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Transcript
00:00D'abord cette question, relancer ce dirige-t-on vers un accord de paix pour l'Ukraine avant la fin de la semaine.
00:06Les discussions engagées ce week-end en urgence à Genève devraient en tout cas se poursuivre aujourd'hui
00:11et jusqu'à la date butoir du 27 fixée par Donald Trump.
00:14Les échanges auraient bien avancé à en croire les différents participants,
00:18les négociateurs ukrainiens et américains auxquels se sont choins.
00:21Les Européens ont discuté hier pendant plusieurs heures des alternatives possibles,
00:25des ajustements envisagés au plan américain jugé jusque-là bien trop favorable aux Russes.
00:31Quelles contreparties européennes ont-elles été abordées ?
00:33Quelle chance de les voir ajouter à ce plan américain ?
00:37Et quelles réactions aussi possibles des Russes au vu de ce qui se passe sur le terrain ?
00:41On ira prendre le pouls tout Ă  l'heure avec Uli Verkrak qui nous attend Ă  Kiev.
00:44Mais d'abord Jean-Paul Polomoros, bonjour et merci d'être à nos côtés.
00:47Ancien chef d'état-major de l'armée de l'air, ancien commandant suprême allié transformation au sein de l'OTAN.
00:52On entend et on voit depuis ce matin un flot de réactions, beaucoup en Europe évidemment.
00:58Tout à l'heure c'était les Allemands qui applaudissaient.
01:02On a Ursula von der Leyen qui est à Luanda comme de nombreux dirigeants européens.
01:05Ils vont convoquer d'ailleurs un sommet en urgence cet après-midi pour essayer de faire avancer le dossier.
01:11Tout le monde semble satisfait de l'accélération des discussions.
01:16Est-ce qu'il y a vraiment des raisons d'applaudir aujourd'hui ?
01:18Il y a des raisons d'applaudir dans la mesure oĂą il fallait absolument prendre la mesure de ce pseudo plan de paix
01:28sans doute écrit par les Russes puis relayé par Donald Trump en 28 séquences si je puis dire, en 28 articles.
01:36Et c'est bien que les Européens ont saisi le moment puisqu'il allait y avoir cette réunion à Genève entre les Américains et les Ukrainiens.
01:50Et donc ils sont montés dans le bon wagon si je puis dire.
01:55Et donc ils sont force de proposition.
01:59Et c'est ça qui est intéressant et c'est une force de proposition qui a une approche totalement différente de l'approche russe
02:05qui est finalement, il s'agit d'acter la reddition de l'Ukraine.
02:10En gros c'était ça, le plan russe qui a été relayé malgré tout par Trump.
02:16C'était, bon, il n'y a plus rien à négocier en gros.
02:19Vous nous donnez le don basse et puis on s'occupe du reste.
02:22Vous réduisez les effectifs au sein de notre armée, l'incapacité à frapper...
02:27Voilà, rien de nouveau sous le soleil, mise sous coupe réglée de l'Ukraine par la Russie
02:32et puis pour attendre des jours encore meilleurs oĂą la Russie finalement envahirait l'Ukraine.
02:38Donc là, évidemment, le ton est très différent, c'est qu'on construit sur trois piliers à mon avis.
02:45Le premier c'est qu'on respecte les sacrifices ukrainiens et la volonté de l'Ukraine de se défendre.
02:51Et donc la ligne potentielle de cessez-le-feu, c'est la ligne des combats
02:55qui a été déterminée par les armes et par le sang, par le sang des Ukrainiens en particulier.
03:00Deuxièmement, on veut une Ukraine qui reste et qui soit souveraine.
03:05Et donc on met en place, et surtout dans cette phase de transition,
03:09on met en place à la fois des forces de réassurance
03:12et on commence Ă  poser les bases pour l'avenir, si vous voulez.
03:16Et le troisième élément, c'est ça, c'est de garantir l'avenir avec des forces ukrainiennes d'un bon niveau.
03:20On parle de 800 000 hommes, 600 000 hommes.
03:24Bon, le tout c'est qu'elles soient bien équipées, donc qu'il y ait ce soutien permanent.
03:29Le but des Européens, il est clairement de présenter un plan qui soit cohérent d'un côté
03:35et de l'autre côté de contrebattre ce plan russe
03:38et de donner Ă  M. Trump quelque chose dont il puisse se satisfaire
03:42en disant là on a une véritable avancée.
03:44Et de reprendre l'avantage en quelque sorte par rapport aux Russes
03:48qui ont tiré les premiers, si je peux m'exprimer ainsi.
03:50Alors, pour le moment, on ne les entend pas beaucoup les Russes
03:52et ça va être évidemment intéressant de savoir ce qu'ils ont à dire.
03:55On imagine un petit peu ce qu'ils risquent d'en penser.
03:58On va regarder d'abord quelques images signées Julien Dubois
04:02qui nous résument donc l'avancée de ces échanges entamés ces dernières heures à Genève.
04:07Regardez.
04:07Entre optimisme et attente de résultats,
04:13les contours d'un accord de paix pour mettre fin au conflit avec la Russie
04:16sont-ils en train de se dessiner ?
04:20Après de l'intense discussion,
04:21le respect de la souveraineté de l'Ukraine a finalement été mentionné
04:24et le plan initial des Etats-Unis affiné.
04:28Un message d'espoir confirmé ultérieurement par un communiqué signé par la Maison-Blanche
04:32et la délégation ukrainienne.
04:34Les deux parties ont convenu que les consultations avaient été très productives.
04:39Les discussions ont permis de réaliser des progrès significatifs
04:42vers un alignement des positions et la définition d'étape claire pour la suite.
04:48Elles ont réaffirmé que tout accord futur
04:50devait pleinement respecter la souveraineté de l'Ukraine
04:53et instaurer une paix durable et juste.
04:56De leur côté, les Européens ont formulé ce dimanche
04:58plusieurs contre-propositions en réponse au plan américain.
05:01Selon l'agence Reuters, les forces armées ukrainiennes seraient limitées
05:06Ă  800 000 soldats en temps de paix
05:07contre les 600 000 prévus par le plan américain.
05:11Les négociations commenceraient à partir de la ligne de front actuelle
05:13sans présupposer que certaines zones sont déjà russes.
05:17France, Allemagne et Royaume-Uni proposent aussi une garantie de sécurité similaire
05:21Ă  l'article 5 de l'OTAN
05:23et une promesse de reconstruction et d'indemnisation de l'Ukraine
05:27par le biais d'avoir russe.
05:29Côté ukrainien, le président Volodymyr Zelensky salue des avancées
05:33pour une paix réelle, mais en attend encore plus.
05:39La première priorité est une paix fiable,
05:41une sécurité garantie,
05:43le respect de notre peuple,
05:44le respect de tous ceux qui ont donné leur vie
05:46pour défendre l'Ukraine contre l'agression russe.
05:49Ce lundi, le Kremlin a réagi
05:52en assurant n'avoir reçu aucune information
05:55concernant les pourparlers de Genève.
05:59Voilà, il y a désormais une base solide
06:02pour avancer sur les discussions de Pessas et Ursula von der Leyen
06:05qui vient de le déclarer en début d'après-midi.
06:07Jean-Noël Barraud, lui, sur son contexte,
06:09estimait que les discussions avaient été constructives et utiles.
06:15Ça ne nous dit pas si ça va évidemment aboutir.
06:17Je crois que les Allemands temporisent un peu plus
06:21en la personne de Friedrich Merz, le chancelier allemand,
06:24qui dit qu'il n'attend pas de percer sur l'Ukraine cette semaine
06:28et qu'il pointe du doigt quand mĂŞme un manquement,
06:30quand mĂŞme une faille.
06:31La Russie doit rejoindre à tout prix ces négociations aujourd'hui.
06:35Et pour le moment, il n'en est absolument pas question.
06:38Je ne sais pas s'ils ont été invités,
06:40mais en tout cas, il est clair que les Russes
06:43vont faire la sourde oreille, pour le moins.
06:45Ce matin, ils ont dit qu'on n'a eu aucune information
06:48sur ce qui s'est dit et ce qui s'est passé hier.
06:49Ils n'écoutent certainement pas France 24 et autres.
06:52Enfin, bien sûr qu'ils savent tout ça,
06:55mais ça ne leur convient absolument pas.
06:57C'est une façon de dire ?
06:58Ça n'existe pas.
07:00Alors, eux, ils vont se contenter de dire
07:03qu'on a discuté d'un plan avec les Américains.
07:06Un plan qui a été traduit du russe en anglais quand même.
07:09C'est un détail.
07:11Donc oui, bien sûr.
07:12Alors, il y a un enjeu évidemment derrière tout ça.
07:15C'est le maintien du soutien et de l'aide américaine aux Ukrainiens.
07:20En termes de renseignement, en termes d'équipement,
07:23c'est ça l'enjeu.
07:24Et on sent que les déclarations de Donald Trump d'hier, d'avant-hier,
07:28il faut être très précis et très prudent,
07:32allaient plutĂ´t dans le sens de dire
07:34qu'il y a une deadline, il y a une limite, le 27.
07:37Et après, voilà, il a même fait passer ça par des intermédiaires,
07:42y compris des chefs militaires.
07:43Parce que Marc-André a quand même temporisé,
07:44a dit bon, si ça se fait un peu plus tard, ça ne sera pas si grave.
07:46Donc, on sent qu'à la tête de l'exécutif américain,
07:50et ce n'est pas très étonnant,
07:51il y a quand même des hésitations.
07:54Ma perception, c'est quand même que Donald Trump est assez entêté
07:59et qu'il revient inlassablement quand mĂŞme
08:01sur ce partenariat avec la Russie.
08:04Ça, c'est embêtant parce qu'on n'est pas sûr
08:06qu'à un moment ou à un autre, il bascule du bon côté.
08:09Ce n'était plus le cas, on avait l'impression
08:11qu'il était plutôt rangé du côté des Européens ces derniers temps.
08:14Oui, mais les derniers éléments,
08:16je vous dis, il faut ĂŞtre prudent,
08:18il est assez imprévisible,
08:20mais il y a une certaine constance dans son attitude,
08:22donc ça me rend un petit peu vigilant, si vous voulez, pour le moins.
08:27Il y a de quoi s'inquiéter, finalement,
08:29si je vous entends bien aujourd'hui,
08:30tout ça reste quand même très instable du côté américain.
08:33Oui, je crois que l'entĂŞtement de Donald Trump
08:35dans ce partenariat avec les Russes reste fort.
08:38Est-ce que Marc Robiot travaille vraiment avec lui ?
08:41Est-ce qu'il peut l'influencer ?
08:42Ce qui est certain, c'est que la délégation américaine,
08:44telle que s'est présentée à Genève,
08:45elle est consistante.
08:46Ce n'est pas M. Wittkopf tout seul qui prend sa petite valise.
08:50LĂ , c'est Marc Robiot,
08:51le négociateur en chef,
08:52quand même un secrétaire d'État,
08:54National Security Advisor,
08:57et qui plus est avec le secrétaire à l'armée,
09:01qui plus est avec Jared Kushner,
09:03qui plus est avec le commandant des forces américaines en Europe,
09:07qui par ailleurs est commandant suprĂŞme des forces de l'OTAN en Europe.
09:10Donc, ça me paraît être du lourd.
09:14Donc, on peut espérer qu'effectivement,
09:16et ça avance dans le bon sens,
09:18un peu ce que je disais tout Ă  l'heure,
09:20avant de rentrer dans les détails,
09:21bien fixer les objectifs que M. Zelensky les a rappelés,
09:25la souveraineté, la parole des armes,
09:29c'est-Ă -dire on s'est battus
09:29et on ne va pas céder un maître de plus dans la négociation,
09:33Ă  ce stade, un cessez-le-feu,
09:35et puis l'avenir de l'Ukraine,
09:37des forces armées, le soutien, les forces de réassurance,
09:39tout ça, ça nous convient très bien.
09:41Maintenant, évidemment, ça ne va pas du tout convenir, M. Poutine.
09:45Alors, on va en parler des Russes, évidemment, dans quelques instants,
09:47mais avant cela, j'aimerais qu'on commande cette réunion
09:50qui est convoquée en marge du sommet Union européenne-Union africaine
09:53qui a lieu à Louanda cet après-midi.
09:56On est censé parler d'Afrique,
09:58de relations entre le vieux continent et l'Afrique,
10:01et on va, encore une fois, d'abord parler d'Ukraine.
10:04Qu'est-ce que ça nous dit, là, du moment ?
10:05Qu'il y a quand mĂŞme une urgence,
10:07que comprennent bien les Européens.
10:08Vous parliez tout à l'heure, les Européens,
10:10qui essaient de saisir la balle au bon.
10:12Alors, il y a les Européens,
10:13et puis pourquoi pas convaincre, malgré tout, les Africains
10:17que, quelque part, derrière cette guerre,
10:20il y a un peu cette question de stabilité mondiale
10:23et de respect des institutions internationales,
10:26parce que c'est bien ça dont il s'agit.
10:28En 1945, on crée l'ONU,
10:31en 1949, on crée l'OTAN,
10:33on crée des outils de paix, finalement,
10:35enfin, de garantie de la paix.
10:36Et aujourd'hui, tout ça, pas l'OTAN,
10:38mais en tout cas, les Nations Unies sont impuissantes,
10:43et on voit bien qu'il y a un certain nombre de pays
10:45qui ne sont pas tout Ă  fait conscientes
10:48des enjeux que ça peut poser pour eux,
10:50ou alors d'autres qui sont, au contraire, très heureux.
10:52On a encore des alliés suffisants sur le continent africain.
10:56L'influence française, on commente régulièrement sur cette antenne,
10:59on a cessé de reculer, au profit notamment des Russes.
11:01On a encore des alliés qui pourraient nous aider
11:03dans cet espèce de moment si crucial ?
11:05Oui, parce que je crois que la voie, pour le coup,
11:07de l'Union européenne, cette fois-ci,
11:10compte en Afrique.
11:12La France, ça va, ça vient,
11:13il y a encore quand mĂŞme des pays
11:15qui nous sont assez proches,
11:18et puis ceux qui sont éloignés
11:20peuvent se rapprocher en fonction des circonstances.
11:22Mais le poids économique, bien sûr,
11:25et la voie de l'Union européenne compte.
11:27Il faut qu'on aille chercher des alliés ailleurs,
11:29si vous voulez,
11:30pour que la communauté internationale
11:32montre un peu aussi
11:33qu'elle est attentive à ces garanties de sécurité.
11:37Parce que, si par malheur,
11:39l'Ukraine perd et perd gros,
11:41comme le souhaiterait la Russie,
11:43ça donne quand même un message
11:45pour cette deuxième partie du 21e siècle
11:48qui est terrible.
11:49C'est que la loi du plus fort
11:51est toujours la meilleure,
11:52et donc ça ouvre la voie à peu près
11:54Ă  tous les conflits possibles et imaginables,
11:56puisqu'il reste quand mĂŞme
11:57un certain nombre de crises,
11:59de frontières entre différents pays.
12:02Ce qui est peut-ĂŞtre le plus important
12:03dans ce moment,
12:03si c'est important,
12:04c'est l'unité des Européens en tant que telle.
12:07Et on voit bien,
12:08on s'attèle à chaque fois à bien dire,
12:10et là c'était le cas,
12:11notamment pour le chef du Conseil européen
12:13cet après-midi,
12:14de dire, voilĂ ,
12:14j'ai parlé à Volodymyr Senecki
12:15avant cette réunion
12:17qui va être organisée à Luanda.
12:18On se parle,
12:19personne ne prend de décision de son côté.
12:22On reste une Europe unie et soudée.
12:24Oui, alors ça c'est la bonne nouvelle.
12:26C'est une Europe d'ailleurs qui est élargie.
12:28C'est la coalition des volontaires
12:29avec la Grande-Bretagne
12:31qui compte aussi énormément.
12:32On le sait,
12:33des relations privilégiées avec les Etats-Unis,
12:35des forces armées conséquentes,
12:37et puis ce poids
12:38qu'on pèse la Grande-Bretagne
12:40comme grande puissance
12:41et membre du Conseil de sécurité
12:43de l'ONU.
12:44Donc oui,
12:46on ne cesse de le dire,
12:47mais c'est précieux.
12:49Cette solidarité,
12:49elle est très précieuse.
12:51Elle n'est pas garantie Ă  100%.
12:52On sait qu'il y a des récalcitrants
12:54au sein de l'Europe,
12:56au sein de l'OTAN.
12:58Peu importe,
12:58maintenant il faut avancer.
13:01Et Ă  partir du moment
13:02oĂą les piliers de l'Europe,
13:04les grands piliers,
13:05la Grande-Bretagne,
13:06et c'était le cas,
13:07la Grande-Bretagne,
13:07l'Allemagne,
13:08la France,
13:08se mettent ensemble,
13:10c'est quand même une sacrée puissance,
13:11une sacrée force de frappe.
13:13Quand elle s'entend
13:13et quand elle se parle,
13:14bien sûr.
13:15On va le prendre le pouls
13:16du côté de Kiev
13:17pour voir comment réagissent
13:18les Ukrainiens
13:19à ces derniers développements.
13:20Bonjour Gulliver-Krag.
13:21Vous ĂŞtes notre correspondant
13:22en Ukraine.
13:24J'imagine qu'il y a des réactions
13:25au lendemain de ces pourparlers,
13:27ces échanges qui ont eu lieu
13:28à Genève.
13:30Beaucoup aujourd'hui
13:30se félicitent
13:32de ce nouvel élan.
13:33Ça, c'est l'Union Européenne
13:34qui vient de le saluer
13:34il y a quelques instants,
13:36donné par les Américains,
13:37les Ukrainiens
13:38et les Européens hier.
13:40Est-ce qu'on est d'accord
13:40avec ça chez vous ?
13:42Alors, je ne dirais pas
13:44que les Ukrainiens
13:45se félicitent
13:46de ce nouvel élan
13:47parce que c'est plutĂ´t
13:48quelque chose
13:49oĂą ils voient
13:49les États-Unis
13:50revenir en arrière
13:52après avoir annoncé
13:55des sanctions
13:55assez sévères
13:56contre la Russie.
13:57Les Ukrainiens
13:58avaient grand espoir
13:59que ces sanctions
14:00pourraient,
14:01dans quelques mois,
14:02avoir un effet
14:03plus important
14:04que ce qu'on a vu
14:05jusque-lĂ .
14:06Mais Sergi Kislitsa,
14:07le vice-ministre
14:08des Affaires étrangères
14:09qui est dans la délégation
14:10qui a participé
14:12pour parler à Genève,
14:14a appelé aux Ukrainiens
14:15de rester calmes.
14:17Et j'ai vraiment
14:17l'impression
14:18que ce soit
14:19Sergi Kislitsa
14:20qu'ils le disent
14:21ou pas,
14:21c'est l'ambiance
14:22qui règne.
14:24Après que les Ukrainiens
14:25aient dit
14:25que les avancées
14:26prennent compte
14:28des besoins
14:29de l'Ukraine,
14:30on a eu
14:31ces informations
14:32qui ont fuité
14:32sur une nouvelle version
14:34du plan
14:35qui, effectivement,
14:37aurait beaucoup
14:38de choses dedans
14:38qui seraient
14:39pour plaire
14:39Ă  Kiev.
14:41Alors,
14:41les Ukrainiens
14:42ont l'impression
14:43que soit
14:44un document
14:45sera signé
14:46qui sera
14:47acceptable
14:49pour l'Ukraine.
14:50Tout de mĂŞme,
14:51je soulignerai
14:52que Marco Rubio,
14:53quand on lui a demandé
14:54de commenter
14:54ce nouveau plan,
14:55il a dit
14:55qu'il n'en avait pas
14:57entendu parler.
14:58Il a refusé
14:58de dévoiler
14:59des détails
15:01sur ce qui était
15:02dans les nouvelles propositions.
15:04Les Ukrainiens
15:04non plus
15:05n'ont rien dévoilé
15:06officiellement.
15:06c'est juste
15:07des informations
15:08qui ont fuité.
15:10Mais bon,
15:11je pense qu'en réalité,
15:12la confiance
15:13des Ukrainiens
15:13repose sur le fait
15:14que si c'est un nouveau plan
15:15qui tient en compte
15:16vraiment
15:17les demandes
15:18de l'Ukraine,
15:19alors c'est sûr
15:19que Moscou
15:20ne le signera pas.
15:21Et mĂŞme
15:22si en fait
15:23la nouvelle version
15:24du plan
15:25n'est pas
15:26tout Ă  fait
15:27ce qui a été fuité,
15:28il y a de grandes chances
15:29que Moscou
15:30ne le signera
15:30non plus
15:31parce que
15:32les médias russes
15:34c'est aussi
15:35dans le sens
15:36de ne pas le signer.
15:39Alors que sur le terrain
15:40les frappes russes
15:41se poursuivent,
15:42on l'a vu encore
15:43sur Kharkiv,
15:43parlons peut-ĂŞtre
15:44de ce qui se passe
15:44sur le terrain,
15:45Jean-Paul Paloméros,
15:47pendant que nous
15:47on discute
15:48et qu'on tente
15:49de valoriser
15:51nos arguments,
15:52les russes
15:53continuent droit devant.
15:55C'est le moment
15:56pour eux,
15:57ils ont entrepris
15:58cette méga offensive
16:00si je puis dire
16:00dans le Donbass,
16:02ils ont vraiment
16:02concentré leur force
16:03et en particulier
16:04on le sait
16:04sur l'axe de Pokrof,
16:06ils veulent une victoire
16:07et la seule victoire
16:08qui soit à leur portée,
16:10si tant est
16:11que ça en soit une,
16:13c'est Pokrof
16:14dont la valeur stratégique
16:17a évolué
16:17mais bon,
16:18ça pourrait être
16:19plus que symbolique.
16:21Donc ils y mettent
16:22beaucoup de leur force,
16:24ils emploient
16:25tous les moyens
16:25qui sont Ă  leur disposition
16:27et c'est difficile
16:29pour les Ukrainiens
16:30parce que les russes
16:31ont compris
16:31que s'ils pouvaient
16:33quelque part
16:34freiner la mobilité
16:35des Ukrainiens
16:36à répondre,
16:37les Ukrainiens
16:37sont en nombre inférieur
16:38donc il faut qu'ils soient
16:39beaucoup plus agiles
16:40et eux,
16:41au contraire,
16:42les russes
16:42dans leur tactique nouvelle
16:44par petits groupes
16:45essayent de fixer
16:46justement les Ukrainiens
16:47pour les épuiser en fait.
16:49Et c'est un peu
16:49ce qu'on voit Ă  Pokrof.
16:50Donc il n'y a pas,
16:52ce n'est pas une attaque
16:52de masse
16:53mais progressivement
16:54les russes rentrent
16:55par petits groupes
16:56et maintenant
16:57on parle quand mĂŞme
16:58de plusieurs centaines.
16:59Est-ce que ça suffit
17:00pour prendre Pokrof,
17:01etc.
17:02Ça c'est l'enjeu.
17:03Maintenant,
17:04ce n'est pas
17:04dans ces conditions-lĂ 
17:06qu'ils pourront reprendre
17:07l'ensemble
17:08de l'oblase
17:09de Donetsk.
17:10Non,
17:11mais ça suffit
17:12effectivement,
17:13ces images
17:13elles sont scrutées
17:14un peu partout
17:14en Europe
17:15et notamment
17:16chez les voisins
17:16de l'Ukraine
17:16et ça suffit
17:18quand mĂŞme
17:18pour semer le trou,
17:20pour inquiéter aussi.
17:22J'aimerais
17:22qu'on ouvre
17:23un peu le dossier
17:24Ă  ce qui se passe
17:25sur le vieux continent.
17:26On le dit,
17:26les Européens
17:27vont se retrouver
17:28une fois de plus
17:29encore sur ce dossier
17:29ukrainien
17:30alors qu'ils sont censés
17:31parler de relations
17:31Ă  l'Afrique aujourd'hui.
17:34Il y a cette petite musique
17:35qu'on entend
17:36de plus en plus
17:37sur le vieux continent
17:38qu'il faut rétablir
17:39le service militaire.
17:41Vous vous attendiez
17:42forcément à la question
17:43en tant que militaire
17:44après les mots
17:45du chef d'état-major
17:47des armées
17:47la semaine dernière.
17:48On va regarder
17:48quelques images
17:49puisqu'Emmanuel Macron
17:50pourrait annoncer
17:50dans les prochains jours
17:52rien n'est encore confirmé
17:53l'instauration
17:54de ce service militaire
17:55sur la base
17:55du volontariat bien sûr.
17:56Explication,
17:57signez-nous
17:57Émile Roche.
17:58Regardez.
18:01Suspendu depuis 1997,
18:04le service militaire
18:05va-t-il bientĂ´t
18:06faire son retour
18:06en France ?
18:08Dans un contexte
18:09de fortes tensions mondiales,
18:11l'idée fait son chemin
18:12depuis plusieurs mois
18:13et se concrétise
18:14depuis quelques jours.
18:16Il y a d'abord eu
18:17les propos controversés
18:18du chef d'état-major
18:19mardi dernier.
18:20La France doit accepter
18:23de perdre des enfants
18:24pour répondre
18:25à la montée des dangers
18:26sur le continent européen
18:27avait déclaré
18:28le général
18:29Fabien Mandon.
18:30Dimanche,
18:31lors de son déplacement
18:32au G20
18:33en Afrique du Sud,
18:34le président français
18:35a enfoncé le clou.
18:37Emmanuel Macron
18:38a confirmé
18:39qu'il envisageait
18:39d'instaurer
18:40un service militaire
18:41volontaire
18:42tout en réitérant
18:43sa confiance
18:44au général Mandon.
18:45Mais moi,
18:45je ne cèderai pas
18:46à l'esprit de défaite,
18:48au déclinisme ambiant.
18:49Je pense que la France
18:50doit continuer
18:50d'ĂŞtre une nation forte
18:52avec une armée forte
18:53mais avec aussi
18:54une capacité
18:55de sursaut collective.
18:56C'est-Ă -dire que
18:57nous sommes tous
18:58dans le moment
18:58que nous vivons
18:58face aux risques contemporains
19:00avec la nécessité
19:01d'ĂŞtre conscients
19:01sur ces risques géopolitiques
19:03et de nous tenir ensemble.
19:04VoilĂ .
19:05Mais j'en appelle
19:06à l'unité.
19:08Une nation
19:09capable de tenir
19:10et d'être mobilisée,
19:11l'idée avait déjà
19:12été évoquée
19:13par Emmanuel Macron
19:14lors de sa déclaration
19:15aux forces militaires.
19:17La veille
19:17du défilé du 14 juillet.
19:20Plus de 4 mois plus tard,
19:21le président français
19:22semble avoir acté
19:23le désengagement
19:24des Etats-Unis
19:25alors que le plan
19:26de paix américain
19:27pour mettre un terme
19:28Ă  la guerre en Ukraine
19:28n'offre pas assez
19:30de garanties
19:30pour instaurer
19:31une paix durable.
19:33Emmanuel Macron
19:34pourrait donc
19:34faire des annonces
19:35ce jeudi
19:36pour préciser
19:37les contours
19:37de son projet.
19:39Rien d'officiel
19:40pour l'instant.
19:40selon les différents
19:42scénarios évoqués,
19:44un service volontaire
19:44de 10 mois
19:45pourrait être rétabli.
19:4710 000 Ă  50 000 personnes
19:49pourraient être recrutées
19:50chaque année
19:50d'ici 2035
19:52afin de renforcer
19:53la cohésion nationale
19:54et de créer
19:55un réservoir de personnes
19:57mobilisables
19:58en cas de crise.
19:58Jean-Paul Palomero
20:01ce n'est rien
20:01d'encore certain
20:02on dit qu'en coulisses
20:03ça hésite beaucoup
20:04en tout cas
20:05Ă  faire l'annonce maintenant
20:05ça vous paraît inévitable
20:06vous ?
20:07Oui je crois
20:08que je m'étais exprimé
20:10sur vos trentaines
20:11dès le début
20:12pratiquement
20:13du quinquennat
20:14à l'époque
20:16du président Macron
20:17sur cette volonté
20:18d'établir
20:19un service national
20:19universel
20:20et j'avais
20:21qui était sa mesure
20:23Ă  lui.
20:23VoilĂ 
20:23et moi je militais
20:25plus pour
20:26un service
20:27volontaire
20:28qui est en train
20:29peut-ĂŞtre de se mettre
20:30en place
20:30non pas pour avoir raison
20:32c'est simplement
20:32de manière très concrète
20:34je pense que le volontariat
20:36suscite des vocations
20:38et montrer
20:39qu'un certain nombre
20:40de Français
20:41et de Françaises
20:41ça touchera les hommes
20:42et les femmes
20:43s'investissent
20:44pour leur pays
20:45et en tirent aussi
20:46un bénéfice
20:48c'est-Ă -dire
20:48cette vie en collectivité
20:49sans ressusciter
20:50le service militaire
20:51tel que je l'ai connu
20:52moi j'ai encadré
20:53des jeunes appelés
20:54je sais ce que c'est
20:55et c'était finalement
20:56porteur
20:57d'une certaine unité
20:58nationale
20:58un fonds social
21:00qui a été ignoré
21:02à l'époque
21:02quand on l'a dissous
21:04bon mais maintenant
21:04il faut retrouver
21:06ce souffle
21:06et le moment
21:07est approprié
21:08il faut voir
21:09les armées
21:10en fait
21:11en trois tiers
21:12en gros
21:13enfin trois tiers
21:13pas de manière
21:15quantitative
21:15parce que ce service
21:16militaire volontaire
21:17il va monter en puissance
21:18doucement
21:18on a parlé de 2035
21:20donc il sera pas
21:21au rendez-vous
21:21a priori
21:22de ce qui se passe
21:24en ce moment
21:24en Ukraine
21:25mais il faut regarder
21:26dans le long terme
21:26et susciter
21:27parce que
21:28susciter
21:29cet effort
21:31de citoyenneté
21:32en quelque sorte
21:33bien montrer
21:33Ă  la jeunesse
21:34que vivre
21:35dans une démocratie
21:36ça apporte des droits
21:37beaucoup de droits
21:38mais ça entraîne
21:39des devoirs
21:40et je pense que
21:41la jeunesse suivra
21:41donc les trois tiers
21:42c'est une armée
21:43professionnelle très forte
21:44très puissante
21:45bien armée
21:46bien équipée
21:47et en ce sens
21:48il faut absolument souhaiter
21:49que le budget
21:50de la défense
21:50passe maintenant
21:51parce que sinon
21:52il n'y aura pas
21:52cet effort
21:53et ça c'est crucial
21:54c'est ça l'enjeu
21:55du court terme
21:56ensuite une réserve
21:57et il y a eu
21:58et j'en suis fort aise
22:00des déclarations fortes
22:01sur le fait
22:01que la réserve
22:02ça compte
22:02et on voit bien
22:03en Ukraine
22:03combien
22:04si l'Ukraine
22:05avait une réserve
22:05plus puissante
22:06ça l'aiderait
22:07beaucoup
22:08Ă  encore mieux
22:10résister
22:10et puis un service
22:11militaire volontaire
22:12qui va progressivement
22:13monter en puissance
22:14je suis sûr
22:15qu'il attira
22:15les jeunes
22:17si et seulement si
22:18il est bien pensé
22:19c'est Ă  dire
22:19c'est un service
22:20militaire dans l'action
22:21oĂą les jeunes apprennent
22:23font l'apprentissage
22:24de la vie collective
22:25d'un certain nombre
22:27de pratiques
22:28de la discipline
22:29acceptée
22:30etc etc
22:31donc on a ce qu'il faut
22:33maintenant il va falloir
22:34que ça soit la société
22:35dans son ensemble
22:35qui s'engage
22:36s'il est bien pensé
22:37et j'ai envie d'ajouter
22:37s'il est bien vendu
22:38parce que les propos
22:39auxquels on assiste
22:40ces derniers jours
22:41ont de quoi aussi
22:42semé le trouble
22:43ça a créé la polynique
22:45les propos du général
22:46Mandon
22:47je crois que vous
22:48vous avez temporisé
22:48en disant
22:49il ne faut pas prendre
22:50le terme
22:50enfant
22:51quand il disait
22:52il faut faire le sacrifice
22:52d'ĂŞtre pris au sacrifice
22:53de nos enfants
22:54vous dites
22:54il ne faut pas le prendre
22:55au premier degré
22:55on parle de la force
22:56professionnelle
22:57mais la question
22:58que tout le monde
22:58se pose aujourd'hui
22:59c'est on est en train
23:00d'aborder aujourd'hui
23:01un rétablissement du service
23:02sur la base du volontariat
23:03vous avez dit
23:04c'est vous
23:04Ă  monter en puissance
23:05jusqu'oĂą
23:06la montée en puissance
23:07il y a des chiffres
23:10alors les chiffres
23:10c'est d'abord
23:12je pense qu'il va y avoir
23:13un effet d'entraînement
23:15on peut le souhaiter
23:16en tout cas
23:16que ça déclenche
23:17un effet d'entraînement
23:18en disant
23:18finalement
23:19dis-moi
23:20c'est important
23:21mais dans la vie
23:22ça peut compter
23:22ça peut créer
23:23des opportunités
23:24donc il va falloir
23:25ouvrir tout ça
23:26et donner un regain
23:27de citoyenneté
23:28Ă  notre pays
23:29qui en a bien besoin
23:30pour les hommes
23:31et pour les femmes
23:31vous pensez
23:32ça a été interrogé
23:33dans les sondages
23:34qui sont réalisés
23:34pour moi
23:35ça ne fait absolument
23:36aucun doute
23:37d'abord parce que
23:38les femmes constituent
23:39une richesse humaine
23:40sur laquelle
23:41il faut capitaliser
23:42j'en étais persuadé
23:42quand j'ai commandé
23:43l'armée de l'air
23:44et je le suis d'autant
23:44plus aujourd'hui
23:45et deuxièmement
23:46parce que oui
23:47on a besoin
23:48de cet élan commun
23:50qui rappelle
23:51les fondements
23:52de notre république
23:52il y a Ă  la fois
23:53un devoir civique
23:55et un devoir
23:55purement militaire
23:57et apprendre
23:58le métier des armes
23:59parce que
24:00on sait
24:01qu'on en aura besoin
24:01et aujourd'hui
24:03les armées
24:04doivent anticiper
24:04aussi les besoins
24:05de recrutement
24:06et ça y contribuera
24:07c'est pas uniquement
24:08un outil de recrutement
24:08ce service militaire
24:11mais ça peut y contribuer
24:12dans la mesure
24:12où la démographie
24:14nous est défavorable
24:15donc on sait
24:16que demain
24:16ça sera encore
24:17plus difficile
24:17de recruter
24:18aujourd'hui
24:18ça marche
24:20le recrutement
24:21il marche bien
24:21dans les armées
24:22les chefs d'état-major
24:23le confirment
24:23il y a quand mĂŞme
24:24donc on voit
24:25que les jeunes français
24:27quelque part
24:28sans généraliser
24:29ils sont au rendez-vous
24:30de cette histoire
24:31c'est Ă  nous
24:31de leur donner
24:32un cadre
24:32des moyens
24:33pour qu'ils puissent
24:34s'exprimer
24:34Merci beaucoup
24:35Jean-Paul Palomero
24:36d'avoir été l'invité
24:37de l'info du jour
24:38Ă  l'heure
24:38où ces négociations
24:39se poursuivent
24:40en vue d'établir
24:41un plan de paix
24:42pour l'Ukraine
24:43favorable
24:43Ă  toutes les parties
24:44vous l'aurez bien compris
24:45restez à nos côtés
24:46l'info se poursuit
24:47ici dans ce pari direct
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