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  • il y a 2 semaines
Avec Maud Bregeon, porte-parole du Gouvernement

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-11-26##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:08Votre invité politique, Jean-François Aquili, ce matin sur Sud Radio, c'est Maude Bréjon, la porte-parole du gouvernement.
00:14Bonjour Maude Bréjon. Les sénateurs ont suspendu la suspension de la réforme des retraites, on va dire ils l'ont enterré,
00:20mais les députés vont la rétablir. Maude Bréjon, vous êtes consciente que plus personne aujourd'hui dans ce pays,
00:26chez les Français, plus personne ne comprend rien de ce qui se passe au Parlement avec ce budget.
00:31C'est mon rôle d'essayer de l'expliquer. On a eu une première lecture à l'Assemblée Nationale, il y a eu une première lecture au Sénat.
00:37C'est des moments où les groupes politiques, et c'est bien légitime, défendent leur position, plantent parfois des drapeaux,
00:44et donc l'Assemblée Nationale a porté ses positions et le Sénat, la droite sénatoriale, l'a fait aussi.
00:50On va arriver dans une semaine à un moment clé, décisif, qui va être celui du compromis final,
00:57et notamment sur le budget de la Sécurité Sociale qui comprend la réforme des retraites.
01:01Et donc c'est dans les 10-15 jours à venir que tout se joue.
01:05Vous vous rendez compte qu'il y a des Français qui se demandent là, qui doivent partir à la retraite en 2026,
01:10ce qui va se passer, ils ne savent pas s'ils peuvent partir de suite, s'il faut attendre un, deux trimestres de plus.
01:15C'est compliqué aujourd'hui cette histoire.
01:16C'est compliqué, c'est le processus parlementaire qui veut ça, et c'est lié à la décision du Premier ministre de ne pas utiliser le 49-3.
01:25On laisse libre cours au débat parlementaire, c'est vrai que c'est plus compliqué à expliquer,
01:30mais c'est aussi ça la démocratie et le débat parlementaire.
01:33J'entends bien un mot de bréjant, vous faites ce que vous pouvez, mais regardez le vote du volet recette du budget,
01:39un seul vote pour, un vote pour, et tout le monde, y compris dans votre famille politique, c'est soit abstenu, soit à voter contre.
01:47Mais c'est incompréhensible.
01:48Et à l'inverse, je vous dirais que le volet recette, comme vous dites, du projet de loi de finances de la Sécurité Sociale,
01:54a été adopté à l'Assemblée Nationale.
01:57C'est bien la preuve que, je vais vous dire, je sais que c'est compliqué, je sais que ça prend du temps,
02:01c'est des débats qui sont complexes, c'est des processus parlementaires qui ne sont pas faciles à expliquer à la télé ou à la radio.
02:07Mais encore une fois, c'est le débat parlementaire français, et moi je pense qu'à la fin, nous arriverons à trouver un compromis.
02:13Je pense qu'il y a une majorité absolue de députés qui veulent qu'on y arrive.
02:1727 jours, 27 jours avant le 23 décembre, date butoir, après c'est fini.
02:22Après, c'est une loi spéciale, les ordonnances, c'est ce que vous voulez.
02:25Il ne reste que moins de 4 semaines.
02:27Ça ne rentrera pas, Maude Bréjot ?
02:29Il n'y a pas d'alternative au compromis parlementaire.
02:33Et tous ceux qui spéculent sur la loi spéciale...
02:35Même si c'est une injonction, ça ?
02:36Non, non, non, non, non.
02:37Tous ceux qui spéculent sur la loi spéciale, les ordonnances, le retour par la fenêtre du 49-3,
02:43le font pour éviter d'aller au vote.
02:47On est dans un moment de grande clarification.
02:49Et les parlementaires vont devoir se positionner.
02:53Vous savez, moi je regarde tous les jours ce qui se passe à l'Assemblée et au Sénat.
02:57Et contrairement à l'anti-parlementarisme primaire qu'on peut entendre ici ou là,
03:02je vois des députés qui ont envie qu'on y arrive.
03:04Qui gouvernent aujourd'hui.
03:05Et je pense qu'on y arrivera.
03:06C'est Sébastien Lecornu ou c'est Olivier Faure du Parti Socialiste ?
03:08C'est Sébastien Lecornu, Sébastien Lecornu, travaillant avec l'ensemble des groupes parlementaires,
03:13avec Olivier Faure, avec Laurent Wauquiez, avec Gabriel Attal, avec le groupe d'Edouard Philippe,
03:18avec le groupe de François Bayrou, pour trouver un point de convergence commun.
03:23Encore une fois, on peut penser ce qu'on veut de cette Assemblée nationale,
03:26c'est les Français qui l'ont choisi.
03:27Et donc on fait avec l'Assemblée nationale que les Français ont voulu,
03:30et on travaille avec les députés qui souhaitent l'ordre, encore une fois, et le compromis.
03:35Maude Bréjon, c'est dans ce contexte que nous apprenons que le gouvernement va plancher
03:38sur des scénarios de baisse des prix de l'électricité.
03:42Vous confirmez ?
03:43Oui, parce que tout ne peut pas attendre 2027.
03:46Et j'entends cette petite musique qui voudrait que nous serions condamnés à l'immobilisme.
03:52Nous ne sommes pas condamnés à l'immobilisme.
03:54Il y a des sujets, comme l'énergie, comme la défense, comme la sécurité,
03:59qui nécessitent qu'on s'y a tels aujourd'hui.
04:00Les familles priorités de Sébastien Lecornu.
04:02Et l'énergie, on est évidemment une l'énergie, c'est les factures des Français qui nous écoutent en ce moment,
04:06c'est la facture des boulangers dont on a longtemps parlé,
04:09c'est l'écologie, c'est le pouvoir d'achat, et donc on doit continuer, on n'a pas de temps à perdre.
04:14Les particuliers, les entreprises, la facture est appelée à baisser.
04:19Les entreprises, ça s'inscrit dans un cadre global l'année prochaine,
04:23et donc c'est une réflexion qui est intégrée au budget, et donc au budget de 2026,
04:27mais qui va plus loin que la seule question du pouvoir d'achat.
04:32Il y a encore une fois derrière un enjeu de souveraineté,
04:34il y a un enjeu d'écologie, de développement du nucléaire qu'on porte depuis plusieurs années,
04:38de développement des énergies renouvelables,
04:40et c'est ce qui, à la fin, permet de faire en sorte que les Français paient un peu moins cher,
04:46avec des factures dont on sait bien qu'elles sont, pour un certain nombre de familles, difficiles à assurer.
04:51Donc vous confirmez ce matin qu'il y aura, effectivement, dans les prochains mois, une baisse de la facture électrique des Français ?
04:57Ça va dépendre de la fin du débat budgétaire, mais je le redis,
05:00le Premier ministre a demandé à Roland Lescure, qui est ministre de l'Économie,
05:03de faire des propositions concrètes, pour que la facture des Français,
05:07pour que la facture des entrepreneurs, des commerçants, puisse baisser l'année prochaine.
05:11L'ancienne ministre Agnès Pannier-Runach qui était à votre place, ici même hier matin,
05:15a dit qu'il suffisait d'optimiser le parc nucléaire actuel, de le faire marcher à plein régime,
05:21pour mieux produire, produire moins cher, et faire baisser la facture des Français.
05:25Vous confirmez aussi ?
05:26Le parc nucléaire a un taux de disponibilité qui s'est amélioré ces dernières années.
05:33Il y a parfois des centrales, des réacteurs, pardonnez-moi, qui sont à l'arrêt pour de bonnes raisons,
05:37parce qu'il y a des enjeux de maintenance,
05:39parce que prolonger la durée de vie de réacteur en place, ça demande un certain nombre de travaux,
05:44ça prend parfois du temps.
05:46Moi j'ai travaillé, vous savez, chez EDF pendant 8 ans,
05:48et je sais qu'on a, encore une fois, des techniciens, des ingénieurs,
05:52qui ne comptent pas leurs heures,
05:54et qui travaillent avec beaucoup de courage et beaucoup de professionnalisme
05:58pour faire en sorte que ce parc nucléaire puisse produire autant que possible.
06:03Donc vous confirmez ce matin, baisse possible de la facture des Français dans les mois qui viennent, on va dire ?
06:09Oui, pour le budget 2026.
06:10Et oui ou non, 7 400 000 Français vont-ils payer plus cher leur taxe foncière ?
06:17Il y a une discussion qui est aujourd'hui en cours avec les élus locaux,
06:20il faut que les Français comprennent une chose,
06:22cette hausse de la taxe foncière, qui en fait résulte d'une mise à jour de la base actuelle,
06:28ne bénéficie pas à l'État, ça bénéficie aux élus locaux.
06:32Et donc c'est aux élus locaux, dans le cadre des concertations qui sont actuellement en cours avec Bercy,
06:36de dire si oui ou non, ils souhaitent que cette hausse soit maintenue.
06:40J'ai une deuxième précision à apporter.
06:42Aujourd'hui, certains logements français sont mis à jour dans les bases de Bercy,
06:48d'autres ne le sont pas.
06:49Qu'est-ce que ça signifie ?
06:50Ça signifie que pour deux biens immobiliers identiques,
06:54vous pouvez avoir une taxe foncière différente.
06:58Vous voyez bien que ça impose un sujet d'équité fiscale,
07:00et donc les discussions se poursuivent.
07:03On se réserve le droit de suspendre cette mesure,
07:05si les élus locaux nous le demandent.
07:08Ce n'est pas le moment, a dit le ministre de la Ville et du Logement, Vincent Jambrun.
07:13En tout cas, il y a eu une incompréhension autour de cette mesure,
07:15j'ai eu l'occasion de le dire.
07:16On a probablement manqué de précision.
07:20Je sais que ça a interpellé beaucoup de Français.
07:237 millions de foyers, c'est beaucoup.
07:2565 euros en moyenne, c'est beaucoup.
07:27Et donc je ne balais pas ces interrogations d'un revers de main.
07:30Et j'espère qu'on arrivera à une solution plus acceptable,
07:33parce qu'encore une fois, on parle du pouvoir d'achat des Français.
07:36Et 65 euros, je le redis, je sais que c'est beaucoup.
07:39Vous évoquiez l'énergie à l'instant, Maude Bréjean.
07:41À quand la publication du décret pour mettre en route la fameuse PPE,
07:47la programmation pluriannuelle de l'énergie, que tout le monde attend ?
07:50Oui, alors que tout le monde attend, pardonnez-moi,
07:53que tout le monde attend, mais qui n'a jamais trouvé de majorité
07:55ni à l'Assemblée nationale ni au Sénat.
07:57Donc moi, je veux bien qu'on nous dise que tout le monde l'attend,
08:00mais aujourd'hui, il n'y a aucun consensus parlementaire
08:02pour arriver à un texte...
08:02C'est comme le budget.
08:03Pour arriver à un texte comme en haut, je pense que c'est presque...
08:06C'est peut-être même pire.
08:07Pourquoi ? Parce que vous avez une partie de la gauche
08:09qui refuse aujourd'hui d'avancer sur le nucléaire
08:13et qui s'oppose de façon dogmatique au nucléaire,
08:15et parce que vous avez le Rassemblement national
08:18qui s'oppose, lui, de façon complètement dogmatique
08:21aux énergies renouvelables.
08:23Donc on le voit bien que ça ne tient pas.
08:26Nous, notre philosophie n'a pas changé.
08:27On a besoin des deux.
08:28Si on veut sortir des énergies fossiles,
08:30et ce sera bon pour les factures des Français,
08:32on a besoin des énergies renouvelables,
08:34on a besoin de l'énergie nucléaire.
08:39Et donc on va continuer à discuter avec les forces politiques,
08:41mais j'espère que les uns et les autres
08:43finiront par se rendre à l'évidence.
08:44Nous n'avons pas d'autres alternatives.
08:47Et quand j'entends Mme Le Pen faire ses diatribes
08:52anti-énergie renouvelable,
08:53elle choisit en réalité le gaz russe de M. Poutine
08:58ou le gaz algérien de M. Théboune.
09:01Refuser les énergies renouvelables,
09:02aujourd'hui c'est faire le choix du gaz russe et du gaz algérien.
09:05C'est un choix politique.
09:06C'est ce que vous dites de Marine Le Pen ce matin.
09:07C'est un choix politique, mais il faut l'assumer.
09:09C'est extrêmement factuel.
09:10Si vous vous privez d'une ressource énergétique
09:13telle que celle des énergies renouvelables,
09:15vous devez alors en choisir d'autres.
09:17Il n'y a pas 40 options possibles.
09:20Donc cette PPE, ce n'est pas avant Noël ?
09:23Ce sera au Premier ministre de le dire,
09:24mais aujourd'hui on a encore besoin de mener
09:27des discussions et des consultations
09:28parce qu'on voit bien qu'on a un contexte politique
09:30qui est très compliqué.
09:32Et puis le Premier ministre a certains sujets
09:35relatifs à l'énergie qui veut travailler,
09:37je pense par exemple au développement
09:39des énergies renouvelables dans les Outre-mer
09:41qui aujourd'hui sont grandement dépendants
09:43des énergies fossiles
09:44et avec des potentiels de développement importants.
09:46Ça fait beaucoup d'incertitudes,
09:47Maud Bréjean, sur beaucoup de sujets.
09:49Oui, mais c'est des sujets complexes
09:50qui demandent du travail.
09:52Une programmation pluriannuelle de l'énergie,
09:54ça engage la France sur des choses extrêmement importantes.
09:56Ça ne se fait pas en un claquement de doigts.
09:57D'un mot, que dites-vous de Cheyenne ?
09:58Je sais qu'il y a l'État qui réclame
10:00devant le tribunal judiciaire de Paris
10:02la suspension de la plateforme pour trois mois.
10:05Est-ce que cela suffit ?
10:06Nous verrons bien ce que dira la justice.
10:07Est-ce qu'il faut tout simplement
10:09arrêter définitivement cette plateforme Cheyenne en France ?
10:13En tout cas, le Far West qu'on a pu observer
10:15sur ces plateformes est insupportable
10:19et a choqué, je crois,
10:21beaucoup de Françaises et de Français,
10:23et moi y compris.
10:25On a eu une réaction extrêmement rapide de l'État.
10:28Le retrait des produits illégaux
10:29et non conformes de Cheyenne
10:32dans les heures qui ont suivi
10:34il y a deux ou trois semaines de ça.
10:36Il y a des procédures judiciaires
10:38qui ont été engagées
10:39et nous, on demande une suspension de trois mois
10:41avec des conditions strictes assorties.
10:45L'objectif, ce n'est pas de s'opposer au commerce
10:47pour s'opposer au commerce.
10:48Et on sait bien par ailleurs
10:50que beaucoup de Français commandent
10:52sur ces plateformes.
10:53Ce qu'on dit, c'est que les produits
10:54qui sont vendus doivent être évidemment légaux,
10:57évidemment conformes,
10:58et ce n'est pas toujours le cas aujourd'hui.
11:00Et en parallèle, on doit,
11:01et c'est ce qu'on fait dans le budget,
11:03mettre un certain nombre de garde-fous,
11:05et notamment avec des taxes spécifiques
11:07sur les petits colis,
11:08vous en avez probablement parlé,
11:10pour protéger les commerçants français.
11:13Maud Bréjean,
11:15Laurent Wauquiez qui dépose
11:16une proposition de loi
11:18pour interdire le voile,
11:20le port du voile
11:21pour les jeunes femmes mineures.
11:24Vous dites oui ?
11:25On a des doutes
11:26sur la constitutionnalité de cette mesure.
11:30On a des doutes
11:31sur l'applicabilité de cette mesure.
11:33J'ai souvenir qu'il y a quelques mois,
11:36Gabriel Attal,
11:37mon président de parti,
11:37avait fait une proposition similaire.
11:39Il a eu moins de 15 ans.
11:40Et qu'à l'époque,
11:41Gérard Larcher
11:41avait lui-même qualifié
11:43cette proposition d'inapplicable.
11:46Donc je pense qu'il faut
11:47que les forces politiques
11:47du socle commun se parlent.
11:49En tout état de cause,
11:50je le redis,
11:51nous avons des gros doutes
11:51sur la constitutionnalité.
11:53Et par ailleurs,
11:54la priorité du gouvernement
11:55pour les semaines à venir,
11:56c'est le budget.
11:57Mais Laurent Wauquiez
11:58aura un temps législatif
12:01dédié en janvier
12:03puisqu'il a une niche,
12:04ce qu'on appelle
12:04une niche parlementaire,
12:05à savoir une journée
12:07où il peut choisir
12:07les textes qu'il veut voir inscrits
12:09à l'ordre du jour
12:09de l'Assemblée nationale.
12:11Et donc à ce moment-là,
12:11s'il souhaite l'inscrire,
12:12l'Assemblée nationale
12:13pourra évidemment en débattre.
12:15Trump, lui,
12:15pendant ce temps aux Etats-Unis,
12:16veut interdire
12:17les frères musulmans.
12:18C'est carré, c'est clair.
12:19C'est possible en France,
12:21selon vous ?
12:22Nous, on a encore une fois
12:24eu une position extrêmement claire
12:26avec la loi
12:26contre le séparatisme.
12:28Les préfets,
12:28et je les salue ce matin,
12:30font un travail
12:30absolument remarquable.
12:32Je peux en attester
12:32dans mon département
12:33des Hauts-de-Seine
12:34où Alexandre Brugère
12:35mène un travail
12:37pied à pied
12:38contre l'antrisme,
12:40contre le séparatisme
12:41avec des structures
12:42qui, lorsque c'est nécessaire,
12:43sont fermées
12:44avec des décisions
12:45de justice assorties.
12:47Et donc c'est ce travail-là
12:48qu'on doit continuer à mener.
12:50Et il est bien plus difficile
12:52que des décisions brutes
12:55d'interdiction du voile
12:58ou pas d'interdiction du voile.
12:59Maude Bréjean,
13:00vous avez vu le sondage
13:01au Doxin,
13:01Jordan Bardella,
13:02vainqueur tous azimuts,
13:03quel que soit le scénario,
13:04y compris face à Edvard Philippe,
13:06au deuxième tour
13:06d'une élection présidentielle,
13:08s'il avait lieu ce dimanche.
13:09Que dites-vous ce matin ?
13:10Ça doit être un électrochoc.
13:12Ça doit provoquer
13:13un électrochoc
13:14chez l'ensemble
13:16des responsables politiques
13:18du socle commun,
13:20de Renaissance,
13:21du Modem,
13:21d'Horizon et de LR.
13:22Nous n'avons pas d'autre choix
13:24que la dynamique unitaire,
13:26nous n'avons pas d'autre choix
13:27qu'avoir un candidat commun
13:29et unique
13:29à l'élection présidentielle.
13:30Vous le prenez au sérieux,
13:31ce sondage ?
13:32Parce que je le prends
13:32évidemment au sérieux.
13:33Vous ne dites pas
13:34que c'est un sondage,
13:35ça changera ?
13:35Il confirme les sondages précédents.
13:37Je ne suis pas aveugle,
13:38je vois bien ce qui se passe.
13:40Et donc moi,
13:40je dis et je continuerai à le dire
13:42à Gabriel Attal,
13:43à Edouard Philippe,
13:43à Bruno Retailleau,
13:45entendez-vous.
13:46Et ceux qui refuseront
13:47cette dynamique,
13:48encore une fois,
13:49d'unité absolument nécessaire,
13:50auront une responsabilité majeure
13:52devant les Français
13:53si Jordan Bardella
13:54accède à la présidence
13:56de la République.
13:56D'Attal à Retailleau,
13:58vous dites qu'il faut
13:59un candidat unique,
14:00sinon c'est perdu.
14:01Il faut un candidat unique
14:02de Gabriel Attal
14:03à Bruno Retailleau.
14:04Vous savez,
14:05on gouverne ensemble
14:06depuis un an et demi.
14:08On a montré
14:08qu'on arrivait
14:09à s'entendre
14:10lorsque c'était nécessaire,
14:12qu'on avait des points
14:12de convergence
14:13plus importants
14:14que nos points de divergence.
14:16Et ça doit évidemment
14:17continuer en 2027.
14:18Moi, je ne sais pas
14:19expliquer à nos électeurs
14:20que nous leur laissons
14:21le choix d'un second tour
14:22entre M. Mélenchon
14:24et M. Bardella.
14:25L'histoire nous jugera
14:26du roulant.
14:26Sans candidat unique,
14:28il y aura donc
14:28Jordan Bardella
14:29à vos yeux.
14:29Sans candidat unique,
14:32l'ensemble des candidats
14:33pourront regarder
14:34le débat du second tour
14:36depuis leur canapé.
14:37Merci à vous,
14:37Maud Bréjean.
14:38Merci.
14:38Merci.
14:39Merci Jean-François
14:40Aquilly et Maud Bréjean.
14:41Tiens, ça vous intéresse.
14:430 826 300 300.
14:45Ce qu'a dit Maud Bréjean
14:45en fait à l'instant.
14:47Est-ce qu'il faut
14:47un candidat unique
14:48d'Atal à Retailleau
14:50ou est-ce que vous pensez
14:51qu'il faut,
14:52ah oui,
14:53parce qu'il y en a certains
14:53qui pensent,
14:54de Retailleau à Bardella
14:55puisque Bardella
14:56justement est en tête
14:57des sondages.
14:58C'est aussi ce que disent
14:59certains à droite.
15:00J'aimerais vous entendre.
15:01Est-ce que vous croyez
15:02d'ailleurs au sondage ?
15:03Vous avez la parole
15:040 826 300 300.
15:06Est-ce que vous croyez aussi
15:07à une vraie baisse
15:08des prix de l'énergie
15:09comme on l'a évoqué
15:10en fait à l'instant ?
15:11Et puis il y a des sujets
15:12qui vous font peut-être réagir.
15:13Dans l'actualité aujourd'hui
15:14on a parlé de ces places
15:16de stationnement
15:17qui vont être interdites
15:19dans les villes
15:19imposées par la loi.
15:21Les maires ne savent plus
15:22comment faire
15:22près des passages piétons
15:24à moins de 5 mètres.
15:25Et puis il y a encore aussi,
15:26je sais,
15:26il y a des auditeurs
15:27qui ont réagi tout à l'heure
15:28sur ces histoires quand même
15:29d'employés
15:30qui sont obligés
15:31de déménager.
15:32À Marseille,
15:33des travailleurs sociaux
15:34qui ne peuvent pas rester
15:35là où ils étaient
15:36dans une maison départementale
15:38à cause des trafics en drogue.
15:39À Paris,
15:40à Aubervilliers,
15:402000 salariés
15:42de BNP Baribas
15:43qui vont retourner
15:44dans les quartiers ouest
15:45parce qu'à Aubervilliers,
15:46il y avait des trafiquants
15:47de drogue juste à côté.
15:49Il y avait des gens
15:50restés en télétravail
15:51chez eux.
15:51Ils n'allaient plus
15:52en fait au boulot
15:53à cause évidemment
15:54du marché du krach
15:55à ciel ouvert.
15:56Voilà où nous en sommes.
15:58Vous pouvez réagir.
15:59Est-ce qu'il faudrait
15:59rétablir la sécurité
16:00avant d'implanter
16:01ces entreprises ?
16:02Je me souviens en fait
16:03de la SNCF.
16:04Je l'ai déjà dit ce matin.
16:06On disait aux gens
16:06de la SNCF
16:07à côté du Grand Stade,
16:08surtout le midi,
16:09vous laissez votre carte bleue
16:11quand vous sortez
16:11si vous allez manger
16:12dans un resto à côté
16:13et aucun objet de valeur.
16:150 826 300 300.
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