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Record d'impopularité d'Emmanuel Macron : «Les Français le trouvent arrogant, méprisant et déconnecté», explique Sébastien Lignier
Europe 1
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il y a 13 minutes
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00:00
Europe 1 Soir Week-end, 19h, 21h, Stéphanie Demureux.
00:04
Europe 1 Soir Week-end et j'accueille mes débatteurs de la première heure.
00:07
Véronique Jacquier, journaliste politique à CNews. Bonsoir Véronique.
00:11
Bonsoir Stéphanie, bonsoir à tous.
00:13
Sébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs Actuelles. Bonsoir Sébastien.
00:17
Bonsoir Stéphanie.
00:18
Alors on sera dans quelques minutes avec l'économiste Marc Toiti pour évoquer cette nouvelle séquence budgétaire
00:24
qui s'ouvre avec l'arrivée du PLF au Sénat après le rejet du texte par l'Assemblée Nationale ce week-end.
00:29
Mais tout d'abord un mot sur le baromètre IFOP JDD publié ce dimanche.
00:34
Bonsoir Frédéric Dhabi.
00:36
Bonsoir Stéphanie, bonsoir à tous.
00:37
Vous êtes, je le rappelle, directeur général opinion groupe IFOP.
00:42
Alors c'est le baromètre, le traditionnel baromètre du JDD
00:45
qui nous enseigne cette semaine que jamais Emmanuel Macron n'aura été aussi isolé.
00:52
Oui c'est vrai qu'il est encalminé à 16%.
00:54
C'est son score le plus bas depuis le début de son arrivée à l'Elysée.
00:59
Seul François Hollande a fait moins bien en 2013 et 2014.
01:02
Ce qui est spectaculaire, Stéphanie, c'est le rejet.
01:05
Et le rejet se voit, il est reflété par la part des personnes très mécontentes qui est à 56%.
01:10
Il y a 56% de personnes, j'ai envie de dire perdues,
01:13
qui sont dans une relation très envenimée avec un rejet épidermique.
01:18
Et c'est vrai que même François Hollande n'avait pas connu ça,
01:21
avec également un président impopulaire dans toutes les catégories,
01:24
y compris son socle de l'élection présidentielle 2022.
01:28
Certes, on lui reconnaît un courage, une forme de résilience,
01:31
l'idée que c'est le président des crises.
01:33
À l'international, c'est plutôt bien jugé ce qu'il fait en Ukraine,
01:36
mais d'une manière plus générale, on a un président démonétisé,
01:39
responsable de tout, de la crise politique, du blocage, de cette dissolution, de la dette,
01:44
et toujours dans une difficulté à apparaître comme quelqu'un qui écoute et comprend les Français.
01:49
– Alors, il y a pourtant eu la séquence internationale, Frédéric,
01:53
sur laquelle Emmanuel Macron espérait capitaliser.
01:55
Ça n'a pas été le cas, manifestement, à vous entendre.
01:58
Sur quoi les motifs d'insatisfaction se sont-ils cristallisés le plus ?
02:03
– Ils sont vraiment très fortement indexés sur la scène politique intérieure.
02:08
Ce blocage, cette éclipse du politique est reproché à Emmanuel Macron,
02:12
même si Sébastien Lecornu est touché par une forme d'inaction,
02:15
comme l'était à l'époque Michel Barnier.
02:17
Sur l'international, il y a aussi des récriminations à un président trop absent
02:21
qui donne le sentiment de ne pas être aux côtés des Français.
02:24
C'est une critique, il faut être honnête, classique vis-à-vis d'un président de la République.
02:29
Et puis, il y a quand même l'idée qu'avec ce qui s'est passé,
02:31
avec la déclaration de Général Mandon,
02:34
un président peut-être va-t'en guerre du côté des sympathisants de droite
02:37
et de la droite radicale,
02:38
mais surtout, c'est la situation intérieure qui est au cœur de son impopularité
02:41
et ce lien désormais très fragile avec les Français,
02:44
avec également la dimension d'insécurité.
02:47
Ce qui s'est passé avec le jeune Médit a marqué les Français.
02:50
Frédéric Dhabi, et ça c'est une première, Emmanuel Macron entraîne dans sa chute.
02:54
Sébastien Lecornu, c'est l'un des enseignements de ce baromètre.
02:59
Oui, c'est un des enseignements.
03:00
Je citais tout à l'heure Michel Barnier.
03:01
Ça ressemble à ce qu'on voyait dans les premiers mois de Michel Barnier,
03:06
une image personnelle excellente.
03:07
C'est vrai que Sébastien Lecornu bénéficie d'une sorte d'image en distinction
03:12
avec celle d'Emmanuel Macron.
03:14
Il apparaît à l'écoute, homme de dialogue, sérieux, sincère.
03:17
On sait que c'est compliqué, mais parce qu'il travaille sur le budget,
03:21
on anticipe négativement des possibles hausses d'impôts
03:23
et puis surtout, les Français ne voient rien venir.
03:25
Et donc, la mécanique infernale, il parle beaucoup, il parle bien,
03:29
mais rien ne vient derrière, commence à s'installer,
03:32
cette grille de lecture en termes d'inaction.
03:34
Et c'est très compliqué de ce point de vue-là pour le Premier ministre
03:36
qui lui-même avait intériorisé sa situation de Premier ministre
03:39
le plus faible de la Ve République.
03:42
Merci Frédéric David, directeur général Opinion Groupe de l'IFOP
03:46
et Sébastien Lecornu qui vient de se prendre les pieds dans le tapis du budget
03:51
à propos duquel on se demande encore si un compromis est possible.
03:54
On en parlera dans quelques instants avec l'économiste Marc Toiti,
03:58
mais avant, je voudrais faire réagir mes débatteurs.
04:01
Sébastien Ligné, ça va être long jusqu'en 2027.
04:04
Oui, et c'est, je pense, le plus dramatique pour Emmanuel Macron,
04:09
c'est qu'on a surtout l'impression, quand on lit ces sondages,
04:11
qu'il n'est plus maître des événements et qu'au fond,
04:13
il n'y a rien qu'il puisse faire pour inverser la balance.
04:17
On ne voit pas un scénario où Emmanuel Macron gagnerait des points.
04:20
Quand on voit ces dernières semaines, il y a quand même eu plusieurs événements
04:23
qui d'ordinaire bénéficient au chef de l'État.
04:25
On a eu la commémoration des attentats du 13 novembre,
04:28
un moment d'unité nationale, on voit que ça n'a pas impacté sa cote de popularité,
04:32
on voit que l'international aussi n'est plus à même de faire inverser sa cote de popularité.
04:39
Donc c'est très inquiétant pour lui, parce qu'il y a un rejet qui est total,
04:42
un rejet de son bilan, même économique,
04:45
alors que pendant très longtemps, la seule chose qu'une partie des Français a accordé à Emmanuel Macron,
04:49
c'était le côté qu'il avait un sérieux économique.
04:51
Aujourd'hui, avec les débats budgétaires, on voit que ce sérieux économique a disparu.
04:55
Et sur sa personne, et c'est là où ça change beaucoup de François Hollande,
04:59
c'est qu'il y a un rejet de sa personne.
05:01
Les Français le trouvent méprisant, arrogant, déconnecté des Français,
05:06
et surtout incapable de reconnaître qu'il a perdu les dernières élections
05:09
et qu'il n'a pas tiré les leçons de ces élections.
05:12
Et donc c'est un rejet total.
05:13
Oui, et puis cette bêtise de la dissolution, Véronique Jacquier.
05:16
Oui, pour compléter ce que vient de dire Sébastien,
05:19
il faut se souvenir aussi de l'épisode des Gilets jaunes.
05:21
A l'époque, on s'était fait la réflexion, les Gilets jaunes, fin 2019,
05:26
ce président suscitait de la haine, souvenez-vous, auprès des Gilets jaunes,
05:30
la guillotine, le déplacement à Clermont-Ferrand,
05:33
où il avait même ressenti lui-même physiquement à quel point il était rejeté.
05:38
Et ce qui me marque, c'est qu'on a le sentiment que depuis, il n'a rien appris.
05:42
Parce que François Hollande, c'était du mépris.
05:44
Et il avait une forme de mépris.
05:45
Là, c'est ça qui est plus grave, c'est qu'il y a de la haine.
05:48
Et on l'a vu d'ailleurs à plusieurs reprises.
05:50
Et quel que soit le secteur.
05:52
Quel que soit le secteur, voilà.
05:53
Et on a le sentiment que lui n'a rien appris.
05:55
Et que donc, au bout de deux quinquennats,
05:57
il y aura vraiment quelque chose de manqué avec les Français.
06:00
Il n'a pas fait grand-chose pour se faire aimer des Français non plus.
06:03
Non, bien sûr, bien sûr.
06:04
Quand je dis ça, c'est du factuel.
06:06
Et en effet, il n'a jamais appris.
06:08
Mais les petites phrases macronistes,
06:11
il suffit de traverser la rue pour trouver un boulot,
06:13
ces gens qui ne sont rien, etc.
06:14
Même s'il n'en a pas fait aussi énormes de dérapages depuis,
06:19
c'est quand même des petites phrases
06:21
qui sont restées ancrées dans la tête des Français.
06:23
Oui, mais s'il y avait eu des résultats concrets en matière de politique,
06:26
certainement qu'on lui aurait peut-être pardonné ce type de phrase.
06:29
Il n'était peut-être pas là pour être aimé,
06:31
mais au moins avoir des résultats.
06:33
Je ne suis pas certain.
06:33
Je pense qu'il représente quand même aux yeux des Français
06:35
l'élite dans tout ce qu'elle a de plus mauvaise
06:38
et désincarnée et autoritaire.
06:40
Je pense que c'est très difficile à enlever comme image.
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