs, des burn-out, etc.
06:54Et ça coûte à l'entreprise.
06:56En revanche, une entreprise qui s'engage, tout de suite, on le voit.
06:58Une amélioration de la santé mentale des équipes, une envie de rester dans l'entreprise de la part des salariés.
07:04Donc ça génère de la fidélisation, de la rétention, de l'attractivité.
07:07Et donc, du coup, les entreprises ont tout intérêt à s'engager sur ces sujets.
07:11Merci, Maëva, de vous engager sur ce sujet.
07:14Bon vent pour cette deuxième aventure que vous attendez.
07:18Je l'espère, en tout cas, et on l'espère tous.
07:20Vous êtes membre du collectif BAMP.
07:21Vous portez cette étude dans les médias.
07:24Et j'imagine que vous faites beaucoup de prosélytisme chez les RH pour leur faire comprendre que c'est un sujet essentiel.
07:29Merci de nous avoir rendu visite.
07:31Et vous reviendrez, peut-être, nous faire part aussi de l'amélioration de ce sujet au sein des entreprises,
07:35qui est encore un sujet très tabou.
07:36On tourne une page, c'est tout de suite le Grand Entretien.
07:39Et on accueille le président de PSL Paris Sciences et Lettres, 34e rang au classement de Shanghai.
07:44Ça veut dire quoi quand on préside une telle institution ?
07:47On accueille mon invité, c'est le Cercle RH.
07:49Et c'est tout de suite.
07:49Le Grand Entretien, aujourd'hui, avec une personnalité du monde de la recherche, du monde universitaire.
08:08J'accueille El Moub Mououd.
08:10Bonjour, El Moub.
08:12Je vais être précis parce que c'est très très important de l'être président de l'Université Paris Sciences et Lettres.
08:18Exact.
08:19Auparavant, vous avez présidé Dauphine, PSL.
08:22Voilà.
08:23Aujourd'hui, vous dirigez, on va en parler, cette très belle institution classée 34e au classement de Shanghai.
08:29Exactement.
08:30Et que la France est toujours là.
08:33Votre dernier livre, alors vous avez écrit beaucoup de livres, vous êtes économiste, spécialiste des enjeux de migration, d'immigration, on y reviendra peut-être.
08:39D'abord de réindustrialisation et de relocalisation industrielle.
08:42Votre dernier livre, en tout cas, il est plus personnel.
08:45Le prénom, esquisse pour une auto-histoire de l'immigration algérienne sortie au Seuil, où vous parlez de votre vie, de votre parcours.
08:53Vous êtes l'incarnation de quoi ? De la méritocratie républicaine ?
08:57Alors, justement, je ne parle pas de méritocratie, je dis que mon parcours n'a rien d'exceptionnel.
09:04En réalité, je fais partie, je suis descendant d'immigrés, je suis arrivé en France à l'âge de 10 ans, d'un petit village de Kabylie, d'Algérie.
09:11Je raconte un peu cette histoire collective, cette histoire individuelle et collective.
09:15Donc le prénom, c'est un prétexte à raconter cette histoire.
09:19Et surtout, j'insiste sur le fait qu'on transporte avec soi, quand on a émigré, des valeurs, des injonctions de réussite scolaire,
09:27paternelles, parentales, familiales, tribales, et qu'on nous culte en général quand on parle de l'immigration.
09:34On prend les immigrés comme s'ils n'existaient qu'à partir de leur arrivée et dans leur statut d'immigrés.
09:38Or, ils ont une histoire.
09:39Et cette histoire que je raconte, que je transporte en moi, je la raconte collectivement.
09:43Et donc je parle beaucoup des rencontres, d'ailleurs, que je fais, que ce soit en France après mon arrivée ou avant de mon départ.
09:51Mais les injonctions, et on va parler évidemment de PSL et de tout le travail que vous faites en tant que président d'une structure incroyable
09:57qui regroupe des marques de l'intelligence et du savoir, et on va y revenir, mais ces injonctions de réussite, quand vous aviez 10 ans,
10:03vous les aviez sur vos épaules en arrivant en France ?
10:05Oui, avant d'arriver en France, disons que dans les villages de Kabylie, la première valeur, c'est le savoir.
10:12D'ailleurs, je cite dans ce livre Albert Camus, qui dans Chroniques algériennes 1938-1958,
10:20traite de la misère en Kabylie et dit la chose suivante, les Kabyles réclament les écoles comme ils réclament le pain.
10:27Voilà, c'est quelque chose qui est absolument fondamental.
10:29Et donc, quelle que soit sa condition sociale, et la condition sociale était, durant la colonisation tout à fait miséricaine,
10:35il faut bien le reconnaître, et en réalité, il y a cet aspect subjectif de porter une injonction de réussite,
10:42et mon père m'a donné cette injonction de réussite, devenir quelqu'un, me disait-il quand j'avais 7 ans,
10:47et quand je lui demandais, ça voulait dire quoi ? Devenir quelqu'un, il m'a répondu, c'est quelqu'un qui apprend et qui transmet.
10:55C'est exactement ce que vous avez fait.
10:56Et c'est ce que je fais.
10:57Vous êtes devenu économiste avant de prendre des responsabilités.
10:59Oui, absolument, au sein des universités, économiste, absolument.
11:02Donc, vous avez bien répondu à l'injonction qui vous était imposée quand vous aviez 5 ans ou 6 ans.
11:07Voilà, je l'ai transporté en moi, et on est très nombreux comme ça.
11:10Et ce que je dis aussi dans ce livre, c'est que finalement, malheureusement,
11:13on réduit souvent l'immigration à ce qu'on appelle les queues de distribution statistiques.
11:17En d'autres termes, les minorités.
11:19Alors, ça existe, il y a les délinquances dans les cités,
11:22qui sont dues à des phénomènes de désindustrialisation massive,
11:25et puis il y a les réussites des héros du foot.
11:27Mais entre les deux, la masse de gens qui, comme moi, réussissent grâce à l'école,
11:31l'école de la République, qui a vraiment fait son boulot.
11:34Malheureusement, on ne le cite pas suffisamment.
11:37Et simplement, ces personnes qui réussissent, qui dans le domaine de la recherche,
11:40qui dans le domaine de la médecine, qui dans le domaine de l'université,
11:43des banques, des industries, des journalistes,
11:45de plus en plus issues de l'immigration de Maghrebine,
11:47mais ne se sentent pas représentants d'une communauté.
11:49Et donc, ça indique simplement une réussite par l'école, par l'école républicaine.
11:55Et c'est un peu masochiste que de se focaliser sur les queues de distribution
11:59et des minorités qui causent problème ou qui sont héroïques.
12:02Entre le cliché et le...
12:03Voilà, exactement.
12:04Et alors qu'il y a une masse de gens qui réussissent grâce à l'école de la République.
12:08Et c'est mon cas.
12:09C'est pour ça que je ne parle pas de méritocratie,
12:11parce que ça voudrait dire simplement que je serais l'exception qui confirmerait la règle.
12:15Or, on est très nombreux dans ce cas.
12:17Sauf que comme on travaille, on fait notre job.
12:19Vous m'invitez aujourd'hui comme président de l'université.
12:21Comme d'invisibilité de la réussite.
12:22Voilà, exactement.
12:23Et par contre, c'est très visible d'aller s'intéresser à l'islamisme,
12:28au dealer, ou bien...
12:30Ou au footballeur qui marque des buts.
12:31Au footballeur qui marque des buts, qui fait gagner la France.
12:33Et heureusement, des idas non particuliers qui cabillent comme moi.
12:36C'est exact.
12:36On va parler avec vous quand même dans votre parcours et de vos fonctions de président de l'université Paris Science et Lettres.
12:44Conseiller scientifique, ça vous l'avez été, au commissariat général du plan, au service du Premier ministre,
12:48avec France Stratégie, consultant auprès de l'OCDE.
12:50C'est juste pour finir et régler le débat des injonctions et de votre réussite.
12:54Elle est complète, elle est totale.
12:56Aujourd'hui, vous présidez l'université Paris Science et Lettres.
12:58Alors, pour ceux qui veulent y voir un peu plus clair, cet après-midi, vous quittez l'émission
13:03et vous allez avoir combien d'écoles autour de vous dans le directoire ?
13:07Le directoire de l'université Paris Science et Lettres, c'est 11 institutions,
13:12c'est-à-dire l'école normale supérieure, l'école des mines, l'école de chimie et de physique chimie de Paris,
13:17chimie, Paris Tech, PSL, le Collège de France, l'Institut Curie, l'Observatoire de Paris,
13:25je vais en oublier, je m'excuse auprès de mes collègues.
13:28L'INRIA ?
13:28Et puis, trois organismes nationaux de recherche, l'INRIA, l'INSERM pour la santé et le CNRS,
13:37le CNRS qui est très présent à PSL.
13:39Mais vous vous sentez aujourd'hui comme un homme politique qui serait un peu le président face à ses ministres,
13:44est-ce qu'il y a beaucoup de politique ? Comment on fait aussi pour imposer, créer une synergie
13:48avec des marques aussi identifiées ?
13:50Alors, en réalité, la chance que nous avons, qui est merveilleuse,
13:53c'est que toutes ces institutions prestigieuses sont complémentaires les unes des autres
13:57du point de vue des disciplines.
13:59On a des écoles d'ingénieurs, des écoles d'art, des écoles généralistes comme l'ENS et de filles,
14:03de maths et de lettres, et évidemment, l'intelligence artificielle, c'est le premier cluster de France.
14:10Donc, on a toutes ces compétences complémentaires,
14:13et donc on construit une université en coordonnant et en combinant les compétences.
14:18Donc, on a 14 grands programmes de recherche qu'on finance au niveau de PSL.
14:22En transverse ?
14:23En transverse, absolument.
14:24Par exemple, il y en a un qui s'appelle Terrae, sur la transition écologique.
14:28Et nous sommes les seuls à réunir à la fois des chercheurs en physique-chimie,
14:32en bio, en biologie, dans les sciences dures, dans les mathématiques du climat,
14:37des ingénieurs des matériaux, sur les questions de biodiversité et de transition écologique,
14:42mais aussi les économistes de l'énergie, les sociologues, les politistes et les juristes du climat.
14:49Et tout ça dans un programme de recherche qu'on appelle Terrae,
14:53qui est un héritier de ce qu'on appelait l'ABEX,
14:55et que nous finançons en interne, sur appel à projet interne.
14:59Donc, en fait, ça, c'est les grands programmes de recherche, il y en a 14.
15:02Et puis, on a 18 programmes gradués qui sont tous portés par PSL,
15:07selon les compétences des établissements, du master au doctorat.
15:11Et on a aussi des formations spécifiques à PSL qui sont très innovantes,
15:16les CPES, on appelle ça les cycles pluridisciplinaires d'enseignement supérieur,
15:20où on a les maths et les lettres dès la première année.
15:23Et vous réussissez, j'entends évidemment votre engagement et ce que vous portez,
15:29parce qu'à travers ça, c'est la France dont il y a des questions, son image dans le monde.
15:33Vous avez réussi à casser les murs, à décloisonner pour que tout le monde travaille ensemble.
15:36On voit parfois la difficulté qu'on met d'une entreprise.
15:39Et là, vous réussissez quelque chose.
15:40Oui, parce qu'en fait, l'écosystème de PSL est très particulier, il est spécifique, il est souple.
15:45On n'a pas besoin de fusionner, on n'a pas besoin qu'il y ait une seule tête qui dépasse, non, pas du tout.
15:51On a besoin de combiner des compétences et de faire jouer les désirs de travailler ensemble.
15:56C'est comme ça qu'on arrive.
15:57Chef d'orchestre, en fait.
15:58Voilà, exactement, si vous voulez.
16:00C'est une très bonne comparaison, exactement.
16:02Vous avez chacun qui joue son instrument et vous essayez de les mettre en musique.
16:05Alors là, on vient de lancer la Paris School of Artificial Intelligence.
16:09Évidemment, PSL porte ça, l'université PSL.
16:13Mais les fondamentaux des compétences sont en IA et en mathématiques, à Dauphine, à l'ENS, rue Duhlm, aux mines et puis aussi dans d'autres établissements.
16:24Donc, grâce à ce cluster IA que nous avons gagné dans l'appel à projets France 2030, on est le premier cluster d'intelligence artificielle,
16:33nous lançons la Paris School of Artificial Intelligence au niveau de PSL grâce à la combinaison de ses compétences.
16:40Donc, on n'a pas besoin de fusionner.
16:41Il suffit simplement de bien combiner les compétences et que chacun puisse s'y retrouver.
16:46Vous n'êtes pas le PLG d'une entreprise de 14 entreprises.
16:49Non, non, pas du tout.
16:50On travaille ensemble.
16:50Nous collaborons, nous montons des projets en commun et il faut du consensus pour faire fonctionner une université comme ça.
16:57Vous n'imposez pas, vous n'êtes pas un PDG en effet.
17:01Vous avez besoin de trouver des consensus, des compromis qui font que ça puisse marcher.
17:06J'allais dire, consensus et compromis.
17:07Elmoud, quand même 34e rang au classement Shanghai.
17:11Les Français qui écoutent ça aux informations générales, ils se lèvent le matin, on entend PSL 34e rang au classement de Shanghai,
17:16on se dit que c'est pas mal.
17:17Il se base sur quoi ? Comment vous êtes arrivé 34e et pas 12e ?
17:22D'abord, avant, il n'y avait aucune université française qui apparaissait dans les classements internationaux.
17:26Depuis la mise en place de ces clusters, de ces combinaisons, on a Saclay qui est classé,
17:32on a Paris Sciences et Lettres, Université Paris Sciences et Lettres,
17:35qui est classé aussi dans les 34e ou 30 premiers mondiaux selon les classements.
17:39Et on est arrivé parce que, simplement, ça comptabilise les publications, plus de 9000 publications.
17:46Les brevets déposés, on dépose 80 brevets par an à peu près au niveau de PSL.
17:51Des startups créés, des prix Nobel, des médailles Fields.
17:54Mais on a aussi la chance à PSL de ne pas avoir que des prix Nobel et des médailles Fields.
17:58On a aussi des Césars et des Molières puisqu'on a nos écoles d'art.
18:01Et on est en train de construire aussi la Paris School of Arts pour réunir toutes les écoles d'art autour d'un programme international,
18:08un bachelor international en art, et ensuite de faire jouer l'interdisciplinarité, la bidisciplinarité.
18:13Par exemple, on peut très bien venir à PSL choisir la Paris School of Arts en architecture.
18:18Mais prendre de l'IA aussi.
18:19Et prendre aussi, exactement, la majeure IA, et c'est ça qui est génial, c'est ces bidisciplinarités.
18:25Ça répond à la fois aux aspirations des étudiants qui, aujourd'hui, sont habitués à vouloir garder deux cordes ou trois cordes à leur arc.
18:31Et à un niveau de profondeur.
18:33Un peu à l'américaine, finalement, on va pouvoir construire.
18:34Oui, mais encore plus à la française, je dirais, parce qu'en expertise, on ne dilue pas les compétences.
18:39On les combine.
18:39C'est pour ça que je parle de bidisciplinarité.
18:42Sur la méthodologie à l'américaine et à la française dans le contenu.
18:44Et dans le contenu très, très, très profond.
18:46Et donc, c'est pour ça qu'on fait des bidisciplinarités, des doubles licences.
18:49Sur l'intelligence artificielle et les sciences des organisations, qu'on a lancé à Dauphine en 2022, etc.
18:54Donc, c'est ça l'idée de base.
18:56Et en doctorat aussi, on combine les compétences, on ne les dilue pas.
18:59On marie expertise, profondeur et combinaison des disciplines.
19:04Un mot, et ça c'est un sujet que vous avez adressé dans un livre qui s'appelle
19:08« L'immigration en France, mythe et réalité ».
19:09Chez Fayard, on a commencé notre émission en parlant de ce sujet.
19:12Votre injonction du rapport à l'immigration.
19:14Qu'est-ce qu'on doit être quand on est immigré ?
19:17Nos talents, la France, elle les accueille, les talents venus de l'étranger ou pas ?
19:23Parce qu'on a quand même un grand débat sur l'immigration, on a un grand débat sur « on ferme, on ouvre nos portes ».
19:28Comment on fait pour accueillir des talents ?
19:30On doit faire des progrès, parce que je ne vous cache pas que nous nous positionnons moins bien
19:36que certains autres pays de l'OCDE.
19:38Quand en 2023, il y a eu cette réforme, cette loi sur l'immigration,
19:42on a mis les étudiants dedans pour arrêter, c'était un peu contre-productif.
19:46Vous savez que les avantages technologiques des États-Unis reposent majoritairement
19:51sur leur capacité à puiser dans les compétences mondiales.
19:54Alors ils sont en train de se tirer un peu une balle dans le pied en ce moment.
19:57Mais n'empêche que les taux de rétention, ce que nous appelons les taux de rétention,
20:00c'est bien documenté par un rapport de l'OCDE, de la division de migration internationale de l'OCDE.
20:05Eh bien, c'est la part des diplômés.
20:08Internationaux, des universités américaines.
20:11Il y en a 75% qui restent aux États-Unis après leur diplôme.
20:14Donc ils continuent à créer la valeur de la richesse.
20:18Et ensuite, éventuellement, ils peuvent repartir 5 ans ou 10 ans plus tard dans leur pays.
20:21C'est comme ça que Bangalore s'est fait avec l'Inde.
20:23Et nous avons un taux de rétention de 40%.
20:27Donc on a encore des problématiques d'attractivité.
20:30On ne sait pas garder nos talents.
20:31On a des problématiques d'écart salario.
20:33Pas seulement pour les internationaux, mais pour nos enseignants-chers.
20:36De 1 à 4, quand même, les écarts.
20:39Donc on ne va pas tenir très longtemps si on ne fait pas des efforts pour donner le meilleur salaire.
20:44Mais le climat n'est pas propice à ça, quand même, en ce moment.
20:46Alors, le climat n'est pas propice à ça.
20:48Il se trouve qu'effectivement, on n'est pas en train de faire en sorte que l'investissement dans l'université et l'enseignement supérieur de la recherche soit une priorité.
20:56Malheureusement, ça a été quand même, il y a eu la loi de programmation de la recherche.
21:00Et j'espère qu'on ne va pas la tirer en plein vol.
21:03Parce que ça marche bien, cette loi de programmation de la recherche.
21:06On a créé des chaires de professeurs de l'Unior.
21:08On a fait un certain nombre de progrès considérables.
21:11Financé, donc, les IDEX, les initiatives d'excellence comme la nôtre, comme notre institution, etc.
21:17Et si on tire en plein vol toutes ces évolutions positives, avec une loi de programmation,
21:23eh bien, on va être contre-productif.
21:26Parce que l'université, l'enseignement supérieur et la recherche, ce n'est pas que de l'excellence pour soi.
21:31C'est ce que je dis, c'est de l'excellence ouverte à PSL.
21:3480 brevets déposés, des startups ouvertes, côté en bourse aujourd'hui.
21:40C'est aussi la compétitivité de la France.
21:42C'est bien de vous entendre.
21:43Parce que dans un pays où il y a un peu de French bashing, où rien ne marche et rien ne fonctionne,
21:46quand je vous entends, je me dis, il se passe des trucs quand même pas mal en France.
21:49Je vous en parlais tout à l'heure à propos de l'immigration et le masochisme
21:53qui consistent à regarder uniquement les queues de distribution et ce qui fonctionne
21:57et à affecter à l'école tous les maux.
22:01Alors qu'en fait, les problèmes ne sont pas dus à l'école,
22:06mais à la désindustrialisation dans les quartiers qui ont laissé des quartiers déshérités,
22:10aux échecs des politiques structurelles, aménagement du territoire, logement, etc.
22:15Et en fait, on focalise sur l'école comme si c'était elle qui était responsable de tout.
22:20Non, l'école, elle a résisté à tous ces chocs, elle est restée debout,
22:24en dépit de tous les chocs qu'elle a subis.
22:26Et en revanche, il faut faire un travail de réparation là où il le faut,
22:30en particulier dans l'environnement de l'école, dans les quartiers, etc.
22:33Et donc, il ne faut pas confondre les symptômes et les érogènes des symptômes.
22:37Malheureusement...
22:38La cause et les conséquences.
22:39Exactement.
22:40Merci.
22:40Et on affecte trop souvent les conséquences à des mauvaises causes.
22:46Merci, M. Elmoub Mouhoud.
22:49Merci beaucoup.
22:49Merci d'être venu nous rendre visite.
22:50Votre temps est précieux.
22:51Président de l'Université Paris-Science et Lettres, 34e rang à Shanghai,
22:55avec votre directoire, c'est-à-dire tous vos directeurs autour de la table,
22:58pour continuer à donner de la lumière et créer cette lumière française,
23:01parce que c'est aussi ça.
23:02Exactement, ça rayonne.
23:03Ça rayonne.
23:04Et puis votre livre, parce que celui-ci, il est écrit avec votre cœur.
23:07Voilà.
23:07Le prénom esquisse pour une auto-histoire de l'immigration algérienne.
23:11Lisez ce livre, parce que ça vous raconte aussi.
23:13C'est du singulier à l'universel.
23:15Exactement, exactement.
23:16Et d'ailleurs, les retours que j'ai, c'est que beaucoup de gens se retrouvent dans cette histoire.
23:19Vous racontez à travers vous cette histoire de milliers de Français,
23:23pour ne pas dire de millions de Français.
23:24Merci de nous avoir rendu une visite.
23:26Merci à vous pour votre invitation.
23:26On tourne une page, c'est tout de suite Fenêtre sur l'emploi.
23:28J'accueille mon invité.
23:42Fenêtre sur l'emploi, pour accueillir mon invité Ludovic de Gromard,
23:46à m'habituer de l'émission.
23:47Alors, c'est juste longtemps que vous n'êtes pas venu, Ludovic, dans Smart Job.
23:50CEO et cofondateur de Chains, qui est une entreprise,
23:54vous allez nous l'éclairer d'ailleurs, qui est plutôt consacrée au bilan de compétences,
23:57c'est bien ça ?
23:58Notamment.
23:59Mais avec une couleur, ces bilans un peu particuliers, c'est ça l'idée.
24:03Il y a une philosophie derrière ce bilan.
24:05C'est mettre du sens, on en parle beaucoup, mais vous allez encore plus loin.
24:09On promet d'aller chercher l'amour pro, et c'est ça dont vous parlez Arnaud.
24:12L'amour ouf ?
24:14L'amour ouf.
24:14C'est quoi l'amour pro ?
24:15L'amour pro, c'est ce sentiment de se sentir à sa place au travail.
24:19Le sentiment de ne pas souffrir sa vie professionnelle.
24:23Le sentiment d'arriver le lundi et de ne pas se dire
24:25« Ah, il va falloir encore que je tire une semaine ».
24:27Bref, le sentiment que le travail ne soit plus une corvée.
24:30Il y a une phrase que je trouve intéressante dans votre manière de penser ce bilan,
24:34et le sens.
24:35Le vrai privilège, dites-vous, ce n'est pas de chercher du sens,
24:37le vrai privilège, c'est d'avoir les moyens de le faire,
24:41ou de le mettre en pratique.
24:42C'est ça, votre philosophie, et l'enjeu, d'ailleurs.
24:45Il y a un truc qui m'énerve énormément, c'est quand on me dit,
24:47vous savez, le sens et la quête de sens, c'est un problème de riche.
24:50Mais oui, vous, les petits jeunes, vous vous questionnez.
24:53C'est tout sauf un problème de riche.
24:55Si c'était un problème de riche, ça voudrait dire que le fait
24:57que le travail ne soit pas une corvée est un luxe.
25:02Or, si on veut permettre à tout un chacun de trouver sa place
25:05dans le monde professionnel et derrière trouver sa place dans la société,
25:08il faut méthodiquement lui permettre de comprendre quelle est sa place.
25:10Et pour comprendre quelle est sa place, il faut commencer par définir
25:14qui suis-je, quels sont les critères qui feraient qu'un travail est à ma place.
25:19Donc c'est là où on arrive tout doucement sur la pointe des pieds,
25:21sur l'amour pro, il faut faire un très joli mot.
25:25C'est quoi l'amour pro concrètement ?
25:26C'est une manière d'aborder le sujet en quoi ?
25:29En contre-pied, en contre-point ?
25:31Comment vous l'avez construit ?
25:32Vous voyez, généralement, on définit le travail par un secteur et un métier.
25:40Vous voyez, Arnaud, c'est ce qu'on entend.
25:41Or, on a défini avec chance un travail par quatre piliers,
25:45qui sont les quatre piliers de ce qu'on a appelé le modèle CIPA.
25:47C-I-P-A.
25:48D'abord, un C, c'est la contribution.
25:52À quoi je souhaite être utile par mon travail,
25:56qui est vis-à-vis de quelques personnes, de la société, de la planète.
26:00C'est ma motivation extrinsèque.
26:01Ensuite, le I, c'est les interactions.
26:04Quel type d'interaction ?
26:05Est-ce que je cherche un environnement plus perfectionniste, plus autonome ?
26:08Quel type de manager, etc. ?
26:10Le P, c'est votre vie perso.
26:12Mes contraintes financières, géographiques, horaires.
26:15Et enfin, A, ce sont les activités,
26:17donc la mise en œuvre de vos compétences.
26:19On concrétise un peu là.
26:20Qui est la partie de la motivation intrinsèque.
26:23Et en fait, une fois que vous avez défini vos quatre piliers du CIPA,
26:26à partir de là, vous pouvez explorer des pistes professionnelles.
26:32Et c'est cet alignement entre une piste professionnelle et votre CIPA
26:35qui fait sens.
26:36Et c'est ça, cet alignement et ce sens,
26:39qui se concrétisent par une situation d'amour pro.
26:42Votre, Ludovic, votre enjeu, votre business, j'ai envie de dire, c'est CIPA.
26:45C'est-à-dire qu'on passe par la moulinette du CIPA
26:47et c'est la première base de départ
26:49pour pouvoir commencer à réfléchir aux plusieurs métiers
26:53ou aux enjeux professionnels qui m'attendent.
26:56Exactement.
26:56En fait, vous ne trouvez pas du sens dans votre vie pro
27:00et donc cette image de l'amour pro par hasard.
27:03Vous la trouvez en établissant méthodiquement
27:06un, quel est mon CIPA ?
27:08Deux, étudiant, quelles pourraient être des pistes alignées avec mon CIPA ?
27:12C'est comme ça, c'est cet alignement in fine qui fait le sens.
27:14Pourquoi Arnaud ?
27:15Il y a un petit côté Tinder dans cette histoire.
27:16Il y a un petit côté, il faut que, voilà, il y a l'amour pro,
27:19il y a un peu de ça quand même.
27:20Mais c'est un Tinder qui est tout sauf du swiping.
27:23C'est-à-dire qu'on accompagne les gens par la main.
27:25Aujourd'hui, chance à accompagner 40 000 personnes,
27:27ce qui en fait le leader de l'orientation professionnelle pour les adultes.
27:30Donc, il y a un certain savoir-faire,
27:32ce n'est pas du swiping et ça se fait de manière magique.
27:34Donc, c'est je définis quel est mon CIPA,
27:37j'explore et je détermine une piste qui est alignée avec moi.
27:41Pourquoi ?
27:41Parce que le sens, ce qui fait sens pour Arnaud aujourd'hui,
27:44et donc le CIPA d'Arnaud aujourd'hui n'est pas le même que le CIPA d'Arnaud il y a 10 ans
27:47et n'est pas le même que le CIPA de Ludovic aujourd'hui.
27:49Donc, il faut commencer par le définir méthodologiquement.
27:51Et ça, c'est une activité de chance.
27:53Il y en a une deuxième,
27:54qui est toute une communauté d'entraide pro
27:57de 18 000 personnes aujourd'hui
28:00qui, chaque jeudi,
28:02se donnent des coups de pouce professionnels
28:04pour un, se renseigner
28:05par rapport à une piste que j'explore
28:07ou d'ouvrir la porte
28:09vers le recruteur de la piste professionnelle
28:11qui est alignée avec le projet que j'ai.
28:13Grâce au réseau, en fait, grâce à cette communauté.
28:14Grâce à cette communauté de solidarité.
28:16Et c'est cette combinaison de la définition
28:19et de la méthode qui est centrée sur le CIPA
28:21et de l'ouverture des portes
28:22de cette philosophie de solidarité
28:24au sein de toute la communauté d'entraide
28:26qui permet d'atteindre, pour tout un chacun,
28:28et quel que soit votre passé,
28:30que vous soyez riche, que vous soyez pauvre,
28:31que vous soyez vieux, que vous soyez jeune,
28:32peu importe,
28:33de trouver votre juste place dans le monde du travail
28:35et donc dans la société.
28:36Merci pour cette passion communicative,
28:39Ludovic de Gromard.
28:40L'amour pro, c'est pas l'amour ouf,
28:42c'est pas le titre du livre,
28:42c'est l'amour pro.
28:43C'est l'amour pro et ses chances.
28:45Et ses chances, c'est votre entreprise.
28:47Vous en êtes le CEO et le fondateur.
28:49Merci Ludovic de Gromard
28:49de nous avoir rendu visite
28:51à découvrir, évidemment, ce nouvel outil,
28:54l'amour pro.
28:55Merci à vous, merci à toute l'équipe.
28:57Merci à Charles à la réalisation.
28:59Merci à notre ami ingénieur du son.
29:01Et merci à Nicolas Juchat, évidemment.
29:03Et merci à vous pour votre fidélité
29:04et l'intérêt que vous portez à notre émission.
29:06C'est un vrai plaisir.
29:07Merci à vous.
29:08Je vous dis à très bientôt.
29:09Bye bye.
29:09Merci Arnaud.
29:10Sous-titrage Société Radio-Canada
29:13Sous-titrage Société Radio-Canada
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