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Marion Maréchal (Identité-Libertés) envisage une primaire ouverte pour unifier la droite en vue de la prochaine élection présidentielle.

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Transcription
00:00Écoutez, moi je ne suis pas fondamentalement contre l'idée d'une primaire,
00:03même si je constate surtout que la primaire a fait beaucoup de mal à la droite ces dernières années.
00:08Mais il faudrait qu'il y ait des conditions irréalisables.
00:12Ça veut dire qu'il faudrait que cette primaire inclue l'ensemble, finalement, du spectre de droite,
00:17c'est-à-dire Rassemblement National compris, ce que ne souhaite pas, par exemple, Laurent Wauquiez,
00:20parce qu'exclure le parti qui est à 35%, excusez-moi, c'est ridicule.
00:24Il faudrait que l'ensemble des candidats battus acceptent donc de se rallier aux candidats vainqueurs.
00:30Excusez-moi, là, une fois de plus, je pense qu'on a du chemin à faire.
00:31Ça semble mal engagé.
00:32Voilà. Et il faudrait qu'il y ait derrière ça l'assurance que le vainqueur travaille sur un programme commun
00:37avec l'ensemble de ceux qui ont été battus.
00:39Là, j'ai envie de vous dire, dans ces conditions, ça m'intéresserait.
00:42Mais ce n'est pas le chemin de ça.
00:43La primaire, mal engagée, vous, ce que vous réclamez, ce que vous prêchez depuis des années, c'est l'union des droites.
00:48Et quand on regarde aujourd'hui qui est pour et qui est contre, Marine Le Pen n'en veut pas de l'union des droites.
00:53C'est une chimère, je n'ai rien à faire avec ces gens-là.
00:55Et la droite n'en veut pas non plus parce qu'elle estime que Marine Le Pen a un programme économique trop de gauche.
01:01Est-ce que c'est un fantasme politique que vous continuez à porter ?
01:03Vous savez, il y a quelques mois de cela, j'ai essayé de concrétiser un peu l'idée de cette coalition.
01:09Donc, pas grand monde ne veut.
01:10Et je continue de défendre l'idée que cette coalition devrait aller du Rassemblement National, en passant par Reconquête, notre mouvement Identité Liberté, l'UDR d'Éric Ciotti, l'ELR.
01:19Et je pousse même la provocation jusqu'à dire une partie d'horizon.
01:23Et en effet, vous avez raison, depuis que je glisse là, un certain nombre de commentateurs me regardent un peu avec des yeux ronds, et parfois je comprends.
01:29– Sauf que, de fait, cette coalition, elle a existé de manière historique sur un texte qui est la remise en cause des accords de 68 avec l'Algérie.
01:38– Sur l'Algérie, oui.
01:39– Exactement.
01:39– Et sur un texte à l'Assemblée nationale qui n'a pas d'effet.
01:41– Oui, bien sûr, évidemment.
01:43Mais ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui, ce qui paraissait invraisemblable hier a pris corps sous une certaine forme aujourd'hui.
01:48– Sur un texte sur l'Algérie, vous avez raison.
01:49Mais par exemple, prenons un sujet important dans la vie des Français.
01:52Comment vous allez expliquer à Bruno Rotailleau qu'il faut se mettre à la retraite à 62 ans de Marine Le Pen ?
01:56Ils sont à l'opposé.
01:57– Vous avez raison de dire qu'aujourd'hui, beaucoup de gens trouvent beaucoup de raisons de ne pas travailler ensemble.
02:01Mais moi, je pense que ce sont les événements qui font les choix.
02:04Et les événements sont ceux-ci.
02:05Un, la dégradation spectaculaire de la situation française à tous les niveaux.
02:09Deux, une radicalisation de la gauche qui font d'eux des adversaires existentiels.
02:14Trois, quand même, un certain nombre d'exemples à l'étranger qui devraient nous inspirer,
02:19qui inspirent d'ailleurs l'ensemble de la droite, tout spectre confondu.
02:21Je pense notamment à Georgia Meloni, qui pour le coup est non seulement une alliée politique,
02:25mais une amie personnelle et qui montre l'exemple d'une coalition très large.
02:30Mais, si vous voulez, le principe d'une coalition, c'est d'accepter à un moment donné de ne pas être d'accord sur tout
02:34et de trouver un compromis.
02:36Moi, j'ai envie de vous dire, je ne fais pas de la coalition des droites une obsession en soi.
02:38C'est juste que je n'ai pas trouvé l'autre chemin pour permettre la victoire.
02:42S'il y en avait un autre, je le rendrais volontiers.
02:43Je pense qu'aucun parti politique, quel que soit son talent d'ailleurs, ne peut gagner seul.
02:48Et je vous le dis avec d'autant plus d'humilité, pour le coup,
02:53que je l'ai moi-même vécu quand j'étais au Front National et j'étais candidate aux élections régionales.
02:57De dire des scores très hauts au premier tour et une défaite au second.
03:01Donc,
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