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  • il y a 12 minutes
Jean-Louis Borloo, président fondateur de l'UDI et ancien ministre, est l'invité de BFMTV ce mardi 25 novembre

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Transcription
00:00C'est un projet de liberté.
00:02Un projet de liberté, très bien,
00:04qui est très précis,
00:06que vous avez élaboré. Est-ce que vous seriez
00:08prêt, vous, à le porter en 2027 ?
00:10Est-ce que c'est quelque chose ?
00:11Est-ce que vous seriez prêt à servir la France en 2027
00:14et à porter ce projet ?
00:15Moi, j'ai fait mon temps et je ne suis pas en train de bâtir
00:17une équerrie présidentielle. Mais il y a une chose que je vais vous dire.
00:20Un, la France, elle ne se redressera pas
00:21avec l'élection
00:23suprême, sublime, au Sichrave Universet,
00:26avec une équipe que tu connais.
00:28Mais c'est une blingue !
00:29La complexité française, moi, je prépare
00:32des équipes pour revoir toute la chaîne
00:34judiciaire qui est encombrée, embolisée.
00:36La césure, tu as un juge
00:37qui décide, puis tu en as un autre
00:40qui applique. Enfin, il faut voir
00:41les pauvres magistrats écouter ceux de Marseille.
00:44Ils n'en peuvent plus.
00:45Le procureur général, dès qu'ils s'en pensent,
00:47annoncer un SOS judiciaire. Donc, il y a un certain nombre de trucs
00:49qui ne marchent pas, y compris dans le régalien.
00:51Donc, il faut une équipe. Une équipe de gens
00:53qui est déjà gérée des complexités,
00:56qui viennent de cultures différentes.
00:57Vous avez déjà une équipe autour de vous,
00:59qui est en train d'essayer de porter ce projet.
01:01Je suis assez frappé de voir que
01:04il n'y a que dans la haute
01:06que ça paraît compliqué de faire confiance
01:07à la province. Un sondage
01:09dit, il y a récemment,
01:1171% des Français sont pour une République fédérale.
01:14Ils ne sont pas complètement crétins.
01:16En plus, c'est contre-intuitif.
01:17C'est contre-intuitif. Parce qu'on a le sentiment
01:19que l'État, il garant.
01:21va à l'école à Grigny, va avoir une prison en France,
01:27va avoir les sorties de prison.
01:28L'hôpital, l'hôpital, les mêmes là,
01:31qui te disent, moi, je vais gérer à ta place la tutelle.
01:35Il y a 15 ans, l'hôpital a été géré par les médecins.
01:37D'accord ?
01:38D'accord ?
01:39Combien frais de structure et administratives ?
01:415%.
01:42On a viré les médecins,
01:44ils ne savent pas gérer,
01:45non, ils ne savent pas savoir
01:46quelle est la bonne équipe médicale,
01:48le bon recrutement,
01:49non, non, ils ne savent pas.
01:50Bien entendu.
01:51Donc, on a mis des petits hommes en gris,
01:53résultat des courses,
01:54et on a remis l'ARS entre les deux.
01:56Alors, l'ARS, qui est le ministère,
01:58en province,
01:59des courses centrées,
01:59on est complètement...
02:01Vous savez ce qui s'est passé ?
02:03On est passé de 5% à 37%
02:05de frais de structure, madame.
02:0737%.
02:07Mais on est entre...
02:09Je ne sais pas ce que ça représente,
02:11mais ça doit être du 60, 80, 90 milliards.
02:13On ferme des lits, on en ouvrait.
02:15Avant, on ne savait pas combien on gagnait,
02:17maintenant on sait combien on gagne tous les mois.
02:18Jean-Louis Morleau, ce projet-là,
02:21ça veut dire qu'on en finit avec l'homme providentiel
02:23qui est le président de la République ?
02:24Évidemment, mais qui n'est plus providentiel.
02:26Comme la machine ne marche pas,
02:28on a des commentateurs,
02:30on a des influenceurs,
02:32et c'est ça la réalité.
02:34Parce que les principes des boîtes,
02:37on fait hit,
02:38c'est que 1, tout est dégradé,
02:412, les comptes sont flatteurs
02:42par rapport à la réalité de la dégradation,
02:44parce que tu ne mets pas tout leur bilan,
02:46l'état de la prison,
02:47l'état de l'université,
02:48avec le pire déficit qu'on a,
02:50et 3, c'est toujours la même chose.
02:52Quand ça ne marche pas,
02:53on fait de la réclame.
02:54Je veux dire,
02:54les boîtes en difficulté
02:56font beaucoup plus de publicité,
02:57de gesticulation,
02:59invite le banquier en Tunisie
03:00pour montrer que tout va bien.
03:02Bon, ben nous,
03:02on fait de la publicité,
03:04on fait de la réclame,
03:05on fait de la gesticulation.
03:05Donc Emmanuel Macron, là,
03:07vous allez dire,
03:07son rôle,
03:08il ne pèse plus ?
03:09Mais madame,
03:09que ce soit lui ou un autre,
03:11je ne personnalise pas,
03:12ça m'est égale,
03:13mais je vous assure,
03:14vraiment...
03:14Oui, mais la politique,
03:15vous savez mieux que moi
03:16que la politique,
03:17c'est une affaire de personnalité aussi.
03:18Mais il n'y a pas un Français
03:19qui croit,
03:20il n'y a pas un Français
03:21qui croit
03:21qu'il ne faut pas
03:22une équipe de redressement.
03:23Il n'y a pas un Français
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