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  • il y a 9 minutes
 Avec la mort d'un frère de Mehdi Kessaci, 20 ans, tué en pleine journée à Marseille, la question de la lutte contre le narcotrafic a été relancée. Pour Louis Sarkozy, il est nécessaire de réfléchir à la dépénalisation pour endiguer le trafic. De son côté, Marion Maréchal (Identité-Libertés) s’oppose à la dépénalisation du cannabis. 

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Transcription
00:00Je ne comprends pas ce discours.
00:02Je vous le dis, une fois de plus, on n'est pas face à une drogue rétréative ou une drogue douce.
00:06On est face à des drogues qui sont extrêmement dangereuses.
00:09Vous les mettez toutes sur le même plan ?
00:10Non, évidemment, il y a des degrés de gravité.
00:12Mais enfin, le cannabis, qui est celui peut-être le plus répandu, notamment par la jeunesse,
00:16on le sait, a des conséquences très graves sur le développement du cerveau,
00:19sur le décrochage scolaire, sur le développement de maladies comme la schizophrénie, la bipolarité.
00:24Donc, ce n'est pas un petit sujet.
00:25Si on en facilite l'accès, évidemment, on risque d'aggraver la situation.
00:28Et puis, moi, je ne m'inscris pas dans cette idée de dire,
00:30finalement, on est en échec dans la lutte contre une forme de criminalité.
00:34Donc, on va légaliser cette criminalité comme si le problème allait être régré,
00:37comme si d'autres drogues n'allaient pas encore plus dangereuses, encore plus dures,
00:41n'allaient pas arriver sur le marché.
00:43Donc, moi, je m'inscris totalement en faux.
00:45Je vais vous dire, il y a un exemple qui est édifiant de ce point de vue-là.
00:47C'est le scandale des salles de shoot qu'on voit, par exemple, à Paris,
00:50où on a là une mise en service, en libre service du matériel pour pouvoir se droguer sur des drogues très dures.
00:57de les suivre et de les soigner, si on considère qu'ils sont malades.
00:59Sauf que, de fait, c'est quand on regarde de près, non seulement il n'y a pas de sortie de la drogue,
01:03mais c'est un enfer pour les habitants.
01:05Un enfer.
01:07Parce que, du coup, il y a une concentration, évidemment, de consommateurs de drogue
01:11avec, pardonnez-moi, la criminalité et la violence, bien souvent, qui va avec.
01:14Est-ce qu'il est préférable que ce soit sous le contrôle de médecins, d'équipes
01:17qui peuvent les prendre en charge, plutôt que sur un trottoir ?
01:19Je pense que ça participe d'une, comment dire, d'une banalisation du discours.
01:23Si l'État lui-même envoie le signal, avec l'argent public,
01:26qu'il met à disposition du matériel pour pouvoir se droguer,
01:29je suis désolée de vous dire que c'est une certaine manière,
01:31une façon de dire que ça n'est pas si grave.
01:32Et une fois de plus, ça n'a pas de résultat concluant
01:35sur le fait de permettre à ces personnes de sortir ensuite de la drogue.
01:37Merci.
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